Besoin de nature, besoin de rêver, se retrouver, voyage entrepris pour se libérer, méditer, oublier ? Dernières semaines qui furent l'objet d'événements qu'il n'aurait jamais imaginé... Rencontres qui avaient tout changés, une en particulier... Guilde qu'il avait dût représenter, chose que jamais il n'aurait imaginé... Besoin de se couper, se ressourcer, présence du conseil qui avait remuer la haine qui le rongeait depuis tant d'années... Haine et souvenirs qui le hantaient... Le Col d'Almage lui parut le meilleur moyen de se retrouver, escarpé et loin de la froideur de ses homologues le choix s'était imposé, animal choisissant de se retirer le temps d'un instant, endroit parfait si l'ont sortait des sentiers.

Il erre et vagabonde, âme furibonde, soleil qui tape sur sa peau déjà matte, trahissant origines ensoleillées, le désert son plus fidèle allié, origines qu'ils voulaient préserver, pour lesquels il luttait contre les affres d'un cerveau ayant grandit... Passé lointain en perdition... Idée haït et refusé. Stoppé. Stoppé net alors qu'un bruissement attire son attention, éclair beige qui a filé entre des fourrés et roches, lâchant ses sens et sa magie dans l'instant il le poursuit, jeu qui nait, envie, passion irraisonné, animal qu'il veut trouver. Escalade alors qu'il suit l'odeur, entend les sons presque muets, doute qui s'évapore alors que germe l'affirmation dans son esprit animé des instincts premiers, félin est la proie qu'il chassait. Sourire qui fend son visage frappé par l'air et le vent, il ne veut pas le perdre, jamais. Jeu de cache-cache qui se poursuit entre les deux êtres, chasseur et chassés ? Non prédateurs qui se cherchent, se testent et se lestent. Bond alors qu'il pense l'avoir débusqué, raté, bouquetin effrayé... Désolé. Choc puissant qui le vrille le dos alors qu'il s'effondre, que son visage croise le corps beige et immaculé, souffle coupé, choqué alors que dans son regard il croit revoir l'être aimé... Puma que sa mère revêtait, puma qui l'avait sauvé... Ma..man... Il se perd, air qui lui rappel sa mère, prêtresse à la froideur mortifère, souvenirs qui jaillissent dans son esprit, souvenirs de l'horreur d'une nuit, le sang et les larmes, le robe de gaze où meurt la vie... Félin qui le toise de son arrogance infinie, solitaire et froid dans toute sa grandeur, qu'il comprend que sa mère n'était autre que son égale... Beauté instable. Il se redresse alors que le souffle revient aérer ses pensées hachées de souvenirs et idées entremêlées, que le comprendre devient l'objet souhaité, obnubilé, lien qui peut le rattacher à cet être qu'il aimait... Perdu à jamais, qu'il se hisse sur ses membres et reste à quatre pattes alors que son corps craque et se déforme, que s'entame le ballet des félins opposés, puma et panthère dans leur danse mortifère, jeu d'enfer. Qu'il se traquent et se cherchent, que dominer devient l'envie maîtresse que dans son âme il sent la différence, pulsions en pleines flagrance, chat de taille supérieur, félin qui du fauve n'est que le cousin. Il comprend alors que nait le combat, que dans l'affrontement de parade sonne le glas, âme qui permute alors que dans l'opposition ils communient que panthère noire se teinte de beige au rythme des feulements et grognements sacrilèges.

Communion dans l'affront, tension. Orgueil et arrogance, froideur et décadence, panthère qui cesse dans la transe et leur ivresse, que d'une forme à l'autre pour la première fois il est passé sans que l'humain n'est eut besoin de s'imposer, tableau sortie d'un rêve alors que ce sont désormais les deux éclairs beiges qui brisent le silence du col... Bonheur et joie alors que le combat, parade devient jeu de rois, que les pumas se mettent à ronronne, car du chat il sont le grand cousin incarnés, jeu qui les voient se séparer alors que d'un mouvement maternel ils se sont léchés. Ame qui comprend sa mère et ses excès, qu'à travers la bête il la retrouver, forme qu'il chérissait désormais de toute sa passion et ses excès... Puma avec qui il avait communié, puma qui s'était imposée dans la gamme d'une âme d'animalité.