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- EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes |
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| Sujet: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Dim 7 Déc - 14:12 | |
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Abigail Phoibos
| - Spoiler:
Abigail était tendue. Ce n'était pas des crispations de quelques muscles, ce n'était pas des crispations issues d'un entraînement où ses limites s'étaient exacerbées douloureusement. C'était des crispations tenaces, ancrées avec fureur dans ses pensées et qui lui liait les articulations dans un nœud diablement tenace et gênant. Étendue sur un canapé, son nez était niché dans son coude, dessinant une bande noire et opaque sous ses yeux, une de ses jambes se balançait mollement dans le vide.
Elle repensait à tout : à Ajatar Virke en particulier. Ses sourcils se froncèrent douloureusement et sa bouche esquissa un soupir à demi-essoufflé ; tout avait changé. Tout. La disparition de Damaz, emporté par des mirages et des souvenirs. Les convictions divergentes de Kôta, qui l'emporta loin de la guilde aussi.
Soupir à nouveau.
Puis il restait Chris – Chris qui n'était plus le même, Chris qui semblait s'être enfouie dans une haine tacite et muette. Chris qui s'était rendu compte que sa propre chair, façonnée et durcie par les années, se dressait face à lui. Lydia. Tout le monde souffrait de cicatrices indélébiles, tracés dans des luttes – les hématomes disparaissaient, mais les coups, eux, restaient.
Et toi, Abigail, dans tout ça ? Qu'es-tu devenue ? Quelles sont tes propres cicatrices, à toi ?
Des questions auxquelles on a oublié d'offrir les réponses, Abigail était une bombe qui avait oublié d'exploser, une équation à laquelle il n'y avait pas de solutions.
Un bruit métallique qui s'écrase contre la façade.
Un souffle paré d'étincelle fit exploser la guilde – puis silence. Plus rien, pas même un cri ni même quoique ce soit. Abigail avait sursauté, comme si le fait de penser à ses cauchemars emmêlés dans les méandres de son esprit les avaient incarnés ici. Elle se redressa à moitié, guettant le moindre de bruit suspect et ne pas se faire surprendre – ses jambes lui crièrent de se lever et elle courut, l'inquiétude dans les tempes et l'adrénaline dans le sang. Ses foulées s’accélérèrent jusqu'à ce qu'elle l'entende ; cette voix aux intonations chaudes, dans laquelle on y décelait l'intelligence et la manière dont les syllabes étaient martelés s'habillaient de cette inquiétude. Cela suffisait net à couper l'élan d'Abigail, qui s'arrêta – et la vue s'échappa de ses yeux, se glissant hors de sa portée. Paniquée, Abigail recula – que se passait-il ?
Ses sens étaient en alerte, son adrénaline rugissait comme un lion en colère. Elle se figea comme une statue : le noir, le noir, le noir. Elle ne pouvait voir que cela ? Paniquée, elle était attentive à n'importe quel bruit, n'importe quoi. Pas même un mot ne pouvait sortir de ses lèvres, ils restaient collés dans les tréfonds de sa gorge. Pourtant elle força, même ça lui brûlait le palais.
_ Kôta ?
Quand ses paupières clignèrent, sa vue se flouta mais quelque chose s’apprêtait à lui bondir dessus comme un fauve sauvage. Abigail n'eût pas ni le temps d'esquiver qu'elle sentit le sol rencontrer ses épaules, sa tête ricocha contre le plancher avec une violence sourde et brutale. Grâce à l'élan de la chute, Abigail en profita pour poser habilement ses deux pieds sur l'abdomen de l'agresseur, afin de l'expédier derrière elle. Exorcisant la confusion de son esprit. Elle se redressa aussitôt et se plaça directement en une position défensive.
Candice. Candice. Candice était là, Candice ne changerait jamais Abigail. Candice ferait toujours tout pour que tu trépasses. Candice veut que tu crèves Abigail. Pourquoi te surprends-tu à penser que tu souhaites la même chose d'elle, Abigail ? Elle se frotta les phalanges doucement, comme un lion qui se préparait à attaquer. Pas même besoin de souffler une phrase. Elle n'en ressentit ni l'envie, ni la force. Candice était folle, de ces folies meurtrières, plongées dans les limbes de ses souvenirs de Legion.
Abigail bouillonnait – comment osait-elle fouler la terre que tu protèges ? Comment osait-elle vouloir affronter ta famille, tes frères ? Ses jointures se serrèrent si forts qu'elles en blanchirent. Pourtant son visage ne reflétait rien – plus rien. Candice ne lui inspirait plus ses craintes enfouies, elle s'était déjà battu contre avec Kôta. Ils avaient été affaiblies. Cette fois-ci, la donne sera différente.
Parce que Abigail n'a plus peur.
Sa jambe s'étira souplement, tandis qu'elle plaça ses deux bras face à elle. Elle tourna l'un d'eux, exposant ses doigts à Candice. D'un mouvement de main, elle l'intima à s'approcher.
Entends les murmures véhéments de mon esprit, emportés par la houle des vagues acide de ma haine. Entends les frémissements de mon cœur, qui palpite dans un élan de rage. Entends les lions rugir dans les landes de mon âme.
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Dim 7 Déc - 16:48 | |
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Hirata Kôta
| entends les lions rugir dans les landes de mon âme Le corps transi par le froid et exalté par la chaleur. Comment était-ce possible ? Kôta se trouvait simplement à la fois à l’extérieur de la guilde et à la fois à l’intérieur.
Il était ce jeune homme enseveli sous le poids de la neige et des remords. Une silhouette à l’écart de tout, n’ayant pas la force de faire un seul mouvement en direction du foyer qu’il aimait. Un lâche qui n’avait pas le courage de retrouver ses amis car il avait peur qu’on n’accepte pas ses excuses. Que lui resterait-il si jamais il apprenait qu’il n’était plus le bienvenu ? Le doute était complet et creusait un fossé au fond de sa tête aspirant toute sa raison. Ce n’était plus qu’un corps inerte, dénué de volonté.
Il était ce jeune homme avec une noble vivacité, aux sens en alerte, au corps bouillonnant de hardiesse. Il avait face à lui ses amis et il sentait l’arrivée imminente de ses ennemis, et pourtant sa peur latente s’était résorbée. L’effusion de ses passions ravageuses déchainait son corps et lui permettait de se délier des limites de sa chair. Son aura remplissait toute la pièce par sa vigueur. Il cria l’alerte à ses alliés pour les avertir du danger. Il vit Bob, Anri et un homme (Uriel ?) mais sa crainte avait disparu.
Comment était-il passé, l’espace de quelques secondes, de la pétrification du froid à la galvanisation du chaud ? Quel a été l’élément déclencheur de cette drastique évolution ? La réponse est sous-jacente dans l’esprit de Kôta – il n’y pense plus, motivé par l’affrontement, mais son état moral reste pourtant éveillé et il convient de l’expliquer.
C’était le danger qui avait poussé Kôta du dehors au-dedans, de la solitude à la compagnie. Ce combat du danger n’est pas à comprendre à son sens de défense personnelle mais à celui de protection des autres. Ce n’était pas une façon de répondre à son métier d’agent du Conseil Magique qui impliquer la protection des civils alentours, mais c’était une expression de ses instincts les plus primitifs. Ce qui poussait Kôta à agir, c’était l’automatisme involontaire qui guidait son être. Plus fort que ses éternels questionnement, son mouvement était mué par l’unique réflexe que lui insufflait son amitié envers les mages de Blue Pegasus. Il n’agissait pas par devoir, mais par amour.
La distinction peut paraitre dérisoire mais est fondamentale pour ce jeune homme. L’attaque ayant stimulé son affection illimitée envers les pégases, il s’est rendu compte de la soudaine vanité de son comportement. Que fuyait-il à rester à l’écart ? Il ne voulait échapper qu’à lui-même. La mise en exergue de son égoïsme frappant résorba toutes les craintes qu’il développait. Si jamais on lui reprocherait son comportement, sa fuite, il l’accepterait. L’important, ce qu’il soit présent à cet instant pour s’en excuser.
Le corps frissonnant, il avait brisé la fenêtre de la guilde pour alerter Bob, Anri et l’homme présents dans le hall, et il espéra que sa voie porta jusqu’aux étages. Directement, la porte d’entrée explosa et son regard fut voilé par une noirceur des plus profondes. Il développa sa magie pour percevoir alors six corps se déverser dans la guilde. Les mouvements étaient vifs, précis et rapides, il fut embrouillé par la confusion des évènements et senti au dernier moment une salve d’énergie foncer sur lui qu’il évita de justesse avant d’entendre le mur derrière lui s’effondrer en partie.
Sa vision lui revint, et le hall était déjà dévasté. Proche de l’entrée se trouvait, immobile, le dernier des assaillants, un homme svelte à l’allure androgyne qui semblait ailleurs – Kôta le connaissait, cet homme était déjà venu, des années plus tôt, visiter la guilde, et il lui semblait bien pourtant que son visage lui était revenu depuis lors. Une autre silhouette grimpa furtivement les escaliers et Kôta reconnut avec appréhension la fureur de Candice. Tout en observant cette scène sous ses yeux, Kôta entrait en mouvement. Ses pas le guidèrent sans qu’il n’ait à réfléchir. S’il avait suivi sa raison, il se serait sans doute attaqué à l’androgyne, mais encore une fois il se laissa guider par l’instinct qui le guida sous les traces de Candice. Arrivé au pied de l’escalier de marbre, il vit Abigail repousser Candice. Son regard se fit plus fin, ses pieds et mains s’écorchèrent pour laisser pousser d’immenses serres et de longues ailes rougeoyantes poussèrent dans son dos. Il activa Flow et sauta pour traverser l’escalier d’un battement d’ailes. Il intercepta le corps de Candice entre ses griffes et le renvoya s’écraser contre un mur au loin.
Un œil se posa sur Abigail, mais il n’eut pas le temps de s’adresser à elle, focalisé sur leur ennemie. Il se souvint qu’à leur dernière altercation contre Candice dans la forêt de Kunugi, 6 ou 7 années plus tôt, ils n’étaient que des enfants apeurés face à sa folie. Il se souvint du sang d’Abigail qui avait giclé sur les feuilles ravagées par la colère de la légionnaire. Il se souvint de son effroi face à la rapidité et la force de la furie. Aujourd’hui, il était serein.
Mais au fond de lui, son cerveau continuait de réfléchir. Il se souvint alors également des cris de Candice dans la forêt qui implorait son maître. Il se souvint aussi de la récente évasion de Black Jack. Il se souvint des avis de recherche présentant le squelette rouge accompagnés de cinq fugitifs. Leurs noms s’ancrèrent dans sa tête : Jack – Yoite – Candice – Kusodari – Frost – Jiro. Jiro se trouvait au rez-de-chaussée. Candice était sous leurs yeux.
Où sont les quatre autres ? Où est Black Jack ? ...où est Bob ?
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Mer 10 Déc - 3:26 | |
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[PNJ] Tarot
| La folle s'est jetée sur la blonde dans le but de l'écraser, sauf qu'elle était loin de se douter qu'il y ait une riposte aussi rapide venant de son adversaire. Alors qu'elle se sent repoussée par la blonde, elle se sent soulevée par ses serres qui s'accrochent à elle et l'envoient valser contre un mur qui se défonce et l'envoie dans la pièce d'à côté. Prise d'une rage intense, elle se souvient de la scène où elle a fait face à ces deux mêmes adversaires dans la forêt. La défaite n'est pas permise. Elle doit gagner.
De ses deux mains naissent des lumières jaunâtres chargées de magie. C'est beau, mais est-ce que cela veut dire qu'on peut nécessairement les admirer de près? Elle grince des dents en sortant de son trou. Elle n'a pas mal. Elle n'aura jamais mal ici, pas si Jack est tout près et qu'il compte sur elle. Oh Jack, tu as un effet tellement persuasif sur cette femme qu'elle en oublie ses ecchymoses dans ses muscles dorsaux. Son corps s'illumine légèrement de la lumière qu'elle émane de ses mains, puis elle fait passer ses mains une au-dessus de l'autre où une décharge de centaines de boules explosives s'écrasent dans tous les sens, mais en visant avec la majorité d'entre elles, ses adversaires. À deux contre une, ce serait stupide d'en attaquer un à la fois... et beaucoup moins drôle. Elle rit aussi débilement que sa gorge lui permet de la faire avant de se déplacer à toute vitesse dans l'espace, boule explosive en main droite qu'elle tente de faire exploser au visage d'Abigail en étant maintenant à portée du corps à corps. " Tu vas me le payer, tu vas me le payer GARCE! " Après avoir tenté de lui exploser la figure, la voilà qui enchaîne les coups, rapidement, solidement, fortement contre la blonde. Elle est rapide, beaucoup plus que la dernière fois, tu le remarques, sauras-tu esquiver ou riposter? Te prendras-tu son mitraillage en entier? En partie? Montre-lui ce qu'elle veut voir... montre-lui tes faiblesses, tes peurs... c'est ce qu'elle aime, non? Te voir au précipice de la mort, apeurée, tremblante, c'est comme cela qu'elle t'aime, Abigail... |
| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Mer 10 Déc - 9:34 | |
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Jiro Yu
| Jiro se trouvait au centre du rez-de-chaussée empoussiéré par les émanations des divers combats l’entourant. Haut dessus de sa tête, en biais, il sentait Yoite combattre un autre mage. Derrière lui, au-delà de la porte explosée, il captait brièvement les pensées de Frost malgré l’épais dôme de glace qui les séparait. Sous ses pieds l’aura malsaine d’Adrien emplissait les sous-sols délabrés, et il savait qu’il n’aurait pas vraiment de retour de la part du cannibale si peu expressif. Devant ses yeux, il pouvait distinguer sur le seuil de l’immense escalier immaculé les trois silhouettes qui combattaient, Candice seule face à Abigail et Kôta. Et Black Jack, dans tout ça ? Le marionnettiste eut un sourire satisfait, le plan du squelette était bon et la chute de Blue Pegasus désormais était irréversible.
« Deux autres arrivent, je m'en débarrasse aussi vite que possible. » Il visualisa le fil mental qui le reliait à la taciturne et lui répondit illico « Très bien, n’hésite pas à prévenir si tu es en mauvaise posture, Adrien pourra te rejoindre rapidement, dès qu’il se sera occupé de son repas. » Il se détourna ensuite et s’approcha de quelques pas jusqu’au bas de l’escalier. En relevant la tête, il vit Candice voler dans les airs, furieuse comme à chaque combat, animée par la haine de vaincre. « Candice, je n’ai pas d’informations sur le garçon et ses facultés, mais je t’envoies les images mentales d’Abigail et sa façon de combattre que j’ai récolté au Tournoi d’Angel’s Sky. » Il se demanda si elle allait accepter d’utiliser les souvenirs que Jiro lui transmettait – orgueilleuse, Candice préfèrerait sans doute gagner d’elle-même et sans aide extérieure. Mais elle n’était pas non plus insensible au charme du marionnettiste, et lui-même préfèrerait que Candice ne perde pas trop de temps à tuer les deux pégases.
« Je te pardonne, Jiro. » Les paroles d’Abigail résonnaient toujours en lui. Sa mort serait dommage, elle qui a survécu à déjà survécu à Jiro et à Candice. Elle avait semblé être proche de ce Hirata Kôta, la dernière fois – ils étaient de la même guilde et ce lien semblait leur paraitre plus fort que tout. Néanmoins, pouvaient-ils en être si sûrs ? Quand Blue Pegasus n’existera plus, que leur restera-t-il ? Sourire.
Machinalement, sans quitter du regard la valse de trois corps déchainés, il invoqua à ses côtés sa marionnette de Sayuki. La jeune femme blonde et espiègle, docile et inexpressive, apparut à ses côtés, deux poignards dans chaque main. Jiro maintenait la connexion entre les cinq autres et lui-même. Il était une pièce maitresse primordiale, nécessaire du plan. Mieux valait pour lui s’assurer d’une protection digne de ce nom.
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Mer 10 Déc - 16:04 | |
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Abigail Phoibos
| Son âme crépite comme un feu d'artifice déchaîné – des étincelles en jaillirent presque hors du glacier de ses yeux. Abigail pivota vers l'oiseau égarant ses plumes et devenant homme. Kôta. Un sentiment chaud se posa comme un voile sur les épaules de la blonde, lui insufflant une force et un soulagement qui défiaient les falaises. D'un hochement de tête rapide, elle le remercia. Mais c'était beaucoup plus que ça.
Merci Kôta, merci d'être là quand j'ai besoin de toi.
Candice était une chimère cauchemardesque qui s'était nourri de leurs peurs pour y sculpter sa force macabre et les assener de sa folie putride. Elle l'entendit, la symphonie dés-harmonisée de son rire fou, il résonna comme un éternel écho dans ses oreilles, lui déchirant la chair d'un frisson dégoûté. Avant, Abigail aurait flanché des épaules et trembler des jambes, maquillant sa peur en force pour pouvoir se battre. Mais cette peur lancinante et patiente, aurait grouillé dans son ventre comme un loup affamé, attendant le déclin, une once de faiblesse pour étreindre sa mâchoire contre sa gorge.
Mais cette fois-ci, tout était différent. Abigail n'avait plus peur – parce qu'elle se battait plus que contre un spectre et un passé. Candice, tu ne te rendras jamais compte à quel point tu lui inspirais de la pitié.
Candice jaillit des décombres de sa rage comme un félin prêt à bondir sur sa proie, à l'écorcher sous ses coups encore une fois. Kôta et Abigail étaient devenus comme une sorte d’obsession pour elle – ils ne seraient jamais tranquille si la légionnaire restait encore en vie. Abigail détendit tous ses membres et adopta une position plus souple tandis que la Légionnaire dévorait les mètres qui les séparait, une boule d'aurore et chatoyante dans les mains. Elle voulait tuer. Déchirer. Comme un animal. Une haine sourde se distilla dans le corps d'Abigail comme un poison.
Elle esquiva le premier coup en déclinant ses épaules avec agilité, toujours habile comme un singe. Ses yeux discernèrent les mouvements de Candice – ils visaient les points du corps les plus douloureux, histoire de la faire souffrir jusqu'au bout. Abigail se stoppa net et le coup s'abattit comme une hâche derrière son épaule, causant une brûlure et du sang gicla tout le long de son dos. Elle serra des dents mais aucun gémissement ne franchit ses lèvres. Candice allait frapper à nouveau, mais son poignet fut fermement retenu par la main d'Abigail, comme si elle était prête à le lui broyer.
_ Tu vois ? Je n'ai pas mal. Tu n'as plus aucun pouvoir sur moi, Candice. Regarde, tu peux me frapper autant que tu veux, mais tu ne me ferras plus jamais peur, bien au contraire. Tu me fais pitié.
Elle la repoussa avec violence et lui fonça dessus. Elle visa les points les plus douloureux elle aussi, envoyant sa jambe valser contre sa rotule pour la lui disloquer. Une fois le pied reposer au sol, elle prit appui dessus pour envoyer son poing, entouré d'une aura verte, contre sa joue. Elle ne savait pas si Candice pourrait esquiver, alors Abigail émit un soubresaut pour rejoindre Kôta.
_ Elle est beaucoup plus forte que la dernière fois, Kôta.
Sa main se posa sur son épaule.
_ On va affronter ça parce qu'on est pas tout seuls. On est ensembles.
Mégaira...
*** Un soupir soufflé entre ses lèvres aussi rouges que des cerises. Des cheveux bleu nuit aux boucles épineuses qui dégringolent en avalanche dans la chute de ses reins. Paré de sa robe blanche qu'ont les nymphes, Mégaira, elle, souriait de toutes ses dents. La haine s'évaporait comme un élixir de jouvence, la rendant plus belle, plus forte. Ce fût la voix d'Abigail qui l'invoqua comme un rafale.
_ Regarde si tout le monde va bien. _ Avec plaisir, ma douce.
Elle s'était retrouvé face à Jiro. Ses grands yeux gris, aussi clair le jaugèrent avec une grande attention d'une espièglerie macabre. Son sourire, lui, ne disparaissait pas. D'un pas, elle s'avança vers lui. Mégaira est une femme de pouvoir, une érinye, celle qui punit les meurtres commis. Mégaira châtie ceux qui sont encore en vie. Elle envoya un regard dédaigneux à la marionnette.
_ Cette partie d'échec s'annonce plutôt prometteuse.
Sa main glissa dans la nuit de ses cheveux.
_ Je t'ai trouvé, ma chère reine.
Et un vent meurtrier se lève, s'étirant comme une ombre derrière Mégaira. La haine.
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Jeu 11 Déc - 1:20 | |
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Hirata Kôta
| entends les lions rugir dans les landes de mon âme Le rire de Candice résonne en lui comme un jugement versatile. Tantôt c’était la peur, l’effroi, les nuits blanches, le corps d’Ai, sa chère amie, tâché d’une simple trace rouge qui restait ancré dans sa tête. Candice avait tué Yume no Ai sans aucune pudeur, elle avait souillé le corps d’une enfant de quinze ans qui s’était spontanément engagée pour stopper les agissements de Legion. Cette femme était l’incarnation totale du cauchemar ambiant du garçon. Son nom restait bloqué dans sa gorge telle une gangrène inexprimée. Il avait craché l’explosion de ses peurs en s’alliant avec Abigail, une première fois, dans une tentative inespérée de stopper la meurtrière qui sévissait toujours dans Fiore. Elle et lui avaient frôlé la mort sous les feuillages de Kunugi.
Abigail avait raison, comme toujours elle réussissait à mettre les bons mots sur ce qu’ils vivaient. En l’occurrence, ce qui les accablait, c’était l’immesurable pitié qu’ils éprouvaient à devoir combattre Candice. Six années s’étaient écoulées depuis, mais ils ne les avaient vécu que par intermittence, pour eux cela n’avait représenté que quelques mois. Candice, elle, avait digéré chaque seconde de sa misérable existence. Et pourtant, alors qu’elle avait pleinement pu profiter du temps qu’eux n’avaient pas eu à dispositions à cause du Battle Royal, elle n’avait pas évolué. Son corps était resté le même amas de muscle saillants et vifs, son visage gardait la même expression alarmée et désenchantée, son regard la même flamme assassine, et ses paroles la même véhémence pestilentielle. En quelques jours Abigail et Kôta étaient devenus des adultes. Candice, elle, n’était restée que la triste et pathétique personne qu’elle était déjà auparavant et qu’elle avait toujours été.
Kôta avait échappé à la multitude des flots d’énergie lumineux que la criminelle avait balancé dans sa rage. Grace à ses prouesses d’agilité, il s’en était bien sortie, mais une dernière sphère d’Ethernano s’écrasa contre son flanc et le propulsa contre la rambarde de l’escalier. Du coin de l’œil il vit l’androgyne quelques marches plus bas – ce n’était pas une bonne chose de laisser un ennemi libre de faire ce qu’il souhaitait de cette manière, mais était-ce une bonne idée de quitter Abigail pour aller s’occuper de lui ? Non ; l’image du ventre transpercé de son amie, échouée contre un arbre, n’était qu’un souvenir et devait rester un souvenir. Il ne se pardonnerait pas de laisser Abigail blessée une nouvelle fois.
Il se redressa, oubliant la douleur, pour se rapprocher d’elle qui renvoyait d’une poigne de fer le nouvel assaut de Candice. Elle se dégagea de leur ennemi et, tout en la fixant, s’adressa à Kôta, sa main sur l’épaule. « On est ensembles. » Il lui adressa un sourire sincère, au-delà de tout ce combat, un sourire qui signifiait toutes ces choses qu’ils devaient se dire depuis le départ de Kôta, et toutes ces choses qui restaient à dire. « Nous sommes plus forts qu’elle. » Cela sonnait comme une évidence. Ils avaient atteint une maturité certaine dans leur appréhension de leurs corps, de leurs magies, de leur façon de se défendre, qu’il était inconcevable pour le garçon d’envisager la défaite. Plus que tous, il se sentait ici chez lui, au sein de Blue Pegasus, et cela l’emplissait d’une force infinie.
« Candice, laisse-moi te ramener en prison. » Il leva la main et envoya une salve d’énergie en direction de la furieuse. « Marrant, n’est-ce pas ? Inconsciemment, j’ai développé ma magie pour qu’elle ressemble à la tienne, en quelque sorte. » Le bâtiment trembla, ici et là les échos des autres affrontement leurs parvenaient. Kôta se pressa. « Désolé Abi, tu vas avoir chaud. »
Les longues ailes dans le dos de Kôta s’incendièrent d’elles-mêmes subitement, tandis que sa température corporelle grimpa à une vitesse folle pour que tout contact avec sa peau fasse l’effet d’une brulure acerbe. L’air autour des trois protagonistes devint étouffant à cause de cette soudaine chaleur magique. Le jeune garçon, lui, se délectait de cette ambiance torride. Il fonça à toute vitesse sur Candice pour qu’une fois face à elle, il s’agrippa à elle par les longues griffes de ses pieds. Ses ailes enflammées se refermèrent sur le corps de la femme, l’encerclant dans la chaleur insoutenable, tandis qu’il ouvrait déjà la bouche pour lui lancer un cri ultrasonique prêt à lui exploser les tympans. Ses mains toujours libres envoyèrent alors chacune une sphère d’énergie envers la femme pour l’assommer et permettre au garçon de s’en dégager pour se poser aux côtés d’Abigail, en retrait.
Il n’était pas dupe, Candice allait cette fois s’en sortir. Mais combien de temps allait-elle pouvoir tenir debout face à la rage des pégases défendant leur logis ?
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Jeu 11 Déc - 19:26 | |
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[PNJ] Tarot
| Ses mots de l'atteignent pas. T'as pas mal? Elle va juste te frapper plus fort la prochaine fois. Elle est repoussée par la blonde qui enchaîne pas une riposte dont elle en a envie de rire. C'est vraiment tout ce que tu as à proposer? Tu crois qu'un enchaînement aussi médiocre l'atteindra? Elle a presque envie de se prendre les coups tellement elle a pitié d'une telle performance. Puis, Candice éclate de rire en voyant l'esprit d'équipe qui règne chez ses ennemis. Elle rit sans pouvoir s'arrêter jusqu'à ce qu'elle prononce ces quelques mots: " Ohhh si c'est pas mignon! HA! HA! VOUS ME FAITES VOMIR! " Jiro communique ensuite à Candice pour lui proposer des informations sur ses adversaires. Son orgueil l'aurait poussée à refuser sèchement, mais étant donné qu'il s'agit de Jiro, elle réfléchit deux secondes avant de lui répondre. Recevoir les informations ferait plaisir à son complice et ses adversaires n'en sauraient rien, alors pourquoi pas? C'est sans laisser paraître sur son visage qu'elle communique téléphatiquement qu'elle lui répond: « Fais-toi plaisir. »
Le garçon lui demanda gentiment de la ramener en prison. Il est sérieux? Il est vraiment sérieux là? Elle rit encore plus parce que là, c'est très drôle. Elle esquiva le maigre assaut d'un bond vers l'arrière. Toi aussi t'as plus de jus? Elle vit les ailes qu'elle avait vu précédemment. Cette fois, elles s'enflammèrent: Candice savait le reste de la scène. Elle se penche à la dernière seconde pour esquiver les griffes, se donne un élan pour un saut arrière et de toute sa puissance de rotation, ses pieds s'écrasent contre le derrière de Kôta pour l'envoyer valser. Ses jambes s'illuminent d'un doré éclatant, probablement cela qui l'a protégée des flammes du phoenix. " C'est mon tour maintenant! " Elle fait s'illuminer son corps en entier de cette énergie: une vibration intense en émane. Elle est tellement puissante que vous entendez la lumière bourdonner d'elle-même. Honey light qu'elle l'appelle. Candice se mouve dans l'espace, rapidement, vous ne la voyez pas mais vous l'entendez bourdonner dans tous les sens jusqu'à ce qu'elle s'arrête abruptement au-dessus de la tête d'Abigail pour abattre son bras, tranchant comme un laser, prête à en faire qu'une bouchée. |
| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Ven 12 Déc - 0:21 | |
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Jiro Yu
| Une silhouette féminine se matérialisa devant Jiro, grande et imposante, emplie d’un dégoût exacerbé à l’intention de l’homme. Sayuki resta néanmoins à l’écart – il ne ressentit pas le besoin de se rapprocher de celle qu’il considérait comme son bouclier. Une violente bourrasque accompagna les gestes de l’esprit. Mais le visage du marionnettiste restait impassible.
« Bonsoir Mégaira. C’est un honneur. » Il ne l’avait jamais vue, mais Yoite lui en avait longuement parlé, si bien qu’il n’était nullement impressionné par l’artifice de l’apparition. Ses cheveux se soulevèrent, portés par le vent qui se levait, et d’un geste nonchalant, il s’en fit un chignon derrière la tête. « Je pense que tu vas me détester. Non, attend. Je pense que tu me haïs déjà. » Si face à lui se trouvait l’incarnation de la haine, il était l’émanation même de l’insouciance.
L’atmosphère, pourtant, avait changé. Il y avait dans l’air un malaise qui lévitait. Il pensa d’abord à Candice, puis revint vers Mégaira qu’il jugea responsable de cet éveil des sens transcendants. Au fond de sa tête, étrangement, ça cogitait. Et il n’aimait pas ressentir ça. Il était focalisé sur le combat mais quelque chose s’obstinait à rester devant ses yeux. La scène à Kunugi où Candice l’a embrassé. Pourquoi cet instant persistait soudainement au fond de lui ? Pourquoi la haine éveillée renvoyait à cette scène pourtant anodine ?
Il avait embrassé Candice et il (trou de mémoire). Il voyait parfaitement la scène qui se coupait subitement pour reprendre quelques minutes plus tard. Comme si on lui avait arraché une partie de ses souvenirs. Comme si Jack lui avait dérobé une partie de sa personne (frisson). Comme si...
Comme s’il s’était lui-même infligé ça.
Comment aurait-il pu le faire ? En transmettant ses souvenirs via ses fils magiques. Mais quelqu’un a dû alors recevoir ces souvenirs. En qui avait-il une confiance absolue pour confier une partie de ses souvenirs au point de ne plus s’en rappeler lui-même ? Yoite ? Non, il appréciait cet assassin mais cela n’allait pas jusque-là. Mais alors qui, qui d’autre, à part lui-même, était digne de confiance ?
Il fut frappé par l’évidence. Il n’y avait personne d’autre qui ne méritait sa confiance à part lui-même. Il regarda du coin de l’œil sa marionnette. Le lien qui le reliait à Sayuki fut comme brulant. Il était intangible, immatériel, mais son attention fut envoyée sur elle. Il avait caché ses souvenirs dans le cerveau de son pantin. Plein d’appréhension, il puisa via le lien mental dans sa poupée. Presque immédiatement, il mit la main sur ce qu’il cherchait. Ses yeux convulsèrent légèrement tandis qu’il prenait connaissance de la vérité.
D’une assurance nouvelle, il s’adressa à Candice : « Candice, on peut recommencer comme la dernière fois si tu veux. Laisse-moi contrôler ton corps. Je te guiderai à distance, d’ici là je peux bien observer les faiblesses de tes adversaires, tu n’en feras qu’une bouchée. » Il souhaitait ardument qu’elle accepta. Il pourrait alors disposer d’une véritable arme pour se protéger contre Mégaira qui imposait toujours sa présence quelques centimètres devant lui. Il lui adressa un coup de tête songeur pour l’interpeller : « Black Jack est sur le toit si tu veux. »
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Dim 14 Déc - 20:40 | |
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Abigail Phoibos
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Les lèvres d'Abigail s'écorchèrent en un sourire mutin – le rire de Candice ricocha comme un écho mauvais, ce genre de truc qui fauche l'espoir et qui insinue la peur dans l'être, à la manière de l'étouffement à la manière d'une étreinte de serpent. Pourtant, rien ne se passait dans le corps d'Abigail. Elle était plantée comme un arbre blanc au sol, avant l'ombre de Légion surplombait son monde de chimères fantomatiques, d'espoir brisé en des fragments de verre. Mais il n'y avait plus ça qui agitait le ventre d'Abigail. Il n'y avait plus ça.
Il y avait l'amertume des jours brisés, les entailles de ses blessures usées, il y avait la déception qui l'avait déchiré. Mais il y avait autre chose qui remuait dans ses tempes, il y avait plus que la blessure qui gisait sur son épaule comme une tâche de brume ensanglantée.
Il y avait Pegasus d'abord – il y avait eu Kôta, Chris puis Diego. Il y avait eu Damaz et il y avait eu les autres. Ils étaient l'espoir – pas même des paroles, juste leur présence expulsaient une force enfouie – presque ancestrale – dans les veines d'Abigail. Les fées l'avaient compris bien assez tôt. Abigail y goûtait seulement pour la première fois. L'espoir.
Se battre pour quelque chose. Pour quelqu'un. Pour ceux que l'on aime.
Candice bourdonnait – c'était ça son premier faux pas. Le grésillement de sa lumière se distordait dans l'air, il se contorsionnait à l'intérieur. Abigail scella docilement les paupières – on aurait presque dit qu'elle était prête à recevoir la sentence de Candice, sans broncher. Abigail fronça imperceptiblement les sourcils, ses phalanges se serrèrent lentement, comme si elle attendait patiemment. Se déguiser en biche était tellement plus simple pour attendre que le loup s'y jette.
Mais qui s'y frotte, s'y pique, n'est-ce pas ?
_
Mégaira était en bas, face à Jiro qui ne sembla pas heurté par sa présence. Il annonça des faits, mais Mégaira ne bougeait pas. Les mains nouées sensuellement derrière son dos, elle ne bougeait pas. Mais elle absorbait tout. Jiro annonça où se trouvait Black Jack, comme si savoir où ce vieux squelette se terrer l'intéressait. Le sourire de la Haine s'étira d'un air mauvais.
_ C'est une partie d'échec tout à fait prometteuse. Et j'en suis la reine.
La haine aspire la haine comme un nectar de jouvence, il se colle à elle et il cloue sur Abigail. Mégaira devient forte, Mégaira a toujours été forte et chaque jour un peu plus la haine qui exhale ici la rend plus forte. La haine est un sentiment désastreux mais puissant – la haine vous procure de une force indéniable, elle noue les cœurs mais bousille les corps.
La haine est un don empoisonné. Mégaira est empoisonnée. Tu ne sens pas Jiro, cette haine qui désole ton corps ? Cette Haine qu'elle aspire. Cette haine ancestrale qui grouillait dans les ruisseaux de Calypso comme des verres – cette haine qui appelait à une vengeance au couleur Vermillon. Cette haine aussi étincelante des Illunar. Celle de Chris – Chris son protégé. Une vraie douceur, un parfait élixir qui fond dans les lèvres. La haine de Frost, de Candice, de Yoite, la haine d'un loup meurtri venu retrouver sa troupe qui deviennent une force dans le camp des Pégases.
Dès le début, vous avez offert une part de vous à Mégaira. Et Mégaira s'en régale.
Ses lèvres carmins s’étirèrent – elle fut comme comblée. Sa main se heurta à la joue de Jiro comme un baiser meurtrier. _ Ne retombe jamais sur ma route, Jiro Yu. Car la prochaine fois, je t'écraserai.
Et dans un dernier sourire diablement exquis, elle disparut en un éclat de vent qui hérisse la chair et l'esprit.
_
Abigail attendait toujours – Candice apparut. Sa tête se releva vers elle – elle incanta des paroles, des murmures étouffés finement entre ses lèvres. Un sourire.
Alors que la colonne de lumière s'apprêtait à déchirer le bras d'Abigail, une épée de vent la contra. Mégaira était là. Elle s'était explosée en cinq épées de vents tellement grandes, tellement divines et le vent qui les entouraient faisaient vibrer les fenêtres en un vrombissement qui menaçait de tout faire imploser de l'intérieur.
La haine était grande – si grande que les épées ne cessaient de grossir. Elles se mirent à graviter autour d'Abigail toujours plus vite, Abigail sentit toute la haine se glisser en elle dans un souffle putride. Elle se sentit forte soudainenement, enveloppé par les épées de Mégaira. Les épées repoussèrent Candice avec démence. Abigail tendit le bras vers elle – une épée de vent fusa comme un boulet de canon, prêt à décharger sa fureur contre la chair de Candice.
_ Ground Dasher.
Abigail se mit à scintiller d'un vert étincelant, à peine l'arme s'abattait sur Candice comme l'épée de Damoclés qu'elle était aussi face à elle. Ground Dasher poussait ses capacités à son maximum pendant un laps de temps. Sa vitesse était comme un souffle imperceptible – sa force aussi violente que le roc. Elle frappa au thorax avec une force tellement vive qu'elle aurait pu briser des côtes – si seulement Candice esquivait. En appuyant sa jambe au sol, elle fit encore un bond pour se rapprocher d'elle et lui décocher à l'aide de son autre jambe, dans la chute de ses reins pour lui faire affreusement mal.
Une deuxième épée se décrocha d'elle, pour venir se planter dans sa cuisse. Les autres glissaient autour d'Abigail comme des astres avec vitesse. Ce qui faisait que venir l'attaquer au corps-à-corps était pire que déconseillé.
Une haine tacite qui agite le cœur, les lions qui hurlent avec un rugissement bestial.
La haine s'était attisé comme un brasier dans le cœur d'Abigail – il ne demandait qu'à grossir et se répandre. Encore et encore.
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| | | Sujet: Re: - EVENT - entends les lions rugir dans les landes de nos âmes Lun 15 Déc - 21:12 | |
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[PNJ] Tarot
| La riposte de la cinglée semblait avoir eu un effet escompté sur le garçon qu'elle avait envoyé valser un peu plus tôt. Bien, cela fait donc en sorte de rendre ce combat un peu plus loyal en quelques sortes. Le bourdonnement se fait entendre et Candice disparaît dans l'air comme si elle n'était jamais apparue. Et quand son bras vient s'abattre contre son adversaire, une épée de vent bloque le coup. D'un bond elle se recule pour constater la nouvelle scène : des épées volent autour d'Abigail. Elles sont géantes, puissantes, mais Candice sourit, tellement sûre d'elle-même. Qu'est-ce qui la fait sourire? C'est ce Jiro qui s'incruste à nouveau dans sa tête pour lui porter un coup de main. Elle refuse, répondant qu'elle veut montrer de quoi elle est capable à sa Némésis. Elle se tient prête et continue de sourire comme si Jiro continuait d'entrer en contact avec elle et pourtant, il n'y a rien.
Les épées volent et attaquent la folle qui esquive comme s'il ne s'agissait que de vulgaire coups donnés par un enfant qui veut montrer son potentiel. Du coin de l'oeil, elle voit l'épée qui fuse vers elle. Elle s'arrête soudainement de bouger et l'épée... éclate dans une bourrasque de vent faisant rire Candice en même temps. Rire machiavélique de voir que son plan fonctionne à merveille. Abigail arrive à toute vitesse... et passe carrément à travers de son ennemie. Sauf qu'elle a senti quelque chose d'inhabituel lorsqu'elle l'a traversée : une sorte de tremblement de terre, un tremblement qui a parcouru son corps entier sans que le sol sous ses pieds n'aient pourtant bougé. Est-ce le bourdonnement qui t'as déstabilisé Abigail, ou bien est-ce la peur qui s'est prise de toi en voyant que ton coup le plus puissant ait frappé l'air? L'autre épée qui tente de transpercer le légionnaire subit le même sort que sa jumelle.
Elle disparaît à nouveau, traverse l'ouverture entre deux épées qui tournoient autour de sa cible et frappe violemment la blonde d'un coup de pied qui l'envoie valser dans un mur. Bien ancrée sur ses deux jambes, la lumière s'illumine de plus bel. Elle sourit encore plus, montrant ses crocs et son regard meurtrier. Elle rejoint ses mains devant elle pour y faire naître une lumière. " Laisse-moi te montrer la véritable puissance du mal. " L'énergie devient plus forte, plus puissante sans pour autant grossir dans ses mains. Puis lorsque Candice s'apprête à larguer son attaque ultime qui aurait dévasté la pégase, un événement dont personne ne se serait douté arrive... au même moment où Black Jack signale à ses sbires de revenir auprès de lui, elle prononce un dernier nom : " Jiro... " |
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