Croyez vous au destin ? Une fatalité, que tout est tracé, un chemin dont ne peut dérogé, écrit à l'avance pour votre être entier ? Destin, mot haït des importuns, mot détesté dans son atroce vérité, étouffeur de liberté dans tout ce qu'il laisse supposé... Destin ou hasard ? Choix fait entre deux philosophies opposés, hasard... Tout et rien peuvent vous arrivez, simple choix qui peut déterminé le reste de votre vie arriérée, hasard.... Et si tout n'était que hasard ? Loin du destin et des ses fabuleux clichés, loin d'une fatalité accepté, rythmé de coïncidences déclencheurs de votre passé, vie changeante au tournant d'un choix effectué, parfois même sans que l'on n'en est conscience... Tout n'est que coïncidence, le fabuleux jeu du hasard, liberté. Coïncidence qui l'avait mené aux abords d'Oak town, mission confié, non souhaité, qui ne lui était pas destiné... Destin voilé ? Qui sait...L'homme était partie pêché, partie pour ne jamais plus se montrer, laissant paniqué sa femme adoré. C'était-il cassé ? Tel fut la première réaction du minet, tel fut les mots prononcés, il s'est sûrement barré loin de votre intimité, écœuré de votre vie bien réglé. Elle avait hurlé, hurlé et pleuré, immonde mélange sur son visage ridé de mamie bouffé par le temps et ses années... Elle lui rappelait vaguement Christina, lui rappela entre deux pensées qu'il devait y retourner, il devait voir cette sorcière avec qui il avait passé cette si fabuleuse journée. Récompense prononcée, payé ? Mission acceptée, bien par nécessité, loin d'une grandeur d'âme teinté de pitié. Ok. La forêt lui avait-elle indiqué, peut-être avait-il finit dévoré ? Il n'aurait qu'à ramener la dépouille déglinguée du pépé. Monstre de beauté teinté. Un léger sourire lassé alors qu'il s'était élancé, marche lente vers la forêt aux allures de bois enchanté. Magie lâchée, que le chien était entré dans son âme teinté d'animalité, sens de l'odorat déployé dans tout son excès, que le fixant sur les odeurs humaines à proximité il s'était concentré, éclipsant toutes les autres de cette seule pensée concentrée. Il allait ramené pépé, mort ou vif.Forêt qui émerge, être qui s'enfonce dans la masse boisée avec un étrange sentiment de bien être retrouvé, il aimait la forêt, sentiment de liberté qui l'envahissait dans cet endroit sacré, âme animal qu'elle révélait et transcendé. Pistant, chien errant alors qu'à divers endroits il rapproche son nez du sol dans un mouvements qui aurait sûrement stupéfait quiconque l'aurait croisé. Temps qui s'écoule alors qu'au rythme des oiseaux chantant certaines pistes sont éliminées, il semblait que les humains appréciaient plus ou moins ce lieu de nature retrouvé. Trop d'odeurs, erreur alors que faisant éruption dans un fourré il tombe sur des amants en train de batifoler, sourire gêné, oups, désolé. Il repart chasser, journée qui défile alors qu'une seule piste a survécu à son odorat hors de l'imagination de l'humanité, où est-il ? Arbres ayant gagné en intensité, difficulté à discerner ne serais-ce que le ciel et le soleil devenant rare entre les géants d'écorces. Le cœur de la forêt ? Autres sens lâchés, un bruit discerné une dizaines de mètres à proximité, bruit d'eau s'écoulant, rivière aux accents chantant ? Il s'élance, précautionneusement alors que nait l'étrange sentiment oppressant... Instinct lâché sentant venir des événements loin de retrouvailles euphorisées... Une poussée alors que de la main il écarte un fourré, qu'il sent la présence en ce lieu s'insinuer, oppressante et intrigante, que sur une pierre au coeur de la clairière ou passait la rivière un corps gisait, inanimé, corps ou séjournaient fleurs et plantes en grande quantité, que sur sa peau il pouvait commencer à discerner les racines venant se planté au cœur de la terre de la clairière... Image terrifiante et intrigante, mais qu'est-ce qu'il se passait ? Un rire qui s'élève sans que personne n’apparaisse dans le sanctuaire de nature reculé... Regard interloqué, chien rangé pour que du chat ses sens soient remplacés. Qui est là ? Un nouveau rire féminin qui s'élève, enivrant et euphorisant, alors que le vent se lève, que feuilles et fleurs volantes viennent se regrouper, que dans un tourbillon se forme le corps aux formes de la féminité, regard d'émeraude et chevelure de feuillage. Que dans un air innocent teinté de perversité elle annonce que la partie à commencer... Que ses règles sont instaurés, vivre ou mourir, à toi de choisir, de saisir ta chance. Marchandage qui s'enclenche malgré la peur remontant face à cette créature non identifiée. Que s'il gagne avec lui le pépé viendrait. Elle annonce qu'il a déjà perdu, un nouveau sourire alors que son corps nu aux reflets verts s'avance pour le toiser de son oeil mortifère. "Mais soit, je ferai une exception, d'une à deux pour gagner les réponses tu devra trouver, si d'une seule la réponse est erroné, alors avec moi pour toujours vous resterez. Prêt à jouer ?" Une déglutition difficile, un faible mouvement pour toute réponse donnée, il devait gagner. "Alors jouons. De tout les êtres je n'ai ni queue, ni tête, pourtant je vibre au son de miles sornettes, je ne sais être honnête et pourtant prétend l'être, je ne suis que paraître. Qui suis-je ?"Temps qui commence à s'écouler alors que dans on esprit résonne la devinette, être sans queue, ni tête ? Tête... Une vraie tête, ou pas ? Temps qui s'écoule alors qu'elle annonce la fin prochaine, que doit être donné une réponse soudaine... Réponse lâchée dans la panique"L'homme ?". Un sourire enragée sur le visage perdant toute sa légèreté, gagné. "Simple chance, bien la seconde ne te laissera aucune chance.Je souffle et je vibre, pourtant jamais je ne m'anime, esclave de forces qui me font flancher, pourtant jamais je ne céderai. Qui suis-je ?Elle sourit, malsaine alors que dans l'esprit du chat incarné la panique grandit, qu'il cherche dans une cacophonies d'idées dé-raisonnées, cherchant sans savoir où ni comment, tick tack annonce-t-elle alors que le temps impartie vient à s'écouler... Qu'une nouvelle fois sur un coup de pression la réponse est donnée. Le roseau ? Hurlement qui lui vrille le tympan alors que le visage de la femme éclate en miles morceaux, feuilles éparses virevoltantes, que sans réfléchir il attrape le pépé ou les racines ont disparues sans demander son reste, que dans une panique non dissimulé il court loin de cet être qu'il ne saurait identifier. Course effréné trainant le poids de la vieillesse incarnée, abords de la forêt... Sauvé. Mais il avait quelques questions à posé à cette vieille délurée. Questions auquel elle refusa toute réponse, refusa même d'entendre parler de la chose qui vivait au cœur de l'étendue boisée, damnée fut le seul mot proféré avant que la récompense lui soit jeté et la porte claquée au nez...