Et voilà comment je m'étais retrouver dans les marécages inhospitalier des terres de Yaulny, en voulant rechercher une petite fille dont les parent lui laissait faire ce qu'elle voulait. Quelle galère je vous jure. Voila plusieurs heures que je tournai en rond à la recherche de la moindre trace de la gamine. Mais comment retrouver quelqu'un dans un bourbier pareille. Les odeurs étaient masquées par les gaz dégagés par le marais, les traces de pas disparaissaient après chaque pas et pour couronner le tout, la mangrove bouchait la vue. On ne voyait rien, n'y devant, n'y derrière, n'y partout en fait. Un enfer vert s'entendait à perte de vue. Soudain un bruit, plus fort que n'importe lequel: il s'agissait d'un cri. Et là une petite me sauta dessus en pleurant:
- S'il vous plaît monsieur, sauvez-moi.
Je la pris sous le bras en faisant demi-tour pour rentrer à Oak Town. Cela aurait pu bien finir, mais le destin vous prend souvent pour un gros con. Un gros rat, et quand je dis gros c'est gros, nous arrivais dessus. Premier réflexe: m'enfuir. Malheureusement, entretemps je m'étais embourbé. Après avoir maudit le ciel une bonne centaine de fois je cherchais un moyen de partir. Je remarquai alors des lianes, accroché ça et là. J'utilisais mon sort "Chaine énergétique" pour attraper une des lianes et me sortir de se bourbier tout en évitant le rongeur. Ensuite j'utilisai les lianes pour fabriquer un piège. Le rat s'y jeta dedans comme un... bah un rat. Et je profitai de la diversion pour m'enfuir en utilisant les racines des arbres comme appuis.
Sortis du marais, nous rencontrâmes le père de la petite fille. A ma grande mais heureuse surprise le père gronda sa fille avec intensité. Il me regardait ensuite pour me remercier. Il dit:
- Je ne sais comment vous remercier. Vous avez sauvé notre fille alors que tout était de notre faute.
Je le regardai quelque instant avant de répondre:
- Vous savez, je deteste voir une famille malheureuse. Peut-être que dans d'autre condition, je ne vous aurais pas aidé.
- Je m'en fiche. Le fait est que vous nous avez aidé au moment où nous en avions le plus besoin. Nous vous en sommes éternellement reconnaissant. Veuillez accepter cette maigre récompense.
Il me donna une bourse contenant 2000 jewels. Je leur dis que c'était beaucoup trop mais le père refusa d'entendre quoi que ce soit et insista pour me ramener à Oak Town. Cela par contre j'acceptais volontier. Arrivé dans la ville je leur fis mes adieux et partie de mon côté, vers d'autre quêtes...