Je me dirigeai dans la ville d'Oak Town. En chemin pour venir visiter, j'avais trouvé un avis de recherche faisant mention de la disparition d'une petite fille. L'avis était accompagné d'une photo et de l'adresse des parents. Je voulais non seulement leur venir en aide, mais je voulais aussi bien passer devant les membre de ma guilde, alors je pensai que cela m'aiderai à avoir une bonne opinion des autres. Je me trouvais devant une belle bâtisse, comme beaucoup d'autre, mais d'où sortait une sorte d'aura de tristesse, et croyez moi, je m'y connais pour ces choses là. Je frappai à la porte et une femme aux yeux rouges m'ouvris, elle semblait prête à fondre en larme au moindre choc. Elle me demanda si j'avais retrouvé sa fille. Je lui répondit que non mais que j'étais venue ici pour les aider et elle me guida dans la salle à vivre.
Un homme se tenait là assis. Ses mains cachaient son visages, mais on devinait sans problème à quoi il pensait. Il me demanda de m'assoir. Je m'exécutai. Il me regardai avec un air grave de ses yeux plein de larme. Il m'expliqua plus en détail la situation:
- Ma fille Ranie, a disparu il y a trois jours et nous sommes sans nouvelle d'elle depuis.
- Où était-elle lors de sa disparition ? demandai-je en bon enquêteur.
- Elle a juste dis qu'elle était partis jouer dans le marais de Yaulni.
Je me levai, les yeux emplis de colère. Je detestai ce genre de parent, à tout laisser à leur enfant. Des abrutis dans leur genre ne devrai même pas penser à élever un gosse. Quoique. Je pensai alors à Voltaïque puis chassant cette idée de ma tête en me disant qu'il s'agissait d'un cas à part. La mère me demanda ce qu'il m'arrivait. Je la regardai, d'un air menaçant, et lui répondis:
- Ce que j'ai... C'est très simple. Des parents inquiets qui ont perdu leur fille à cause de leur incompétence.
- Mon garçon, je ne vous le permet pas, répliqua l'homme avec cependant peu de conviction.
- Ai-je tort ? Dans ce cas dîtes le moi, c'est très simple. Quant à votre fille, je m'en vais de suite la chercher, mais si jamais vous ne changer pas d'attitude vis à vis de votre propre fille, je vous ferai bouffer la poussière. Compris?
Je décidai de me calmer car l'engueuler ne servirait à rien sinon faire perdre du temps. Un grand silence parcourut cependant la maison. L'homme, sa femme et leur servante me regardaient avec peur. Au moment où je me mit en route, je le vit s'agenouiller et me remercier. Je lui répondis, toujours le dos tourné, que je n'accepterai leur remerciement seulement au moment où j'aurai retrouvé leur fille. Je l'ignorai et partis en direction des marécages.