| Sujet: La vengeance est un plat qui se mange froid. Dim 12 Mai - 14:49 | |
|
|
La vengeance est un plat qui se mange froid
Qui aurait cru que ces idiots de bandits ce seraient vengés ? Pas moi, en tout cas. On m’appelle de nouveau pour retrouver la trace de ces bandits. Apparemment ils sont toujours à Crocus, mais où ? En tout cas, pas au même endroit. Logique. Autrement ils auraient vraiment été idiots. Je fais face de nouveau à la gare d’Oak Town et saute dans le premier train en direction de Crocus. Je profite du trajet pour dormir un peu, ayant cauchemardé toute la nuit. Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Une fois sortie de la gare j’essaye de retrouver mon chemin jusqu’à la boutique du marchand. Ce qui n’est pas compliqué en soi, puisqu’il y a des affiches vantant sa pastille, de partout.
*-Eh ben, celui là il perd pas de temps hein. -Hm. Dire qu’il y a quelques semaines, il n’était pas connu.*
J’entre par la petite porte vitrée et avance jusqu’au devant du comptoir. L’homme relève la tête et me regarde étrangement. Quoi ? J’ai un bouton sur le front.
*-Qu’est-ce qu’il a à me regarder de cette manière ? -Aucune idée. Mais on va bientôt le savoir.*
Je souris à l’homme qui me lance un regard encore plus étrange. Oui, bon. Niveau amabilité, on repassera.
-Bonjour, je suis la mage qui a retrouvé votre marchandise il y a quelques semaines.
Le visage de l’homme se radoucit en un sourire.
-Excusez-moi, je n’arrivais plus à me souvenir qui vous étiez, malgré que votre tête me revenait. -Il n’y a pas de soucis.
C’était donc ça. Il n’arrivait pas à se souvenir de moi. Mémoire à court terme ou il retient que les belles femmes ? Je penche pour la deuxième option.
-Dites-moi en plus par rapport au dernier évènements. -Eh bien… J’ai été porté plainte suite à ça et ils ont essayé de voler de nouveau de la marchandise. Mais ils n’ont pas été retrouvés et la garde de Fiore ne peut pas s’en occuper. C’est pour ça que j’ai fais de nouveau appel à vous. -Je vois. Je m’en occupe !
Je souris à l’homme et sors de la boutique. Alors comme ça ils ont recommencés ? Bien. En même temps, ils n’ont pas du comprendre la dernière fois, quand j’ai récupéré le package. Enfin, c’est leurs problèmes. Donc, la dernière fois c’était dans un entrepôt de la ville… Si j’étais un homme, ou est-ce que j’aurais la débilité d’aller me cacher… ?
*-Hey, regarde !*
Umi sous forme de spectre se place près de l’entrée de la boutique, étant la seule à le voir, je devais passer pour une folle. Mais bon, hein. Je remarque alors sur le sol des feuilles et sur le cadre de la porte vitrée, des traces de boue. Je ne peux m’empêcher de sourire.
*-Qu’ils sont idiots. -Tu penses ?*
Alors… Sortie de la ville, la plus proche… Oulala, c’est quoi cette ville ? Une femme qui passe, quelques minutes plus tard, la sortie de la ville indiquée. Parfait. Je marche sur le sentier gravillonné jusqu’à l’entrée de la forêt. C’est là que les recherches commencent sérieusement. Bon. Je regarde autour de moi, pas un chat. Enfin, pas un lapin ou tout être vivant dans une forêt. Je suis le sentier jusqu’au centre de la forêt. Toujours aucunes traces d’être vivants, étrange…
*-Bon, je vais par où ? -Moi je dirais à gauche, vu comment les buissons sont écartés.*
Je regarde dans la direction donnée, effectivement. Le bosquet est sans dessus-dessous. Qu’est-ce qu’ils sont boulets… Enfin, je n’vais pas m’en plaindre, ça me facilite la tâche. Je passe à travers le feuillage et me retrouve face à une grande bâtisse récente. Du moins je pense, puisqu’elle a l’air vachement en bon état. Et ce n’est pas en forêt qu’elle le restera. Mais personne aux alentours… Je fais le tour rapidement et constate que non, il n’y a vraiment personne. J’entre-ouvre la porte de derrière, étonnement celle-ci n’est pas verrouillée. Non, vraiment, je ne trouve pas ça normal. Que tout sois aussi calme… J’arpente les couloirs tranquille jusqu’à me retrouver face à un grand escalier. Du bruit provient d’un peu plus haut, je pense qu’ils sont tous en haut…
*-Umi, False to Shite.*
Umi se matérialise en faux dans ma main puis je monte l’escalier silencieusement. J’entends les hommes rigoler entre eux. Ils n’ont pas l’air très soucieux. Tant pis pour eux. Je m’appuie contre l’encadrement en bois de la porte, les hommes ne m’ayant pas remarqué. Qu’est-ce qu’ils sont boulets quoi.
-Messieurs, je suis profondément désolée pour vous, mais votre petit manège est terminé.
Les hommes se retournent, surpris.
*- Suihō.*
Des jets de bulles partent en direction des premiers se tenant à proximité, cibles verrouillées. Tant pis pour eux. Les bulles éclatent à leur contact, les projetant contre le mur du fond sous l’effet de surprise. Les autres hommes me regardent puis se regroupe tous au fond, apeuré. Je fais si peur que ça… ? Oooh… Je m’approche un peu plus au fur et à mesure qu’ils reculent jusqu’à être complètement collé au mur. Eh ben.
-Alors, vous vous rendez ? -O… Oui !
Je souris alors, voleurs de pacotille. Le Conseil appelé, les voilà qui débarquent quelques temps après. C’est bien, ils ont été plutôt rapides. Je les admirent juste pour ça. Leur rapidité. Un homme de la garde me remercie et me laisse partir. Je reprends le même chemin qu’à l’allé dans l’autre sens pour retomber à l’entrée de la ville. Après quelques indications données par un passant, je retrouve le magasin de l’homme. J’entre et le trouve affalé sur son comptoir. C’est une position pour un vendeur ça… ?
-Mission accomplie, vous n’aurez plus de soucis avec ces criminels. Dis-je en souriant.
L’homme se redresse d’un coup, tout sourire. Un sourire franc. Il me remercie au moins un millier de fois avant de me donner mon salaire de force. Je m’excuse auprès de lui, j’ai encore un train à prendre pour rejoindre Oak Town moi. Installé sur une banquette dans un wagon plutôt calme, je regarde le paysage défilé à toute vitesse devant mes yeux, le visage appuyé sur la paume de ma main.
*-Tu as fais du bon boulot aujourd’hui, tu sais. -Hm, si tu le dis. -Même si tu trouves que tu as fais du mauvais travail, tu as fais quelque chose d’important. -Oui. Tu as redonné un vrai sourire à cet homme.*
Crédit: Cali' in Epicode |
|