Papier ou Bébé ? Dilemme ....

Une musicienne qui swingue. Un casque sur les oreilles, une musique à fond les ballons. Devant elle se dresse la montagne de papier qui fait son cauchemar. Qui traine depuis une semaine. Elle soupire et saisit son stylo. Il n’est jamais trop tard. Même si ça fait trop de boulot. Des signatures qui s’enchainent sans faiblir. Des rapports qui voient brièvement le jour. Un aigle, embauché par défaut, qui les porte dans un coin du bureau. Un air Jazzy qui donne envie de tout envoyer valser à la jeune Misto. Le dernier dossier claque. La porte lui répond en écho. L’aigle lève un œil de son harassant boulot. Une pile de lettre qui atterrit sur le fichu bureau. Un grommellement. Suivant d’un soupir agacé.

Toujours plus de papiers …

Une main experte qui se met à piocher. Un tri qui ne fait que commencer. Les lettres de fan atterrissent dans une poubelle. Celle de plainte de plainte se désintègre et la brune monte les décibels. Les correspondances personnelles sont données à l’aiglon débauché pour la journée. Il s’en va distribuer la tournée alors que la jeune fille récupère son propre courrier. Elle s’enfonce dans le fauteuil et ouvre tranquillement la seule lettre qui lui est destinée. D’habitude, elle n’en a jamais. Elle sourit devant le contenu et se lève. Son manteau qui le dossier de la chaise. Elle ouvre en grand la fenêtre de derrière, fait un bref signe de la main à son commis et saute.

Sa jupe s’ouvre en corolles alors qu’elle touche le sol. Les aigles qui se trouvaient dans la cours la dévisagent. Elle leur offre un grand sourire alors que son doigt se pose sur ses lèvres. Un clin d’œil sous-entendu. Vous n’avez rien vu. La dame aux loups qui s’en d’un pas dansant. Tournoyant jusqu’au quai de la gare pour prendre le premier train qui l’emmènerais au loin. Caldonal, la capitale de la plage, du soleil et des bains. Un trajet bien vite passé. Misto qui se retrouve dans une nouvelle ville, complètement désorientée. Qui hausse les épaules, amusée. Elle commence à marcher. Le hasard finirait bien par l’aider. A moins qu’un passant la prenne en pitié.

Ce qui ne manqua pas d’ailleurs. Il l’accompagna même jusqu’à la plage. Un brave homme qui se souviendrait peut être de son passage Elle le salut de la main et se laisse guider par le loup apparu sous le nez des gens amassés. Elle s’éventa tranquillement avec un prospectus qu’on lui avait donné en chemin. Une vague histoire de réduction de maillot de bain. Le regard de la jeune fille se pose sur l’ombre affalée de Jerenn. Lui, ses flingues et un cocktail pour profiter de la vue.

- Henning, en avant !

Un pas, deux pas, trois pas et la voilà déjà là-bas. Le serveur n’a pas le temps de s’interposer que déjà elle s’assoit sur une chaise qu’elle à voler à la table d’à côté pour commander. Un sourire narquois aux lèvres et un loup sournois aux pieds.

- Hey Jerenn, ça faisait longtemps.

Le bruit d’un verre qu’on pose sur une table. Une main qui le saisit pour en tourner la paille. Un mojito pour une journée ensoleillée. Qui s’annonce aussi riche en émotion qu’on aurait pu le souhaiter.

- Ton invitation tombe vraiment à pic. Tu m’as sauvé d’une monstrueuse montagne de papier, explique-t-elle avant de siroter brièvement son cocktail maison. Que fait-on alors ?

Deux pupilles qui se posent sur le jeune homme à moitié débraillé. Deux fugitives silhouette qu’elle croit voir s’esquisser. Un sourcil interrogateur relevé. Un loup qui soupire et pose une question qune question qu’elle lui a soufflé.

- Charmante compagnie. Tu nous présentes ?

Papier ou Bébé ? Dilemme ....

- Tsukiyo ? Elle est toujours reconnue comme maitresse de guilde en laissant ses aiglons livrés à eux-mêmes ? Pfeeeeeeuh. Toujours aussi incapable au Conseil et ça n’a pas changé en 500 ans.
- De la glace ? Comme celle qu’il y a dans les paysages d’Iceberg ? Ça se mange ? s’étonna la jeune fille.

Un éclat de rire. Innocente, ignorante adolescente. Elle attrape la main de Jerenn et s’enflamme à l’idée de voir la fameuse glace de Fiore. Une enfance presque oublié qu’elle n’a pas totalement quitté. Finalement, le pistomancien prend bien les allures du père qu’il n’est pas et la petite Misto, de la fillette qu’elle n’est plus. Un échange un peu spécial qui surprend les gens alentours. Un loup qui gambade gaiment avec deux esprits. Loup seul qui bientôt se multiplie. Un roux, un gris. Deux âmes de plus pour le début de la symphonie qui résonne dans les oreilles de la jeune fille alors qu’ils s’arrêtent devant le marchand de glace.

Deux yeux qui s’ouvrent en grand. Une demoiselle, curieuse, qui devient vraiment l’enfant. Le brun surpris qui prend involontairement le rôle du parent. Ils entrent, ressortent avec chacun un cornet digne de la tour de pise à avaler. La bouille de Misto, enchantée, et les voilà partit à l’autre bout de Caldonal. Mais pour faire plaisir à Orianna cette fois.

- A l’assaut !

Une Osulf absolument enthousiaste à l’idée et qui traverse la plage comme une dératée. Asulf qui la suit sans tarder. Un duo de farceur qui s’empresse de tailler dans les bikinis qui sont à leur portée. Misto qui fait mine d’être innocente alors qu’elle pourrait parfaitement les arrêter. Un haut, deux hauts, trois hauts et ils tombent tous à l’eau sous le regard médusé d’Henning qui s’aperçoit qu’il est seul à l’écart de ce groupe d’idiot.

- Hey Hey Hey ! ATTENDEZ-MOI !

Misto qui traine Jerenn vers l’eau. Erreur de manip’ ou hasard insolite, le voilà qui rencontre Henning de près. Trop près. Ils basculent tous les deux dans l’onde et le loup n’en a pas fini. D’un coup de langue habile, il sauve la glace qui allait tomber.

- Succu… commmence-t-il avant de s’apercevoir du regard noir de Jerenn. Oups.

Il saute et commence à déguerpir vitesse grand V par tous les coins où il peut passer. Le bruit d’un flingue dégainé ? Le rire des deux autres esprits, amusés. L’adolescente qui hausse les épaules, désolée. Un cornet qui se tend dans une invitation à partager le mélange eau salée nappé de sauce caramélisée. Une autre main qui l’aide à se relever alors que le loup blanc court au loin.

- Je crois que parti comme il est, il ne reviendra jamais …

Papier ou Bébé ? Dilemme ....

Misto observa les deux gosses sans vraiment savoir à quel saint se vouer. Elle allait devoir jouer les baby Sitter un jour de repos … ? Elle réagit aussitôt en les entendant pleurer, les désignant aux loups près d’elle. Les esprits, compatissant, s’approchent des enfants et fourrent leur museau dans leur main. Des éclats de rire se font entendre alors qu’Asulf et Osulf leur lèchent le visage avec entrain.

- Bon ben ma foi…

L’adolescente en attrape un et le soulève. De sa main libre elle attrape un biberon plein. Elle se servit de l’intervention de Miku-Rolf pour faire ouvrir la bouche au gamin et lui fourrer la nourriture dans le trou.

- Train arrivé en gare, tout le monde descend.

Le gamin se mit à téter sans trop de résistance. Un vrai coup de chance. Misto n’eut qu’à attendre qu’il finisse son biberon pour le reposer. Seulement, elle n’avait pas prévu que sitôt qu’elle se soit remise face à lui, il lui crache son déjeuner dessus. Rolf, désorienté, prit la réaction du gamin au quart de tour. Il le saisit par le pied et l’approcha de son visage.

- C’est quoi ce … truc ?
- Un enfant Rolf. Et ça ne se tient pas comme ça.

L’esprit attrapa le second pied. Le petit, tête à l’envers, commença à pleurer, attirant le regard noir des clients proches. L’aigle soupire et saisit les paluches de son loup aveugle.

- Tu le prends là.

Le bob « no problems »retrouva son sens normal alors que la jeune fille plaçait l’enfant contre la poitrine du grincheux de service.

- Et maintenant j’en fais quoi de cette chose ?
- Tu lui chantes une chanson et tu la berces. Doucement.
- Comme si j’avais l’habitude d’être brutal.
- Vaut mieux prévenir que guérir.

Misto commença à se débarbouiller le visage du lait dont le mioche l’avait gentiment aspergé de lait nourrisson. Elle jeta un œil à Jerenn. Il avait l’air de se débrouiller un peu mieux qu’elle avec le jumeau. Puis son attention se reporta sur l’esprit du renommé. Celui-ci était barbouillé de … crayon ? Le gamin, qui tenait l’objet du crime dans sa mimine, continuait de taguer la tête de Rolf. Celui-ci était calme, étrangement calme. Et un Rolf calme, c’est jamais bon signe.

Runi …
J’arrive j’arrive.

Le loup se matérialisa devant son jumeau sous la même apparence et lui prit l’enfant.

- Vas-y, maintenant tu peux.
- Je …
- Allez allez, il faut que ça sorte.
- Je vais …
- Tu peux le faire, courage
- JE DETESTE CES CONNARD DE GAMINS
- Voiiiilà ! Tu vois quand tu veux. Et maintenant on en fait quoi ?
- Et si … on cherchait les parents des…
- C-c-connards.
- Oui Rolf est un… Pardon ?
- Attend je rêve ou…
- Bravo Rolf. Tu pourras te vanter d’avoir appris à un enfant son premier mot.
- Pfeuh.

Le petit se mit à babiller gaiment son nouveau mot au grand désespoir de Misto. Il y avait des jours où ses loups étaient plus une malédiction qu’autre chose …

- Allons chercher les parents, s’exclama-t-elle en faignant l’enthousiasme malgré la drôle de situation.
Pourquoi il faut toujours que ça m’arrive à moi …

La saison des cons ?

La jeune femme secoua la tête. Elle ne pouvait pas les localiser. Pas plus qu’elle ne pouvait les retrouver à l’heure actuelle. A moins que …

Osulf ?
Je vais voir ça.

L’image de la louve se brouilla rapidement, laissant place à un aigle. Celui-ci prit son envol au-dessus de la ville, rasant la tête d’un passant suite à une petite erreur de pilotage. Repérer les parents fugueurs par le ciel. Plan A ok. Maintenant, restait plus qu’à s’occuper du plan B. La remarque de Jerenn la fit sourire. Si c’était le cas, Osulf les trouverait vite. Mais, auquel cas, il n’allait pas falloir les perdre de vue.

L’adolescente, son petit camarade blagueur dans les bras qui jouait avec la clochette ou se trouvait l’esprit de Runolf, emboita le pas au pistomancien alors qu’il s’occupait des détails. Son visage vira cependant au rouge pivoine en constatant qu’il n’avait qu’une clé.

Oh mon dieu …

Runi, après un rapide coup d’œil au brun, dévisagea sa maitresse. Rolf se plaça devant elle, empêchant Jerenn de la suivre. Son jumeau s’empara de la clé et l’offrit à l’aigle avant d’imiter son frère, le Négapi farceur dans les bras.

- On va rester entre homme si tu veux bien.

Pendant ce temps-là, la jeune Shida était parvenue jusqu’au vestiaire en toute tranquillité. Elle troqua sa tenue encrassée contre celle, plus délicate, de bain. Un simple bikini noir pour contraster avec son teint clair. Elle soupira, les yeux fermés, concentrée sur ce qu’Osulf lui racontait ce qu’elle voyait. Du simple gamin qui avait renversé sa glace à la plus critique des dames devant un étal. Rien de bien concluant de ce côté-là. Elle revient et, allégeant Jerenn de Posipi, rendit la clé à son ami.

- A toi l’honneur.

Alors que le jeune homme s’éloignait et que la jeune femme bavardait avec ses esprits, une présence s’incrusta dans le tableau.

- Hé ben ma mignonne ? T’es toute seule ?

La brunette fit volteface pour savoir à qui appartenait la main qui venait de se poser sur son épaule. Un homme, d’à peu près trois quatre ans de plus qu’elle, lui souriait. Derrière lui se tenait sa bande d’ami, tous aussi niais les uns que les autres. Vous l’aurez compris, c’est le schéma typique de l’emmerdeur maximum des parcs aquatiques. Il passa son bras autour de ses épaules, s’attirant un regard teinté d’incompréhension de la demoiselle.

- Aller, viens t’amuser avec nous ! Je suis sûr que tes deux potes sauront parfaitement s’occuper des mioches sans toi.

Il l’attira à lui mais elle se campa sur ses pieds. Bien décidée à ne pas bouger d’un pouce. Elle n’avait pas confiance. Le gars n’appréciât pas.

- Fais pas ta coincée, on veut juste faire connaissance.

Sa main se déplaça, titillant le fil qui retenait le haut de la jeune femme. Celle-ci serra les dents alors que Runi foudroyait leurs interlocuteurs du regard. Il fit mine de faire un pas pour l’aider mais un coup de poing le cueillit à l’estomac.

Bordel de ….

Il s’écroula en toussant, Négapi accroché dans son dos et qui dans un sursaut de créativité se mit à gueuler son nouveau mot à l’agresseur. Rolf resta impassible, aveugle qui ne faisait qu’entendre sans pouvoir agir. Il subit le même sort que son frère alors qu’un des gamins prenaient l’enfant dans ses bras. Le sourire du garçon qui tenait Misto s’élargit et il agrippa le nœud à pleine main.

- Lâche.
- Aller, on va bien s’amuser toi et moi … Et puis comme je suis gentil et que toi tu as l’air cool, on partagera avec mes potes …
- Elle t’a dit de …

Runi n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il était déjà roué de coup. Rolf tenta de s’interposer mais fut plaquer au sol alors que les agresseurs laissaient libre court à leur violence. La cordelette qui tenait le haut de Misto se dénoua alors qu’elle utilisait le gamin babillant dans ses bras pour empêcher son haut de tomber.

- Et si on s’occuper de ce bas ? Hein, qu’en dis-tu ? murmura son futur violeur en lui caressant la joue.

Elle lui répondit en lui mordant les doigts. Le goût métallique du sang lui arracha une grimace. Cependant, le garçon revint à la charge. Sa main se posa sur la hanche de la demoiselle qui, impuissante à cause de l’enfant qu’ils tenaient sous leur menace, ne pouvait rien faire d’autre que rester immobile. Elle aurait bien voulu se servir du Requiem mais elle ne voulait tuer personne. et encore moins les deux bambins qui servaient d'otages à la bande.

Pitié, Jerenn… je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps…

Papier ou Bébé ? Dilemme ....

La jeune fille serra Posipi contre elle en répondant vaguement à Jerenn. Oui elle allait bien. Non ce n’était pas sa faute. Non, il n’y aurait pas de prochaine fois et non elle ne fermerait pas les yeux parce qu’elle n’aurait pas besoin d’être au même endroit que lui à ce moment-là. Elle lui emboita le pas sans mot dire alors que Runi et Rolf se volatilisait purement et simplement. L’adolescente s’abandonna alors librement à l’observation de ce nouveau lieu.

- ça marche pour les bouées.
- Et moi ? Et moi et moi ?
- Oui Asulf, tu peux venir.
- Cooooool

Le loup se matérialisa sous l’apparence de Misto puis, à la réflexion faite, se posta devant Jerenn les deux poings sur les hanches pour le regarder intensément. Il resta immobile un long moment, donnant alors à l’adolescente l’impression qu’il dialoguait avec ce dernier. Mais ce n’était pas le cas. La rousse vit ses traits se brouiller et s’étirer alors que le loup prenait les proportions de Jerenn. L’adolescente soupira alors qu’il s’arrêtait à la moitié du processus et régressait à l’image originale.

Zut, crotte, flute.
Combien de fois on t’a dit que ça ne fonctionnait pas comme ça hein ?
Mais …
Y’a pas de mais qui tienne vieux débris. T’écoute jamais ce qu’on te dit de toute façon.

L’esprit se renfrogna et changea de sujet alors que le quintet prenait place dans une des bouées avec l’aide d’une charmante hôtesse qui leur adressa un sourire splendide. Enfin, surtout à Jerenn. L’adolescente ne s’en formalisa même pas, trop occupée avec le gamin tapageur qu’elle avait dans les bras. Exaspérée par son remuement incessant, elle commença à fredonner pour se distraire tout en regardant le paysage qui défilait. Asulf, lui, s’amusait à faire des dizaines de grimace à Pichu et Raichu tout en débitant une montagne de bêtise à lui tout seul. L’aigle ne put s’empêcher de sourire.

- Un vrai papa gâteau celui-là.
Je ne te le fais pas dire.
- Gouzi gouzi gouziiiiii
Il est ridicule.
Totalement.
Affligeant.
- Aprrrrrrr Aprrrrrrr
Pitié …
Je ne sais pas vous mais moi je ne le connais pas …
Même en hauteur j’ai envie de le jeter à l’eau.

L’aigle tourna en rond un bout de temps avant de descendre vers sa maitresse. La louve se changea à mi-chemin pour atterrir souplement sur la tête de Jerenn sous forme de poussin. Elle résuma brièvement à Misto ses trouvailles sans bouger. Rien. Cela se résumait à ça. L’adolescente soupira de découragement.

- Chercher une aiguille dans une botte de foin … Je me serais bien passée de ce genre de défi.
- Maman. Papa.
- Oh Raichu a une jolie voix ..
- Mamaaaaaan, Papaaaaaa

Le petit commença à pleurnicher dans le coup de la brune, lui déchirant l’oreille par ses couinements suraiguë. Elle le berça, lui chanta tout ce qu’elle put trouver sans pour autant réussir à le consoler. Et c’est là qu’Asulf eut l’idée du siècle. Il siffla pour attirer l’attention du gamin et commença son show. Un chat apparu à la place de la copie conforme de Misto. Puis un petit oiseau s’envola vers l’adolescente en son bambin en laissant loin derrière lui le souvenir du caniche orange. Il piailla à qui mieux mieux avant de prendre l’apparence d’un bébé ours d’à peu près la taille de l’enfant que tenait l’aigle. Misto se retourva alors avec un gamin gazouilleur et un ourson remuant dans les bras. Elle arqua un sourcil.

- Mon dieu. C’est à ce demandé qui est le plus gamin des deux …

L’attraction s’arrêta à cet instant. Il était tant pour les deux mages, les gamins farceurs et les deux esprits changeant de descendre. Ce qu’ils ne tardèrent pas à faire. L’adolescente jeta un œil aux alentours avant de désigner un drôle de bâtiment à Jerenn. Il portait le nom de « Palais de Barbe Rousse ».

- Et si on essayait ça ? demanda-t-elle sans trop grande conviction.