| |  Sujet: Quand une mission de surveillance se transforme en mission de sauvetage. Partie 1  Jeu 19 Juil - 9:38 | |
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Travis Lagrange
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[ ... Précédent ... ] Après sa rencontre avec Apocalius et un repas en sa compagnie, Travis se dirigeait vers la gare de Crocus, dans le but de se rendre dans une autre ville, mais aussi de découvrir Fiore.
Haaaa ! Cela faisait longtemps que j'avais pas aussi bien manger. Et en compagnie, en plus. Cet Apocalius était vraiment gentils et aimable. Néanmoins, j'ai de la peine pour lui. Habiter dans un pays où une guerre civile sévit depuis je sais pas combien d'années, je pourrais pas, moi. D'ailleurs, ça doit lui changer d'être à Fiore. Enfin bon, changeons de sujet. J'étais tranquillement en train de me diriger vers la gare. D'ailleurs, quand je suis arrivé devant cette dernière, j'ai vu un marchant de glace ambulant. J'en ai donc profité pour acheter une glace au chocolat (mon parfum préféré) avant d'entrer dans la station. Il y avait pas trop de monde à l'intérieur, j'ai pus ainsi aller plus facilement au panneau où était inscrit les différents départs. Il y en avait tellement que je savais pas où aller. J'étais tranquillement en train de lire, tout en finissant ma glace, qu'une femme est venue vers moi, apparemment paniquée.
Aidez-moi, s'il vous plais ! Je dois aller de toute urgence à Oshibana mais je n'ai trouver personnes pour garder mon fils.
Mais Madame, je ne suis pas baby-sitter.
Je vous en supplie ! Je vous dédommagerais si vous me rendez service.
Au début, j'hésitais à accepter. Mais finalement, ça ne peut être que bénéfique pour moi. Et non, je ne vais pas accepter pour l'argent !
Vous m'avez convaincu ! J'accepte.
C'est vrai ! Oh, merci ! Merci beaucoup ! Attendez-moi là, je reviens.
Alors qu'elle partait en couvrant, surement pour récupérer son fils, je me suis dirigé vers le guichet pour pouvoir prendre l'un des casiers que j'avais remarqué en entrant. Après avoir mit mon sac à l'intérieur de l'un d'eux, je suis retourné là où la femme m'avait interpellé. Elle revenait d'ailleurs en trainant derrière elle un petit garçon d'un dizaine d'années environ.
Voici mon fils. Tony, je te présente le gentil monsieur qui s'occupera de toi pendant mon absence. Allez, dis bonjours.
Je n'eus, comme réponse, qu'un grognement de mécontentement. Et bien, ça commence fort.
Ne faites pas attention, il fait toujours ça quand je le laisse avec quelqu'un. Tenez, voilà un peu d'argent. Un petit conseil : achetez-lui une glace à la fraise ou un gateau au chocolat si il est trop turbulent. Ca le calmera.
Elle me tendit une bourse que je pris et je j'ouvris. Non mais... 60 000 Jewels !!! Mais elle est folle ! Elle ne me connais même pas et elle me refile autant de frics ?! Soit elle est complètement naïve, soit elle possède une magie qui lui permet de savoir si une personne est digne de confiance ou pas. Quoi qu'il en soit, elle se tourna vers son enfant.
Tiens mon chérie, ton argent de poche. Ne dépense pas tout, compris ?
Attendez. C'est ça, son argent de poche ? A peine un sixième de ce qu'elle m'a donné ! Bref ! Après avoir parler une dernière fois avec son fils, elle reporta son attention sur moi.
Je crois que je vous ai tout dit. Je reviendrais vers 18 heure. A ce soir !
Très bien. Comptez sur moi. A tout à l'heure, et bon voyage !
Elle était déjà trop loin pour m'entendre. Tant pis. Je me tournais alors vers le garçon, un grand sourire au lèvre. Je me suis aussi accroupis pour me mettre à son niveau.
Alors Tony, qu'est-ce que tu veux faire ?
T'ais-toi ! T'es pas beau !
Sur ses mots, il m'a balancé un grand coup de pied dans l'entre-jambe, avant de partir vers la sortie. Je suis tombé à genoux, les mains à l'endroit du choc, qui m'avait coupé le souffle. J'ai quand même réussis à retenir un cric de douleur.
Putain ! Le petit fumier ! Il m'a broyer les bijoux de familles !
Quoi ? J'allais pas être vulgaire, non plus ! J'ai quand même réussis à me remettre difficilement debout et je me suis dirigé, en boitant, vers la sortie. Arrivé dehors, je me suis redressé, tant bien que mal, et je me suis mis à chercher le petit. Quand je l'ai vu courir au milieu des gens dans la grande rue, je me suis mis à courir à mon tour pour le rattraper.
A suivre...
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