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Deux aigles en bord de mer |
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| Sujet: Deux aigles en bord de mer Dim 17 Mar - 21:50 | |
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| Nywell cheminait légèrement en avant de… Enfin du cortège funèbre que représentait Asuna et sa charrette avec son cercueil. La proximité des morts ne l’avait jamais rendue confortable, et elle se sentait un peu mal à l’aise. Depuis leur départ de la guilde pour cette mission commune, les deux jeunes femmes ne s’étaient pas vraiment adressé la parole, hormis les échanges de politesse d’usage. La mage élémentaire s’en voulait un peu d’avoir poussé l’examen d’entré à Eagle’s Claw un peu trop loin. Elle n’avait donc pas encore osé briser la glace, quant à Asuna, elle avait une tête d’enterrement. Peut-être attendait-elle en silence que Nywell s’adresse à elle en premier, comme le voudrait la bienséance. Celui qui était l’ainé au sein de la guilde avait toujours la primauté et l’avantage sur son cadet, n’y tenant plus elle se jeta à l’eau :
« Asuna, faisons une pause. Le village n’est qu’à quelques kilomètres, je pense qu’il serait plus judicieux de cacher ta carriole dans les bois. Je sais bien que tu es une nécromancienne, mais dans les endroits peuplés, il est comment dire… Difficile de faire usage de ta magie, tu risquerais d’être perçue comme menaçante, impure… Mais rassures-toi ce n’est pas mon jugement ! C’est juste ce que pense les paysans du coin ! »
Elle lui adressa un sourire gêné, sa réplique n’était pas très maline, elle espérait ne pas avoir vexée ou blessée la nécromancienne. D’un geste de la main elle lui fit signe de s’approcher, Nywell fixa la forêt et serra ses deux poings qu’elle apposa sur ses hanches. Avec une voix assurée elle lui enjoignit :
« Fais la même chose que moi. Durant notre combat j’ai remarqué que tu luttais contre la fluctuation de magie qui transitait dans ton corps. Il faudrait que tu réalises que la magie doit circuler librement en toi, tel une rivière, n’essaie pas de l’arrêter ou de t’y opposer. Mais dévie la, détourne la pour l’utiliser à tes fins. Ceci est un exercice respiratoire qui devrait t’aider ! »
Elle ouvrit ses mains et présenta ses paumes vers le ciel, elle insuffla en même temps qu’elle remonta ses mains au niveau de son cou. Une fois sa cage thoracique remplie, elle retourna ses mains et les descendit vers le bas alors qu’elle expirait. Elle réitéra la manœuvre, ses mains agissant comme une pompe métaphorique qui remplissait et vidait ses poumons. La gestuelle était simple et circulaire, un premier pas vers la notion de fluctuation de la magie dans le corps humain… Une fois l’exercice terminé, elles reprirent la route. Aizu était un petit village côtier réputé pour son port et accessoirement sa taverne emplit de marins et pour son antiquaire de renom ! Il semblerait que tous soient victimes de larcins et/ou témoins de disparition de biens de grandes valeurs ! Elles pénétrèrent toutes deux dans le village, Asuna devait se sentir mal sans ses morts vivants d’importation à portée de main. Mais Nywell lui avait expliqué que la première partie de la mission consistait à récolter des informations. Une fois en place centrale, elle lui sourit gentiment et lui annonça leur plan :
« Asuna, je pense qu’il serait bien que tu ailles interroger l’antiquaire du village. Essaie de le cuisiner gentiment afin qu’il n’oublie aucun détail sur cette affaire. J’irais à la taverne du vieux port pour tenter de trier le vrai du faux avec les marins en permission. Rejoins moi la bas quand tu auras terminé ! On avisera ensuite, mais s’il y a une piste, je pense qu’il serait bon de l’explorer une fois la nuit venu. Tu pourras bouger tes cadavres sans encombres et sans effrayer la populace ! »
Elle lui fit un clin d’œil amical et se leva pour se diriger vers le vieux port, Nywell s’était réservé la partie la plus difficile. Asuna était jolie, et faire face à une tripotée de matelots revenant de 6 mois en mer n’était guère chose aisée ! Surtout lorsque l’on est femme, la situation pouvait être difficile à maitriser. Mais avec Nywell, les risques étaient limités, ses foudres en calmeraient plus d’un si le besoin s’en ferait sentir !
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| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Mar 19 Mar - 9:52 | |
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| Une mission encore, ça commencait à légerement agacer la nécromancienne. Pas une minute pour elle, mais bon elle était dans une guilde et ne voulait jamais redevenir seule. Aussi elle accepta la mission et comme elle n'avait pas le choix elle décida de tout faire pour ne pas bâcler cette mission. La seul chose que n'avait pas prévue Asuna était qu'elle ne serait pas seule sur ce coup là. Elle était accompagnée et pas par n'importe qui. Nywell soeur de Misto, sur le coup la nécromancienne s'était légèrement étouffée en apprenant la nouvelle mais dans les jours qui suivirent elle calma ses ardeurs. Certes Nywell l'avait presque poussée dans les bras de la faucheuse mais après tout grace à cela elle était désormais dans une guilde dont elle était fière de représenter les couleurs. Le voyage dura quelque temps pendant lesquels nul mots ne furent prononcés, Asuna n'était pas encore pret à pardonner à Nywell ce que cette dernière lui avait fait subir. Elle était touchée et son ego aussi. La puissance de Nywell dépassait largement celle de la nécromancienne et celà ne lui plaisait pas du tout. Alors oui la nécromancienne avait beaucoup à apprendre mais le fait de la mettre avec la reine des foudres ne lui plaisait pas et cela l'agaçait. Elle fuma tout le trajet et dans la fumée qu'elle recrachait elle y mettait sa rancœur et sa conscience. Néanmoins après quelques temps Nywell brisa la glace et se jeta à l'eau. Elle parla, pour ne rien dire selon Asuna mais cela valait mieux que rien. Ensuite elle lui fit faire un exercice. Cela poussa la nécromancienne à bout mais elle ne dit rien se contentant d'obéir et de faire semblant. Que comprenait cette pimbèche à sa magie? Rien et pourtant elle parlait, Asuna s'énervait intérieurement et pourtant elle y mettait du sien. Enfin le village arriva bientôt dans aux yeux d'Asuna. Elle laissa sa macabre cargaison dans la foret et suivit Nywell son sabre dans son dos. Cette mission puait même avant de l'avoir abordée. Elle écouta le plan de Nywell ne dit rien et ne répondit qu'en soufflant à son clin d’œil soit disant amicale. Elle s'en foutait royalement et se dirigea vers l'antiquaire.
Sur le chemin elle rencontra des marins qui se dirigeait vers le bar, elle espérait bien qu'un d'entre eux soit suffisamment fort pour botter le cul de Nywell mais elle en doutait mais qu'importe, la mission serait vite finit pensait Asuna. Elle se dirigea vers le magasin de l'antiquaire. Elle le trouva, en piteux état, les vitres brisées et la porte étrangement intacte mais le plus surprenant était l'intérieur, propre comme un sous neuf seul les objets manquaient. Elle rentra dans le magasin et jeta son mégot à l'extérieur. Tout était étrangement calme et l'antiquaire semblait introuvable. Elle alla jusqu'au comptoir et tira sur la sonnette, l'antiquaire rappliqua aussitôt ce dernier était âgé et semblait encore bouleversé par les événements qui s'étaient déroulés dans sa boutique. Au début il commenca à bégayer quand la nécromancienne lui expliqua la raison de sa venue. Puis il se laissa choir sur une chaise et expliqua alors tout à la nécromancienne. Les intrusions, les voles et il expliqua aussi d'autre chose. Il se souvenait juste que c'était la nuit et comme il logeait dans son arrière boutique il aurait du être réveillé par les bruits des intrus. Pourtant rien le trou noir, black out! La nécromancienne trouva celà suspect mais ne dit point mot à ce sujet. Elle le questionna ensuite si il avait des ennemis, anciens clients et tout le baratins. Non, l'homme était aimé et adoré par le village, il donnait souvent de l'argent aux pauvres et aux jeunes, il était joyeux aimable et sympathique et Asuna le croyait. Cartant donc la thèse de l'ennemi elle se résolut à penser que c'était au hasard que les voleurs venaient ici et sentant la bonne cible ils revenaient. Au moment de partir le vieillard lui dit toutefois que avec les allez et venus des bateaux celà ne l'étonnerait pas que quelques marins soient mêlés à cela. Asuna le remercia et repartit voir Nywell même si elle n'en avait aucune envie.
Elle arriva au bard dans lequel Nywell faisait son enquête, elle entra et se dirigea droit vers sa coéquipière, bien sur les marins la remarquèrent et un s'approcha d'elle la draguant comme un homme saoul drague. Cette fois elle devait relacher sa violence et lui faisait la cible parfaite. Elle fit mine de l'embrasser, rapprochant ses levres des siennes et levant son genoux au niveau de son entre jambe, ses mains dans le cou de sa victime. Au dernier moment elle planta ses ongles dans la nuque du marin, ce dernier hurla et se baissant se ramassa le genoux d'Asuna en plein dans ses parties génitales. Enfin elle lui mordit sevèrement la lèvre et laissa sa victime hurler au sol. Elle se foutait désormais de tout ce qui pouvait arriver, elle était soulagée et c'est ce qui comptait. Elle arriva devant Nywell, le sang de sa victime au coin de ses lèvres, passant sa langue dessus elle prit la parole d'un ton froid et distant.
-Vieux, sympathique aucun ennemis, la nuit ne se souvient de rien et n'a visiblement personne contre lui dans le village. Soupçonne quelques marins mais pas de preuves tangibles contre eux. Magasins propre malgré les effractions, la vitre est brisée mais pas la porte et à part les objets manquant rien n'est en mauvais état.
Elle ne demanda pas le compte rendu de Nywell et sortit d'un pas nonchalant dehors, elle s'alluma une clope et prit deux cachets. Au fond d'elle quelque chose n'allait pas et cette affaire l'embêtait. Sentiment également nouveau chez elle était la culpabilité, elle n'était pas tendre avec Nywell mais elle l'avait cherchée ou peut être pas, encore une fois les sentiments submergeaient la nécromancienne et la drogue aussi, elle se laissa envahir par la tristesse et la déprime. Elle pleurait désormais en silence avec sa cigarette, elle pleurait de son incompétence, de la vie et pleurait pour rien, elle pleurait et ne voyait pas la nuit tombé en silence et avec la nuit ses morts pourraient enfin lui tenir compagnie. Mais elle pleurait et ne voyait rien juste l'océan et la nuit. |
| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Mer 20 Mar - 17:15 | |
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| L’attitude d’Asuna ne lui disait rien de bon, Nywell avait noté la froideur et l’agacement à peine dissimulé de sa comparse. Elle décida de ne pas relever dans un premier temps, après tout, les aptitudes sociales des humains ne sont pas innées. Peut-être avait-elle besoin de temps pour s’adapter ? Elle chassa ses pensées et offrit une tournée aux marins en échanges de quelques informations. Elle eut droit aux lourdes tentatives d’approches dénué de charme des marins qui n’ont pas vu une femme depuis 6 mois en plus d’histoire fantasques sur des krakens et des hippocampes roses fluo armés de baguettes magiques et de poussière d’étoiles… Une déplaisante demi-heure en perspective jusqu’à ce qu’un vieux marin prenne la parole afin de balayer ces balivernes.
Elle vint s’assoir à côté de lui et lui offrit un coup à boire afin de délier sa langue, « in vino veritas » comme disait l’adage. Après quelques minutes de conversation, ils entrèrent dans le vif du sujet concernant les mystérieuses disparitions d’objets. Elles avaient cessé durant un mois avant de reprendre à nouveau, l’antiquaire en avait fait les frais. Puis il raconta comment plusieurs cargaisons furent subtilisées alors que les navires mouillaient près de la crique d’Istreterre. Il ne pouvait expliquer qui ou quoi était derrière tout cela, mais l’indication du lieu ou probablement trouver les coupables valait son pesant d’or. C’est à cet instant que le brouhaha d’un marin ivre-mort draguant une nouvelle arrivante attira son attention. Asuna venait d’arriver, ni une ni deux, elle refroidit ledit marin et n’y alla pas de main morte. Etait-ce vraiment bien nécessaire ? Puis le ton de ca consœur lui déplut fortement, elle pensa qu’il était temps de remettre les pendules à l’heure en la voyant sortir. D’un pas décidé, elle se lança à sa poursuite.
Elle mit un pied dehors, le vent s’était levé et la température avait chuté de quelques degrés. La nuit venait de tomber, et Asuna se tenait seule, la clope au bec et les larmes aux yeux. Nywell croisa les bras et vint s’adosser contre la barrière d’un point de vu qui dominait les falaises, d’une voix compatissante elle entama :
« Pourquoi ces pleurs ? Ta vie est-elle si misérable que tu doives fracasser un marin soûl qui n’avait pour tort de que te trouver belle, ainsi que me cracher ton mépris au visage en donnant ton rapport avant de chialer comme une Madeleine en regardant la mer ? »
Elle soupira et laissa passer sur son visage une moue de contrition, elle reprit avec franchise :
« Asuna, je suis désolée, sincèrement… Pour ton initiation j’ai été trop loin. Je voulais juste te pousser à bout pour voir de quoi tu étais capable. Je le regrette. »
Sa mine s’assombrit et sa voix oscilla entre fermeté et mise en garde :
« En terme d’appartenance à la guilde, je suis ton ainée, fais attention à ne pas me manquer de respect. Rassures-toi, cela va dans les deux sens, il en est de même pour moi. Quant à tes drogues de combats et la façon dont tu utilises ta magie et tes troubles émotionnels, je ne te dirais qu’une chose. Sois forte ! La vie est injuste, garde la tête haute face aux problèmes et ne te laisse pas abattre… Dans une heure, on se retrouve à la crique D’Istreterre, au nord du village. Il serait bon que tu ailles chercher tes compagnons, on passe à la phase d’investigation musclée… »
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| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Jeu 21 Mar - 9:45 | |
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| La vie ne s'arrangeait pas, et cette mission en était bien le reflet. Nywell ne changeait rien en sa facon de parler à la nécromancienne, et Asuna le savait sa coéquipière n'était réputée pour sa tendresse. La fausse compassion de Nywell renforça son envie de quitter cette ville rapidement mais elle ne pouvait pas. Nywell avait raison Asuna lui devait le respect, mais devoir et vouloir sont deux verbes différents n'est ce pas? Asuna hésitait à cracher par terre mais cela aurait surement poussée Nywell à autre chose que des mots. Le passage sur la drogue et la magie fit bien rire Asuna, qu'est ce qu'elle connaissait sa vie? Pleurait elle pour çà? Certainement pas mais elle laissa l'autre parler sans l'écouter. Elle entendit simplement le rendez vous et partit dans la foret. Elle se sentait dans son environnement, tout était sombre et calme. Elle marcha quelques minutes et trouva enfin sa cargaison, elle caressa le cheval noir qui tirait son carrosse macabre et lui donna à manger. Elle tira le cercueil hors du véhicule et le traina jusqu'à la crique. En chemin elle entendait des bruits mais n'y pretait pas intention, pourtant elle se sentait observée ici même qui aurait le culot pour faire ça? Elle ne le savait pas mais elle ne s'attarda dans ces lieux qui lui devenaient d'un coup hostile. Enfin dehors elle se dirigea vers le cimetière du village, passa devant les tombes et s'arrêta devant celle d'une famille, elle lut les inscriptions tombales et choisit celle de la jeune femme réputée pour sa beauté, Asuna désacralisa la tombe et ressuscita la morte, le zombie s'extirpa hors de la tombe avec lenteur et finalement obéis aux ordres de sa maitresse et tira le cercueil. Asuna avait la flemme et alors? Elle s'alluma une clope et lorsqu'elle la finit jetant son mégot dans l'eau elle observa une chose ou du moins entendit elle un son suspect. Sur les rochers devant le port elle jurait voir des figures qui bougeaient et elle crut entendre une musique harmonieuse.
Elle devait rever et pensa soudainement à ce qu'elle avait prit comme drogues, chassant vite cette idée de sa tête elle arriva à ladite crique Nywell devait y être. Elle tua son zombie et jeta le corps à la flotte, elle posa son cercueil contre un rocher et attendit, lorsque enfin elle vue Nywell elle ne bougea point. Elle était à deux doigts de faire marche arrière et de se casser aussi évitait elle le contact avec l'autre aigle. Néanmoins comme le contact était obligé et qu'elle devait mettre deux trois choses au clair elle se leva, jeta une clope et s'avança vers Nywell, arrivée devant elle la nécromancienne entama la discusion.
-Qu'on soit bien clair, je me fous royalement de tes manières, pour l'iniation j'ai été faible et je ne le serais plus, deuxièmement ne t'avise pas de redonner un avis sur mes drogues ou ma magie, troisièmement je te dois le respect c'est vrai mais seulement à cause de ton rang d'ainée, dernièrement tes discours sur la vie et l'injustice rengaine les je connais la vie et ses difficultés mieux que certains alors non je ne veux pas de ta compassion et de ta pitié. J'ai des troubles comme chacun.
Prenant une pause elle sortit une seringue, elle sentait que ça ne sortirait pas tout seul aussi se piqua elle devant Nywell, peut importait la réaction de l'autre elle devait parler pour le bien de la mission.
-J'ai fait la conne, je le regrette, j'ai péché à cause de mon égo et je le regrette également, ma faiblesse m'a aveuglée et cela ma rendu triste du moins je le pense. Pour terminer sur l'injustice de la vie oui elle est injuste et alors? J'ai fait face à cela seule et je le ferais encore...seule, bref je m'excuse. Pour changer de sujet j'ai crus entendre des bruits sur les rochers près du port, j'ai surement déliré à cause de la drogue mais quoi qu'il en soit je l'ai entendue un son presque enchanteur. Un peu comme les sirènes, tu sais ces être mythologique...Ma mère me lisait des contes avant...
Et une larme s'écoula mais Asuna s'essuya la joue aussitôt elle n'était pas encore prête à parler de sa vie antérieur, pour le moment elle avait concédée de terrain à Nywell et espérait désormais que tout rentrerait dans l'ordre. Elle se tenait prête à obéir à Nywell comme une enfant à ses parents. Elle obéirait même si cela la dérangerait |
| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Mar 2 Avr - 17:15 | |
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| Lorsqu’Asuna s’éclipsa, Nywell soupira de plus belle. Les tensions n’avaient pas l’air de s’être apaisées, bien au contraire. Elle fixa l’océan sans mot dire, pensive, elle se laissa porter par le son des vagues qui viennent finir leur course sur la plage. Il y avait des fois ou la jeune fille voulait vraiment être normale, pas de magie, pas de mission dangereuse. Elle se demandait comment serait sa vie si elle était une jeune fille ordinaire, peut-être serait-elle affairée en cuisine, attendant le retour de son petit mari après une dure journée de labeur. Peut-être serait-elle enceinte, ou aurait-elle un enfant… Cette pensée, aussi incongrue et incompatible avec la Nywell d’aujourd’hui que possible, la fit néanmoins sourire. Elle était persuadée que sans sa magie, elle aurait été d’une personnalité beaucoup plus douce et moins têtue… D’un pas las, elle se décida à rejoindre le lieu de rendez-vous.
Une fois sur place et en avance, Nywell se résigna à patienter. Il était vrai que la crique avait quelque chose de sinistre, la pleine lune, propice aux phénomènes paranormaux, brillait intensément dans le ciel. Discrètement adossée à un arbre, elle vit une silhouette s’avancer vers le lieu de leur investigation. Passant près d’elle, la mage d’Eagle’s Claw retint son souffle et esquissa un demi-sourire ; tiens donc, la serveuse de la taverne. Que pouvait-elle bien faire ici à cette heure aussi tardive ? Nywell comprit que cette femme d’âge mur devait être liée de près ou de loin à cette mission. Quelques minutes plus tard, Asuna fit son entrée, elle semblait quelque peu hésitante, tirant nerveusement sur sa cigarette. Elle se débarrassa son mégot et se lança dans une tirade explicative. Nywell croisa les bras et lui accorda toute son attention. La voila qui se faisait mettre en garde par sa consœur et de façon peu aimable en plus de cela. Elle haussa en sourcil en la voyant se piquer avec une seringue, peu importe, elle ne se mêlerait plus des affaires d’Asuna. C’était sa vie, elle ferait ce que bon lui semblerait, Nywell n’était pas apte à juger. Puis le discours tira plus vers des excuses et une amende honorable qu’autre chose. Dodelinant de la tête, la belle donna son assentiment aux propos de sa compagnonne de guilde, l’excuse était acceptée, les choses reprenaient à la normale. Nywell sourit même lorsque lui vint l’idée d’une drogue de servitude, capable de… Elle chassa vite ses pensées et répondit à Asuna :
« Aucun problème, tu es pardonnée et de mon côté je sais à quoi m’en tenir. Tu verras je ne suis pas mauvaise fille ! Des sirènes tu dis ? Intéressant, je viens de croiser la serveuse de la taverne. Je pense qu’il faudrait aller vérifier cela de plus près ! »
Nywell commença à se diriger vers la crique, au vent qui soufflait sur la roche à nue, une sorte de douce mélopée vint s’y ajouter. Inaudible au départ, les chants envahirent bien vite l’espace sonore. Une force d’attraction certaine était à l’œuvre, Nywell faisait précautionneusement circuler sa foudre dans ses nerfs afin de les maintenir éveillés et de ne pas céder aux voix enchanteresses. Si elle avait était homme, elle n’en aurait que succombé plus facilement. Après quelques détours dans un passage rocheux, l’auteur chanteur compositeur de cette mélodie se tenait le torse nu dans l’eau. Deux coquillages recouvraient sa poitrine et ses longs cheveux faits d’algues couvraient son visage. Nywell fit signe à Asuna de l’ignorer pour l’instant, l’endroit n’était pas propice au combat. Une fois sur une petite plage de sable blanc, la sirène qui avait prit ombrage du dédain des deux mages, se rapprocha avec un air sombre. Nywell croisa les bras et s’adossa à une pierre, elle lança à Asuna d’une voix enjouée :
« Elle est à toi, je te la laisse. Essaie de la sortir de l’eau et de la vaincre. En cas de problème, j’interviendrais, mais je te sais compétente ! »
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| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Dim 5 Mai - 23:49 | |
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| Trop de choses, trop d'actions. Trop d'actions et si peu de temps. Le rythme de la mission accélère d'un cran. C'est pas pour me déplaire j'ai trop attendu cet instant. Trop attendue de déverser ma rage et ma haine. Le combat c'est mon unique raison de vivre, la guilde commence néanmoins à faire place dans mon esprit. La guilde, je ne suis pas encore prête pour m'y investir comme certains. J'ai été trop solitaire pendant ma vie pour plonger dans le bain d'un coup sans savoir ce qui m'attend. Alors que le combat je savais très bien les risques et les options. La mort ou la survie. La mort laissais le perdant inerte et il devenais un de mes nombreux jouets, et ma survie? Ma survie ne faisait que confirmer ma pensée. La mort n'est pas un fléau, la mort est mon pain. La mort est mon délice, la mort est ce que je préfère le plus. Donner la mort est tout un art, et j'excelle dans ce domaine. Je peux donner la mort rapidement ou lentement tout dépend de mon envie, de mon humeur. J'ai trop fait de morts dans ce bas monde pour ne pas savoir quand combat il y a lieu. En l’occurrence dans cette plage le sang allait couler. Ruisseler le long du corps de cette sirène, il donnerait à l'Océan une couleur rouge et elle deviendrait une de mes marionnettes favorites. Encore fallait il gagner.
-Hé le vampire et l'autre allumeuse. Vous croyez qu'on vous a pas remarquées? Je sais que vous êtes pas là par hasard. Vous êtes pour le vieux? Vous perdez votre temps, vous ne stopperez pas notre ascension. D'abord on en finit avec vous et ensuite nous ravagerons toute la cote.
Prétentieuse, trop. Elle me ressemble c'est flagrant. A celà pret que je n'ai pas le défaut de la vanité, je peche par orgueil mais pas pour de l'argent. L'argent ne répresente rien. Elle est conne et elle est déjà morte. Mais elle ne le sait pas encore. Son chant m'a cependant démontrée qu'elle reste puissante. Mais la question est elle seule? Si ses complices nous observent ils attendront le moment ou nous serons épuisées pour nous sauter dessus. Ainsi Nywell a elle parfaitement raison de me laisser combattre en premier. Drôle de combat, j'ai jamais tuée des gens sur un lieu comme çà. Il faut une première fois à tout je suppose. Je m'élance, sourire carnassier qui dévoile une envie de meurtre. Je ne suis pas si loin des meurtriers des guildes noires. A une différence pret, j'évite de tuer des innocents pour rien. Je tue les gens avec un minimum de résistance et de puissance. Plus dur sera la chute. C'est mon nindo. Plus ils sont forts et plus leurs descente est longue et douloureuse. Pauvre fous! Mon adversaire elle aussi sourit, elle se doute que j'aime le corps à corps. T'inquiète pas ma veille je ferais autre chose avec ton corps quand tu seras morte! Des légères modifications t'inquiète laisse toi...
Merde. J'ai été trop prétentieuse à mon tour, je sent le sang dans ma bouche. Je me souviens pas avoir essuyer une blessure. Je regarde l'eau. Rien n'à changée, si moi. J'était à l'instant d'avant près d'elle et désormais je suis contre Nywell. Je ne comprend pas. Ou du moins je ne veux pas comprendre. Je me retourne. Vision d'horreur. Elle est magnifiquement puissante et bestiale. Elle me controle, elle me domine. La drogue aide sûrement. Putain tout mais pas çà. J'ai horreur de perdre le contrôle. Je panique quand c'est le cas. Paniquer c'est pas bon. Perdre c'est pas bon! Je ne veux pas devenir un zombie moi aussi! Je ne veux pas perdre devant Nywell! Je ne suis pas faible! Je ne suis pas un de mes pantins! Lache moi tu m'entends lache moi!
J'ai réussis, je me suis libérée. Grace à la douleur. La drogue ne fait plus effet ma blessure est désormais visible. Ma lame ma visiblement coupée au niveau du bras. Rien d'insurmontable. Mais j'ai compris sa magie. Elle manipule les gens, elle a besoin qu'ils soient faibles. Bourrés ou drogués, elle manipule aisément ensuite ses victimes. Bien joué ma garce mais pas deux fois. Maintenant que je sais ta magie c'est finit pour toi. Pas de temps à perdre ici! Le nombre de cadavres dans la mer est incroyable. Tant de victimes? Dit moi on est quasiment pareil toi et moi. Je ne tuerais pas de suite alors. Elle sent la main visqueuse et pleine de vase qui s'accroche à son pied droit. Elle ne rit plus, pas plus qu'elle ne sourit. Elle panique comme moi c'est pas bon de paniquer. Laisse toi faire, je vais pas te tuer pas encore. J'ai beaucoup mieux pour toi. Un mur de chair se constitue et l'engloutit. Je l'étouffe jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Je ne la tuerais pas. Elle me servira une fois...transformée. Mais je tuerais ses complices. Je m'approche du mur de chair. Je le dissous, les membres retombent brutalement et je me saisis du corps inerte de la sirène. Elle est belle et magnifique. Je la prend par les cheveux et je la traine jusqu'à la plage. La blessure au bras me lance mais une fois de plus j'ignore la douleur. Je sort Zuruka de son cerceuil et met la sirène à sa place. Il veillera sur elle. Si elle sort je le saurais rapidement. Je me retourne vers Nywell. Elle ne comprend sans doute pas mais je vais lui expliquer. Je m'allume une clope, heureuse comme une enfant. J'ai un jouet et pas encore mort!
-Je ne la tue pas. Et s'il te plait ne la tue pas, elle me ressemble en tout points. A la différence près qu'elle est dans le mauvais camp. Je me charge d'elle, en revanche ses complices vont y rester. Une vivante pas d'autres et d'ailleurs je pense qu'ils sont tout p...
Une explosion me projète contre un rocher. Il m'assomme et fait tomber toutes mes drogues. Deux seringues de drogues on peut plus spéciale roule jusqu'au pieds de Nywell. Cette drogue ci contrôle les gens pendant une courte durée de temps. Elle ne me sert pas, sauf à prendre la drogue aux dealeurs réticents. Je me lève, le monde bourdonne au tour de moi. La drogue fait également oubliée toute sensation de douleur ou d'handicap à la personne droguée. Je me traine jusqu'à mon cerceuil. Je ne sais pas quoi faire mais j'espère que Nywell elle à une idée. Et vite parce que j'arrive à discerner deux ombres se rapprochant vite dans notre direction. Une seule chose à faire.
J'aime pas me faire controler mais je n'ai pas le choix. Je doute que Nywell gagne, douter c'est mal mais je veux proteger ma sirène. C'est ma seule envie de rester ici. Alors je prend la parole. Je ressemble à mes morts vivants. Qu'importe, je pointe du doigt les drogues aux pieds de ma comparse. Je prend la parole et parlant tant bien que mal, je lui dit de me piquer avec çà. Je lui dit la raison et je perd ensuite conscience. La drogue me réveillera et me fera tenir debout pour le combat. Nywell choisit et vite!
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| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Mer 29 Mai - 13:59 | |
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| Nywell esquissa une moue d’incompréhension. Que se passait-il encore avec Asuna ? Une drogue capable de contrôler les gens et de les rendre serviles ? Elle ramassa la seringue et l’observa avec intérêt. Puis sans la moindre hésitation aucune, elle piqua Asuna à l’avant-bras, trouvant une veine sans difficulté. Elle regarda les pupilles dilatées de sa partenaire et annonça :
« Tiens-toi sur une jambe ! ». Et Asuna s’exécuta. « Sautilles à cloche-pied ! ». Nywell sourit en la voyant obtempérer à toutes ses demandes. Elle ramassa la seconde seringue et la plaça dans sa besace. Puis elle ordonna à Asuna de marcher sur les mains, de faire des roulades, de toucher son nez avec sa langue etc. Toutes ses demandes, aussi farfelues soient-elles, furent obéis. Ce fut alors que l’une des sirènes ennuyées prit la parole :
« Ca va ? On vous dérange pas j’espère ? Vous dites quand vous avez fini vos expériences débiles ! »
Nywell détourna la tête en direction des sirènes. En effet, elles étaient venues pour s’occuper de leur cas. Elle leur répondit négligemment :
« Ne soyez pas si pressées, vous risqueriez de le regretter. Asuna occupe toi de celle sur la plage et… »
La mage aux cheveux d’argent ne put terminer sa phrase. Le chant de la sirène baignant à la surface de l’eau l’avait captivée. Machinalement, elle mit un pied devant l’autre et se dirigea vers la mer. Elle essayait tant bien que mal de résister mais l’appel du large était plus fort qu’elle. Asuna avait ses ordres, elle devrait s’en sortir. Nywell trouva ironique d’être prisonnière du sort de la sirène alors qu’il y a peu elle avait Asuna sous son emprise. Elle pouvait penser librement mais ne pouvait faire usage de son corps à libre escient. Ses pieds entrèrent dans l’eau, elle continua d’avancer malgré elle. Le liquide salée passa ses genoux, puis sa taille et enfin sa poitrine. Elle était maintenant contrainte de nager vu qu’elle n’avait plus pieds. Elle arriva finalement à hauteur de sa nouvelle maitresse qui lui caressa le visage comme on le ferait avec un animal de compagnie.
« Quelle dommage de devoir te tuer, tu es si jolie… Expire et maintenant plonge ma belle… »
Nywell s’exécuta, les poumons vides, elle se retrouva sous l’eau, son corps la trahissant malgré ses regains de volonté pour en reprendre le contrôle. Une fois immergée et en apnée, un large sourire s’esquissa sur son visage. Elle n’avait aucune emprise sur son corps, mais personne n’avait dit qu’elle avait perdu l’emprise sur sa foudre. Ses yeux étincelèrent et elle accumula une gigantesque décharge d’énergie en utilisant Static Release et Magnetic Storm combinés. Une vive et aveuglante lumière emplit la mer, l’électricité se déchaina dans les fonds marins de la crique. Conduite et amplifiée par l’eau salée, la décharge fit des ravages ! La sirène fit une syncope devant tant de douleur et de nombreux poissons, pieuvres, méduses et tortues (les pauvres) flottèrent inerte à la surface. Nywell en émergea pour voir la dernière sirène se tenir loin du bord de l’eau. Il ne lui restait plus qu’à nager vers la plage avec son ex-maitresse dans les bras pour aller aider Asuna. Nywell grimaçait cependant, elle avait elle aussi été victime de son propre sort, malgré sa résistance aux dégâts électrique, il fallait en terminer fissa, sinon les choses se compliqueraient…
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| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Mer 29 Mai - 18:31 | |
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| Rien. Je me souvenais de rien, le black out complet. J'aurais pu me tranchée les veines que j'aurais pas réagis. Finalement cette drogue est bien utile. Je l'utiliserais sur ma sirene. Je ne l'oublie pas, jamais. Jamais oubliée, je m'occuperais de son cas le moment venue. Pour l'instant chaque chose en son temps. Ce que je vais décrire m'a été raconté par la sirene. Il semblerait que elle ai reprit conscience. Elle était faible mais avait réussis à regarder le combat diabolique qui arriva en regardant par le trou que j'avais fait dans le cercueil. Seul ses yeux pouvaient assistés, impuissante elle l'était. Voulait elle aider ses soeurs? Elle ne me le dit pas. Au fond je pense qu'elle oscillait entre ses soeurs et une nouvelle vie. Chacun sa merde ma veille fallait pas voler.
Bref, Nywell partit s'occuper de l'autre sirene. Me laissant seule sans instructions si ce n'est de m'occuper de l'autre sirene. Mes pupilles dilatés me donnaient un air de monstre. Un sourire sadique et mes canines comme les vampires renforçait cet aspect. Visiblement j'était prête. La sirène tenta d'utiliser sa magie de contrôle mais rien à faire j'était déjà sous les ordres de Nywell, et visiblement cela suffisait à contrée sa magie. Enrageant en regardant sa soeur avec un air de désespoir. Elle savait ce qui allait suivre mais ne fuyait pas pour autant. Chacun ses objectifs et chacun son combat. Elle se moquait de mourir. Elle était l'ainée, elle était la sagesse du trio. Elle était la raison, elle était la fermeté et jamais elle ne riait. Toujours pensive elle ne rigolait que rarement. Elle était dans son monde. Encore une qui me ressemblait. Elle était froide, elle était distante, elle était forte. Elle était la mort, la plus puissante des trois. Pour autant elle ne ferait pas le poid. Sans orgueil la cadette le savait. Depuis son observatoire forcé elle sentait l'issue de ce combat approcher. Et sa soeur ne gagnerait pas. Jamais à l'avenir elle ne sous estimerait notre duo. Une électricienne et une camée. Drole d'équipe qui fonctionnait pourtant dans les pires des situations à merveille. Nywell et moi avions en commun une volonté et une froideur plutôt dérangeante. Nous savions ce que la vie cachait. Je ne savais rien de Nywell, mais je savais qu'elle n'était pas à son niveau actuel pour rien. Elle était puissante, elle méritait sa place dans la guilde. A moi de lui montrer que je la méritais aussi.
Puis je reprend mes esprits, en plein milieu du combat. Je regarde à droite et à gauche. Je m'observe et observe mon adversaire. D'un rapide coup d'oeil je vois Nywell qui sort de l'eau, blessée mais envie la deuxième sirêne dans ses bras. Je regarde la dernière, acculée elle ne lachera rien. Les animaux piégés sont les plus dangereux. On va rapidement en finir, désolé chérie mais tu vas perdre. Plus dur en sera la chute, je ne ferais pas d'effusion de sang pour rien. Cette mission me change intérieurement. Je laisse mes vetements au sol. Ils sont trempés et déchirés. Un T-Shirt transparent et puis c'est tout. Je prend mon arme. Je marche doucement vers mon ennemi. Elle comprend aussi, m'imite et bientôt au centre de la crique nous nous présentons. Armes aux poings. Vite, très le fracas de nos armes résonne. L'acier contre le fer, la volonté contre le désespoir. L'envie contre l'humilité. Du sang qui gicle, des cris et des hurlements. Nul magie, nul envie. Juste un combat à l'ancienne. Je suis touchée à la jambe droite et au bras gauche. Mais je tiendrais. Mon adversaire ne peut pas en dire autant.
Elle tombe au sol, j'ai tranché sec au problème. J'ai transpercé sa côte droite. J'ai coupé et entaillé ses bras. Elle tombe sur le sable fin, la sirene se meurt. Je ne tolere pas çà. J'ouvre le cercueil et la cadette se précipite vers sa grande soeur. Je la rassure et je m'allume une clope que je trouve au sol. Finit, cette mission est finit. En pleurant la petite dernière nous montre la grotte derrière. Elle s'ouvre et les richesses à l'intérieur me font sourire. Un simple claquement de doigt et Zuruka marche doucement vers l'or. L'antiquaire aura bientôt tout ce qu'il voulait et bien plus. Pourtant je prend une petite part. Parce que la suite de l'histoire me montre le vrai salopard. L'antiquaire est un pervers. La cadette m'explique que il y a pas longtemps elle était retenue dans la cave du vieil homme. Je sert les poings. Enfoiré, cela explique tout. Je m'agenouille et l'embrasse sur le front. Elle me regarde et se met à pleurer. Le soleil pointe à l'horizon. Je marche difficilement vers Nywell. Je lui explique la situation.
-Voilà c'est finit, je pense prendre les sirènes avec moi. Tu décides, je veux leurs apprendre ce que tu m'as appris. L'humilité et la modestie. Je veux leur donner un foyer. Une raison de vivre. Une raison de devenir fort. Une...une famille. Une raison de devenir vivante.
Et je me met à pleurer aussi. Je tombe sur mes genoux. Zuruka vient de finir de mettre l'or à l'antiquaire. J'ai plus de forces mais je suis heureuse. J'ai appris beaucoup de choses, j'ai appris beaucoup mais il me reste encore tant à apprendre. Nywell en décidera. |
| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer Jeu 30 Mai - 14:14 | |
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| Nywell haussa les sourcils en voyant la scène d’une Asuna victorieuse face à la dernière sirène. Elle n’avait certainement pas chômée ! A bout de force, les sirènes perdirent leur magie du take-over et redevinrent humaines. La plus âgée était serveuse à la taverne locale que les marins fréquentaient. La plus jeune était l’assistante du riche antiquaire. Et celle du milieu tenait une boutique de fleurs dans la grand’rue. Nywell soupira, elle se demandait comment ce trio en était arrivé là, avant de réaliser qu’elle ne voulait pas savoir, cela rendrait leur travail plus difficile. Elle devait remettre tout ce petit monde aux autorités, elles n’avaient pas l’air si méchantes que cela. Mais un crime reste un crime et elles devraient en répondre devant la justice, quelqu’en soit le motif, avarice, adrénaline, elles avaient enfreint les lois et causées bien des torts. Asuna ne s’en était pas rendu compte mais Nywell l’avait aidé dans son dernier combat en paralysant à plusieurs reprises et en catimini son adversaire. Une mage de son niveau ne pouvait triompher seule, cette mission était normalement au-dessus de ses forces. Mais au final elles avaient réussi. Nywell écouta Asuna avec attention :
« Voilà c'est finit, je pense prendre les sirènes avec moi. Tu décides, je veux leurs apprendre ce que tu m'as appris. L'humilité et la modestie. Je veux leur donner un foyer. Une raison de vivre. Une raison de devenir fort. Une...une famille. Une raison de devenir vivante. »
Une requête assez étrange, Nywell devait l’admettre… Il semblerait qu’Asuna était devenue plus raisonnable, plus à l’écoute. La mission stipulait seulement que les sirènes devaient être mises hors courses et que les biens dérobés devaient être restitués. Les trois adeptes du Take-Over pouvaient bien disparaitre, la mission n’en serait pas un échec pour autant. Et puis Asuna avait besoin de compagnie…
« Très bien, fais comme tu le souhaites. Cependant elles ne seront pas admises au sein d’Eagle’s Claw et n’auront pas accès à la guilde. Hormis cela, tu en disposes comme bon te semble… »
Et Nywell s’en retourna clamer leur récompense, étrange mission, étranges personnages, mais mission réussie, c’était l’essentiel. Elle tapota sur sa besace et sur cette ultime seringue de drogue à la faculté de faire obéir. Elle ferait analyser tout cela en bonne et due forme, les futures possibilités de ce produit étaient fortement intéressantes. Un tel atout dans la main, même si moralement peu recommandable, ne se jette pas aussi facilement…
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| | | Sujet: Re: Deux aigles en bord de mer | |
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