| Sujet: [SIN] Devenir riche, leçon trois. Jeu 27 Déc - 19:39 | |
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Mission : A l'abordage, par Toutatis !!! Guilde : Mages illégaux / indépendants Rang : A Objectif : Un chasseur de trésor de Sin a retrouvé un ancien vaisseau qui avait coulé il y a une cinquantaine d'année. C'est l'ancien trésor d'un pirate coulé il y a longtemps par la flotte impériale. Il n'est pas nécessaire de faire dans la finesse. Néanmoins le bateau est lourdement armé et les défenseurs sont de bons combattants des mers. Le quai de débarquement ainsi que l’entrepôt de stockage sont sécurisés par l'armée impériale. Vous avez le choix. Conditions de réussites : -Rp à Sin -Récupérer le trésor. Vous avez le choix d’où et comment. Prenez le bateau d'assaut et voler le trésor ou alors après son débarquement sur les quais du port.
Voilà le truc cool avec le poison. Pas besoin de finir les petites besognes, la fourberie du Dragon pourpre s’en occupe.
J’peux plus rester là à rien faire, à errer et manipuler des idiots incompétents pour passer le temps. Qu’est-ce qu’il me fait chier, le Conseil. J’ai beau m’être isolé quelques mois, ils ne concluent toujours pas que je suis mort. Juste disparu et dans la liste des recherchés. Et toutes ces guildes noires aussi minables les unes que les autres. Pas une assez puissante pour m’offrir un boulot convenable. Faut tout faire par soi-même dans ce monde d’attardés. Cette mission à l’étranger est parfaite. Là-bas, ces idiots de mages à l’écoute des moindres désirs de ce cercle du Conseil me lâcheront la grappe.
Suivant les infos, je me suis rendu à Sin, passant la frontière sur le dos de Cubémos pour éviter les ennuis de frontières, sait-on jamais. Ce cambriolage va être aussi simple que de voler une sucette à un gamin de cinq ans. Peut-être moins drôle, mais qu’importe, après ça, je serai riche. Je me rends au bon port, et je commence mon enquête. Emmitouflé dans un grand manteau brun à capuche, je fais le tour des lieux pour le repérage géographique, laissant mon compagnon animal sur le toit d’un entrepôt. J’en profite pour sonder les pensées des marins, cherchant à quel quai le bateau compte amarrer. Je n’ai pas à cherche bien longtemps, ces abrutis d’officiers n’ont aucune discrétion. Un des quais est interdit d’accès et entouré d’une première escorte. C’est forcément là. Jouant l’autiste, je me dirige naturellement vers le quai comme si je n’avais rien vu quand deux d’entre eux me barrent le chemin.
« Qu’est-ce que tu fiches ? Tu ne vois pas que le passage est interdit ? - Ah ? Non, j’avais pas vu. Y s’passe quoi ? - Une opération officielle de grande importance. Classé confidentiel. - Mais je passe toujours par ici… - Nous ne montrerons aucune souplesse. Fais un détour. - Aucune infos, j’suis du genre curieux vous savez ? Aller,y s'passe quoi ? - Rien. - Et si j’vous payais ? »
Malgré mon ton de plaisanterie narquoise, ils échangent un regard confus et méfiant. Qu’importe, je n’ai jamais eu l’intention de les payer. Amener le sujet a suffi, je sais déjà tout, les hommes pensent trop. J’éclate de rire, seul amusé à connaitre l’ironie de la situation, et m’en vais en les saluant d’un mouvement de main. De quelques sauts, je rejoins Cubémos et nous nous posons calmement sur un toit en attendant l’arrivée du bâtiment – terme technique pour un bateau. C’est trop simple, tellement simple. Quelques heures passent, et voilà que le bateau arrive. De loin, j’admire la marchandise pour l’évaluer. Ah ouais, quand même.
« On a tiré le numéro gagnant, Cubémos. »
Les attaquer maintenant provoquerait un bordel innommable, même pour moi, je vais plutôt attendre qu’ils aient placé tous les rouages pour les faire sauter un à un. Tout est centralisé dans un seul et unique entrepôt. Une stratégie simplette, mais efficace quand on est certain d’avoir centralisé les forces les plus puissantes. Mal choisie, donc. Enfin, si l'armée du pays s’en mêle, signer le méfait en précisant Fiore comme origine pourrait causer du soucis à mon cher et tendre ami le Conseil. Hoho, comme j’hésite. Il faut un certain temps à ces zigotos maladroits pour transporter la marchandise. Cela fait, ils se postent tous et une partie s’éloigne vers la ville la plus proche pour se reposer. Je m’adresse alors à mon serpent venimeux.
« Allons nous amuser. »
Je saute sur un garde pour lui assener un magnifique coup de pied piqué dans la gueule. Je rebondis, effectue un large coup de pied circulaire pour en assommer quatre autres avant d’atterrir avec sûreté et fermeté devant l’entrée de l’entrepôt. Un Dokuryu Tetsuga me permet de faire tomber deux soldats cachés en hauteur. Deux autres camarades de la troupe armés de pistolets magiques me dévisagent avec horreur. Ha, comme ça fait du bien. Ils ont tout juste le temps de voir mon sourire carnassier avant que Cubémos lance un Poison Mist les plongeant dans un brouillard empoisonné. Les gens encore debout se mettent à suffoquer avant de tomber à terre. Je me retiens de ne pas avaler cette brume succulente, mais je passe ma langue sur mes lèvres pour y goûter un peu. Emballé pesé pour la garde extérieure. Les choses sérieuses commencent maintenant. J’ai un court rire féroce avant de défoncer la porte
« Je peux vous entendre. Dokuryu Ringa ! »
Des écailles faites de magie condensée partent de part et d’autre pour viser différents mages postés. Et là, j’entends un sort se diriger vers moi avec une vitesse fulgurante. Trop fulgurante pour que je puisse l’éviter. Je place juste mes bras en croix pour amortir le choc d’une foreuse d’air. Une magie élémentaire du vent, pourquoi je ne l’ai pas entendu venir ?
« On fait moins le malin ? »
Trois silhouettes, des mages probablement. Facile à localiser, mais impossible d’entendre leurs pensées. Ils ne m’ont pas l’air excessivement fort. Je dirai que l’un d’eux est télépathe. Y’a pas 36 manière de bloquer cet aspect de mon ouïe quand on est amateurs comme eux.
« Amateurs, nous ? Tu ne sais pas où tu as fourré ton nez apparemment. »
Héhé, jackpot pour le télépathe. Perso, j’pense avoir fourré mon nez dans les affaires d’un Empire de cloporte qui devrait réviser l’entrainement de ses soldats en caoutchouc.
« Comme si j’en avais quelque chose à foutre. Passez-moi l’argent et j’envisagerai de ne pas trop vous faire souffrir. - Fais pas le malin. »
Un mage de vent, un télépathe. Le troisième qui n’a toujours pas parlé pourrait presque me perturber. Qu’importe, je ne vais faire qu’une bouchée d’eux. Je suis Cobra. Oh, et mon ami qui m’écoute, je viens de Fiore, rien que pour vous emmerder.
« Dokuryu Soga ! »
Sans prévenir, je lance mon sort en direction des trois mages, réussissant à les séparer. Je fonce alors sur le mage télépathe, qui sera le premier à nous quitter. « Bonne mort » Je l’expulse d’un coup de pied bien placé contre un mur. Enfin, je rate. Il semble que le dernier mage maitrise la téléportation et vient de sauver son ami. Le mage de vent tente de m’attaquer par derrière, mais je ne lui accorde aucune attention. Cubémos l’a vu, et l’a envoyé voler d’un puissant coup de queue avant de le mordre. Le poison s’infiltre lentement dans son corps, son temps est compté. Pour ce qui est des deux derniers… Je leur fonce dessus pour les immobiliser, mais ils se téléportent à nouveau. Combat de rapidité, hein ? Bien plus vifs qu’eux, je me tourne vers l’endroit où ils viennent d’apparaitre.
« Dokuryu no HOKO ! »
Leur cachette ne fait pas long feu, et les caisses dégringolent sous mon souffle draconien qui les heurte de plein fouet, les embrumant dans des nappes empoisonnées. Voilà le truc cool avec le poison. Pas besoin de finir les petites besognes, la fourberie du Dragon pourpre s’en occupe.
J’avance un peu plus loin dans l’entrepôt, et je fais sauter la trappe sous laquelle ils ont caché le coffre au trésor. Je me fiche des artefacts magiques, j’emporte ce qui a le plus de valeur et que je pourrai revendre au prix fort. J’avais besoin d’argent ? Me voilà nantis. Je soulève cette lourde récompense et je m’enfuis avec avant que les renforts arrivent. J’ai été plutôt sympa, je pense qu’il n’y aura que deux ou trois morts au final. J’aurai pu faire pire.
« C’était trop facile. »
Et ça fait chier. Cubémos, on vaut mieux que ça, on doit trouver de quoi le prouver.
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