Cela faisait déjà plusieurs jours que Ijeel et moi avions prit ce train pour nous rendre sur le lieu de notre prochaine mission, à savoir la ville d'Arum, capitale de Pergrande Kingdom. Vers le milieu du voyage, j'ai eus envie de connaitre un peu mieux mon coéquipier.

Dis-moi Ijeel, tu vois toujours ta famille ?

Un silence plana pendant quelques secondes avant qu'il ne réponde.

"... Non. La seule famille qu'il me reste, c'est Fairy Tail."

Ah, je vois. Soit il est orphelin, soit il ne la voit plus pour je ne sais quelle raison qui ne me concerne pas.

Mais t'as beaucoup voyagé ? Je veux dire, avant ces derniers jours.

"... Sans doute moins que toi. J'ai pas vraiment envie d'en parler pour le moment..."

Ok, pas de problème. Au fait, comment t'es rentrer à Fairy Tail ?

"Par hasard. Je n'avais même jamais entendu le nom de cette guilde auparavant, contrairement à toi. Je cherchais juste du travail, à la base."

Ah ? D'accord. *C'est bien la première fois que j'entends ça. Enfin bon, bref.* J'ai encore une petite question, si ça te dérange pas. Il y a quoi, comme ambiance, à la guilde ?

Je vis Ijeel faire un léger sourire. Je sens que la réponse va me plaire.

"Pour faire simple, aucune guilde, à mon sens, ne possède un sens de la camaraderie aussi forte qu'à Fairy Tail. Chaque membre est prêt à aider un autre s'il est en difficulté. De plus, on ne s'y ennuie jamais..."

Oooh, je sens que je vais me plaire, à Fairy Tail ! Sa réponse me conforte dans mon chois de guilde.

Ok, bin merci de m'avoir répondu.

Je me suis réinstallé confortablement dans la banquette, un grand sourire aux lèvres.

"Tu pourrais m'en dire plus sur toi ?"

Je me doutais bien qu'il allais me poser ce genre de question. En même temps, il fait la même chose que moi il y a quelques minutes.

Oui, bien sûr. D'abord, il faut que je te dise la raison pour laquelle je suis orphelin. Voilà, mon village natal a été attaquer , et détruit, par un groupe de mage qui se disait appartenir à la guilde illégale Legion. Je pense que tu a surement dus entendre parler de cette guilde. Et bien mes parents et mon maître sont mort en tentant de protéger le village. Je suis le seul survivant de l'attaque.

Je fis une légère pause en repensant justement à mon maître. Comme d'habitude, j'ai mentis sur mes parents, qui, comme vous le savez, faisaient parti du groupe. Mais ça, je préfère ne rien dire à personne.

Mais je dois t'avouer que c'est mon premier long voyage. Les autres trajets que j'ai fais, c'est des ruines de mon village à la ville de Crocus puis de cette dernière à Magnolia. Je pense que je t'ai à peut prêt tout dis.

A partir de là, je n'ai plus rien dis de tout le voyage. Le train avait fait plusieurs arrêts, durant le trajet. Heureusement d'ailleurs parce que, sinon, je serais devenu fou. Enfin bref. Nous en avons d'ailleurs profité pour nous dégourdir les jambes et prendre un peu l'air. Mais, à la dernière escale (une ville de Bellum, je crois), j'ai pus voir, sur le quai d'en face, un type assez louche. Il était habillé tout en noir et portait une sorte de cape rouge, complètement mitée en bas. Mais bon, je n'y ai pas fais trop attention. D'ailleurs, un couple et ses deux enfants sont montés à cet arrêt. Heureusement, ils n'ont fait que traverser notre wagon sinon, on aurait eut les pleurs des gamins pendant le reste du voyage.

Plusieurs heures plus tard, tout les occupants du wagon dormaient. Mais moi, j'ai été réveillé par un gars qui traversait notre voiture, en laissant bien les portes se refermer en claquant. Non mais il y en a, j'vous jure, il ne respecte rien ! Bref ! Je regardais dehors et je vis que le jour était déjà levé. Le soleil n'allait pas tardé à pointer le bout de son nez, au vus des quelques rayons qui passaient au dessus des montagnes.A mon avis, il devait être 6 ou 7 heures. Je me suis levé et, tout en m'étirant, j'ai regardé un peu le reste des passagers.Un groupe de personnes âgées, qui n'avait pas arrêter de jouer aux cartes, et un homme seul, que je n'avais pas vu monter. Quand à mon partenaire, il dormait paisiblement. Je ne l'ai réveiller qu'une heure plus tard à notre terminus.

Eh, Ijeel. Réveille-toi, on est arrivé.

Nous récupérions nos affaires et nous sommes descendu sur le quai. Il y avait un monde ! On a eut du mal à atteindre la sortie. Mais, une fois dehors, ouf le choc ! Des véhicules magiques dans tout les coins, des marchants, des gens pressés... Bref, un beau bordel. Moi, j'étais surpris, pensez vous. C'était la première fois que je mettais les pieds dans une ville aussi industrialisée. Mais quand j'ai regardais Ijeel, il arborait toujours la même tronche que d'habitude, à savoir un visage de je-m'en-foutiste. Il regardera un peu les maisons, se plaigna vite fait de la chaleur et me dit qu'il n'aime pas les nobles. C'est bon à savoir. Je sortis de ma poche le papier de la mission (que j'ai complètement oublié de lui rendre. Bin oui, c'est sa mission, à la base) et je la relus pour voir où était le point de rendez-vous. Ah oui, j'ai oublié ce détail. Nous be serons pas deux mais trois, à faire cette mission. Après avoir ranger le papier dans ma poche, je fis signe à l'albinos de me suivre. Au bout d'un bon gros quart d'heure, nous somme enfin sortis du centre-ville, pour nous retrouver dans un quartier résidentiel. Cinq petite minutes de marche plus tard, Ijeel et moi sommes arrivés au point de rendez-vous, un puits au milieu d'une petite place. Je me suis assis sur le rebord, en attendant notre futur partenaire.

Tout en attendant notre troisième coéquipier, je repensais à notre trajet depuis la gare. Dans cette dernière, nous sommes passés près d'un panneau d'affichage où était placardé le plan de la ville. Notre point de rendez-vous étant un puits en dehors du centre-ville, j'ai vu sur la carte qu'il n'y en avait qu'un et j'ai mémorisé le chemin. Heureusement que j'ai une bonne mémoire et que je n'ai pas eus besoin de mon sens de l'orientation déplorable parce que sinon, on se serait retrouvé à l'autre bout de la ville. Mais je fus sortis de mes pensés par Ijeel qui s'était mis à reculer.

« Bon, je te laisse t'occuper des présentations, hein. Comme d'habitude... »

Hein ?

J'étais surpris et intrigué par son comportement. En tournant la tête dans l'autre sens, j'aperçus une jolie jeune fille s'approcher de nous. Elle était plus jeune que moi ou Ijeel, c'est sûr. Une seconde... Des chaussures noires, des collants de même couleur, une mini-jupe à carreaux, une chemise argentée, une veste sans manche, une cravate et un noeud noir dans les cheveux... Une écolière ? J'espère que ce n'est pas elle qu'on attend. Je jette un dernier regard interrogateur sur l'albinos en me demandant si il n'a pas peur des fille, avant de descendre de mon perchoir et de me tourner vers elle. Oulà ! Elle a peur de nous, ça se voit. En même temps, elle ne nous connait pas, donc c''est logique. Par contre, Ijeel... Je fis un sourire sincère et amical avant de prendre la parole.

Bonjours ma chère. Es-tu là pour la mission ?

Mon sourire l'a un peu mise en confiance, mais c'est pas encore ça. Elle acquiesça timidement,confirmant que c'était bien elle que nous attendions. Donc je poursuivis, toujours aussi aimable.

Très bien, je vais faire les présentations. Je m'appelle Travis Lagrange, mage indépendant. Et voici Ijeel Blista, mage de Fairy Tail. Nous venons, tout les deux, de Fiore. Et toi, quel est ton nom ?

Nous nous étions mis en route, Sunniva en tête, moi la suivant et Ijeel... Loin derrière pour je ne sais quelle raison. Je me suis d'ailleurs rapproché de lui pour lui parler.

Tu peux me dire pourquoi tu ne t'approche pas d'elle et pourquoi tu ne lui parle pas ?

En attendant sa réponse, je me suis mis à regarder autour de moi. Nous marchions dans un quartier relativement Huppé, d'après l'allure des maisons que je pouvais voir. Elles avaient aussi, de ce que je pouvais en déduire, de grand jardin. Mais en regardant devant moi, je vis que nous nous approchions d'une maison plus grande que les autres et qu'elle avait un étrange... "Dôme" à l'arrière. Je pense que cela doit être le lieu de notre mission. Arrivé devant le portail, Sunni sonna et nous attendîmes dix bonnes minutes avant de voir enfin une personne sortir du bâtiment. Ce devait être la propriétaire de la maison. Elle était hyper guindée et nous fier avec un regard hautin, sans un sourire.

Qui êtes-vous ? Et que me voulez-vous ?

Putain ! Aimable comme une porte de prison, cette gonzesse ! Même pas un "Bonjours" poli ! Nan mais merde, quoi ! On est pas des mendiants, non plus ! Enfin, bref... Sunni lui expliqua (gentiment et poliment, quand même) qui nous étions et notre présence. Sans dire un mot, notre "hôtesse" partit à gauche de la maison, en nous faisant signe de la tête de la suivre, ce que nous fîmes. Alors que nous marchions, je me sentais de plus en plus mal et je le fis savoir à mes collègues, en faisant attention que notre commanditaire ne m'entende pas.

Je sais pas vous, mais je la sens mal, cette mission.

Malheureusement, mes craintes se sont vu confirmer lorsque nous avons tourné au coin du mur. Nous nous sommes retrouvés devant un nombre incroyable de ronces, entremêlées dans tout les sens, et de différentes tailles, allant de celle de mon avant-bras à celle d'un poteau électrique. Lorsque j'ai vu ça, je suis de suite devenu blanc comme un linge, littéralement. C'est mon côté "trouillard devant un ennemi trop puissant pour moi" qui ressort.

Éradiquez-moi cette... chose. Et plus vite que ça !

Ah ouai, carrément ! Elle est gonflé, cette bonne femme ! J'ai attendu que la porte d'entrée se referme pour parler librement.

Que... Na mais oh ! Elle nous prend pour ses serviteurs, ou quoi ?! Bon, on verra après.

Je dégainais mon épée et me tournais vers Sunni et Ijeel.

Vous êtes prêt ?

Mes compagnons m'indiquèrent qu'ils étaient prêt et je suivis Ijeel à l'assaut de l’amas de ronces. Mais, à mi-chemin environ, nous fumes tout deux stopé par un effroyable cri, qui nous obligea à nous boucher les oreilles.

Bordel ! Mais c'est quoi, ça ?!

Du coin de l'oeuil, je vis Ijeel absorber un bloc de terre et, en face de moi, je vis sortir d'un assez gros buisson une plante incroyablement grande. Mais je fus surpris par l'apparence de cette dernière : rouge à points blancs, une bouche verte remplie de dents surement très aiguisées. Je fis une remarque un peu ironique, pour détendre un peu l'atmosphère.

Oulà ! Je sais pas vous, mais j'ai l'impression que le jardinier qui a créé cette plante a bien déliré.

C'est vrai, quoi ! Il a trop joué à Mario, ce gars ! Encore un peu et elle serait sortie d'un tuyau. Enfin bref, passons. l'autre mocheté nous attaqua, Sunni et moi, avec son... bras, enfin plutôt la feuille géante qui lui sert de bras, en essayant de nous écraser. Je fis un petit saut en arrière, avant de demander à la jeune fille si ça allait. Elle me répondit que oui et je pus me recentrer sur le combat. L'albinos venait de balancer le bloc qu'il a précédemment absorbé sur la "tête" de notre adversaire, qui tenta de le faucher, en vain. Sa contre-attaque réussit quand même à briser une vitre du dôme dans lequel nous combattions. Je vis alors Sunniva se précipiter vers la nouvelle source de lumière et commencer à emmagasiner de l'énergie. Ok, je vois. Elle a besoin de la lumière du soleil pour utiliser sa magie. Je me suis mis à aider Ijeel à détourner l'attention de la plante pour permettre à Sunni de charger son attaque. Je me suis élancé vers l’aggloméra de ronces et j'ai commencé à trancher dans le vif avec mon épée. Après avoir esquiver une attaque, je plaquais ma main au sol et envoyais mon geyser électrique dans le tas, grillant au passage quelques tiges. Je me suis ensuite tourné vers notre collègue féminine et je l'ai vu lancé une boule de lumière sur le "bras" droite de la plante, qui en perdit une bonne partie. Criant de douleur, elle tenta de l'embrocher avec quelques ronces, que la jeune mage esquiva sans problème avant de revenir dans l'ombre. C'est alors que Ijeel me parla.

Tu es prêt, Travis ?

En me tournant vers lui, je le vis absorber de nouveau un bloc de terre, plus gros que le précédent. Je lui fis un sourire.

Quand tu veux.

Pendant que je rengainais mon arme, mon compagnon fit réapparaître le bloc au dessus de moi.

Projette-moi ça dans la tête de cette plante !

Avec plaisir.

Utilisant mon saut électrique, je me suis retrouvé au niveau du futur projectile, sur lequel j'ai plaquais mes deux mains et utilisé mon Electro Choc. Le bloc fila, tel un boulé de canon, sur la tête de la plante qui folle de rage, m'envoya valdinguer, d'un coup de ronce aussi grosse que ma cuisse, vers le plafond, donc je brisais une nouvelle vitre sur mon passage, avant de retomber lourdement au sol, le torse tailladé par les épines.

Arg ! Putain, elle est coriace.

Me relevant péniblement, je vis plusieurs sphères pourpres traversées la verrière. Surement l'oeuvre de L'albinos pour aider Sunni. Je me suis précipité à l'intérieur pour revenir dans la bataille mais, à peine entrer, je me fis prendre la cheville droite, avant de me retrouver la tête en bas. Regardant autour de moi, je vis que c'étais une ronce qui me tenait et qui m'emmenait droit... Vers la bouche de la plante !

Que... Niah ! Au secoure ! Je veux pas me faire bouffer !!!!

J'ai aussitôt dégainé ma lame et me suis mis désespérément à essayer de trancher la ronce.