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[Mission]Quand on n'a jamais joué au Monopoly...
 MessageSujet: [Mission]Quand on n'a jamais joué au Monopoly...   [Mission]Quand on n'a jamais joué au Monopoly... EmptyJeu 19 Avr - 19:34

Senji Kiyomasa
Senji Kiyomasa

Crime Sorciere

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Dans l'épisode précédent

Je sortis du café les mains dans les poches et marchai en direction de la ville. Je ne savais pas si avoir passé du temps avec Fred m'avait fait du bien ou si j'allais le regretter plus tard. Je trouvais seulement dommage qu'elle parte avec une déception aussi énorme. Je n'avais rien d'exceptionnel et elle me prenait presque pour un Dieu. D'accord, j'étais peut-être sa seule connaissance depuis des lustres, mais elle ne connaissait rien de moi. J'aurais pu être le pire des salauds et elle aurait tout de même trouvé un moyen de s'intéresser à former un lien amical avec moi. Cette fille était dingue, folle, cinglée comme Seiren, mais dans un autre sens. En fait, naïve était peut-être le mot pour qualifier Fred... Je trouvais désolant que des filles dans ce genre se baladent seules à travers le continent. N'importe qui pourrait abuser de sa naïveté et en faire son esclave. La voir comme étant l'esclave de quelqu'un, ça me fendrait le coeur en miettes et croyez-moi, cet esclavagiste gouttera ses dents jusqu'à devoir les digérer!

Marchant sur le sentier, je me rendis compte qu'à l'endroit où le type criait pour recruter, il y avait un panneau. Bien sûr, ce c*n devait se tenir sur son banc bien droit pour le cacher à tout le monde! Tous ces mages qui cherchaient du boulot ne pouvaient pas avoir plus d'option que de participer à ce fichu tournoi. J'avais bien fait de ne pas accepter une offre venant de ce Mevil. qui sait, ses boulots auraient pu être de nuire à d'autres mages et ça aurait été contre mes principes. Ce genre de boulot où les gens préfèrent regarder des mages se taper dessus, c'était pas pour moi. J'aimais la bagarre, mais de-là à devoir parier sur ma tête, non merci. J'ai eu mon expérience. J'avais apprécié mon combat contre Fred, mais contre les autres, ça me laissait sur ma faim.

Devant le panneau, je regardais les missions une à une, mais seulement celle du convoi attira mon attention. Il n'était pas malin ce propriétaire de banque à dévoiler en plein public qu'il avait besoin d'un mage pour protéger sa cargaison. N'importe quel voleur pourrait se faire prendre pour un mage et en profiter pour voler le tout. Enfin, ce n'était pas tous qui pensaient de cette manière. J'arrachai donc l'annonce et la mis dans ma poche. Qui sait, cette bonne action allait sauver ce propriétaire de banque... Rah et puis pourquoi pas... Il faudra que je pense à une carte de crédit après ça... Ramasser autant d'argent me permettra de me payer un loyer un jour. En fait, dans quelle ville avais-je envie de vivre? Toutes celles que j'avais visitées me semblaient correctes, mais aucune ne se démarquait. Le jour où j'appartiendrai à une guilde, cela me tentera sûrement un peu plus d'avoir mon chez moi. Je vivais seul et je n'avais pas d'enfants, alors ça ne pressait pas tant que ça.

Je marchais en direction de la banque. Clover était plutôt petite comparée à Oshibana. Je fis mon entrée et vis quelques comptoirs occupés par des files de monde. Laquelle devais-je prendre pour postuler? Aucune indication n'avait été crée. J'empruntai donc la file complètement à droite et attendis mon tour. Nous avancions à pas de tortue et ça laissait amplement le temps aux voleurs de tout dérober dans la banque. Mon tour arriva enfin. À peine avais-je eu le temps de prononcer le mot «annonce» qu'on m'envoya au guichet 1. Je grognai et me rendis dans la file du guichet 1. J'attendis à nouveau un bon moment. À mon tour, on m'informa que je devais d'abord remplir le formulaire qu'ils donnaient au guichet 2. Nah mais c'était quoi cette blague? C'était quoi cette banque? Je me rendis au guichet 2 où une vieille dame posait des centaines de question en boucle tout en racontant sa vie. Je serrai les poings et poussai la vieille dame contre une autre personne et pris sa place. J'apposai mes mains violemment sur le comptoir, le regard enragé, mais la jeune fille m'interrompit:


Mais Monsieur! Attendez vot-

FERME TA P*TAIN DE G*EULE! JE VIENS ICI POUR L'ANNONCE DU CONVOI! C'EST CLAIR?!

Je... attendez un instant...


J'étais rouge comme un homard, je pouvais plus attendre, ça suffisait de me faire tourner en rond. La jeune femme frêle se leva, les mains tremblantes et partie faire un tour à l'arrière, probablement pour avertir son supérieur de mon arrivée. Ma colère éclatée, j'avais causé un silence de mort dans la place. Je fis donc dos au comptoir, m'accotai le postérieur sur celui-ci et croisai les bras, l'air agacé et à bout de patience. Ça ne fut pas long qu'un bonhomme m'arrivant à la taille, trapu, arriva accompagné de deux gardes. J'allais donc le rejoindre sur le côté. C'était les mains dans le dos qu'il me défiait du regard. Je croisai les bras et le défiai aussi. La pression dans la pièce augmentait, mais ni un ni l'autre ne lâchait sa prise. Les deux gardes se regardaient entre eux en se demandant quoi faire. Le bonhomme changea soudainement d'attitude, devenant aussi rayonnant qu'un enfant à qui on lui a donné ses bonbons. Je sentis la goutte couler le long de mon front.

Vous venez donc pour le convoi, je présume?

Ouaip. On part quand?

À l'instant! Veuillez me suivre...


Nous nous dirigions alors vers une gare privée où les échanges importants d'argent se faisaient. Il m'expliquait que j'allais recevoir l'argent une fois le convoi arrivé l'autre côté. J'embarquais donc dans le wagon où toutes les caisses remplies d'or avaient été installées. Je m'y installai aussi, m'adossant à une caisse, j'attendais que le train parte. C'était quand j'entendis hurler les moteurs que je compris que nous étions sur notre départ. Le train s'avança et lorsqu'il prit sa vitesse de croisière, je m'avançai tout en avant pour informer le chauffeur. Je lui dis que s'il y avait un problème, il devait klaxonner trois fois de suite. Il me répondit d'un signe de tête positif et je retournai à l'arrière complètement. J'espérais que tout se passe bien et dans les délais. Je voulais aussi que l'autre type au bout m'offre une balade en train gratuite pour le retour.

Les premières heures furent calmes et il n'y avait rien à signaler. Il nous restait une heure avant notre arrivée. Je décidai de me dégourdir les jambes en marchant en cercle dans mon wagon. Le klaxon du train sonna trois fois, c'était le signal. J'effectuais donc un Barrier's Web aux accès du wagon et me précipitai à l'avant à toutes jambes. Un gars armé d'une mitrailleuse bien simple fit feu sur moi. Je retirai donc le bandage qui couvrait mon oeil et activa mon Faith Protection. L'écran rougeâtre me protégea des balles. Je continuai ma course vers lui et c'était de ma Crow Claw de droite que je lui découpai les bras et que je le poussai avec mon pied dans le vide. Je continuais ma course et un autre bandit tenait le chauffeur du train en otage avec une dague. Je pouvais voir dans son dos qu'il avait une épée à deux mains qui lui servirait s'il le devait. Je levai les bras et d'une voix grave je lui dis:


C'est déloyal que de prendre un pauvre homme en otage.

Qu'est-ce que ça peut me faire, hein? On veut le cargot! Si pour ça on doit tuer des innocents, on ne se gênera pas...

Tu sais conduire un train?

Non pourquoi?

Si tu le tues, on ne pourra jamais s'arrêter et on rencontrera sûrement un mur. C'est ça que tu veux, c*nnard? Tu veux crever? Si tu crèves, t'auras pas ton or. Lâche-le et viens te battre comme un homme, femmelette! T'as rien dans le ventre, crapule!


L'effet escompté fonctionna. Il relâcha le chauffeur de train en le poussant sur ses machines, dégaina son épée et me chargeant en criant comme un barbare. Nous échangions quelques coups de lame, mais je fis exprès pour l'attirer hors de là et quand j'eus la chance, je lui donnai un bon coup de pied qui le fit tomber en bas. Je le regardais rouler pour m'assurer que lui aussi était de l'histoire ancienne. Je courus ensuite vers le wagon bondé d'or pour m'assurer que tout ça, ce n'était pas une diversion pour mieux se débarrasser du wagon. De loin, je vis une silhouette en train de se débattre contre une porte que j'avais scellée de lames adhésives. Le bandit me vit arriver et pointa son arme vers moi. J'eus le temps de voir que c'était un lance-missiles. Si la missile était tirée et que je l'évitais, elle allait tuer le chauffeur de train et tout faire exploser... Je préparais ma boule de canon pour qu'il frappe le missile de plein fouet mais au centre d'un wagon vide. Le wagon explosa en miettes, mais au moins, ça n'avait fait aucune victime. Je le vis insérer un missile difficilement dans son arme parce qu'il était collé. Je n'allais pas le laisser faire aussi facilement. Je me précipitais sur lui et lui assénai un coup de poing au visage, puis un autre, puis un autre, puis... un autre... puis... plus rien. Le type avait perdu conscience. Je rendis alors mes lames en flaque de sang et empoignai le bandit par le collet et le jetai par-dessus bord comme les autres.

J'avais trouvé cette attaque désespérée de leur part. Comment pouvaient-ils croire qu'ils avaient une chance contre un mage? Au moins, ma mission avait été un succès. Le train arriva à la gare non sans blessures. L'homme qui nous recevait semblait satisfait de la marchandise et me paya le dû. J'ajoutai le tout à mon portefeuille. Celui-ci vit qu'il débordait et me proposa de faire affaires avec lui. Je lui demandais de quelles genres d'affaires il s'agissait. Il me répondit qu'il m'offrait une carte où je pouvais déposer tout mon argent et payer avec uniquement cela. En prime, je n'avais pas de frais d'intérêts pour un an. J'acceptais en me disant que c'était sûrement moins dangereux de porter qu'une carte. Je repartis donc dans la région de Clover en me disant que je n'avais certainement pas tout visité...

   
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