Oak Town. J'y suis enfin. Cette ville, située en hauteur, est aussi irritante que les autres. Les gens s'aiment. La foule s'amuse. Le peuple vit.
Ces cochons serviles ne réalisent pas ce qu'ils leur manque. Il ne réalisent pas qu'ils leur faut mourir...
Mais ces histoires attendront. Je suis ici pour une raison, je suis ici pour une mission : je dois remplir les caisses de la guilde. Alors je suis venu ici. J'ai choisi de voler un noble excentrique, vivant ici.

Mais avant tout, je dois trouver son manoir...et un plan.
Alors je m'arrête, je demande, je menace, pour arriver à mes fins. Au bout de quelques minutes de marche, je trouve l'habitât du noble...gardé par deux soldats. Je m'avance, comme pour demander mon chemin. A leur niveau, avant qu'ils n'aient le temps de faire quoi que ce soit, je les embroches, en posant mes mains sur leur torses, tout en activant Burakku Bureedo. En effet, ce sort me permet de créer de longues lames tranchantes, faites de plumes noires, de mes bras. Ceci fait, et, ayant vérifié que personne ne m'a vu, j'emporte les deux corps à l'arrière d'une ruelle, et les y dépose. Ensuite, je les dépouille de leur armures (et casques), et en enfile une, tandis que je cache l'autre derrière un buisson. Je ramasse une des armes des gardes, et retourne à leur place. Je n'ai plus qu'à attendre la relève.

Quatre heures plus tard ( je ne pensais pas que cela durerai si longtemps ), deux autres gardes arrivent. Me demandant où est passé le second garde, je leur réponds qu'il est aller boire à la taverne. Je prends ensuite le long chemin du portail au manoir de ma cible...

Arrivé, j'entre. Aussitôt, le majordome me demande où est mon collègue. Je lui réponds la même chose qu'au deux autres gardes, et, estimant qu'il devait aller voir, le majordome va pour sortir...et se fait trancher la trachée. Je prends le corps inerte du serviteur, et l'y dépose à l'extérieur du manoir. Je cherche ensuite la chambre de ma cible.

Trois minutes plus tard, le comte appelle son majordome. Bingo! Quel idiot! Je me dirige au pas de course à travers sa demeure, et arrive devant la chambre. Le comte crie

"Nestor! Nestor! Qu'attendez vous! Neestor!"

"Monsieur le comte? Excusez moi de vous déranger, mais Monsieur Nestor est parti il y a cinq minutes, retrouver les autres gardes. Il n'y a que moi à l'intérieur, et deux gardes à l'arrière de la maison."lui dis je.

J'ai évidemment pris soin des deux gardes en question.

"Très bien. Remplacez donc cet abruti de majordome, et entrez, après avoir déposé vos armes bien sûr"me dit le comte.

J'entre dans la pièce, une grande salle, remplies de fresques, et de tableaux, tous représentant le comte. Quel égocentrique!
Mais à peine suis-je rentré, que deux gardes me pointe de leurs hallebardes!

"Monsieur le comte? Que se passe-t-il?" lui demandai-je

"Ne jouez pas les innocents avec moi! Vous pensiez que tuer mes deux gardes situés à l'extérieur ne serai point remarquer? Sachez, pour votre information, monsieur l'imposteur, que de cette fenêtre, je peux surveiller les moindres faits et gestes de mes hommes. Vous êtes fait." me répondit-il en me montrant la fenêtre.

"Bravo. Moi qui pensais que vous étiez d'une idiotie sans pareille. Mais vous avez malheureusement oubliez de prendre en considération une chose...j'ai tué vos gardes à l'aide de la magie. Burakku Bureedo!"

Deux longues lames noires, faites de plumes, sortent de mes avants-bras, en déchiquetant la peau de ceux ci : j'ai été trop vite, les plumes n'ont pas eu le temps de se former en surface, et elles se sont formées sous la peau. Ça fait un mal de chien!

Les deux gardes reculent, sous l'effet de la peur. Une occasion en or. Dansant avec mes lames, le sang des gardes gicle par terre. Je m'avance ensuite vers le comte.

"Alors? préférez vous discuter ou mourir?"

"Pensez vous réellement que je n'avais pas pris en considération la magie? Aquaforma!"

Une bulle d'eau, géante, se forme sous la main comte. A l'intérieur, de petites vagues se forment. Il en me faut pas longtemps avant de voir un petit raz de marrée.

"Libères toi, et envahit le" cria le comte

Le petit tsunami sortit de la bulle, s'aggrandissant, et se jeta sur moi. Je ne sais pas très bien se qui se passa, mais je crois que je traversai deux murs, tant la puissance inattendue de cette vague était sidérante. Trempé, je me relevai. Je tendis mes bras vers le comte

"Ame no Hane!"

De mes mains, sortirent 4 plumes, aussi longues qu'un doigts, aussi tranchantes et pointues qu'un couteau. Elles se dirigèrent vers le comte, tandis que 6 autres plumes sortirent de mon corps pour venir se planter dans le plafond (je ne peux que diriger directement que 4 plumes).

"Aquatyphon" cria le comte

Un petit typhon d'eau se créa devant le comte, le protégeant...mais lui bouchant la vue.

"Kuroi Tsubasa"

De longues ailes noires sortirent vers mes omoplates, de mon corps. Je lévitai, arrachant les plumes du plafond, pendant que ma cible se protégeai, puis fondit sur elle.
Le sort du comte prit fin, au moment où j'arrivai sur lui. Les utilisant comme des couteaux de lancer, je jetai les plumes que j'avais amasse sur lui. Il fut touché, et s'écroula. Il n'était pas encore mort. Alors je lui posai cette question

"Où es ton argent? Où as tu placé tes économies."

Bien que muet à cette question, je repérai l'endroit où le comte avait posé les yeux à l'écoute de cette question. Je m'm’avançai, et, trouvant un coffre, l'ouvrit. Il était rempli de joyaux. Il devait bien y avoir 100 000 à 150 000 joyaux, rien qu'avec ce coffre. Cependant, j'étais sûr que ce n'était pas tout, mais au moment où je voulus réitérer ma question, le comte ferma les yeux, et ne les rouvrit plus jamais.

Ainsi, après avoir fait exploser la maison du comte à l'aide de bombes, achetées...ou plutôt, volées dans un magasin, je repartit.

La mission n'était pas un échec, j'avais amassé en un jour plus de 100 000 joyaux. La guilde allait recevoir pas mal d'argent...Encore une étape de franchie pour la réalisation de mon but...Tuer l'humanité!