Oshibana... j'étais plus qu'exaspéré de la voir cette ville. Il fallait que je bouge. J'en avais marre d'être sur les nerfs de devoir recroiser ces imbéciles. Ma rencontre avec la feignasse de mage m'avait permis seulement de me défouler plutôt que s'apaiser mes canines de vouloir déchirer la chaire. Oshibana, ça avait été bon que pour mon entraînement et ma rencontre avec la rousse de Fairy Tail, Seiren. Elle n'était pas une amie, ni une connaissance, plutôt une collègue d'un jour, ma stagiaire. Ouais... stagiaire: celle qui m'apporte le café et qui cire mes chaussures... Enfin, même si elle m'a donné un coup de pattes pour une mission de poupée vivante, ça reste tout de même une fille sympa. Sans dire que je me sacrifierais entièrement pour elle, je n'hésiterais pas à l'épauler si Madame l'exige. Avant elle, j'avais rencontré Chris qui m'avait semblé un bon bonhomme à côtoyer, mais peut-être trop jeune pour lui faire traverser les dangers qui me suivent comme mon ombre. Pour l'instant, avec ce qui m'arrivait, je préférais voyager seul. Je ne voulais pas avoir de boulet à ma cheville et devoir toujours m'occuper d'un enfant qui ne m'appartient même pas.
Sur le chemin, je me contentais de penser à cette vieille dame qui m'avait montré une autre façon de voir les choses. Sans réellement le dire, elle m'a ouvert les yeux. Je me mettais beaucoup trop face au danger et ça ne serait pas bon pour ma santé. Justement en étant solitaire, il ne fallait pas que je m'évanouisse au milieu de nulle part. La dame ne pourrait pas toujours être derrière moi et me ramasser et m'héberger. Je soupirais à moi-même en me disant qu'il fallait que j'arrête de foncer tête baissée et que je grandisse un peu. La rage de me battre prenait toujours le dessus sur mes pensées. Je ne me souciais rarement des blessures que je pouvais avoir. J'entendais ma mère me répéter qu'en agissant comme ça, ça m'amènera tout droit vers la mort. Allez, sors de ma tête pouffiasse, je n'ai plus de compte à te rendre. J'avais toujours eu l'impression d'avoir été un gamin qui s'est élevé par lui-même, à l'intérieur de cette cage. Les cages, c'était bon à rien si vous voulez mon avis. Si on voulait me faire ch*er, vous aviez qu'à m'enfermer et le petit oiseau serait sorti avec le caractère d'un tigre.
Le train s'arrêta, les passagers descendirent à leur rythme. Ils continuaient de bavarder comme si nous étions toujours en route alors que certains d'entre nous étaient pressés de quitter. Je sentis justement un mec énervé derrière moi qui s'essayait de me dépasser en passant en douce à ma droite en me poussant vers la gauche. Ce ne fut pas suffisant et je l'empoignai par le col et le soulevai, un regard sévère traversant le sien. Je lui dis de ma voix grave d'attendre comme tout le monde. Il protesta en disant qu'il avait manqué le train d'avant et qu'il serait en retard. Qu'en avais-je à faire? Je lui rétorquai un peu plus brusquement qu'il avait qu'à ne pas être en retard et ça ne serait pas arrivé. Je le déposai derrière moi en faisant preuve d'un calme abstrait. Je continuai donc à suivre la file de monde. Le gars vit qu'il avait le champ libre, alors il décida de partir à la course pour dépasser quelques personnes. Je ne me retins pas pour cette fois et il se prit le coup de la corde à linge au niveau de la gorge, le faisant faire un tour sur lui-même, l'envoyant au tapis. Les gens tout autour ne semblaient pas tous d'accord avec mon geste, mais si c'était le seul moyen qu'il comprenne...
Je réussis finalement à me sortir de la foule. Bon nombre de gens avaient leur transport personnel pour se rendre à Clover, mais je préférais y aller à pieds. Je marchais donc sur les sentiers les mains dans les poches. Tout ce que je voyais, c'étaient des arbres, des tonnes et des tonnes, il n'y avait rien de beau à regarder. Je commençais à devenir impatient à marcher tranquillement sur la route. La beauté de la nature, y'en avait marre. Je me mis donc à sprinter jusqu'à la ville où à l'entrée de celle-ci, il y avait un mec de grandeur moyenne, bedonnant, habillé classiquement qui gueulait des trucs à des passants. Je fronçais les sourcils et m'approchai en marchant. Le type cherchait des bagarreurs et il y avait un prix à la toute fin. Je m'approchai donc du type aux dents trop voyantes à mon goût et le pris par le collet:
Hé mon gars, c'est quoi ce truc de tournoi?
C'est euhhh... un tournoi entre mages errants. Le gagnant remporte gros! Vous voulez y participer m'sieur?
Tch! Ça ne pourrait pas me faire de tord, je commence à être à sec!
Très bien! Allez rejoindre les autres candidats, nous partirons très bientôt!
Les autres candidats? C'est quoi cette arnaque?
Et bien... on vous expliquera sur place, m'sieur!
En quoi autant de candidats pouvaient être utiles? Déjà, il y avait une vingtaine d'entre eux qui attendaient, dispersés un peu n'importe comment dans un coin. J'haussai les épaules et m'adossai à un arbre et croisai les bras en attendant que le crieur cesse d'hurler comme un perdu pour le recrutement. Quelques minutes passèrent et il nous fit signe que nous pouvions le suivre. Je suivis donc le groupe en restant dans les derniers. Nous suivions une route cachée dans le bois, à peine accessible pour les véhicules. C'était quoi ce piège? Ils attiraient les mages comme ça et ensuite ils les revendaient en marchandise? Je trouvais ça vraiment trop bizarre... Quand je vis le manoir de l'organisateur, je me dis que ça ne pouvait pas être n'importe qui qui osait faire un tournoi chez lui. Nous arrivions face à l'immense demeure où un homme fumait son cigare juste en avant. En nous voyant, il tournait sa fine moustache entre son index et son pouce et sourit. Il ouvrit la bouche pour parler, laissant échapper un nuage de fumée de sa bouche:
Ce sont les candidats en question?
Oui! Ils sont vingt au total.
Bien... très bien... Mesdames et messieurs, bonjour à vous! Vous êtes tous considérés comme étant des candidats présentement et un seul parmi vous sera choisi. Moi, l'Organisateur Bech, serai votre représentant lors du tournoi. Il y aura 8 concurrents, mais un seul gagnant! Alors, à tour de rôle, je vous invite à me montrer ce dont vous êtes capable et si vous êtes suffisamment fort pour passer à l'étape suivante!
Les autres se mirent à chuchoter entre eux à savoir si ça valait vraiment la peine de s'essayer. Un premier brisa la glace et montra ce dont il était capable. Chacun notre tour, nous allions présenter le potentiel de notre magie. Bien sûr, je fis durer le suspense en passant bon dernier à cette évaluation. Je tranchai mes avant-bras et lui montrai mes lames poussées à son maximum. Il paraissait impressionné, mais pour me donner une longueur d'avance certaine, je découpai un arbre comme si c'était du beurre. Celui-ci s'écroula à l'endroit où étaient les autres concurrents. Ils se protégèrent avec leur magie, mais leur manque de communication faillit en tuer un au passage. L'homme se mit à rire comme un riche sans inquiétude et m'applaudit. Je fis tomber mes lames dans une flaque de sang et jetai un coup d'oeil vers les autres. Ils étaient rouges de rage, croyant que j'avais tenté de les tuer. Pourtant, je voulais que les rendre plus nerveux que ce qu'ils étaient à ce moment-là...
Excellente démonstration! Mesdames, messieurs, j'ai déjà choisi celui qui me représentera lors de ce tournoi! VOUS! Vous avez osé aller de l'avant, me surprendre et profiter de la faiblesse de vos adversaires pour les surprendre plus que vous l'avez fait avec moi! Chers candidats, rentrez chez vous... ou venez faire vos paris! Vous très cher, suivez-moi!
Euh... on va où?
À la guerre très cher, à la guerre! Quel nom dois-je donner au registre?
The Crow.
Nous nous dirigions alors de l'autre côté de la maison où une immense arène était installée. Il y avait au moins une centaine de spectateurs affairés à des sièges tout autour. Je voyais quelques autres candidats qui prenaient place et faisaient des paris dans l'espoir de gagner au moins une partie de ce qu'ils auraient pu gagner. Je marchai derrière les cages des autres concurrents en les regardant brièvement. On me désigna une cage à l'écart. Bien sûr, l'organisateur voulait protéger son jouet... Je serrais les dents et m'assieds sur le siège qu'on me désignait. Les mains sur les genoux, je regardais un des autres adversaires se faire littéralement détruire par un autre. Il faut croire qu'ils n'étaient pas tous nécessairement du même niveau, hein... La fin du combat sonnait quand un des deux adversaires était mis au plancher pendant plus de dix secondes. À peine je venais d'arriver qu'on me nomma à l'intercom:
Ladiiiiiiiiiies and gentlemeeeeeeen! À nouveau, je vous dis bonsoir! Pour le prochain combat de cette première ronnnnndeuh, j'invite Crevette Agile et The Crow à se rendre dans l'arène! Crevette Agile est un mage indépendant qui représente ce cher Zordan et l'Ouest tandis que notre Corbeau, représente notre superbe, notre majestueux, notre magnifique organisateuuuuuuur! J'ai nommé... Meviiiiiiiiiiiil Mervile! Maintenant faites vos pariiiis! Le combat aura lieu dans ciiiiiiiiiiiinq minute! Cinq minutes! FAITES VOS JEUX!
C'était quoi ce commentateur de m*rde? Je fronçais les sourcils en le regardant, assis à sa table surélevée. C'était qui cette crevette agile aussi? C'était qui l'imbécile qui se surnommait ainsi aussi... Je soupirais, exaspéré de voir que j'allais peut-être gaspiller de mon temps à me battre contre des trucs du genre. La porte de la cage s'ouvrit, je pus enfin mettre un pied dans l'arène. Je m'avançai, fauchant de mes pas le sable corrompu par le sang des anciens. Confiant, je regardais de l'autre côté, attendant l'arrivée de mon adversaire les poings serrés. Le type arriva, habillé d'un uniforme qui me faisait penser à un poulet déplumé. Maigre comme mon petit doigt, je me demandais bien si ce type me promettait un combat à ma hauteur. Justement, il était aussi grand que moi, mais faisait le tier de ma largeur. Ce paquet d'os était bon à envoyer aux chiens... Les joues aspirées de l'intérieur, droit comme un poteau, les yeux trempés comme un poisson, il n'avait rien pour lui. Le cinq minutes s'était écoulé, une cloche sonna. Le type ne bougeait pas, se contentait de me regarder de son air piteux. Tch! Je me précipitai donc à la course vers lui pour débuter un échauffement au corps à corps. Étrangement, il esquivait tous mes coups, même les plus rapides. Il répondit en me fouettant avec le dos de ses mains en ramollissant ses bras. C'était clair que ça ne faisait que pincer, mais ça m'enrageait de ne pas pouvoir l'atteindre. Je tranchai mon avant-bras et essayai de l'atteindre à une distance moyenne avec pour éviter de me faire toucher, mais ça me paraissait pire. Je m'élançai donc comme si je m'apprêtais à poursuivre au corps à corps, mais en même temps, je me tranchais l'intérieur de la main et mitraillai le type de gouttes de sang qui atteignaient la vitesse de balles d'armes à feu:
GANTA CANON!
Le mec en esquivait quelques unes, mais certaines touchèrent la cible. Oui, j'étais pas con, j'avais visé les jambes. S'il voulait danser comme une crevette, il allait être servi! Plusieurs balles atteignirent son épiderme, le pinçant encore plus que ses claques de femmes. Les balles étaient très rapides, mais d'une puissance moindre. Cependant, se les prendre de plein fouet, on avait l'impression qu'elles déchiraient la chair juste par leur passage. Qui sait, cette crevette était peut-être hyper sensible à la douleur. Justement, je fronçai les sourcils à l'entendre crier comme un poulet écorché. Qu'est-ce qu'il avait le gars? Je regardais un peu plus longtemps ses jambes et je voyais le sang couler et une partie de son os se montrer. Ça ne devait pas être agréable ni très facile d'être aussi maigre... J'en profitai et lui lançai une boule de canon en plein ventre. La boule le traînait jusque dans le mur où il s'écroula plus longtemps que les secondes règlementaires.
Et notre gagnant de ce combat de la première ronde... THEEEEE CROOOOOOOOOOOOOW!!
Certains acclamaient bruyamment, mais furent gênés par la foule plutôt silencieuse. Je n'en avais rien à faire de toutes façons. J'étais ici pour les jewels, pas pour avoir des fans. La première ronde terminée, nous étions plus que quatre à devoir combattre. Dix minutes passèrent pour permettre à tous de récupérer un peu. Les prochains à se battre étaient les deux premiers gagnants de la ronde précédente. Je pus analyser comment les deux individus se battaient. Un d'entre eux utilisait le sable pour se battre alors que l'autre l'écrasait avec une magie de gravité. En fait, c'était un peu de la triche puisqu'il le forçait à rester au sol pour les dix secondes et il se permettait de gagner sans vraiment se battre. Bien sûr, il gagnait haut-la-main. Il recevait des acclamations plutôt fortes provenant de la foule. D'après ce que j'entendais, il était le gagnant de ce tournoi depuis 5 ans. Ah ouais? Il allait voir à quel point j'allais me chauffer! J'avais découvert une ouverture à sa magie et j'allais m'en servir contre lui. D'abord, il me fallait combattre un type qui se faisait appeler Fred Caillou.
L'annonceur nomma nos noms et les mêmes conneries que précédemment. Ma porte s'ouvrit et je me présentai dans l'arène. Mon adversaire ne me fit pas attendre, il entra en même temps. Je le vis habiller presque comme un paysan, chauve, pas de pilosité. Eh bein, il portait bien son nom! Nous nous regardions mutuellement, les yeux à la même hauteur. Je sentais que ce combat allait être fait dans un respect commun. Nous attendions que la cloche sonne avant de nous saluer d'un signe de tête à distance. L'homme en face de moi avait une acclamation certaine venant de la foule. Tant mieux pour lui, il le méritait le gars! Nous décidions enfin d'allumer nos chandelles et de nous affronter. Fred souleva des roches et les utilisait comme projectiles. Je ripostais en utilisant la même dimension de projectiles avec mes boulets de canon. Les projectiles se percutèrent et créèrent un nuage de poussière et de roches. Je me cachai l'oeil de mon bras pour éviter de recevoir des résidus. À la seconde où je levai la tête, mon adversaire avait caché ses poings dans des roches pour ajouter de la force dans ses frappes. J'esquivais juste à temps en sautant par en arrière et me rattraper avec mes mains. Par contre, Caillou était déjà là... rapide! Je me pris un coup de roches sur la mâchoire, puis dans l'abdomen, avant de subir un uppercut qui m'envoya au tapis. Le décompte se faisait déjà, Fred restait un peu à l'écart pour me laisser la chance de me relever. Je souris en coin et me relevai. Je tranchai mes poings où mes lames volantes naquirent:
FLYING BLADES!
Comme des boomerangs, les lames volèrent jusqu'à lui. Fred relâcha ses poings de pierre pour contrôler la roche et se faire un bouclier qui le protègerait de mes lames. Je profitai donc de ce moment où il était aveugle pour lui lancer un boulet de canon. Les roches perdirent leur équilibre et le boulet arriva dans l'abdomen de Fred qui l'envoya au tapis à son tour. Le décompte partit à nouveau. Il releva la tête et me félicita de la combinaison en me montrant son pouce et un sourire en coin. Il se releva agilement et me fit un signe de tête. Pourquoi? Je ne le compris que lorsque quatre gigantesques roches me prirent au piège. J'étais enfermé à l'intérieur de celles-ci, mais ma seule issue était le ciel. Je serrai les dents, énervé d'être à nouveau dans une cage et ne me gênai pas pour utiliser:
Crawling Spikes!
Les crochets sous mes pieds poussèrent et je pus escalader le mur. C'était en me donnant un élan vers le haut pour sortir que je vis Fred qui plongeait pour refermer mes chances de survie. Je l'empoignai donc par la tunique et le lançai dans le sable. Minute... C'était quoi ça? En le prenant par le collet, j'avais senti quelque chose de mou... Je me mis à rougir tout en respirant mes derniers efforts par la bouche. Fred ... (ou Frede?) était exténuée. Elle avait de la difficulté à se relever. Elle avait tout donné au niveau de la magie. Les jambes soutenues par ses traces dans le sable, elle ne pourrait pas se déplacer comme elle le voudrait. J'acceptais tout de même le défi qu'elle me lançait. J'acceptais son courage et sa force, mais elle ne pouvait plus continuer. je feintais de lui donner un coup au visage et m'élançai avec mon pied dans son estomac. Ma force la força à se plier en deux et à tomber à genoux au sol. Les dix secondes avaient passé, la foule montra qu'elle était un peu plus vivante qu'au premier round. Juste avant que les infirmiers viennent la récolter, je lui tendis ma main:
Bon match Mademoiselle...
M-merci... Corbeau...
Elle perdit alors conscience. Je retournai à ma cage, le corps lourd. J'avais perdu énormément de sang à force d'utiliser autant de techniques. C'était la première fois depuis des années que j'avais traité quelqu'un avec respect. Cette personne s'était battue dans les règles de l'art, avec un honneur sans reproche, je l'avais apprécié. Ça faisait trop longtemps que je n'avais pas rencontré un adversaire comme elle. Oui, ça m'avait fait bizarre d'avoir touché sa poitrine par accident, mais ma façon de penser envers elle était restée intact. Je retournais dans ma cage tout en demandant à boire quelque chose. Je ne voulais pas mourir déshydraté à cause de ça quand même... Déjà, je me sentait mieux, la tête me tournait moins. Je me disais que mon prochain combat n'allait pas durer de toutes façons et que j'allais pouvoir me reposer dans très bientôt. Nous avions une vingtaine de minutes pour reprendre de l'aplomb. La cloche sonna, je pouvais terminer ce tournoi bidon.
Mon adversaire fut surnommé Yvan le terrible. Il n'entra dans l'arène que dix secondes avant que le cinq minutes ne s'écoule. Il avait une barbe et quelques cheveux encore en vie sur sa tête. Il me parut le double de mon âge. Habillé d'un rouge sang, il aimait provoquer ses adversaires en se moquant et en se supposant sadique. La cloche sonna, je le vis lever le bras pour m'attaquer avec cet aura de gravité. Je lui lançai une boule de canon qu'il dût stopper avec sa gravité. La boule s'écrasa, mais pas les lames que je lui avais envoyées. Elles tournoyaient jusqu'à son dos, le transperçant violemment. Je me mis à courir contre la gravité encore en place pour faire taire mon boulet de canon. Quand mes lames pénétrèrent, j'eus le champ libre pour lui asséner un coup de poing violent au visage. Il tomba sur le côté et commença à cracher du sang. Ce gars était fort, je l'admets, mais il s'asseyait un peu trop sur sa réputation et sur cette technique abusive du règlement. C'était un moins que rien qui n'utilisait que trop mal sa magie. J'attendis que les dix secondes sonnent avant de rejoindre l'Organisateur et qu'il me remette mon argent. L'homme me proposa de faire affaire avec lui pour d'autres trucs, mais je ne m'y intéressais pas. Je voulais faire autre chose de ma peau, peut-être rejoindre une Guilde un jour, qui sait? Je me remplis les poches avec ce tournoi puisque les paris avaient été ailleurs. Je quittais donc cette demeure et me trouvai un refuge, une auberge pour me reposer. Peut-être qu'il y aura d'autres boulots sympas à Clover, mais pour l'instant, je vais essayer d'oublier que j'ai touché la poitrine d'une femme et me reposer... ouais... me reposer...
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