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Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //
 MessageSujet: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyJeu 1 Déc - 20:24

Yôshii A.Shunsui
Yôshii A.Shunsui

Indépendant Illégal

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Capítulo 4
Primera Encontro
Dieu & Dieu



Le soleil était à son apogée, il rayonnait de toute sa splendeur et offrait au jeune assassin que j'étais, des rayons de lumière réchauffant, en cette journée plus que magnifique. En compagnie de mon fidèle compagnon, je dévalais monts et forêts sur un nouveau fidèle destrier. Retournant la terre, sous les sabots de ma puissante et magnifique monture, je me dirigeais avec une incroyable confiance en moi, vers des contrées encore inconnues de moi-même. Mon niveau d'exploration était à son paroxysme, j'avais une envie de nouveauté qui était incontrôlable et pour une rare fois, je laissais un peu mon instinct de petit singe, me guider à travers ces sentiers méconnu de ma personne...

Monsieur le cheval semblait aussi excité que moi, peut-être qu'il captait mes sentiments et que cela lui donnait un peu de speed, ou peut-être qu'il avait tout simplement peur des deux jolis loups qui nous couraient après depuis un bon petit moment. Quant à monsieur l'aigle, il virevoltait dans les air tout joyeux, un peu comme moi. Je m'offrais un peu de plaisir en regardant à travers ses yeux, alors qu'il fessait des figures dans les airs. Peu de temps plus tard, nous arrivâmes devant une ville, celle ou madame curiosité m'avait guidé. C'était donc ici que j'allais lâchais dans la nature le cheval et que j'allais continuer seul, avec mon fidèle amie.

Nous entrâmes ensemble dans la ville, moi par la voie terrestre et lui par la voie aérienne. Comme des conquérants s’apprêtant à conquérir de nouvelles terres, faire couler le sang et tout le tralala qui va bien évidemment avec.

~ Dans un premier temps on va faire un petit tour, puis dès qu'on aura trouvé de quoi se divertir on examinera et après tu connais la suite, n'est-ce pas ? ~

Juste après lui avoir dit cela par la pensée, il lâcha un petit cri pour m'avertir qu'il était d'accords. Sans plus tarder, nous pénétrâmes plus en profondeur dans les abysses de cette cité. Nous nous faufilions à l'intérieur même de leurs murs, sans qu'ils sachent que nous étions ici. Ils avaient aucune connaissance de nos visages et ne savaient pas si nous étions d'honnêtes citoyens ou bien des malfrats de la pire espèce, et pourtant il était aussi facile d'entrer dans cette ville que dans un moulin. Nous nous mîmes tout deux à arpenter les ruelles, à la recherche de potentiels victimes. Passant de long en large, de haut en bas, chaque ruelle . Observant dans les moindres recoins des cibles intéressantes, mais rien, pour l'instant en tout cas. Les plus froides et sombres ruelles étaient étrangement vides... Pourtant, c'étaient les coins préférés des petits criminels, mais ce jour-là... Rien !... Nous continuons donc notre route, cherchant des cibles intéressantes et non pas les premières trouvées.

E
t c'est grâce à cette persévérance que nous sommes arrivés à trouver quelque chose. Bien que loin d'être extraordinaire, cela allait changer un peu du quotidien. Car, il ne s'agissait pas d'une victime normal, mais d'un couple de deux blondinets qui commençait à m'agacer fortement, non pas par leur attitude, mais plutôt à la ressemblance qu'elle avait avec elle... Les deux tourtereaux se trouvaient chez eux, non loin de la fenêtre du deuxième étage. Je fis trois tours autour de la maison pour voir s'il n'y avait rien qui puisse me faire défaut, puis j'allais me caler dans un coin, à l'angle de la rue. J'envoyais ensuite mon aigle partir plus en reconnaissance... Il descendit en piquer puis se posa gracieusement sur le rebord de la fenêtre du deuxième étage. Jusque là, rien de bien difficile. C'était la suite qui allait être un peu plus difficile pour lui. N'ayant plus personne dans la pièce, il se propulsa en avant grâce à un petit coup d'aile. La suite du chemin, il l'a fit sur ses deux pattes...Grâce à mon pouvoir, je pouvais voir à travers ses yeux et ainsi avoir un aperçu de l'intérieur de la maison. Je n'avais donc qu'à mémoriser tout ce que je voyais pour m'en resservir plus tard. Mon jeune ami sortît une fois qu'il eut fait le tour de toutes les pièces du deuxième étage. Pour les autres étages, il était bien trop dangereux et risqué de l'y envoyer...

Je m'assurai qu'il n'y avait personne, du côté de la façade où se trouvait la fenêtre. Une fois chose fait, je pris mon élan et je m'élançais contre le mur. Une fois arrivée au pied de celui-ci, je continuais ma route en me servant du mur comme point d'appui pour atteindre une barre en fer qui était incrusté dans le mur. Je me tenais fermement à elle puis tout en me balançant, je fis faire à mon corps un demi-tour pour finir sur le dessus de la barre. De là, je n'avais qu'à tendre mes mains pour atteindre le rebord de la fenêtre et la seconde suivante, entrer dans la pièce... Mais...

~Kya ! Un homme vient de voir que tu es rentré dans la maison ! ~
Dit l'aigle par la pensée.

Et mince...
Soupira-t-il silencieusement.

Ansatsu-sha no ningyō
Chuchota-t-il peu de temps après...

L
a tenue que je possédais, se mit peu de temps après, à disparaître dans un écran de fine fumée autour de mon corps pour être remplacé par une tenue plus convenable pour ce que je m'apprêtais à faire. D'un pas léger, j'avançais progressivement dans les pièces pour finir devant l'escalier. Je tendis mon oreille vers les profondeurs qui se présentaient en face de moi. Et si je ne me trompais pas, ils se trouvaient tout deux sur la droite. Je descendais chaque marche avec la plus grande discrétion que je possédais et une fois en bas. Je fis une entrée comme j'aime les faire. D'un coup sec et puissant du pied, j'ouvris la porte en frappant juste en dessous de la poignée. A partir de là, je ne perdis plus mon temps dans la discrétion, je fis glisser ma dague de son fourreau pour la mettre bien au chaud dans le creux de ma main, puis étant derrière l'homme, je fis ma petite plantation, en enfonçant au maximum ma dague dans sa chair, jusqu'à même briser l'une de ses côtés flottantes. Sans retirer ma dague, je la fis froidement tourner, sans aucun soupçon d'hésitation ou même de remord. Je laissais l'homme s'écroulait à terre puis m'élancer sur la femme terrorisait.

Raah, de près tu lui ressembles pas du tout... Tout ça pour ça...

Sans pouvoir lâcher un mot à cause de la peur, je l'attachai avec ce qui me tomba sous le bras et pour la taire, j'utilisai un simple torchon que je fis passer autour de sa tête, tout en fessant entrée une partie dans la bouche de la jeune femme. Avant même que je puisse passer aux choses sérieuses, j'entendis du bruit venant d'une autre pièce... Était-ce la personne qui m'avait vu escalader la façade de la maison ?...


Spoiler:
 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyLun 19 Déc - 17:50

Adrien Campbell
Adrien Campbell

Golden Crown King

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Avez-vous envie d'être proverbiale?

Prover-quoi?

Célèbre! De grande renommée! Reconnue à travers tout le macrocosme!

Oh! Monsieur! Bien sûr que j'en ai envie!


Ces gens peu inspirés me tarabustaient. Je ne pouvais pas les supporter. Pour rendre ce monde meilleur, je me devais les dépêtrer. Je regardais la pimbêche au regard étincelant avec un sourire mauvais qu'elle n'arrivait pas à décoder. Sa soif de célébrité prenait le dessus et elle me suivrait où je voudrais. Sa chevelure de feu rendait ses émotions encore plus fantaisistes. Je lui mis une main sur l'épaule comme le font toutes ces sordides personnes pour la rendre encore plus certaine de son choix. Je purifirai ma main plus tard dans son sang fumigé de mon art. Je lui tournai le dos et l'amenai dans une maison où ses occupants avaient averti presque toute la ville qu' ils étaient partis pour une semaine. Je m'étais assuré que la rue où cette maison était, était déserte. Il ne fallait pas alerter la populace qu'un inconnu s'introduisait dans la demeure. La picrate referma la porte derrière elle délicatement avant de s'installer confortablement dans un de ces sofas blancs. Je me retournai presque brusquement et lui ordonnai de se relever et que nous allions déjà commencer.

La femme me suivait avec peu de patience. Pour ma part, sa présence à mes côtés me donnait le goût de vomir. Je voulais en finir le plus vélocement possible. Nous nous dirigeâmes vers la pièce d'à côté: presque vide, les murs d'un blanc aveugle. Je rassemblais mes mains ensemble et me retournais vers elle en lui disant que nous pouvions commencer la scéance. Je lui donnai quelques directives à appliquer et elle les fit sans poser de questions. Adossée au mur, elle éleva un bras, le poing fermé et son autre main tenait un livre juste sous sa poitrine. Je souriais de satisfaction et la complimentai sur sa position. Je lui demandai ensuite de fermer les yeux. Je sortis quelques couteaux et m'avançai dans un silence pesant vers elle. Le premier couteau, le plus long, se planta dans son coeur et tout de suite après, un autre se planta dans sa main surélevée pour qu'elle reste en place. La femme avait bougé la tête, je lui en plantai un sous le menton, en angle pour qu'elle conserve cette posture pendant sa mort que je considérais comme rapide. Je nommai alors cette oeuvre comme étant la «statue de la liberté».

J'admirais mon oeuvre quelques instants avant de quitter les lieux du crime en me frottant avec le tissus des meubles. En sortant quelques passants m'épièrent en se demandant ce que je faisais-là. Ils voyaient bien qu'avec mon habit, je ne pouvais pas avoir volé beaucoup de choses. Ils haussèrent les épaules et poursuivèrent leur chemin. J'en fis de même dans les rues plus ou moins achalandées. À une fenêtre, un couple était posté pour s'embrasser ouvertement. Quel pathétisme tragique... Le couple s'éloignait et je vis un aigle posté au bord du vasistas. Je vis ensuite un blondinet monter agilement le mur pour y arriver. Y allait-il pour un règlement de compte personnel? Dans tous les cas, il fallait que je vois ça, il fallait que je vois la violence apportée par d'autres que moi. Je me dirigeai rapidement vers la porte arrière où j'écoutais avec attention ce qui se passait: rien. La rocade libre, je crochetai la serrure en silence et entrai en quelques secondes à peine en n'ouvrant qu'une partie de la porte suffisamment grande pour faire passer ma silhouette. Je pris deux objets que je considérais assez lourds à portée de mains pour en mettre un de chaque côté de la porte pour éviter qu'elle bouge avec la légère brise.

Je continuais mon enquête en furetant les pièces à mon rythme. J'entendis soudainement un bruit sourd, avais-je manqué l'action? Je devais stopper son élan meurtrier pour mon propre divertissement. J'avais trois options à portée de mains: soit je restais-là sans bouger, soit je faisais du bruit pour l'attirer ailleurs, soit j'entrais tout bonnement, ouvert de toutes les attaques possibles. Essayons quelque chose. Je m'assurais que tout le brouaha venait d'une seule et même pièce avant de passer à l'action. Un vase à la main, je m'apprêtais à le laisser tomber lorsque je vis un enfant passer devant moi, le regard terrifié en me voyant. Il manquait plus que ça... Un doigt sur la bouche, je lui demandais de se faire silencieux, mais il était figé. Je soupirai et lui balançai le vase en pleine figure. Le jeune homme tomba de tout son long sur le tapis. Par chance, il était au bon endroit pour me permettre d'y aller en douce. J'attendis patiemment que la porte s'ouvre pour me faufiler silencieusement derrière le type et le devancer pour entrer dans la pièce suspecte. Je ne savais pas si ça allait fonctionner, mais c'était ce que j'avais en tête. Arrivé dans l'autre pièce, je devrai faire taire les survivants et me trouver une place pour me cacher...


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 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyVen 23 Déc - 14:16

Yôshii A.Shunsui
Yôshii A.Shunsui

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Si seulement elle pouvait arrêter de gigoter comme un asticot, je pourrais la faire rejoindre son bien-aimé rapidement. Mais elle ne semblait pas trop ravie à cette idée... Les larmes commençaient à jaillir de ses yeux comme des torrents interminables, dont rien ne pouvait empêcher l'écoulement perpétuelle et presque lacent. Elle ne pouvait pas, à première vue, contrôler ses sentiments en voyant son tendre amour, coucher contre terre, agonisant comme un porc éventré, qui serait en train de s'étouffer dans sa propre flaque de sang. Quelle belle image tout de même. Celle représentant l’impuissance d'un couple face à un danger plus grand qu'eux. L'homme, la force physique du couple... étant supprimé dès les premières secondes, n'offrant plus aucune résistance au danger. Puis la femme, la force mentale du même couple... réduit à un édifice effondré par la peur, dû à la perte du premier pilier masculin, qui se trouve être dans une terrible situation, qu'elle ne peut et ne pourra jamais résoudre... L'image d'une mort incontournable et sans pitié... Ou presque en tout cas...

Sans plus aucune retenue, j'attrapais cette pauvre jeune femme, puis la calait contre la fenêtre, sur le plan de travail de la cuisine. J'attrapais ensuite deux grands couteaux de cuisine. Puis d'un grand pas, je me positionnais juste à côté de l'homme presque mort... D'une voix douce et harmonieuse, je prononçais ces quelques mots...

Bonne nuit mon petit, mais ne t'inquiètes pas, tu ne seras pas seul tout là-haut. Je vais bientôt envoyer ta belle, pour te tenir compagnie. ♪

Mes mains se levèrent et se rejoignirent en un même poing, se refermant l'une sur l'autre, avec entre elles, la poignée du couteau. D'une descente bref et rapide, la longue lame se planta dans le cœur du jeune homme, puis continuant toujours cette creusée, elle arriva même à percer le dos du jeune homme. Je laissais mes doigts glisser sur les contours de la poignée tandis que je retournais, d'un autre grand pas, vers la veuve. Assis à côté elle, je fis passé mon bras par-dessus ses épaules, en la tenant comme s'il s'agissait d'une amie. Affichant mon plus radieux sourire, avec un air décontracté, tout en jouant avec le second couteau de cuisine que j'avais gardé, en le fessant tourner entre mes doigts devant moi. Quant à la jeune veuve... Elle ne semblait plus là... Son corps était bel et bien à côté de moi, mais son âme... Une véritable coquille vide !

Crénon de diou... Elle est plus jolie comme ça, y a pas à dire.

Elle avait la tête baissée et vide d’expression, cela va sans dire. J'ordonnais ensuite à un ami de se mettre en position derrière moi, sur le bâtiment en face de la fenêtre, n'attendant que mon signal pour intervenir en cas de pépins gênants pour ma propre santé.

Bien que la situation actuelle avait légèrement changé avec l'arrivée de ce bruit inconnu, grâce à une rapidité d'esprit qui me ressemble, j'ai aisément pût trouver les meilleures positions selon moi pour me placer avant l'arrivée de cette personne. De dos à la fenêtre, avec en plus ma tenue spéciale assassinat, mon visage était presque totalement dissimulé, m'offrant un anonymat presque parfait. Avec cela il fallait rajouter son « otage » bien que l'on puisse dire qu'il n'était plus entier... Ainsi que quelques petits trucs pour me défendre... Nyah, et par-dessus tout, un renfort en cas de nécessité, c'était pas beau tout ça ?! J'étais enfin prêt pour accueillir le ou les nouveaux arrivants, s'il y en avait... C'est lorsque la porte s'ouvrit lentement, que je prononçais ces quelques mots, aux êtres qui s'apprêtaient à rentrer dans la pièce.

Je vous souhaite la bienvenue et j'espère de tout cœur que vous passerez un agréable séjour parmi-nous. ♪

Je me balançais sur les côtés, emportant le corps de la jeune femme avec moi. J'offrais un ton joyeux et un sourire angélique à mon ou mes spectateurs, même s'ils n'avaient théoriquement pas encore vu mon visage magnifique. Sans perdre plus de temps, j'invitais se ou ses nouveaux arrivants à me rejoindre.

N'ayez pas peur de moi voyons, je ne mords pas... en théorie en tout cas. ~
Montrez-moi votre splendides visages, que je puisse en échange vous offrir toute ma sympathie. ♪


Je continuais de faire agilement glisser la poignée entre mes doigts et ainsi donc de faire tournoyer le couteau entre moi et ses inconnus, que j'allais bientôt découvrir ? C'est avec une joie immense que je me fessais un plaisir sans fin, d'observer ce moment qui me fessait languir d'excitation...

 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyJeu 29 Déc - 22:34

Adrien Campbell
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Je continuais de fixer le cadavre enfantile qui jonchait le sol. La pièce d'à côté faisait résonner des bruits de pas, mais jamais en ma direction. Attendait-il que je fasse mon entrée? Je me levai de tout mon long et tendis l'oreille. On savait que j'étais-là, et c'était l'agresseur qui avait le-dessus de cette affaire. Il avait donc réussi à mettre hors d'état de nuire le pire d'entre les deux individus. Je fixais l'enfant d'un regard finaud. Il allait me servir plus tard, mais il ne fallait pas le laisser s'enfuir pendant que j'ai affaires ailleurs. Je marchai silencieusement vers son corps couché sur le ventre. Mon pied effectua une pression sèche et lourde dans sa nuque dans le but de la briser rapidement et sans son. Je repris une fière allure, puis un air penseur. Qu'allais-je en faire? Ah oui... ma collation après tant d'événements consécutifs. Je me réjouis de cette idée et changea ma direction pour cette fameuse pièce où je voulais tant m'infiltrer... Qu'allais-je y trouver finalement? Ma curiosité eut raison de moi et mes doigts de fée frôlèrent le bois pâle et lustré de l'entrée.

Onctueusement, la porte s'ouvrit à mon rythme. Les mains ensuite posées sur les hanches, le menton élevé, les yeux pointant tous les feudataires qu'ils pourraient croiser. Deux silhouettes valsaient dans la salle comme des mouches cherchant refuge. Mes iris rouges apperçurent la flamboyante lame que tenait le quidam. Puis, le corps ensanglanté au sol attira mon attention et me soutira un sourire en coin. Celui-là, il fut très bref puisqu'un air sérieux à la limite du colérique dessina ses traits. Je remis mon regard sur le particulier qui tenait une poupée de chair et m'exprima à ma façon. Sûr de moi et pieds bien encrés au sol, j'avais pénétré cette pièce comme si j'y avais mis les pieds toute ma vie et que cet homme, ce type-là, n'était qu'un meuble parmi tant d'autres:


Quelle hardiesse! Vous avez osé commencer sans moi la liturgie! Je vous pardonnerai cette fois puisque nous sommes en concordance.

J'ouvris un peu plus la porte derrière moi à l'aide de mon index pour lui montrer le macchabée étendu au sol. La salive plein la bouche, je ne pouvais plus attendre la poursuite de ma cuisine favorite. Je me demandais si je devais partager avec mon invité qui était en fait aussi mon hôte. Un doigt sur la bouche, marchant de grandes enjambées en examinant la pièce rapidement, je me demandais si cette générosité était nécessaire. Après tout, avec les deux autres individus ici présents, il y en aurait pour toute la famille. Hum... plus tard peut-être, le temps était de décider ce qu'il adviendrait de la poupée de chair. Je ne connaissais pas celui-ci, alors il pouvait ne pas utiliser les mêmes méthodes que moi. Déjà, danser avec une oeuvre était impensable pour moi. J'en aurais terminé dès le début puisqu'ils ne sont pas propres en soi et le contact aussi provoquant me dégoûtait.

Que comptiez-vous faire de votre bimbelot, très cher? Nous pourrions nous entendre sur... quelques diapasons!

Faire affaire avec mes oeuvres ne me ressemblait pas, mais cet homme transpirait quelque chose de spécial, une soif évidemment pointue. L'utiliser n'était pas à négliger, je verrai tout de même plus tard puisque maintenant, il fallait parler buisiness...


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 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyLun 9 Jan - 19:42

Yôshii A.Shunsui
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Je me balançais de droite à gauche, en compagnie de ma petite coquille vide, qui me servait de compagnie. Bien qu'un peu laide sur les bords, avec un peu de chirurgie esthétique cela aller changer. Après avoir invité l'inconnu à se montrer devant mes yeux scintillant de beauté, j'entendis sa douce voix résonner dans la pièce.

Quelle hardiesse! Vous avez osé commencer sans moi la liturgie! Je vous pardonnerai cette fois puisque nous sommes en concordance.

Peu après cela, il ouvrit un peu plus la porte qui se trouvait juste derrière lui. Mes yeux s'écarquillèrent lorsqu'ils virent le spectacle qui se trouvait derrière. Un pauvre enfant innocent qui se retrouvait là, devant mes yeux, coucher à terre, tout aussi vivant que le cadavre de l'homme à un mètre à peine de mes pieds. Un vil et splendide sourire se dessina aux coins de mes lèvres. Ces dernières embrassèrent la magnifique oeuvre de mon invité, comme s'il s'agissait là d'un cadeau qu'il m'offrait pour que je l'invite dans cette danse. Je me tus dans mon silence, laissant à cette nouvelle personne la possibilité de continuer dans son entrée sur scène. Il se baladait dans la pièce, sûrement pour examiner ce que j'avais bien pût causer comme dégâts... Puis au bout d'un certain temps, il s'adressa de nouveau à moi.

Que comptiez-vous faire de votre bimbelot, très cher? Nous pourrions nous entendre sur... quelques diapasons!


Hum...

D'un bond vers l'avant, je me déplaçais, tout en emportant la jeune femme avec moi. Une main l'agrippant à la hanche et une autre tenant fermement sa main droite, avec entre nos deux mains, mon couteau. C'est avec plusieurs petits pas rapides et vifs, que j'avançais au rythme de la symphonie que je sifflais. Je me positionnais gracieusement à l'opposer du nouvel arrivant, puis je fis faire à ma belle coquille, quelques pas de danse. Elle n'opposait toujours pas de résistance à ma personne, elle était devenue ma petite marionnette personnelle, pour les quelques minutes restantes. Mais dans un dernier pas de danse, je la lâcha. Elle fut emportée par le mouvement, comme une brindille d'herbe par le vent, puis s'écroula sur le corps de son bien aimé. Quant à moi, je partais dans la direction inverse, me cachant de la lumière et m'abritant dans un coin de la pièce. Abandonnant mes remparts, j'avais décidé de jouer. Je perdais peu à peu mes avantages dans cette affaire, car je n'avais plus autant le déçu qu'auparavant. Mais... le risque fait partie du jeu.

Votre bimbelot... Dit-il ~
Il ne s'agit pas là d'un bimbelot, très cher. Mais d'une marionnette ! Voyons... Mais il est peut-être vrai que nous pourrions nous entendre... J'aime beaucoup votre magnifique œuvre qui se trouve derrière la porte. ♪

Dis-je avec sourire. Quelques secondes après, je repris par un simple...

Cependant...

Je fis tournoyer le couteau dans un dernier tour, puis d'un geste du bras vers l'avant, je lançais ce dernier sur le corps de la jeune femme. Bien évidemment tout cela dans un geste gracieux. La lame se planta dans la chair de sa jambe, en suivi un petit flot de sang qui coula de la plaie pour tomber ensuite sur le corps du cadavre masculin. La jeune femme se remit soudainement à reprendre conscience, la coquille était habitée ! C'était sûrement la douleur qui l'avait réveillé...

Et bah voilà, elle est réveillée ! ♪

C'est dans des pleures, des sanglotements et des snifs, qu'elle se mit à nous casser les oreilles. D'un grand pas je me plaçais à côté d'elle, puis dans mon élan, j'élançais l'un de mes pieds en direction de sa mâchoire et là... Vlam ! Le pied frappa violemment le dessous de sa mâchoire, tellement fort qu'on pût entendre quelque chose se briser... Sûrement sa mâchoire, que je venais de casser par accident... Du sang coulait de sa bouche et parfois dans cette petite rivière de sang, une dent ou deux étaient emportées... Je retournais dans mon petit coin puis d'une voix grave et sérieuse, j'attirais l'attention de nouveau sur moi.

Veuillez excuser ma marionnette. C'est de la bas-de-gamme. Malheureusement... Je n'avais pas eu le temps de la façonner pour qu'elle soit parfaite. Nous pouvons donc reprendre...
Je comptais l'ouvrir et puis pourquoi pas... Décorer la maison avec tout ce qu'il y avait dedans... Et vous très-cher, avez-vous une idée derrière la tête ? Je suis prêt à partager si vous voulez ♪

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 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyMer 8 Fév - 1:45

Adrien Campbell
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Bimbelot... marionette, les deux servent à la même chose! De quel droit osait-il me reprendre sur ces détails inutiles? Un bimbelot, on le trimbale comme une marionette de gauche à droite, de haut en bas. Je regardais la dite marionette s'effondrer contre la première victime et se réveiller lentement. Sa chute n'avait pourtant pas semblée aussi abrupte que cela. Avoir été utilisée pour tester un manège lui avait donné un rythme auquel elle avait su s'y faire et donc s'arrêter comme cela était considéré comme étant anormal. Tout de même, il sut calmer mes ardeurs en complimentant mon oeuvre d'art de l'autre côté. Je souriais à pleine dents, malinement, méchamment et cruellement. Rares étaient mes groupies et la plupart me traitaient de déplacé et de sans-coeur. Bien sûr, je leur riais au visage et m'emparais de leur gorge pour les purifier de leur insulte.

Vous trouvez? Je l'ai nommée: La plante carnivore! Ha ha ha!

Une main devant la bouche, cette dernière grandement ouverte pour laisser cet excès de joie paraître moins béant. J'observais la scène de crime au détail près tout en gardant mon air implacable. Le foulard rouge qui me servait de châle se serra un peu plus autour de moi quand je croisai les bras. Je regardais une dernière fois l'enfant qui s'était pris un pot de fleurs, un vase, peu importe, en plein visage. Plus nous attendions ici à bavarder, moins le repas sera appétissant.J'espère qu'il ne comptait pas passer l'éternité ici ce blondinet parce que j'avais un intestin qui grouillait, les papilles qui salivaient, les yeux aussi grands que la pensée.

Le couteau fut lancé habilement sur la jeune femme à demi-consciente. Je continuais de rire dans l'obscurité, une main devant la bouche. Cette scène montait l'adrénaline en moi, montait cette excitation, ce désir de tuer à nouveau, de voir le sang, la chair s'ouvrir, se déchirer, les organes surgir, les cris de douleur se faire entendre. Les spasmes de sauvagerie prenaient possession de mon corps en même temps que mon camarade se donnait à coeur joie de frapper à la mâchoire sa petite victime qui tua ses pleurs,surprise par le coup et surtout, appeurée de la douleur que ceux-ci pourraient lui donner. Le gonze excusa sa marionette et me demanda à mon tour ce que je voulais faire de ces martyrs après m'avoir dévoilé qu'il voulait redécorer la demeure. Mes canines encore plus présentes se montraient enfin et c'était dans un souffle démoniaque que je lui répondis:


Je compte cuisiner! Si pendant que je prépare la bombance vous voulez redécorer la cuisine, ne vous retenez surtout pas!

Je lui tournai le dos en même temps que mon châle se mit à voler dans le sens d'un vent artificiel. Tout en passant près du bambin, je pris sa cheville et le traîna jusqu'au centre de la cuisine. J'ouvris toutes les armoires afin de trouver le plus grand plat à faire chauffer. Je le mis au feu en mettant à sa moitié de l'eau. Je dévêtis ensuite le jeune homme avant de le poser sur la table et de le découper en morceaux. Ses pièces furent bagigeonnées d'une sauce à base de sauce BBQ et d'autres ingrédients secrets. Quand l'énorme chaudron fut prêt, je déposai les morceaux les uns après les autres. Quand le temps fut écoulé, je fis rôtir le tout dans la poêle en badigeonnant à nouveau les morceaux. Pendant que je rôtissais le tout, je déposai quelques organes dans l'eau. Le repas prêt, je servis le tout dans des assiettes en porcelaine qui étaient délaissées dans un meuble.

Venez manger mon mouflet!

Bien sûr, entre temps, j'avais nettoyé un peu la place puisque devant autant de bricolage, cela pouvait couper l'appétit de certains. Les assiettes déposées à la table, le four éteint, nous pouvions manger l'esprit tranquille. Je dégustai le tout avec mes ustenciles dorés. J'avalai ma première bouchée avec satisfaction et mon regard fut tourné vers le jeune homme que je connaissais que très peu. J'espérais seulement qu'il apprécierait ma cuisine autant qu'il l'a appréciée comme art visuel!

Est-ce à votre goût?
 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyMar 14 Fév - 13:28

Yôshii A.Shunsui
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En voilà un de joli monstre. Nous étions en quelques points similaires, mais cela semblait s’arrêter là ? Notre style était légèrement différent, mais un détail en tout cas, où nous n'étions pas pareil du tout... Et il allait bientôt sans rendre compte. Il me présenta son œuvre sous le nom de « Plante carnivore ». Un nom qui sort de l'original, mais qui n'est pas non plus à mon goût. Bien que, l’œuvre en elle-même était plutôt intéressante et que je l'appréciais de toute sa splendeur, de mes yeux scintillants. Et par preuve de sympa et de respect, je lui sortis un petit...

Hum... C'est là un nom accrocheur et assez évocateur. Ça me plaît bien tout ça ♪ Héhé ~

Les événements s'enchaînèrent rapidement. Si bien quand quelques minutes, chacun de nous deux avez une petite occupation. Mon cher collègue ? Se mit à nous cuisiner un plat, tandis que moi je partis dans les vastes plaines inconnus de cette maison pour la décorer... et plus si affinité. Héhé. Mais une question me trottait trop dans l'esprit... Qu'allait-il nous cuisiner ? Et devais-je me méfier de son « plat » ? Des petites questions inutiles, car je savais comment assurer mes arrières et c'est ce que j'allais faire. Même si je n'avais rien à craindre, mieux valait être sur ses gardes et tout prévoir. C'est lorsqu'il m'adressa une nouvelle fois la parole, que je me mis à la tâche après lui avoir répondu.

Redécorer la cuisine ? Mais voyons, c'est toute la maison que je vais redécorer. Hihihii ♫

Laissant ce presque inconnu dans la cuisine à sa tâche, je m'attelai à la mienne avec un grand amusement. Je visitais les moindres pièces de la maison avec une curiosité sans fin. Attrapant un grand sac qui traînait dans une vielle armoire, je mettais dedans tout ce qui semblait attirer ma convoitise. Des masques de carnaval et des vêtements dans la chambre des victimes, quelques objets de valeurs qui pouvaient se vendre une très petite fortune dans une boutique d'antiquité, puis enfin, ce qui avait le plus attiré mes yeux... Un livre qui brillait de mille éclats de diamant, au milieu de cette bibliothèque. J'étais sûr qu'il s'agissait de faux diamants, ou du verre spécial pour rendre la chose sublime. Mais la beauté de la chose était là et ça me suffisait pour vouloir m'en accaparer la possession. Après un rapide coup d'oeil par la fenêtre, pour vérifier qu'il n'y avait personne. J'envoyai le sac dans les airs, où il fut récupéré par mon aigle, puis il le posa sur le toit en face, là où il attendait toujours mes ordres, au cas où qu'il y aurait quelques... mésaventures.

U
ne fois tout cela fait, je me mis enfin au travail. Usant des tous les outils dont je disposais. Maquillage féminin, des vêtements que j'avais abîmé, des meubles que je prenais un plaisir énorme à détruire, puis du sang de mes victimes. C'est justement en allant chercher un peu de sang sur mes victimes... Que je vus ce qu'il voulait me faire manger. Je fis mine de ne rien voir et je repartis aussitôt à ma tâche. Recouvrant les murs de ce liquide rouge, du bout de mes doigts qui étaient imprégnés du sang de l'homme et sa femme.. Sur les portes, je fessais des peintures rupestres avec le maquillage de madame et avec les vêtements déchirés, je les éparpillais dans toute la demeure. Une fois tout mon travail finis. Je redescendis à la cuisine, seul endroit que j'avais laissé vierge de toute présence Yôshiisienne. Mais sachant presque à cent pour-cent ce que j'allais devoir manger, il était de mon devoir de faire en sorte de ne pas manger de la chair humaine... Je ne suis pas un cannibale tout de même ! Grâce à ma petite exploration des lieux, j'avais mémorisé le plan de la maison. Je savais donc quoi faire, désormais. Quelques bouteilles étaient entreposées dans une pièce du rez-de-chaussé, j'en pris deux... Puis sans plus attendre.

Sonzai no baiaru

J
e pris l'une des deux bouteilles, puis je versais quelques gouttes du liquide de paralysie à l'intérieur... Une fois cela étant fait, je descendis avec un sourire malicieux sur mon visage. Je pénétrai dans la cuisine et je me préparai pour le spectacle. Deux assiettes sur la table, une cuisine assez propre... Une viande dégoûtante qui décorait les deux assiettes. Comment osait-il me donner de la chair à manger ? J'en avais la certitude désormais, qu'il voulait que je mange ça ! Mais ne soyons pas aussi barbare et sauvage que cette être. De plusieurs pas gracieux, je m'approchais d'une armoire et en saisie deux verres en cristal. J'y versais ensuite le vin que j'avais soigneusement trafiqué. Pas d'odeur, ni de goût et encore moins visible. Il ne pouvait pas voir ce qu'il l'attendait. Je lui offris un verre. Puis d'une voix gracieuse.

En l'honneur de nos très chères victimes qui aiment tant nous divertir. Héhé ♪

D'une seule gorgé, j'avalais le liquide qui se trouvait dans mon verre. Il allait falloir attendre 10 minutes avant que les effets de la paralysie se manifestent. J'avais donc dix minutes encore... Il était temps de changer de symphonie...

Je suis désolé, mon ami. Mais si je ne me trompe pas, c'est de la viande humaine qui se trouve dans mon assiette. Et il se trouve qu'il est hors de question que je mange une viande aussi impure et surtout, je tiens à préciser que je ne suis pas cannibale. Au cas où que vous ne l’auriez pas remarqué. Bien que...

Je fis un bref regard sur le corps de la femme... A demi-consciente encore ? Puis je me retournais vers ce... cannibale.

Je dévore seulement les femmes. Du regard bien évidemment. Hihii ♪
Donc je crois que vous allez être le seul à apprécier ce repas, très cher. ♫

 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptySam 18 Fév - 4:33

Adrien Campbell
Adrien Campbell

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Le repas servi, je dégustais ma première bouchée avec une attention distinctive. Je goûtais, je respirais l'enfance avec lasciveté. Sourire aux lèvres, je laissais la sauce me couler au bord des lèvres avec une certaine excitation. Les yeux clos, je laissais la faim s'apaiser peu à peu. J'ouvris les yeux et mon compère m'offrit une coupe de vin. Je continuais d'agréer tout en prenant la coupe. Il dit une phrase qui ne se fit écouter. La coupe portée à mon nez, je reniflais son contenu. Je ne me rappelais pas la dernière fois où j'avais bu quelque chose d'alcoolisé, alors il fallait que pour cette seule fois, je me souvienne de l'odeur, de la couleur, de sa texture. Le goût du corps humain avait certainement un meilleur goût que ce liquide rempli de péchés. Il le but tout entier, ce que je trouvais étrange. Un vin d'une telle envergure se savoure, se goûte à moins d'être un ivrogne. Il n'avait pas l'air comme tel, mais sa façon d'être pourrait être le résultat d'un passé plutôt ténébreux. Je n'en fis rien et porta la coupe à mes lèvres. Au même moment, il insulta ma façon d'être, ma façon de cuisiner, me propre personne. Comment osait-il refuser un tel repas? Cannibale ou pas, on ne peut pas dire qu'on n'aime pas si la chose n'a pas été goûtée auparavant. Il me faisait penser à tous ces ignorants de l'art moderne qui ne comprennent en rien ce que nous sommes et ce que nous avons vécu.

Le liquide ne se rendit pas dans le fond de ma gorge, mais fut recraché dans son contenant pour suivre cet irrespect aussi ouvert. J'effectuais une certaine force contre le verre qui éclata dans ma main et sur mon visage. Les morceaux coupants rebondirent sur mon marbre et terminèrent leur chute sur la table. Mon rictus avait complètement disparu, faisant place à une statue de marbre classique sans émotion. Je me levai brutalement de mon siège en regardant droit devant moi. Ce fruste ne méritait pas que je le regarde à nouveau, que je lui souris, que je lui donne une seconde chance. Que méritait-il au final? Il méritait de garnir ce plancher avec son propre corps. Il pouvait accompagner ces chères victimes dans un sommeil éternel. Je tendis la main dégoulinant de liquide vers le sol où un symbole magique fit son apparition.


Ékdosii tou Agálmatos ti̱s Elef̱therías

Une statue de marbre apparut magiquement. Habillée d'une toge, le visage féminin, armée d'une torche, livre à la main, couronnée: la statue de la Liberté était en place, prête à obéir à son créateur. Ses yeux croisèrent ceux du doré d'un air concurrent. Je fis une pas en arrière pour laisser les deux bagarreurs se faire face en mettant mes mains sur mes hanches. Je remarquai enfin le gâchis étalé partout dans la maison. C'était cela qu'il appelait «Art»? La décoration pouvait être un art, mais décidément, celui-ci ne l'avait pas du tout. À quel imposteur avais-je affaire? Il avait assassiné des individus certes, mais il ne restait qu'un piètre imitateur qui ne méritait en aucun cas des éloges. Enfin, venant de la part d'un artiste olympien tel que moi... Je regardais ces objets de haut, puis finalement, mes iris rouges croisèrent les siens et d'un ordre plutôt ennuyé, je dis:

Fais le fourbissage, veux-tu?

La statue restait silencieuse, mais n'hésitait pas à me faire plaisir. Elle tendit sa torche devant elle, là où cet hâbleur restait planté et lui souffla son feu au visage. Elle le poursuivit ainsi jusqu'à ce qu'il ne devienne que cendres. Bien sûr, les meubles et tout le reste nourrirent ce feu d'où je m'éclipsai en douce à l'extérieur. J'avais voulu recruter quelqu'un qui aurait pu avoir un potentiel intéressant, mais ce fut une grossière erreur que je ne répèterai plus. Tous, sans exception deviendront le fruit de nouvelles oeuvres. Plus jamais je ne laisserai approcher quiconque d'aussi près même si celui-ci pourrait servir de meuble... Ma bouche s'engourdissait peu à peu. Ainsi, ce vin était bel et bien empoisonné et je ne pourrai plus invoquer quiconque si je ne pouvais pas articuler! Ce folingue m'avait piégé, mais par chance, il aura su tomber dans le mien aussi. Cette statue ne s'avoue pas vaincue aussi facilement puisqu'elle représente cette fierté de pimbêche! La bouche aussi molle que de la guimauve, je poursuivais ma fuite à travers cette rue. S'il tentait de me poursuivre pour finir le travail, qu'il le fasse, je l'attendais avec impatience, sinon, j'avais d'autres chats à fouetter...


Spoiler:
 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyMer 22 Fév - 22:52

Yôshii A.Shunsui
Yôshii A.Shunsui

Indépendant Illégal

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A première vue, l'homme qui se trouvait en face de moi, semblait ne pas avoir beaucoup apprécié le fait que je lui fasse une telle remarque sur la nourriture qu'il m'avait servi. Après tout, cela pouvait être offensant pour un cannibale, que ce style de nourriture soit nommé de nourriture impure … Il n'y avait donc pas de doute à ce sujet, il était bien un cannibale. Qu'elle dégoût, il me provoqua au fond de la gorge... Il exprimait un grand sourire en goûtant ce repas et sa façon de manger aussi... Elle était si... Si écœurante ! Diantre, à cet instant précis, je dois bien avouer que je me demandais ce que je fessais dans un tel endroit, avec une telle personne en ma compagnie. Peu après lui avoir fait la remarque sur sa nourriture, ce dernier recracha le vin qu'il avait dans la bouche, tout en le reversant dans son verre. Un rendu pour un donner, dira-t-on. C'était sûrement sa petite façon pour se venger de ma remarque. Ensuite c'est dans sa colère ? Qu'il éclata le verre dans sa main...

Il se leva brutalement, avec un visage inexpressif qui voulait sûrement me donner un sentiment de peur ou bien quelque chose du même genre ?... Je devais sûrement l'irriter au plus au point et cela ne me déplaisait pas des moindres, bien au contraire. J'appréciais qu'il me déteste... De tout de façon un de plus ou un de moins sur le dos, qu'est-ce que cela pouvait bien changer. Je laissais donc un large sourire sadique s'affichait sur les extrémités de mes lèvres, fessant passer ma langue sur les contours de mes lèvres. Quel plaisir, la situation allait un peu changer après cela. Je le sentais...

---- Messire Yôshii, vous êtes le vainqueur de notre concours de devinette, vous avez remporté le magnifique prix de vous battre contre un mage. ----

Voilà ce qui me vint à l'esprit lorsque je vis le cercle magique se dessinait sur le sol. Peu de temps après, il prononça quelque chose, sûrement le nom de sa technique...

Ékdosii tou Agálmatos ti̱s Elef̱therías

---- Mémorisation effectuée ----

Et oui, que voulez-vous. Le rôle des assassins ne se résument pas toujours à tuer sournoisement des gens ou même faire des meurtres à grandes échelles. Il peut arriver que les services d'un assassin soit demandés pour qu'il espionne monsieur x ou même qu'il collecte des informations sur tous et rien...

Quelques instants après l'apparition du cercle magique, une statue de marbre apparut. La statuette semblait être une femme, vêtu d'une toge à l'ancienne, avec dans ses mains une torche ainsi qu'un livre... Qu'elle étrange personnage tout de même. Devais-je attaquer cette chose ou pas ? Position défensive en premier temps, puis position offensive après. Il fallait d'abord voir ce qu'il en était de cette chose. Le cannibale lui prononça quelque chose, la statue resta silencieuse une ou deux secondes puis... Brandissant sa torche vers moi, elle souffla sur la flamme et là... Le feu se mit à se dirigeait vers moi. Je fis basculer la table pour me cacher derrière elle, le temps que les flammes s’arrêtent. Une fois de nouveau hors de danger, je sortis la tête de ma cachette tout en adressant la parole à la statue...

On t'a jamais dit qu'il ne fallait pas jouer avec le feu ! Non mais oh, ça aurait put me faire mal, tu y as pensé un ?!


Mais la statue en n'avait pas grand-chose à faire de ce que je pouvais dire. Elle lança de nouveaux du feu sur moi. En voilà un de joli pétrin. Les meubles commençaient à prendre feu et bientôt ma table n'allait être plus que cendre. Improvisation... Improvisation.... Improvisation !

---- Ayé, j'ai une idée ---
Nigeru sumōku

Je fis apparaître une bombe dans ma main, puis je la lançais sur la statue. Une fois l'impact fait, une épaisse fumée fit place dans la pièce. D'un bond, je sautais par-dessus la table, j'esquivais ensuite la statue. J'ouvris rapidement le robinet d'eau et d'un coup de pied sec je le cassai. Tout ce qui se trouvait autour était arrosé légèrement par de l'eau qui jaillissait tel un geyser. D'un pas sur le côté, j'ouvris la porte du four et j'allumai le gaz. Une fois tout cela étant fait, je fis un saut sur la statue pour la faire bousculer en avant, sans attendre plus longtemps je sortis de la pièce puis me dirigeais vers la fenêtre que j'avais utilisé pour entrer dans la maison.

---- Il est passé où mon ami ? ----
~~~~ Il est en déplacement, je suis en train de le suivre. ~~~~
---- Surveille le bien j'arrive, il ne pourra bientôt plus aller très loin ----
Sonzai no baiaru

Je fis apparaître les trois dernières fioles, je pris celle qui contenait l'antidote et la bu à moitié. Je le fis ensuite glissé dans l'une de mes poches, tandis que les autres fioles disparaissaient en s’enfonçant dans les tatouages. Je descendis grâce à une gouttière, tandis que deux passants me regardaient bizarrement... Lorsque je commençais à m'avancer vers eux, ils s’écartèrent pour me laisser passer. Sûrement effrayer par l'homme vêtu de blanc, que j'étais. Je dégainai rapidement mon épée, puis tout en tournant sur moi-même, je laissai mon arme tranchait l'air... ainsi que les deux têtes des témoins. Leurs corps tomba à terre la seconde suivante, alors que moi, j’avançais dans les ruelles en direction de la position de mon aigle, donc de l'autre cannibale.

Au bout de quelques minutes de course, je vis mon aigle tournoyait en boucle au-dessus de quelqu'un... Il était donc là... Mais venait-il de se remettre du liquide paralysant ? J'allais bientôt le savoir. Pointant le cannibale du bout de ma lame, je m'adressais à lui à voix haute et clair.

Toi, le mangeur d'enfant ! Il est temps pour toi de souffrir le martyr devant ma puissance ! Combattons-nous ! Que l'histoire se souvienne du jour où les deux enfants démoniaques se sont battus. Hiihiiihiii ♪


 MessageSujet: Re: Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari //   Capítulo 4 // Dieu & Dieu // Privé Kusodari // EmptyVen 24 Fév - 19:06

Adrien Campbell
Adrien Campbell

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Sur mon départ, je m'étais empressé de partir de ce lieu impur qui me donnait tant de difficulté à respirer. Cette trahison me puait au nez et je m'attendais à ce que ma statue s'occupe personnellement de faire cuire ce petit incapable. Contrairement à ce que je pensais, l'engourdissement se généralisa à travers mon corps. Je dus me positionner dans le cadre d'une porte pour éviter de chuter trop brutallement. Je ne pouvais plus bouger, mais par chance cela ne dura que peu de temps. Les yeux rivés vers le ciel, je perçus un aigle qui tournait au-dessus de ma position. Étrange... Je fronçai les sourcils et me relevai après cette minute de honte. J'entendis ces pas bruyants s'avancer dans me direction et vis la silhouette du chimérique courir vers moi, le sourire lui pendait aux lèvres. Je croisais les bras, le visage de marbre, je ne le regardais pas directement dans les yeux. Je fis soudainement le lien entre cet oiseau que j'avais rapidement vu perché de l'autre côté de la fenêtre un peu plus tôt et celui qui m'avait si bien retrouvé... L'explosion causée par l'incendie provoqua des cris de surprise venant des passants. Je conservais mon calme.

Finalement, il arriva à proximité et me menaça de cette chère lame qui lui semblait si dévastatrice. Je me contentais d'arquer un sourcil. Je ne ressentais plus la vie en cette statue que j'avais invoquée. Elle s'était sûrement détruite avec cette explosion. Je n'en fis rien car de toutes façons, elle me servait qu'à réduire les preuves en cendre. Même si elle était supposée s'occuper de ce soudard, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir... Pointé d'une lame, il me traita de mangeur d'enfants et me mis dans la même catégorie que lui concernant le fait d'être un enfant démoniaque. C'en était assez pour lui. Il fallait que je me débarrasser rapidement de ce déchet. La paume tendue vers le sol, un cercle semblable au précédent se forma. J'allais faire appel à celui qui pourra régler mon problème. Cette fois, je regardais mon ennemi droit dans les yeux sans m'exprimer émotionnellement.


Ekdíkisi agíou Sebastian!

L'apparition de cette statue était particulière. Il se relevait comme si un mort revenait à la vie. Très légèrement habillé, les yeux tournés à l'envers, le corps couvert de flèches, il ne savait que s'exprimer par des lamentations. Debout près de moi, on avait l'impression qu'il avait de la difficulté à se tenir debout. La bouche entrouverte, c'était à se demander s'il avait une conscience propre. Le meurtre du Saint-Sébastien me venait en aide. Malgré cette apparence meurtrie, cet homme était capable de faire des choses incroyables et j'allais pouvoir le prouver ici et maintenant:

Éreinte cet espion qui me tourmente!

L'homme répondit d'un cri de douleur avant de retirer une des flèches plantées dans son corps. En la retirant, on avait l'impression qu'elle s'allongeait et qu'elle égalisait la longueur de son bras. Ses yeux se mirent à vivre et à fixer cet aigle. D'un simple lancer, précis et rapide, la mort de cet oiseau de malheur était maintenant écrite. Les yeux de Saint-Sébastien regardèrent le traitre et deux javelots furent retirés du corps. Lancés par intermitence, j'espérais seulement que le Saint-Sébastien s'amuse un peu avant de mettre fin aux jours de celui-ci... Je ne savais pas si cet inepte saura s'en sortir en une pièce, mais mon invocation, malgré les apparences s'en sortait toujours bien s'il advenait qu'il affronte le corps à corps. Je me mis à rire aux éclats face à cette innocence qu'il essayait de montrer, mais les anges ont toujours des cornes...

Si tu présumes que nous sommes des lardons de même gabarit, tu circonviens! Allez Sébastien, fais-moi une brochette de celui-ci!

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