| Sujet: Capítulo 3 // L'amour de la montagne // Jeu 24 Nov - 21:23 | |
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Yôshii A.Shunsui
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Capítulo 3 Terceira Missão L'amour de la montagne
J'étais confortablement assis sur ce banc en bois qui provoquait depuis déjà quelques minutes, des douleurs affreuses à mon pauvre derrière. J'étais assis à la place du chauffeur, pas étonnant en même temps, vu que j'étais le chauffeur de cette cargaison. Avec pour seul équipage, deux chevaux et mon très cherr aigle. Et oui, moi qui rêvais de joie et de plaisir divin, je me retrouvais tel un vieil homme à conduire une marchandise jusqu'au loin, dans des contrées encore inconnues de tous. Ou pas. Bon, ce n'était pas de ma faute, la chose était déjà assez ennuyeuse comme ça, alors j'essayais vainement de me dire qu'il y avait quelque chose d'excitant à faire dans ce job... Sans succès pour le moment je dois l'avouer. Il est certain que la prochaine fois, je ne prendrais pas le premier travail que j'écouterais dans le bar, même si je suis en manque d'argent...
Le petit convoi que je composais à moi seul, avançait dans les montagnes bordant Fiore. J'allais retourner à mes origines plus tôt que prévu. Oui, je me dirigeais vers les contrées où j'avais grandi, bien que j'y allais cette fois pour livrer une marchandise et non pas avec un rapport quelconque avec l'ordre dont je fessais parti. Enfin bon, j'en ferais réellement parti, une fois de plus lorsque je reviendrais pour de bon ici. C'est-à-dire quand je serais devenu riche et que je serais assez fort pour prendre le contrôle de tout ça. Héhé.
Ma route dans les montagnes se poursuivait sans encombre pour le moment, tant mieux ou dommage pour moi ? Dommage je dirais. Je regrettais presque d'avoir pris ce travail. Là seule distraction qui s'offrait à moi, c'était de regarder les deux chevaux faire avancer la cargaison... Vraiment pathétique comme distraction n'est-ce pas. Mais mon odorat n'allait pas me tromper ! Je sentais un peu de distraction venir vers moi au galop. Enfin quelque chose qui allait pouvoir m'amuser un petit bout de temps. Quel odorat vous ne trouvez pas ? C'est plutôt la vision que j'avais à travers les yeux de mon aigle qui me l'annonçait. Après tout mon odorat était comme celui d'une autre personne, donc il ne pouvait malheureusement pas faire ce genre de choses. Ce qui était bien dommage je trouvais...
Revenons-en à ma petite distraction hebdomadaire. Un joli foutoir allait se présenter à moi dans trois virages. Lorsque j'allais me trouver devant, il semblait à travers les yeux de mon cher aigle en tout cas, que je n'allais pas pouvoir passer sauf si je sautais du ravin sur la gauche... Une possibilité comme une autre... Mais il y avait encore mieux... Forcer le passage. L'obstacle n'était pas très grand, les chevaux pouvaient facilement sauter par-dessus, quant à la cargaison, elle était solidement attachée par moi-même, donc aucun risque quelle saute par-dessus bord.
D'un simple mouvement de corde, les deux chevaux augmentèrent l'allure. Allant toujours un peu plus vite, j'engageais les virages en ralentissant légèrement les chevaux, mais je sentais le chariot basculait du côté du ravin à chaque virage. Mais pour quelqu'un de chanceux comme moi, pas de problème. Une certaine dame nommait excitation, commençait à me provoquer des petits frissons dans tout le corps. J'étais enfin en face de cette belle barricade faite par des sauvages on dirait bien. Plusieurs grands hommes se tenaient derrière leur barricades, tous aussi moches les uns comme les autres. Dans le tas, l'un se démarquait plus que les autres par sa taille encore plus grande mais peut-être aussi par son fusil de chasse qui était braqué sur moi ? Héhé... Dame Excitation semblait vraiment m'en vouloir aujourd'hui, elle me fit presque jouir de plaisir en voyant cela.
D'un coup sec de rêne, je fis prendre une toute nouvelle allure aux chevaux. Leur vitesse était surement à leur maximum, dans cette magnifique ligne droite. Le crash était proche ! Mon corps frissonnait d'excitation et de bonheur à cet instant-là, mon coeur battait de plus en plus vite tellement je me sentais... moi ! J'allais montrer à ces petits amateurs qui était le pro ici. Je fis ordre à mon aigle de faire une chute en piquer sur l'homme qui tenait le fusil et en même temps je me rapprochais toujours de la barricade. Les hommes qui se trouvaient derrière commencèrent à flancher devant ma détermination à passer. Rien ne semblait pouvoir stopper ma course. Mise à part peut-être le fusil qui était braqué sur moi, mais il ne s'agissait là que d'un détail. L'heure du saut était enfin arrivée, mes chevaux levèrent leurs puissantes jambes pour sauter par-dessus la barricade, puis le charriot suivît, se servant des premiers petits obstacles comme base pour s'élever au-dessus de cette immonde barricade. Lorsque je fus pile au-dessus de la barricade, je vis clairement et précisément l'homme qui me visait... Je fis aussi mon aigle qui planta ses griffes à l'intérieur de ses yeux le rendant complètement inapte à viser et donc m'empêcher d'avancer. A ce moment-là je laissais mon cri de victoire s'emparait de toutes ces pauvres âmes misérables, mais aussi imprégner ces montagnes de ma présence.
Nyahhahhahh, Bande de gueux ! Vous ne pourrez jamais m’attraper avec un truc aussi immonde ♪
Puis le charriot fit un atterrissage un peu brutal, mais tout sembla rester en place. Je sentais à ce moment-là mon coeur battre comme il l'avait fait peu de fois auparavant. Mon bonheur n'était pas complet, mais il était divin. Je jetais un petit coup d'oeil derrière moi, pour me languir une première et dernière fois de voir leur déception dans leurs regards. Héhé, je ne fus pas déçu à vrai dire. Trois d'entre eux étaient sur des chevaux en train de me poursuivre. J'allais pouvoir continuer de jouer encore un peu. Je fessais ordre à mes chevaux de ralentir pour permettre à l'un d'entre eux de monter sur mon charriot, une fois chose faite. Tout ce passa selon mon bon désir. L'homme se releva sur les cargaisons et là il sortît un poignard, prêt à me tuer ! Mais je n'envisage jamais ma mort dans mes scénario. Héhé... Un sourire sadique se dessina sur mon visage puis d'une voix douce et enfantine, je prononçais les mots suivants...
Game Over Hihii ♥
Tout d'un coup, apparut du haut des cieux, un Dieu ! Qui dans son incroyable taille et sa puissante force, emporta l'homme dans le ravin qui se trouvait à côté de la route. Je pouvais aisément entendre ses cris, que la montagne amplifiait pour me procurer encore plus de plaisir. La course continua tout de même, les deux autres asticots semblaient toujours acharner à vouloir ma cargaison. Pour faire court et amusant, j'allais user de l'une de mes techniques pour me débarrasser de ces deux-là. Héhé...
Nigeru sumōku
Un tatouage se dessina sur la paume de ma main droite, puis de se même tatouage en sortît une petite sphère métallique. Je mis mes jambes à l'intérieur des rênes et les tenait de telle façon, pour ne pas changer de cape. Je me retournais puis me laissait m'aplatir sur la cargaison... Fessant un géant sourire à mes amis juste derrière moi. Je retournais à mon devoir de chauffeur et demander à mes pieds de rendre les rênes à mes mains. Une fois chose fait, j'attendis de voir un virage avec un ravin sur le côté et là ! Je lançais ma petite sphère en arrière provoquant une épaisse fumée. La visibilité était nul et ils n'avaient pas pu voir le virage, ainsi que le ravin. Nya, une fois que j'eus passé le virage je m'arrêtai, descendit de mon vaisseau de guerre puis m'approchait du bord et attendais... Puis d'un coup, je vis s'échapper de la fumée deux chevaux avec leurs cavaliers sur le dos. Un immense sourire s'empara de mon visage et un sourire diabolique grava mon nom dans les entrailles de ces montagnes, tandis que j'entendais les cris des deux hommes soulageaient mes douces oreilles.
Après cela, je repris ma route tranquillement et sans aucun problème supplémentaire. Ce qui fut dommage, car une fois la cargaison livrée, le chemin du retour se fit trop calmement. Bien que je ne fusse pas encore de retour à la maison, je sentais mon ennui m'envahir. Ce qui voulait dire, que de nouvelles choses mystérieuses allaient m'arriver. Ou pas...
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