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Tout est question d'Argent
 MessageSujet: Tout est question d'Argent   Tout est question d'Argent EmptyJeu 9 Juin - 22:16

Tanaka Uzume
Tanaka Uzume

Indépendant Illégal

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Précédemment : Escorter le magot !

DAY 05


Uzume se leva tard; le soleil était déjà haut dans le ciel, et pourtant, elle n'avait pas l'impression d'avoir fait la grasse matinée. Même si elle ne s'était pas couchée tardivement, la veille, elle avait du passer plus de temps à se reposer pour récupérer de son combat qui était survenu alors qu'elle escortait un homme dans la chaine de montagne proche du Village de Tully. Les blessures n'étaient pas très importantes, mais l'adrénaline ayant quitté son corps et la grosse quantité d'énergie dépensée se sont conjugués pour montrer qu'elle était exténuée. Pourtant, ce matin, 10H, elle pouvait se lever, sereine : ses blessures ne lui faisaient plus mal, et elle ne ressentait pas la moindre fatigue.
Elle se fit donc une rapide toilette et opta pour une tenue simple : au vue du soleil à l'extérieur, climat habituel au sud du Royaume, elle jugea préférable de seulement revêtir une jupe et une chemise, accompagnée de quelques babioles agrippées à sa tenue pour faire ressortir ses yeux clairs et ses cheveux cyan. Elle quitta sa chambre, une petite pièce munie d'un lit, d'un bureau et d'une armoire comme seul mobilier, et arriva dans la salle de séjour de l'auberge, qui faisait également office de bar et de restaurant. Depuis qu'elle était arrivée, c'est-à-dire un peu moins d'une semaine, elle avait été la seule cliente à l'auberge, et d'après la tenancière, c'était chose habituelle, car le Village de Tully était un endroit désertique, même si en période estivale, période qui approchait à grands pas, les voyageurs étaient assez présents. Alors qu'elle s'imaginait se trouver face à la tenancière seule, elle s'aperçut, presque avec de la stupeur, comme si ce n'était pas normal, qu'un homme était assis au bar, face à la femme robuste qu'elle connaissait déjà, et il sirotait un verre d'alcool léger. Uzume, d'abord indécise, se reprit et s'approcha à petits pas, essayant d'interpeler silencieusement la tenancière pour savoir quelle position adopter. Elle ne savait pas, en effet, s'il était préférable qu'elle se sauve pour laisser les deux personnages, ou alors si elle devait, au contraire, aller s'asseoir à leurs côtés. Par chance, la tenancière l'appela.

«Uzume, tu es enfin réveillée ! Je te présente monsieur Roy, qui vient d'arriver ce matin. Il s'est arrêté par chance dans mon auberge, et devine ce qu'il veut...»


Uzume s'approcha, avec un sourire aimable envers l'homme qui s'était retourné vers elle. De dos, il lui avait paru assez petit, mais il semblait assez grand, malgré sa minceur. Il avait un visage creusé par des rides, mais pourtant l'expression qu'il affichait montrait qu'il n'était pas si vieux que ça. Il avait les cheveux en bataille, grisonnants à certains endroits, et Uzume lui donna au maximum quarante-cinq ans. A ses côtés, elle resta debout, n'osant s'asseoir, puis se tourna vers la tenancière, qui espérait toujours une réponse de la part de la magicienne. Mais la jeune fille n'avait aucune idée de ce qu'un tel homme pouvait chercher ici. Fort heureusement, aucun silence ne s'installa, car la femme prit une affiche posée à côté du verre et la tendit à Uzume.

«Il est venu pour ça ! Enfin, il n'était pas censé s'arrêter à l'auberge, mais c'est le destin, je dis, non ? C'est pas que j'y crois, mais des fois, le sort est vachement bien foutu ! Enfin bref, lis donc cet avis, tu verras de quoi je parle; vu ta tête, tu m'as pas l'air totalement réveillée.»


C'était juste qu'elle n'avait encore aucune idée de quoi il était question, mais quand elle vit l'affiche, elle comprit rapidement de quoi il était question. Se permettant de la prendre, elle la lut à voix basse.

«Dans le nord de Harujion il y a une grande route qui est principalement utilisée pour les lignes de transports commerciaux, plusieurs grand commerciaux utilisent le port et la voix maritime pour leur transport de marchandise. Cette route est très pratique pour l'échange avec l'intérieur des terres cependant depuis peu un stock assez important disparait à chaque passage. Menez l'enquête.»

Intriguée, elle releva la tête vers l'homme, qui captait sa réaction, et elle parla, presque bredouille.

«Vous...Vous recherchez un mage ?»


L'homme eut un agréable sourire, et échangea un regard complice avec la tenancière, tout aussi amusée. Enfin, il daigna répondre à Uzume.

«C'est ça, je suis un marchand touché par ces disparitions, et j'ai appris qu'une guilde venait tout juste d'être crée, dans le coin. Continuum quelque chose, enfin bon, je me suis dis qu'il fallait que j'engage un mage pour stopper tout ça, et je suis parti vers les chaines de montagnes. Mais pour plus d'informations, je me suis arrêté à cette auberge, pour savoir précisément où se trouvait la guilde. Cette dame m'a dit qu'elle hébergeait une mage de cette guilde, vous-même, et donc elle m'a conseillée d'attendre. Maintenant que vous êtes là, je vous pose ma question : voulez-vous répondre à l'avis de ma mission, et m'aider à trouver qui me fait ces sales coups ?»


Uzume regarda à nouveau l'avis de mission, sans vraiment le relire, puis leva la tête vers l'homme. Avec un sourire, elle acquiesça.

Une heure plus tard, elle se trouvait assise sur la charrette de l'homme. Il transportait derrière lui des larges morceaux de bois, venus d'un pays étranger, et il devait assurer la liaison entre Hajurion et une petite auberge située au milieu d'une plaine, plus au nord. Ayant, à chaque voyage, des pertes, l'homme était presque certain que pendant le court trajet, ils auraient affaire au mystérieux voleur. Uzume, préférant observer, s'assit à ses côtés, et tandis qu'il guidait ses cheveux vers le nord, elle observa les alentours.
Ils passèrent bientôt dans un bosquet, et même s'il y avait un sentier large, les arbres étaient proches et dessinaient de larges ombres sur eux, les plongeant dans une semi-obscurité.

«Monsieur Roy, j'ai une question : empruntez-vous tout le temps le même trajet ?»

«Oui, bien sûr. Le trajet le plus court.»

«Très bien. Il y a donc une plaine, et ce bosquet. Rencontrez-vous, sur le chemin, d'autres endroits comme celui-ci, je veux dire, des endroits ombragés ?»

«Non, c'est le seul. Attendez-vous voulez dire...?»

«Je n'ai pas terminé; quand vous vous rendez-compte qu'il vous manque quelque chose, c'est sur le trajet, ou à l'arrivée ?»

«Je fais souvent des pauses, et c'est là que je...Mince ! C'est tout le temps après avoir traversé ce bosquet qu'il me manque quelque chose ! Le voleur se cacherait donc dans les arbres ?! Vous êtes futée, ma petite.»


Uzume ne répondit pas, ne trouvant pas qu'elle était futée, mais plutôt logique. Elle réfléchissait bien, il fallait se l'admettre, mais cet homme ne semblait pas si naïf que ça. Il feignait l'ignorance, et semblait en savoir plus qu'il ne l'avait dit. La mage resta cependant calme, et à présent presque certaine que le vol avait lieu dans cet endroit, se retourna complètement pour observer le tas de bois. La tension était presque palpable, et elle était prête à intervenir s'il le fallait. Soudain, un homme atterrit, venant sans doute d'une branche, sur le tas de bois, et ce avec une légèreté impressionnante : si Uzume n'était pas retournée, elle ne l'aurait pas senti. L' »homme portait une tunique noire qui recouvrait tout son corps, et une cagoule morbide, ne laissant échapper que des yeux bleus déterminés. Comme s'il s'attendait à ce qu'il y ait du renfort du côté du marchand, il tenait dans sa main un sachet contenant de la poudre bleue, et avant qu'Uzume puisse n'esquisser le moindre geste, il souffla sur la substance qui, au contact des narines de la jeune fille, provoqua une somnolence brutale. Uzume se sentit plongée, droguée au maximum, mais avant de clore les yeux et de s'étaler sur la banquette, elle posa une main, faible, sur une plaque, à côté d'elle.

Avant de partir, ils avaient prit soin d'élaborer une stratégie : après lui avoir expliqué son principe de double corps, elle lui avait proposé une manœuvre pour surprendre le voleur sur le fait : ils posèrent, sous des bouts de bois, le second corps d'Uzume, assez dissimulé pour qu'elle ne soit pas visible au premier coup d'œil, et Uzume prit la plaquette permettant le transfert d'âme avec elle; laissant le cercueil, trop encombrant sur un petit transport, chez la tenancière. Ainsi, si un voleur arrivait, Uzume appuierait sur la plaquette, et tandis que le délinquant passerait à l'acte, elle sortirait des troncs, dans son corps artificiel, et le prendrait sur le fait.

C'était donc une chance, à cet instant, d'avoir pensé à cette stratégie. Même si son corps habituel était hors-jeu pour le moment, Uzume rouvrit les yeux allongée, inconfortablement, dans la charrette. Elle sentait l'homme à ses côtés, ses pieds non-loin de son visage, et elle se dégagea des bois sur elle pour surprendre l'homme et s'agrippant à ses chevilles. Le voleur, à tous les coups réagissant mal à l'imprévu, tomba par mégarde de la charrette, emportant dans sa chute quelques bouts de bois. Uzume se releva immédiatement, et sauta à son tour de la charrette qui s'arrêtait; l'homme se rendant enfin compte qu'il y avait du mouvement. Le voleur était déjà debout, et fit quelque chose qui impressionna Uzume : il touchait un à un les bouts de bois à ses pieds, et une fois effleurés, ils devenaient minuscules, se réduisant à vue d'œil. Il pu tous les prendre dans une seule main, les bouts de bois immenses ressemblant désormais à un bouquet de brindilles, et s'apprêta à partir au pas de course. Uzume, se remettant de ce qu'elle venait de voir en comprenant que c'était sans doute la magie du voleur – magique efficace pour une telle activité, s'avoua-t-elle – se mit à poursuivre celui qui tentait de s'échapper. Passant à travers les bois, elle ne perdait pas de vue celui qu'elle traquait, mais elle n'arrivait cependant pas à réduire la distance qui les séparait. Ils finirent par quitter la forêt, arrivant dans la plaine immense, mais il continua à courir droit devant lui pour semer Uzume. Elle, par contre, ne cèderait pas : son corps alternatif était plus entrainé, plus résistant, et elle se sentait capable de courir ainsi pendant encore quelques minutes, à cette allure très rapide.

Le voleur continua sa course pendant les minutes qui suivirent, ne ralentissant pas l'allure, mais pourtant, ne pouvant tenir ce sprint pendant si longtemps, commença à ralentir.

Uzume, de son côté, saisit l'occasion : elle savait bien qu'elle n'avait pas des capacités infinies, même avec son corps qu'elle pouvait même qualifié «d'amélioré», mais elle était encore capable de quelque chose : accélérer la cadence pendant les dix prochaines secondes, tout donner pendant ce court intervalle de temps pour attraper le voleur. Quand elle le vit ralentir, elle redoubla d'effort, fit de plus grandes enjambées, et gagna de vitesse. L'écart entre les deux diminuait de plus en plus, et alors qu'elle allait exploser sous l'effort trop grand, elle sauta périlleusement sur lui, les mains tendues. Elle s'agrippa à son dos, et l'entraina dans sa chute.

Ils roulèrent sur plusieurs mètres, ne comprenant pas, parfois, ce qui était en train de leur arriver, puis stoppèrent finalement leur course plus loin. Littéralement crevée, Uzume reprit sa respiration à grandes soufflures, tandis qu'elle entendait l'homme, à ses côté, cracher pour reprendre l'air qu'il avait utilisé pour se dépenser ainsi. Elle fut la première à se redresser, et après s'être assurée qu'il n'était pas en état de s'enfuir à nouveau, elle s'assit prêt de lui pour lui parler.

«Tu n'iras pas plus loin. Maintenant, dis-moi pourquoi tu voles ce pauvre marchand.»


L'homme toussa encore un peu, et après avoir reprit assez sa respiration, il contempla Uzume, réprimant parfois des hoquets. La fille ne savait pas si c'était du au trop grand effort ou au choc de voir un être comme elle, car cela aurait été mentir de dire qu'Uzume était belle dans son corps artificielle : des sutures parcouraient son corps, même si ses longs cheveux roses en cachaient une bonne partie. Après quelques minutes de reprise de souffle, il pu enfin répondre :

«Je suis un mercenaire, spécialisé dans le vol. Au début, je devais voler un autre marchand, mais il m'a montré une offre plus alléchante, et j'ai retourné ma veste.»

«Comment ça ?»

«Et bien, le marchand que je vole, celui que tu protégeais, en quelque sorte...Il m'a demandé, il y a quelques mois, de piller son rival, un marchand également. Or, ce rival m'a prit sur le fait, et avant que je ne puisse m'enfuir, il m'a proposé un marché : le double de ce que m'offrait mon commanditaire pour se retourner contre lui. Je fais tout ça, même si c'est en partie illégal, pour l'argent, vous savez. La vie est si chère, de nos jours, et donc, face à la nouvelle offre, je n'ai pas hésité.»


Uzume fut surprise quelques temps, puis tout devint clair en elle : le marchand, monsieur Roy, l'avait engagé pour qu'elle arrête le mercenaire, qui était au courant de ses activités illégales : car c'est illégal de voler autrui. Uzume, énervée de s'être fait avoir ainsi, était prête à se venger en retrouvant monsieur Roy. Mais avant cela, elle devait accomplir quelque chose d'autre.

«Emmène-moi voir ton commanditaire, ce rival de Roy. Maintenant !»


N'ayant pas le choix, l'homme se leva, et sous la menace d'Uzume, du faire chemin avec elle jusqu'à une auberge, non-loin du bosquet, où faisait halte le fameux rival de monsieur Roy. Quand il vit entrer l'homme, penaud, puis Uzume derrière, il devint blanc de stupeur.

«Monsieur, je vous promets de ne rien faire si vous ne tentez rien. Je m'appelle Uzume, et j'ai la ferme intention d'aller punir monsieur Roy pour avoir eut envie de vous voler. Venez tous les deux avec moi le trouver, nous allons l'encercler et l'arrêter.»


N'ayant pas non plus le choix face à une Uzume plus menaçante que jamais, autant physiquement que dans ses paroles, l'homme les suivit à contrecœur. Il étai silencieux, de la même tempe que Roy, mais avait quelques années de plus.
Le chemin de Roy était connu d'Uzume : il se dirigeait dans une autre auberge, au milieu d'une plaine. S'ils se dépêchaient, il serait encore sur place une fois arrivés là-bas. Ils empruntèrent donc la charrette du marchand pour rattraper son rival. Uzume, entre les deux hommes, les gardait à l'œil, et ils savaient que s'ils tentaient le moindre geste pour s'enfuir, elle interviendrait.
Ils arrivèrent une demi-heure plus tard à l'auberge, et Uzume vit la charrette de Roy garée sur le côté. Accompagnée de ses deux acolytes, elle rentra dans la cour intérieure de l'auberge, où se trouvait Roy et un homme déguisé exactement pareil que le mercenaire; c'en était un aussi. Uzume s'avança, et quand le marchand l'aperçut, il recula.

«Roy, c'est terminé. J'ai appris la vérité. Rend-toi.»


L'homme, paniqué, savait que la seule sortie était bloquée par Uzume. Il s'avança vers le nouveau mercenaire, et lui hurla d'une voix ayant perdu tout sang-froid :

«Je multiplie par dix la somme que je te dois si tu exécutes ces trois dérangeants sur le champ !»


Le mercenaire ne se fit pas attendre, et dégaigna une épée. Uzume, sans arme, lança un regard cherchant de l'aide au mercenaire derrière elle, et il lui tendit une fourche qui se trouvait posée contre un mur, prêt d'une porte. C'était une arme inédite, pour Uzume, mais elle allait devoir faire avec.
Le mercenaire s'engagea et tenta un coup rapide, plongeant horizontalement vers son ventre. N'ayant pas de bouclier, et ne voulant pas briser le trident – le manche était en bois –, Uzume évita en faisant une roulade sur le côté. A peine les pieds à nouveau à terre, elle balaya l'air autour d'elle en faisant une attaque circulaire avec sa fourche. L'homme se contenta de reculer pour l'éviter, puis attaqua à nouveau, prêt à la trancher en diagonale. Ne voulant pas le laisser approcher davantage, Uzume feignit une simple contre-attaque, mais la transforma en une offensive combinée : elle bloqua l'épée entre les piques de la fourche, puis d'un coup sec, l'arracha à la main de son possesseur et propulsant le manche de l'arme de fortune vers le crane du mercenaire. Il se baissa juste à temps, mais quand il se releva, Uzume, ayant déjà lâchée son arme, lui donna un coup de poing rageur en pleine face. Le mercenaire était doué, mais Uzume s'était entrainée des années durant; elle était bien supérieure.
Elle se tourna vers Roy, et s'aperçut de quelque chose d'effroyable : il tenait dans ses bras le corps sans vie d'Uzume, le réel corps, celui qui avait succombé à la drogue auparavant, et le maintenait avec un couteau placé sous son cou.

«Alors, Uzume, on fait moins la maligne, hein ? Si je te tue, si je tue ton véritable corps, que vas-tu devenir ? Rester sous cette forme monstrueuse ? Mourir également ? Tu ne connais pas la réponse ? Moi non plus, mais j'ai bien envie de savoir ce qu'il arrivera si je...»


Il ne pu terminer sa phrase : derrière lui, le premier mercenaire lui donna un violent coup dans la nuque, ayant profiter qu'il soit captivé par le combat de son propre mercenaire contre Uzume pour se faufiler derrière lui. Uzume poussa un soupir de soulagement.

«Merci beaucoup. Maintenant, ce Roy est arrêté ! Appelons les autorités.»


Elle se tourna ensuite vers le rival de Roy, puis vers le mercenaire qui venait de lui sauver la vie.

«Malheureusement, mon travail de mage m'oblige à vous faire arrêter également. Vous, monsieur, car vous avez engagé un mercenaire, ce mercenaire, pour voler Roy, à la place de le dénoncer. Enfin, monsieur le mercenaire, pour vous adonner à des pratiques illégales, vous êtes également blâmable. Cependant, j'ai une dette envers vous, pour ce que vous venez de faire...»


Avec un regard malicieux, elle parla d'une voix teintée d'ironie.

«Il serait fâcheux que, alors que je ligotais Roy et son mercenaire, vous vous enfuyez tous les deux. Si cela arrivait, je garderai un œil discret sur vous. Mais bon, qui l'a dit, hein ? Qui a dit que ça arriverait ?»


Elle rit de bon cœur, seule, et s'avança vers Roy pour le ligoter. Quand elle se retourna, la cour était vide. Elle conseillerait tout de même aux garde de les surveiller de prêt, et s'ils commettaient à nouveau une faute, elle serait de retour.

Le soir, elle rentra, ayant récupéré son véritable corps, chez la tenancière. Restée seule toute la journée, elle attendait impatiemment le retour de sa cliente pour savoir comment s'était déroulé la mission. Uzume ne pu s'empêcher de sourire quand elle vit la tête sidérée de la tenancière quand elle apprit que ce cher Roy était un escroc.

«Comme quoi, les apparences sont trompeuses.»


Sans savoir réellement pourquoi, cette phrase lui fit penser à son corps artificiel, parsemé de sutures.


Prochainement: Quand le passé ressurgit !
   
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