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Un chevalier, un vrai de vrai ?
 MessageSujet: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptySam 14 Mai - 22:01

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    Magnoria est vraiment une jolie ville. Pour une fois, j’étais en déplacement, mais pas pour une mission. Non en fait je voulais juste m’amuser un peu… J’ai beaucoup lu ces temps ci et des références à cette ville m’ont intrigué. Du coup j’ai décidé d’aller y faire un petit tour. Mon premier lieu d’attaque fut bien évidemment le magasin de jouet. J’adore, j’adore ! Il y avait des peluches partout je me suis amusé comme un fou. Le gérant m’a regardé tout drôle, jusqu’à ce que sa petite fille débarque et que je me mette à jouer avec elle. Là, je crois qu’il était soit désespéré, soit vraiment amusé. J’adore les enfants, tant que ce ne sont pas les miens. Leurs émotions sont pures et sincères, c’est un véritable repos pour moi. Les adultes sont beaucoup plus complexes, ils ont cette manie de prendre en compte trop de facteurs, de se casser la tête sur des problèmes vides, et de créer par la même occasion des émotions négatives qui ressemblent plus à un cocktail explosif qu’autre chose. Et plus c’est complexe, plus c’est dur d’en venir à bout.

    Enfin bref, après cette petite visite je me suis mis en tête de trouver Fairy Tail. Eh oui, j’aimerai bien rencontrer le seigneur Makarov, chanceux grand père de Laxus, et voir à quoi ressemble cette guilde si célèbre. Il parait que l’ambiance est très différente de celle d’Angel’s Sky. Laxus était membre là bas avant non ? Je me demande comment ils vont le prendre s’ils voient mon tatouage. Je veux dire, un membre de la guilde fondée par Laxus, celui qui les a quittés. Est-ce qu’il me jetterai dehors rien que pour ça, ou est-ce qu’ils ont bien pris le départ du mage de foudre ? Je me pose trop de question. Il y aussi un certain Natsu dont j’ai entendu parler et qui m’a l’air d’être très puissant selon les rumeurs. Enfin cette guilde ne manque sûrement pas de surprise.

    En faisant le tour de Magnoria, j’arrive dans un parc. Etant donné que ça fait toute la matinée que je me ballade, je préfère faire une pause. Je ralentis la cadence et profite du paysage. Je chercherai Fairy Tail plus tard. Il n’y a personne aux environs. Je me sens détendu. Il y a juste un petit chien… Tiens, il vient d’essayer d’attraper un oiseau. C’est mignon, et amusant. Le truc a plume s’est évidemment échappé et le chiot couine de faim. Je fouille dans ma poche voir si je n’ai pas un biscuit de côté et je le coupe en morceau pour le lui jeter. Je m’accroupis juste en face pour le regarder lécher le sol à la recherche des bouts de biscuit. Et puis s’enfuir d’un coup. Il a senti quelqu’un approcher, et moi aussi d’ailleurs. Je me redresse donc, sentant des émotions extérieures s’approcher de moi.

    - Au revoir petit chiot.

    Je me retourne ensuite pour voir qui s’est approché de là. C’est que, je suis curieux vous savez.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptySam 14 Mai - 22:36

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Depuis l'épisode à la cathédrale, Atios avait son attention porté sur la jeune fille, Yume. Mais il ne la surveillait pas directement constamment. Il avait réussi à utiliser ses capacités dans la détection du mal pour la surveiller ; Elle avait une signature spécifique parmi le monde depuis l'apparition de Lillith et qui s'amplifiait quand elle prenait le contrôle de la jeune fille. Cela lui avait permis de laisser un peu d'espace privé à la jeune fille. Néanmoins, il manquait de sommeil ; Il la surveillait la nuit, depuis les toits. Il faisait chaud la nuit dehors, mais le sommeil avait laisser des profondes cernes sous les yeux du très jeune chevalier. De plus, avec l'acquisition de l'armure, il s'entraînait à la faire apparaître. D'ailleurs, ironiquement, depuis qu'il avait cette dernière, les gens le respectaient beaucoup plus ... le monde était tristement ironique et pitoyable ... l'armure ne changeait pas ce qu'il avait au fond de son coeur...

Mais l'armure finement ouvragée, magnifique de jour comme de nuit, légère et pourtant bien plus dur que n'importe quel métal, était la marque officielle de son accès à son statut de noble d'épée. Il était pourtant le même ... son sang était toujours rouge ... mais maintenant, messire, monseigneur, était un sombre et insidieux rappel que les apparences étaient importante dans les sociétés humaine. Il avait certes l'air plus imposant dans l'armure, il avait aussi une présence différente ... L'armure était assurément noble, certaines des décorations rituelles étaient en or ... et lui l'était uniquement car il était l'officiel porteur de l'épée sacrée. Excalibur, qui le suivait, lui avait dit quelque chose qui l'avait gêner au plus profond de son être :

« A-ti-os-kun ... tu sais qu'avec ton vissage aussi mignon dans l'armure, tu ressembles même à un prince charmant ? D'ailleurs ça ne m'étonnerai pas que beaucoup de filles vont apprécier la prestance que tu as dans cette armure. » A ces mots, il était devenu tout rouge alors qu'Arthuria lui faisait un grand et tendre sourire. Encore heureux que personne n'avait entendu ça ... Un prince lui ? Il était fils de paysan ... tout du moins, il avait toujours vécu à la ferme avec sa soeur ... sa mère et son père. Lui un prince ? Impossible. Il n'en avait pas le charisme, ni la beauté. Ni l'ascendance. Mais quelque part ... ce compliment lui fit plaisir. Lui qui avait toujours cru qu'il était ... passable... se sentir beau était quelque chose qu'il appréciait mais qu'il enferma au plus profond de lui-même, gêner à l'idée de pouvoir ressembler à un prince. Il avait songer que s'il était un prince, il serait moins ... insignifiant... Moins pitoyable ...

Atios avait décider d'aller dans le parc de Magnoria pour se changer les idées. Arthuria avait décider de se reposer dans l'esprit d'Atios. Quant à lui, il s'entraînait à se mouvoir avec. Mine de rien, c'était tout autre chose de se mouvoir avec une armure, aussi légère soit-elle. En été et surtout en fin de matinée, le parc était simplement magnifique. Les fleurs, la végétation, le soleil de plomb ( qui était cinq fois plus insupportable en armure ) ; La journée était magnifique bien que le ciel était légèrement nuageux, cachant le soleil de temps à autre, provoquant des chutes et des remontées de températures parfois un peu brusque. Alors qu'Atios avançait dans les allées entourés de végétation, de flore colorée, de faune agréable, Atios s'approcha d'un jeune blondinet et d'un chiot.

« Au revoir petit chiot. »
Atios s'arrêta pour fixer le blondinet ... Il semblait innocent et pur... ce qui rendait Atios quelque peu jaloux. Il désirait tant à être quelqu'un de pur ... de parfait que face à ce jeune homme qui semblait si paisible et si en phase avec le monde qu'il se sentit médiocre. Mais ce dernier se retourna vers lui comme s'il avait senti sa présence... premier réflexe venant du jeune homme en armure de métal, l'épée sacrée à la ceinture dans son fourreau, Avalon :

« Euh ... bonjour ... j'étais juste en train de passer par là quand je vous ai vu et je me suis arrêter car ... j'ai trouver votre action fortement honorable et touchante... » Ouah... il l'avait dit. Incroyable : Atios était gêné quand il rencontrait des inconnus et ne savait pas comment faire pour les aborder ou leur répondre... donc qu'il ai été aussi honnête était incroyable pour lui-même. Mais il avait l'impression qu'on ne pouvait mentir à la personne à laquelle il avait en face de lui.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptyDim 15 Mai - 17:31

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    Je fixe avec scepticisme la personne qui se tient devant moi. Clairement, nous ne sommes pas similaires. Mes habits légers de voyageur contrastent avec son armure évoquant une certaine richesse ou qualité. C’est comique. Après ce premier aperçu, je me penche sur les émotions qu’il dégage. C’est étrange mais j’ai cru sentir une once de jalousie. Ou plutôt, de l’envie. Je ne vois pas pourquoi il m’envierait, il a l’air bien plus gâté que moi. Même si pour rien au monde je ne porterai ce genre d’armure. J’ai besoin d’air, de liberté, et même en combat je suis bien trop acrobate pour porter quelque chose d’aussi encombrant.

    - Euh ... bonjour ... j'étais juste en train de passer par là quand je vous ai vu et je me suis arrêté car ... j'ai trouvé votre action fortement honorable et touchante...

    Il était gêné, pas besoin de posséder mon don pour le comprendre. On aurait dit un enfant pris la main dans le sac, c’est amusant. Son esprit avait perdu tout le calme qu’il avait pour être remplacé par une gêne qui n’avait pas lieu d’être. Un timide je suppose. Je crois que je l’intrigue un peu, je me demande pourquoi. A-t-il senti que j’étais un mage ? Au moins, il n’était pas méchant, pour un adulte. Je quitte mon expression neutre pour l’accueillir avec un sourire chaleureux et sincère.

    - Bonjour. Et merci même si je ne sais pas si honorable est le mot le plus approprié. Vous savez, nourrir un animal qui a faim me semble… Normal.

    Je n’aurai peut être pas du utiliser ce mot. Mais je n’en ai pas d’autre en stock. Déjà, je suis obligé de parler comme un adulte poli et plein de bonne manière. Je dois avouer que j’ai du mal avec cela. Je me sens… hypocrite ? Je sais, c’est ridicule de ma part, mais je ne peux pas m’en empêcher. Mais je comprends la notion de respect qui est ancrée derrière et par conséquent je me plie aux règles sociales. Je ne remarque que maintenant la puissance magique qui se dégage de lui. Elle est assez impressionnante. Il n’en a pas l’air, comme ça. De ce que j’ai ressenti de lui, je me permets d’ajouter sans aucune hésitation

    - Vous auriez agit de la même manière, je me trompe ?

    Parfois les gens sont étonnés de la manière dont je peux les cerner. Il m’arrive d’être à côté de la plaque parfois, mais en étudiant les flux émotionnels à chaque réponse je finis toujours par parvenir à mes buts. L’important, c’est de ne froisser personne.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptyDim 15 Mai - 20:19

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Le regard fixé du jeune blondinet aux yeux d'un bleu limpide transperçaient les yeux marrons du jeunes homme en armure qui le dépassaient de taille et stature physique. Atios était fin, légèrement large d'épaule, ce qui lui donnait une certaine présence. Alors qu'il soit gêner devant le jeune gringalet était une perle de douce ironie qui devait sûrement amuser le jeune homme de stature inférieur à celle d'Atios. Mais le chaleureux sourire d'une sincérité complète dont on ne pouvait douter un seul instant calma le jeune adulte en armure. L'être qu'il avait devant lui avait une certaine aura lui aussi. Il semblait aussi libre que le vent, aussi fougueux que la tempête, aussi doux qu'une brise de printemps. Il semblait être le vent. Atios avait une manifestation d'un vent libre et impétueux devant lui ; Il n'y avait pas mieux pour décrire ce qu'Atios ressentait en voyant le blondinet aux yeux bleu.

- Bonjour. Et merci même si je ne sais pas si honorable est le mot le plus approprié. Vous savez, nourrir un animal qui a faim me semble… Normal.

- Ce qui en fait un acte honorable est que peu de gens le feraient... qu'elles qu'en soient les raisons, il est rare de voir de la générosité gratuite de nos jours ...

Le jeune homme semblait être quelqu'un de bien puisqu'il lui avait dit sur un ton plein de sincérité et en tout honnêteté que cela était normal pour lui ; Ce qui confirmait sa première impression. Ce n'était pas un ouragan sombre et noir qui ravageait tout sur son passage, mais plutôt une douce et calme brise apaisant les maux, peu importe leur nature; Il semblait être quelqu'un de bien, ce jeune blondinet qui avait des habits léger. Atios et cette personne contrastait : Son interlocuteur portait des vêtements légers et était petit, semblait aussi voir plus souple et acrobate que lui. Atios était plutôt grand et portait une armure qui semblait lourde et imposante bien que gracieuse sur le jeune porteur de l'épée sacrée : L'armure épousait parfaitement la forme du corps d'Atios et semblait avoir été mouler sur les mensurations exacte du jeune épéiste.

- Vous auriez agit de la même manière, je me trompe ?

- Bien entendu... avait-il dit, sans réfléchir, à la suite de ce qu'avait dit le jeune garçon en tenue légère. Tu viens souvent ici ? C'est la première fois que je te vois... Tu n'es pas de Fairy Tail, sinon je t'aurai déjà vu ... Et tu as une présence magique légèrement supérieure à la normal, donc tu es mage.

- Il peut sentir les émotions, je dirai. Dit une douce et calme voix du dos du jeune blond. Dans un regroupement de particule de lumière, elle apparue, douce, pure, trop belle pour porter des traits humains. Elle attrapa le blond de dos... Tu es quelqu'un ... que j'aime bien. Tu es quelqu'un de pur comme un enfant ... Tu dois continuer et persister sur cette voie. Elle lui ébourriffa les cheveux avant de lâcher le jeune homme pour attraper le bras d'Atios, affectueusement, en souriant aux deux. Atios était désormais habituer aux exactions. Il ne fit que soupirer.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptyDim 15 Mai - 23:12

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    - Ce qui en fait un acte honorable est que peu de gens le feraient... qu'elles qu'en soient les raisons, il est rare de voir de la générosité gratuite de nos jours ...

    C'est une manière comme une autre de voir les choses. Une vision de grande personne. Je refuse d'admettre que ce qu'il vient de dire est vrai. Un défaut ? Peut être bien, mais je suis sûr que ce n'est pas si rare que cela. Je le jauge du regard. Il est plus grand et sûrement plus fort que moi. Je l'admire un peu. Parfois j'aimerai être comme ça. Je me dis que je ne suis qu'un grand irréaliste, un bon à rien qui ne fait que parler mais qui n'agit jamais. Je me sens faible tout d'un coup. Je chasse ces mauvaises pensées de mon esprit pour écouter sa réponse. Il a répondu spontanément, comme je le voulais. Vue la suite, j’en déduis que c’est un mage de Fairy Tail. Tiens, une lueur de joie monte en moi, il va pouvoir me faire visiter. Je m’apprêtais à acquiescer à sa dernière phrase quand tout d’un coup j’entendis une voix derrière moi. Je n’ai pas le temps de me retourner que je sens des bras s’enlacer autour du haut de mon corps.

    - Tu es quelqu'un ... que j'aime bien. Tu es quelqu'un de pur comme un enfant ... Tu dois continuer et persister sur cette voie.

    Son étreinte est… Apaisante. De la magie ? Je m’en fiche, cette fille est apparue de nulle part. Je le sais car ses émotions sont apparues ensuite. Mais elles ont quelque chose de différent… Elles sont simples, pures, mais floues. Comme si elles devaient passer par le corps du mage pour être exprimées. Est-ce que ce serait une autre forme de magie ayant ses propres sentiments ? En tout cas c’est beaucoup plus développé que ce que j’ai vu jusqu’à présent. Oh et au diable la théorie, ce n’est pas mon genre. Cette jeune fille est adorable, hors de question que je la traite comme une magie ou un esprit, c’est une personne à part entière. D’ailleurs ce qu’elle vient de dire me redonne confiance en moi malgré ce que j’ai pensé tout à l’heure. Elle est plutôt maligne.

    - En effet, je sens les émotions. Bien deviné. Et toi, quel est ton don ? Tu n’étais pas là il y a cinq minutes.

    Elle m’ébouriffe les cheveux et part rejoindre son… ami ? Je ne sais pas mais en tout cas ils ont un lien très spécial ces deux là. Le mage de Fairy Tail avait soupiré, comme si ce n’était pas la première fois. C’est comique à voir, on dirait un grand frère et sa petite sœur. La demoiselle a raison, je n’ai pas grandi. Contrairement aux autres, je n’ai pas oublié à quoi cela ressemblait, d’être un enfant. Ils sont tous là pour me le rappeler quand je les croise. C’est grâce à eux que je n’oublie rien. Je suis un dérivé de Peter Pan, en quelque sorte.

    - Merci uhm… Misstinguette. C’est très sympa de ta part. Ca me fait penser, moi c’est Miku, et vous ?

    Je m’adressais évidemment aux deux en même temps. Et je viens de me rendre compte que moi et la fille, on venait de se tutoyer. Contrairement au chevalier. Je rougis légèrement, je m’étais laissé aller et peut être qu’il le prendrait mal. C’est que, en réalité, je suis comme elle, plutôt naturel et souriant. D’ailleurs mon sourire habituel occupait maintenant toute ma face. Elle dégage un bonheur qui n’est presque pas naturel, digne d’un conte de fée. J’aurai bien passé plus de temps avec elle. Elle respire l’innocence et la pureté, c’est plutôt ironique que ce soit elle qui m’ait complimenté. Me tournant vers le chevalier, je toussote et reprend les conventions de politesse qui s’impose. Je me demande si peux me comporter avec lui comme je me comporterai avec la jolie jeune fille.

    - Je suis un mage en vadrouille, effectivement. Vous venez de Fairy Tail ? J’aimerai bien voir à quoi ressemble cette guilde. C’est l’endroit suivant dans ma liste de lieu à visiter.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptyLun 16 Mai - 11:57

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Atios put voir que son avis n'était pas le même que celui du jeune homme concernant la fréquences des bonnes actions. Pourtant, même si le monde semblait rose, la montée de l'individualisme et des guildes illégales, montrait un certain malaise sociale. Combien de requête avait-il rempli où il était question d'arrêter des hors-la-loi... ? Le boulot ne manquait pas dans les guildes ; Et lui tentait de remplir un maximum de mission. Fairy Tail avait dû faire beaucoup de profit grâce à lui et sa productivité quasi-folle. Il ne vivait que pour semer les graines de la paix et du bien ; Il effaçait ses désirs personnels au point où lui-même n'avait plus de but dans la vie mis à part celui de remplir son rôle de porteur de l'épée. Quelque part, celui-ci le satisfaisait à présent alors qu'à une époque, ce dernier était un poids trop lourd et large pour lui. Un rôle de grande ampleur qu'il avait petit à petit apprivoiser pour mieux l'assumer. Sur la scène de la vie, chacun est acteur ; Atios avait reçu le rôle du porteur de l'épée et maintenant s'acquittait sans rechigner de cette tâche ; au contraire d'une certaine époque.

Arthuria fit son apparition et ... identifia le jeune homme. C'est comme ça qu'Atios appelait ce rituel presque étrange qu'avait sa jeune amie ; Elle prenait les gens dans les bras ... ces derniers se calmaient et elle semblait mieux les comprendre, mieux partager leur douleur ou leurs états d'âmes. Elle pouvait décrire avec une certaine précision les gens, pouvaient les rassurer d'une étreinte quasiment maternelle.. Arthuria avait pris une forme vivante grâce à lui ... elle semblait avoir vécu enfermée dans l'épée depuis des lustres. Selon elle, Atios était spécial et avait un potentiel bien plus grand que les gens avaient déceler en lui. Elle lui avait même dit pour un fermier normal, il avait tout de même un sacré potentiel... être capable de matérialiser un esprit est fatigant, partager son esprit l'est tout autant ; alors permettre l'apparition d'un esprit tout en le laissant connecter à son propre esprit ... elle en avait conclut qu'il était plein de surprise et qu'il était quelqu'un de fragile. Lui fragile ? Il avait du mal à se l'avouer, mais après tout : il scellait son humanité au fond de son coeur et ne laisser rien transparaître... mais une fois le vase trop plein ...

Il finirait par déborder. Des sentiments de haine et de vengeances, de volonté de détruire dans le seul but de se soulager, habitait le jeune chevalier. Des sombres émotions. Des sombres désirs qui habitaient une facette de sa personnalité que Fiore ne voulait pas connaître. Si un jour il devait être amener à céder à tout ce qu'il refusait de céder, il devrait être arrêter car il serait sûrement l'être le plus malfaisant que Fiore ai connu. Il savait très bien que sa seconde personnalité n'avait que faire de la morale. Elle était sociopathe, destructrice et ne possédait aucune compassion. Ce n'était pas le mal, c'était la réaction négative d'un coeur brisé qui chercherait à se venger par tout les moyens d'un monde l'ayant déçu. Oh, jamais, jamais personne ne voudrait être confronté à tant de haine prenant racine dans la tristesse. Tant de culpabilité enfouie, tant de sentiments emmurer dans un coeur blesser.

Chaque être humain sur terre pouvait atteindre ce stade là. Mais personne n'avait un parcours parsemer d'autant d'amer déception. Mais le passé est le passé, le remuer n'aide en rien à le contenir au fond de soi, tout au plus à le faire ressortir. Il sorti de ses rêveries personnelles quand la voix du jeune homme vint interrompre celle-ci :

- En effet, je sens les émotions. Bien deviné. Et toi, quel est ton don ? Tu n’étais pas là il y a cinq minutes. avait-il dit, à la blondinette accrocher à son bras, qui répondit :

- Ce n'est pas le mien, mais plutôt le sien ... je te présente messire Atios, porteur de l'épée sacrée et ... jeune homme torturé à ses heures. Mais il n'aime aucune de mes deux assertions, alors contente-toi de l'appeler Atios ! Dit-elle, souriante, innocente, taquine en pointant Atios qui avait froncer les sourcils, réprobateur et gêner, face aux paroles de sa jeune amie.

- Merci uhm… Misstinguette. C’est très sympa de ta part. Ca me fait penser, moi c’est Miku, et vous ?

- Et je suis Arthuria, l'esprit de la dite épée. conclut-elle d'un grand sourire presque enfantin. Enchanté, Miku ! enchaîna-t' elle. Atios fit de même, sur un ton plus froid qui se voulait neutre mais qui n'était pas pour autant hostile.

- Je suis un mage en vadrouille, effectivement.
Vous venez de Fairy Tail ? J’aimerai bien voir à quoi ressemble cette
guilde. C’est l’endroit suivant dans ma liste de lieu à visiter.


- Eh bien ... Fairy Tail est un des deux bâtiments les plus grands de Magnoria, alors vous avez dû la remarqué au moins de l'extérieur ... Mais si vous voulez vraiment vous y rendre, je ne vois aucune objection à vous y mener. Ce qui contrastait avec Atios, c'était que malgré sa politesse, son sourire timide et sa volonté de bien faire, il ne souriait pas de bon coeur. Il était effectivement préoccuper du cas de Ai, de ses plans futurs et de ceux de ses adversaires. Et la présence d'un psyché dangereux en lui ne l'aidait pas à penser à autre chose qu'à ses démons.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptyMar 17 Mai - 13:38

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    Atios et Arthuria. Décidemment ils ne font pas les choses à moitié, même le prénom évoque les lettres de noblesses. Porteur de l’épée sacrée ? Ca sonne présomptueux mais venant d’Arthuria tout doute est effacé. Il n’empêche que s’attribuer ce qualificatif de sacré me laisse un arrière gout d’amertume. Et je ne sais pas vraiment pourquoi. Ce sont des vrais gentils, purs souches. Des gentils qui chassent les méchants, comme dans les dessins-animés. Ils sont forcément forts, l’un comme l’autre. Je me demande si je poursuivrai des buts similaires quand je serai plus fort. Qui de nous est le plus mature ? Celui qui parle sans cesse pour arrêter les conflits ou celui qui agit pour l’exterminer ? Cette question me trotte dans la tête depuis un long moment déjà. Je suis pour l’instant sûr de moi car j’ai réussi à défendre toutes les personnes qui en avaient besoin, mais j’ai bien peur qu’un jour l’échec me tombe dessus comme une épée de Damoclès.

    - Eh bien ... Fairy Tail est un des deux bâtiments les plus grands de Magnoria, alors vous avez dû la remarqué au moins de l'extérieur ... Mais si vous voulez vraiment vous y rendre, je ne vois aucune objection à vous y mener.

    Je tourne mon regard vers Atios, ne l’écoutant qu’à moitié cette fois ci. Il faudrait que je lui explique que le vouvoiement n'est pas adapté. Ce n'est parce que j'ai quelques années de plus qu'il faut me traiter comme un papy ! Et puis je me demande... Est-ce qu’Arthuria sent elle aussi ses émotions ? Je ne crois pas, elle s’est simplement qualifiée d’esprit. Je me demande si elle réalise son importance en ce moment même. Leurs sentiments sont en conflit. Atios dégage une aura d’inquiétude négative que je ne peux interpréter sans connaitre son histoire. A contrario, Arthuria est simple, détendue et positive. Elle a un impact direct sur Atios par son attitude et sa manière d’agir. Même s’il joue l’exaspéré. Je ne peux retenir un frisson, ce que je ressens m’évoque l’image d’un Atios devant une ville en flamme. Je fixe toujours le chevalier droit dans les yeux, le regard sérieux. Cette situation ne me plait guère. Je plonge dans mes souvenirs. La seule autre personne puissante que j’ai vraiment rencontrée, ce doit être Laxus. Et selon les histoires qui traînent, la montée en puissance ne lui a pas réussi. Ce serait dommage que le mage en face de moi subisse le même sort, bien que son talent n’égale pas encore celui du dragon slayer de la foudre. Toujours en regardant Atios, je décide de prendre la parole

    - Tu sais Arthuria, tu ferais mieux de prendre grand soin de ce jeune homme. Il est fragile. Tu n’imagines même ce que tu peux représenter.

    Du moins, de mon point de vue. Je crois qu'elle joue un rôle important dans la stabilité d'Atios. Au point que j'espère pour lui qu'ils ne seront pas séparés de sitôt. Je le lâche enfin du regard pour admirer le feuillage des arbres du parc. Bel endroit. Jeter un regard vers la nature a toujours pour effet de m’apaiser. Elle m’inspire l’ordre et la tranquillité. J’espère qu’il ne sera pas vexé par ce que je viens de dire à l’esprit de l’épée. En plus je venais d’ignorer sa proposition. Il faut dire que sa manière de s’exprimer semblait fausse, ou à contre cœur. De toute façon j’étais bien trop absorbé par ce qu’il pouvait bien penser. Qu’est-ce que la vie de télépathe doit être triste tout de même. Il y a bien plus de mérite à trouver soi-même, à comprendre. C’est le regard en l’air que je jette ma question suivante

    - Dis-moi Atios, qu’est-ce qui te motive dans la vie ?

    Mine de rien, c’est extrêmement important. Je veux savoir ce qui le pousse à avancer, à continuer. Je sais déjà ce que veux lui faire réaliser. Sur quel sujet je veux le faire méditer. Mais tout dépend de sa réponse. Je suis aux aguets et mon pouvoir également. Je dois y aller avec des pincettes, question de principe. J'arrête de regarder autour de moi et me retourne à nouveau vers lui. Je venais d'instaurer un ton un peu trop sérieux à mon gout, alors pour détendre l'atmosphère j'ajoute mon sourire habituel. Je ne suis pas du genre à rester concentré bien longtemps sur ce genre de chose. Mais ce personnage m'intrigue. Il est... Hors du commun, au sens propre du terme
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptyJeu 19 Mai - 9:46

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Alors qu'Arthuria s'était chargée de la comm' et de la présentation, Atios profitait de cela pour se souvenir de ses souvenirs d'enfances. La forêt où lui et sa défunte grande soeur avaient jouer lui manquait un peu. L'autel, la stèle, l'épée sacrée plantée dans son socle et la faune vivant autour de celle-ci, lui manquait un peu. Cette endroit avait toujours était un refuge magnifique quand son coeur était trop lourd pour lui. Ici, en Fiore, aucun endroit tel que celui-ci n'existait. Il luttait pour que ce monde soit meilleur en éliminant ceux qui gênaient la paix, ceux qui tentait d'apporter la guerre, mais même ainsi, même s'il avait l'épée sacrée, il n'était pas Dieu, ne pouvait sauver tout le monde. Cette idée lui donnait mal au coeur. Complexe du messie ? Peut-être. Mais il voudrait bien recréer les jours heureux qu'il avait vécu à l'est du royaume de Pergrande. Le vaste royaume à l'est était en paix, bien plus qu'ici. Malgré ses pouvoirs bientôt au rang de la plupart des grands Mages de Fairy Tail, il était toujours incapable d'être partout. Le pouvoir ne fait pas tout. En définitive, l'humain était toujours impuissant, ce qui rendait se rêves de paix totale pour Fiore quasiment utopique.

Mais il n'allait pas abandonner à cause du désespoir. Il allait battre contre ce monde pour le rendre meilleur, même en sachant qu'il allait sûrement perdre contre l'immensité de celui-ci. Tu sais Arthuria, tu ferais mieux de prendre
grand soin de ce jeune homme. Il est fragile. Tu n’imagines même ce que
tu peux représenter.
dit le jeune homme, le sortant de force de ses pensées. Comment ça ? Qu'est-ce-qu'il sous-entendait par .. Ne t'inquiètes pas, je le sais. Je sais qu'il finira par être briser comme tout être Humain finit par l'être et je sais qu'il aura eu le courage d'avoir avancer jusque là. C'est pour ça que je le pousse à rencontrer des gens qui pourront m'aider à le sauver de lui-même. dit-elle, naturelle, en souriant, comme si Atios ne l'effrayait pas tant que ça. Atios, quant à lui, semblait réellement exaspérer qu'on parle de lui comme s'il n'était pas là. Atios se doutait toutefois de ce dont il parlait. Il ne put s'empêcher de dire, amer, sur une voix plus faible : - Comme c'est injuste que je sois le seul à être lu tel un livre, ici ...

Atios n'aimait pas l'idée d'être le seul à ne pas pouvoir décrire les émotions des gens ici. Mais il fut surpris de voir qu'Arthuria lui avait sauter au cou ; une sorte de façon de s'excuser peut-être. Elle se retourna et dit : - Il est quelqu'un de bien mais qui à vécu beaucoup de malheur. C'est normal qu'il ai des faiblesses. Mais j'ai confiance en lui. Il à toujours eu la force de continuer d'avancer malgré ses échecs, malgré les épreuves de la vie. Il à continuer d'avancer malgré les morts qu'il à pu voir tout au long de sa jeunesse. C'est pour ça qu'il mérite ma confiance et que tu devrais lui faire confiance.

Mais le blondinet plus âgé que lui était en train de contemplait le parc. Alors qu'Atios ne s'attendait pas à une brusque sortie de ses rêveries, celui-ci se retourna vers lui et lui demanda : - Dis-moi Atios, qu’est-ce qui te motive dans la vie ?

Qu'est-ce-qui le motivait dans la vie ? Avant il avait un but ... mais une fois accompli, il ne lui restait plus rien. Sa soeur pouvait être fier de lui, il avait exaucer la dernière volonté de celle-ci : maitriser Excalibur. Enfin, pas totalement, mais assez pour qu'elle lui obéisse à présent et que l'esprit de l'épée lui prête main-forte. Après cela, il avait continuer à utiliser l'épée dans l'intérêt de tous. Il s'était battu contre des bêtes énormes, contres des Hommes perfides et même contre un démon, le plus terrible des adversaires qu'il avait connu jusqu'à maintenant : Un doppelgänger ... Il avait risqué sa vie plusieurs fois, avait continuer de se battre, pleurant les morts qu'ils jugeaient évitables et n'avait jamais cesser d'avancer. Mais maintenant, que projetait-il de faire dans le futur ? Devenir plus fort encore qu'il ne l'était déjà ? Continuer de mettre à mort les démons qui apparaissait à Fiore ? Protéger la jeune Yume de Lillith et tuer celle-ci ? Continuer de vivre à Magnoria et de devenir un des mages les plus connu de Fiore ? Où allait-il réellement trouver le courage de porter le poids d'une guilde dont le but était d'apporter la paix à travers Fiore et peut-être plus loin encore s'il en avait la possibilité ?

- Je crois que .... je veux apporter la paix à Fiore, puis tenter d'apporter la paix à ce vaste monde. Cela peut paraître ridicule, voir même utopique mais ... je suis sûr qu'avec une bonne organisation, des Hommes et un peu volonté, je pourrai rendre ce monde meilleur et plus tranquille ; Un monde calme où chacun sera heureux de vivre et de créer un futur radieux.
avait-il dit sur une voix douce et compréhensive. Arthuria, sort de ce corps ! Oui, sur ces mots, Atios semblait réellement radieux, compréhensif et amical, plein d'espoir. Il fallait de tout pour faire un homme après tout.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptySam 21 Mai - 14:18

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    - Ne t'inquiètes pas, je le sais. Je sais qu'il finira par être briser comme tout être Humain finit par l'être et je sais qu'il aura eu le courage d'avoir avancer jusque là. C'est pour ça que je le pousse à rencontrer des gens qui pourront m'aider à le sauver de lui-même.

    Elle avait dit ça avec un calme perturbant, presque déstabilisant. On rencontre tous des obstacles dans la vie, on traverse tous des épreuves, mais de là à affirmer qu'il sera détruit. Enfin, elle a peut être raison, mais je ne lui souhaite pas. Dans tous les cas, elle est consciente qu'à elle seule elle ne suffit pas. Le duo qu'il forme est solide mais se suffit pas à lui même. Tant mieux, d'un certain côté. Je repense soudainement à Ania, elle et moi formions un beau duo également. Mais nous nous sommes séparés exprès pour apprendre, être indépendants et découvrir la vie en solo, nous qui n'avions vécus qu'en famille. Quelque chose me dit qu'elle s'en sort admirablement mieux que moi.

    Je sens une pointe d'exaspération dans l'air quand Atios marmonne quelque chose que je n'entends pas. En même temps, je le comprends, moi et Arthuria parlons de lui comme s'il n'était pas là. Je ressentirai la même chose à sa place. En plus de ça, mon pouvoir doit l'agacer. J'esquisse un sourire taquin furtif et discret. Athuria change son état d'esprit du tout au tout en lui sautant au cou et continuant son petit discours. A l'entendre, ce mage est un martyr exemplaire. Je me sens toujours exclu quand on commence à me parler de héros ayant vécu contre vents et marées des évènements tristes voire traumatisants. A vrai dire, je ne me revendique pas vraiment héros, mais cela n'a rien à voir avec ma vie pépère et sans mort.

    Malgré tout, Atios peut certainement être décrit comme quelqu'un de fort. Cela ne sert à rien de chercher à ne jamais être battu, ne jamais perdre. Ca n'a rien à voir avec la force, car on trouve toujours plus fort que soit par moments. Non, le vrai principe, c'est de toujours se relever et garder espoir, apprendre de ses erreurs et avancer. C'est exactement ce que décrit Arthuria. Je ne poserai pas de questions sur son passé, ça ne me ressemble pas. Je me fiche de qui était, ce qui compte, c'est qui est. Je réponds donc simplement

    - La confiance, ça se gagne.

    Je gardai tout comme elle un air serein et un sourire naturel. J'ai un peu peur, mais je garde ça bien au fond de moi. Hors de question de laisser paraître quoi que ce soit. J'ai peur d'être lié à l'histoire de cet Atios, les personnes puissantes amènent toujours de grands problèmes. Comme si lui accorder ma confiance, moi qui suis d'ordinaire spontané et naturel, allait me lier à lui d'une manière négative à mon goût. Et la question qui me trotte alors dans la tête c'est : Suis-je fort ? Je n'ai jamais vraiment eu à me relever après un choc traumatisant. J'aime ma vie de mage tranquille. Je n'ai pas particulièrement envie d'être mis à l'épreuve, mais je sais bien que cela arrivera tôt ou tard. Finalement cette rencontre me fait beaucoup (trop ?) réfléchir. Ce n'est tellement pas mon genre. J'aimerai continuer à vivre au jour le jour comme je l'ai toujours fait mais je crois que cette rencontre m'en empêche pour le moment.

    Puis Atios répond à ma question, après un instant de réflexion, avec toute la sincérité dont il peut faire preuve. Il a du mal à s'exprimer face à quelqu'un d'autre je crois. D'ailleurs, comble de l'ironie, j'ai droit au négatif des émotions de tout à l'heure, et les voilà toutes positives. Je me contente de sourire

    - Utopique en effet. Mais positif. Et puis, l'espoir fait vivre.

    Je me permets un petit clin d'oeil en direction du couple mage-esprit. Mon dicton préféré. Ce n'est pas moi qui vais lui reprocher de poursuivre une utopie, ce serait extrêmement hypocrite de ma part. Un monde de gens honnête hein ? C'est ce que j'ai toujours voulu, je suppose, encore faut-il voir les moyens d'accès. Quoique maintenant que j'y repense, dans un monde comme ça, il n'y a pas de voleur... C'est triste. Pourquoi est-ce que je me mets à penser ça tout d'un coup ? Je deviens taré ou quoi ? J'ai besoin de me changer les idées, de me plonger dans un de mes nombreux bouquins. Ce que je n'hésiterai pas à faire dès mon retour à la guilde.

    - Au fait, je suis désolé si ma magie t'énerve. D'ailleurs si tu as des questions, je répondrai avec le plus d'honnêteté possible. Je ferai en sorte de ne plus tenir compte de tes flux émotionnels. Ca vous dirait de prendre une glace, puis de se déplacer vers la guilde ?

    Je pointe du doigts vers le marchand de glace qui vient de pointer le bout de son nez un peu plus loin et je les invite à se diriger vers lui. Je suis passé du coq à l'âne simplement pour éviter une surpression de sérieux. Et puis jusqu'à maintenant, j'ai l'air d'être le moins bavard du trio, ce qui est évidemment une situation complètement anormale dans mon référentiel.
 MessageSujet: Re: Un chevalier, un vrai de vrai ?   Un chevalier, un vrai de vrai ? EmptySam 21 Mai - 16:09

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Arthuria était franche. Très franche. Elle ne cachait pas à Atios qu'il finirait par "imploser" s'il ne se laissait pas vivre de façon moins rigoureuse. Ni à lui, ni au monde extérieur. Elle espérait franchement qu'il changerait de façon de voir le monde. En fait, si on devait utiliser le jeune blondinet en face comme comparatif, Atios était trop sérieux et Miku trop insouciant. En définitive, ils avaient tout deux bon fond, tout deux étaient des gens bien, mais ce qui les rendaient différent l'un de l'autre était la pression à laquelle il s'imposait. Miku ne devait pas se torturer l'esprit, se prendre la tête pour ses actes. Il n'était sûrement pas lâche, mais ne cherchait pas à se reprocher ses actes. Atios lui était incapable de se battre sans se sentir coupable d'avoir blesser un être vivant, d'avoir dû recourir à la violence. La question du bien de ses actions revenaient souvent et ironiquement, Arthuria, bien qu'elle était l'esprit de l'épée sacrée, semblait être une sorte de mixité du caractère d'Atios et de Miku.

Leur combinaison était solide, c'est certain, mais Arthuria voulait que le jeune homme agrandisse son cercle d'ami. Pour la simple est bonne raison qu'il allait avoir besoin d'allié dans la vie, qu'il allait avoir besoin de soutien dans ses choix, dans son futur. Elle ne pouvait à elle seule remplacer tout contact avec les Hommes. C'est pourquoi elle était rassurée qu'il ai rencontrer la jeune demoiselle qui se prénommait Ai et c'est aussi pourquoi elle prévoyait de faire en sorte que le jeune Homme et le jeune blondinet devienne ami. Manipulatrice ? Peut-être, mais ses intentions étaient pure, c'est pourquoi elle se le pardonnait. Le jeune Miku semblait idéal pour apprendre à Atios à vivre de façon moins torturé et le porteur de l'épée sacrée semblait être un bon modèle pour le blondinet. Ils avaient, de son point de vue à elle, tout à gagner à se comprendre et à mieux se connaître. Mais elle fut surprise quand elle entendit le blondinet dire : - La confiance, ça se gagne.

C'était comme un désavoeu amer. Ce dicton était bien triste. En général, c'était les gens qui avaient été trahi qui l'utilisait. Les gens dont la confiance avait été bafouée, balayée. De plus, venant du blond, c'était même complètement farfelu. Pour la première fois de la vie, Arthuria semblait dérangée du point de vue du jeune homme aux cheveux noir. Pour la première fois, elle semblait gênée. Elle lâcha le cou d'Atios pour prendre les mains de Miku et le regardait droit dans les yeux. Son raisonnement était simple. A quoi bon sert la confiance quand on peut sentir si quelqu'un ment ? Il était plus complexe de faire confiance à quelqu'un à qui on ne peux mentir et qui sait donc comment mentir facilement, plutôt que l'inverse. D'où l'absurdité de la façon de pensée de Miku. Elle ne tarda pas à chercher des explications, parce qu'elle trouvait que Miku venait de verser dans l'hypocrisie...

- Eh bien ... Miku, tu me vois bel et bien étonnée d'entendre ça venant de toi. Même toi, il semblerait, tu as des zones d'ombres. Je me demande bien ce qui te pousse à penser ainsi et à être aussi dur avec les gens. Parce que ... tu es le mieux placé pour savoir ce qu'est, qui et pourquoi les gens mentent.. et je pense que nous devons faire confiance à notre prochain. Atios aussi le pense, même s'il à dû mal à le dire. Tu ne dois pas avoir peur des autres. De plus, tu ne peux pas avoir peur des autres, contrairement à mon "collègue". Lui, il doit se soucier des apparences, de ses mots et doit déterminer les émotions grâce à l'instinct. Toi, tu peux lire dans les autres, tu n'as pas besoin de faire confiance aux autres alors tu devrais au moins pouvoir accorder la tienne aux autres. lui avait-elle dit, sur un ton sympathique mais légèrement ... elle lui faisait la leçon quelque part. Leçon qu'elle savait juste. Elle était légèrement essoufflée, parce qu'elle venait de faire une longue tirade, une sorte de long sermon sur une façon de pensée qui n'allait pas avec le jeune blond. Quelque part, même si on ne pouvait lire en Miku, même Atios savait que cette phrase était une porte vers une faiblesse du blondinet. Faire confiances aux autres ce n'était pas être idiot. C'est être quelqu'un de bien. Ne faire confiance en personne est la porte ouverte à tout les conflits car c'est de la suspicion que naisse les accusations, qui donnaient naissance à la méfiance, puis au rejet et à la violence. Et le dernier arrêt de ce train fou n'était en général que le conflit

Et c'est bien pour ça qu'un tel raisonnement venant de ce jeune homme l'avait surprise. Mais c'est là que le silencieux jeune homme sembla différent et dit alors :

- Seul les lâches fuient les autres pour éviter leurs problèmes. On ne peux éviter constamment le destin sans finir seul. C'est en l'affrontant ensemble qu'on peux y faire face. Les regrets sont grand quand un beau jour, après avoir passer son existence à fuir le destin, on doit y faire face désarmer. avait-il dit, regard prétentieux, voix pleine d'orgueil, sûre de lui. Son rictus, à la fois amusé et supérieur, semblait être différent. Au point où Arthuria s'était retournée spontanément, surprise de voir ... ce qu'elle n'avait jamais vu. Cette fois-ci, elle n'avait jamais vu Atios ainsi. Il semblait sûre de lui. Ses émotions, loin d'être mauvaises, étaient différente de d'habitude. Il semblait qu'il considérait les deux personnes en face de lui, pas inférieur, mais deux pions sur un immense échiquier. Elle avait reconnue que le jeune homme avait plusieurs personnalité. Mais elle ne pensait pas qu'une d'entre elle avait pu lui échapper. Mais la surprise passée, Atios sembla redevenir normal, mais ce dernier ne semblait pas être choqué par ses mots, ou par sa variation de caractère.

Avait-elle enfin découvert la véritable personnalité du jeune homme ? Elle ne lui avait jamais dit mais ce dernier semblait avoir des souvenirs factices. Son enfance semblait factices Les vrai souvenirs commençaient cinq ans auparavant. Les douze première année de sa vie avait été effacée et remplacer. Il en était inconscient et même si elle lui aurait dit, jamais il ne l'aurai crue. C'est pourquoi elle n'avait jamais chercher à en discuter avec et c'est bien pour cela qu'elle attendait d'en apprendre plus sur Atios. Et c'était la première fois que la véritable personnalité de ce dernier semblait avoir fait surface de son voile d'amnésie. Ce dernier lui plaisait plus que l'actuel ; ambitieux et sûr de lui, il possédait toujours les mêmes espoirs mais semblait plus à même de les amener à porter leurs fruits. Ce qui avait déclencher cette réaction avait été Miku. Bien qu'elle fut déçue de la réaction étrange du blondinet, Atios semblait avoir été encore plus perturbé et avait parler de façon bien plus direct et nonchalante bien qu'il avait été très dur dans ses propos, puisqu'il semblait que la réaction de Miku lui avait parue particulièrement lâche.

Le "Atios qui avait répondu" était particulièrement égocentrique cependant. De ce qu'elle avait pu analysée de celui-ci, il semblait être quelqu'un de bon, mais le faisait pour son propre intérêt et amusement. Ce dernier semblait vouloir meubler sa vie en rendant services aux autres, pas de rendre service de façon altruiste. Mais cela lui convenait tout autant. Être véritablement altruiste est difficile. Parce que, le meilleur moteur pour aider les gens, c'est le plaisir que l'on ressent en les voyant heureux, mais juste cette satisfaction met fin à l'altruisme... et si tout les gens qui pensaient ainsi arrêter d'aider leur prochain, le monde serait bien moins heureux. C'est pourquoi, au final, peu importe l'objectif, seul le résultat comptait.

- Utopique en effet. Mais positif. Et puis, l'espoir fait vivre. avait été l'unique réaction du blondinet qui semblait peu bavard. L'espoir fait vivre ? Il est étrange pour quelqu'un comme Miku de penser ainsi. Deux dictons, deux amers propos.

- Vivre est une question de volonté. Ceux qui n'ont pas la force de réaliser leurs espoirs n'ont pas la volonté de vivre non plus. En définitive, c'est une question de volonté, pas d'espoir. Et toi qu'espère-tu d'un monde où tu ne ferais que flotter ? L'apathie est méprisable, selon-moi. Quant à l'Ataraxie, pour l'atteindre, toujours de mon point de vue, il me semble que c'est en agissant que l'on soit capable d'être satisfait de la voie que l'on a prise. Toi, tu es comme le vent, mais n'oublie pas une chose; Si tu n'agis jamais, tu ne vivras que dans les regrets. Et quand bien même, dans ton apathie, tu feras tout de même un choix que tu regretteras. Le choix d'être apathique. Et je n'aime pas ceux qui choisisse l'apathie. Mais où était passer le jeune homme timide ? Ils avaient affaire ici à quelqu'un qui semblait avoir réfléchis longuement sur le monde et la vie, quelqu'un qui semblait par dessus tout sûr de ses choix, de la façon dont il voulait vivre. Quelqu'un qui pouvait s'assoir sur son trône et fixait ceux qui cherchaient à vivre d'un air amusé. Il semblait maitre de lui, de sa façon de parler aux autres. Il n'était pas le Atios qu'ils avaient connu. Le plus frappant était encore pour Arthuria qui découvrait quelqu'un qui était celle qu'elle avait connu depuis à peu près 5 ans. L'amnésie semblait devenue plus faiblarde : sûrement à cause de Miku, d'Arthuria et de l'autre Atios qui n'était que le rejet d'émotions noires. Un esprit qui en hébergeait un autre, deux personnalité et qui se faisait fouiller par un mage et un esprit résidant à l'intérieur.

Cette forte activité mentale avait dû affaiblir le puissant sort d'amnésie qu'il avait subit. Et la véritable personnalité du jeune homme semblait se reconstituer, malgré la perte de souvenir. Lui-même pris conscience. Deux facettes d'une seule et même personnalité fusionnaient pour en faire une seule, en ce moment même. Pour Miku, ce spectacle devait être insolite. Pour Arthuria, elle en tombait des nues. Mais elle le préférait ainsi. Il était plus viril, moins enfantin. Plus noble aussi. Pas au point de mépriser ouvertement les autres, mais de considérer son point de vue meilleur que ceux des autres. Par ailleurs, ce dernier semblait largement plus mature qu'avant, plus sage aussi et malgré que sa mémoire était inaccessible, tout ce qui semblait être de la culture générale était libre. Mais les souvenirs étaient derrière un mur qui n'était pas prêt de tomber.

- Au fait, je suis désolé si ma magie t'énerve. D'ailleurs si tu as des questions, je répondrai avec le plus d'honnêteté possible. Je ferai en sorte de ne plus tenir compte de tes flux émotionnels. Ca vous dirait de prendre une glace, puis de se déplacer vers la guilde ?

- Analyse autant que tu veux mes pensées, ça ne me gêne pas tant que ça car je n'ai rien à cacher. Quant aux questions, je n'en vois pas l'utilité. Quelqu'un qui ne fait que vivre avec l'instant présent ne m'intéresse pas. Le présent est une valeur sûre, mais sans volonté d'avoir un futur, le présent ne vaut rien. Quant à la glace, si vous voulez. J'ai à faire cependant. Si tu veux que je t'amène à la guilde, nous devrons d'abord nous rendre dans une entreprise d'architecte, j'ai un château à faire bâtir.

Arthuria, ne cherchant plus à comprendre et dit alors :

- Je crois, mon très cher Miku, que je ne te lâcherai plus. Tu ... as un effet très positif sur lui. Merci beaucoup!

Atios alla chercher payer trois glace, en pris une au citron pour lui, une à la fraise à la demande d'Arthuria et laissa à Miku le soin de choisir son parfum, bien qu'il eut déjà payer pour lui.

HJ : En espérant qu'il te plaise :3
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