La scène aurai pu être mal interprétée, mais Atios et Ai était l'un contre l'autre, contre le pilier de marbre blanc de la cathédrale Notre-dame de Caldia. Atios avait était très direct avec Ai, mais elle savait en quoi s'en tenir... dans un sens, il avait fait peut-être au mieux sans s'en rendre compte. Quand elle se mit à pleurer, Atios la serra un peu plus contre lui, compréhensif et désirant faire partir ces larmes qui tâchaient ce beau visage. De tout son être, son coeur désirait la protéger de tout ce qui pouvait la blesser et la faire pleurer, de ce démon et de tout danger qui pourrait la menacer...

« Ce n’est pas comme si je pouvais contrôler... Cette chose. Ses... Sentiments me submergent lorsque je m’y attends le moins et elle prend possession de mon esprit. Je ne peux rien faire pour canaliser cette chose et, même si je suis calme, elle arrive à prendre possession de mon esprit de temps en temps. »

« Tant que tu n'admets pas ta défaite contre cette créature, elle ne pourra jamais totalement te contrôler. Si tu admets ta défaite, elle prendra possession de ton corps, de ton âme, de ta vie et de toute ce que tu possèdes .. Tu es maitre de toi-même Ai... chan. Ne l'oublie jamais... » Mumurait-il à l'oreille de la jeune fille dans un souffle. Atios savait que lutter contre un démon depuis l'intérieur de soi était très complexe. Mais la volonté était la clef de toute victoire dans un combat mental. C'était bien entendu plus facile à dire qu'à faire, mais laisser le mal s'infiltrer en soi, c'est abandonner son humanité... Certains signaient des pactes avec des démons, certains en absorbait volontairement... Le porteur d'Excalibur ne pouvait comprendre. A quoi bon rejeter toute son humanité pour le pouvoir ? Certains l'acceptait pour de bonne raisons, mais d'autre se damnaient volontairement par égoïsme ... Mais soudain elle s'agrippa à lui et Atios bascula en avant, sous le poids de son armure. Il se retrouva à califourchon au dessus de la jeune fille. Son regard se planta dans le sien, ils se fixèrent intensément.

« Dit-moi, Atios-san. Si... Si jamais Excalibur et toi restez avec moi pour me surveiller, ce que je
trouve tout à fait normal d’ailleurs, est-ce que ça sera comme lorsqu’elle était là et... comme maintenant ? Est-ce que le démon, comme tu dis, restera tapi au fond de moi sans chercher à sortir et à me posséder ? »

« Je pense que oui ... si je suis à proximité, je pourrai t'empêcher de tuer qui que ce soit si tu est possédée. Et si je l'effraie quand tu es dans mes bras ou dans ceux d'Excalibur, alors je l'éloignerai toujours ... Je te protégerai toujours de cette chose, je te le promet.. Mais ... je vais te suivre partout dorénavant ... Tu pourrais basculer n'importe quand et tuer n'importe qui ... ça me gêne beaucoup, mais en attendant de trouver une solution et en attendant de t'apprendre à gérer ce parasite, je vais devoir te surveiller de très près ... ça me gêne de dire ça à quelqu'un que je viens de te rencontrer, mais à présent, c'est ma responsabilité de te protéger de toi-même et des autres de toi-même » Avait-il dit, d'une voix faible... son souffle devait sûrement caresser le visage de la jeune fille. Le jeune homme en armure dominait la frêle jeune fille, mais comme s'il pouvait comprendre l'anxiété de la jeune fille, il posa son front contre celui d'Ai. Il ferma les yeux ... Ils étaient tout deux dans une situation gênante, mais quelque part, la sérénité du lieu faisant, Atios était lui aussi serein.

« Alors comme ça, tu comptes me suivre partout ? Tu comptes m’empêcher de faire du mal à qui que ce soir ? »

« C'est dommage hein ? » dit-il, conscient qu'il était en mauvaise posture. Cependant, il avait toujours moyen de se libérer. »

« Tu conseilles très mal cette pauvre petite fillette. Ce n’est pas parce qu’elle se battra que je m’en irais plus vite, bien au contraire. Bien entendu, si elle ne se bat pas, je prendrais encore plus vite possession de son corps ! »

« Un cas atypique voilà tout. J'ai bien su juguler l'un de vos amis qui à tenter de prendre possession de moi il y à peu. » Il devait gagner du temps pour qu'il puisse trouver une occasion de se libérer.

« Dit-moi, Atios-kun, tu y as sans doute déjà pensé mais : comment feras-tu pour m’extraire du corps d’Ai-chan ? Excalibur est une épée de purification, pas d'exorcisation, tu seras obligée de la faire souffrir, voir de la tuer pour m’enlever de son corps. Le veux-tu vraiment ? »

« Elle se préférera morte que vivante les mains souillées par le sang. Et si je dois le faire ... » Atios pris une pause. Il était difficile de se résoudre à ça : « Je le ferai. Pour sauvegarder sa dignité d'être humain. »

« Je te demande cela car tu as l’air d’apprécier ma petite Ai-chan. Alors, veux-tu vraiment qu’elle souffre ? Ou préfères-tu nous garder et empêcher qu’elle puisse souffrir en essayant de m’enlever, ce qui pourrait peut-être ne pas marcher ? »

Atios attendit cette erreur. Lorsque leurs front se touchèrent, il sourit. Physiquement parlant, rien ne se passa. Elle eut le temps de se redresser pour comprendre ce qu'il avait fait.

Le vent soufflait très fort, très fort dans cette plaine. Atios, Excalibur et ... Atios étaient tout trois debout.

« Yoh, Lilith. Nous n'avons pas fait les présentations, il me semble. » dit le second Atios, les yeux masqués d'un masque noir cachant ses yeux. Il tenait une Excalibur de couleur noire aux inscriptions rouges.

« Ici, tu es en désavantage, Lillith. Tu es dans MON royaume. Nous allons pouvoir parler face à face. Et je suis tellement gentil que j'ai aussi amené une personne très proche de moi avec qui tu t'entendrais très bien. Et Excalibur, bien sûr. »

« Lillith ... nous nous retrouvons, semblerait-il. Cette fois-ci, je te promet que je t'aurai. » Excalibur avait un regard pas sympathique du tout. Pour la première fois, la haine éclairait son magnifique visage. Le Atios de droite, tenant l'épée dans sa main vers le bas s'avança alors et la pointa avec l'épée.

« Ne refait plus jamais ça à mon corps, où je la tue, compris, Lilith ? » Ce Atios là avait une voix bien plus sadique, agressive et cruelle que celui que tout le monde connaissait. Il était semblerait-il, prêt à tout pour sauvegarder son corps. Cet Atios là était effrayant. Il semblait sûr de lui, sûr de ce qu'il ferait et prêt à tout, pour se venger, se protéger et se faire plaisir.

« Bien, maintenant, tu sais ce qui va se produire si nous t'attaquons avec succès ici, n'est-ce-pas ? Nous nous revoyons dans le monde réel. » dit le véritable Atios, celui à gauche. Il se mit à côté de sa copie conforme. Ils mirent en même temps l'épée en arrière. Celle de droite se mit à rayonné avec une lumière noire et mauve .... celle de droite, le doré habituel.

« EX... » dirent-ils, synchronisé. « CALIBUR !» conclurent-il, relâchant les deux vagues d'énergies magiques dans un cri lui aussi complètement synchronisé. Les deux vagues d'énergie s'abattirent vers Lillith, sans réellement la viser. La connexion entre Atios et le corps de Ai se termina brutalement.De retour dans la réalité, il profita du fait que la Démone ai besoin d'un peu de temps pour se remettre de l'attaque mental pour se libérer et envoyer au loin l'épée qui avait siéger tout ce temps au niveau de son cou. Il se mit devant la sortie.

« Checkmate. » dit-il, Excalibur en main. Il ne la laisserai pas s'échapper.

HJ: C'était une simple connexion spirituelle entre les deux, histoire de sonner Lillith le temps qu'Atios se remette en position moins dominée. ^^

« Je suis heureuse de te revoir, Excalibur. »

Donc, elle se connaissait ? Il devrait sûrement demander plus tard à l'épée sacrée. Il semblerait qu'il ai mis en échec la démone. Son plan se déroula sans accroc. Elle dût battre en retraite et Atios eut à loisir le temps de bloquer l'entrée de la cathédrale empêchant donc toute tentative de fuite. Son regard était déterminé. On sentait qu'il n'allait pas laisser Lillith partir en vie. Il était prêt à tout. Mais celle-ci pris l'option la plus simple pour lui. Se cacher au fond de Ai. Il était sûr qu'elle reviendrait ; notamment lorsqu'il baisserai sa garde.

« A la revoyure, Porteur. »

Elle s'enfuyait réellement. Après tout, les créatures telles que les démons n'avaient que peu de dignité, alors être lâche, ce n'était pas non plus quelque chose de surprenant. Sa main se détendit un peu. Excalibur disparue dans une volée de lumières dorées. La véritable détentrice du corps possédé était de retour et comme n'importe qui après s'être fait contrôler par une présence intrusive ou extérieur, elle semblait complètement désorientée et pris peur de lui. Elle hurla :

« Ne t’approche pas de moi ! Je... Je ne veux plus faire de mal !

- Idiote ! Tu n'es pas la coupable ! Tu n'es pas celle qui à voulu faire tout cela ! Alors ne dis pas que tu es la fautive! » s'était t-il mis à dire en avançant vers l'autel. Il n'allait pas suivre son conseil. Alors qu'il s'approchait d'elle, cependant, quelque chose de plus grave se produit. Son armure commença à disparaître, comme si elle se désagrégeait en lumière dorée. Mais Atios ne l'avait pas remarqué. Un t-shirt noir commençait à apparaître. Alors qu'il fit un pas vers elle, il glissa en avant, sa botte ayant disparue. Quelque seconde plus tard, il était allongé sur la jeune fille, la tête ayant percuté l'autel, en sous-vêtements. Quand il reprit ses esprits, il remarqua sa tenue et où il se trouvait. Oui, il avait épuiser toute sa magie en se connectant à l'esprit de Yume ... donc son armure, qu'il invoquait grâce à celle-ci ne pouvait se maintenir.Il rampa en arrière comme une anguille. Son teint était entre le pâle morbide et le rouge pivoine. Il se releva, dos à un piller, avec un visage semblant prêt à crier. Pour finalement se mettre à courir et se cacher dans le confessionnal.

« Ne me regarde pas ! » dit-il, choqué, gêné, au bord de la tachycardie.

Atios, caleçon/boxer, dans le confessionnal, se sentait à l'étroit après ce sentiment de solitude. Très à l'étroit. Il était rouge de gêne, dans cette boite à confession. Qu'avait-il à confesser ? Pas grand chose, mise à part le fait que sa magie n'était pas éternelle et qu'il n'avait pas l'habitude de se balader avec une armure. Au moins, l'épée lui avait donner quelque chose de ... souple, léger et pourtant dur. Mais l'invocation et le port de celle-ci semblait consommatrice de magie. Il avait quelques heures avec tout en se battant mentalement avec Lillith, ce qui était un bon début. En tout cas, il avait eu de la chance que la jeune fille n'ai pas eu accès à sa mémoire. Les souvenirs qu'il avait ... il ne voulait pas les partager. Il préférait oublier son long pèlerinage pour acquérir le droit de porter et d'utiliser l'épée. C'était du passé et sa soeur pouvait être tranquille, là où elle était. Il avait assumer la responsabilité qu'elle lui avait confier et il avait fait un sacré chemin, dans le but de respecter les dernières volontés de sa chère soeur.

Mais quelle honte ... il avait dût avoir une voix de fille, quand il avait crier ce "ne me regarde pas" en s'enfuyant à toute vitesse... au moins, ça aura sûrement un effet positif sur le moral de la jeune fille, se dit-il. C'était pas courant de voir une armoire à glace en armure se transformer en fillette en jupette qui prend la poudre d'escampette, de peur d'être vue caleçon au vent, t-shirt flottant, en pleine cathédrale, lieu sacré où peu de gens se baladaient
sans futal. Etrangement, cependant, la jeune fille vint à la porte, toquant doucement. Atios devint blanc. Il grimpa de dos aux murs du confessionnaux au plafond, histoire de ne pas être vu.

« Dit-moi, Atios-kun, ce n’est pas que voir un jeune homme en caleçon me dérange, tu sais, mais du monde va bientôt arriver. Il n’est pas loin de six heures quinze... »

« Tai... tais-toi, perverse! Voyeuse ! » dit-il d'une voix tremblante. Les rôles n'étaient pas inversés ? Que se passait-il dans l'univers pour que ce soit l'homme qui soit vu en sous-vêtement et qui se cache, reprochant pudiquement à la fille ses possibles regards ? Quelque chose ne tournait pas rond ... mais c'était marrant. (Parole du narrateur). Atios était en l'air depuis plus de cinq minutes, tenant bon au plafond du confessionnal, bien qu'il avait du mal à caser ses grandes jambes à l'intérieur de celui-ci sans tomber du plafond. Un véritable homme-araignée ... qui avait justement une araignée au plafond de s'envoyer ainsi en l'air, pour se coincer au sommet interne du confessionnal..

« Il faudrait sans doute que nous partions. Imagine si quelqu’un nous voyait sortir d’ici, dont toi vêtu seulement d’un caleçon. Que pourraient-ils se dire ? »

Hein ? HEIN ?! Atios fut surpris d'entendre cela venant ... d'une pré-adolescente. AH CES JEUNES ! Par Excalibur, JAMAIS ! JAMAIS il n'oserai toucher à une enfant ! Plutôt ... se la faire couper que de faire quelque chose d'aussi ... impure avec une ... ENFANT ! Il se mit à hurler dans le confessionnal, se faisant des films. Une main traversa la parois en bois au dessus de la jeune fille avant de rentrer par le trou qu'il avait "écarter" de force. Il allait péter un plomb. Le confessionnal se mit à .... bouger dans tout les sens, comme si quelque chose se tortillait à l'intérieur. Il commença à pencher vers l'avant, puis l'arrière, de plus en plus vite. Crack. La porte vola vers l'intérieur, alors que le confessionnal s'effondra vers l'avant, Atios dedans, Yume sur la trajectoire de la porte ouverte. Le reste, la lumière ne parvenant pas à l'intérieur du confessionnal, Atios ne pouvait voir qu'il était allonger à l'envers sur la jeune fille, la tête .... vers les étoiles...

Atios se releva, pivota pour tenter de se mettre à l'aise, posa ses mains sur le sol (parce qu'il avait le dos courber, il avait du mal à retrouver l'équilibre dans le noir.) Ah. Douce sensation que voilà. On aurait dit qu'il aplatissait du guimauve. Il décida de remettre en place le confessionnal pour avoir accès à la lumière et pouvoir respirer à l'air libre. C'est quand il se releva qu'il remarqua sur quoi il avait pu tomber et ce qu'il avait sûrement allégrement peloter.... Il se mit à prier pour son pardon, Excalibur planter dans le sol, pendnat quelques minutes, l'air gêné, rouge, peiné, avant de se retourner vers la jeune fille qui s'était sûrement déjà relevé pour lui dire :

- Je compte fonder une guilde d'ici quelques temps. Si tu cherches un abri là où Lillith ne pourra nuire ... je pense que tu seras la bienvenue là-bas.
HJ : Vengeance pour avoir voulu me taquiner XDDD! Cela lui apprendra :3!

HRP : Je clos, histoire de pouvoir obtenir rp avec d'autres personnes. Merci de ta compréhension.