| | L'Homme au sourire large |
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| |  Sujet: L'Homme au sourire large  Lun 28 Fév - 12:54 | |
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Tanaka Uzume
| DAY 01 Uzume boucla sa valise en sautant dessus. En entendant le déclic, elle laissa s'échapper un profond soupir de soulagement, mais elle resta quand même à l'affut d'un effet papillon : la valise, habituellement rectangulaire, avait une forme presque ronde à présent, tellement elle était remplie. La jeune femme laissa ses mains à quelques centimètres de l'ouverture, immobile en essayant de deviner quand est-ce que l'objet allait littéralement exploser. Pourtant, au bout de quelques minutes, rien ne se passa, et Uzume, poussant un second soupir, s'assit sur une chaise dans l'angle de la pièce, massant son cou douloureux. Elle avait passé l'heure précédente à rassembler toutes ses affaires éparpillées partout dans la pièce, elle avait du se faufiler sous son lit, derrière les meubles, et désormais, la pièce était étrangement vide, avec son lit sans drap, son bureau où juste un vase était posée dessus, et la penderie avec des cintres qui n'attendaient plus qu'à tendre des vêtements. Il y avait juste l'énorme malle ronde au milieu de la pièce, qui manquait d'exploser et de libérer tout ce qu'Uzume s'était efforcée de rassembler. Elle avait ouvert la fenêtre quelques heures plus tôt, à son réveil, alors que le soleil n'était pas encore levé, et désormais, elle bénissait cette vague d'air froid qui parcourait encore sa chambre, même si le soleil commençait à émaner au loin. Elle se releva, s'étira, et méticuleusement, elle prit la poignée de sa valise. Pour s'assurer de sa fermeté, elle la secoua un peu, appréhendant le désastre. Non, la valise était belle et bien bouclée, et n'avait pas l'intention de se rouvrir. Tant mieux, une heure de gagnée pour Uzume.
Elle souleva légèrement la valise et réprima un cri sourd. La valise pesait tout au moins une tonne, selon elle. En levant la tête, elle vit à côté de la porte son cercueil, juste un peu plus grand qu'elle. Au dessus de l'entrée, une horloge indiquait qu'il était sept heures dans vingt minutes. Son train était partait dans vingt minutes. Elle soupira à nouveau.
Pourtant, à sept heure, elle était bien sur le quai de la gare. Le propriétaire de l'auberge, où elle louait sa chambre, s'était levé pour son départ. Cela faisait longtemps qu'Uzume habitait les lieux, et elle entretenait de bonnes relations avec le propriétaire, un homme assez âgé mais aussi joyeux qu'un gosse de vingt ans - disait-il en se présentant. Alors que la jeune fille peinait à trainer sa valise et le cercueil en même temps, le propriétaire était sorti dehors et lui avait proposé son aide en portant son bagage le plus délicatement possible, car il s'interrogeait lui aussi sur la façon dont la petite valise pouvait contenir autant de chose et se fermer. Ils traversèrent alors les quelques rues qui séparaient l'auberge de la gare dans le silence matinal de Crocus, et arrivèrent pile à l'heure au rendez-vous : le train entra en gare à la seconde même où Uzume prit son billet. Elle n'eut pas le temps de remercier le propriétaire si ce n'est qu'en lui faisant une bise amicale sur la joue, et elle rentra dans le train avec ses deux bagage encombrants. Le train démarra alors, et elle pu juste s'approcher d'une vitre pour adresser un dernier signe au propriétaire. Un dernier signe à Crocus, la ville qui l'avait hébergée si longtemps.
Elle resta à rêver quelques secondes sur le paysage qui se présentait sous ses yeux, puis se reprit en secouant la tête. Elle chercha un compartiment vide, mais tous étaient déjà remplis; elle du s'assoir à côté d'une jeune mère et de son enfant, qui dormait sur ses genoux. Elle entra sans faire de bruit, adressa un sourire à la mère, qui le lui rendit, et s'installa face à la femme, à côté d'une large fenêtre. Ils durent rester sans bruit pendant quelques temps, pour ne pas réveiller le garçon, et cela amena Uzume à somnoler presque elle aussi, une main retenant son visage face à la plaine dans laquelle le train passait. La jeune fille songeait à sa situation. Si elle quittait Crocus pour la première fois depuis qu'elle vivait sa nouvelle vie, c'était pour aller rencontrer un homme. La capitale du Royaume était si vaste qu'elle aurait suffit aisément pour toute une vie : on y trouvait de tout. Mais c'était sans prendre en compte le désir de voyager. Uzume allait enfin découvrir une autre ville que celle qu'elle connaissait presque par cœur à présent. Sa destination : le village de Tully, un petit village ridicule comparé à celui qu'elle venait de quitter, mais c'était là qu'elle devait se rendre. Que l'homme qu'elle souhaitait rencontrer l'attendait.
.:Flash-Back:. Uzume sirotait une grenadine, assise à un bar où elle avait l'habitude de se rendre quand elle se donnait un moment de liberté. Elle connaissait les habitués, et à eux tous, ils formaient presque une famille qui vivait de bonne humeur. Elle connaissait donc si parfaitement les habitués que quand un inconnu rentrait, elle le remarquait aussitôt. C'est ce qui se passa ce soir de pluie.
Un homme, trempé jusqu'aux pieds, rentra dans le bar, fuyant l'averse. Il traversa la pièce pour s'assoir aux côtés d'Uzume, et commanda une boisson qui pouvait le réchauffer. Uzume, se penchant vers ce drôle de personnage – l'homme était vêtu d'un smoking, il avait les cheveux verts, une expression gaie et un chapeau qui cachait presque ses yeux -, l'aborda.
«Vous avez eut de la chance de tomber sur ce bar, c'est le plus chaleureux du coin !»
«Oui, je n'aime pas être trempé.»
«Je crois que personne ne l'aime vraiment.»
L'homme remarqua alors, derrière Uzume, l'immense cercueil, qui tenait debout, qu'elle ne quittait jamais.
«Qu'est-ce que c'est ?»
«C'est de la magie.»
«Vraiment ? Vous êtes donc mage. J'ai créé une guilde indépendante. Continuum Shift. Je fais le tour du pays et j'ai déjà des dizaines de missions qui me viennent. Il me faudrait donc des mages, tu comprends. Les récompenses sont alléchantes. Penses-y.»
Leur conversation s'était étalée sur une heure entière. Uzume avait posée de nombreuses questions, intéressée par le projet de l'homme, qui se nommait Hazama Handover. Au cours de cette soirée, tout en discutant, elle se rendit compte qu'appartenir à une telle guilde lui ferait faire de nombreux voyages, et des rencontres aussi. Récemment, elle songeait beaucoup à quitter Crocus, découvrir l'extérieur. A la fin de la soirée, Hazama se leva, et Uzume lui avoua donc qu'elle était prête à le suivre. Il lui donna donc rendez-vous au Village de Tully, au sud-ouest de Crocus, pour la semaine qui suivait.
C'est donc pour cela qu'elle était désormais dans le train, qui avançait vers le sud, vers le Village de Tully, ou elle espérait rejoindre Hazama. Tout le long de la semaine, elle s'était questionnée : est-ce que cet homme était vraiment sincère ? Elle avait placé toute sa confiance en lui, elle avait tout quitté pour le rejoindre. Et s'il avait mentit ? S'il n'avait jamais songé à l'attendre au point de rendez-vous ? Elle s'était maintes fois posée cette question, mais elle en avait conclut que, même si l'homme ne se présentait pas, elle continuerait son chemin vers d'autre ville. Visiter le Royaume, c'était ce qu'elle voulait faire, après tout. Et en y réfléchissant bien, c'est avec le statut de mage qu'on était demandé à voyager énormément. Elle découvrirait toutes les villes du Royaume, repèrera la bonne, et quand elle sera suffisamment vieille, elle ira s'y installer pour ses derniers jours. Est-ce que sa vie se résoudrait à ça ? Quelqu'un de censé aurait sans doute choisit cette option. Mais Uzume, au fond d'elle, savait qu'il fallait qu'elle retourne là-bas. Au milieu de cette plaine, entourée de montagnes. Dans ce bâtiment. Pour connaître la vérité.
«Maman, c'est qui la madame ?»
La jeune fille fut arrachée à ses pensées, au moment même où elle s'apprêtait à revoir ce qu'elle avait vécu comme supplices dans ce bâtiment. Elle releva la tête, cligna des yeux pour reprendre ses esprits : elle était toujours dans le train, et le soleil, assez haut dans le ciel, éclairait le visage à peine réveillé du petit garçon, qui ne se cachait pas pour bailler. Uzume eut à son tour envie de bailler, elle était fatiguée de la journée qui l'attendait, elle n'était pas habituée aux voyages, mais ça allait sans aucun doute être son rythme de vie futur, alors elle se contenta de sourire jusqu'aux oreilles en se penchant vers le garçon.
«Je m'appelle Uzume, et toi, quel est ton nom ?»
Le petit garçon, tout à coup sceptique, se recula vers sa mère, mais dans un élan de grandeur, se détacha presque immédiatement de sa figure maternelle, comme pour prouver qu'il n'avait pas besoin d'aide.
«Je suis Elrick, et je suis un magicien ! Comme Elfman !»
Il se mit alors à mimer des coups de poings sur des adversaires invisibles. La mère l'excusa, fouilla dans un sac à portée de main, et en sortie un journal – le Weekly Sorcerer Magasine. Le garçon bondit dessus et, connaissant l'ouvrage sans doute par cœur, tourna les pages à une vitesse folle jusqu'à des photos du dénommé Elfman, mage de la guilde Fairy Tail, située à Magnolia. Cette ville était grande et célèbre, Uzume était presque certaine qu'elle s'y rendrait un jour. Elle regarda alors, pendant les minutes suivantes, le petit garçon s'exclamer en vantant les exploits de son héros. Le train s'arrêta alors brutalement, annonçant le Village de Tully, et Uzume se leva, salua ses deux compagnons de voyage, et quitta le train après avoir récupéré ses bagages.
Le premier élément qu'elle remarqua, c'était que ce village était presque l'opposé de Crocus. En effet, alors qu'il était presque midi, la place principale était désert. Le train l'avait laissé sur un quai en plein air, qui se trouvait tout au bout d'une allée où s'alignaient restaurants, auberges et bars. Quelques habitations faisaient office d'arrière-plan. Mais le village se limitait à ceci. Cela devait être le genre de village où chaque habitant connaissait toutes les autres personnes vivant ici. Uzume, après avoir digéré ce dépaysement, se mit à trainer son cercueil et sa valise jusqu'à la première auberge, heureusement proche de la petite gare. Elle ouvrit la porte, qui débouchait dans une petite salle vide, meublée de quelques tables en bois, avec au fond un bar, où une femme assez en chair essuyait de la vaisselle.
«Pas de chance ma cocotte, ce n'est pas la bonne période en ce moment, tu ne trouveras personne dans notre auberge. J'ai entendu le train, donc je me suis précipité ici, mais c'est une mauvaise habitude que j'ai. Depuis deux semaines, à chaque wagon qui passe, personne n'est descendu ici. Vous désirez une chambre pour la nuit ?»
Uzume s'approcha au comptoir, lâchant enfin ses affaires, puis acquiesça d'un signe de tête avant de parler.
«Désolé, mais je ne resterai pas plus d'une nuit, je pense. J'ai un rendez-vous ici, mais c'est la première fois que je viens dans ce village. A vrai dire, c'est la première fois que je quitte Crocus, ma ville natale, et donc, je suis un peu...troublée.»«Tu viens donc de la capitale, ma cocotte. Tu m'as l'air épuisée, pourtant le voyage n'est pas si long, d'ici à là-bas. Tiens, je t'offre un petit remontant !»
Elle s'en alla dans la cuisine et revint avec une bouteille sans étiquette, qu'elle déboucha à la force des dents, puis elle en vida un liquide jaune miel dans deux verres. Elle trinqua avec le verre d'Uzume avant d'avaler cul-sec son étrange boisson.
«Quand tout passe d'un coup, on se sent soudainement mieux.»
Uzume, hésitante, s'empara tout de même de son verre, et but l'alcool jusqu'à la dernière goutte, comme l'avait fait la tenancière. Directement, sa gorge fut en feu, puis son estomac, mais petit-à-petit, alors qu'elle s'accommodait à cette nouvelle chaleur, elle sentit une nouvelle force monter en elle, et pleine d'euphorie, se mit à parler :
«Je m'appelle Uzume Tanada, et si vous voulez tout savoir, j'ai perdu complètement la mémoire depuis mes 15 ans. Je vis donc sans savoir qui j'étais avant, je n'ai aucun indice de mon ancienne identité. Heureusement, j'ai pu me débrouiller seule, j'ai construit ma nouvelle vie. Et vous, parlez-moi de votre vie.»
Les deux femmes discutèrent ainsi jusqu'à midi pile, ou un clocher se fit entendre. Là, la tenancière se redressa et alla préparer le déjeuner. Pour ne pas embêter Uzume, elle lui indiqua une chambre au rez-de-chaussée, pour qu'elle n'ait pas à monter d'escaliers avec sa valise. La chambre était d'allure miteuse comparée à celle où elle logeait à Crocus, mais elle était satisfaisante pour y passer la nuit : il y avait un bureau avec une plume et un peau d'encre, un lit et quelques tableaux accrochés au mur. Une large fenêtre donnait sur la place principale, elle pouvait apercevoir la gare au loin, et elle s'empressa de l'ouvrir pour chasser l'odeur de renfermé. Elle n'osa pas, pour l'instant, ouvrir sa valise, et elle laissa le cercueil à côté de la porte avant de retourner dans la pièce de séjour. Là, la tenancière l'attendait avec une assiette de légumes avec un maigre bout de viande. Elles s'asseyaient face-à-face et continuèrent leur discussion. A treize heures, elle se leva puis quitta son hôte, l'heure de son rendez-vous approchant. Elle alla dans sa chambre, puis s'avança vers un long miroir. Elle passa la main dessus, pour chassez la fine couche de poussière qui le recouvrait, et elle pu se contempler.
Elle portait des petites chaussures plates et elle avait vêtu une de ses tenues fétiches : une petite jupe noire avec le bout bleu cyan, un gilet sans manches avec de la dentelle bleu cyan au extrémités, et une petite cravate pour finaliser son style, elle aussi du même bleu perçant. Ses vêtements allaient parfaitement avec ses longs cheveux, qu'elle portait avec deux couettes sur le côté, et pour parfaire également avec ses yeux, elle s'était maquillée avec la même couleur. Elle n'avait pas un goût penché vers la mode, mais elle aimait être présentable. Satisfaite, elle prit son cercueil, et en le trainant derrière elle, quitta l'auberge et arriva dehors.
Le soleil était haut, mais pas encore à son point culminant. Pourtant, une certaine chaleur naissait, et Uzume se félicita de porter une tenue légère. Elle avança alors au travers de la place principale, tenant le cercueil par dessus son épaule. En traversant le village, elle s'aperçut qu'il n'était pas si désertique que ça : il y avait une école, et des enfants de tout âge s'amusaient dans une petite cour. Plus loin, elle croisa un petit groupe de femme qui rentraient dans une bibliothèque. La vie ici semblait aisée, et pas si difficile que ça. En passant devant un bar, elle entendit un brouhaha assez important. Chacun semblait profiter de son temps de libre à sa manière, et personne n'affichait un visage malheureux. Certain s'arrêtèrent pour voir Uzume passer sur leur chemin, mais c'était plus le cercueil qu'ils observaient. A chaque fois qu'elle sortait dehors avec celui-ci, tous les regards se braquaient dessus. Elle devait bien avouer qu'on ne croisait pas souvent une jeune femme ayant presque vingt ans se trimbalant un cercueil tout en affichant un sourire satisfait. Mais même dans un si petit village, ils devaient croiser des mages, et certains pouvoir tout aussi hystériques ne devaient non plus pas passer inaperçu. Ainsi, bien qu'intrigués, les passants conclurent rapidement que cette fille devait être une mage, ce qui n'était pas tout à fait vrai, mais presque.
Uzume arriva alors au bout de la ville, plus aucun bâtiment ne s'affichait à cette limite. Devant elle, au loin, elle voyait une chaine de montagnes qui semblaient très arides : elle n'apercevait aux alentours aucune végétation propre. Elle lâcha son cercueil, qui se tint droit à côté d'elle, et se passa la main sur son front. Elle n'était pas habituée à une telle chaleur, et l'après-midi commençait juste. Dans cette région, la pluie devait être rare, et elle se demanda comment les habitants faisaient pour survivre dans de telles conditions. Soudain, elle entendit que quelqu'un l'interpellait, et se retournant, elle aperçut au loin Hazama, dans la même tenue que la semaine précédente, qui lui faisait un signe de la main. Il s'avança vers elle, et une fois à sa hauteur, elle parla.
«Bonjour Hazama ! Bon, je suis à la bonne heure, n'est-ce pas ?»
Elle eut un petit rire nerveux.
«Heu...La guilde est petite, toute jeune. Si je suis bien admise, est-ce que...est-ce qu'il y a un dortoir non loin ? Sauf si le bâtiment n'est pas encore construit, ce que je comprendrais.»
Elle sentait qu'elle allait devoir avoir la tenancière de l'auberge comme compagnie pour encore quelques temps, sauf si la guilde ne se trouvait pas dans les environs. Mais Hazama avait montré implicitement, lors de leur dernière rencontre, l'intérêt qu'il portait pour les Montagnes du Sud. Si la guilde se construisait là-bas, Uzume, allait devoir faire un choix : soit vivre dans les montagnes, soit dans ce village, qui semblait être le plus proche. Sur le coup, elle s'était dit qu'elle allait vivre dans la guilde, mais après réflexion, si la chaleur était telle dans les montagnes, elle resterait dans le village, peut-être louerait-elle un appartement. Même; si la guilde était dans les montagnes, elle ne supporterait pas longtemps de ne pas voir la population. Il y aura bien sûr les autres mages, mais elle aimait le nouveau, la découverte. Elle s'appuya alors sur son cercueil, prête à engager la discussion avec son potentiel maitre de guilde, prête à montrer ce qu'elle savait faire s'il le fallait. |
| | | | Sujet: Re: L'Homme au sourire large Mer 9 Mar - 23:17 | |
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| Hazama c'était levé du bon pied ce matin mais avait tout de même la tête dans le brouillard dirait-on. Que pouvait-il bien mettre c'était un choix si difficile vus qu'il avait énormément de tenue différent, une dizaine de chemise blanche par si une autre dizaine de chemise blanche par là. Pour changer un peu il c'était habillé en costard noire, cravate noire et surtout ne pas oublier son chapeau qui le rendait réellement dandy.
Le programme de ce matin était simple rencontré une jeune fille pour voir si elle valait la peine de devenir ce dont attend Hazama.Ils s'étaient rencontrer dans la belle ville de Crocus, Hazama ne faisait que se promener quand il commençait à pleuvoir averse, c'est alors qu'il vit un bar où pouvoir s'abriter de la pluie mais contrairement à ses attentes c'était remplis comme pas possible. Hazama put quand même trouver une place aux cotés d'une jeune fille bien charmante.
Ils avaient parler durant toute la soirée, Hazama avait apprécié ce petit moment chaleureux qu'il n'avait plus l'habitude de côtoyer tandis que Terumi n'avait pas arrêter de tirer la tronche tout au long répétant sans cesse à Hazama que cette fille n'en valait pas la peine et qu'il ne servait à rien de perdre son temps alors qu'il y avait des choses beaucoup plus importantes à faire... Comme par exemple continuer les recherches sur le fonctionnement de la mystérieuse machine dans la salle secrète de la grotte.
Pourtant Hazama sentait qu'il y avait une chose bien spécial chez cette jeune femme c'est pourquoi il lui avait donné rendez-vous près de l'endroit où se trouvait la guilde c'est à dire dans la chaîne de montagnes au sud de Fiore. Il se demandait bien si elle viendrait car après tout c'était pas tout proche.
Hazama sortait enfin de sa chambre après s'être correctement réveillé. C'est alors qu'il se dirigea vers la grande salle où il pouvait prendre un petit déjeuné tranquille. Une chose lui est venus à l'esprit, il remarqua que la solitude dans ces lieux était encore plus important car la lumière du soleil n'étant pas là les journées semblaient encore plus longue. Il fallait donc recruter beaucoup de monde, mais est ce que tout le monde devait connaître les réelles intentions de Hazama. Il se le demandait bien.
Hazama se demandait quelques choses d'important au sujet de Terumi :
- Dis Terumi que comptes-tu réellement faire une fois que je t'aurais libérer ?
Terumi commença à rigoler :
- Mais voyons tu le sais bien Hazama pourquoi tu me le demandes ?
- Et bien je sais pas mais je commences à me demander si je fais bien après tout maintenant je suis habitué de devoir partager mon cerveau avec le tiens même si on est pas vraiment dans la même dimension.
- Oooh mais c'est que le petit commence à se faire du soucis pour les gens ?
- Arrête ! Tu sais que t'es vraiment agaçant !
- Aaah je vois c'est pas cette gamine que tu as vus à crocus qui te rend comme ça ?
- Surement j'en sais rien ... Roh ! Et puis ma vie privée me regarde !
- Ouai enfin si tu pouvais m'épargner tes sentiments ça m'arrangerais bien ... Et puis bon dis toi que si tu me libères tu contrôleras le peu du monde qui va rester !
Puis Terumi eut un énorme fou rire.
Hazama était donc dans cette fameuse salle où se trouvait une énorme machine. D'après les informations qui était dans le livre cette machine permettait de faire passer un objet d'une dimension à une autre ou bien même de faire passer un objet à travers la dimension temporelle mais seulement un objet! C'est pourquoi Hazama cherchait un moyen pour faire passé tout d'abord une personne d'une dimension à une autre mais surtout le but ultime était de fusionné la dimension qu'avait créer Hazama avec celle de ce monde actuelle.
Hazama avait déjà permit quelque chose d'énorme il avait créer une dimension où il avait réussi à enfermer Terumi mais aussi il pouvait faire apparaître cette dimension dans un rayon d'environ quatre cent mètres affin de bloqué des personnes dans cette dimension et les combattre. Cependant pour cela il fallait que Hazama laisse le contrôle à Terumi mais il pouvait tout arrêter. C'est pourquoi il préférait faire croire à ces ennemis qu'il ne fait que contrôler leur mental mais tout cela est faux.
Il commença à travailler sur cette relativité qui pouvait lié la dimension réelle et celle de Terumi mais après quelques bonne heures il se rendit compte qu'il allait arrivé en retard à son rendez vous.
Il sortit de la grotte où la lumière du soleil lui brula les yeux, il n'avait plus l'habitude de la lumière du soleil. Le rendez-vous n'était qu'à une dizaine de minutes c'est pourquoi Hazama prit tout son temps pour y aller, la pureté de cet air était amplement mieux que celle qui y avait dans la grotte c'est sur qu'il y en avait des travaux à faire. Au bout de quelques minutes de marche Hazama perçut une silhouette au loins et ayant l'air d'être la bonne silhouette il lui fit signe de la main et se rapporcha de plus en plus jusqu'à arrivé à la hauteur
de Tanaka Uzume. C'est alors qu'il n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle parla en premier :
«Bonjour Hazama ! Bon, je suis à la bonne heure, n'est-ce pas ?»
Hazama vit le sourir nerveux qu'elle avait eut.
«Heu...La guilde est petite, toute jeune. Si je suis bien admise, est-ce que...est-ce qu'il y a un dortoir non loin ? Sauf si le bâtiment n'est pas encore construit, ce que je comprendrais.»
Hazama eut un grand sourire envers son interlocutrice qui l'a faisait rire par sa maladresse ou plutôt son manque de confiance en soi.
- Et bien le batiment est à remettre en état mais sinon il y a de quoi dormir, j'espère que tu n'es pas clostrophobe !?
La jeune fille semblait avoir un sourir qui passait du nerveux au sourir inquiet.
- Oui car pour plus de sureté la guilde est en réallité dans une grotte. Mais bon assez de bavardages pour le moment on parlera après il faut que je puisse savoir ce que tu vaux avec ta magie.
Puis soudain tout était noire Hazama venait de faire apparaitre cette dimension qu'il avait créer. L'homme qui était Hazama était en train de se transformé en ombre, puis un froid glaciale se fit. Terumi venait de prendre le contrôle, un rire démoniaque s'entendait dans tout les allentours.
- Ma jolie vient me voir ! Mouahahahah Je vais t'attraper attention !
C'est alors qu'on pouvait voir de nouveau les environs cependant c'était enfaite une pale copie faites par Terumi afin de créer un environnement à utiliser. C'est alors qu'il alla se camouflé dans l'ombre d'un arbre environnant, seul son oeil jaune était distinct de l'ombre. |
| | | | Sujet: Re: L'Homme au sourire large Jeu 10 Mar - 14:41 | |
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Tanaka Uzume
| Le jeune Hazama eut un large sourire face aux questions de la jeune fille. Il semblait prêt à rire quand il parlât :
«Et bien le bâtiment est à remettre en état mais sinon il y a de quoi dormir, j'espère que tu n'es pas claustrophobe ?!»
Un frisson parcourut l'échine de la jeune femme. Pourquoi évoquer la claustrophobie ? Leur guilde était-elle dans un endroit isolé, fermé à tout ? Les affreux souvenirs de sa détention lui revinrent brutalement. Elle eut l'impression de fondre sur place. Était-ce une bonne idée de retourner vivre dans un tel endroit ? Le chef de la guilde, lui, semblait se jouer de l'inquiétude soudaine d'Uzume.
«Oui car pour plus de sureté la guilde est en réalité dans une grotte. Mais bon assez de bavardage pour le moment, on parlera après. Il faut que je puisse savoir ce que tu vaux avec ta magie.»
Ainsi, la guilde était en construction dans une grotte, surement dans les montagnes arides qui se trouvaient non-loin du village. Uzume aurait bien posé quelques questions supplémentaires, mais l'homme souhaitait passer à autre chose : il venait explicitement de la défier pour voir ce qu'elle valait ! La fille sentit un engouement pour le combat parcourir tout son corps. Elle allait combattre un mage, mais pas un mage de seconde zone – cette fois, ce mage là avait une qualité pour être chef de guilde, il devait avoir une magie colossale.
Uzume, en se faisant quelques étirements pour se préparer physiquement, pensa qu'elle n'allait pas s'installer dans la guilde pour le moment. A vrai dire, elle était inquiète de passer du temps seule dans une caverne. La guilde était jeune, mais quand elle sera bien remplie, peut-être se trouvera-t-elle de la compagnie pour aller vivre au sein même de la guilde. Aujourd'hui, elle était seule, et même si elle appréciait Hazama, elle ne le connaissait que depuis quelques jours, et si elle avait une certaine confiance en lui, elle préférait s'assurer totalement de son sentiment.
Hazama, donc, recula un peu, ayant toujours un énorme sourire, qui devenait presque malsain. Soudain, alors qu'Uzume avait une main prête à ouvrir le cercueil qui était juste à ses côtés, le soleil qui les éclairait semblait être caché par de gros nuages. La jeune fille leva furtivement la tête vers le ciel, pourtant, aucun nuage ne flottait au dessus de la région : le soleil était haut, il faisait chaud, comme d'habitude. Pourtant, en y regardant de plus près, Uzume vit qu'une couche presque invisible venait de recouvrir tout l'espace autour d'eux. Cette couche empêchait les rayons du soleil de passer, et Uzume se surprit à frissonner avec le changement brutal de température qui suivit. Alors que Hazama était toujours immobile, fixant la fille, la fine couche qui les enveloppait semblait s'épaissir, gagner en opacité. Tout devenait de plus en plus noir autour des deux mages, et Uzume ne pu s'empêcher de se mordre la lèvre : était-ce la magie d'Hazama qui se manifestait, ou alors quelque chose d'autre ? Hazama semblait ne pas être troublé par l'étrange phénomène, c'était donc forcément lui qui en était l'origine. L'obscurité se fit presque totalement, et Uzume se demanda si elle était prise au piège d'une quelconque supercherie. L'air était glacial, le soleil avait disparu : il ne restait dans cet univers que l'homme et la femme avec sa cercueil, face-à-face.
C'en était trop pour Uzume. Elle détestait l'obscurité, elle ouvrit donc d'un coup sec le cercueil, et s'ouvrit à elle une série d'armes. Elle s'empara de son épée et de son bouclier, et passa aussi un carquois de flèche derrière son dos avant de fermer la porte du cercueil. Elle se retourna vers Hazama, qui n'avait pas bougé, et se rendit compte de quelque chose d'anormal : Hazama devenait à son tour noir comme l'atmosphère qui les entourait. Uzume perdit presque son sang froid. Si elle se retrouvait seul dans la nuit totale, elle n'aurait pas les capacités de s'en sortir. Elle observa, interdite, Hazama subir sa transformation, et nota quelque chose de particulier : si Hazama semblait perdre sa lumière, plus il disparaissait, plus son œil droit semblait gagner d'intensité, offrant un étrange contraste. Au final, tout le corps d'Hazama avait disparu, et seul l'œil, devenu jaune, ainsi qu'une paire de dents affichant toujours un sourire narquois étaient toujours visibles.
Soudain, dans un étrange flash, ils revinrent à la réalité : tout réapparut autour d'eux : le village non-loin, les montagnes de l'autre côté, le sol sec et le soleil dans le ciel. Pourtant, les lieux semblaient différents, vides. Hazama, pourtant, avait gardé une forme noire, avec son œil jaune. Il fut même saisit d'un fou rire, un rire différent de celui que Hazama avait avant : si Uzume avait été aveugle, elle aurait juré que c'était une personne différente. Entre deux éclats de rire – un rire presque démoniaque – l'ombre parla :
«Ma jolie, vient me voir ! Je vais t'attraper, attention !»
L'ombre sembla ensuite fondre sur place, plongeant dans le sol, puis disparut. Uzume, toujours sur ses gardes, s'attendit à une attaque, mais il n'en fut rien. Il observa alors les alentours, et l'obscure silhouette n'était nulle part. Où alors, elle avait une bonne cachette.
Uzume ferma alors les yeux et se détendit. Lors de ses cours pour apprendre l'art du combat, son professeur lui avait apprit, en situation où elle avait perdu de vue l'adversaire, à ne faire qu'un avec le paysage : si elle ne voyait plus l'adversaire, ses yeux ne lui servaient plus. Elle devait alors oublier sa vue pour en renforcer ses autres sens. A cet instant, elle resta quelques secondes les yeux clos, puis sentit qu'elle était presque en osmose avec un petit périmètre autour d'elle. Instinctivement, les yeux toujours fermés, elle sentit une présence. Restant aveugle, elle pivota son bouclier vers l'intérieur de son bras, tira sur le mécanisme pour tendre une corde le long de son arme défensive, et créa ainsi un arc. Elle passa une main au dessus de son épaule, prit une flèche, banda l'arc et d'un coup, elle se retourna en ouvrant les yeux vers l'endroit où elle pensait avoir sentit la présence : elle lâcha directement une flèche qui alla se planter dans un arbre sans feuilles.
Elle pensa au début qu'elle s'était trompée, mais après réflexion, elle pouvait jurer qu'elle avait vu un œil jaune dans l'arbre. Qu'en était-il maintenant ? Elle semblait ne pas être dans la réalité, dans le monde réel. Elle semblait être prise au piège d'un monde créé de toute pièce par l'ombre d'Hamaza. Un monde contrôlé entièrement par son adversaire.
Il fallait qu'elle trouve la clef de sortie de cette dimension.
Elle replaça son bouclier normalement, ne lui accordant plus la fonction d'arc, et armée de son courage, elle se mit à courir vers l'arbre où une flèche était plantée, puis taillada le tronc d'un vaste coup d'épée. En attaquant, elle vit de nouveau l'œil jaune apparaître, et elle fut alors persuadée que, d'un moyen où d'un autre, Hazama se trouvait dans ce tronc. Dans un cri annonçant l'attaque, elle enfonça alors de toutes ses forces la lame dans le tronc de l'arbre. |
| | | | Sujet: Re: L'Homme au sourire large Mar 12 Avr - 16:43 | |
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| Alors que Hazama de son coté était tranquille malgré qu'il ne pouvait rien faire car il était bien là dans cette dimension mais tout à fait intouchable c'était comme un esprit dans la dimension des vivants. Alors que Terumi lui était belle et bien là en train d'affronter la jeune Tanaka.
Il s'était dissimulé derrière un arbre en attendant de voir ce que la jeune fille allait faire. C'est alors qu'il la vit scruter les horizons un bon moment sans doute pour trouver Terumi qui n'était qu'une ombre dans ce monde. Elle semblait être sur ses gardes, surement pour contrer une quelque conque attaque mais Terumi ne fit rien, il restait immobile dans sa cachette affin d'observer ce que la jeune fille allait faire mais surtout ressentir. Elle ne semblait pas apeurer mais déterminer à se battre.
Soudain la jeune fille sembla se tourner vers l'arbre où était cacher Terumi et transforma son bouclier en un arc puis tira une flèche qui s'enfonça dans l'arbre où se trouvait effectivement Terumi mais celle-ci ne l'avait pas toucher même s'y elle n'était pas passé loin.
Terumi décida pour bien se cacher de se mettre derrière l'arbre et d'examiner les pouvoirs de la jeune fille, il était d'ailleurs étonné de ce qu'elle venait de faire. On aurait dit une mage de ré-équipement mais pourtant elle n'en avait pas invoqué. Elle n'avait fait que transformé son arme. Soudain Terumi aperçu la jeune fille se remettre en position avec son bouclier et son épée en main. Elle se mit donc à courir vers l'arbre puis fit une entaille dans le tronc d'un vaste coup d'épée. Terumi avait fait l'erreur à ce moment la de se montrer, Tanaka fit alors un coup d'estoc dans l'arbre et elle toucha alors Terumi.
Il ne sentit qu'une légère douleur, les attaques physique n'était pas très efficace sur le coup mais s'il s'en prenait trop c'est sur qu'à long terme cela pouvait être fatale.
Terumi ne voulait pas prendre de risque au début mais maintenant qu'il avait vu la technique de combat de son ennemi il put commencer à entrer dans l'action.
Terumi fit disparaître les éléments du décors pour alors faire apparaître une grotte très sombre et assez étroit. Ce décors permettait alors à Terumi d'atteindre sa cible plus facilement et pour son ennemi d'avoir plus de mal à se battre car après tout elle utilisait des arme de corps à corps qui demandait de l'espace pour donner ses coups. Terumi avait aussi aperçut plutôt que la jeune fille ne semblait pas tellement apprécier les endroit clos comme celui ci. Hazama qui s'inquiétait tout de même des intentions de son doppleganger fit quand même signe à Terumi :
" Vas-y mollo quand même ! Je te rappelle que ce n'est que pour l'évaluer ! Évite de trop l'effrayer ... "
Terumi était assez agacé du manque de détermination que la jeune fille causait à Hazama et c'est pourquoi il ne fit comme si de rien était malgré la réponse positive qu'il avait donner à Hazama :
" Oui, oui Monsieur l'agent .... "
Puis alors il éclata de rire. L'oeil jaune était juste en face de la jeune Tanaka. C'est alors que Terumi ne prit même pas le temps à son adversaire de souffler qu'il fit apparaître à ses pieds les deux extrémités de Orobouros et l'agrippa au sol. Terumi lui fonça dessus et passa à travers elle, La sensation que ressenti à se moment la jeune fille était tel qu'elle était effrayé à en être paralysé. Terumi venait simplement de passer à travers son corps mais la sensation qui en résultait était tel qu'on avait l'impression que son âme sortait de son corps pour y re-rentrer.
Terumi tenta alors le bluff, la jeune fille étant paralysé pendant un cour moment il en profita pour se mettre juste derrière elle et lui glisser quelques mots :
" Salut ma mignonne, moi c'est Terumi ! Mouahahah. Et tu sais quoi ? "
A ce moment la il fit passer ses mains tout au long de son corps pour provoqué de multiples frissons et repassa sur son oreille
" Je connais toutes tes peurs, je la vois bien dans tes yeux mais je les ais surtout sentis dans ton corps ! "
Et c'est alors que Terumi fit disparaître l'environnement de nouveau pour faire tombé la jeune fille dans le vide !
[ HRP : Tu vas tombé dans le vide mais tu vas te rendre compte que c'est un gouffre sans fin. Et Terumi sera toujours camouflé dans les environs.]
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| | | | Sujet: Re: L'Homme au sourire large Mar 12 Avr - 21:16 | |
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Tanaka Uzume
| Alors qu'Uzume plantait son épée dans l'arbre, sentant qu'elle touchait son adversaire, une étrange sensation de picotement la chatouilla, comme si elle était transportée par les airs. Pour cause, l'air autour d'eux changea. Avait-elle vaincu son adversaire ? Revenait-elle dans la réalité ?
Non. Elle réapparut dans une grotte sinistre, face à la silhouette toute noire de Hazama, mais l'atmosphère était la même que précédemment : c'était évident qu'elle n'était pas dans le monde réelle, ou alors dans la dimension qu'elle connaissait. L'arbre ayant disparu, son épée se retrouvait donc libérée, et elle était ainsi armée face à l'adversaire, avec seulement quelques mètres qui les séparaient. Il arborait toujours un sourire glauque, et l'atmosphère était de plus en plus glaciale. Le pouvoir de Hazama était-il de modifier le paysage ? De créer des illusions ? Voulait-il déstabiliser l'adversaire au point de le rendre fou ? Il n'attaquait pas vraiment. Physiquement, en tout cas. Il attaquait seulement l'esprit. En déglutissant, Uzume se promit de ne pas faillir.
Soudain, l'ombre devant elle se mit à rire bruyamment, et presque immédiatement, elle fonça sur Uzume, qui se mit en garde avec son épée. Elle pensait qu'il allait attaquer au dernier moment, pour ne pas lui laisser l'occasion de parer, et alors qu'il se rapprochait de plus en plus, ce qu'il allait faire lui parut évident : il n'allait pas s'arrêter. En effet, à quelques millimètres de la lame, il continuait toujours, et à la grande frayeur d'Uzume, il fut transpercé par la lame. Pire que ça : il continua son chemin, gardant le sourire, et traversa alors le corps démuni de la jeune fille, comme s'il était juste un spectre.
La sensation était tout bonnement affreuse. Le voile qui passait sur Uzume était glacial, et lui aspirait toutes ses pensées rationnelles. Elle se mit à penser; elle se mit à revivre sa captivité, et pendant quelques secondes, elle fut transie de peur, dans l'incapacité de bouger, de se tourner pour voir l'ombre de son adversaire dans son dos.
«Salut ma mignonne ! Moi, c'est Terumi ! Et tu sais quoi...?!»
A nouveau, la sensation recommença : Hazama - ou plutôt Terumi, comme il semblait se surnommer - passait ses mains à travers toutes les parties de son corps, et le souvenir de sa captivité revint plus intensément.
«Je connais toutes tes peurs. Je les vois bien dans tes yeux mais je les sens surtout dans ton corps !»
Elle avait l'impression qu'il fouillait en elle, qu'il la violait. A bout, elle hurla, mais pas pour succomber; elle hurla pour reprendre des forces. Elle revint à son raisonnement d'origine : il créait des illusions. C'était impossible qu'il traverse son corps. C'était juste une illusion, et pour combattre une illusion, il fallait savoir que c'en était une. Elle se retourna, et tomba nez-à-nez avec Terumi, le sourire aux lèvres. D'un coup, elle trébucha, et tomba à terre.
Sauf qu'elle ne toucha pas la terre : elle tomba éternellement dans l'obscurité. Au début, elle se dit qu'elle arrivait bientôt au bout du trou et s'écraserait contre le sol. Pourtant, la chute n'en finissait pas. C'était impossible qu'elle tombe si longtemps, et que le paysage reste inchangé. Elle tenta de bouger, c'était difficile, mais en usant toute ses forces, elle réussit à nager dans les airs, pour faire en sorte de se retourner. Elle vit alors derrière elle que son cercueil n'était pas loin. Elle poussa un nouveau rugissement et se rua dessus pour s'y agripper. Elle ouvrit une des portes, rangea le bouclier et l'épée, et sortit la hache, qu'elle divisa en deux bardiches. Elle donna alors un coup sur le cercueil pour se propulser sur le côté, et elle arriva à côté des parois de la grotte, qui filaient à toute vitesse. Si elle tentait de toucher les parois, elle s'arracherait surement la main tellement elle tombait à une vitesse affolante. Mais elle avait un autre plan en tête : dans un troisième cri de fureur, elle planta en même temps ses deux bardiches dans le roc. Sur quelques mètres, les bardiches glissèrent, mais elles finirent par s'incruster assez facilement dans la roche. Uzume pendait dans le vide, agrippée à ses deux armes. Elle ne tombait plus, c'était l'important. Et, encore mieux, en s'attaquant à l'environnement, elle était persuadée que ca toucherait par un quelconque moyen à Terumi. En effet, ce dernier semblait être caché dans les parois de cet immense puits, car entre les deux bardiches, l'œil jaune apparut, espiègle, et soudainement, les murs autour d'eux disparurent, et Uzume tomba à terre. Elle était dans un espace tout noir autour d'elle : Terumi allait sans aucun doute les amener dans un nouvel endroit. Ne souhaitant plus être mise à l'épreuve ainsi, et prouver à son futur maitre qu'elle pouvait s'en sortir, elle lança, à la manière d'un boomerang, les deux bardiches, prêtes à frapper Terumi qui était devant lui. L'ombre malfaisante de son adversaire sauta en l'air pour éviter l'attaque, et alors qu'il atterrissait, les bardiches loin derrière lui, Uzume en profita pour reprendre l'épée qu'elle avait dans son cercueil pour donner un coup latéral à Terumi. Le chef de Continuum Shift, quelque peu surpris par cette seconde offensive, évita en se penchant en arrière, et il réussit à se dégager en allant plus loin. Il était à présent juste devant le cercueil de la fille, et avec un cri de fureur, elle envoya son épée pour quelle touche l'homme noir, mais ce fut vain, l'épée se planta à terre, aux pieds du cercueil.
«T'es désarmée, petite !»
Uzume eut alors un sourire, et ne pu s'empêcher de rires quelques secondes.
«Désarmée ?! Voyons ça...»
Elle souleva alors un tout petite peu son gilet pour dévoiler une plaquette ronde qu'elle avait fixée avec des rubans sur son ventre. Elle fit un clin d'oeil à Terumi, puis posa sa main sur la plaquette. Elle tomba, inconsciente, immédiatement.
Dans un crissement morbide, Uzume, qui était à présent dans son corps artificiel, ouvrit la porte du cercueil pour arriver dans le dos de Terumi, prit l'épée qui était plantée dans le sol, et trancha l'air pour toucher son adversaire. Au dernier moment, Terumi se retourna, et il se dématérialisa pour que l'épée passe à travers de lui, comme s'il était un fantôme. Soudain, l'atmosphère changea autour d'eux, et ils réapparurent dans la plaine proche du village de Tully, et l'ombre de Terumi avait fait place, de nouveau, au jeune Hazama.
«Uzume, c'est bien toi ?!»
«Oui. C'est ma faculté, je peux partager deux corps.»
«Intéressant. Je crois que tu m'en as montré suffisamment : je suis certain que tu feras un bon mage pour Continuum Shift !»
Uzume sauta de joie. Elle rangea alors ses armes, reprit son corps d'origine, et accompagnée de Hazama, elle rentra jusqu'à l'auberge qui l'attendait. Il lui indiqua que la guilde se trouvait dans la chaine de montagnes au loin, et qu'elle pouvait venir quand elle le voudrait; là bas, elle pourrait savoir quelles missions l'attendaient.
Hazama la quitta alors, et Uzume rentra seule dans l'auberge. Elle mangea avec la tenancière, envahie par ses pensées : dès demain, elle irait à la guilde et pourra commencer son travail de mage. Prochainement : Défense de la Ville ! |
| | | | Sujet: Re: L'Homme au sourire large | |
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