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Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]
 MessageSujet: Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]   Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta] EmptySam 8 Jan - 23:05

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Lien vers la première parti : Quest de Rang B [Les clowns et noa] Parti 1 : Les yeux de la haine

Parti 2 : l'enquête

    Leck rentra à la seconde au dortoir des garçons de Blue Pegasus. Ce dernier était presque totalement, mais cette fois-ci, car il était presque entièrement vide, contrairement a plus tôt dans la matinée. Le mage ce dirigea vers sa chambre, il pris sa sacoche et y mit plusieurs objets qui étaient dans son placard personnel. La majorité de ses objets était magique et avait des utilités bien précisent. En plus des objets magiques, Leck y ajouta la fiche de la quest, il commençait déjà à se calmer. Bien que la colère étaie toujours présente, il réfléchissait a comment agir. Allée en pleine ville et demander ou était les clowns était pour le moment la meilleure chose à faire. Plutôt, c'était la seule chose censé, à faire, interroger les passants. Non, plutôt les commerçant ceux-ci devaient être présents lors de l'enlèvement ou ils auraient peut-être vu quelque chose de louche. Leck sorti a présent du dortoir de la guilde, sans saluer personnes, sans dire au revoir. Ce dernier était beaucoup trop concentré sur son objectif pour faire attention à ce qui l'entourait.

    *Premièrement, prendre un train direction Harujion, Deuxièmement rencontrer le client et lui poser des questions constructives. De là je devrai aviser avec ce que j'aurai...*

    Le trajet vers la gare se fit en un trait, en moins de temps qu'il n'en fallu pour le dire Leck avait son billet en main et entra dans un wagon. Il y avait environ une heure entre la guilde et la ville, cela ne devrait pas être trop long. Leck ce mit donc à réfléchir un peu plus à son plan. Et sortie donc la fiche de quest, celle-ci contenait déjà quelque information capital. Étant de nouveau calme Leck pouvait a présent mémorisé les informations de la mission. Il était dit que les camarades de classe du disparut l'avait vu avec des clowns avant sa disparition, ce qui veut dire que ces mêmes clowns devaient être à un endroit où ils pouvaient être vu de tous. La question c'est comment ont ils puent kidnapper quelqu'un en plein jour... un enfant en bas âge ne traine pas le soir dans la rue... Tout ce petit cheminement à partir d'une simple information traînait dans la tête de Leck durant l'heure de voyage. Une fois arrivé à la gare d'Harujion Leck se dirigea vers le domicile du client sans plus attendre... l'heure du déjeuner allait toutefois, retentir et il devra faire une pause.
    Le jeune mage, arriva devant une petite chaumière en bordure de la ville, elle n'était pas récente et il y avait quelque tuile du toit qui manquait, ainsi qu'un des volets de la devanture. En y regardant bien, le Demonis compris les soucis d'argents que cette famille avait et il s'en voulu presque d'être née dans une famille assez riche. Avant d'entrer et à cause de la honte qu'il avait de ses origines, Leck sorti une cape de son sac. Cette cape avait la particularité de changer de matière textile celons le bon vouloir de son porteur. Généralement Leck l'utilise les jours de petits froids et lui demande toujours de se changer en velours. Mais pour une fois Leck décida de la transformer en toile, bas de « gamme » quelque chose que l'on trouve dans tout foyer au revenu modeste. Le jeune homme s'avança et frappa à la porte. Il attendit quelque seconde et une femme ouvrit la porte. Elle avait les yeux tiré de fatigue et rouge de larme. Elle salua Leck d'une voix à peine audible.

    « Bonjour, que voulez-vous ? »

    « Heu... Bonjour, je suis un mage de Blue Pegasus, je viens répondre a votre demande. »

    D'un sursaut la femme s'agrippa a Leck les yeux pleins d'espoir.

    « Vous allez retrouver mon petit Kyo ?! Vous savez où il est ? Dites le moi je vous en pris! »

    L'Istérie de la femme commença à troubler le jeune homme, car sa mère avait éprouvé tant de soulagement une fois que Yurian le ramena dans ses bras, qu'il commençait à comprendre la peur qu'elle avait vécu à l'époque. C'était une sensation d'horreur et d'impuissance que le mage resenti à ce moment-là. Elle était pleine d'espoirs à sa simple vu et lui ne savait pas par ou commencer. Mais soudainement elle commençait à se calmer progressivement. L'espoir dans ses yeux ce fit plus mince, à cause du manque de réaction positive de Leck. Par la suite le jeune homme repris un air sur de lui, il ne pouvait pas infliger un tel désespoir a quelqu'un qui passe par une épreuve aussi difficile.

    « Non je ne l'ai pas retrouve, du moins pas encore, je vous promets de faire tout mon possible pour y arriver. Je mets mon honneur en jeu... »

    « Merci, jeune homme... voulez-vous entrer quelque instant. »

    « volontiers, je suis venu vous voir pour deux raisons la première était de vous prévenir que Blue Pegasus ne vous laissera pas de coter. Et la seconde est de vous poser des questions, sûr ce qui s'est passé. »

    « Très bien, je vais vous préparer du thé dans ce cas. »

    Leck voulu protester. Il voyait qu'elle avait d'autre chose a pensé, mais il ne pu contredire cette femme aussi désemparé. Elle avait surement besoin de s'occuper les mains en vue de ce qu'elle vivait.

    « Merci... Je voudrais savoir depuis combien de temps votre fils a disparu et ou exactement s'il vous plaît. »

    La femme trembla quand Leck prononça les mots « fils » et « disparut » elle avait beaucoup de mal à se faire à cette idée ce qui était tout à fait normal.

    « Il... il n'a pas dormi dans son lit depuis deux jours... il se trouvait devant la place de la ville là où ses clowns de malheurs était présent chaque jour jusqu'à sa disparition » Elle lâcha un sanglot retenu.

    « Ses clowns ont aussi disparut, le jour de la disparition de votre enfant... maintenant une question qui me permettra de savoir a quel type d'enlèvement nous avons à faire... Avez-vous une quelque chose de valeur qui pourrait attirer les convoitise ? »

    « les seules choses de valeur que je possède, son mon fils et mon époux... » Dit-elle en servant le thé.

    « votre époux cherche les ravisseurs en ce moment je ne me trompe pas ? »

    « effectivement, cela fait deux jours qu'il n'est pas parti travailler, si cela continue nous n'auront plus de quoi vivre d'ici quelques jours et nous refusons d'abandonner les recherches... »

    Leck bu d'un trait son thé qui était encore très chaud, il ne pouvait plus rester il se sentait tellement mal pour cette famille. Ils s'aimaient tellement. Qu'ils se mettaient dans des états pas possible aussi bien mentalement que physiquement, ainsi que financièrement. C'est à ce moment précis que Leck décida de ne pas accepter l'argent de la quest... il allait devoir demander de l'argent en plus à son père mais qu'importe il ne pouvait « voler » ces gens qui souffraient tellement.

    « Je vais devoir vous laisser madame, je vais commencer par l'endroit que vous m'avez indiqué. Quoi qu'il arrive je ne lâcherais pas cette affaire tant qu'elle ne sera pas réglé, je viendrais dans la soirée vous faire un rapport de mon enquête afin de vous tenir informé. »

    « Merci, jeune homme vous êtes si gentil... Retrouvez le s'il vous plait. »

    Leck fit la révérence, a la dame comme il était coutume chez les gens de bonne famille. Cela au risque de révéler ses origines contre son gré, car oui il s'agissait la d'un automatisme de son éducation. Le mage sorti de la chaumière en direction du centre-ville, le fameux centre-ville où tout c'est joué.

    *Maintenant, il faut que je demande au commerçant combien il y avait de clowns et de quels côtés ils partaient chaque soir avant l'enlèvement... si les ravisseurs sont stupides il auront gardé leur lieu de résidence temporaire comme repère*



[PS : Hirata Kôta, tu peux faire en sorte que Leck remarque ta présence pour le poste suivant ? Comme ça je vais pouvoir compter sur tes yeux perçant ♥]
 MessageSujet: Re: Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]   Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta] EmptyDim 9 Jan - 21:56

Hirata Kôta
Hirata Kôta

Silver Sword

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Précédemment : Transport de Marchandise !

Les premiers rayons du soleil éclairaient déjà la façade de la guilde, soudainement resplendissante. Le soleil filtrait derrière les rideaux fermés et petit-à-petit, la majorité des mages qui dormaient à l'intérieur de la guilde se réveillèrent. Kôta fut le dernier à ouvrir les yeux. Alors qu'il aurait pu, par le bruit qui montait progressivement, et le soleil qui éclairait intégralement sa chambre, se réveiller directement, il resta endormi trois heures de plus dans cette atmosphère. Pourquoi ? La fatigue, mais pas la fatigue physique. L'autre.
En effet, Kôta vivait plus où moins dans cet état depuis qu'il avait rejoint la guilde. Au début, il était joyeux, convivial, et il essayait d'être gentil avec tout les membres qu'il croisait. Mais il se rendait de plus en plus compte qu'il n'avait aucun véritable amis. Les seules relations qu'il avaient étaient avec des mages d'autres guildes. Il en venait à se dire que son seul ami était Bob, le chef de la guilde, alors que Bob le considérait seulement comme «le jeune Kôta».
Il pensait à son grand-père, de plus en plus souvent. Il n'utilisait plus jamais sa magie, comme s'il avait peur que, en se transformant, son corps se froisse et s'affaisse plus qu'il ne l'était désormais. Kôta n'arrivait plus à sourire. Il se rendait lui-même compte qu'il entrait dans une sévère dépression, et il réalisait qu'il avait toujours été dans cet état finalement. Seul, renfermé sur lui. Sans amis, ni famille. La guilde n'était qu'un support irréel pour lui. Tous les membres étaient amis, en groupe. Ils dormaient ensemble. Kôta avait sa chambre pour lui seul, non pas qu'il l'avait souhaité, mais personne ne lui avait demandé pour partager sa chambre avec lui. Il ne se sentait plus à sa place. Les missions partaient rapidement, il n'avait même plus le courage de se lever jusqu'au tableau des quêtes. Il était dans un état second, mort-vivant, désespéré.

Il se leva donc un peu avant dix heures, et marcha tranquillement dans le couloir, gardant son pyjama rayé. Quand il arriva à la hauteur des escaliers, il s'assit sur la première marche en partant du haut et regarda alors, presque caché, l'agitation et la bonne ambiance qui régnait dans le hall. Il resta quelques secondes, les yeux mi-clos, devant ce spectacle, puis, en soupirant, il se leva, et se retourna pour retourner dans sa chambre et rester au calme, mais il tomba nez-à-nez avec quelqu'un. Il s'agissait de Bob, le maitre de la guilde, toujours souriant. Mais il y avait quelque chose d'étrange, cette fois, dans l'expression de son regard, presque sévère. Kôta baissa les yeux et voulut passer sur le côté, mais Bob se décala, sans un bruit, pour bloquer à nouveau le passage. Petit, mais gros, le patron prenait presque toute la hauteur, et même si Kôta avait foncé vers l'autre côté pour forcer le passage, Bob n'aurait eu qu'à se décaler légèrement pour l'en empêcher. Ce petit jeu énerva fortement Kôta, au point où, aveuglé par la colère et l'accumulation de trop de mauvaise humeur, Kôta transforma sa main en une serre d'aigle et griffa l'énorme ventre de Bob, qui, passablement choqué, tomba en arrière, sur les fesses. Kôta, choqué par son geste, mais gardant tout de même son énervement -contre lui, cette fois-, passa sans un mot et courut s'enfermer dans sa chambre. Après quoi, il s'assit en boule sous sa couverture, prêt à éclater en sanglots. Mais le chef Bob ne s'arrêterait pas là; il défonça littéralement la porte, dans un vacarme assuré, arracha la couverture qui enveloppait Kôta, et releva la tête du jeune garçon en lui tirant sur les cheveux. Kôta essaya de se débattre, en vain, le vieil homme ne lâchait pas prise.

«Hirata Kôta, la prochaine fois que je te croise avec cette tête de déterré et cet air ahuri d'enfant niais, je crois que je vais...te tuer. ♥ »

Kôta, abasourdi par les paroles brutales du maitre, effaça toute résistance. Bob, rassuré, lâcha le garçon et s'empara d'une chaise pour s'asseoir à sa hauteur.

«Je n'étais pas vraiment sérieux. Mais il faut que tu arrêtes de vivre, non, de rester dans cet état. Tu ne vis même pas, Kôta. Tu ne ris pas, tu ne manges presque rien. Tu es livide, cadavérique. Et je me sens autant plus mal que toi, car je suis censé te protéger, tu es comme mon fils, comme pour tous les autres membres de la guilde. Et quand je vois un de mes fils qui va mal, je vais mal aussi, Kôta. J'ai essayé de te rendre mieux, mais rien ne marchait, je ne sais même pas si tu te rendais compte de mes vaines tentatives. Kôta, s'il te plait, fais un effort. Personne n'aime te voir ainsi, mais personne ne t'a vu autrement. Montre ton vrai visage aux autres.»

Kôta resta silencieux, la gorge sèche, ne pouvant rompre le regard profond qu'il partageait avec Bob.

«Tu n'as pas mis le nez dehors depuis des jours. Et, pour une fois, ce n'est pas un conseil que je vais te donner, mais un ordre. Écoute bien : tu ne descends pas souvent donc je ne sais pas si tu l'as croisé, mais depuis un mois, il y a un nouveau membre assez particulier dans la guilde. Comme toi, il n'a pas fait de mission depuis longtemps; il n'en a même jamais fait. Il s'appelle Leck, et à la base, il ne devait pas rester dans la guilde, mais pour ses propres raisons il a préféré rester ici. Il est...charismatique. Presque trop charismatique. Mais il peut lui arriver d'être assez troublé, au point de ne pas contrôler ses sentiments. C'est ce que je pense, j'espère me tromper, mais je ne suis jamais trop sur...En tout cas, il s'apprête à partir pour sa première mission, à Hajurion. Un enfant a été enlevé là bas, et il semble prêt à le retrouver. Kôta, tu dois te rendre à Hajurion, pour aider Leck, mais aussi pour le surveiller.»

Kôta resta immobile quelques secondes, puis acquiesça.
Une course s'engagea alors. Kôta alla prendre une douche gelée pour se réveillé, poussé par une pulsion d'excitation, comme s'il changeait de corps, qu'il quittait sa carapace, sans savoir pourquoi. Comme si des ailes, avec de nouvelles plumes, lui poussaient. Une fois sa rapide douche terminée, il s'habilla d'un pantalon fin et idéal pour courir, et enfila une chemise blanche avec un petit gilet bleu par dessus. Voilà longtemps qu'il n'avait pas fait si attention à la manière dont il s'habillait, même s'il était désormais prêt en moins de deux minutes. Il mit quelques affaires de rechange dans un sac à dos, puis s'apprêta à descendre les escaliers, mais se ravisa au dernier moment. Non pas qu'il n'avait pas envie de traverser le hall, mais il avait le goût d'une nouvelle envie qui germait soudainement en lui. Il fit demi-tour, retourna dans sa chambre, se mit torse-nu, rangea ses vêtements dans son sac, ouvrit la fenêtre, et se posta debout dans l'encadrement, laissant le vent lui passer dessus. Un premier bol d'air frais depuis longtemps. Il se laissa tomber dans le vide, les yeux clos, mais alors qu'il s'apprêtait à toucher le sol, il se transforma en aigle, rattrapant son sac avec ses serres, et s'envola vers le sud, vers Harujion, en virevoltant joyeusement sous le soleil déjà haut dans le ciel.


Il atterrit, une demi-heure plus tard, sur le toit de la gare, et se transforma alors de nouveau, reprenant l'apparence de l'adolescent qu'il est. Il était essoufflé, mais heureux, avec un poids en moins sur la conscience. Il ouvrit son sac et enfila rapidement ses vêtements, puis glissa le long d'une gouttière et atterrit fermement à terre.
Il suivait depuis quelques minutes un train qui venait de rentrer en gare, et Leck devait être normalement dans ce train. Appuyé contre le mur extérieur de la gare, il regarda les voyageurs débarquer dans la ville, au soleil. Tous étaient des touristes ou des personnes souhaitant retrouver leurs foyers, mais une personne se distinguait du lot. D'abord, par son style vestimentaire : il portait un T-shirt largement ouvert sur sa poitrine ainsi qu'un pantalon noir verni, et un bruit de claquement accompagnait chacun de ses pas avec l'entrechoquement des bracelets qu'il avait à chaque bras. Il avait des cheveux blonds foncés, parfaitement soignés, un visage fin, et des yeux verts qui inspiraient une forte détermination. Il marchait rapidement, sachant où il allait, et Kôta se mit donc à le suivre. Sa silhouette fine favorisait sa discrétion, et à vrai dire, il adorait presque ça, et mettait donc toute sa volonté dans le fait de ne pas se faire repéré. Il souhaitait observer le mode de fonctionnement du mage avant d'avancer vers lui; chaque mage avait sa propre méthode, et il était difficile de la dévoiler aux autres, comme si c'était un petit trésor. Kôta, lui, avançait plutôt assidument et prenait du temps à se creuser la tête. Leck semblait, par contre, foncer directement, presque sur de lui, au but : il s'arrêta devant une maison en piteux état et, restant devant quelques minutes, il s'habilla avec des vêtements rapiécés avant de frapper à la porte. Quand Kôta aperçut, grâce à God's Eyes, la femme qui ouvrit à Leck, il comprit qu'elle devait être la mère de l'enfant disparu, d'une part car ses yeux montraient son désarroi certain, sa détresse évidente, et que, lorsqu'elle aperçut Leck, elle sembla s'égosiller, espérant une bonne nouvelle, mais quand Leck secoua la tête négativement (façon de parler), son moral sembla retomber lourdement, la rendant plus accablée que jamais de toutes les peines et tristesses qui la hantaient surement depuis des heures, des simples heures, pourtant une éternité. La femme invita cependant Leck à rentrer, et elle referma la porte. Kôta, machinalement, se transforma en aigle et s'envola jusqu'à la cheminée de la vielle bicoque, et, s'apercevant qu'aucun feu n'était allumé, pencha la tête à l'intérieur. C'était la première fois qu'il faisait cela, mais il s'aperçut qu'il entendait parfaitement la conversation de Leck et de la femme. Kôta apprit donc, sans réelle surprise, que la famille était plus que pauvre, elle roulait dans la misère, et il remarqua la forte implication de Leck dans l'histoire, qui mettait son propre honneur en jeu. La femme semblait considérer Leck comme un messie, messager d'un autre monde qui lui apporterait le miracle qu'elle espérait. Leur conversation fut brève, Leck, une fois toutes les informations en main, se leva, et quitta la femme, lui promettant de retrouver Noa, le jeune garçon, apparemment enlevé par des clowns.
Kôta se transforma de nouveau sous forme humaine, se rhabilla rapidement, et recommença à suivre Leck, qui marchait cette fois-ci vers le centre-ville, où Noa a été aperçu une dernière fois. Kôta, tout en suivant l'autre homme, était un peu déstabilisé, en entendant les paroles de la femme, qui résonnaient dans sa tête. Kôta serra les poings. Auparavant, les missions qu'il faisaient ne concernaient que des escortes ou des arrestations d'autres mages. Jamais il n'avait eu à sauver une personne, une victime, un innocent. C'était la première fois, et il sentait une toute autre sensation dans chaque action qu'il entreprenait. Outre la récompense, cette fois-ci, c'était la vie qu'il y avait au bout du sinueux tunnel qu'était cette mission. La vie d'un enfant, la reconnaissance éternelle d'une mère, le soulagement d'un père exténué par le travail, mais tout de même heureux, le père le plus heureux du monde. En voyant cette image, Kôta savait qu'il devait retrouver le jeune Noa. Il le fallait.
Leck arriva donc dans le centre ville. Il était presque midi passé, et soudain, alors que Kôta passait à côté d'une école, il vit une dizaine d'enfant y entrer. Alarmé, Kôta voyait des petits garçons marcher seul, distraits, vers l'école. Et si les clowns agissaient encore ? Et si ils ne se contentaient pas d'une victime, mais convoitaient plutôt plusieurs enfants ? Kôta fut placé, plus tôt qu'il le pensait, face à un dilemme particulier : soit il suivant Leck et en apprenait plus sur le mystérieux personnage; permettant d'assurer la mission secrète que lui avait confié Bob; soit il surveillait les alentours de l'école pour voir si un clown ne surgissait pas dans les environs. Par simple morale, il préféra assurer la vie des enfants que de suivre Leck, il retrouvera le mage certainement plus tard. Il laissa donc Leck s'en aller seul, disparaissant à un coin de rue, et resta donc seul, presque angoissé en ne savant pas qu'elle attitude adopter désormais. Il réfléchit quelques secondes, et opta pour, de nouveau, une transformation. Il s'envola haut dans le ciel, et avec sa vue perçante, il jaugea tout le quartier, notamment les ruelles sombres. Par miracle, son instinct se révéla bon : il aperçut un clown assis tranquillement dans une ruelle, qui s'amusait à jongler avec des balles multicolores. Kôta ne se fit pas attendre : il chercha immédiatement Leck pour l'avertir qu'il avait repéré un clown, et remarqua le mage quelques rues plus loin, s'approchant du centre-ville. Kôta fonça alors vers lui, mais fut soudain frappé par une sorte de remords, en se rappelant de la morale qu'il avait choisie précédemment. Actuellement, il laissait le clown en liberté. Il fit brutalement demi-tour, ne savant plus où il en était, et atterrit en se transformant dans une ruelle non-loin d'où était le clown. Il s'approcha, et vit justement le clown en train de montrer des tours à un enfant hilare. Kôta voulut foncer pour l'arrêter, mais se reprit. Et si ce n'était qu'un simple clown ? Il préféra observer encore quelques minutes, mais à un instant, le clown avertit l'enfant qu'il préparait un nouveau tour, et se retourna alors pour cacher sa préparation à l'enfant. Il versa du liquide dans un mouchoir, tout en ricanant, puis se retourna violemment, s'emparant de l'enfant et lui plaquant le mouchoir, soporifique, sur la bouche. Kôta cria de rage et bondissant vers l'avant -grave erreur, son cri avertit le clown, qui remarqua le jeune mage de Blue Pegasus, et il lança alors à terre une boule qui explosa dans un nuage de fumée. Kôta, toussotant, activa God's Eyes pour distinguer quelque chose, mais n'aperçut seulement le garçon, allongé à terre, et le mouchoir avec le flacon presque vide que le clown avait utilisé. Ce dernier avait disparu.

Une demi-heure plus tard, pendant laquelle Kôta avait apporté l'enfant chez un médecin, Kôta se rendit au centre-ville en espérant y trouver Leck. Il décida de commencer sa recherche sur la place principale, et par chance, il aperçut Leck, le remarquant avec ses vêtements particuliers. Désormais certain du sérieux de la situation, Kôta s'approcha d'un pas décidé vers l'homme, devant lequel il s'inclina légèrement.

«Bonjour, je suis Hirata Kôta, mage de Blue Pegasus. Pour faire vite, j'enquête sur la même affaire que toi, et j'ai quelque chose d'important à te dire.»

Il sortit de sa poche le mouchoir et le flacon et les montra à Leck.

«Tout à l'heure, je te suivais, mais en passant devant une école, comme c'est l'heure où les enfants rentrent du déjeuner, j'ai pensé que les clowns pourraient agir, comme ils l'avaient fait pour Noa. Je suis donc resté dans les alentours, et justement, je suis tombé nez-à-nez avec un clown qui s'apprêtait à enlever un enfant en l'asphyxiant avec ce produit. Je suis intervenu, mais le clown s'est échappé...»

Kôta termina sa phrase avec une légère honte.

«...puis je suis revenu ici pour te trouver, car si nous allions nos forces, à deux, nous aurons peut-être une chance face aux clowns, car c'est réellement des clowns qui sont à l'origine de cette répugnante affaire. Si tu acceptes, bien sûr.»

Kôta espérait vivement que Leck accepte, mais peut-être il préférait continuer seul. Dans tous les cas, Kôta suivrait Leck, d'une façon où d'une autre. Il semblait savoir ce qu'il faisait, et avec les indices de Kôta, aussi maigres qu'ils fusent, peut-être qu'il avait une idée pour résoudre cette affaire.
 MessageSujet: Re: Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]   Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta] EmptyMer 12 Jan - 17:36

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    Le jeune mage marchait avec une allure assez cadencé en direction du centre-ville, là où tout le gros de cette affaire allait être mis à nue. Au boue d'un certain moment, le Demonis passa devant une école publique, il voyait des enfants rire et s'amuser ensemble pour la pause du midi. Il n'avait jamais connu ça, on lui avait fait l'école à la maison, privé de tout camarade, mis à part ses professeurs. Cette vision de joie naïve lui remis de la motivation dans les veines, non pas qu'il n'en avait plus, mais une dose supplémentaire n'était pas de refus. Arrêtez ses clowns pour que plus de famille se déchire et d'enfant ne pleure, était presque devenu une raison de vivre à cet instant. Leck arriva enfin sur la place où le jeune Noa avait disparu, il observa tranquillement les magasins qui étaient au tour de lui. Une boutique magique très discrète, une librairie elle aussi discrète, trois restaurants et une boutique d'habillement. Ce midi les trois restaurants étaient pleins, cette ville était donc très active ce qui n'allait pas faciliter la recherche du jeune homme. Alors, il omit immédiatement de demander l'avis au passant pour s'intéresser directement aux commerçants. Le choix le plus judicieux dans cela était de choisir la boutique de magie, effectivement bien que cela était un métier rependu, il était rare de voir des magiciens dans une ville aussi petite sans énormément de guilde au alentour. Leck s'approcha de la porte de la boutique aux allures de cabane de diseuse de bonne aventure. A la porte un carillon était accroché et celui ci sonna lorsque la porte le percuta. Un mélodieux son en sorti mais pas celui d'un carillon normal. Mais plutôt un gazouillement d'oiseau chanteur ce qui était fort agréable et surprenant.

    « Ils partaient tous les soir en direction du marché couvert près de la sortie nord de la ville. Ils étaient fort aimable avec tout le monde, je doute que ce soit réellement eux qui ont kidnappé cette enfant. »

    Leck resta scotché quelques secondes sur l'entrée, il avait déjà entendu parler de la magie de la prédiction. Mais n'en avait jamais fait le sujet. Il se ressaisit à temps pour les convenances.

    « Bonjour, je me nomme Lec... »

    « je sais tout ça, tu ne m'as donc pas écouté ? » C'était un vieil homme portant une robe de mage violet foncé et un chapeau pointu. En face de lui se tenait une table avec plusieurs cartes de taro posées, certaines étaient déjà retournées, mais d'autres étaient face cachées.

    « Bien alors est-ce la tout ce que vous aviez à me dire ? »

    « Non ! Aujourd'hui un garçon viendra t'interpeller et se dira ton allier, ceci n'est que mensonge il essayera de te faire taire. Ah ! Et cela coutera 800 Joyaux. »

    Leck le regarda stupéfait, il n'avait rien prononcé concernant sa quest, et ne pouvait le faire concernant son avenir. C'était vraiment impressionnant de voir avec quelle précision il prédisait chaque mot que Leck allait prononcer, chaque décision présente ou avenir. Leck sorti de l'argent de son porte monnaie et le déposa sur le rebord d'une étagère près de l'entrée avant de sortir en disant les paroles suivantes.

    « Je n'ai rien demandé mais... »

    « … mais cela vos bien 400 joyaux je le sais c'est pour ça que je t'en ai demandé 800, car le prix est de 400 joyaux jeune mage. Mouhahahaha. »

    Leck venait de se faire entuber, mais avec le sourire, ce vieux sorcier avait bien mérité ses 400 joyaux, et sûrement que Leck repassera le voir pour le remercier si ce qu'il venait de dire pouvait l'aider à retrouver le jeune Noa. Il sorti donc de la boutique magique en se dirigeant vers le centre de la place. Il ne comptait déjà plus faire les autres boutiques. Après tout pourquoi douter des informations données par un lisseur d'avenir ? Leck décida toutefois, de faire une halte dans un des restaurants et y commanda un repas. Plus d'une demi-heure passa afin de se restaurer, mais il ne s'agissait pas seulement de se remplir la panse. Le jeune mage réfléchissait à la façon d'approcher les kidnappeurs sans mettre en danger le jeune garçon... ce qui n'était pas chose facile. Il ne savait pas comment ils pouvaient réagir. Le mieux était de se faire discret et de sauver le jeune garçon à leur insu. Encore une fois cela n'était guère possible, car il aurait fallut savoir exactement où ils se trouvaient, dans quelle pièce étaient-ils et de combien de pièces leur QG était constitué. Leck paya la note de son repas et sorti en marchant lentement vers le nord afin de se rendre au dit marché couvert. Soudain, un jeune homme aux cheveux noirs et à la tenue bien discrète se pointa en face du mage d'eau.

    «Bonjour, je suis Hirata Kôta, mage de Blue Pegasus. Pour faire vite, j'enquête sur la même affaire que toi, et j'ai quelque chose d'important à te dire.»

    *Le fameux allié qui n'en est pas un... Le vieux sorcier avait donc raison.*

    Leck ne l'interrompit pas afin de savoir quelles sont ses intentions afin d'aviser pour la suite.

    «Tout à l'heure, je te suivais, mais en passant devant une école, comme c'est l'heure où les enfants rentrent du déjeuner, j'ai pensé que les clowns pourraient agir, comme ils l'avaient fait pour Noa. Je suis donc resté dans les alentours, et justement, je suis tombé nez-à-nez avec un clown qui s'apprêtait à enlever un enfant en l'asphyxiant avec ce produit. Je suis intervenu, mais le clown s'est échappé...puis je suis revenu ici pour te trouver, car si nous allions nos forces, à deux, nous aurons peut-être une chance face aux clowns, car c'est réellement des clowns qui sont à l'origine de cette répugnante affaire. Si tu acceptes, bien sûr.»

    Kôta montra un bout de tissus à peine humide qui sentait extrêmement fort... il était clair que le produit versé dessus pouvait évanouir quelqu'un s'il lui était plaqué contre les voix respiratoires. Mais que penser de ses informations ? Le diseur de bonne aventure l'avait prévenu de ce faux allié... Leck devait être sur de pouvoir lui faire confiance.

    « Si tu fais bien parti de Blue Pegasus comme tu le prêtant, comment cela ce fait que je ne t'ai jamais vu à la guilde ? Je veux que tu me montres la preuve que tu fais bien parti de la guilde ! Là on discutera de la manière à suivre pour la quest »

    Leck semblait un peu troublé malgré qu'il soit sur ses gardes. Le soit disant Kôta avait l'air d'un gentil garçon, et le discours qu'il tenait, semblait sincère. Qu'est-ce qu'un marchant bien installé gagnerait à mentir ? De plus que gagnerait-il à protéger des ravisseurs ? Leck s'interrogea longuement jusqu'à avoir enfin la preuve sous ses yeux.


[Désolé RP cour pas d'inspiration]
 MessageSujet: Re: Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]   Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta] EmptySam 15 Jan - 14:18

Hirata Kôta
Hirata Kôta

Silver Sword

Click

Kôta, tout en parlant, sentait que son interlocuteur devenait de plus en plus froid avec lui. En effet, plus il parlait, plus il voyait le regard de Leck s'amincir, comme s'il cherchait une faille, un élément qui n'aurait pas du être là. Kôta, perdit le peu d'engouement qu'il exprimait déjà quelques secondes auparavant quand Leck parla, d'un ton assez brutal :

«Si tu fais bien parti de Blue Pegasus comme tu le prêtant, comment cela ce fait que je ne t'ai jamais vu à la guilde ? Je veux que tu me montres la preuve que tu fais bien parti de la guilde ! Là on discutera de la manière à suivre pour la quest»

Kôta fut décontenancé en entendant la première phrase de Leck. D'abord, il revit la vision de la guilde, les membres riants, tous ensembles, et lui, seul en haut des marches. Il pensait avoir refoulé cette scène au fond de lui, mais une simple phrase avait réussit à la faire revenir à la surface. Kôta eu l'impression de se briser en morceaux, lui qui se sentait libéré d'un poids à l'instant se rendit compte qu'il n'était pas véritablement guérit de son coups de blues. Il balbutia un peu, ne sachant que dire, puis fermit les yeux et prit une grande respiration.

«Désolé, c'est vrai, qu'entre mage, on fait ainsi...»

Il rangea soigneusement tout ce qu'il avait sorti dans son sac, qu'il posa à côté de lui, et enleva son gilet, puis sa chemise, et se retourna vers Leck, laissant apparaître le tatouage de la guilde en plein milieu de son dos; la silhouette d'un cheval ailé. Il se rhabilla rapidement, remarquant que de nombreux passants le regardaient d'un œil louche, et se retourna vers Leck. Ce dernier, comme Kôta l'avait pensé, semblait être solitaire, et ne devait pas apprécier le fait que Kôta intervienne; en tout cas, c'est l'impression que le jeune garçon a eut au début. Qu'en était-il maintenant ?

«Si tu me crois, maintenant, suis-moi sur la terrasse du café, là-bas. Sinon, continue seul de ton côté.»

Kôta, sans attendre la réponse, prit son sac et s'en alla, traversant la place jusqu'à un café. Il essaya le moins possible de regarder Leck, pour montrer qu'il ne s'inquiète pas vraiment du fait qu'il le suive ou non, et donc qu'il reste confiant malgré tout, mais il espérait tellement que Leck vienne qu'il manqua de tomber en s'asseyant dans le vide. La sourde hilarité des quelques tables aux alentours mit mal à l'aise Kôta, qui avait sur lui des paires d'yeux et des sourires presque moqueurs, voire compatissants. Il s'assit, posa son sac à côté de lui, puis mit sa tête dans ses mains, soupira lourdement. Quand il releva la tête, Leck était debout de l'autre côté de la petite table ronde, et Kôta ne pu s'empêcher d'afficher un énorme sourire satisfait.

«Merci d'être venu.»

Il hésita à lui raconter tout depuis le début; s'il ne le faisait pas, il devrait feindre de ne rien savoir de la situation de la famille, mais s'il le faisait, comme Leck allait-il réagir quand il apprendra que Kôta avait tout entendu ? Rapidement, il devait prendre son choix, et, face à ce dilemme, il préféra ne pas mentir – sans raconter toute la vérité.

«Je te suis depuis ce matin, en vérité. Je t'ai aperçu quand tu es sorti de la gare, et puis je t'ai suivi. Tu es allé dans une petite maison, et, comme j'ai pu, j'ai essayé d'entendre ce que tu disais...Excuse-moi, Leck-kun, d'avoir fait ça, je suis bien élevé d'habitude, mais quand il s'agit d'une mission...d'une vie...Je crois qu'on est capable de braver quelques légers interdits pour sauver des vies.»

Il fouilla alors dans son sac, disparaissant sous la table, et sortit la petite bouteille qui dégageait une odeur forte embarrassante.

«Je ne sais pas si tu as des pistes, mais moi, je suis un peu au point zéro...Pourtant...»

Il observa attentivement une petite étiquette qui était collée sur le dessous de la bouteille, dont les couleurs s'étaient effacées, et tenta de deviner ce qui était marqué.

«Si on trouve d'où cette fiole vient, cela peut être un indice. On peut en trouver partout, de ce truc. Donc je ne pense pas que les clowns se seront déplacés énormément pour en trouver. Avec de la chance, ils l'auront acheté juste à côté de leur cachette...Ou alors juste avant l'enlèvement, et là, tout sera faussé. Mais c'est une éventualité à prendre en compte, d'après moi.»

Il murmura alors «God's Eyes», ses yeux prirent une légère teinte jaune, et sa vue s'intensifia énormément. Il distinguait toutes les formes sur l'étiquette, comme si elle était neuve. Il lut :

«''Wizard Store – Chez Lerimn _ Harujion.'', la boutique se trouve à Harujion !»

Content d'avoir trouvé un indice, Kôta releva soudainement la tête, et vit à l'expression interloquée de Leck qu'il semblait connaître cette boutique...

En effet, elle se trouvait à quelques pas de leur terrasse. Kôta, accompagné de Leck, frappa et entra sans attendre de réponses. Il y avait toutes sortes d'objets bizarres sur des étalages, et au centre, une table, avec un paquet de cartes de tarots. Trois cartes étaient retournées. La première représentait une roue avec de différents symboles en haut et en bas. Kôta, connaissant les cartes de Tarot, interprétât cette première carte.

«C'est La Roue de Fortune, si je me souviens bien. Cette carte peut s'interpréter comme...par exemple, si une entreprise prospère, cette carte annoncera que, l'entreprise, qui est en haut de l'échelle, peut tomber dans la misère. Comme une roue qui tourne, un cycle.»

Il regarda ensuite la seconde carte, qui montrait une personne assise qui tenait d'une main une lame, de l'autre main une balance.

«Ca, c'est La Justice. Son interprétation est assez simple, pas la peine de l'expliquer en détail...»

Puis, il passa à la dernière carte; un homme pendu à un arbre.

«Enfin, la dernière : Le Pendu. Ça montre...attend...La Roue de Fortune, une renversement de situation. La Justice intervient. Et Le Pendu qui montre peut-être un échec, un sacrifice... C'est un mauvais présage pour le concerné.»

Il leva la tête, regarda autour de lui, puis vit une bouteille identique à celle que possédait le clown, et non loin, des petits balles dites «explosives».

«Apparemment, les clowns achètent tout ici...Et, tu disais que l'homme qui tenait le magasin était au courant, avant cela, que tu venais pour une histoire de clowns, et il t'a envoyé sur une mauvaise piste...Et là, il a disparut. S'il est allié aux clowns, et que le tirage le concerne, il a dut comprendre que la roue, la chance allait s'inverser, et qu'il allait se faire attraper. Voilà pourquoi il se serait enfui. Il faudrait le retrouver pour mettre tout ça au clair.»

Soudain, ils entendirent un craquement au dessus d'eux. Kôta leva la tête vers le plafond. Non loin, dans l'arrière boutique, un escalier en bois montait à l'étage. Kôta murmura en direction de Leck.

«Il y a quelqu'un là haut...»


[Voilà. Je me suis permis énormément de libertés vis-à-vis de ton perso, je comprendrais donc que tu n'acceptes pas mon post (d'habitude je fais pas ça, mais j'avais pas d'inspi sinon...Bref, si quelque chose ne te convient pas, je peux changer Wink
Sinon, pour les cartes de Tarot, j'ai interprété vite fais et fait un lien entre les carte,s mais comme j'y connais rien du tout, c'est possible que mon raisonnement est faux. Si Leck en sait plus, tu peux rectifier Kôta, ou alors tu laisses comme ça ^^]
 MessageSujet: Re: Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]   Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta] EmptyDim 16 Jan - 21:28

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Invité


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    Leck avait regretté ses paroles à l’ instant où il s'était tu. Le pauvre garçon en face de lui avait tellement d'entrain et de positivité, que s'en était regrettable de la voir disparaître à cause de ces quelques mots. Kôta esquissa avec gentillesse comme s'il s'agissait d'un oubli... Mais il n'avait pas à le faire, Leck avait une grande part de responsabilité dans ce malaise naissant et il le savait. Le jeune homme enleva son gilet, puis déboutonna sa chemise afin de la faire glisser jusqu'au niveau des reins. Là, le Demonis vis le tatouage de Blue pegasus. Un emblème de cheval encadré par deux grandes ailes comme s'il s'agissait de banderole à plumes. Tous les doutes étaient levés à présent. Leck lâcha sa mine de suspicion, afin d'arborer un visage plus doux. Il entrouvrit la bouche afin de s'excuser, mais Kôta encore de dos l'interrompit sans s'en rendre compte.

    «Si tu me crois, maintenant, suis-moi sur la terrasse du café, là-bas. Sinon, continue seul de ton côté.»

    « Je te crois, je te pris également d'accepter mes excuses, on va mettre ça sur le dos de la situation assez critique à mon goût. »

    Leck afficha un sourire à peine prononcé. Le jeune homme avait toujours eux du mal à sourire à pleine bouche. En réalité, il ne le faisait que dans deux situations. La première était sincère et toujours en compagnie de Yurian maintenant disparu. La seconde était plus hypocrite qu'autre chose, du moins un masque pour cacher ses sentiments et se montrer sous son meilleur jour. Mais ici il voulait être sincère c'est pourquoi le sourire était très timide presque inexistant. Kôta s'en alla vers la terrasse du café qu'il avait désigné comme rendez-vous. Leck le suivi, quelques instants plus tard, la réaction passée de Leck avait du l'affecter car le jeune garçon était à présent assez distant, sans compter sur le fait qu'il était distrait. Il manqua de tomber en s'asseyant dans le vide, Leck bougea le petit doigt et transforma la chaise en eau tout en gardant la forme de la chaise et l'avança pour pas que le jeune homme ne tombe littéralement par terre, ensuite il interrompit son sort. Cela n'avait pas totalement suffit, il avait quand même était un peu déstabilisé, encore heureux qu'il reprit le dessus sur la situation assez ridicule et embarrassante. Leck se positionna en face de lui de l'autre coté de la table avant de s'assoir à son tour.

    «Merci d'être venu.»

    «  C'est bien naturelle, dit-moi plutôt depuis quand tu me suis... il faut que je sache ce que tu as vu et entendu afin de mettre nos infos en commun. »

    Le jeune mage semblait hésitant à révéler ce qu'il avait vu et entendu et surtout la durée de sa petite mission d'espionnage. Mais il fini par se décider et raconta ce qu'il a vécu.

    «Je te suis depuis ce matin, en vérité. Je t'ai aperçu quand tu es sorti de la gare, et puis je t'ai suivi. Tu es allé dans une petite maison, et, comme j'ai pu, j'ai essayé d'entendre ce que tu disais...Excuse-moi, Leck-kun, d'avoir fait ça, je suis bien élevé d'habitude, mais quand il s'agit d'une mission...d'une vie...Je crois qu'on est capable de braver quelques légers interdits pour sauver des vies.»

    «  Ne t'inquiète pas pour ça, je comprends tout à fait. De plus, il est plus agréable de travailler à deux que seul, je t'avouerai qu'il s'agit de ma première Quest. Et je ferais tout pour sauver ce petit garçon. »

    Au moment où Leck parlait Kota plongea sous la table quelques secondes, une attitude assez bizarre. Qui s'expliqua par la suite, un flacon était à présent présenté sur la table, une bouteille assez usée avec une odeur assez forte. Leck recula au maximum contre le dossier de sa chaise et mit sa main devant le nez d'une façon assez féminine et gracieuse. Encore de nouvelle habitude qu'il prit dans la guilde, à force de parler le plus souvent aux travestis et au maitre. Leck les trouvait fascinants et débordants de joie contrairement à lui, ce qui le réconfortait un peu.

    «Je ne sais pas si tu as des pistes, mais moi, je suis un peu au point zéro...Pourtant...Si on trouve d'où cette fiole vient, cela peut être un indice. On peut en trouver partout, de ce truc. Donc je ne pense pas que les clowns se seront déplacés énormément pour en trouver. Avec de la chance, ils l'auront acheté juste à côté de leur cachette...Ou alors juste avant l'enlèvement, et là, tout sera faussé. Mais c'est une éventualité à prendre en compte, d'après moi.» »

    En y regardant à deux fois cette bouteille disait fortement quelque chose au Demonis, mais impossible de savoir d'où cet effet de déjà vu venait.

    « Pour ma part, j'ai une piste, un commerçant d'une boutique magique m’a informé qu'il voyait les clowns quitter la place en direction du... »

    Tout en même temps que Leck parlait, les pupilles de Kôta virèrent au jaune ocre. Mais ce n'était pas cela qui avait troublé le jeune homme, il avait déjà vu énormément de personne se transformer entièrement et partiellement, il était à présent rodé. Ce qui le fit s'interrompre était les mots prononcés par Kota au même moment où Leck exposait ses pistes. Encore une fois ce n'était pas car il s'agissait d'une impolitesse monstrueuse de coupée la parole à quelqu'un, mais véritablement pour les mots dit par le garçon.

    «''Wizard Store – Chez Lerimn _ Harujion.'', la boutique se trouve à Harujion !»

    Et Là un déclique dans l'esprit du blond aux yeux verts émeraudes. Chez Lerimn, c'était le nom de la boutique magique où il avait été précédemment pour avoir des informations... et cette bouteille en était gravée par son sceau sans compter qu'elle appartenait à un des clowns ravisseurs. Leck se souvenait clairement que le vieil homme lisait l'avenir au moment même où il était entré. Le mage d'eau fit directement le lien entre tous les éléments qu'il avait en main. Le vieil homme était complice voir même celui qui tirait les ficelles.

    « Il faut immédiatement y aller, il se peut que le gérant de la boutique soit complice. Il m'avait dit que tu serais un ennemie se faisant passer pour un allier afin de me faire perdre du temps ! Dépêchons-nous. »

    Les deux mages de blue pegasus se levèrent en même temps et passèrent à travers plusieurs tables avant de se précipiter vers la porte du magasin. Comme Leck s'y attendait il y avait un écriteau où il était inscrit « fermer » cela commençait à se confirmer. Leck essaya d'entrer mais le verrou était posé.

    « Chichito »

    Par cette formule magique, la poignet et tout son mécanisme se transforma en eau et tomba lourdement au sol en faisant un bruit sourd. Enfin les deux mages entèrent... Personne n'était là pour les accueillirent, le carillon sonna tout de même pour annoncer leurs entrées, mais rien personne aucune réaction de quoi que ce soit dans la pièce. Ils regardèrent un peu partout, Kota s'attarda aux étagèrent et trouva les « potions » identiques au flacon. De plus, il s'attarda sur le tarot posé sur la table de voyance au milieu de la pièce. Quant au Demonis, il alla directement derrière le comptoir, il fit transformer en eau le tiroir de la caisse enregistreuse du moins le dessus. Il constata que la caisse était vide, plutôt vidée de son contenu. Il ouvrit les tiroirs derrière le comptoir et rien, vidé également en vue de tout ce qu'il restait dans le magasin la personne n'avait pu vider que très peu de chose. Cela donnait également une indication sur les prédictions du médium... il ne pouvait lire que l'avenir très proche. Leck força la porte de l'arrière boutique. Pendant que Kota annonça ses prédictions... le jeune mage semblait connaître des notions en divination ce qui était fort utile.

    «C'est La Roue de Fortune, si je me souviens bien. Cette carte peut s'interpréter comme...par exemple, si une entreprise prospère, cette carte annoncera que, l'entreprise, qui est en haut de l'échelle, peut tomber dans la misère. Comme une roue qui tourne, un cycle...Ca, c'est La Justice. Son interprétation est assez simple, pas la peine de l'expliquer en détail... Enfin, la dernière : Le Pendu. Ça montre...attend...La Roue de Fortune, un renversement de situation. La Justice intervient. Et Le Pendu qui montre peut-être un échec, un sacrifice... C'est un mauvais présage pour le concerné.»

    « Crois-moi il s'agit d'un mauvais présage pour eux car si je les retrouve et qu'ils ont fait du mal à cet enfant, je pourrais ne plus me contrôler... Excuse moi je m'importe. Bref, la caisse a été vidée ainsi que plusieurs tiroirs, mais le reste de la boutique est intacte j'en conclu donc que le vieux est parti après ma visite, et que les prédictions qu'il faisait était lue à la seconde où j'étais entré. De part ce fait on sait la puissance de son pouvoir de prédiction... Mais l'affaire se complique, cela veux dire que nous n'avons pas à faire à de simples ravisseurs... mais à un groupe organisé avec des mages en renforts. »

    «Apparemment, les clowns achètent tout ici...Et, tu disais que l'homme qui tenait le magasin était au courant, avant cela, que tu venais pour une histoire de clowns, et il t'a envoyé sur une mauvaise piste...Et là, il a disparu. S'il est allié aux clowns, et que le tirage le concerne, il a du comprendre que la roue, la chance allait s'inverser, et qu'il allait se faire attraper. Voilà pourquoi il se serait enfui. Il faudrait le retrouver pour mettre tout ça au clair.»

    « Oui c'est exactement ce que nous allons faire... à nous deux ils n'ont aucune chance. »

    Leck sourit en passant sa tête de l'autre coté de la porte afin de montrer sa mine satisfaite de leur avancée avant de replonger dans l'autre pièce, là il trouva une table remplis de papier avec des mots indescriptibles... peut-être un code ou une écriture magique, en tout cas c'était illisible pour Leck. Soudain, en bougeant les papiers Leck vit quelque photo d'enfants et un nom écrit en caractère commun dans le charabia indescriptible. Il s'agissait d'une adresse à Hurajion, non pas que Leck connaissait ce lieu, mais c'était écrit noir sur blanc. Soudain, un craquement résonna dans la pièce, plutôt un grincement de bois comme si le parquet était mal fixer. Leck regarda dans la salle d'à coté pour voir s'il ne s'agissait pas de Kôta... ce dernier était très silencieux et s'était retourné vers Leck.

    «Il y a quelqu'un là haut...»

    Son murmure était inaudible, mais Leck comprit en lisant sur ses lèvres. [encore heureux qu'il avait articulé] Leck chuchota à son tour.

    « Va vérifier, j'ai une piste je te rejoins tout de suite. »

    Leck se tourna de nouveau vers le bureau, sur le quel était inscrit l'adresse. Assez rapidement il sorti de son sac une carte du monde et la posa à plat. Il prit la plus grande qui était sur le bureau et écrivit entièrement l'adresse sur les bordures blanches de la carte. L'encre se fit absorber par le papier en quelque seconde, et la carte du monde se transforma en carte d'Harujion avec un point indiquant les documents du port de la ville. Leck mit la carte dans son sac et monta rejoindre son coéquipier. Il le regarda dans les yeux voyant qu'il n'avait encore rien trouvé dans la première pièce qu'il visita. Il ne manquait que celle du fond. Alors à deux ils entrèrent très prudemment, un sortilège près à être lancé. Il s'agissait d'un cagibi et à l'intérieur stupéfaction, une vielle femme à lunette était ficelée comme un saucisson.

    « Par les dieux ! »

    Leck avança et détacha les liens qui étaient fort bien serrés. [HRP : ou Kota les tranchas à toi de voir]

    « Merci, jeunes gens cela fait plusieurs jours que je suis attaché où est ce vieux sorcier... il projette d'enlever les enfants de l'école. »

    La femme était en pleure et s'était blotti contre le premier venu en signe de soulagement et de délivrance... en quête de réconfort. Sans se douter elle venait de clore l'enquête tout ce qu'il avait dit en une phrase permettait à Leck d'être sûr à 100% de la complicité du sorcier qui l'avait accueilli. Certainement que la boutique appartenait même à cette femme.

    « Kôta, prends dans mon sac il y a de l'eau et quelque chose à grignoter, et prends aussi la carte qui s'y trouve s’il te plait. Ne vous inquiétez pas madame nous allons nous charger de retrouver ses kidnappeurs, nous sommes des Mages de Blue Pegasus. »

    [Je te laisse la suite ]

 MessageSujet: Re: Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta]   Quest de Rang B [Les Clowns et Noa] [PV : Hirata Kôta] EmptyMar 18 Jan - 21:20

Hirata Kôta
Hirata Kôta

Silver Sword

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C'était la première fois que Kôta effectuait une mission qui se déroulait ainsi, d'une façon si rebondissante, si mystérieuse. D'habitude, il se concerte lui-même, mais là, il n'en a pas vraiment le temps, comme si le temps était compté. Il avait heureusement avec lui son camarade, Leck, qui avait de bonnes suggestions sur la tournure que prenait les évènements. La simple disparition couvrait-elle une organisation ? Lerimn, le vieux mage qui avait prit la fuite, était-il celui qui donnait les ordres à ces clowns menaçants qui n'apparaissaient que dans les ruelles les plus sombres ? En temps normal, Kôta aurait du se poser toutes ses questions et aurait du y réfléchir convenablement, posé, tranquille. Là, il était au cœur de l'action. Pour la première fois. C'était presque excitant, à un point fou.
Leck regardait donc de son côté tandis que Kôta s'attardait à fouiller dans son coin, quand le mystérieux bruit se fit entendre, provenant de l'étage. Leck, aussi alarmé que Kôta, chuchota, comme pour cacher sa présence, même si, Kôta venait de le remarquer, ils avaient fait énormément de bruit précédemment.

«Va vérifier, j'ai une piste je te rejoins tout de suite.»

Une piste ? Kôta n'avait rien aperçu. Que manigançait donc Leck, alors que Kôta s'occupait à chercher des informations ? C'était Kôta qui avait trouvé le lien entre les clowns et le vieux mage, Leck avait-il trouvé une piste encore plus importante ? Avait-il trouvé un indice sur le jeune Noa ? Kôta, fixant toujours Leck, acquiesça, l'air interdit, puis, délicatement, monta une à une les marches, essayant de ne pas les faire craquer. Il arriva au bout d'un long couloir. Il continua son aventure, jusqu'à la première porte, et il l'ouvrit sur une simple chambre, avec un lit et une fenêtre. Il y avait une photo, au dessus du lit, affichée dans un cadre, et qui représentait un couple, une femme et un homme, avec un petit enfant entre eux deux. La photo était vielle, son état laissait à désirer, et Kôta jugea qu'elle datait de plus d'une vingtaine d'année. Était-ce ce couple qui vivait dans cette maison ? L'homme sur la photo était-il le vieillard décrit par Leck ? Kôta referma la porte, puis s'avança dans la seconde pièce. Un bureau avec des longues étagères garnies d'une centaine de livres. Immédiatement intéressé, Kôta parcourut les rayons rapidement, retenant quelques titres, puis, ayant finit son inspection, quelque chose le frappa. Dans cette pièce, tous les ouvrages n'étaient que de la simple littérature, et aucun ouvrage ne concernait la magie, ce qu'il trouvât louche, pour un tenancier de boutique magique. Kôta savait que tenir une telle sorte de magasin était assez difficile, car le conseil surveillait beaucoup les livraisons et les commandes reçues. Les propriétaires devaient donc être assez informés sur des centaines de magies, qui pouvaient se retrouver sur leurs propres étalages, et savoir ainsi répondre aux désirs de leurs clients. Alors comment cela se faisait-il qu'aucun livre de magie n'était sur ces étagères ?
Kôta referma la porte, délicatement, assez troublé par la situation, puis se souvint du bruit, et se mit à nouveau en tête de rechercher la cause. La pièce suivante était une salle de bain, petite, assez salle. Rien d'intéressant. Il ne restait qu'une porte, et alors que Kôta posait la main sur la poignée, il sentit près de lui une présence. Bondissant presque, il remarqua seulement que c'était Leck, qui l'avait rejoint. Inspirant pour faire passer cette frayeur, il fit un signe de tête en direction de la porte, signalant que le bruit ne pouvait provenir que de là. Instinctivement, Kôta rentra une main dans une poche intérieure de son gilet, où se trouvait un petit canif, minuscule, mais toujours utile dans plusieurs circonstances. Prêt à le sortir si jamais quelque chose d'affreux sortait de derrière la porte, de l'autre main, il tourna le verrou.
Des balais, une serpillières, des cafards. C'était une remise, un simple petit local. Mais il y avait un détail assez gros, qui laissa Kôta surpris. Une femme, la soixantaine dépassée, se trouvait bâillonnée de la tête aux pieds, et s'agitait comme un asticot. Leck, réactif, trancha les liens, libérant ainsi la pauvre femme, qui fondit en larmes, le visage dans les mains.

«Merci, jeunes gens cela fait plusieurs jours que je suis attachée...Où est ce vieux sorcier....Il projette d'enlever les enfants de l'école !»

Lorsque la femme parla, en levant faiblement la tête, Kôta la reconnue comme étant la femme sur la photo, dans la chambre. Leck, sans se tourner vers Kôta, comme poussé par une motivation particulière, parla :

«Kôta, prends dans mon sac il y a de l'eau et quelque chose à grignoter, et prends aussi la carte qui s'y trouve s’il te plait. Ne vous inquiétez pas madame nous allons nous charger de retrouver ses kidnappeurs, nous sommes des Mages de Blue Pegasus.»

Kôta s'activa, redescendant rapidement les marches et ramenant tout en haut. La jeune femme était en train de parler.

«Vous savez, monsieur le mage, à la mort de mon mari, et comme mon fils était parti faire sa vie, je me suis trouvée seule, et ce fut dur pour moi de gérer la boutique. A l'origine, c'était une bibliothèque, mais un jour, un homme est venu me voir, et m'a proposé de transformer cette bibliothèque en magasin de magie. Personnellement, je n'y connais rien. Mais lui, il m'a promit que si, et que chez lui, il avait un puits de connaissances. Enchantée sur le coup, j'ai accepté son offre, il me proposait 80% des bénéfices, mais, en échange, je ne devais mentionner à personne que je le connaissais. Au début, j'agissais simplement, mais ensuite, je suis devenue méfiante. Et quand il s'en est aperçu, il a débarqué la nuit, et m'a...ensorcelée, peut-être. En tout cas, je ne me souviens plus de beaucoup de choses, je savais juste que je vivais, mais sinon, le vide. Un jour, l'homme, nommé Lerimn, a commencé à apparaître en public, dans le magasin, et j'ai appris, par l'intermédiaire d'une cliente, qu'il m'avait épousée. Pourtant, je ne m'en souvenais pas. J'étais angoissée, et je me suis enfuie, cherchant de l'aide. L'homme m'a pourtant retrouvé, en colère, et il grondait que ses sorts ne fonctionnaient plus vraiment...Je...Je pense avoir été sous son emprise pendant des années, sans m'en rendre compte vraiment. Il m'a ensorcelée pour m'épouser, me voler la boutique, et tout ça pour...des enfants ? Il ne m'autorisait plus à sortir de la maison, mais je pouvais encore faire ce que je voulais. J'ai trouvé dans un de ses sacs qu'il projetait d'enlever des enfants...Lorsqu'il m'a surprise en train de fouiller, il est devenu presque fou...Et j'en suis venue à vivre dans ce placard.»

Elle éclata de nouveau en sanglots. Ni Leck, ni Kôta ne l'avaient interrompue pendant sa longue tirade. Kôta en était énormément touchée. Mais il n'oubliait pas la mission. Ainsi donc, le vieux mage n'était qu'un vil manipulateur, qui usait de la magie pour utiliser des innocents à son profit. Et son but était réellement d'enlever des enfants. Alors que la femme, recroquevillée sur elle même, pleurait toutes les larmes de son corps, Kôta s'approcha, s'accroupit à ses côtés, et passa un bras autour d'elle, bras qui se transforma en une aile couverte de plume.

«Leck, on se retrouve à l'adresse qui est indiquée sur ta carte. C'est là qu'on doit se rendre, si on veut en finir avec tout ça, si on veut arrêter de ne croiser que des gens malheureux qui n'ont plus que leurs larmes pour pleurer. J'emmène cette femme en lieu sûr. Vous, madame, accrochez-vous à mes pattes.»

La transformation de son bras se continua alors sur tout son corps, et il se retrouva alors transformé en aigle, entre Leck et la femme. La femme, qui ne pleurait plus devant cette étrange métamorphose, s'agrippa aux deux serres de l'aigle, comme le lui avait ordonné Kôta. L'aigle prit alors son envol, brisant la fenêtre du bureau, s'envolant avec la vieille femme toute émoustillée de ce qu'elle vivait soudainement.

Kôta, après avoir laissé la femme chez la mère de Noa, où il leur demanda d'aller prévenir les autorités et de raconter leur histoire, retrouva Leck à l'adresse qu'il y avait sur la carte de ce dernier. La maison à l'adresse dite était petite, pourtant à Hajurion, les maisons avaient toutes deux étages, par crainte d'inondations. Or, cette maison ne comportait qu'un bas rez-de-chaussée. Elle n'était pas vraiment belle, le jardin n'était pas entretenu, et les rares passants lançaient des regards peu assurés à la façade de la bicoque.

«C'est ici. Tu crois que c'est la maison du vieil homme ? Et peut-être le quartier général des clowns...»

Les rideaux étaient tous tirés sur les fenêtres, et aucune cheminée n'apparaissait sur le toit. La seule entrée possible était la porte, accessible au bout d'une petite allée caillouteuse.

«Je...On fait quoi ? On y va direct, ou alors, on prépare un plan ?»

- Edit : Deux mois sans réponse, je vais clore le sujet moi-même. -

«Je crois qu'on a pas de temps à perdre, désormais. Allons-y.»

Ils s'approchèrent alors tous les deux de la porte d'entrée, puis frappèrent. Ils entendirent des pas de l'autre côté de la porte, puis après un déclic, elle s'ouvrit. Un clown se trouvait dans l'entrée, arborant un sourire presque machiavélique. Il tendait un pistolet, à bout de bras. Son doigt appuya sur la détente. Un balle s'échappa. Le bruit était si fort que, la seconde suivante, un bourdonnement s'était installé dans l'oreille de Kôta. A cette même seconde, une giclée de sang atterrit sur le visage de Kôta. Par réflexe, il se rangea sur le côté, disparaissant du champ de vision du clown. Il pu alors voir Leck, à terre, avec une tache de sang qui s'élargissait à sa hanche droite. Le mage fut alors saisit d'un sentiment mystérieux. Une fureur comme il n'en avait jamais connue. Il réapparut devant l'entrebâillement de la porte, le clown était devant lui, s'apprêtant encore à tirer, et il se rua sur l'assassin. Le clown, avec Kôta sur lui, tomba à la renverse. Poussé par une rage inouïe, Kôta prit le couteau qu'il cachait sous ses vêtements, puis taillada la main qui tenait le revolver. Le clown, dans un cri sourd de douleur, lâcha l'arme, mais appuya par inadvertance sur la gâchette, et un second coup partit. Une balle rebondit dans le petit vestibule, et Kôta sentit le projectile frôler son crâne de quelques millimètres, puis du sang chaud lui couler sur le front. Il était touché, mais à cet instant, il était ailleurs. Il n'entendait plus rien, ne sentait plus rien. Il était juste appliqué à se venger du clown. A lui faire le plus de mal possible. Armé de son couteau, il donna des coups furtifs dans le ventre de son adversaire. L'arme ne s'enfonçait pas : il faisait juste des coupures légèrement profondes, pour faire durer la douleur. Kôta, le regard perdu dans sa folie passagère, continua quelques secondes son attaque, puis le clown, dans un grognement rauque, se saisit des deux bras de Kôta, et roula avec lui sur le côté. A présent, Kôta était immobilisé, le clown était sur lui, et il avait l'avantage. Mais le jeune garçon ne se laissa pas faire. Il donna un violent coup de tête à son ennemi, qui recula en arrière, mais celà ne suffit pas pour se débloquer. Le clown ne lâchait pas les bras de Kôta, et il réussit à envoyer le couteau au loin. Désarmé, Kôta tentait des coups de genoux dans le dos du clown, mais il ne parvint pas à l'atteindre. Au final, le clown lui donna un violent coup de coude au visage. Un crac sonore ramena Kôta à la réalité. En une seconde, il retrouva l'ouïe et le toucher. Il avait une cuisante blessure à al tête, du sang lui coulait sur le visage, et il venait de se faire casser le nez. Le clown, caché derrière un maquillage qui disparaissait avec le sang, avait toujours un sourire satisfait. Il parla :

«Tu vas mourir, petit.»

Il prit d'une seule main les deux poignets de Kôta, et de l'autre main, il sortit d'une de ses poches un canif, qu'il tendit sous le cou du jeune homme. Il appuyait suffisamment fort pour couper un peu la peau de Kôta. Le jeune garçon, soudainement épuisé, ne trouvait plus de force pour se débarrasser de cette situation. Il allait mourir. Maintenant.

«Shoutaku.»

Cette voix, si familière, venait de derrière le clown. Celui-ci, n'osant pas relacher sa garde, n'osa pas se retourner. Il s'apprêtait à trancher définitivement la gorge de Kôta, quand soudain, il glissa en arrière. Sans savoir ce qui lui arrivait, il regarda par dessus son épaule, et poussa un cri d'horreur. Kôta releva lentement la tête, et vit que le sol du hall devenait marécageux, et que l'homme, comme s'il était aspiré par des sables mouvants, s'enfonçait dedans. Kôta, craignant cet étrange phénomène, recula en arrière, sur les coudes, et observa le clown disparaitre dans une mare de boue. Debout, à la porte d'entrée, Leck avait les deux mains en avant, concentré sur son sort.

«Je contrôle l'eau, Kôta. Mon corps ne fait qu'un avec cet élément. J'ai pu repousser la balle, mais elle m'a quand même toucher. Mais je peux encore utiliser ma magie !»

Il s'écroula juste après. Kôta se releva, sa tête lui tournait, et se tenant au mur, il s'avança vers son ami. Leck n'avait, apparemment, plus de forces.

«Leck, tu m'as sauvé la vie.»

«Oublie ça. Je ne peux pas t'accompagner, mais toi, vas-y. Trouve Noa et libère-le.»

Kôta laissa Leck devant la porte, puis retourna dans la maison. Elle était vide. Mais il trouva, en cherchant un peu, une trappe presque invisible. Il l'ouvrit, et, utilisant God's Eyes, perça l'obscurité pour discerner une silhouette enfantine, accroupie par terre.

«Noa ?»

Il descendit un escalier grinçant, puis s'approcha du petit. L'enfant dormait. Kôta le souleva, puis remonta à la lumière. Il traversa péniblement le salon, puis sortit dehors pour retrouver Leck. Il faillit lâcher l'enfant quand il vit deux nouveaux clowns qui pointaient leurs armes sur le front de Leck.

«Tiens tiens, un allié ? Qui êtes-vous, pour avoir réussi à trouver notre cachette ? Malheureusement, c'est fini pour vous !»

Un des clowns pointa son arme vers Kôta, et s'apprêta à tirer, quand soudain intervint les autorités. Une vingtaine d'hommes, accompagnés de la vieille dame et de la mère de Noa, étaient armés jusqu'aux dents pour intercepter les clowns. Les deux criminels n'hésitèrent pas, ils lâchèrent leurs armes pour envoyer une bombe lacrymogène. Tout le jardin fut remplie de fumée. Mais Kôta savait comment réagir, cette fois : il ne se ferait plus avoir ! Se transformant en aigle, il s'envola, survola le nuage, et vit les deux silhouettes de clowns courir au loin, prêt à s'engager dans une ruelle sombre. Il fonça, et atterrit en pic, reprenant son apparence de base, pour arrêter les deux malfrats. Décontenancés, les clowns s'arrêtèrent.

«C'est terminé.»

Les autorités arrivèrent en courant, et passèrent les menottes aux deux monstres.

Noa se réveilla quelques minutes plus tard, dans les bras de sa mère. Les deux clowns partirent pour être interrogés. Leck fut transporté à un hôpital proche, de même pour Kôta. Le lendemain matin, ils purent sortir, tous les deux. Les évènements étaient tellement passés rapidement qu'ils n'avaient pu revoir la famille recomposée. Ils étaient donc tous les deux, au port de Hajurion, face à la mer.

«Il reste juste le vieillard, qui n'a pas été retrouvé.»

«Oui, mais ça, c'est désormais le travail des autorités; nous avons retrouvés Noa, notre boulot est terminé. Et puis, sans les clowns, il ne pourra plus faire grand chose. Je parie qu'il sera vite fait attrapé.»

Leck lui répondit par un sourire. La mission finalement terminée, les deux mages rentrèrent, côtes à côtes, vers leur guilde.
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