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La règle était simple : Personne ne devait sortir. Et cette petite chatte qui s'était invitée, nous allions bien évidemment l'accueillir dans notre établissement. Nous lui offrirons les soins adéquats. Mais à l'instant présent, le sang du directeur s'éveillait. C'était l'une des rares occasions qu'il avait de reprendre son étiquette de mage noir : Lorsqu'un prisonnier se rebellait et qu'il tentait de s'échapper. Avec la plupart d'entre eux, ce jeu se résumait seulement à une goutte de délice, toujours insuffisante. Mograine espérait qu'avec le macchabée poussiéreux et abîmé par la torture et qu'avec l'animal domestique, le délice allait être véritable, le désir, comblé. D'une voix grave et d'un ton autoritaire et brutal il s'exprima.

" "Ha! Deux cafards en liberté, dans ma prison? Le conseil a peut-être raison, Legion n'abrite que des fous, j'avais justement besoin d'un peu d'exercice, entre le tas d'os et la boule de poil, je crois que ce sera un vrai régale... "

Le monticule osseux désassemblé répondait avec beaucoup d'assurance pour un objet si proche de la mort. Ses os étaient blasés de la vie et n'attendaient plus qu'un bon coup de fléau pour enfin craquer et devenir ce qu'ils auraient déjà dût devenir : Poussière, Charpie.

"Morgraine...le poids de la folie est toujours moins lourd que celui de la lâcheté...On achète un chien avec de la nourriture, un homme avec de l'argent, mais on achète pas un Légionnaire"

Malheureusement, selon Mograine, ces jouets qui allaient bientôt être obsolètes disaient des choses qui n'avaient point de sens. Un légionnaire ici est un ver de terre, si lent et insignifiant. Un squelette ici n'est qu'une petite belette, si vulnérable, si fragile. Un animal domestique ici n'était qu'un moustique que l'on pourrait écraser à tout moment. Peu importe ce que vous étiez, ici, si vous n'êtes pas Mograine, vous n'êtes rien.

"Le poids que vous devrez supporter ici est celui de ma masse, ce que vous devrez acheter, ou du moins, tenter d'acheter ici, c'est vos vies. Votre statut ne m'impressionne pas. Montrez-moi ce dont vous êtes capable !"

Un cercle magique noirâtre, qui à l'instar d'illuminer l'utilisateur, obscurcissait toute la pièce apparût en dessous du bourreau s'équipant d'un fléau muni d'une chaîne plutôt imposant et de son armure usuelle, aussi lourde que résistante, mais n'empêchant pas le mouvement au regard de la force brute de son utilisateur. La taille aussi bien en hauteur qu'en largeur était suffisante pour que Mograine puisse faire tourbillonner son fléau sur lui-même à l'aide de la chaîne qui reliait la masse pointue à sa base. Cette action allait permettre d'accroître la force destructrice de l'arme. Avec une taille aussi impressionnante, la précision importait pour l'instant peu. Pour s'échauffer, il frappa légèrement à gauche des deux prisonniers un coup massif, laissant une partie du sol dévasté après que le fléau se soit déchaîné sur lui et faisant retentir le bruit du tonnerre après qu'un éclair se soit abattu sur le sol. Ce coup n'avait pas initialement pour but de les toucher, mais plutôt de les laisser d'un seul côté, le côté droit de la pièce, de les empêcher de se séparer. L'obscurité de la pièce ne permettait pas à Mograine de savoir si les deux jouets étaient encore en état de fonction, aussi par réflexe, Il frappa en demi-lune sur sa droite à l'aide de son arme et se mit en position de garde.

"Vous ne sortirez pas d'ici vivants !" disait-il de sa même voix grave et autoritaire.

Il sentait l'adrénaline montante, le plaisir envahir son esprit. Il avait légèrement renoué avec ses divins démons. Dès la minute ou cet affrontement commença, il se sentit revivre.

[ Je suis désolée, c'est pas vraiment super >O<]

Amaterasu observa la mage durant tout le temps qu’il mit pour sortir. Durant un court laps de temps, il parut ailleurs, comme perdu dans ses souvenirs. Il en sortit par un geste. L’homme, ou du moins ce qu’il en restait autant physiquement que moralement, ouvrit les yeux et se leva. La jeune femme put constater, avec étonnement, que ses yeux étaient verts. Tout, autour de lui, paraissait décharné et morne. La mage s’étonnait de pouvoir apercevoir une quelconque touche de couleur au milieu de tout cela. Lorsque le mage fut enfin sortit, il s’arrêta devant elle pour lui parler.

« Amusant, voila donc à quoi ressemble ma sauveteuse, comment un être aussi jeune et gracieux peut-il contenir autant de rage? J'ai vu de quoi est capable ton cœur, si lumineux de bonté...et pourtant une sauvagerie sans limite habite ce corps...Tu lui ressembles tellement... »

La mage aux cheveux blancs se contenta de hausser les épaules à ses premières paroles. Elle-même ne savait pas pourquoi elle était ainsi, mais c’était sa nature et on ne pourrait la changer. Cela, Amaterasu le regrettait amèrement. Bien que les humains et autres bipèdes la répugnent maintenant, elle n’était pas prête à se laisser aller et à ravager le monde... Les dernières paroles de Black Jack, en revanche, lui firent hausser un sourcil. Alors que le squelette se remettait en marche, la mage se demandait bien à qui elle pouvait ressembler. Seulement, elle ne demanda rien. Elle ne connaissait rien de lui, de ce qu’il était avant et qui il pouvait connaître. Alors elle ne demanderait rien.

« Je crois que la chance joue contre nous... »

La jeune femme faillit buter contre le mage. Il s’était brusquement arrêté. Le temps qu’elle comprenne pourquoi, une silhouette haute de deux à trois mètres leur faisait face. Amaterasu sentit qu’au fond d’elle la louve ressentait l’envie de fuir face à ce monstre. Pourtant, la jeune femme ne bougea pas d’un poil, se préoccupant d’envoyer Hope se cacher pour qu’il ne lui arrive rien. Cette stature impressionnante, s’approchant presque du géantisme, ne devait être autre que Morgraine...

« Ha! Deux cafards en liberté, dans ma prison? Le conseil a peut-être raison, Legion n'abrite que des fous, j'avais justement besoin d'un peu d'exercice, entre le tas d'os et la boule de poil, je crois que ce sera un vrai régale... »

Ce qui la dérangea le plus n’était pas le fait qu’on la traite de cafard ou de folle, car peut-être l’était-elle un peu, mais bien qu’on la qualifie de « boule de poils ». Cette expression n’était jamais vraiment passée... Après tout, une boule de poils ne sert qu’à gêner. Pas elle. Elle venait pour délivrer Black Jack et elle y arriverait. Juste avant que tout ne dégénère, le mage psychique lui envoya quelques renseignements, autrement dit, tout ce qu’il savait sur Morgraine. La jeune femme les nota tous dans un coin de son esprit, consciente que cela pourrait lui servir. Après des paroles totalement inutile, pour la mage, l’homme, si je puis dire, rééquipa un fléau. A l’image de son utilisateur, l’arme était grande, vraiment grande. Morgraine fit tomber son fléau à leur gauche, histoire de sans doute les bloquer à droite. Une tactique qui pouvait payer si les deux mages attaquaient. Seulement, l’un des deux s’infiltrerait dans l’esprit de l’ancien mage noir. Il faudrait trouver une tactique pour que le mage psychique ne risque rien car, même si la mission était de le sauver et que ce n’était pas préciser, sauver quelqu’un c’est le garder en vie...

Amaterasu fut sortit de ses pensées par une sensation de danger. Elle se jeta au sol avec Black Jack. La jeune femme avait bien fait car, deux secondes plus tard, le fléau tournait juste au dessus d’eux. Un peu plus et il ne serait resté des légionnaires que quelques bouts de chairs éparpillés et des os brisés. La mage se releva et aida son confrère avant de se tourner à nouveau vers le directeur.

« Vous ne sortirez pas d'ici vivants ! »

Cela restait à voir. Amaterasu profita de ce moment pour trouver les failles dans son armure lourde : Son visage était découvert, son cou offert à ses crocs puissants. Le plus dur allait être d’atteindre ces parties, les plus hautes de son corps... Situées à une hauteur de beaucoup plus de deux mètres deux hauts... Et escalader des plaques d’armures lisses ce n’est pas la chose la plus facile à faire. La jeune femme allait, encore, devoir prendre des risques. La mage se métamorphosa en louve, prête à se lancer.

« J’aimerais qu’on fasse au plus vite et avec le moins de dégâts possibles. Je n’ai pas envie de ramasser quoi, ou qui que ce soit à la petite cuiller à la fin, si vous voyez ce que je veux dire... »

La louve se jeta aussitôt en avant, en direction du fléau. Il lui fallait sauter sur le manche et ça ne serait pas chose facile... C’est pourquoi, bien que galopant en sa direction, la jeune femme restait assez loin jusqu’au moment où elle pourrait sauter. A moins d'un mètre de l'arme, la louve prit appui sur ses postérieurs et bondit. Elle espérait juste que le mage ne se décide pas à la frapper en plein air ou a bouger, ça ne serait pas bon...

Telle une tornade de fer, le fléau du monstre de métal tournait, à chaque instant Jack craignait de se faire balayer en morceau et s'éclater contre le mur comme une vulgaire crêpe.
Jack s'était toujours persuadé de la supériorité de l'esprit sur le corps, seulement cette fois il avait face à lui, la force faite par l'homme, la puissance brute rangée dans une armure indestructible, pour la première fois de sa vie, le vieux squelette doutait de l'issue de ce combat...Mais ce n'était pas le moment de faiblir, dans un travail d'équipe, si l'un des maillons tombes, l'autre coule avec.
Si quelqu'un avait bien un pouvoir adapter à son adversaire, c'était bien ce vieux Jack, la magie psychique, quoi de plus pratique face à ce gros balourd?
Heureusement Amaterasu était le genre rapide et efficace, la victoire était à porter de main, la louve avait décidé de ne pas y passer la journée, elle fonça de toute sa vitesse et sauta de toute sa souplesse, grâce au liant psychique qui reliait les deux alliés, Jack avait comprit la tactique que Amaterasu comptait employer, c'était le moment de travailler en équipe.

Le vieux mage noir leva la main vers son adversaire et utilisa son:

"Psycho Black World!"

Un sort qui consistait à aveugler son adversaire pour le temps de quelques secondes, bien que le combat venait de commencer Jack sentait déjà la fatigue, tout ce temps à communiquer avec Amaterasu, se concentrer pour être relié à son esprit et sentir chacune de ses pulsions animales, toute cette folie avait demander beaucoup de magie et pourtant Jack n'en regrettait pas une seconde l'utilisation.
Le vieux squelette continuait à parasiter son ennemi en parlant dans son esprit pour le déconcentrer, ainsi il ne fera ni attention au son, ni au souffle du vent:

"Où se cache donc Iron Guard? Où avez vous donc enterrer les restes de votre fierté? Vendre ses services au conseil, les chiens des mages légaux, jusqu'au bout vous n'aurez été qu'une bête qu'on tient en laisse"

Malgré ce qu'on pouvait croire, Jack n'était pas si concentrer que ça sur son adversaire, pendant cette petite diversion, le vieux squelette se concentrait principalement sur Minos, le minotaure que le mage noir utilisa au début de cette aventure. Une personne capable d'encaisser les attaques du colosse de fer, et peut-être permettre aux mages de Legion d'avoir l'occasion de le vaincre, c'est pourquoi Jack ordonna au minotaure de venir jusque là.

[hrp: désolé pour l'attente et le petit message, je me rattraperai au prochain]

L'obscurité de la pièce rendait les choses difficile. Après les deux coups massifs de la montagne de fer, deux trous de la taille du fléau s'étaient formés. Et comme si le peu qu'il voyait à présent était encore trop. La vision du colosse s'était complètement éteinte l'espace de deux secondes. La surprise était évidemment au rendez-vous.

*Une*

Car pendant ce laps de temps de deux secondes, la jeune fille aux apparences de louve avait réussi a grimper et se frayer un chemin sur le bras de Mograine. A croire que tous leurs mouvement étaient synchronisés instantanément. C'était presque une perle stratégique pour le colosse. Mais de toute manière, Mograine ne s'en souciait pas tellement. Pour lui, aussi nombreux puissent être leurs subterfuges et leurs taquineries. Le jour ou une masse ayant le poids d'un météore s'écraserait sur leur crâne, il en serait fini d'eux.

*Deux*

C'est à ce moment là que le géant recouvrant sa vision voyant instantanément la jeune fille chargeant avec une vitesse élevée. Cela devait être son avantage, l'agilité. Il était temps de se ré-équiper. Un cercle magique obscure, tout comme au moment ou le fléau était apparu, se dessina sous les pieds du mage noir. Alors que le fléau retournait dans la dimension de stockage, apparût un gourdin à pointes gigantesque. C'était carrément l'arme préférée du géant. Maniable, mais également imposante. Tant vive que virulente. De sa main droite armée, il visait le squelette. Pas simplement pour l'assomer, mais également pour que durant l'action d'asséner le coup, le corps du géant bouge de façon a déséquilibrer la jeune fille. Il leva la main droite comme prêt un juge prêt à annoncer son verdict, et s'apprêta a frapper tel un éclair foudroyant le sol avec panache. Cette fois, il ne viserait pas à côté. Son but était d'écraser le squelette, le broyer et en faire de la farine alimentaire pour animaux élevés en batterie. Il avait même donné un nom à cette technique en fait basique, qui constituait seulement un coup au corps à corps.

" Il ne va plus rien rester de toi ! THE THUNDER "

Ce qui pouvait se passer ensuite ? Soit le squelette était vivant, alors il est parvenu a esquiver cette attaque. Soit il est mort, et c'est une histoire de moins à régler. Pour la louve, a-t-elle réussi à tenir en équilibre sur l'armure du colosse en plein mouvement ? Enfin pour Mograine, tout simplement, comment va-t-il écraser ses deux proies et supprimer leur existence ?

Tout se passait beaucoup trop bien pour que cela continue, l'offensive se passait comme prévu, le géant était aveuglé et la louve fonçait droit sur son objectif...seulement c'était sans compter que Morgraine était une grosse brute dont la vue, la douleur, les sentiments ou n'importe quelle sensation lui importait peu, tant qu'il pouvait sentir son ennemi se faire brouillé comme une vulgaire orange sous son arme. Une chose était intéressante, Morgraine ne combattait pas avec la haine dans les coups, c'était véritablement de la passion, mêlée au sadisme, ce fut alors le seul point commun que Jack pensait partager avec cet ancien mage noir, combattre pour le plaisir de se sentir vivant.

Et alors que l'attaque grouper des Legionnaires avançait, le colosse de fer utilisa son sort de ré équipement et au vu du gabarit de ce monstre, Jack avait l'impression que c'était toute la forteresse qui changeait, du cercle de magie apparut un énorme gourdin, un véritable écrase bête, des piques qui en disaient long sur la philosophie de l'arme.
Le vieux squelette qui utilisait son pouvoir pour lire les pensés de son adversaire voyait déjà dans l'esprit de ce dernier l'image du mage de Legion en bouillit, c'était clair sa prochaine cible était Jack...La masse fonçait comme une météorite sur le tas d'os qui se jeta sur le coté, le squelette avait le mérite d'avoir une longueur d'avance, mais tout n'était pas une question de timing...La force de Morgraine mêlée à la puissance destructrice de l'arme géante fit une telle onde de choc que Jack fut éjecté tel un boulet de canon contre un mur.
Encastré dans le mur, les roches tombant autour de lui, du sang coulait alors de sa bouche, le vieux fou leva ses yeux verts en direction de son ennemi, serrant les dents pour se sortir de là, marchant de travers, tout le corps saignant, la fatigue de l'âge et pourtant...le brasier dans le regard, le sourire à la bouche. Léchant le sang sur ses dents, lorsqu'il s'agissait de se battre, Jack ne faisait pas de distinction entre les mages noirs et les mages légaux, il n'y a que deux arts s'affrontant sous les étoiles de la passion. Il serra son chapeau sur sa tête avant de prendre la parole avec difficulté mais enthousiasme:

"Voila donc ce que mon destin me réservait, le combat de la force face à l'esprit...Je vous veux dans ma collection! Cette faim...Je sais comment la satisfaire"

Le vieux squelette utilisa alors son pouvoir pour communiquer avec Amaterasu à travers l'esprit, néanmoins la voix de Jack avait changé, ce n'était plus le mage de Legion qui calculait son évasion, non c'était un goinfre affamé et à la recherche d'âmes à dévorer...

*J'ai besoin de ta vitesse pour lui retirer son casque, j'ai besoin de pouvoir toucher son visage pour le dévorer...*

La fatigue dû aux blessures et à l'utilisation de sa magie se faisait de plus en plus sentir, mais il devait résister, la faim était plus forte...c'est pourquoi il repartit pour un tour:

"Psycho Spy!"

Les yeux fermés, Jack s'infiltrait dans l'esprit du monstre de fer, apprenant ses passions, ses rêves, ses peurs...La peur, on la connait tous, une maladie qui nous parasite jusqu'à la moelle, nous paralyse pour changer le soldat le plus courageux en rat le plus frileux. Et la peur de Morgraine se trouvait dans son passé, le vieux squelette infligea une illusion à son adversaire, lui faisant revivre le temps où il n'était qu'un garçon, faible et fragile, se faisait torturer par les ténèbres de ce monde...

[Enjoy... .__.']

A

E

* J'ai besoin de ta vitesse pour lui retirer son casque, j'ai besoin de pouvoir toucher son visage pour le dévorer... *

L

* Je pense que nous allons avoir un petit problème… Son casque, bien que je puisse le lui retirer facilement, doit peser, au bas mot, quatre fois mon poids… Donc si vous avez une quelconque idée… *

E

Malgré toute la vitesse et la dextérité de la jeune louve, s'accrochant férocement à chaque défaut de cette foutue armure, dans toute la précision d'une bête féroce...mais un élément posait encore problème: le casque, il était bien trop lourd pour être soulevé par aussi petit gabarit, le hic dans le plan? Impossible, il n'y a jamais de défaut dans les plans du squelette, son cerveau est une véritable source à stratégie, après tout il avait fait de lui même l'attaque sur Crocus.
Rien ne lui échappe, évaluant la force de l'adversaire, la sienne et celle de son allié, tout était joué à ses yeux, fixant toujours Morgraine avec ses yeux verts qui s'étaient assombris, se léchant les dents.

Lorsque Amaterasu lui indiqua qu'elle ne pouvait pas soulever le casque, le vieux mage de Legion ne répondit pas, il continua à sourire en regardant le chevalier, deux doigts en contact avec sa tempe, que faisait-il? La réponse se fit savoir rapidement lorsqu'on entendit des pas imposants venir dans la direction du combat, c'était Minos, l'incroyable minotaure qui fonçait vers Morgraine avec la ferme intention de lui mettre un coups de cornes suffisant pour lui faire voler son casque.

Le squelette lança alors un autre sort d'aveuglement:

"Psycho Black World!"

Afin que le monstre cornu puisse atteindre sa cible sans que celle-ci ne puisse de défendre efficacement, Jack s'adressa alors à Amaterasu:

*Tu as raison, tu ne peux soulever un tel poids, néanmoins tu n'en restes pas moins forte et rapide, tu es ma seule chance d'atteindre son visage, j'ai besoin que tu me portes jusqu'à lui, seul...je n'y arriverai pas*

Malgré toute la confiance de Jack et son assurance dans cette bataille, il savait qu'il ne pouvait gagner ce combat seul, comment le pourrait-il? Face à lui se dressait un colosse fait de fer, la force de l'homme à son apogée, un monstre inébranlable qui n'est jamais tombé dans les guerres les plus terribles. Le squelette commençait déjà à s'avancer vers son adversaire, encore loin, néanmoins il voulait surtout se rapprocher de la louve pour qu'elle puisse lui donner sa vitesse en l'amenant jusqu'au visage intouchable de ce monstre qui leur servait d'adversaire.

"Ainsi nous marchons vers les ténèbres de notre destin, et c'est une femme que les dieux ont choisis pour me sauver de l'obscurité, amusant! Allons-y noble Amaterasu! Embrassons notre destin car c'est cela être un mage de Legion, c'est accepter notre destin et y faire face!"

Cette fois Jack courait tout en jetant son manteau et son chapeau, ne gardant plus que sa chemise noir, manches retroussées, gants de combat mit sur les poings, faisant face à l'ombre de Morgraine, car cela être un mage de Legion.

[Emil prend la relève ! Par contre, si ça convient pas, je peux changer, car je me suis permis de gros trucs là...]
Le gourdin s'abattit brutalement par terre, à l'endroit précis où se tenait le mage squelettique quelques secondes plus tôt. Une nuée de débris s'envola et une déflagration enveloppa les alentours. Pour Morgraine, les dernières particules de Black Jack se mélangeaient à la poussière qui s'était soulevée avec l'impact. Jouissant de sa réussite, le gardien de fer émis un râle de satisfaction qui résonna à l'intérieur de son armure. Ses yeux se plissèrent en de fines fentes, lui permettant de mieux déguster le plaisir que lui procurait la vision de sa victoire. Il ne restait, à présent, plus que l'animal. Il n'aurait besoin que d'un souffle pour l'envoyer au loin. A présent que le cerveau n'était plus que de la bouillie, le corps, aussi agile qu'il pouvait être, n'aurait plus de tactique valable pour berner Morgraine – encore fut-il qu'il en existe une.

L'animal atterrissait justement aux pieds du colosse, et avec un bond voué à l'échec, il se hissa le long de l'arme puis continua vers le corps de Morgraine, s'agrippant comme il pouvait aux minuscules fentes de son armure de fer. L'homme, sous son immense armure, n'avait qu'à esquisser un geste suffisamment vif pour envoyer le sale cabot contre le mur, non loin. Le gourdin ferait le reste.
Pourtant, alors qu'il allait s'exécuter, un malaise se fit ressentir dans tout son corps, l'empêchant de bouger. Que lui arrivait-il ? Même si sa tête lui tournait, il discerna devant lui une petite silhouette, cachée par l'obscurité qui régnait dans la pièce.

*Ploc.*

Il était allongé, ligoté, et son sang se rependait sur toute la surface de la table de fer avant de glisser jusqu'au rebord, où là, les gouttes, une à une, se rependaient par terre.

*Ploc.*

En ouvrant les yeux, une lumière l'éblouissait, au dessus de lui. Il entendait un murmure, irrégulier, qui flottait dans toute la pièce où il se trouvait. Et l'odeur de ferraille, l'odeur amère qui lui montait au cerveau, l'odeur de son lit qu'il ne pouvait quitter.

*Ploc.*

Dans un spasme, poussé par l'énervement, il tenta de se dégager. Ce fut, comme il le pensait, vain. Une obscure silhouette se pencha sur lui, lui cachant alors la lumière. Elle lui parla.

«Morgraine, nous t'avons eu. A présent, oublie les vastes plaines de Fiore. Oublie les villages, les bars où tu te recueillait. Oublie tes amis, oublie tes ennemis. Morgraine, tu n'es plus rien. Dommage que tu te sois fais attrapé, n'est-ce pas ? Après dix ans, dix années à échapper aux griffes du conseil. Il faut dire que tu es vieux, désormais. Tellement vieux qu'aucun de tes camarades ne s'est manifesté pour venir te délivrer. Ta guilde n'était pas censé être soudée, Morgraine ? N'étais-tu pas censé avoir des amis ? Oh, quel dommage, que ta vie se stoppe ici. Quel affreux destin qu'est le tien...»

*Ploc.*

Puisant au fond de lui, Morgraine essaya de parler.

«Mes...Amis...Mes...A...»

«Oh, non, Morgraine, il faut les oublier. Ce sont eux qui t'ont vendus, après tout. Mais, tu sais, Morgraine, tu peux te venger. Le veux-tu ?»

«Ja...Jamais ! Mes...Amis...»

«Très bien. Nous reviendrons te voir prochainement. Bientôt, tu devras bien finir par prendre ta revanche sur eux.»

L'homme disparut, laissant Morgraine seul. Soudain, il entendit un crissement, puis il vit une nouvelle silhouette se pencher sur lui. L'ombre leva un couteau, puis fit une légère entaille dans le ventre de Morgraine. Là, il y déversa le contenu d'une fiole. L'homme, camisole, hurla toute la nuit, l'acide lui dévorant les tripes.

Trois ans. Ce fut le temps que Morgraine résista aux supplices qu'il endurait. Étonnant tout le monde, il avait une incroyable vitalité, et même face aux plus cruelles tortures, il ne cédait pas. Pourtant, au bout de trois ans, la douleur, si forte, lui fit perdre la raison.

«Laissez-moi. Libérez-moi. Mes amis. Vengeance.»

Il était devenu Morgraine, homme à l'esprit tellement faible qu'il était facilement contrôlé par le conseil. Avec la seule motivation de se venger, il chassait les responsables. Il ne connaissait plus les causes de sa vengeance. Ni de qui il devait se venger. Mais il avait continué, laissant le conseil lui insuffler des ordres à l'oreille.
Il avait, aujourd'hui, oublié ce souvenir depuis longtemps. Mais, en revivant subitement les trois années de son enfermement, de sa torture, il sentit ses forces le quitter. Le souvenir, trop douloureux, raviva ses blessures les plus profondes, cachées sous son armure. Sans pouvoir esquisser le moindre geste, il vit la louve grimper sur son corps. Devant, l'ombre se dessinait de plus en plus nettement, et il reconnut Jack. Celui qu'il avait tué quelques secondes plus tôt. Celui qu'il avait cru tuer quelques secondes plus tôt.
Il fallait qu'il se reprenne, sinon, ils allaient le battre. Ils évitaient ses coups. La louve avait retrouvé son cerveau. C'était mauvais pour Morgraine. Allait-il devoir utiliser ceci ?
Pire encore, il entendit un mugissement derrière lui, puis des bruits de pas saccadés, qui venaient de plus en plus vite vers lui. Ce fut ce qui le fit revenir à la raison. Il pivota sur lui même, donnant un coup de coude en l'air pour éjecter la louve de son corps, et fit face au nouvel arrivant : un Minotaure, aussi grand que lui, fonçait les cornes en avant. Morgraine eut comme seul réflexe d'avancer ses mains, pour tenter de stopper la course de la bête féroce. Les cornes transpercèrent les paumes du soldat de fer, et continuant sa course, le monstre donna un coup de tête impressionnant au visage du directeur de la prison. Son casque s'éjecta, dévoila sa hideuse face rapiécée à cause de toutes les tortures qu'il avait subites. Il tomba en arrière, sur le dos, tandis que le Minotaure continuait sa route plus loin. Ne savant pas ce qui lui arrivait, le géant de fer perdait la raison.

«Laissez-moi. Libérez-moi. Mes amis. Vengeance.»

Un nouveau cercle obscur se dessina alors autour de lui, un cercle plus grand encore, et cette fois, une arme encore plus imposante se matérialisa : une épée gigantesque, presque aussi longue que son utilisateur. Une épée à la lame rouge, comme les flammes de l'enfer, les flammes de la vengeance qui rongeaient le cœur de Morgraine. Il se releva alors, et laissa apercevoir une étrange apparition : un œil se tenait sur l'épée, entre la lame et la garde, et observait à toute vitesse autour de lui. Enfin, l'œil s'arrêta sur le Minotaure, arrêté plus loin, puis un flash de lumière enveloppa tout le couloir saccagé. Le Minotaure fut aspiré par l'épée, et disparut ainsi.
Silence.
Un spasme traversa le corps de Morgraine. Le processus s'activait.

«Mon épée, mon arme ultime, a aspiré le Minotaure. Elle se nourrit ainsi. Et elle me délivre la puissance de ce qu'elle a grignoté.»

En effet, petit-à-petit, le corps de Morgraine changeait. Aussi incroyable que cela se produise, il grandissait encore. Son corps s'élargit, son armure changea d'apparence, et un nouveau heaume, qui fidèle au Minotaure, avait une large corne. Une sphère étincelait, au centre du ventre de Morgraine, et une fumée violette s'en échappait. Morgraine était à présent sous sa forme ultime, sa forme la plus redoutable. Il était le dieu de cette prison. Et il abattrait son courroux sur ceux qui tentaient de s'en échapper.

Spoiler:

«BLAAAACK...JAAAACK !»

Il pointa son épée vers le plafond, qu'il transperça assez facilement. Il fit ainsi de large entrailles au dessus de sa tête, et, sous un craquement, le plafond s'écroula sous leurs têtes. Morgraine sauta alors dans le trou qu'il avait créé, et arriva sur le toit de l'immense prison, balancé par les vents. Le ciel était recouvert de gros nuages noirs, et une fine pluie commençait.

«Venez, la voie est libre ! Les débris ont bloqué la sortie. Soit tu retournes dans ta cellule, Jack, soit tu viens me rejoindre.»

Il éclata de joie, ce qui se traduisit par un hurlement rauque. La louve et le cerveau n'avaient plus que quelques minutes à vivre. S'ils n'étaient pas ensevelis dans les décombres du plafond.

Alors qu’elle montait sur son armure, tentant d’atteindre le haut du corps, Morgraine aurait très facilement pu s’en prendre à elle. Pourtant, il n’en fit rien. Il ne bougea même pas. Durant ce temps-là, où il semblait perdu, le mage psychique dut appeler Minos car, quelques instants plus tard, le minotaure arrivait.

*Tu as raison, tu ne peux soulever un tel poids, néanmoins tu n'en restes pas moins forte et rapide, tu es ma seule chance d'atteindre son visage, j'ai besoin que tu me portes jusqu'à lui, seul...je n'y arriverai pas*

La louve en sursauta presque, elle ne s’attendait plus à avoir de réponse. Elle se préparait à descendre chercher le mage lorsqu’elle fut projetée en l’air. Morgraine venait de lever violemment le coude tout en pivotant. Amaterasu percuta de plein fouet le mur en face d’elle avant de tomber brutalement au sol, assommé. Un bruit sourd la fit revenir à elle : le casque du géant de fer était tombé au sol. La louve se releva, non sans mal, puisque d’autres blessures la faisaient maintenant souffrir. Elle se plaça aux côtés de Black Jack alors que Morgraine rééquipait une nouvelle arme. Celle-ci, étrange, comportait un œil qui tournoyait à l’intérieur. Sa lame était rouge. L’œil se fixa sur le minotaure avant qu’un grand flash ne l’oblige à fermer les yeux. Lorsqu’elle les rouvrit, Minos n’était plus, et Morgraine était parcourut de spasmes.

«Mon épée, mon arme ultime, a aspiré le Minotaure. Elle se nourrit ainsi. Et elle me délivre la puissance de ce qu'elle a grignoté.»

La louve ressentit à nouveau le danger mais, plus que ce sentiment qui lui criait de fuir, elle sentait à nouveau la haine et la colère s’insinuer en elle. Le géant grandit encore, ce qui aurait pu sembler impossible. Son armure changea et il retrouva un heaume. Celui-ci, semblable à la tête du minotaure, comportait une unique corne. Leurs efforts étaient donc vains. Dans un sursaut de colère, ou de folie aussi, le directeur de la prison hurla le nom du mage psychique avant de fendre le plafond. Des débris commencèrent d’en tomber. Dans un sursaut d’énergie, la louve entraina Black Jack dans une des fissures qu’avaient faites Morgraine au début de leur combat. Les débris étaient gros, assez pour que la fissure n’en soit pas remplie. Lorsque tout se termina, quelques dizaines de secondes après, la voix du général retentit à nouveau.

«Venez, la voie est libre ! Les débris ont bloqué la sortie. Soit tu retournes dans ta cellule, Jack, soit tu viens me rejoindre.»

Amaterasu se tira comme elle le put des décombres avant d’observer le plafond. Aurait-elle été plus en forme que monter sur les débris pour rejoindre le plafond lui aurait parut réellement simple. Seulement, avec toutes ses blessures, bien qu’un grand nombre soient bénignes, elle doutait de pouvoir y arriver. La louve aida ensuite le mage à sortir des décombres pour se mettre à observer le ciel. Elle chercha d’autres moyens de partir. Seulement, Morgraine avait raison : la sortie était totalement bloquée. Le seul retranchement qu’ils pouvaient avoir n’était autre que la cellule du mage psychique en fond de couloir. La louve se résigna à prendre Jack sur son dos, consciente qu’il ne pourrait monter seul. Heureusement pour elle, sa grande taille en tant que louve lui permettait de le porter sans que ses pieds ne soient trop proches du sol.

« Un petit conseil, accrochez-vous bien. »

Ce serait idiot qu’il tombe alors qu’elle se retrouverait en haut. La mage-louve serra les crocs et prit de l’élan pour ensuite grimper sur les tas de débris et sauter. Elle réussit, de justesse, à atteindre le haut du plafond. Elle s’y agrippa à l’aide de ses pattes antérieures, força un peu, et parvint à les hisser en haut tous les deux. L’effort la laissa pantelante, en grande partie à cause de ses blessures. Il était certain que si le mage psychique ne s’était pas trouvé perché sur son dos, et qu’un adversaire ne leur faisait pas face, elle se serait lamentablement écroulée. Tandis qu’elle observait le géant, elle tenta de reprendre son souffle. Quelques gouttes de sang, dues à ses blessures et le fait qu’elle ne faisait rien pour se ménager, perlèrent aux coins de ses babines, commençant à tâcher son pelage blanc. Mais ce n’était pas le moment de faiblir. Elle remarqua immédiatement qu’il manquait Hope. Elle le sentait pourtant envie. La louve grogna : la seule chose qu’elle souhaitait maintenant serait la mort de Morgraine.

* Je suis désolée de vous demander cela à nouveau, mais, avez-vous une quelconque idée pour toucher son visage, maintenant ? *

Elle profitait de savoir qu’elle avait encore un pouvoir sur l’esprit de la louve pour lui parler. Après, il serait trop tard et elle ne prendrait en compte que son instinct et ses envies...

Une transformation? Amusant...C'était donc son arme l'origine de tout ce boucan, devenant toujours plus grand, toujours plus large, et sa puissance ne cessait d'augmenter! d'une lumière éblouissante une nouvelle armure apparut, plus chaotique, et son épée qui fixait Black Jack de son oeil globuleux, le vieux mage noir voyait dans le regard de l'arme qu'il appelait à la vengeance et au sang, l'énergie libérée par la transformation du colosse dégageait comme un souffle qui faisait volé le manteau noir du squelette, une lumière émanait du soldat de fer.

Tenant son chapeau pour ne pas qu'il s'envole, Jack observait son adversaire d'un air troublé, à travers son pouvoir psychique, le vieux mage de Legion ne sentait ni réflexion, ni aucune quelconque recherche d'apaisement, il n'y avait que folie et haine, une rage sans limite qui ne demandait qu'à être libérer sur un être humain, et l'épée de ce cinglé n'arrangeait pas les choses.
En temps normal, le vieux squelette aime faire tomber les âmes généreuses dans le coté obscur de la haine, mais face à une telle brute, ce n'était plus à faire...il était déjà tombé dans les ténèbres depuis bien longtemps, comment en était-il arrivé là? Et vu son visage, il avait subit de longues tortures, le conseil...Accusant Legion d’extrémiste et de barbare, voila qui est bien hypocrite lorsqu'on voit ce qu'ils ont fait à cet ancien mage noir...ancien non, c'est toujours un mage noir, plus sombre qu'il ne le sera jamais.

Après tout ce folklore, la force du géant de fer ne décevait pas, arrachant le plafond d'un simple mouvement d'épée, et alors que les débris allaient s’effondrer sur les légionnaires, la jeune et courageuse Amateratsu agrippa le vieux fou squelettique avant de l'embarquer sur son dos et l'amener jusque sur le toit, où attendait la férocité faite par l'homme.
Le ciel était couvert de nuages, et la pluie commençait à tomber sur les mages, les gouttes d'eaux coulants sur le visage du squelette, celui-ci ne sentait plus rien, il ne sentait plus la fraîcheur de la pluie comme autrefois, le rappelant qu'il est humain...Du sang coulait également de son corps fatigué par les âges, enlevant alors son manteau, arrachant un morceau pour serrer une des plaies de la louve afin de stop l'hémorragie.

Jack se craqua le cou, descendit de la bête, levant les mains vers Morgraine, il dit:

"...Quelle tristesse, un guerrier autrefois si fier de son titre, réduit à supplier ses ennemis de le libérer...Si telle est ta dernière volonté Morgraine, alors je te libérerai, car malgré ta force tu es limité par ton esprit, nous, mages de Legion n'avons aucune limite et c'est pourquoi il est criminel de nous en imposer..."

Le vieux fou allait passer à l'attaque, lorsque la louve l'interpella, incroyable, malgré tout ce qu'elle venait de faire, elle était encore capable de réfléchir à une éventuelle offensive...Jack voulait finir le travail seul...en solitaire, comme il l'avait toujours fait.
Puis il cessa de penser comme un mercenaire, il pensa comme un mage de Legion, bon sang...cette Amaterasu, elle en avait dans le ventre, c'était le moins qu'on puisse dire, c'est d'accord, Jack allait combattre au coté de celle qu'il considérait pour la première de sa vie, non pas comme un de ses associés, mais bien comme un compagnon d'arme.

* Je suis désolée de vous demander cela à nouveau, mais, avez-vous une quelconque idée pour toucher son visage, maintenant ? *

D'un sourire, il regarda la louve et répondit:

*Ne vois-tu donc pas dans quelle folie il est entré? Il a fusionné avec son arme, je n'ai plus besoin de toucher sa tête, je peux maintenant avoir accès à son esprit à travers son épée ou même l'oeil qu'il porte dans son ventre...Regarde le...Il ne réfléchit plus, ce n'est plus qu'une bête...Néanmoins je suis à bout de force, je vais tout donner dans une dernière offensive, je vais te permettre de porter une attaque efficace à l'oeil de son arme, cela devrait le déstabiliser suffisamment longtemps pour que je puisse réduire son esprit en bouillie...Si tu réussis, je l'anéantirai une bonne fois pour toute*

Soudain, Jack cessa de parler à travers son pouvoir et utilisa sa bouche pour dire:

"Je t'ai observé pendant la durée de toute la mission jeune Amaterasu, j'ai été l'invité de ton esprit et je suis fier de voir que Legion comporte des mages de ta trempe, tu as fait preuve de courage, de détermination et de coeur là où beaucoup aurait échoué et répondu par la haine ou la peur...Alors que nous étions dans cet enfer, nous avons finalement réussi à remonter à la lumière, aujourd'hui j'ai mis ma vie entre tes mains et je n'hésiterai pas à le refaire...Alors allons-y, mettons fin à sa colère, réduisons cet être sans honneur au silence..."

C'est à ces mots, que le vieux squelette se mit à courir vers son adversaire de fer, sachant que la louve irait beaucoup plus vite que lui, il prit l'initiative de prendre de l'avance, et c'est d'un hurlement qu'il lança:

"Psycho Death!"

Infligeant une nouvelle vision cauchemardesque à son ennemi, puis il enchaina par:

"Psycho Read"

Lui permettant ainsi de lire dans les pensés chaotique du fou armée d'une épée au regard glaciale, et c'est par l'intermédiaire de son pouvoir psychique que Jack retransmit les pensés de Morgraine à Amaterasu, afin qu'elle puisse bénéficier d'une longueur d'avance pour la durée de cette attaque.

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