Fleur noire d'oranger , Rencontre .

Une chaîne en or, accompagné d'un pendentif en forme de rose en améthyste subtilisé directement du cou de son porteur. Ce bijou que porte ce soir Yutsuko est le butin de son premier vol en Fiore.

Tout commence a Harujion, lorsqu'elle s'est à peine enfuie du bateau de son idole, après l'avoir assassiné. Elle cherche un endroit ou se cacher, et trouve une maison abandonnée dans laquelle squatter. La première chose qu'elle vérifie, c'est la présence d'objets de valeur ou d'argent directement. Malheureusement, les personnes qui l'avaient quitté n'étaient pas si idiotes, elles n'auraient pas laissé de tels objets derrière eux. Il y avait tout de même quelques vêtements, presque tous de couleurs unies et sombres, ce qui convenait parfaitement a la jeune femme, il y avait aussi une cheminée avec encore quelques rondins de bois à côté, et une chambre prête à être utilisée, bien que poussiéreuse comme le reste de la maison. Enfin, une salle de bain, sur le robinet et sur les éléments l'environnant, se trouvaient une gamme complète de maquillages et de produits de beauté. C'était parfait pour Yutsuko : Elle devait rester belle pour manipuler les gens. Pendant un jour, elle nettoyait complètement la maison, de sorte à ce que sa saleté ne l'affecte pas. Elle ferma pourtant tous les rideaux, de manière a ce qu'on ne voit pas que quelqu'un vit ici.

Le lendemain, manquant d'argent et de moyens pour se nourrir, elle décida de voler pour survivre, comme elle l'a toujours fait depuis presque une dizaine d'années maintenant. Elle avait observé une femme qui portait sur elle l'objet de sa convoitise. Ce bijou dont l'existence a été mentionnée tout à l'heure, cette fameuse chaîne en or dotée d'un pendentif en améthyste en forme de fleur. Cette femme devait certainement paraître très riche et c'était la proie idéale pour Yutsuko, qui s'empressa d'organiser son vol. Il s'était passé conformément à son plan :

Peu avant que cette femme ne passe devant la maison abandonnée de Yutsuko, au milieu de l'après-midi, elle avait déposé une fleur de sureau noire à cet endroit. Lorsqu'elle s'approcherai et qu'elle s'écrierait des choses du type : " Mon Dieu, je ne vois plus rien dans cette obscurité ", ou en plus spontané : " J'y vois plus rien ici, qu'est ce qu'il se passe ? " - Ce serait le moment de frapper. Yutsuko utilisa son fouet pour enrouler sa cible de dans et l'attacher. Elle a pût de cette manière subtiliser le bijou délicatement sans le casser, et au passage, se saisir d'un bon paquet de Jewels que la femme avait sur elle. Grâce à son sort, la jeune femme savait qu'elle n'était pas vue dans un rayon de dix mètres à la ronde. Puis, la configuration de cet endroit empêchait toute personne au delà de les voir directement, tant les ruelles tournaient et étaient étroites, assombries par l'ombre des maisons les bordant. C'est pourquoi elle décida de tuer cette femme, prisonnière de son ombre, criant, complètement désespérée, criant : " Epargnez moi ! Je vous en supplie ! ". Et là, le cynisme de Yutsuko frappa une nouvelle fois encore, un sourire affiché, un rire narquois extériorisé, un regard plein de satisfaction, de nouveaux rires, puis, fixant sa cible, sans qu'elle ne puisse la voir, une phrase : [/color]

" Donnes moi quinze bonnes raisons de laisser un chien égoïste survivre et je t’épargne. Pas une seule de moins, pas une seule de plus. Si ta vie vaux la peine d’être préservée, tu devrais pouvoir argumenter dessus. "

Prise de panique, ne pouvant plus que crier, la victime était en fait incapable de réfléchir à cette question ? En quoi sa vie valait la peine d'être vécue ? Les réponses furent des sons de désespoir, des pleurs, des tentatives de fuir. Un dernier cri, lorsque se planta la lame de la dague en plein dans le crâne de la jeune femme, libérant des gerbes de sang. Yutsuko retira la lame de sa victime, laissant alors le sang s'étendre, se propager autour du corps de la défunte. Yutsuko se mit à courir, elle avait un nouveau plan en tête. Elle courra vers le civil le plus proche, prenant un air de petite fille paniquée, complètement bouleversée et lui annonçant avec un sérieux efficace :

" Je vous en conjure, venez à mon aide . Une femme est morte vers là-bas ! Appelez quelqu'un ! Vite ! "

L'homme se dépêcha vers les lieux du crimes et vit le corps ensanglanté de... sa femme. De grands cris de désespoirs et d'incompréhension sortaient de sa bouche. Il avait touché le corps de sa femme et ses vêtements s'imprégnaient de son sang. Yutsuko n'avait pas pût avoir autant de chance. Elle appela directement un soldat et lui joua la même comédie.

" Je vous en conjure, venez à mon aide . Une femme est morte vers là-bas ! Un homme l'a assassinée ! Faites quelque chose, je vous en supplie ! Vite ! "

Yutsuko avait habilement passé son crime a un innocent. Elle en était fière, et en elle son désir était complètement satisfait. L'homme s'enfuit pourtant en direction de Yutsuko pour qu'elle lui confirme qu'il n'était pas le criminel. Le soldat ne le réalisa pas avant un moment et ne le suivit que plus tard. Mais l'ultime piège de Yutsuko a été mis en place :

[color=white]Pour l'homme, et le soldat plus tard, Yutsuko était morte, son cadavre dégoulinant de sang et son toucher inerte étaient véritables pour ces deux personnes. Aussi, le soldat en jugea de la manière suivante : Pour lui, cet homme avait aussi tué la jeune fille qui avait porté l'appel au secours. Elle ne pourrait plus témoigner, c'était un crime grave. L'homme fût immédiatement arrêté. Il sera probablement condamné a mort pour au moins un double homicide.

Yutsuko elle revint heureuse chez elle, son plan avait parfaitement fonctionné. Elle rentra chez elle en enfilant le bijou qu'elle venait de voler. Lorsqu'elle avait atteint le portail de sa maison abandonnée, elle avait sentit que quelqu'un la suivait : un homme, cheveux orangés, c'était le seul détail qu'elle remarqua directement. Elle décida de rentrer chez elle en l'ignorant, a moins que lui-même n'ose lui parler ... La seule chose qu'elle se demandait, c'était si il avait vu sa mise en scène, son crime. Si c'était le cas, elle devait s'assurer à ce qu'il ne parle plus ...

Oh, ai-je déjà un admirateur après seulement deux jours de vécu ici ? Il entre dans la demeure de Yutsuko, affiche un sourire délecté et prononcé. Faisant comme si cette propriété était la sienne. Finalement, ça ne gênait pas la jeune femme, ça n'était pas la sienne non plus. Néanmoins, elle resta sur ses gardes, prête à déployer son fouet à tout moment. Ce n'était pas de la méfiance, c'était une précaution que Yutsuko prenait lorsqu'elle rencontrait des gens inhabituels. Et puis, pourquoi se méfier si la personne qui se tenait en face de vous vous admirait pour votre prestation (En supposant que l'on considère un meurtre comme une prestation). Yutsuko avait peu de raisons de croire que l'homme qui se tenait devant elle constituait une menace pour elle. Il s'était même présenté plutôt poliment pour quelqu'un qui fit une entrée peu polie. Puis il m'avait demandé mon nom, après m'avoir félicité pour cette femme que j'ai tué.


" Est-ce une technique de drague que nous qualifier de "créatures" ? Ou est-ce qu'il s'avère que vous avez un côté légèrement, bête sauvage ? Mon nom est Yutsuko Ami, vous parlez à une assassine, une voleuse, vous avez vu tout ce qu'il s'est passé, et pourtant, vous êtes devant moi. Il se pourrait bien que l'une de mes mains baladeuse se promène dans vos poches un de ces jours. Ou que votre sang vienne décorer de sa couleur cette dague que je porte a ma taille. Mais ça, vous le savez déjà, et pourtant, vous vous tenez la. Je peux savoir quelles affaires vous amènent a aborder une inconnue totale ? "


En y réfléchissant. Si cet Ichigo avait pût voir le crime ... Il ne connaissait sans doute pas les pouvoirs de Yutsuko. Ou alors, il était au moins tombé dans le piège pour la deuxième fois qu'elle employa son pouvoir pour simuler sa mort. Yutsuko devait être prête à toute éventualité..

" Une technique de drague ? Ahah #Rire#... non, ce n'était pas une technique de drague, seulement un compliment ! Mais peut-être que j'ai aussi un côté sauvage, qui sait ?! "

C'est avec ce rire gêné qu'il répondait à ma question gênante. Les hommes étaient presque tous les mêmes. Leurs coeurs chavirent pour un oui, ou pour un non : C'est grâce à cette faculté spéciale de l'homme (si j'ose dire) que j'ai pût me frayer une place a bort du navire de celle-là que j'ai tué il y a seulement moins d'une semaine, de mon idôle.

" Tiens, je ne t'ai jamais vue dans notre équipage. Je le sais car tu es une femme, et la seule femme du bateau, c'est la capitaine Kagami. Tu ne serais pas une passagère clandestine ? "

Après quelques secondes de réflexion, Yutsuko se lança. Il s'agissait ici de séduire cet homme pour qu'il ne l'embête pas plus avant que sa couverture ne soit complètement découverte. Pensant à ce qu'il fallait comme comédie pour berner cet homme, Yutsuko prit un air timide, qu'elle n'avait absolument pas l'habitude de prendre en circonstances normales :

" Euh.. Je suis la nouvelle, je viens de la ville là-bas. J'ai été engagée parce qu'on disait que je me débrouillait pas trop mal pour divertir les passagers.. Ils ont pensé que je pourrais contribuer a leurs bonheur personnels.. Ca vous dirait que je vous montre comment je fais ? "

Il était clair que Yutsuko avait mis en marche son plan. La nuit qu'avait passé le marin en sa compagnie avait dût être la meilleure de sa vie. Le lendemain, il s'empressa tout de suite de raconter son aventure à ses compagnons qui approuvèrent la jeune fille comme la plus belle femme du bateau ; attisant alors la jalousie automatique de la capitaine. Dès que ce sentiment fût déclenché, elle avait signé son arrêt de mort...


Ces souvenirs qui remontaient à la surface confirmait ce que Yutsuko pensait déjà : Les hommes sont faibles. Autant celui de ses mémoires que celui qui se tenait face à elle. L'homme est faible car il sous-estime la femme, la prend pour une poupée de chiffon qu'il peut manipuler à sa guise. Ce sourire stupide affiché sur la tête reflétait exactement la faiblesse dont Yutsuko parlait : Ce sentiment de supériorité qui se cache derrière. C'est ce qui allait le perdre plus tard. Pour l'instant, elle se contentait d'écouter avec désintérêt les réponses de l'homme qui lui faisait face, ses mots ne signifiaient rien pour elle, hormis une éventuelle menace qu'elle se contenterai de faire disparaître, ou d'écarter.

" Oh combien, si un jour, tes mains baladeuses devaient accidentellement croiser le fond de mes poches, tout ce qu'elles auraient à se mettre sous la dent serait le sang de mes dernières victimes, voir peut être, le dernier butin que j'aurais chapardé... Mais si cela devait se produire, je serais ravi de reconduire vos mains baladeuses, dans un endroit plus propice pour elles, un endroit où elles ne risqueraient pas de se couper où même de se balader dans mes poches ! Et très franchement, je ne pense pas, que mon sang finira un jour par décorer votre dague, étant donner que je n'ai en aucun cas, envie de voir mes ci-beaux jours finir d'une telle manière... "

...

" Ce qui m’amène ici ?!... Hey bien je n'ai pas vraiment de raison ! Je crois que ma curiosité m'a poussé plus qu'autre chose à faire intrusion dans votre charmante demeure, du moins si c'est la votre bien sur... ! "

Tiens donc ... Gêné au point qu'il ne sache plus quoi dire ? En effet, il avait affirmé plus tôt que la maison n'était pas très propres. Néanmoins maintenant, il fait des compliments a la jeune voleuse. L'homme est donc réellement si faible ? Yutsuko était sûre qu'il pouvait craquer à tout moment par amour pour elle, et elle saurait en profiter au moment propice.

" Au fait ! Tu es nouvelle dans le coin, je me trompe ? Hey, Dis-moi aussi, où est-ce que tu as appris à te battre ainsi, cette manière de se battre est vraiment spécial ! On dirait que tu as fait ce genre de choses toute ta vie... "

Et le voilà qu'il continue plus loin dans cette faiblesse. Le jeu devenait intéressant, le prix devenait alléchant, et la délectation au rendez-vous. Cet homme devait absolument être la nouvelle proie de Yutsuko. Peut-être pas tout de suite, mais plus tard.. Le premier jour était trop tôt, surtout que la jeune femme venait de commettre un crime récemment. Il ne fallait pas qu'elle s'affiche plus d'une fois par journée : cela ferait trop. A la place, elle se contenta de rentrer chez elle, passant derrière l'homme qui s'était avancé. Elle s'appuya contre la porte avec son épaule droite, et croisant les bras. Elle se tenait dans une position debout très suggestive et enjôleuse et répondit :

" Je ne donne pas la mort, quand des gens viennent me trouver : Je les libère de toutes leurs frustrations. Ils n'ont plus rien à regretter. Ils sont libres. Je leur donne la liberté. C'est une fin plutôt belle vous ne trouvez pas ? "

Evidemment, c'était complètement imagé : La liberté était la mort, et les regrets s'envolaient lorsque la conscience s'éteignait. C'était cela que le crédo de la jeune femme. Faire commettre le pêché, le punir, et récolter. Elle-même commettait également des pêchés, mais cela n'avait aucun sens. Elle avait vécu là ou le pêché prime sur la morale. Elle avait vécu tous les jours dans le crime, c'était donc une formalité pour elle.

" En plus divertissant, je débarrasse les hommes de leurs possessions matérielles pour qu'ils puissent retourner au ciel sain d'esprit. Vous pouvez également imaginer toutes les possibilités que vous voulez... Ah oui... Pouvez vous me renseigner sur les guildes ? "

C'est une question qui trottait la tête de Yutsuko depuis qu'elle était arrivée. Elle en entendait parler dans la rue. Elle voulait savoir ce que c'était, voir si cela pouvait être intéressant.