Sujet: La petite fleur... [Finie] Lun 24 Fév - 5:46
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♠ Hana Takumi ♠
♦ feat Inori (Guilty Crown) ♦
♦ Généralités ♦
♠ Identity ♠
Nom : Takumi (qu'elle a repris de sa "Grande Sœur Ohatsu ") Prenoms : Hana Sexe : (seriously?) Age : Un peu moins de 12 ans (en X791) Date de naissance : X779 Famille (selon elle) : Ohatsu Takumi Lieu de naissance : un village Activité(s) : Musique, Chant Guilde : Mermaid Heels Statut : // Surnom : L'erreur (par son père)
♠ ♦ ♠ ♦
♠ Abandon, Peur, Rejet ♠
Ohanee...
Dors, repose toi, Hana, Dors, je veille sur toi, Ne t’inquiète pas, je suis là, Près de toi, ma petite fleur…
Oublie ton passé… Oublie tes souffrances… Oublie ton malheur, et reste tout près de moi, Je suis là pour toi, je suis à côté, Ferme donc les yeux, et ne crains rien…
Ta « Grande sœur » te berce, Tu n’es plus seule, plus jamais, Plus maintenant… Oui, je suis là…tout pres de toi…
Rêve… Rêve d’un monde sans peur, Rêve d’un monde sans horreur, Reve d’un monde sans terreur, Reve d’un monde pour nous…
Ne pense plus, à ces horreurs, de ton passé, Qui te tourmente, qui t’horrifient. Ne pleure plus, ma petite fleur, Ma petite sœur, ma douce Hana…
S’il te plait, ne pleure plus, Tu n’as plus à avoir peur, Tu ne risques plus rien, Je te protegerais toujours, Alors sèche tes larmes…
...
Ohanee, tu n’es plus là, tu es partie, Tu m’as laissé, toute seule… Ohanee, j’ai peur sans toi, j’ai peur d’eux, Je fuis les adultes, et les garçons.
Ohanee, où es tu ? J’ai besoin de toi, Je suis perdue, sans toi… Ohanee, reviens je t’en prie, Reviens pour moi…S’il te plait…
Je ne fais confiance à personne, Je me cache, et j’ai peur, Je te veux, près de moi, Je te veux, avec moi…
La promesse, que tu m’avais faite… La promesse, que tu as brisée… Je devrais te haïr, te détester, Car tu m’as laissée…
Mais Ohanee, tu es la seule, La seule en qui je croyais, La seule que j’aimais… Alors je te pardonne, mais s’il te plait, Reviens…
Cette berceuse, que tu chantais, Cette chanson, qui m’endormait.. . Aujourd’hui, je la chante moi, Aujourd’hui, je…la chante, Pour toi…
Ohanee… Reviens, s’il te plaît…
(PS : Ce qui est en italique au début, est la berceuse que lui chantait Ohatsu, étant petite)
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Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Mar 11 Mar - 18:46
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♦ Sekitsui no mahō / Black Rose / Jardin d’Ébène ♦
Sekitsui no mahō (Magie des Épines), ou, plus simplement, Black Rose (Rose Noire), et, aussi appelé Jardin d’Ébène, est une magie permettant à Hana de créer des roses (ou, d'autres plantes à épines) noires / violettes. Elle peut les créer à partir de la terre, située dans sa zone de création, zone située autour d'elle, déterminant la distance à laquelle elle peut créer ses plantes, au maximum (Cette zone commence à 1mètre de rayon, d'un cercle dont elle est le centre, et augmente avec l'entrainement). Elle peut cependant atteindre une cible au delà de cette zone : la zone ne détermine que la portée de création... Hana peut aussi greffer ses plantes sur son corps, au détriment de plusieurs blessures (elles sont à épines).
Point important : Pour faire appel à la magie, Hana doit se remémorer l'un des pires moments de sa vie, ce qui n'est pas très plaisant, et la dissuade souvent de le faire. De plus, chaque utilisation de la magie l'affaiblit terriblement, si bien qu'elle peut s'écrouler à terre par simple utilisation, ou même s'évanouir.
Pour une meilleure lecture, je demande gentiment à Modo Mystère d'effacer son message situé avant celui ci, de façon à accoler la magie au reste. Merci d'avance
Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Ven 21 Mar - 20:30
Est-ce que cette fiche est toujours d'actualité ? En cas de non réponse, elle sera archivée dans les 24 à 48 heures. Merci de votre compréhension.
Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Ven 21 Mar - 23:09
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♦ Ombres & Lumière ♦
Au commencement...
Il y a environ 12 ans, dans un petit village, perdu dans les hautes forêts, entouré de fleurs de toutes sortes, jasmins, roses, lilas, alonsoas, barbacenias, athanasias, costus, et d'autres plantes, une catastrophe arriva.
Deux jours plus tôt
Un homme, la trentaine, plutôt grand, court à travers le village, du plus vite qu'il peut. Il vient de quitter son travail en urgence, dans la mairie, et se dépêche vers l'hôpital. Il fait froid, on est en hiver, mais il court sans blouson, sans pull, en tee-shirt. Il ne se soucie de rien devant lui. Il bouscule les gens, sans s'excuser.
"Enfin ! Kouta ! Excusez vous mon garçon." lui lance soudain un vieil homme, aux cheveux rasés, à la barbe courte, et blanche, alors que notre héros vient de le bousculer.
"Désolé Monsieur Adams !" répond le jeune homme "Je suis pressé."
Puis il continue sa course effrénée.
Arrivé à l'hôpital, il se rue vers la réceptionniste.
"Vite ! Où se trouve-t-elle ?"
"Bonjour Kouta." Lui lance la belle jeune femme, d'environ vingt ans, en repoussant sa frange blonde. Elle est irritée du manque de politesse de l'homme, et le lui fait comprendre. "Tu sais, la politesse, c'est pas pour les supérieurs !"
Voyant qu'il s'impatiente, elle lui indique le numéro de chambre : 320
...
Entrant dans la chambre, il se rue vers le lit, où un doux visage, reflétant la pureté et la bonté de ce monde, aux mèches châtaines, descendant sur les lèvres rouges et pulpeuses, en passant par les longs cils noires habillant les yeux bleus, l'attend. Les lèvres s'ouvrent, exhalant le doux parfum contenu dans la bouche qu'elles gardaient, et des paroles réconfortantes sortent, et rassurent Kouta
La femme allongée dans le lit prend la main de son époux, et, une larme de joie à l’œil, la lui place sur son ventre rond, abritant une petite vie. Le jeune homme éclate de rire, en sentant son enfant se débattre à l'intérieur de l'amour de sa vie. Il pose alors délicatement sa tête contre le nombril de son épouse, et tous deux s'endorment, en pensant à leur avenir proche. Un petit garçon jouant dans le jardin, ou un fillette essayant les bijoux de sa mère, une maison pleine de vie, de rires, de joie, d'amour. Une maison pour eux trois. Une maison pleine d'espoir.
Un maison rien que dans leur imagination...
Le jour de l'incident
Kouta et sa femme sont restés deux jours à l'hôpital, et c'est au moment de partir que tout le bâtiment fut habillé d'une voix criant
"Chérie ! Tu perds les eaux ?!?"
Dans cette petite clinique, les médecins furent rapides, et réactif. Quelques minutes après le cri, la future mère était en position, sur un lit aux couvertures bleues, écartant les jambes, et soufflant bruyamment, tout en écoutant le médecin. A l'extérieur de la salle, Kouta transpire tout en faisant les cent pas, et en se rongeant les ongles, jusqu'au sang.
Dans la salle, des cris commencent à surgir. Pris par l'angoisse, Kouta manque de s'évanouir. Il veut y aller, il veut réconforter sa femme. Aussi tape-t-il sauvagement contre la porte
"Laissez moi entrer !! J'en peux plus !! Chérie !! Chériiiee !!"
Après cinq bonnes minutes de tambour avec la porte, on le laisse entrer. Il est en pleurs. Elle est en pleurs. Mais elle sourit. Il s'approche de sa tendre femme, si courageuse à ses yeux.
L'opération continue. La femme ne crie plus. Elle serre en revanche avec force la main de son mari. Kouta lui rend cette poigne.
Soudain, le médecin dit
"C'est bon ! Je vois une jambe ! Attendez ..." sur un ton inquiètant
"Quoi !!" "Quoi ? Que se passe-t-il ?!" "Qu'est-ce qu'il y a ?!" "Mon bébé ! Notre bébé ! Il va bien ?!"
La panique s'empare des deux parents. Le docteur a ordonné à son infirmière de l'aider. Elle courent chercher quelque chose, tandis que lui crie
"Poussez ! Poussez vous dis-je !"
La femme hurle, et pleure. Kouta la serre dans ses bras, et pleure.
Peu de temps après, le médecin les rassurent
"Détendez vous, inspirez, bloquez, poussez."
"Que... Que... ?" "Docteur ! Que s'est-il passé ?"
"Le bébé sortait mal. Il était étranglé."
La femme de Kouta panique. Sa respiration s'arrête presque.
"Il va mieux ! Il va mieux."
Puis le docteur reprend
"Inspirez. Bloquez. Poussez."
Pendant quelques minutes, la femme tente d'expulser son enfant. Le docteur, ayant presque réussi à extirpé les jambes, dit
"Oh, une petite fille." en souriant
Les parents se serrent. Une fille. Les visions de la petites se démultiplient. Ils sont aux anges (enfin, la mère souffre, et le père a peur).
Quand, au moment où les fesses du bébé sont à l'air libre, le docteur, et son infirmière poussent un cri d'horreur, aussitôt suivi d'un hurlement d'incompréhension et d'angoisse des parents.
"Oh mon dieu ! Vite ! Vite ! Un tranquillisant, et le détendeur magique ! Vite ! Le bébé ne peut pas respirer !"
La mère hurle, de panique, et réussit à expulser son enfant trop vite. Le bébé est maintenant allongé sur le lit, en sang. L'infirmière la dépose sur une petite table d'opération, tandis que le médecin lui racle la gorge, essayant de la déboucher. Cette petite fille a, en effet, un problème : sa trachée est bouchée, et elle ne respire quasiment pas. La mère crie, pleure, serrant Kouta dans ses bras, tandis que le médecin fait tout pour sauver l'enfant. Au bout de quelques longues minutes, le docteur appelle Kouta, pour lui dire que sa fille est sauvée.
"Merci. Merci d'avoir sauver ma fille. Je vous en serais éternellement reconnaissant."
Puis il vient déposer cette petite créature, pour lui, la plus belle de toutes, près du visage de sa femme, apparemment endormie et épuisée par l'effort.
"Chérie, regarde. Regarde notre fille. Elle a tes yeux. Elle est magnifique. Chérie ? Réveille-toi. Chér..."
Kouta panique à son tour. Les battements de cœur de sa femme se sont arrêtés
"Chérie ! Kaede ! Ne meurs pas ! Ne meurs pas !!! Docteur ! Faîtes quelque chose. Docteur ! Docteur !!"
Ce dernier se précipite au chevet de Kaede. Il a été obnubilé par le sauvetage du bébé, qu'il n'a pas remarqué l’arrêt cardiaque...
...
Quelques heures plus tard, après avoir tout essayé, le docteur, accompagné d'un chirurgien, sortent du bloc opératoire.
"Nous avons fait tout ce que nous pouvions." "Elle est morte." "Votre femme est morte." "Nous n'avons rien pu faire. Toutes nos condoléance Monsieur Kouta."
Trois ans plus tard...
Dans le village fleuri de la montagne, à l'extrême orient, deux kilomètres plus loin de la place centrale, dans une humble demeure, aux murs de briques rouges, aux fenêtres de verre fin, au milieu d'un jardin de lilas, et de rose, des claquements se font entendre. Puis vient un cri. Puis un éclat, comme une brisure de porcelaine.
"Il est tiède, sale garce !!"
Aux milieux des lilas, se dresse la statue d’une femme immensément belle, sur un épitaphe : "A Kaede, femme aimante, tuée dans la fleur de l'âge, par Sa Faute. "
Sa Faute… La faute d’une petite fille, esclave dans cette maison, d’après le geôlier… Cette voix est celle du jeune homme qui a tout perdu. Celle de l'homme qui a perdu son épouse. Celle du père de la fillette.
"Pa...pa ?"
Une petite voix, faible, hésitante, arrive à s'échapper de la bouche de l'enfant, une petite de trois ans seulement, en sanglots, nue, des chaines aux pieds.
"T...Ta gueule !! Tu ne mérite pas de m'appeler comme ça !"
Il la gifle, puis lui crie dessus.
"Nettoie ! Ou tu ne mangeras pas ce soir !"
Les larmes aux yeux, la fillette tremblotant, fait grincer les chaines autour de ses chevilles, et ramasse les débris de ce qui était la tasse de café « trop tiède » du père. Elle se coupe les doigts plusieurs fois, mais son père n’en a que faire. Il attend qu’elle ait finie, avant de lui mettre une menotte à la main gauche, et de l’entrainer dans le sous sol, dans le cave, froide, et humide. Il attache l’autre partie de la menotte à une longue barre de cuivre, encastrée dans le mur, puis l’enferme à double tour, ne lui laissant qu’une assiette avec un repas, et de l’eau. Ainsi, avec sa main droite, tout en se recroquevillant sur elle même, elle mange doucement, tremblotant.
Le père, Kouta, repart à son occupation, sans l’ombre d’un regret, pour ainsi maltraiter sa fille. Il ne peut pas supporter qu‘elle ait été la cause indirecte de la mort de son épouse, Kaede. Il ne cesse de se remémorer la scène. Le médecin, préférant sauver le bébé, jusqu'à en oublier la femme, et Kaede, paniquant pour son bébé, affolant son cœur, jusqu'à mourir... Mais pour Kouta, seule sa fille était fautive. Pour lui, la vie de son épouse valait beaucoup plus que celle de son bébé...
...
Vingt heures. Kouta ouvre la cave. Il détache sa fille, du mur, pour qu’elle puisse aller dormir dans le « lit » de pailles, et de pierre, avec pour seul confort un coussin. Il repart ensuite, laissant sa pauvre petite dans le noir, et referme la porte.
Elle pleure alors, laissant courir ses larmes sur ses joues. Elle n’avait jamais été aimée, mais il avait attendu qu’elle sache marcher pour l’attacher dans cette cave. Elle en avait peur, elle faisait des cauchemars, ne comprenant pas ce mépris de son père pour elle…
"Joyeux anniversaire...H...Hana." murmure à elle même la fillette, sanglotant de plus belle, reniflant, et tremblant.
Fuite inespérée ...
La petite a quatre ans, désormais. Elle a commencé à subir quelques coups, chaque semaine. Elle n’en peut plus, vivre enchainée, comme une esclave. Elle n’a droit qu’à des bains d’eau froide, pour maintenir son hygiène correcte, et se doit de satisfaire chaque désir de son maître, Kouta, qui est toujours plus exigeants, qui l’insulte, lui fait mal. Elle est tombée malade plus d’une fois, et ce furent les plus beaux moments de sa petite vie, car elle s’en trouvait soignée, son père voulant la garder comme esclave, n’en n’ayant pas fini avec elle.
Elle est aujourd’hui, encore, attachée dans la cave sombre, devenue plus froide en raison de quelques fissures, la maison vieillissant. Hana est blottit contre elle même, essayant de réchauffer son corps nu, pourvu de bleus, et d’une cicatrice dans le bas du dos, souvenir effroyable de Kouta, s’exerçant à la torture. La fillette n’ayant pas supportée le couteau, à l’époque, Kouta avait abandonné cette idée.
Des pas se font alors entendre dans les escaliers grinçants menant à la froide cave de la maison... Son père, Kouta.
...
Il tient une faucille à la main. Il libère la main de sa fille, et l’emmène en la tirant dans le grand jardin.
"Tu as intérêt à avoir terminé d’ici une heure, ou tu n’aura pas de couverture cette nuit ! !"
La peur de devoir rester par ce froid, durant huit heures, allongée sur des gravasses fait frémir le petit corps nu de la petite. Elle essaie de prendre l’instrument, mais, trop lourd pour elle, elle ne peut le soulever. Elle le traine alors, tant bien que mal. Finalement, au bout de quelques minutes, elle se coupe au pied, et pleure. Kouta, alerté par ses cris, se dépêche dehors, voulant éviter que quelqu’un entende la petite, et découvre ce qu’il en faisait.
"Tais toi, Hana ! Tais toi, ou je reprends le couteau !"
La peur prend alors le corps de la petite, qui ne peut s’empêcher de crier encore plus. Kouta la frappe alors au visage.
"J’ai dit TAIS TOI ! TA GUEULE !!"
Il gifle Hana, encore, et encore, puis prend le couteau qu’il a à sa ceinture. Cette action fait taire Hana, trop effrayée, mais les larmes affluent encore sur ses joues. Voyant qu’elle s’arrêtait, il repartit à l’intérieur, afin de prendre un bandage, pour qu’elle puisse continuer son travail. Il revient.
"Je vais enlever ce bracelet de fer, ne bouge pas, et ne pense même pas à t’enfuir, petite peste."
Il libère le pied blessé d’Hana, et s’apprête à lui mettre le bandage, quand celle ci s’assoit soudainement.
"LEVE TOI !!."
Elle ferme les yeux, sentant qu’elle va se faire frapper, mais ne se lève pas, et commence son ‘affaire’ (on a tous envie d’aller aux toilettes à un moment…ba elle…c’est maintenant).
Écœuré, Kouta libère l’autre pied, et lui crie dessus.
color=#6666cc]"Putain ! Mais va derrière un arbre, saleté !"
Elle s’exécute, puis se rend se rend compte qu’elle est, pour la première fois depuis trop longtemps, libre. Complètement libre. Elle n’a plus d’entrave aux pieds. Elle se met alors à courir en direction du portail noir.
...
"Reviens ici ! Connasse ! Reviens ou tu le regretteras ! Hanaaaa !"
Kouta, quelques secondes après le départ d’Hana vers le portail, la voit, et lui court après.
La petite court, du mieux qu’elle peut, puis tombe, sa blessure au pied lui faisant mal. Elle avance alors à quatre pattes, s’éraflant les mains, mais ayant l’espoir de la liberté. Elle y est presque. Elle voit la grille, symbole de sa liberté, et de sa cage. Elle n'a plus de forces dans ses petites jambes, mais elle se rapproche. Quand soudain, elle entend les pas de Kouta, lui indiquant qu'il la rattrape. Paniquant, elle se relève, s'appuyant contre une pierre. Elle peut le faire, elle y croit. Et c'est alors qu'elle la voit...
Kouta crie, hurle, menace sa fille. Il la rattrape, il le sait. Il la voit. Elle est là. Et elle s'est arrêtée ? Elle ne bouge plus, figée debout. Il la rattrape, et lui pose la main sur l'épaule.
Hana la voit, pour la première, cette grande pierre noire sur laquelle elle s'est appuyée, surmontée d'une statue, dont la forme est celle d'une femme. Une inscription dans la pierre. Hana est émerveillée de la beauté de cette femme. Son père la rattrape, et lui pose sa main sur l'épaule. La peur parcourt tout le corps nu de la petite, et la fait frissonner, mais elle ne peut pas détacher son regard de la pierre.
"C'est ta mère."
Ces trois mots amènent les larmes aux yeux de la petite. Elle rencontre enfin sa mère, mais elle ne peut lui répondre.
"Elle était magnifique, et très gentille..."
Pour la première fois dans sa courte vie, Hana sent de la chaleur dans les paroles de son père, même si cela ne dure qu'un temps...
"Tu l'as tuée." fit ce dernier, sa voix remplie de haine.
Kouta resserre alors sa main autour de l'épaule de la petite. Elle veut crier, mais son père met sa deuxième main devant la bouche de son enfant. Il la soulève alors, la ramène dans sa cave, avant de l’enfermer, sans manger, sans couverture, sans rien.
Hana pleure.
"Maman...Maman...aide moi. Aide-moi !" Sanglote la petite fleur, tout en se blottissant contre le coin de la pièce, plus chaud, avec son oreiller contre elle, essayant par tous les moyens de se réchauffer.
Origines ...
La plupart des gens vivent la vie, en en appréciant chaque instant...
La petite prisonnière dans la cave ne voit pas les choses de cette façon... Esclave depuis ses deux ans, pour son père, elle a maintenant cinq ans. Dans la cave dont la température, l’été approchant, étant devenu acceptable, et apaisante, la petite dort.
Kouta, à l’étage, dans son lit, repense au plus beau jour de sa vie, ayant retrouvé une photographie / peinture (je sais pas si sur Earthland, il y a des photos…:/) de sa défunte épouse…
Flashback
Kouta avait pris sa décision. Il lui dirait aujourd'hui. Il était paré de son plus beau costume, et l'avait invitée à dîner. C'était un petit restaurant, sympa, à la sortie du village. De beaux jardins orientaux, des petites rivières, des arbres de cerisier...le stéréotype typique d'un magnifique restaurant asiatique.
A la meilleure table, recouverte d'une belle nappe rouge, au milieu des jardins en fleurs, Kouta attendait son invitée, son amie. Il était arrive bien trop tôt, trop excité pour attendre. C'était son grand jour. Le moment le plus important de sa vie.
Quelques temps après, il était toujours debout, bien droit. Son visage était de marbre, et ne laissait pas paraître son ennui a attendre comme ceci la femme de sa vie.
Et elle arriva, drapée d'une robe violette, avec des nuances de bleu, et de rouge. Une dentelle dorée. Des manches longues, dont le tissu laissait apparaître uniquement les mains. Cette robe descendait jusqu’aux mollets, sous les genoux. Parée du collier que Kouta lui avait offert, une magnifique pierre enveloppée dans un argent pur, avec un bracelet de cette même couleur chromée, elle s'avançait sur le chemin dans le jardin, jusqu’ a sa table, se faisant se retourner toutes personne dans ce décor, vers elle. Elle était splendide.
Kouta vint lui baiser la main, puis l'amena à sa place. Il s'assit ensuite de l'autre côté de la table.
"On ne commande pas ?" Demanda t elle au bout de deux minutes de silence.
"Euh...euh non, je l'ai déjà fait. Je veux t'offrir la plus belle soirée de ta vie, alors je me suis permis de commander une surprise pour toi."
Kaede rougit. Kouta lui parlait si gentiment, et était si beau. Elle avait du mal à le regarder dans les yeux, sentant ses joues s'embraser des qu'elle essayait.
Alors qu'elle évitait son regard, Kouta se sentit gêné. Pourquoi ? Ils avaient pourtant passés de bons moments ensemble... Il se vidait de toute énergie positive, commençait à déprimer, à regretter de l'avoir invitée, semblait il, contre son gré, quand elle lui prit la main, rougissant
"Je... Ça... Très...heureuse d'être ici... Avec...avec toi." Ses joues s'enflammèrent.
Kouta reprit courage, et referma sa main dans celle de Kaede, en rougissant à son tour.
Puis, le premier plat arriva. (Désolé, je ne décris pas la bouffe) S'en suivirent le deuxième, et le troisième.
Les deux tourtereaux ne parlaient pas beaucoup, paralysés par la timidité. Cependant, à la fin du repas, Kouta se lève. Un orchestre se met alors à jouer. Il se baisse, et s'agenouille devant Kaede, et lui prend la main. Il y dépose un petit coffret noir, qu'il ouvre. A l'intérieur, sur du velours rouge sombre, se tient un bague. Petit anneau d'argent, incrusté de petits diamants.
"Kaede Nakano. Veux-tu faire de moi l'homme le plus heureux du monde, et m'épouser ?"
Le cœur de Kouta battait la chamade. Ses joues étaient chaudes et rouges. Mais il continuait de regarder celle qu'il aimait.
Kaede avait une teinte au moins aussi rouge que Kouta. Elle n'y croyait pas. L'homme qu'elle avait toujours aimé, celui qui hantait ses pensées la demandait en mariage. Elle allait vivre avec son âme sœur. Elle n'hésita pas une seconde.
"Oui. Oui je le veux"
Ils s'embrassèrent. Des larmes de joies coulaient de leurs yeux.
Ils sortirent se promener ensuite. La nuit était tombée et le parc du village était illuminé. Ils se tenaient la main, et marchaient au bord du ruisseau. Kaede contemplait la bague. Elle était magnifique.
Au bout d'un moment, ils s'assirent proche de l'eau. Puis Kouta l'embrassa, baiser qu'elle lui répondit aussitôt en déboutonnant la chemise de son fiancé. Kouta se baissa, et s'allongea sur Kaede...la nuit ne faisait que commencer...
Le lendemain, déjà, à l'intérieur du corps de la fiancée, une ovule fut fécondée. Neuf mois plus tard, le bébé sortait, étouffé, et causa la mort d'une douce femme...
(fin du flashback)
Il s’énerve, et frappe le mur violemment.
"Si seulement tu n’étais pas née, Hana !"
[i]
La pire des souffrances...
Cinq ans et demi déjà que Hana est maltraitée. Soixante six mois d’esclavage. Soixante six mois de peur. Soixante six mois de tristesse.
Dans sa cave, Hana a découvert quelque chose de magique. Dans cette vie noire, dans cet endroit lugubre, à travers une des fissures, Hana regarde une fleur, qui a poussée.
Elle n’entend même pas Kouta arriver, qui l’aperçoit et lui crie dessus.
"HANA !! Tu devrais être en train de laver mes couverts !!"
Elle sursaute, et se relève, avant de recevoir une n-ième gifle. Kouta écrase la fleur devant elle, puis s’apprête à la frapper de nouveau, mais Hana le tape.
Cette action provoque une frénésie dans l’esprit complètement fou de Kouta. Il attrape la petite, et l’attache à la barre de fer des deux mains. Puis Il lui écarte violemment les jambes, lui faisant déjà mal. Furieux, ayant presque perdu la raison, Kouta baisse son pantalon, et pour Hana, l'horreur commence...
A la fin de l'acte le plus ignoble qu'ait jamais fait Kouta, celui ci s'en va. Sa fille est en larmes. Elle vient d'être violée, même si elle ne peut pas encore mettre de mots sur cet acte ! Par son père ! A l'âge de cinq ans et demi ! Il n'y a pas de mots pour décrire cette horreur...
Quelqu'un... à... à l'aide...
...
Le soir même, une jeune fille aux cheveux roses et longs, et aux yeux remplient de rage, sonne à la porte.
"Bonjour. Je m'appelle Ohatsu. J'ai vu que vous cherchiez quelqu'un..."
La prière d'Hana était enfin exaucée...
Amie précieuse ...
La jeune femme aux cheveux roses sourit à Kouta.
"Vous ne me faites pas entrer ?"
Kouta s'interroge...cette requête...il l'avait faite il y a longtemps...quelques années...au temps ou Kaede était encore en vie.
"Vous venez pour ma requête, mais cela fait six ans que je l'ai envoyée."
"Nous avons eu...des complications. Nous n'avons pas pu envoyer quelqu'un a l'époque."
"Cependant, maintenant, vous ne m'êtes d'aucune utilité. Elle est morte."
Kouta avait envoyé une requête, demandant un mage de bon niveau, pour Kaede, à l'époque où elle était malade, il y avait six / sept ans. Kaede étant une mage, et sa grossesse lui faisant perdre de l’énergie magique… Il avait espéré qu’un mage l’aide.
Ohatsu, qui n'était pas vraiment là pour Kaede, ne se laisse pas éjecter, et feint.
"Toutes mes condoléances, je suis vraiment désolé. Voyez vous, quand j'ai vu que cela faisait plus de cinq ans que cette quête n'avait pas été effectuée, et qu'elle se rapprochait des fameuse Quêtes de Dix ans, j'ai vraiment voulu vous aider. J'ai traversé tellement d'épreuves pour arriver ici."
Elle marque une pause, destinée à apitoyer Kouta.
"Et maintenant que je suis enfin là, vous me dites que l'on a plus besoin de moi ? Mais j'habite trop loin, et n'ai nulle part ou aller."
Puis, sans aucun besoin de se forcer, faisant juste appel à son passé, Ohatsu fait couler quelques larmes de ses yeux.
Kouta n'a plus le choix. S'il interdit à cette "dite" fille sans défense de rester chez lui, des soupçons vont peser, et son "secret" sera dévoilé. Il soupire.
"Bien. Entrez, je vous prie. Vous repartirez demain matin, et je vous fournirai de l'argent, pour un voyage confortable."
Ohatsu essaie de ne pas rigoler. Qu'il est bête. Elle entre, et va dans le salon. C'est une très belle pièce, ornée de multiples portraits d'une seule femme. Kaede... Le canapé est en velours rouge, et les tables sont en chêne. Plusieurs fleurs sont disposées un peu partout.
Ohatsu s'assoit sur le canapé, tandis que Kouta commence à descendre.
"Je vais préparer votre chambre." Dit il
Puis il descend, tandis qu’Ohatsu songe qu’il va chercher des draps. En réalité, il va dans la cave de la petite, étendue par terre, pleurant toujours.
"Si tu parles, ou fais le moindre bruit, tu revivras l'enfer. Tu as compris ?" Dit Kouta en appuyant de sa main sur l'organe intime de la petite, qu'il avait profané.
Hana ne bouge pas, ne répond pas, tandis que Kouta enfonce un éponge dans la bouche de sa fille, s’assurant qu’elle ne parle pas.
Puis, il remonte, et va dans la chambre qu'il avait autrefois aménagé pour Hana, à l'époque où Kaede était enceinte. Il fait le ménage, déménage les bricoles qu'il a rangé dans cette pièce, durant ces six dernières années, retrouve le lit qui aurait dû appartenir a son bébé, et le pousse sur le côté. Puis il va dans sa propre chambre, et récupère un matelas, qu'il transporte jusque dans l'ex chambre d'Hana.
...
Alors que Kouta descend aux étages inférieurs de sa demeure, Ohatsu s'attelle a sa véritable mission, à savoir, trouver des preuves des fraudes fiscales et monétaires de Kouta durant ces cinq dernières années. D'après le maire, investigateur de cette mission, Kouta n'était plus le même depuis la (présumée) mort de sa fille, il y a cinq / six ans. Alors elle se lève du canapé, et fouille les tiroirs, les meubles, les armoires. Elle trouve le bureau et cherche parmi les divers documents. Rien. Nada. Niet.
Ne désespérant pas, elle parcourt le rez de chaussée à la recherche d'un quelconque indice, d'une petite preuve... Soudain, elle entend les pas lourds de son hôte dans les escaliers. Elle se fige, puis retourne discrètement à sa place. Kouta remonte, sans rien dans les mains et va dans la chambre à l’étage. Alors Ohatsu se dirige vers les escaliers. Pour elle, si Kouta est descendu « sans aucune raison », c’est que les preuves se trouvent au sous sol…
...
Tard le soir, Kouta et Ohatsu dînent autour d'une petite table. Ils ne se parlent pas. Kouta se remémore la dernière fois qu'il a mangé avec une femme. Il se souvient aussi de la demande en mariage, de Kaede, du bébé, de la naissance, de la mort. Il se prend alors la tête dans se mains, et sort de table, allant dehors, prendre l’air.
Ohatsu, interpellée l’action de Kouta le regarde, interloquée. Puis il sort. Parfait.
Elle quitte la table, et se dirige vers le sous sol. Ses pas grincent sur les marches. Elle arrive devant une porte en chêne, bois lourd et précieux. Elle essaie d'ouvrir la porte, mais celle ci est fermée à clé. Alors, armée d'un de ses kunais, armes qui ne la quitte plus depuis qu'elle a rencontré ce tueur, il y a deux mois, elle crochete la serrure. Puis la porte s'ouvre...
...
Hana est souillée, nue, affaiblie, traumatisée. Elle ne doit pas faire de bruit, lui dit son père, au risque de subir la même atrocité que tout a l'heure. Elle a peur, et se tait. Elle a du mal à respirer à cause de l'éponge ensanglantée dans sa bouche, enfoncée jusqu'à sa gorge et son œsophage. Puis son père appuie sur l'antre qu'il a violé, pour se faire comprendre. La jeune fille gémit, et pleure.
Une à deux heures plus tard, elle entend des pas grincer dans les escaliers. Ils semblent...plus légers que ceux de son père. Qu’allait-il se passer ? Son père avait amené autre chose pour la torturer ?
La porte de sa geôle s'ouvre, et une femme aux longs cheveux roses apparaît.
...
Une fille... Petite, celle ci doit avoir cinq ou six ans, maximum. Elle est attachée au mur, allongée sur le sol, nue et pleurant. Elle a une éponge sale dans la bouche. Elle a l'air effrayée, et doit vraiment avoir très peur, car de l'urine coule sur le sol.
Ohatsu s'immobilise.
"Non...non...non ! Pas encore !"
Les souvenirs d'un fou, ayant capturé la dame à la chevelure rose, et l'ayant torturée, refont surface dans la tête de l'intruse.
"Nooon !"
Puis elle se ressaisit, sentant le regard de la petite sur elle. Elle s'approche, et lui retire l'éponge de la bouche.
"Ma pauvre petite. Tu peux parler ?"
Hana n'y croit pas. Est-ce vraiment quelqu'un venue la sauver ? En tout cas, c'est la première fois qu'on lui pose une question, et qu'on lui parle gentiment.
"O...O…O…Oui."
A l'écoute de cette petite voix faible, Une larme coule du visage plein d'empathie d'Ohatsu.
"Qui t'a fait ça ? Qui t’a frappée ? Qui t’a mise dans cet état ?"
Hana peine a répondre, n'ayant plus beaucoup de force.
"C'est...c'est mon papa. Le...le monsieur...qui...vit...ici." Dit-elle en sanglotant.
Ohatsu a un hoquet de stupeur en entendant cette phrase. Kouta n'a jamais perdu sa fille, il l'a maltraitée ! La rage se montre alors sur son visage. Il va le payer ! Je ne vais pas le tuer, je vais le détruire ! Le mettre en prison ! Voilà la preuve que je cherchais ! Ce ne sont peut être pas les bons documents, mais ce Kouta va morfler. De tels individus, comme le père de cette fille, ou mon tortionnaire, ne méritent pas d'être libres !
"Cela fait combien de temps que ton papa te fait ça ?" Demande la belle étrangère
"Depuis… Depuis que j’ai deux…deux…deux ans… Je suis… Je suis censée être… Je suis censée… faire…ce qu’il demande..."
Les veines des mains d'Ohatsu s'accentuent, faisant quasiment disparaître les cicatrices qu'elle avait elle même reçue de celui qui cherchait M. Elle se contrôle tant que possible, essayant d'en apprendre plus de la petite enchaînée.
"Tu t'appelles comment ? Et tu as quel âge ?"
"Ha...Ha...Hana. J'ai euh...cinq...non...sept...euh...non... j'ai cinq ans, presque... presque six ans, je crois."
Hana. Ohatsu répète ce nom. Hana. Quel magnifique prénom. Et le fait qu'elle ne sache pas très bien compter son âge est une preuve de son manque d'éducation. La pauvre petite.
"Moi c'est Ohatsu."
Puis Ohatsu entreprend de la détacher, mais se heurte à l'odeur de l'urine.
"Je vais te nettoyer."
Elle crochète les menottes, et libère Hana, puis elle la prend dans ses bras, l’embrassant sur le front et la tête.
"Tu es un ange venue me sauver ?"
Ohatsu rougit, puis sourit, à ces paroles. Non, mais je vais te sauver quand même."[/color]
Il y avait quelque chose chez cette petite. Ohatsu, depuis l'incident du tueur et tortionnaire, refusait tout contact physique, quel qu'il soit. Toucher quelqu'un était devenu, pour elle, répugnant. Mais elle n'avait, devant la détresse d'Hana, pas hésité une seule seconde, et l'avait prise dans ses bras.
Arrivée dans le salon, Ohatsu dépose Hana sur le canapé. Elle observe autour d’elle, pour être sûre que Kouta est toujours dehors, puis elle voit du sang, dégouliner de l’entre jambe d’Hana.
"Que s'est il passé Hana ? Il t’a fait mal ici avec une arme ou bien..."
Ohatsu s’inquiète de la réponse d’Hana, qui se met alors à pleurer toutes les larmes de son corps.
"Il...Il...Il m'a..m'a écarté les jambes et...et...a baissé son pantalon et...et..."
Elle n'arrive même pas à terminer sa phrase et serre Ohatsu contre elle. Cette dernière ne peut plus. Elle ne peut plus contrôler sa colère. Ce salopard a violé sa propre fille, et, en plus, celle ci n'a que six ans ! six ans ! Elle ne sait même pas ce que cet acte infâme est !
"Tout va bien maintenant. Tout va bien."
Elle caresse Hana, lui murmure des mots doux, et lui dit de patienter un petit peu sur le canapé.
"J'en ai pour une minute. Je reviens."
Ohatsu quitte alors le salon, et se dirige dehors. Kouta l’entend, et se retourne.
"Désolé, je me sentais mal… "
La jeune femme s'approcha de Kouta, en colère.
"Est ce que le nom d'Hana vous est familier ?"
Kouta sursaute. Son invitée a vu Hana ?
"Oui je l'ai vu, monstre. Vous êtes un ignoble monstre !"
...
Dix minutes après, Ohatsu est de retour. Elle soulève la petite, et l’emmmène dans la salle de bain, à l’étage. Puis elle met Hana dans la baignoire, et lui donne la bouteille de shampooing en même temps qu’elle allume l’eau. Elle voit alors la petite mordiller la dite bouteille pour l’ouvrir, et rigole.
"Tu laves ?"
Hana pointe du doigt le visage d’Ohatsu, où une petite tâche de sang s’est glissée. Cette dernière sourit. Oui, pour elle, je ferais tout. Puis elle attrape le shampoing, et lave Hana, de partout, pendant que celle ci nettoie le visage de la femme aux cheveux roses (en mettant du savon de partout xD).
Puis Ohatsu va dans la chambre du père, et prend une chemise. Elle sait que Hana n'a jamais eu de vêtements, mais pour l'instant, une chemise fera l'affaire.
Elle revient a la salle de bain, essuie la petite fleur, et l'enveloppe dans la chemise. Celle ci, trop grande pour Hana, lui tombe jusqu'aux genoux, ce qui fait rire Ohatsu.
Puis cette dernière attrape Hana, et la met sur son dos. Elles descendent ensuite, et sortent. Hana a le temps de remarquer que son père ne bouge plus.
"Il ne t'embêtera plus jamais, promis." Lui dit Ohatsu.
Elles quittent la maison, et Ohatsu jette une allumette à l'entrée. De l'essence, qui a été versée après le meurtre de Kouta, prend feu, et embrase la maison.
Elles quittent alors le village ensemble, Hana endormie sur le dos d'Ohatsu. Ohanee...
Pour une meilleure lecture, je demande gentiment à Modo Mystère d'effacer son message situé avant celui ci, de façon à accoler l'histoire au reste. Merci d'avance
Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Mar 1 Avr - 22:52
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♦ Anéantissement & Renouveau ♦
Un plaisir éphémère ...
Six mois... Cela fait six mois maintenant que Hana et Ohatsu se sont enfuies de chez Kouta, après avoir brûlé la maison.
Juste après l'incident, Ohatsu avait emmené la petite fille à son ancien Orphelinat, dans lequel elle espérait que l'on prenne soin d'elle. Mais l'Orphelinat avait été détruit, et il ne restait que des ruines.
C'est alors qu'Hana suivit Ohatsu, le long de son voyage aux quatre coins de Fiore. Celle ci parcourait ce royaume à la recherche de clés célestes. Elle avait montré à Hana ce qu'était la magie, et celle ci avait été enchantée. Alors elle jouait avec Bouboule de temps à autres.
...
Ohatsu éduquait Hana, la protégeait, et la chouchoutait. Elle l'aimait. C'était la seule sur cette terre qu'elle aimait ... qui méritait qu'elle l'aime. Ce sentiment était partagé. Depuis qu'Ohatsu l'avait sauvée, et qu'elle voyageait avec elle, Hana considérait celle-ci comme une sœur. Ohanee... ("nee" est le suffixe pour grande sœur). Après tout... c'était Ohatsu qui lui avait parlée gentiment pour la toute première fois. C'était aussi Ohatsu qui lui a achetée ses premiers vêtements. C'était Ohatsu qui la réchauffait, la nuit, qui lui racontait ses aventures, qui lui faisait découvrir le pays. Pour Hana, Ohatsu était la personne la plus importante, et la vie sans elle était devenue inimaginable. Hana avait développé une sorte de relation sœur à sœur avec la femme aux cheveux roses, si bien qu'elle l'appelait "Ohanee" (Grande sœur Oha)
...
Elles sont à Rhynal, ville située près du lac de Torha. Installée dans une petite chambre pour quelques jours, les deux filles profitent des bienfaits d'un bon restaurant. Puis, une spécialité, un rôti de veau, servi dans une sauce Rhynalienne, et enduit de persil arrive devant Ohatsu. Hana se lève, et viens s'assoir sur les genoux de la jeune femme, puis se penche, et renifle le plat.
"Ça sent bon, mais c'est des animaux cuits... Pourquoi les animaux chauffés sentent bon, Ohanee ?"
"Euh..." Cette question si innocente tire Ohatsu de ses pensées. "Et bien... Tu vois, quand ils sont cuits, les animaux...se...euh...pensent à nous, et...produisent cette bonne odeur qui nous donne envie de les manger... Ensuite... Aah, Ne fait pas ça !"
Ohatsu enlève de justesse la main d'Hana, que la petite vient d'essayer de mettre sur la bougie.
"Mais...je voulais faire comme les animaux. Je voulais voir si les humains sentaient bon aussi ..."
Des larmes commencent à couler sur la joue de cette petite fleur.
"Mais tu sais Hana, seuls les animaux ont cette caractéristique. Toi, tu ne feras jamais une odeur comme la leur, car tu es une magnifique petite fleur. Promet moi. Promet moi de ne jamais recommencer." Dit Ohatsu en soulevant la petite, et la prenant dans ses bras.
"Je te le promet Ohanee." répond la petite fleur, des yeux grands.
Ohatsu sourit, et Hana rougit. Un homme passe alors, et bouscule Hana, qui tombe par terre. Elle commence à pleurer, quand l'homme se retourne.
"Tu peux pas faire attention, connasse ?"
Son visage grimace, et Hana écarquille les yeux en le voyant.
"Pa...pa ? Aaaaaaaaaah"
Elle se prend la tête dans les bras, et hurle, tandis que l'homme l'attrape par les cheveux.
"Putain de merde... tes parents t'ont donc jamais appris à t'excuser, salope ?"
Ohatsu se lève alors, et frappe l'homme avec un kunai. Celui ci, blessé au torse, recule, et tombe.
"Et toi, on t'a jamais apprit la politesse. Tu vois pas que cette petite est effrayée, vieux con ? Et, ne l'insulte plus jamais. JAMAIS !"
Puis elle sort du restaurant avec Hana dans ses bras, laissant sur la table 1000 joyaux.
De retour à la chambre, Ohatsu couche Hana dans son lit, et la berce doucement, jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Je t'aime ma petite fleur...
...
Le lendemain, à l'aube, Ohatsu réveille Hana.
"Je dois aller faire quelque chose Hana. J'en ai pour quelques heures. Reste ici, et ne parle, ni n'ouvre à personne. D'accord ?"
Apeurée à l'idée de rester seule, la petite s'accroche à Ohatsu
"Ohanee..." Elle commence à pleurer "Reste Ohanee." Elle serre Ohatsu dans ses bras "S'il te plait, Ohanee, reste avec moi " Elle pleure "Je ne veux plus être toute seule. J'ai trop peur." Elle se lève sur son lit, et entoure Ohatsu de ses bras, posant sa petite tête contre la poitrine de sa "sœur". "J'ai peur sans toi Ohanee."
Ohatsu rend son câlin à la petite pleureuse.
"Je n'en ai pas pour très longtemps, ne t'en fais pas."
"Mais pourquoi tu veux partir ?"
"J'ai entendu parler d'une clé, non loin d'ici. Une clé stellaire. J'aimerais mettre la main dessus, mais après l'incident d'hier, je remarque que tu seras potentiellement en danger si tu viens avec moi. D'autant que je ne suis pas sûre qu'il y ait vraiment une clé."
"Danger ? C'est où Danger ?"
Ohatsu sourit, devant l'ignorance si innocente de sa petite protégée
"Pas où. Ce n'est pas un lieu. Ça veut juste dire que cela pourrait te faire du mal. S'il te plait, attend moi ici. Je n'en ai que pour quelques heures. Reste dans la chambre, et n'en sors pas. D'accord ?"
Hana se renfrogne, puis répond
"D'accord Ohanee. Je vais rester ici...pour toi..."
Ohatsu embrasse Hana sur le front, puis laisse la petite seule dans cette chambre...Ce fut sa plus grande erreur...
...(RP Martyr et Tortionnaire : ce qu'il se passe pour Ohatsu)...
Le soir même, après une dizaine d'heures, Ohatsu n'est toujours pas rentrée, et Hana est recroquevillée dans son lit, tremblante de peur. Elle pleure toutes les larmes de son corps, répétant sans cesse
"Ohanee...Ohanee, reviens...Ohanee...S'il te plait, reviens...Ohanee..."
...
Soudain, un homme passe devant la fenêtre de sa chambre, située au rez de chaussée. Hana se cache, mais l'homme la voit. Hana, effrayée, sous la couette du lit, sanglotant, entend un "poc". Elle ose un regard, et le voit, lui, cet homme, à la chevelure bleutée, ornée de violet, l'air sombre, regarder à l'intérieur de la pièce. Elle crie, elle a trop peur, et l'homme brise la vitre, et entre dans la chambre... (dites pas genre, c’est Yoite, il est trop méchant^^)
Hana, qui a réussie à se cacher dans l'armoire, observe, par la fente, ce jeune homme. Celui ci s'approche d'une veste verte, qui est posée sur le dossier de la chaise en face du lit. Il la prend, l'inspecte, et relève la tête, en chuchotant "Ohatsu..."
Hana ne comprend pas. Cet homme vient de rentrer par effraction, pour prendre un vêtement, et murmurer le nom de sa Ohanee. Cloîtrée dans le meuble, elle tremble. Pourquoi appelle-t-il Ohanee ? Puis soudain, un grincement. Celui de la porte de l'armoire de bois. Hana panique, et tombe, sur le sol, devant l'armoire, et aux pieds du jeune homme. Elle relève la tête, et le jeune lui demande gentiment, en souriant
"Est tu Hana ? Est tu l'amie proche d'Ohatsu ?"
Hana ne répond pas.
"Allons, ne joue pas à l'ignorante avec moi. J'ai reconnu sa veste. J'ai reconnu les trous, j'ai reconnu les fentes, dues à mes lames, et j'ai ressenti son aura, son odeur... Je sais que cette veste est à Ohatsu."
Hana ne sait pas quoi dire, et ne bouge pas. Elle renifle.
"De plus, je sais qu'elle est devenue distante, et froide."
Hana ouvre la bouche pour contredire, mais l'homme la devance.
"Pas la peine de nier; car c'est moi qui l'est transformée. C'est moi, celui qui l'a torturée, il y a quelques mois... C'est moi qui l’ai torturée..."
La peur. La peur emplit la petite, et elle crie, elle crie, se sentant en danger (à juste titre ^^) devant cet homme.
"Ohanee ! Ohanee !! OHANEE ! s'il te plaît... Ohanee, viens ! OHANEEEEEEEEE !"
Les yeux d'Hana sont maintenant larmoyants, et ses joues humides de ses larmes, tandis que l’homme l’attrape par la gorge.
"Ohanee... je t'en prie... aide moi... aide moi..." pleure-t-elle
Il rigole.
"Une petite fille… Ohatsu, qui a, grâce à moi, sans doute, développé cet instinct de vigilance extrême, ce dégout de l’espèce humaine, a prit sous son aile une petite fille ? Je trouve ça dingue, mais finalement… je vais me servir de toi pour l’atteindre…"
Puis il bâillonne la petite, et la kidnappe.
"Ohatsu m'a parlé de toi...ou plutôt, a énoncé ton nom... Hana, c'est ça ?"
Pas de bruit, juste des pleurs.
"Très bien..." dit l'homme en mettant la petite sur son épaule. "Mais je vais prévenir Ohatsu de ta disparition en laissant ceci sur le lit…. Je me demande comment elle réagira…"
Puis il montre à Hana une longue plume noire.
"J'espère pour toi qu'elle comprendra...même si dans tous les cas, il est fort probable que tu ne la vois plus jamais"
Hana, bâillonée, pleure. Ne plus revoir Ohanee ? Ce n'est pas possible ! Pas ça !
L'homme part, son otage sur les épaules, puis fait pousser de grandes ailes noires sur son dos, et s'envole; après avoir laissé son cadeau à Ohatsu...
Ohanee... Je t'en prie... Viens, s'il te plaît... Viens me sauver... J'ai peur sans toi. J'ai trop peur. Ohanee...
Une vie qui s'effondre de nouveau ...
Le ciel, qui semble généralement si beau, si grand, si bleu, si vaste, mais qui, maintenant est sombre et froid, est devenu synonyme de malheur...
Hana est ligotée, bâillonnée, attachée sur le dos d'un ange...noir. L'homme aux longues ailes noires, à la belle chevelure sombre vole majestueusement dans les airs, cachant de sa beauté l'horreur qu'il est : un kidnappeur, un criminel... et peut être aussi un tortionnaire, d'après ce qu'il avait dit. Elle a peur, mais, émerveillée et effrayée par le ciel, et par l'homme volant, ne pleure pas. Elle observe, et prie Ohatsu. Elle prie pour que la seule personne qui compte pour elle, et pour qui elle est importante, la retrouve...
L'ange sombre dévie alors sa "route", sa voie, pour se diriger vers Crocus, la capitale de Fiore, et la ville du palais Mercurius. Puis il accélère. La vitesse, le vent claquant sur son visage, l'air s'engouffrant dans ses vêtements, indiquent à Hana que le voyage touche à sa fin, et que le pire ne fait que commencer...
Et voilà Crocus, ville circulaire, imposante, et fleurie. Le ravisseur entame sa descente, lentement, comme porté par l'atmosphère de la ville. Il se pose derrière une ruelle, sombre. Le contraste Lumière-Ombre, dissociant la luminosité et la chaleur du soleil, et les ténèbres froids de la ruelle, marque le début de la fin. L'homme attrape Hana, d'une seule main, rapproche son visage du sien, et lui dit, d'un sourire mauvais
"J'espère que tu as aimé la balade...parce qu'elle marque la fin de ta pitoyable vie auprès de la femme dénommée Ohatsu..."
Les yeux d'Hana s'écarquille, et les larmes recommencent à couler, mais elle s'y attendait... Ohanee... Je t'aime...
L'homme sinistre fait alors un mouvement brusque, et puissant, de sa main vers le mur, ce qui a pour effet de coller le visage de l'enfant contre ce dernier, pour simple motif de s’amuser. L'homme sort ensuite de la ruelle, tenant Hana par le col de la nuque. Les passants le regardent, mais un regard bien placé du criminel leur fait passer l'envie de défendre la fleur fanée...
...
Une maison, aux couleurs sombres, mais à l'ambiance apparemment joyeuse, par la musique qui s'en évade. Du lierre l'entoure, et des hommes, encapuchonnés y entre, vérifiant à chaque fois qu'ils ne sont pas suivis. Aucune femme. Bien que l'ambiance festive aurait pu rassurer Hana, au fond d'elle même, elle redoute cet endroit...et à juste titre !
L'homme sombre arrive devant la porte, sans soucis d'être vu, puis entre. Hana voit alors le décor de la maison. Des murs roses, des rideaux Bordeaux, des barres de fer, parsemant la salle, à la verticale, entourées de sièges. Un bar, qui sent une odeur qu'Hana déteste : l'alcool. Mais, le plus alarmant est sans doute que les clients, ceux assis a chaque places, ne sont que masculins, ne sont que des hommes, tandis que les femmes, à moitié nues, dansent autour des barres... Hana ne comprend pas pourquoi une telle disposition, jusqu'à ce que l'une de ces femmes enlève un sous vêtements, pour s'exhiber devant les hommes. La petite crie, le son passant l'obstacle de tissu qui a servi à la bâillonner...
...
L'homme, après être entré dans la maison close, s'adresse à une femme, mieux habillée (bon, les autres femmes ne sont pas vraiment habillées, mais...).
"Je te la donne. Elle est jeune, mais tu pourras sûrement lui trouver une place de choix parmi tes...filles, lorsqu'elle sera grande. En attendant, je te conseille de lui trouver quoi faire."
"Eh bien, Yoite, cela fait longtemps dis moi...Six ans? Plus ? Tu en as mis du temps ..."
"Ferme la Susie. Personne ne devrait connaître mon nom."
"Mais tu ne peux échapper à mon réseau. Et Vous avez besoins de mes yeux parsemés aux quatre coins de Fiore." Répond elle en plaçant sa main sur le torse du jeune criminel, révélant en partie le médaillon situé sous son Tee shirt: celui de la guilde noire Purple Bugloss
"Ôte tes salles pattes de là !" S'énerve le kidnappeur en poussant la main de Susie
"Entendu, entendu ! Mais pourquoi me l'amener ? Tu ne préfères pas la tuer ? A moins que ce soit une de tes missions, auquel cas je te repose la même question."
"Ce n'est pas une mission. Et oui, j'aimerais la tuer. Mais elle est la seule pouvant blesser sentimentalement l'une de mes ennemies."
"La femme que tu as torturée ? Alors tu l'aimes vraiment ? Au point de ne pas réussir à la tuer ? C'est une première ! La Mort Noire se refuse a tuer, tout ça pour les beaux yeux d'une demoiselle..."
Yoite lâche alors Hana et dégaine rapidement son sabre, le plaçant sous le cou de la patronne.
"Doucement Ange Noir ! Tu as besoin de m..."
"MÊME TOI NE PEUX TE MOQUER DE MOI IMPUNÉMENT !!!" Aboie t il.
Le silence tombe dans la pièce, et toute vie semble arrêtée ; la voix du tueur forçant le respect. Pendant un court moment, l'homme, le dénommé Yoite, est le centre de toute attention, et un des clients essaie de parler
"Jeune homme, tout le monde veut voir les filles, alors attend ton tour patiemment, et ne hurle pas sur la patronne. Cela ne te conduiras qu'à une expulsion du club..."
Yoite le toise, puis relâche son emprise sur Susie, pour s'approcher du client. Il abat son pied droit sur l'accoudoir du fauteuil où ce dernier est assis, écrasant le bras droit de l'idiot qui a osé interpeller le tueur.
"Je ne suis pas comme vous... Je ne m'extasie pas devant des femmes qui se dénudent pour de l'argent."
Puis l'Ange Noir fait tomber la tête du client.
Un meurtre vient d'arriver, et pourtant, la peur à l'intérieur de la maison est si grande, que personne ne parle, et chacun retourne a ses occupations. Quand un cri se fait entendre...
...
Hana hurle. Yoite l'attrape, par le cou. Son foulard enroulé et en boule dans sa bouche s'échappe, et elle crie, priant pour que quelqu'un l'aide... en vain. Personne n'ose l'aider. Personne n'ose affronter le tueur, pour sauver la petite. Au contraire, quelqu'un se lève, et encourage la Mort Noire. Puis tout le monde encourage Yoite, encourage la terreur, de peur de se retrouver a la place de la jeune fille. Quels ingrats. Quelles brutes. Tous ces hommes. Toutes ces femmes. Moi je criais parce que la dame était toute nue...et pouvait subir la même chose que moi...pourquoi les gens me veulent du mal ? Pourquoi n'y a t il qu'Ohanee qui m'accepte, et qui m'aime ? Ohanee...s'il te plait...viens...aide...moi...
...
Au moment de partir, Yoite jette un coup d'œil derrière lui. Hana est à terre, mouillée de larmes.
"Ne la tuez pas...j'en aurais besoin si je veux l'atteindre, si je veux abattre cette femme..." Demande t il a Susie
"Ne t'en fais pas. Elle sera une fidèle fille."
"Attends...tu...tu vas la former a être une courtisane maintenant ? Elle a peine cinq - six ans..."
Un sourire se dessine sur le visage de Susie.
"Mort Noire... tu tues sans pitié, non ?"
"Mais j'ai ma propre philosophie : tuer pour libérer..."
"Et bien voici la mienne : toutes filles, quelque soit son âge, apportera du plaisir aux hommes, dans ce monde où seul le désir permet de soudoyer un esprit. Elle est certes petite, mais elle a ce côté...victime. Donc oui, je vais la servir à mes clients, comme je l'ai déjà fait...Sans pitié."
Yoite esquisse un sourire.
"Je ne comprends pas pourquoi tu n'es pas encore entrée dans notre guilde ... Tu es le type de personnes que l'on pourrait chercher..."
"Parce que je ne suis pas mage."
"Ce qui me facilitera les choses si jamais tu t'oppose à nous."
Susie sourit, et Yoite s'envole...
...
Hana est à terre. Elle pleure, et gémit. Et Susie arrive derrière elle, et la redresse. Elle lui dit des choses gentilles, mais Hana ne l'écoute pas. Elle l'emmène ensuite dans les coulisses du club, pour, dit-elle, la décrasser un peu...
Une petite heure plus tard, Susie revient avec Hana. La fillette a été maquillée, décrassée, habillée avec une simple culotte, et un petit haut. Puis elle fait monter la petite, qui n'a plus la force de se rebeller, sur une estrade.
"Alors messieurs" dit la patronne "Cela vous dirait il de former cette jeune fille au métier de prostituée ? "
Plusieurs hommes s'avancent. Susie rajoute
"Cela vous coûtera 10 000 joyaux."
Et le premier s'avance, suivi de deux autres. Ils paient, puis attrapent Hana, qui essaie de crier, mais n'en a plus la force. Puis ils l'emmènent dans un des salons privés, avant de lui enlever sa culotte, et son haut...
Horreur. Panique. Peur. Tristesse. Colère. Haine. Tous ces adjectifs se mêlent entre eux, pour former la pensée de la petite fleur. Elle gémit, essaie d'hurler, pleure, arrive à crier, tremble... Et les trois hommes l'allongent sur le lit, avant de l'attacher avec des cordes. Ils se déshabillent ensuite, et s'approchent d'elle.
"Ne...ne...ne me touchez pas ! Ne me touchez pas ! S'il vous plait ! S'il vous...plait..."
Le premier des trois lui écarte les jambes, et s'avance vers son entre jambe, tandis qu'Hana se débat. Papa ! Non ! Nooooon ! Pas encore ! Arrêtez ! Arrêtez, je vous en supplie ! Arrêtez !!! Arrêtez !!!
L'homme appuie ensuite sur cet entre jambe, et s'apprête à violer la petite.
"Allons, nous n'allons pas te faire mal, nous allons juste assouvir nos besoins."
"Nooon !"
Elle crie. L'un d'eux sort alors un couteau.
"Dommage pour toi, tu ne pourras plus jamais te servir de ta bouche..."
Hana pleure de plus belle. Ses larmes coulent et giclent par dessus le lit. Erreur ! Objet ! Viol ! Violence !
Elle crie, et les larmes touchent le sol, au moment où son violeur parvient à ses fins....
Une longue tige noire, pourvue d'épines, sort du sol, de l'endroit où la larme a explosé, et attrape le violeur, pour le jeter contre un des murs. Une seconde ronce sort u sol, et s'enroule autour du poignet de celui tenant le couteau, ce, juste au moment où le dit couteau touche le pied de la petite. Cette plante bloque le poignet de l'agresseur, pendant qu'une dernière ronce germe sous les pieds du troisième homme, et s’enroule autour de lui, le paralysant.
Hana est apeurée. Elle ne sait pas ce qu’il s’est passé, et elle court à l’extérieur, ses ronces se brisant dans le box. Elle court dehors, pieds nus, nue, culotte à la main, haut sur son épaule. Elle tombe, mais une des courtisanes l’aide, et attire l’attention. La petite en profite pour se cacher dans une ruelle, et s’habiller. Peur au ventre, elle s’accroupit. La magie ! Elle a utilisé la magie, mais la scène de son viol par son père lui est revenu dans la tête, et elle ne le supporte pas. Elle pleure, elle veut hurler mais a peur de se faire repérer par les gens du bordel. Elle déambule alors dans les rues, jusqu’au parc du bout de la rue, et se cache dans un buisson, complètement effrayée.
"Où je suis ?" suivie de "Ohanee, où es tu ?"
Nouveau départ et tristesse infinie ...
Minuit, l'heure sombre, symbole de tristesse, et de mal-être...
Hana est recroquevillée. Elle est sur un banc, dans le parc ouest de Crocus, grelottant, et attendant. Ohanee... Ohanee... S'il te plait... Viens me chercher... Et les sanglots continuent...
Dans la nuit noire, soudain, Hana voit une personne, la silhouette d'une femme approché. Un sourire se forme sur son visage, et ses yeux, couleurs bleu-gris, s’agrandissent. La personne se dirige vers la fille, et c'est le noir complet...
...
Deux personnes parlent, la fillette les entend très bien, mais elle n'arrive pas à savoir quel est l'objet de leur dispute. Elle ? Sûrement...
Puis, une des personnes présentes, silencieusement, attrape la tête de la petite fleur, et en retire le sac, qui couvrait sa vue, et c'est au centre d'un cercle d'une dizaine de personnes qu'Hana se découvre. Assise, elle tente de se lever, mais son entre jambe lui fait mal. Alors, dans un sanglot, elle se rassoit, et, honteuse de ses habits, et effrayée par ces gens, elle détourne le regard.
"Là ! C'est elle !"
"Ouais ! On a payé pour elle !"
"Et Susie la veut !"
Hana reconnaît alors les trois personnes qui ont voulu la violer dans le bordel, et devine que les filles sont des filles de ce même bordel
"Dire qu’elle coûte 10 000 joyaux."
"Attendez..."
"Moi... Je dis... Utilisons la... gratuitement !"
"Attendez..."
"Ouais, j’ai même pas pu profiter de mon tour qu’elle nous immobilisait."
"ATTENDEZ !!!"
Tous se taisent, et Hana relève sa tête de ses genoux.
"La meilleure façon de se venger de quelqu'un, c'est de le détruire. Alors frappez la, violez la, torturez la, mais laissez la en vie, pour pouvoir faire durer ce plaisir."
Parmi tous les hommes, et la femmes qui sont présents autour de la petite, celui qui vient de parler est massif, et porte un énorme fusil sur le dos. Un chasseur venu prendre du plaisir...
"OOUUAAIISS !!"
Tous crient, puis se ruent sur Hana, apeurée. Ils la déshabillent. Puis l'un d'eux s'approche d'Hana, pantalon baissé, souriant de ses dents jaunes, et, à la vision de son organe, la petite pousse un hurlement strident. L'homme l'attrape, tandis que d'autres lui bouchent la bouche. Ohanee...
"Vous osez ?!?"
Tous se retournent vers la provenance de ces paroles, et voient une femme, assez grassouillette, les cheveux roux, le teint foncé, se tenir devant eux. Puis, d'un geste, elle lève la foule dans les airs, usant de sa magie.
"Parce qu'elle est une gosse et ne veux pas s’est enfuie du bordel, vous êtes prêts à la violer ? Ordures !"
Le chasseur, ayant reprit ses esprits, ne parle pas, et, avec une vitesse hors du commun, fait valser son fusil et tire sur la femme. Celle ci arrête une balle, puis deux, puis trois, mais ne voit pas la quatrième, qui la blesse à la clavicule. Elle hurle de douleur. Le chasseur va pour la tuer, mais ses pieds sont propulsés vers le haut par la télékinésie de la femme rousse. Il tombe, et la femme l’entrave.
Puis, bien que blessée, elle se tourne vers la petite fleur qui court se cacher, dès que ses pieds nus touchent le sol. Elle se place derrière un réverbère, et observe l'étrange femme qui l'a aidée.
Tandis que le chasseur est paralysé, Hana examine de ses yeux rougeoyants et en larmes, celle qui l'a sauvée, puis, concluant que c'est « peut être » une bonne personne, s'approche doucement d'elle. La femme lui demande alors
"Bonjour, je m'appelle Océane. Quel est ton nom ?"
Pas de réponse. Océane n'insiste pas, et tend sa main à Hana, souriant. Hana ne prend cependant pas la main de la femme, et la regarde.
Océane lui demande
"Où habites tu ? Y a t il un endroit où tu es chez toi ?"
Là où il y a Ohanee. Hochement négatif de tête. Océane montre alors un immeuble.
"C'est là que moi j'habite. Tiens, voici les clés. Tu peux t'y abriter autant que tu le veux. D'accord ?" fait-elle en souriant
Hana regarde l'immeuble, et repère la porte d'entrée.
"C'est le troisième étage, première porte à gauche."
Alors qu'Hana, timidement, commence à se diriger vers l'endroit mentionné, un coup de feu retentit, suivi d'un cri d'agonie d'Océane. Hana se retourne, pour voir Océane, blessée et couverte de sang au milieu de sa poitrine. Celle ci murmure
"Petite, va t'abriter... Et n'oublie jamais... N'oublie jamais que le monde est cruel... Cache-toi... Adieu... J'aurais aimé connaître ton nom..."
"Ha... Hana. Je suis... Hana... Hana... Takumi" dit Hana, "empruntant" pour la première fois le nom de famille de sa Ohanee
"Hana Takumi...Quel nom charmant..."
Océane lève les bras, et le chasseur, qui a réussit à attraper son arme vise Hana, mais ne peut plus tirer, car la puissante télékinésie d’Océane lui broie le mains, puis le corps. Celle ci s’effondre ensuite, et rend son dernier soupir, le sourire aux lèvres, contente d’avoir pu sauver une fillette, celle ci courant vers l’immeuble, larme à l’œil.
Ohanee... Ohanee... S'il te plaît... Viens... Je suis dans la ville fleurie...
...
Cinq ans ont passés, et la petite vit du mieux quelle peut, dans cet appartement qui a autre fois été à une fille appelée Océane. Elle maintenant 11 ans, et a su subvenir à ses besoins du mieux qu'elle pouvait. Elle ne mange pas d'animaux. Elle n'a jamais vraiment compris à quoi servent les toilettes, ou le frigidaire, ou... tout le reste. Elle ne se sert que du lit, dans cet appartement.
Encore aujourd'hui, Hana sort. Elle est drapée d'un pull rouge, et d'une robe trop longue pour elle.
Elle se rend ensuite, comme chaque jour, dans le parc Nord de Crocus, où se tient un grand arbre, entouré de fleurs de multiples couleurs. Elle s'assoit ensuite contre cet arbre, arbre dont Ohanee revendiquait autrefois la beauté, arbre sous lequel Ohanee et Hana devait un jour se retrouver, et chante (la comptine de la psychologie). Tout le jour, Hana chante pour sa Ohanee, qui l'a, selon elle, abandonnée, mais dont elle continue de penser du bien. Toute la journée, Hana pense à Ohanee. Pourquoi m'avoir abandonnée ? Ohanee... Pourquoi m'as tu laissée seule ? Ohanee...
Les larmes, comme tous les jours, coulent sur les joues de la belle jeune presque adolescente qu'est devenue Hana. En tombant par terre, les larmes donnent naissance à quantité de pétales de roses noires, s'évaporant ensuite dans les airs, Hana ayant, durant ses six années (les six ans du bond temporel) apprit, du mieux qu’elle pouvait, à utiliser sa magie. Cependant, cette magie est dure à utiliser, car seuls les plus tristes sentiments d’Hana peuvent donner vie à ses plantes, et l’utiliser l’affaiblit énormément.
...
Ce spectacle ne manque pas d'alerter une femme, portant une jupe longue, et un chemisier bleu, les bras nus, dont l'un est décoré d'un tatouage, d'un sceau de l'une des guildes de mages de Fiore. Un M, entouré d'un cœur, finissant en queue de poisson... Mermaid Heels...
Remarquant cette présence, Hana sursaute, puis recule. Mais elle trébuche, et tombe.
Alors, dans un geste rapide, Hana se relève, et, tend sa main vers la mage de Mermaid
"Non ! Vous ne me frapperez plus jamais !"
La femme prend alors la parole.
"Loin de moi l'idée de t'attaquer. Je me suis rapprochée, car la musique, la chanson que tu chantais était si belle, et émouvante. Et le spectacle avec les fleurs était juste... Incroyable. Je m'appelle Ania. Ania Tsukimiya. Et toi ?"
"Pourquoi je voudrais vous donner mon nom ?"
"Parce que tu es mage, et je veux t'inviter dans notre guilde. J'ai écouté ta chanson. Je comprends ce que tu ressens, mais sache que notre guilde est entièrement constituée de femmes, les hommes étant exclus. De plus, à t'écouter, cette... Oha..."
"NE PRONONCEZ PAS CE NOM !" crie Hana, en éclatant en sanglots
"Très bien, très bien... Cette fille t’a laissée seule, mais tu en penses encore du bien. Tu voudrais qu'elle soit là, avec toi. Alors, peut-être pourrons nous t'aider ?"
"Mais pourquoi m'aider ?"
"Car je ne peux ignorer une fille comme toi, dans la détresse."
"Et comment savez vous que... "
"Comment sais-je que tu es mage ? Tout simplement car j'ai vu ce que tu faisais avec les fleurs. Alors maintenant, soit tu restes ici, à te morfondre, et à pleurer cette personne, sous cet arbre, soit tu viens avec nous, et, peut-être, pourront nous t'aider. Si tu es prête à venir avec moi à Cedar, à Mermaid Heels, dis-moi ton nom, et ton âge."
Après avoir pesé le pour et le contre, Hana donne sa réponse
"Je suis Hana. Hana Takumi, et je crois que j'ai 11 ans... mais je ne suis pas sûre."
"Tu ne sais pas quand tu es née, Hana ?"
"Non... pas vraiment..."
Ania sourit, puis tend sa main à Hana, qui l'attrape.
"Je pourrais toujours venir sous cet arbre ? C'est là que Ohanee avait prévu de m'emmener."
"Bien sûr."
Hana hésite, et se demande si elle ne fait pas une grosse erreur. Mais le tatouage ne ment pas, et elle ne sent aucune animosité chez la femme. Alors elle lui donne la main, et accepte.
Les deux filles quittent alors Crocus, pour se diriger vers Cédar, et vers cette guilde, Mermaid Heels.
Ohanee... Tu m'as abandonnée, mais je continuerais de te chercher. Crois moi, je n'arrêterais jamais de penser à toi...
...
Elle a aujourd'hui presque 12 ans, et est à Mermaid Heels. Elle ne parle à personne dans cette guilde, sauf à Ania, quelques fois, ou au maître, quand il le faut. Elle se rend toujours de temps en temps sous l'arbre de la ville fleurie. Ainsi, depuis les six ans de séparation, Hana n'a jamais oublié Ohatsu, et l'a toujours voulue auprès d'elle...
Est-ce que cette fiche est toujours d'actualité ? En cas de non réponse, elle sera archivée dans les 24 à 48 heures. Merci de votre compréhension.
Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Mar 8 Avr - 12:41
Invité
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Oui oui ^^ Cette fiche sera terminée ce soir, ou demain, au plus tard.
Edit : C'est bon, ai fini
PS: la chanson sous l'arbre, à la fin, est la chanson chantée dans la psychologie, sans le passage de Mermaid Heels, Hana n'y étant pas jusqu'à ce que Ania lui vienne en aide..
Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Dim 20 Avr - 14:08
Ta fiche n'est pas terminée, il manque une psychologie du personnage. De plus, ton personnage est mi-femme mi-renard, cependant il n'est fait nul part mention dans le manga d'hybride animal/humain, uniquement d'homme démon sur l'île de Galuna, de plus étant donné ta magie, nous ne pouvons pas te l'autoriser puisque les avantages qu'elle te donne sont purement et simplement abusés (un renard n'est pas nyctalope).
Bon courage pour la suite de ta fiche
Sujet: Re: La petite fleur... [Finie] Dim 20 Avr - 14:31
Invité
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Bonjour.
Tout d'abord, merci d'être passé et d'avoir pointé du doigt ce qui ne va pas. Récapitulons : - Pour la psychologie, la chanson l'est. Je ne sais pas si elle convient, mais c'est la psychologie. Si elle ne va pas, ou si la forme est perturbante, voire interdite, alors je la changerais.
- Concernant la forme mi renarde, j'avais demandé à un staffeux, et obtenu l'accord.
- Je retirerais néanmoins la partie Caractéristique, et les avantages abusés, ce soir, cependant, ma magie n'est décrite que dans le deuxième post, et je voudrai juste m'assurer que ça a été compris. Si la magie des plantes telle que je l'ai décrite est abusée, je me mettrais des limites plus sévères.
Merci de votre compréhension. Les premières modifications décrites si dessus seront réalisées ce soir. Pour le reste, afin d'être sûr, j'attendrais votre réponse. Bonne journée.