Contre tout attente elle dépose les armes alors que l'aura néfaste de Pandora reflue, que le blanc laisse la place au roux flamboyant. Des mots presque étouffés par le vent, couverts par les craquements du tonnerre et le grondement impérieux de la terre. Dans sa suite tu tes ailes battent pour te rapprocher du sol alors que ta peau reprend sa couleur basanée, que l'or laisse la place aux yeux acérés du faucon, que la seconde paire d'aile reflue en un craquement glauque alors que la violence des éléments se calme soudainement, la terre cesse de gronder, le vent retombe soudainement, l'orage se dissipe alors que tes serres redeviennent pieds nus pour frôler la terre, que tes bras reprennent leur forme humaine dans la disparition des ailes, que les âmes se scindent alors qu'elle parle, que les mots coulent et que tu écoutes simplement. Un constat, celui qu'elle avait réellement changé elle aussi, vous aviez changé et apparemment dans un sens assez différent. Engloutis dans un mutisme teinté d'intérêt tu ne parles plus, aucun sourire ne venant trôner sur ton visage, un calme simple et concentré alors qu'au fond de toi tu es heureux qu'elle soit revenu sur ses positions, qu'un combat inutile est été évité entre vous. Un sourcil qui s'arque sous la surprise de l'annonce, Enya membre de Crime Sorcière hein ? Une chose qui te dépasse malgré tout. Une simple réponse que tu souffles comme si de rien était." J'ai déjà eut l'occasion de rencontrer ce Jellal, j'ai été un peu déçu je dois dire, mais il n'en reste pas moins quelqu'un d'intéressant, je suppose que je découvrirai le jour venu si tel est vraiment le cas. "Elle reprend et finalement un sourire vient se glisser sur tes lèvres, à la fois triste et moqueur." Que veux-tu que je te dise Enya, nous avons pris des chemins différents, j’espère seulement que le tiens te procurera ce que tu cherches. "Un silence de quelques instants." Néanmoins ne confond pas la libération et l'acceptation des instincts qui font partie de moi, qui sont une partie entière de moi par ma magie et la dépravation Enya. J'ai été dépravé comme très peu ont peu l'être, j'ai été une épave, un bordel sans nom, un nid grouillant de péchés, une carcasse bousillée, mais aujourd'hui je ne suis plus cet homme dépravé et inconscient que tu as connus par le passé. "Un silence alors qu'elle parle à nouveau. Et encore tu l'écoutes, à la fois déçu de cette situation et de sa tournure, du constat que toi et elle n'avaient aujourd'hui plus grand chose à voir et cette voix qui au fond te chuchotes que c'est très certainement pour le mieux, pour elle comme pour toi, que peut-être avez-vous enfin briser ce cycle infernal qui vous unissez depuis toutes ces années. " Je suppose que nous aurons la réponse assez vite, la vrai question étant ce que l'on considère qui doit être fait. Sinon ne t'en fais pas, je transmettrai le message à Oméa. "Une conclusion qui approche alors qu'elle pause le point final de votre échange en une mise en garde te tirant un sourire franc." Je suppose que ce jour devait arrivé, ne t'en fais pas pour moi Poupée, je serai prêt quand notre vieil ami viendra me trouver. "Un réel sourire, celui de quelqu'un pour qui il est inutile de s'en faire alors que lentement tu te détournes. Un arrêt alors que ta voix s'élève." Je te souhaite de trouver ce que tu cherches, je te souhaite une belle vie Enya, vraiment. "Et sur ces mots ton corps entier craque alors que le faucon prend entièrement possession de toi, que tes ailes se déploies et que ta silhouette ailée s'envole dans le ciel en un cri strident, volant vers le Nord où ta vie t'attends, tes plumes luisant sous les reflets du soleil. Au revoir Enya.