9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 8 Mai - 20:26
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Too awesome to handle
Adrien Campbell-Sybilia Philips-Edan R. Core-Alouarn Grimsorson
9h49
L’explosion fut d’une puissance sans précédent, témoignant toute la colère et le désespoir d’Erion face au rejet des humains. Le démon resta debout en attendant que la fumée de poussière ne s’évapore pour mieux discerner la situation. Il entendit alors une nouvelle détonation et sentit une balle s’enfoncer dans son pied : il tomba sans un bruit sur le sol sous la surprise. Et son calvaire continua alors que cinq explosions simultanées le touchèrent : il eu à peine le temps d'en absorber une partie pour freiner leur intensité, mais elles restèrent tout de même considérablement puissantes - mortelles. Il était allongé sur le sol, le visage ensanglanté, un œil disparu derrière un énorme gonflement du visage. Un pied toujours transpercé par la balle. Une main ayant disparu, arrachée par une explosion trop puissante.
Relevant la tête, il constata que la place était en piteux état, les bâtiments les plus vieux des alentours s’étaient effondrés, mais le géant était toujours là, au loin. Il était seul car les autres humains s’étaient tous écartés. Il se mit à rire, un peu sonné par l'attaque qu'il venait de se prendre - il ne semblait pas plus que cela préoccupé par la douleur qu'il devrait normalement ressentir dans un tel état.
Il chercha du regard le rouquin et fut rassuré de le voir au loin, mais quand il comprit qu’il était également en mauvaise situation, il fut comme peiné et était prêt à le rejoindre pour lui rendre les pansements qu’il lui avait confié. Mais il n’osa pas bouger tant que le géant et l’autre blond étaient toujours debout, prêts à l’attaquer. Et puis dans son état, il doutait pouvoir continuer à marcher et même se tenir debout. Il s’assit en tailleur, faisait fi de la douleur. Il constata que Toki avait définitivement disparu. « Alors même les humains qui se disaient amis se retournent contre moi... » Il en vint à se dire que peut-être que la présence de ses frères démons n’était pas un si grand mal que ça. Lui qui rêvait de liberté, de découverte, fit face à cet horrible constat : il ne pourrait vivre qu’avec des démons et jamais avec des humains. Mais il ne pouvait pas retourner d’où il venait – alors il habiterait ici.
« Alouarn, c’est toi ? » Alouarn, tu sursautes en entendant une voix que tu reconnaitrais parmi milles. Derrière toi, c’est Isaiah qui apparait et qui vient te soutenir. Il te maintien à terre, t’empêchant de bouger, et t’aide à placer ce garrot autour de ta blessure. Ses mains sont douces, attentionnées, aimantes. Son regard se plonge dans le tien. « Tiens bon Alouarn, je sais que tu en es capable. Ne te laisse pas malmener par eux et fais en sorte de survivre. Fais ça pour moi. Fais ça pour nous. » Il se penche sur ton corps presque nu et pose ses lèvres sur les tiennes. L’instant d’après, il a disparu – mais malgré ton état et tes délires, tu restes persuadé qu’il avait bien été là et que ce n’était pas une illusion.
« Adrien... Je suis désolée. » C’est à ton tour, Adrien, de sursauter. Ohatsu se trouve dans ton dos, vêtue d’une robe blanche, pure. Le visage serein malgré son regard triste. « Ma peine était trop forte. Mais mon amour pour toi est toujours présent, même de l’autre côté. Je t’attends, désormais, où nous pourrons nous lier pour l’éternité. Mais avant, n’oublie pas ta quête, notre quête. Avant de quitter ce monde, fais en sorte qu’il devienne meilleur. Fais en sorte que, jamais plus, un fillette de douze ans soit assassinée. Rend ce monde aussi beau que toi. Et rejoins-moi. » Elle se jette à ton cou, les larmes coulant sur ses joues, et t’embrasse elle aussi. Et disparait.
Erion restait assis au milieu de la place dévastée. Il pleurait silencieusement à cause de ces amours impossibles auxquels il venait d’assister. Conscient qu’il ne trouvera jamais pareil en ces lieux.
*
Sybilia et Edan, vous traversez le quartier en sautant de toits en toits alors que vous sentez l’explosion, non loin. Vous vous rapprochez, intrigués, et posez le pied à terre pour traverser la dernière ruelle qui vous rapproche de la place en ruine. Vous distinguez, au loin, un homme assis par terre. Et soudain, vous entendez un grognement. Sur votre droite, un chien mort-vivant vous fait face. Il veut passer pour continuer dans une autre direction, mais vous lui barrez la route.
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 8 Mai - 21:44
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Neuvième porte
événement les Neufs
Pendant que nous courons, même si cela ne se fait pas main dans la main, Edan me pose des questions. D'abord l'explosion derrière nous a probablement répondu à sa première. Pourquoi courir? Pour sauver notre peau d'une mort certaine et probablement atroce. Puis son autre question était ce que la démone m'avait dite avant de rendre l'âme. Est-ce que c'est bien important? Apparemment, ça l'est pour lui. Tout en enjambant une poubelle sur mon chemin, je tique un peu, hésitant à répondre à sa question parce que même pour moi, ça ne fait pas de sens. Étant porteuse de l'épée qui a comme rôle d'éradiquer les démons, je n'arrive pas à me mettre dans sa peau et de croire ses mots. C'est juste... impossible.
« Elle disait... elle se parlait à elle-même et croyait en la cohabitation avec les Hommes... »
Il me repose une question, mais cette fois j'ai l'impression qu'il n'est pas si stoïque et froid que cela... comme si à force de l'écouter parler, sa propre humanité m'est révélée petit à petit. Je grimace parce que moi aussi ça m'a touchée, j'essaie de me convaincre que la sauver aurait été impossible. « Je sais, c'était qu'une enfant... mais écoute, si on échoue ici, si on doute et que ce doute n'est pas justifié par de quelconques preuves et que le monde en subit les conséquences... on s'en voudra toute notre vie. » Est-ce qu'on a vraiment le choix? On ne sait pas à quoi pensent ces démons et si cette enfant était vraiment une enfant et pas une démone. Et si... et si c'était seulement une enfant surdouée victime de son propre sort? L'épée n'aurait sûrement pas réagi ainsi mais tout de même, ce doute s'est installé en moi... et s'il ne me restait qu'à récolter ces preuves?
Soudainement, Edan m'attrape et me mets sur son épaule comme une princesse qui ne veut pas suivre le prince venu la sauver de sa tour en feu. Il a sauté plusieurs fois et nous nous sommes retrouvés sur les toits. « HÉ! Tu me laisses pas prendre ta main, je te laisserai pas me prendre comme un cadavre, okay? » Je lui tire la langue comme une enfant avant de poursuivre notre course cette fois sur les toits. Les obstacles nous sont réduits de beaucoup. Il avait raison sur le chemin à prendre. Cependant, devant nous les toits semblent effondrés. Je crains que notre raccourci ne s'arrête maintenant. Je prends les devants et descends du toit pour qu'on se retrouve dans une ruelle à bout de souffle. Je continue de marcher quand même pour chasser la pensée de la perte de temps... sauf qu'il y a un truc devant nous... un... chien zombie? Un frisson parcourt tout mon corps d'horreur. J'ai froid dans le dos, il est horrible! Je m'accroche au bras d'Edan.
« Gniiiiiih! C'est quoi ce truc-là?! »
Il est là, il hésite à continuer son chemin sauf qu'on est là. Est-ce qu'il se prépare à nous charger? Un pas vers nous, c'est un pas de trop. Il est trop affreux il faut... il faut que j'abrège ses souffrances le pauvre animal! La boule de papillons explosifs partent de ma paume de main et s'écrasent sur la bête comme un boulet de canon, rien d'explosif... juste bien létal et lourd pour lui exploser le crâne sans souffrance ou le décapiter au vu de ces lacérations dégoûtantes toutes partout... J'attends de longues secondes avant que nous poursuivions notre chemin.
« Tu... tu crois qu'il est mort? »
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Mer 11 Mai - 16:51
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Adrien Campbell & Toki Di Cielo & Sybilia Phillips & Edan R. Core
Résumé • Eté 792, à venir.
Too Awesome to handler
Je sombrais lentement dans l’inconscience. Je voulais rentrer à la maison, maintenant. Qu’avais-je donc fait pour mériter un tel traitement ? Je ne comprenais pas le monde. Voulais-je seulement amener à moi un semblant de connaissances ? Si le fait d’apprendre la société et ses hommes apportait autant de douleur, je ne voulais pas en savoir plus. Pourquoi fallait-il que cela prenne une telle tournure ? Ne pouvait-on tout simplement pas être amis ? Je voulais un peu de tendresse. Je n’avais qu’une idée en tête : aller retrouver mon grand frère. La chaleur de mon foyer me fit doucement sourire. Pourquoi vouloir la lune quand on avait une famille ? En cet instant, je ne voulais plus être un grand mage. Je ne pensais qu’à être moi-même. Un petit comédien itinérant qui voulait apprendre au monde à oublier la tristesse de ces heures sombres. Je soupirais. Il fallait que je me fasse violence. Ne pas tomber dans l’incertitude de la faucheuse. Mes paupières étaient lourdes. Je ne devais pas m’endormir tant que le garrot n’était pas mis. Des larmes. Pourquoi est ce que je pleurais ? La situation était-elle si critique ? Je tentais de me relever légèrement : mon corps, entrainé par son propre poids, avait commencé à glisser légèrement ; lorsque je m’en rendis compte, la descente était déjà bien entamée. Les conseils de grand frère se mélangeaient dans ma tête. Je ne savais plus faire la part des choses entre la réalité et le rêve. Je me mordis la lèvre jusqu’au sang pour corriger le trouble de la vision qui s’installait. Pourquoi personne ne venait m’aider ? Ca faisait si mal. Non. Il fallait comprendre qu’il y avait plus urgent. Le démon. Adrien allait-il vraiment le tuer ? Nous ne pouvions pas faire confiance aux inconnus. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à les condamner sans apprendre à les connaître un peu plus. Le blondinet, celui-là même qui avait voulu me protéger contre le démon, avait il autant de haine et de rancœur dans son illustre petit cœur ? Est ce que cela était juste de tuer un diablotin sous de simples interprétations ? Je n’étais pas assez fort pour imposer ma voix. Et pourtant, je restais persuadé que les gens, quelque soit leur nature, ne pouvaient pas être tout blanc ou tout noir. Nous avions chacun, en nous, une maladie, un vice, qui gangrenait ; cette indisposition était contrebalancée par un pouvoir bien plus grand. Il paraît que celui qui a peur de l’ombre ne sait pas de quoi la lumière est capable. Je restais persuadé que le sage qui avait étudié la question n’avait pas espéré assez fort : j’aurais voulu être cette lumière, aussi petite soit-elle, pour éclairer le choix de ces grandes personnes.
Une voix sur ma droite me fit sursauter. J’aurais aimé demandé qui c’était mais mon cerveau était bien trop embrumé pour le faire. Cela aurait été idiot de ma part de poser la question : je savais, oui, je savais. Un visage s’imposa à mon esprit. Non, je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. C’était ridicule. J’étais ridicule. Affalé dans mon propre sang, en caleçon, contre un mur de brique qui irritait ma peau. Ma respiration se fit plus rapide. Le voilà. Isaiah. Pourquoi reviens-tu dans de telles circonstances ? Combien de fois avais-je espéré te croiser au coin d’une ruelle ? C’est vrai que la dernière fois où nous nous sommes croisés, tu m’avais un peu laissé sur ma fin. Néanmoins, j’avais été heureux. Pour la première fois, quelqu’un avait posé un regard sur moi sans apriori, sans mauvais jugement. J’avais été heureux d’avoir un véritable ami, le temps d’une soirée. Un partenaire qui avait disparu dans la nuit, alors que mère nature avait recouvert de son blanc manteau les contrées environnantes. Cette soirée m’avait marqué. Nous étions parti pour une grande aventure… Aventure qui était restée en suspend. J’ouvris la bouche pour lui répondre, mais aucun son ne sortit : ma langue était pâteuse, mon gosier était sec. Un gazouillement puis, plus rien. Je me penchais sur le côté : la nausée me prenait de plus belle, et j’avais besoin de trouver mon air. Oh, Isaiah, si seulement j’avais pu te dire tout le chemin que j’avais fait depuis notre rencontre. Peut-être que je n’aurais pas eu honte de moi en cet instant. Tout ce que je voulais, c’est que tu sois fier de moi, fier d’être mon ami. Il s’approcha lentement de ma personne, je me recroquevillais sur ma position. J’avais mal. Je voulais que la douleur cesse. Je me mis à tousser, ce qui me fis cracher un peu de sang. Ma respiration se fit bruyante. Cette quinte de toux ne m’aidait pas à rester calme. Et s’il n’était qu’une hallucination parmi tant d’autres ? Non, je n’osais l’imaginer : ça aurait été bien trop cruel pour ma petite personne. J’avais eu besoin de quelqu’un pour me soutenir. Pourquoi était-ce lui qui était venu ? Il vient me soutenir. Je pris appui sur son bras et me redressais. Je ne pus contenir un gémissement de douleur. Je demandais d’une toute petite voix, ce n’était qu’un murmure parmi les bourrasques de vent :
❝ ▬ Dis, tu veux bien rentrer à la maison avec moi ? ❞
Ma tête chercha à se poser contre lui, mais il me maintient à terre, cherchant à tout prix à m’éviter les mouvements brusques. Mes joues étaient rouges. Il m’empêcha de bouger, alors qu’il ressaierait le garrot. Je sursautais alors que je ne sentais plus mes jambes. Je ne voulais pas qu’il parte. Je m’imaginais déjà avec lui, dans la caravane, en train de jouer à un jeu de société quelconque… Non, aux sept familles… C’est cool le jeu des sept familles… Grand frère et Astrid nous surveilleraient du coin de l’œil, tout en discutant sur le canapé du salon. Le feu crépiterait joyeusement dans l’âtre. Joshua dormirait à point fermé dans mes bras. J’aimais bien entendre la respiration du petit, sentir son petit cœur battre contre le mien. La voix d’Isaiah me sortit de mes rêves. Pourquoi croyait-il en moi ? Je n’avais pas fait grand chose pour marquer son esprit. Et pourtant… Il était là, devant moi. Comment pouvais-je survivre face à tant de haine ? Le faire pour toi ? Le faire pour nous ? Je ne mourrais pas avant d’avoir pu te dire aurevoir… Il se pencha en avant, et ses lèvres se posèrent sur les miennes. Je fermais les yeux, espérant que cet instant dure pour l’éternité. Etait-ce une preuve d’amour ou le fruit de mon imagination ? Avec tout ce qui se passait en ce moment, j’avais du mal à croire à cette apparition. Comment devrais je me comporter la prochaine fois que je le croiserais ? Je n’oserais même pas le regarder dans les yeux… Si ce n’était pas un scandale. Lorsque je les ouvris, il avait disparu. J’étais de nouveau seul, sur la place, avec ces deux énergumènes. Il fallait que je fasse quelque chose. Je ne pouvais pas rester au sol, alors que la mort rôdait. La faucheuse allait bien manger. Il paraît que la chair de démon est particulièrement tendre. Promis. C’est promis. Je tiendrais jusqu’à ce que les secours arrivent. Je me battrais pour la vie. Je t’attendrais et, qui sait, peut être que nous nous croiserons au détour d’un chemin, d’une route. Si je devais espérer en quelque chose, je voulais croire aux sentiments qui m’animaient. Les sentiments que j’avais pour toi. Les sentiments que j’avais pour mon frère, ma famille, la troupe de comédiens. Je levais les yeux vers Adrien, allait-il m’entendre si je lui parlais ? Je ne connaissais même pas son prénom…
❝ ▬ Monsieur, je vous en prie. Faites ce que vous avez à faire. Je veux juste m’assurer que vous ne regretterez pas vos gestes en votre âme et conscience. Je sais que beaucoup de choses sont en jeu aujourd’hui, et que je ne comprends pas tous ces enjeux. Je ne pense pas comprendre un jour toute cette haine qui habite dans nos cœurs et qui nous pousse à nous détester les uns les autres, à maudire toutes nos différences. J’avais pourtant cru que c’était justement elles qui faisaient notre force. Ne pourrions nous tout simplement pas renvoyer le démon chez lui, sans que le sang fasse des morts ? ❞
J’avais raison, la démone, d’apparence enfantine pensait qu’il était possible de cohabiter entre démon et humains. Avions-nous fait le bon choix, peut-être qu’au final si nous lui avions proposés une porte, un endroit, une maison pour qu’elle puisse y vivre. Peut-être ce serait-elle bien acclimatée à notre monde et serait devenu plus un atout qu’un monstre. Je me demandais, si au final on n’avait pas assassiné un humain et non un démon. Je me souvenais de son regard lointain et ce n’était pas celui d’un monstre, mais celui d’un enfant. Moi qui était sans-cœur, ne pouvait pas réellement exprimer de la nostalgie ou du regret, mais je ne supportais pas que dans une de mes tactiques nous ayons pris le mauvais choix.
Elle continue, elle essaye de se persuader et de me persuader de la même sorte. Elle est au fond d’elle en désarroi aux mêmes questions que je me pose. Le démon, n’était finalement pas un démon pour sa force, mais par son étrange reflet de l’homme qui se trouvait devant nous. Elle marquait des points sur le fait que c’était surement quelque chose de plus puissant qui avait fait en sorte que cela-ce passe comme ceci et non l’inverse. On n’avait pas vraiment le choix. Si dame Destinée avait décidé que cela devait se dérouler comme ceci, il y avait peu de chance de pouvoir s’en défaire.
Elle réagissait au fait que je la prenne sur mon épaule d’une façon assez enfantine. Elle me tirait la langue et s’exclamait sur le fait qu’elle n’avait pas pu me tenir la main assez longtemps. Mon sourcil s’arquait et ma voix résonnait dans une notation de surprise : « Tu voulais me tenir la main plus longtemps ? Qu’est-ce que ça changeait ? ». Nous avancions plus rapidement par la voie des toits, tout semblait plus simple, moins d’obstacles juste quelques sauts. L’explosion s’était déjà fait ressentir depuis longtemps, mais pourtant quelque chose était en train de s’écrouler devant nous. Nous descendions tous les deux par cet endroit. Nous arrivâmes devant une sorte de chien zombie qui semblait sortir tout droit des enfers. Sybilia dans un mouvement de panique s’accrochait à mon bras. Je me sentir rougir d’un rouge aberrant pour moi, ma tête se tournait sur le côté, pour ne pas qu’elle m’aperçoive. Sa question et sa façon de prononcer la chose était assez drôle :
« Je pense que c’est un chien Zombie vu son état de putréfaction !»
Sybilia ne le laisse même pas réagir qu’une boule de papillons violace se dirige vers le monstre avant de le décapiter. Elle me posait par la suite une question. S’il était mort. Je détournais le regard vers elle et me mit à sourire :
« - Tu sais théoriquement il était déjà mort depuis longtemps. La question serait plutôt va-t-il se relever ? Je ne sais pas, vu sa tête détruite, je dirais que non. Le problème, c’est que si c’est un pantin magique y a des risques que quelqu’un le fasse se relever. On a plus qu’à croiser les doigts et le contourner. »
J’attrapais de nouveau sa main et passait sur le côté de la carcasse du monstre.
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Ven 20 Mai - 22:56
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Adrien Campbell-Sybilia Philips-Edan R. Core-Alouarn Grimsorson
9h55
Du revers de sa seule main encore valide, Erion se sécha les dernières larmes qui avaient coulé sur son visage souillé. Il écoutait patiemment l’échange entre Adrien et Alouarn qui s’étaient rapprochés de lui après avoir vécu chacun une scène particulière. Il ne semblait plus y avoir d’animosité entre eux : l’ambiance était plutôt à la recherche d’un compromis pouvant satisfaire tout le monde. Adrien lui posa de nombreuses questions, et Erion attendit qu’ils soient tous prêts à l’écouter pour y répondre. « Ce n’était pas une illusion. Vous avez vécu un instant où vos sentiments les plus sincères ont pris le dessus sur votre conscience. Vous avez dépassé votre simple condition d’humain, bloqué dans les trois dimensions que vous connaissez, pour migrer vers une stase beaucoup plus intenses, un concentré d’énergie positive, une union salvatrice entre vous et ce que vous aimez. Je ne sais pas réellement ce que vous avez vécu pendant ces quelques secondes, mais j’imagine que c’était quelque chose de magnifique, n’est-ce pas ? Malheureusement, ce n’est pas non plus la vérité. Ohatsu et Isaiah – c’est bien ça ? – n’ont pas eu conscience de partager une telle symbiose avec vous. Mais s’ils avaient été là tous les deux, ils auraient pu vivre l’expérience avec vous et le résultat en aurait été extraordinaire. L’autarcie de deux êtres complémentaires, voilà ce à quoi vous avez gouté. C’est dangereux de trop s’y attarder, mais à petites doses, c’est suffisant pour trouver des forces depuis toujours endormies en nous. Je crois que vous appelez ça amour. »
Il sentit deux autres personnes s’approcher de la place non-loin, mais il ne s’interrompit pas. « Je gagnerais ma vie en échange de ma liberté ? Notre but semble être le même, j’aimerai atteindre ce monde dénué de tension. Ce monde tel que vous l’avez connu tous les deux il y a quelques instants, rien qu’une poignée de secondes. Je sais que c’est possible, j’en suis persuadé. Je veux bien m’allier avec vous pour y parvenir. »
Il fit une pause. Son énorme bosse à l’œil dégonflait lentement, mais ce n’était toujours pas suffisant pour qu’il puisse retrouver pleinement sa vue. « Mais la tâche sera difficile. Je suis Erion, de la 9ème porte. Si j’ai pu apparaitre aujourd’hui, cela signifie que mes 8 comparses ont également pu venir sur votre terre. De tous, je dois être le moins féroce. Si j’ai pu envisager dès ma libération une vie en compagnie des humains, je n’ose espérer que les autres puissent songer à de tels compromis. Peut-être Lexa, qui sait ? En tout cas, je mettrais ma main à couper – ciel, c’est déjà fait – que d’autres des miens soient en train de ravager la ville en tuant chaque humain qu’ils croisent. Avec certains, ce n’est pas la peine de discuter. Ni même envisageable de les défier, si vous voulez garder la vie sauve. Peut-être que... » Il baissa la tête pour réfléchir longuement. « Peut-être que nous pourrions retrouver Lexa ou un autre du groupe des sympathiques pour nous allier et stopper le groupe des malveillants ? Ils ne doivent pas être loin. Il suffit de ne pas croiser Leonhart, c’est un fou furieux. Il veut que nous tuons tous les humains, mais il n’a jamais voulu m’écouter quand j’évoquais mes désirs de paix durable. Ce n’est pas le genre à se faire raisonner. Mais il a son point faible, je peux vous l’assurer. Comme tout le monde. »
Sybilia et Edan, vous vous approchez, hésitant, ne pouvant pas encore entendre ce qui se disait parmi les trois hommes, mais suffisamment pour vous faire remarquer d’eux. Erion détourna la tête en votre direction tout en terminant son discours.
« Néanmoins, depuis tout le temps passé à le connaître, je n’ai jamais pu trouver quel était le sien. Mais il n’est jamais trop tard, n’est-ce pas ? »
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Sam 21 Mai - 19:59
Sybilia Philips
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Neuvième porte
événement les Neufs
Je n'y avais pas pensé... qu'est-ce que ça aurait changé de lui tenir la main plus longtemps? Quand j'y pense, ça n'aurait rien changé en soi seulement, ça aurait égalisé les choses entre nous. Il m'a transportée comme il le voulait alors simplement lui tenir la main aurait rendu les choses égales. Puis après, est-ce que c'est vraiment ce que j'aurais voulu : lui tenir la main? Je me le demande moi-même. C'est certain qu'à quelque part, ça m'aurait rassurée de savoir qu'il me suive de près durant notre course. En guise de réponse à Edan, je me contente d'hausser les épaules. « J'en sais trop rien! C'est juste que... Rahhh! J'sais pas! »
Puis vient cette histoire de chien trop dégueulasse qui est décrit par Edan comme étant un chien-zombie. À bien l'avoir regardé, c'est vrai qu'il semble en putréfaction plus qu'il paraît d'un mutant. Alors... c'est un chien-zombie-mutant-de-la-mort? Je crois que je me pose trop de questions sur les choses les plus inutiles de la vie. Chose certaine, ce truc est mort. Il est immobile, décapité. D'après Edan, il y a tout de même une mince petite chance qu'il se relève s'il est contrôlé comme un pantin. Je ravale ma salive et lui réponds : « À bien y penser, je ne veux même pas le savoir! » Edan attrape ma main comme pour me donner le courage d'avancer et de contourner le truc gisant parterre comme une poubelle renversée. Ma main se serre dans la sienne comme pour m'assurer qu'il la tient toujours et me redonner du courage pour poursuivre notre route. Voyant qu'il ne bouge toujours pas, je lui dis en toute innocence :
« Une chance que t'es là sinon je crois que j'aurais pris le chemin le plus long juste pour éviter de marcher près de ça... »
Autant certaines personnes ont peur des araignées que moi, les zombies ça me dégoûtent! Nous aboutissons lentement mais sûrement au bout de la ruelle que nous avons empruntée. Nous entendons un écho de voix sans être capable de savoir ce qui se dit. Lorsque nous voyons qui sont les gens qui parlent entre eux, je n'en reconnais qu'un seul. Mon sourire s'agrandit de plus bel. Les dernières paroles prononcées ne font pas de sens à mes yeux. Nous arrivons en milieu de conversation alors il m'est difficile de savoir ce dont il était question quelques secondes avant. Quand mes yeux tombent sur le comédien, je m'écris dans une rare joie dans ces temps sombres : « ALOUARN!! » Je lui envoie la main pour le saluer. Puis, c'est l'odeur de sang, la vue d'une main sectionnée du bras qui attire mon attention.
« Oh mon dieu...! »
Je me presse. Je lâche la main d'Edan sans prévenir et me précipite sur l'homme parterre en détachant ma ceinture à toute vitesse. Je me laisse tomber à genoux devant lui et prends son bras en charge en lui disant dans un sérieux plutôt troublant : « Attention, ça va faire mal... mais c'est pour empêcher l’hémorragie. » Je fais serrer ma ceinture autour de son poignet démuni de main jusqu'à ce que je juge qu'il ne mourra pas au bout de son sang. Mes mains s'appuient sur ses joues et j'examine son oeil enflé et l'état de ses orbites. « Vous sentez-vous étourdi? Vous avez des faiblesses? Une envie urgente de dormir? Des maux de coeur? » Je ne suis pas médecin, mais j'ai des bases en premiers soins. « Edan, Alouarn, il faudrait- » Ma parole se coupe sèchement. J'ai comme un choc à l'intérieur de moi. L'épée veut encore que je fasse appel à elle. Je me retourne en toute lenteur, les yeux se levant dans ceux que l'épée surnomme « démon » et je me fige. Qu'est-ce que je viens de faire?
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 29 Mai - 21:50
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Adrien Campbell & Toki Di Cielo & Sybilia Phillips & Edan R. Core
Résumé • Eté 792, à venir.
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Mes pensées s’entrechoquaient les unes contre les autres. J’avais de plus en plus de mal à rester éveillé. Mais j’avais promis à Isaiah que je me battrais. Pour lui. Pour nous. Pour la famille. Des visages se bousculaient dans ma tête, et ils cherchaient vainement à me sauver la mise. Pourquoi ne me laisserais-je pas mener par cette douche chaleur qui se répandait ?
Le portrait de grand père vint s’afficher derrière mes paupières closes : il me regardait de ses grands yeux. Il avait toujours souri, même dans les moments les plus durs. Comment faisait-il ? N’avait-il jamais eu d’état d’âme comme celui que j’avais à l’instant ? Il avait toujours été un mystère indescriptible. Il s’était battu. Il y avait cru. Il avait vaincu.
Au loin, deux silhouettes s’approchaient. Je ne les remarquais que tardivement. A dire vrai, je les avais pris pour des fantômes. Je secouais doucement cette tête qui m’élançait. Aurais-je le courage de triompher de tout cela ? Je n’étais pas assez dans le vif de l’action. Il fallait que je me rapproche. Linus m’aurait demandé de ne pas jouer aux héros dans mon état.
Je voulais qu’il soit fier de moi. Je serais prêt à soulever des montagnes pour lui plaire. Il fallait pourtant que je me résigne à rester en vie. Je me sentais si inutile en cet instant. Je n’avais pas pu empêcher ces hommes de se battre. Personne n’avait été blessé… Enfin, façon de parler. Je ne me comptais pas dans les dégâts collatéraux.
Je me frottais l’arrière du crâne avant de m’asseoir tant bien que mal. J’ouvris les yeux et portais mon attention sur le duo qui se faisait face. Le démon prit la parole. Je ne compris pas toutes ses explications. Elles étaient… techniques. C’était un peu comme les miennes, celles qui me permettaient d’utiliser ma magie. Quand je tentais de les expliquer aux autres, c’était, tout de suite, très compliqué.
Il utilisait des mots compliqués. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Qu’est ce que l’autarcie ? Si ce n’était pas une illusion, qu’est ce que c’était ? Je n’arrivais pas à concevoir que tout ce que je croyais voir pouvait entrer dans une troisième catégorie inconnue au bataillon. Il y avait la réalité, le mirage et… le truc !
Je reniflais bruyamment. Essayait-il de nous perdre dans des explications qui ne semblaient avoir aucun sens ? Il ne fallait pas que je fasse de cette discussion une généralité. Je savais que je ne comprenais pas tout, mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’il racontait n’importe quoi. Je me tournais vers Adrien à la fin du premier monologue du démon et dis d’une toute petite voix :
❝ ▬ Je ne suis pas fait pour penser comme un grand philosophe, mais, j’admets volontiers qu’il ait voulu nous expliquer, avec ses propres mots, sa philosophie. S’il avait vraiment voulu nous détruire, il aurait utilisé plus de moyens. Le fil se serait tordu dans bien des sens. J’ai la nette impression que le fil rouge se déploie, malgré quelques accros, comme une ligne qui file vers l’horizon. ❞
Le démon enchaina sur une question. Je ne répondis rien. Je ne me sentais pas tellement concerné. Peut-être. Je pense que le jeune homme aux longs cheveux blonds sera plus à même de passer une sorte de contrat avec lui que moi. J’avais pu voir leurs forces respectives. Et, d’une certaine manière, ils se ressemblaient.
Ils étaient prêts à passer un marché. C’était dans leur intérêt. Le démon ne devrait pas s’enticher de personnes telles que moi, incapable de faire quoi que se soit dans un tel conflit, hormis utiliser un pour parler. De plus, bien que je n’écoutais pas forcément tout à l’heure, il me semble que mon acolyte avait proposé une alternative à notre problème.
Je fus un peu déçu. Moi aussi j’aurais bien aimé proposer quelque chose. Ca aurait été cool d’avoir un nouvel ami. Je tentais de me relever pour me rapprocher de la scène. Je ne voulais pas être mis de côté. Se fut peine perdue. J’étais condamné à observer la scène de là où j’étais. Je soupirais. Il ne fallait pas que je pense à la douleur. J’étais un chevalier.
Je laissais terminer notre interlocuteur. A la fin, mes mains se mirent à applaudir. C’était un très beau discours. Je m’assis aussi confortablement que je pus, avant de réfléchir alors que les deux fantômes de tout à l’heure s’étaient dangereusement approchés. Mon prénom fit voler en éclats le silence cérémonieux qui trônait en ces lieux.
Je fis un signe de la tête à demoiselle Sybilia. Je l’avais reconnu, mais l’heure était grave. Mon cœur voulait croire Erion, mais ma tête m’indiquait de la méfiance. Qui nous dit qu’il ne nous trahirait pas une fois que nous aurons tous le dos tourné ? Le blondinet sera t il assez fort pour contenir la puissance de ce démon si ce dernier revenait sur sa parole ?
Grand père me disait souvent qu’il fallait trouver le juste milieu entre le cœur et l’esprit, mais que si je n’arrivais pas à trancher, mieux valait il pour le cœur de remporter la bataille. Car, comme il me le répétait souvent, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je ne pouvais pas me résoudre à ne pas lui laisser sa chance. Chaque homme ne nait ni bon ni mauvais. Sa route prend l’une ou l’autre direction selon les rencontres. Pourquoi cette règle ne s’appliquerait-elle pas à un démon ?
Il y avait un autre inconnu. Peut-être un autre ami ? Je ne saurais dire. Il fallait que je prenne la parole, alors que la jeune femme pansait les plaies de notre nouvel allié. Néanmoins, elle dut sentir quelque chose car son attitude changea du tout au tout lorsqu’elle sembla comprendre qu’elle venait de soigner le démon.
❝ ▬ Ne prenez pas peur, dame Sybilia. Nous sommes en pleine discussion avec Erion, de la neuvième porte. Nous allons trouver un terrain d’entente quand à l’issu de cette fatidique journée. Notre temps est précieux et nous ne pouvons pas nous permettre de le perdre en vaines paroles. Je ne pense pas qu’Erion, de la neuvième porte, soit un danger dans l’immédiat. Il pourrait même se montrer d’une aide précieuse quand à l’accomplissement de notre destinée et de celles des autres démons. Peut-être devrions nous le considérer comme des nôtres durant ce combat. Il pourrait être un puissant allié dans la reconquête de la ville. Je ne peux pas me résoudre que, malgré nos différences, il soit mauvais. Nos peurs nous ont guidé jusqu’à présent. Il est temps de laisser parler le cœur… ❞
Erion se laissa faire par la nouvelle femme qui venait d'arriver : la présence féminine lui réchauffait le cœur. Même si elle se raidit quand elle réalisa sa nature, les paroles d'Adrien et d'Alouarn semblèrent la rassurer. Edan posa ses mains dans celles de la femme et se releva tant bien que mal pour être à sa hauteur.
« Merci. Vous, en train de vous soucier de mon état, m'a redonné des forces que je croyais avoir perdues. »
Et, se concentrant sur sa magie, son état physique s’améliora subitement, ses bosses se résorbèrent, ses blessures s’effacèrent et même sa main repoussa. Erion avait désormais un air normal, en bonne santé, mais ceux qui l’avaient connu précédemment ne pouvaient qu’être frappés par le changement physique qui s’était également produit : désormais, il avait tout l’air d’un cinquantenaire, ses cheveux grisonnaient et son visage avait pris quelques rides. Sa posture n’était plus la même, il perdait de sa superbe et semblait être enclin à se vouter progressivement. Sa voix, autrefois mielleuse, était désormais presque rauque. C’était le sacrifice de la vie contre la vie.
« Vous l’avez ressentie, vous aussi ? L’émanation de magie, non loin. Je crois qu’on peut croiser un autre démon si nous allons dans cette direction. Il est tout proche. »
Il désigna d’un signe de tête une direction. Le petit groupe se mit alors en marche.
Edan R. Core est éliminé de l'évent (délais). Vous allez être réaffectés dans un autre sujet prochainement.
Fin du sujet.
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]