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9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]
 MessageSujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]   9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] - Page 3 EmptyDim 8 Mai - 20:26

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Too awesome to handle


Adrien Campbell-Sybilia Philips-Edan R. Core-Alouarn Grimsorson



9h49

L’explosion fut d’une puissance sans précédent, témoignant toute la colère et le désespoir d’Erion face au rejet des humains. Le démon resta debout en attendant que la fumée de poussière ne s’évapore pour mieux discerner la situation. Il entendit alors une nouvelle détonation et sentit une balle s’enfoncer dans son pied : il tomba sans un bruit sur le sol sous la surprise. Et son calvaire continua alors que cinq explosions simultanées le touchèrent : il eu à peine le temps d'en absorber une partie pour freiner leur intensité, mais elles restèrent tout de même considérablement puissantes - mortelles. Il était allongé sur le sol, le visage ensanglanté, un œil disparu derrière un énorme gonflement du visage. Un pied toujours transpercé par la balle. Une main ayant disparu, arrachée par une explosion trop puissante.

Relevant la tête, il constata que la place était en piteux état, les bâtiments les plus vieux des alentours s’étaient effondrés, mais le géant était toujours là, au loin. Il était seul car les autres humains s’étaient tous écartés. Il se mit à rire, un peu sonné par l'attaque qu'il venait de se prendre - il ne semblait pas plus que cela préoccupé par la douleur qu'il devrait normalement ressentir dans un tel état.

Il chercha du regard le rouquin et fut rassuré de le voir au loin, mais quand il comprit qu’il était également en mauvaise situation, il fut comme peiné et était prêt à le rejoindre pour lui rendre les pansements qu’il lui avait confié. Mais il n’osa pas bouger tant que le géant et l’autre blond étaient toujours debout, prêts à l’attaquer. Et puis dans son état, il doutait pouvoir continuer à marcher et même se tenir debout. Il s’assit en tailleur, faisait fi de la douleur. Il constata que Toki avait définitivement disparu. « Alors même les humains qui se disaient amis se retournent contre moi... » Il en vint à se dire que peut-être que la présence de ses frères démons n’était pas un si grand mal que ça. Lui qui rêvait de liberté, de découverte, fit face à cet horrible constat : il ne pourrait vivre qu’avec des démons et jamais avec des humains. Mais il ne pouvait pas retourner d’où il venait – alors il habiterait ici.

« Alouarn, c’est toi ? » Alouarn, tu sursautes en entendant une voix que tu reconnaitrais parmi milles. Derrière toi, c’est Isaiah qui apparait et qui vient te soutenir. Il te maintien à terre, t’empêchant de bouger, et t’aide à placer ce garrot autour de ta blessure. Ses mains sont douces, attentionnées, aimantes. Son regard se plonge dans le tien. « Tiens bon Alouarn, je sais que tu en es capable. Ne te laisse pas malmener par eux et fais en sorte de survivre. Fais ça pour moi. Fais ça pour nous. » Il se penche sur ton corps presque nu et pose ses lèvres sur les tiennes. L’instant d’après, il a disparu – mais malgré ton état et tes délires, tu restes persuadé qu’il avait bien été là et que ce n’était pas une illusion.

« Adrien... Je suis désolée. » C’est à ton tour, Adrien, de sursauter. Ohatsu se trouve dans ton dos, vêtue d’une robe blanche, pure. Le visage serein malgré son regard triste. « Ma peine était trop forte. Mais mon amour pour toi est toujours présent, même de l’autre côté. Je t’attends, désormais, où nous pourrons nous lier pour l’éternité. Mais avant, n’oublie pas ta quête, notre quête. Avant de quitter ce monde, fais en sorte qu’il devienne meilleur. Fais en sorte que, jamais plus, un fillette de douze ans soit assassinée. Rend ce monde aussi beau que toi. Et rejoins-moi. » Elle se jette à ton cou, les larmes coulant sur ses joues, et t’embrasse elle aussi. Et disparait.

Erion restait assis au milieu de la place dévastée. Il pleurait silencieusement à cause de ces amours impossibles auxquels il venait d’assister. Conscient qu’il ne trouvera jamais pareil en ces lieux.

*

Sybilia et Edan, vous traversez le quartier en sautant de toits en toits alors que vous sentez l’explosion, non loin. Vous vous rapprochez, intrigués, et posez le pied à terre pour traverser la dernière ruelle qui vous rapproche de la place en ruine. Vous distinguez, au loin, un homme assis par terre. Et soudain, vous entendez un grognement. Sur votre droite, un chien mort-vivant vous fait face. Il veut passer pour continuer dans une autre direction, mais vous lui barrez la route.

Ordre de postage : Sybillia Philips - Alouarn Grimgorson - Adrien Campbell - Edan R. Core - PNJ



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 MessageSujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]   9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] - Page 3 EmptyDim 8 Mai - 21:44

Sybilia Philips
Sybilia Philips

Sabertooth

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Neuvième porte
événement les Neufs


Pendant que nous courons, même si cela ne se fait pas main dans la main, Edan me pose des questions. D'abord l'explosion derrière nous a probablement répondu à sa première. Pourquoi courir? Pour sauver notre peau d'une mort certaine et probablement atroce. Puis son autre question était ce que la démone m'avait dite avant de rendre l'âme. Est-ce que c'est bien important? Apparemment, ça l'est pour lui. Tout en enjambant une poubelle sur mon chemin, je tique un peu, hésitant à répondre à sa question parce que même pour moi, ça ne fait pas de sens. Étant porteuse de l'épée qui a comme rôle d'éradiquer les démons, je n'arrive pas à me mettre dans sa peau et de croire ses mots. C'est juste... impossible.

« Elle disait... elle se parlait à elle-même et croyait en la cohabitation avec les Hommes... »

Il me repose une question, mais cette fois j'ai l'impression qu'il n'est pas si stoïque et froid que cela... comme si à force de l'écouter parler, sa propre humanité m'est révélée petit à petit. Je grimace parce que moi aussi ça m'a touchée, j'essaie de me convaincre que la sauver aurait été impossible. « Je sais, c'était qu'une enfant... mais écoute, si on échoue ici, si on doute et que ce doute n'est pas justifié par de quelconques preuves et que le monde en subit les conséquences... on s'en voudra toute notre vie. » Est-ce qu'on a vraiment le choix? On ne sait pas à quoi pensent ces démons et si cette enfant était vraiment une enfant et pas une démone. Et si... et si c'était seulement une enfant surdouée victime de son propre sort? L'épée n'aurait sûrement pas réagi ainsi mais tout de même, ce doute s'est installé en moi... et s'il ne me restait qu'à récolter ces preuves?

Soudainement, Edan m'attrape et me mets sur son épaule comme une princesse qui ne veut pas suivre le prince venu la sauver de sa tour en feu. Il a sauté plusieurs fois et nous nous sommes retrouvés sur les toits. « HÉ! Tu me laisses pas prendre ta main, je te laisserai pas me prendre comme un cadavre, okay? » Je lui tire la langue comme une enfant avant de poursuivre notre course cette fois sur les toits. Les obstacles nous sont réduits de beaucoup. Il avait raison sur le chemin à prendre. Cependant, devant nous les toits semblent effondrés. Je crains que notre raccourci ne s'arrête maintenant. Je prends les devants et descends du toit pour qu'on se retrouve dans une ruelle à bout de souffle. Je continue de marcher quand même pour chasser la pensée de la perte de temps... sauf qu'il y a un truc devant nous... un... chien zombie? Un frisson parcourt tout mon corps d'horreur. J'ai froid dans le dos, il est horrible! Je m'accroche au bras d'Edan.

« Gniiiiiih! C'est quoi ce truc-là?! »

Il est là, il hésite à continuer son chemin sauf qu'on est là. Est-ce qu'il se prépare à nous charger? Un pas vers nous, c'est un pas de trop. Il est trop affreux il faut... il faut que j'abrège ses souffrances le pauvre animal! La boule de papillons explosifs partent de ma paume de main et s'écrasent sur la bête comme un boulet de canon, rien d'explosif... juste bien létal et lourd pour lui exploser le crâne sans souffrance ou le décapiter au vu de ces lacérations dégoûtantes toutes partout... J'attends de longues secondes avant que nous poursuivions notre chemin.

« Tu... tu crois qu'il est mort? »

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 MessageSujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]   9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] - Page 3 EmptyMer 11 Mai - 16:51

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

Indépendant Légal

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Je suis un comédien Et je suis ma destinée !



PARTICIPANTSAlouarn Grimgorson & Adrien Campbell & Toki Di Cielo & Sybilia Phillips & Edan R. Core
Résumé • Eté 792, à venir.



Too Awesome to handler


Je sombrais lentement dans l’inconscience. Je voulais rentrer à la maison, maintenant. Qu’avais-je donc fait pour mériter un tel traitement ? Je ne comprenais pas le monde. Voulais-je seulement amener à moi un semblant de connaissances ? Si le fait d’apprendre la société et ses hommes apportait autant de douleur, je ne voulais pas en savoir plus. Pourquoi fallait-il que cela prenne une telle tournure ? Ne pouvait-on tout simplement pas être amis ? Je voulais un peu de tendresse. Je n’avais qu’une idée en tête : aller retrouver mon grand frère. La chaleur de mon foyer me fit doucement sourire. Pourquoi vouloir la lune quand on avait une famille ? En cet instant, je ne voulais plus être un grand mage. Je ne pensais qu’à être moi-même. Un petit comédien itinérant qui voulait apprendre au monde à oublier la tristesse de ces heures sombres. Je soupirais. Il fallait que je me fasse violence. Ne pas tomber dans l’incertitude de la faucheuse. Mes paupières étaient lourdes. Je ne devais pas m’endormir tant que le garrot n’était pas mis. Des larmes. Pourquoi est ce que je pleurais ? La situation était-elle si critique ? Je tentais de me relever légèrement : mon corps, entrainé par son propre poids, avait commencé à glisser légèrement ; lorsque je m’en rendis compte, la descente était déjà bien entamée. Les conseils de grand frère se mélangeaient dans ma tête. Je ne savais plus faire la part des choses entre la réalité et le rêve. Je me mordis la lèvre jusqu’au sang pour corriger le trouble de la vision qui s’installait. Pourquoi personne ne venait m’aider ? Ca faisait si mal. Non. Il fallait comprendre qu’il y avait plus urgent. Le démon. Adrien allait-il vraiment le tuer ? Nous ne pouvions pas faire confiance aux inconnus. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à les condamner sans apprendre à les connaître un peu plus. Le blondinet, celui-là même qui avait voulu me protéger contre le démon, avait il autant de haine et de rancœur dans son illustre petit cœur ? Est ce que cela était juste de tuer un diablotin sous de simples interprétations ? Je n’étais pas assez fort pour imposer ma voix. Et pourtant, je restais persuadé que les gens, quelque soit leur nature, ne pouvaient pas être tout blanc ou tout noir. Nous avions chacun, en nous, une maladie, un vice, qui gangrenait ; cette indisposition était contrebalancée par un pouvoir bien plus grand. Il paraît que celui qui a peur de l’ombre ne sait pas de quoi la lumière est capable. Je restais persuadé que le sage qui avait étudié la question n’avait pas espéré assez fort : j’aurais voulu être cette lumière, aussi petite soit-elle, pour éclairer le choix de ces grandes personnes.

Une voix sur ma droite me fit sursauter. J’aurais aimé demandé qui c’était mais mon cerveau était bien trop embrumé pour le faire. Cela aurait été idiot de ma part de poser la question : je savais, oui, je savais. Un visage s’imposa à mon esprit. Non, je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. C’était ridicule. J’étais ridicule. Affalé dans mon propre sang, en caleçon, contre un mur de brique qui irritait ma peau. Ma respiration se fit plus rapide. Le voilà. Isaiah. Pourquoi reviens-tu dans de telles circonstances ? Combien de fois avais-je espéré te croiser au coin d’une ruelle ? C’est vrai que la dernière fois où nous nous sommes croisés, tu m’avais un peu laissé sur ma fin. Néanmoins, j’avais été heureux. Pour la première fois, quelqu’un avait posé un regard sur moi sans apriori, sans mauvais jugement. J’avais été heureux d’avoir un véritable ami, le temps d’une soirée. Un partenaire qui avait disparu dans la nuit, alors que mère nature avait recouvert de son blanc manteau les contrées environnantes. Cette soirée m’avait marqué. Nous étions parti pour une grande aventure… Aventure qui était restée en suspend. J’ouvris la bouche pour lui répondre, mais aucun son ne sortit : ma langue était pâteuse, mon gosier était sec. Un gazouillement puis, plus rien. Je me penchais sur le côté : la nausée me prenait de plus belle, et j’avais besoin de trouver mon air. Oh, Isaiah, si seulement j’avais pu te dire tout le chemin que j’avais fait depuis notre rencontre. Peut-être que je n’aurais pas eu honte de moi en cet instant. Tout ce que je voulais, c’est que tu sois fier de moi, fier d’être mon ami. Il s’approcha lentement de ma personne, je me recroquevillais sur ma position. J’avais mal. Je voulais que la douleur cesse. Je me mis à tousser, ce qui me fis cracher un peu de sang. Ma respiration se fit bruyante. Cette quinte de toux ne m’aidait pas à rester calme. Et s’il n’était qu’une hallucination parmi tant d’autres ? Non, je n’osais l’imaginer : ça aurait été bien trop cruel pour ma petite personne. J’avais eu besoin de quelqu’un pour me soutenir. Pourquoi était-ce lui qui était venu ? Il vient me soutenir. Je pris appui sur son bras et me redressais. Je ne pus contenir un gémissement de douleur. Je demandais d’une toute petite voix, ce n’était qu’un murmure parmi les bourrasques de vent :

❝ ▬ Dis, tu veux bien rentrer à la maison avec moi ? ❞




Ma tête chercha à se poser contre lui, mais il me maintient à terre, cherchant à tout prix à m’éviter les mouvements brusques. Mes joues étaient rouges. Il m’empêcha de bouger, alors qu’il ressaierait le garrot. Je sursautais alors que je ne sentais plus mes jambes. Je ne voulais pas qu’il parte. Je m’imaginais déjà avec lui, dans la caravane, en train de jouer à un jeu de société quelconque… Non, aux sept familles… C’est cool le jeu des sept familles… Grand frère et Astrid nous surveilleraient du coin de l’œil, tout en discutant sur le canapé du salon. Le feu crépiterait joyeusement dans l’âtre. Joshua dormirait à point fermé dans mes bras. J’aimais bien entendre la respiration du petit, sentir son petit cœur battre contre le mien. La voix d’Isaiah me sortit de mes rêves. Pourquoi croyait-il en moi ? Je n’avais pas fait grand chose pour marquer son esprit. Et pourtant… Il était là, devant moi. Comment pouvais-je survivre face à tant de haine ? Le faire pour toi ? Le faire pour nous ? Je ne mourrais pas avant d’avoir pu te dire aurevoir… Il se pencha en avant, et ses lèvres se posèrent sur les miennes. Je fermais les yeux, espérant que cet instant dure pour l’éternité. Etait-ce une preuve d’amour ou le fruit de mon imagination ? Avec tout ce qui se passait en ce moment, j’avais du mal à croire à cette apparition. Comment devrais je me comporter la prochaine fois que je le croiserais ? Je n’oserais même pas le regarder dans les yeux… Si ce n’était pas un scandale. Lorsque je les ouvris, il avait disparu. J’étais de nouveau seul, sur la place, avec ces deux énergumènes. Il fallait que je fasse quelque chose. Je ne pouvais pas rester au sol, alors que la mort rôdait. La faucheuse allait bien manger. Il paraît que la chair de démon est particulièrement tendre. Promis. C’est promis. Je tiendrais jusqu’à ce que les secours arrivent. Je me battrais pour la vie. Je t’attendrais et, qui sait, peut être que nous nous croiserons au détour d’un chemin, d’une route. Si je devais espérer en quelque chose, je voulais croire aux sentiments qui m’animaient. Les sentiments que j’avais pour toi. Les sentiments que j’avais pour mon frère, ma famille, la troupe de comédiens. Je levais les yeux vers Adrien, allait-il m’entendre si je lui parlais ? Je ne connaissais même pas son prénom…

❝ ▬ Monsieur, je vous en prie. Faites ce que vous avez à faire. Je veux juste m’assurer que vous ne regretterez pas vos gestes en votre âme et conscience. Je sais que beaucoup de choses sont en jeu aujourd’hui, et que je ne comprends pas tous ces enjeux. Je ne pense pas comprendre un jour toute cette haine qui habite dans nos cœurs et qui nous pousse à nous détester les uns les autres, à maudire toutes nos différences. J’avais pourtant cru que c’était justement elles qui faisaient notre force. Ne pourrions nous tout simplement pas renvoyer le démon chez lui, sans que le sang fasse des morts ? ❞




© By Halloween



 MessageSujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]   9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] - Page 3 EmptyVen 13 Mai - 0:19

Adrien Campbell
Adrien Campbell

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