9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn]
Sujet: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Sam 2 Avr - 2:34
[PNJ] Tarot
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Crédit : Bibiiii
Too awesome to handle
Adrien Campbell-Toki DiCielo-Alouarn Grimsorson
9h30
Il les a vues ces femmes au coin de la rue. Elles ont eu peur elles aussi, mais ce sont arrêtées soudainement lorsque Erion les a vues. Elles sont sublimes. Leur peau lui parait si douce, leurs lèvres aguichantes, leurs courbes aussi sensuelles les unes que les autres. Elle se sont retournées simultanément. L'index posé sur leurs lèvres ou en train d'être croqué, elles ont envie. Il envoie ses cheveux derrière d'un geste de la main, une tombe dans les pommes, incapable de supporter tant de sex appeal.
Il rit, il s'approche et en prend deux, chacune par les hanches. Autour de lui, quatre femmes. Il rit de bon coeur avant qu'une décide de combattre son charme et de remarquer qu'elle était en train de courir quelques minutes avant. Erion la remarque. Une de ses mains lâche la taille d'une de ses nouvelles concubines et vient prendre sa mâchoire d'une main. Ses yeux transpercent les siens, elle ouvre la bouche, il ouvre la bouche et l'âme quitte la femme peu à peu. Revigoré, il laisse le corps inerte retomber comme une poupée de chiffon.
Alouarn, tu as vu la scène. Tu as vu le jeune homme d'environ ton âge faire tomber la femme, tu l'as vu la tuer. C'est à toi de voir comment tu peux réagir à un crime pareil se dérouler sous tes yeux.
Toki, tu n'as pas vu ce qui s'est passé, mais tu vois le corps d'une femme gisant aux pieds d'un homme et de trois femmes.
Votre environnement se situe près des abords de la ville par où les gens tentent de s'échapper. Il y a beaucoup de monde à cent mètres de votre position. La garde aussi se trouve tout près, mais vous supposez que les appeler ne ferait que les attirer vers une mort certaine...
Ordre de postage : Alouarn Grimgorson - Toki Di Cielo - Adrien Campbell - PNJ
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 3 Avr - 14:44
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Adrien Campbell & Toki Di Cielo
Résumé • Eté 792, à venir.
Too Awesome to handler
La journée avait plutôt bien commencé. La troupe s’était arrêtée la veille aux abords d’Hosenka. Après quelques échanges houleux avec les autorités de la ville, nous nous étions installés. Nous ne comptions pas rester longtemps, quelques jours, tout au plus : cela nous permettrait de faire le plein tant au niveau de l’eau que des vivres. De plus, Linus et Isa avaient besoin de différents médicaments pour renflouer la pharmacie. J’étais en train de flâner dans les rues quand tout à commencer. A dire vrai, j’admirais la vitrine d’une échoppe à l’entrée de la cité : Linus était parti devant, me laissant ainsi le loisir de faire mes petites affaires. Il m’avait laissé quelques jewels pour que je me fasse plaisir avec de quelconques babioles mais, j’avais beau compter mon argent, je n’avais pas assez pour acheter la poupée qui trônait fièrement sur sa petite chaise en bois. C’est vrai qu’elle était jolie avec son chapeau à larges bords et ses vêtements endimanchés : elle agitait sa main dés qu’un passant se trouvait devant elle. A dire vrai, je me demandais comment le mécanisme fonctionnait, et je ne voulais certainement pas l’acheter pour sa beauté, mais bel et bien pour la démonter et interroger son dispositif et ses rouages. Peut-être qu’en négociant avec le vendeur, je pourrais l’avoir pour une modeste somme mais, j’en doutais fortement. Elle était bien trop belle pour être vendue à bas prix. Et puis, si je la ramenais à la maison, Astrid me fera une scène : elle aimait les poupées, et, à mon grand damne, elle me faisait tout un foin quand je devais défaire certaines de mes marionnettes pour en créer d’autres. Tout ceci me fatiguait.
Un éclair déchira le ciel, ce qui me fit sursauter. Je levais les yeux vers le ciel, et qu’elle ne fut ma surprise de voir un amas de nuages noirs. Il faisait très beau il y a moins d’une minute : comment le temps avait-il pu changer aussi vite ? Je ne savais pas qu’il pouvait changer aussi vite. Enfin, si. Néanmoins, j’avais des suspicions quand à l’origine de cet orage. Pouvait-on vraiment penser qu’il était là par hasard ? Je secouais la tête : je voyais vraiment des complots à chaque coin de rues. Il faudra que j’en parle à grand frère. Ce n’était bon pour personne que je me mette à imaginer des choses. Je rangeais mes jewels dans ma poche intérieure, et me dirigeais vers la sortie de la ville. Etonnamment, les gens se précipitaient vers cette dernière. Les allées furent bientôt bondées. Je croyais que j’allais étouffer. Ce n’était pas bon, pas bon du tout. Je finis par m’extirper tant bien que mal de la foule. Elle était prise d’un effroyable sentiment de peur. Pourquoi ? Qu’est ce qui c’était passé pour qu’une telle sensation se développe ? Ne me dites pas qu’on allait encore avoir à faire à des gros méchants. A dire vrai, la dernière fois que c’était arrivé, il y avait des bombes posées dans les plus grosses villes du royaume. Je n’avais pas envie de revivre cette situation. Allions nous vivre un nouveau génocide ?
Hosenka était une ville touristique importante à cause de ses sources thermales. Je fermais les yeux, tentant de chasser les horribles images qui me venaient à l’esprit. Je devais aller voir ce qui se passait : qu’est ce que la population fuyait ? Je comprenais qu’un orage pouvait faire peur, mais les éclairs étaient bien trop impressionnants pour que ces nuages soient d’origine naturelle. Alors que je réfléchissais à comment trouver les informations dont j’avais besoin, je vis un jeune homme qui se détachait de la foule. A y regarder de plus près, il était plutôt mignon… Je secouais la tête, le visage d’Isaiah venant frapper ma rétine : j’avais l’impression de le trahir à chaque fois que je dévisageais un autre homme que lui. Je n’étais pas encore très à l’aise avec les sentiments que j’éprouvais pour lui : je ne savais même pas ce que j’espérais ? A dire vrai, je ne lui avais pas encore déclarer la flamme qui brûlait en moi pour lui : oserais-je un jour lui en faire part ?
Interdit, je regardais la scène : qu’est ce que les femmes lui trouvaient pour qu’elles tombent ainsi dans ses bras ? Je penchais la tête sur le côté, perplexe. Il les attirait comme des mouches le seraient par un morceau de sucre. Il en prend deux par la taille, une de chaque côté. Et bien, il ne manque pas de toupet, celui-là. Je croisais les bras sur ma poitrine, les regardant du coin de l’œil. La gente féminine était complètement hypnotisée par sa seule présence. Cela me rendrait presque jaloux. Est-ce qu’il était plus fort que la peur qui les animait ? L’une d’entre elles sembla néanmoins reprendre ses esprits : enfin une qui avait un peu de jugeote. Non, mais, pour qui il se prenait, ce gars là ? Moi aussi je pouvais faire mon beau. Mais bon, pas maintenant. Je n’avais pas de quoi me faire une petite beauté. Et il était hors de question que j’offre mon corps au premier venu ! Je fis un pas, puis un autre, en direction de ce manège : il ne semblait pas vouloir la laisser partir. Il lâcha l’une de ses nouvelles conquêtes et attrapa la jeune femme par le menton. Je mis mes poings sur les hanches, et lançais, au moment où leurs bouches s’entrouvraient :
❝ ▬ Eh, face de macaque, laisse-la partir ! Tu vois bien qu’elle ne veut pas rester avec toi ! Surtout, prends ton temps, hein, je ne voudrais pas te gêner dans ta royale intimité. Non pas que cela me déplaise, mais ce n’est pas très gentil de la part d’un chevalier macaque de ne pas laisser une princesse, bon, en soit, pas très belle, mais bon, quand même, faire sa vie ! ❞
Ah, il m’énervait. Pourquoi est ce que tout le monde tombait dans ses bras, alors que moi, oui, moi, j’avais du mal à ce que l’homme de ma vie s’écroule dans les miens ? Si ce n’est pas une honte. En plus, il n’était même pas beau… Enfin, si, un peu quand même. Mais il aurait pu faire un effort dans sa prestation tout de même. Ce n’est pas parce qu’on a du swag naturellement qu’on ne doit pas faire un minimum d’effort pour rendre le spectacle plus beau. Quoi que… Lorsque je vis la jeune demoiselle s’écrouler sur le sol, je devins tout blanc. Qu’est ce qu’il lui avait fait ? Ce n’était peut-être pas aussi swag que ça, finalement. Je me précipitais vers elle, et m’agenouillais à son chevet. Je me mis à la secouer dans tous les sens, en l’appelant :
❝ ▬ Mademoiselle ! Mademoiselle ! Ce n’est pas le moment de dormir ! Aller, faut se réveiller maintenant ! S’il vous plait, ne me laisser pas tout seul avec ce dangereux macaque psychopathe ! ❞
Je cherchais son pouls. Mon calme n’était qu’apparent : je sentais la tempête grondait en moi. Je me mis à paniquer lorsque je compris qu’elle était morte. Je me relevais, raide comme un manche à balai. Je plissais les yeux, et regardais le jeune homme. Il fallait que je fasse quelque chose. Son presque baiser avait tué la princesse. Que faire ? Il fallait intervenir.
❝ ▬ Ce n’est pas parce que vous êtes un chevalier macaque que vous avez le droit de voler la vie des gens. Je vous ai bien vu, vous, et votre petit manège. Non, merci, je ne veux pas de votre baiser. Rendez-lui tout de suite ce que vous lui avez pris, sinon… ❞
Sinon, quoi ? Je n’allais tout de même pas prévenir la milice qui était pourtant toute proche. Il ne fallait pas que d’autres innocents meurent sous le joug de cet inconnu. Il fallait que je change de tactique, ou que je trouve des alliés pour venir à bout de cet homme. C’est alors que je vis deux hommes se démarquant de la population. Oh, misère. Le premier, c’était Toki. Le détestable Toki. Lui, je ne l’aimais pas parce qu’il voulait me piquer mon amoureux. Et puis, s’il pouvait me laisser tranquille, ça m’arrangerait. Non pas que je souhaitais sa mort, mais je ne voulais pas qu’il reste dans mes pattes. Il était arrogant et énervant. L’autre… C’était aussi un inconnu. Décidément, je ne pouvais pas avoir des alliés que je connaissais ! Enfin, non, que j’appréciais serait le plus juste. J’adressais mon plus beau sourire au chevalier macaque, m’approchais de lui en protégeant ma bouche de mes mains, et tentais de lui mettre un coup de tête, histoire de l’assommer. Enfin, il ne fallait pas non plus demander la lune et le soleil, quand on avait un tel gabarit que le mien… Ou une magie pas très utile dans un combat comme celui-ci. Faible, j’étais décidément trop faible. Je pliais alors rapidement ma jambe et mon genou se précipita vers les parties de mon adversaire. Je fis ensuite un bon en arrière, et couru vers l’autre inconnu, pour me cacher derrière lui. J’hurlais :
❝ ▬ Ah ah ! Bien fait pour ton monsieur kiki, chevalier macaque ! Tu ne l’avais pas vu venir celle-là ! Tu ne nous auras pas ! Parce que lui… ❞
Je désignais l’inconnu.
❝ ▬ … Et lui, mais un peu moins quand même ! ❞
Mon doigt se dirigea ensuite vers Toki.
❝ ▬ Ils vont te mettre la pâtée ! Et moi, je vais… Et bien… Je… Je vais faire les encouragements ! ❞
Puis, sans dire un mot, je me dissimulais derrière Adrien. Je fis trois fois le tour de moi-même, et, mort de rire, je soulevais la veste de mon nouveau partenaire, et cachais ma tête en dessous :
❝ ▬ Je suis caaaaaché ! Tellement bien, que personne y me voit ! ❞
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 3 Avr - 15:51
Toki Di Cielo
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Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
Nineth Door
évent « Les Neuf » with Alouarn, Adrien & Toki
Et Hosenka, la ville des plaisirs, la ville des sources thermales, la ville des lumières, la ville qui accueillait le plus de Touriste en Fiore, fut surmontée de nuages menaçants et ténébreux, qui claquaient leur colère par l’amas de la foudre qui, au dessus de ta tête, pourfendait les cieux en de tonitruant éclats. Il y avait un déchainement d’une puissance cataclysmique, l’on était loin de l’orage ordinaire, tu le savais, même toi, tu le sentais. Tu dédaignais ton don, ou plutôt, ta malédiction, qui faisait de toi la passerelle entre deux époques, mais ce pouvoir si particulier avait au moins l’avantage de faire de toi un mage, et de ce fait, tu pouvais ressentir les présences magiques dans les airs, comme les autres de ta sale espèce. Parce que oui, tu détestais les mages. Tu aurais largement pu avoir ta place à Iratus, si tu n’avais pas été un fou psychopathe selon les autorités, cependant, tu ne l’aurais sans doute jamais été si ton don ne t’avait pas ruiné la vie. Tu te souvins alors de ce que tu avais dit au patron du cirque, comme quoi tu ne t’étais jamais plains. C’était vrai, mais tu t’étais vengé sur un bon nombre d’innocents, et… tu n’en avais rien à foutre et tu recommencerais sûrement le jour où tes œuvres sanguinolentes te manqueraient. C’était en ressentant la puissance cachée derrière les nuages que tu quittas la tâche que tu étais en train d’effectuer, cette merveilleuse activité qui t’était offerte – tu avais aidé le gérant une fois -. Tu étais en plein trip, parce que tu étais dans un magasin et club d’opium, et que la fumée te faisait vivre un endroit magique, en s’installant dans tes bronches. Mais la fenêtre donnant sur la rue te montrait ce ciel grondant, tu dus partir, comme tout le monde. Cependant, tu ne choisis pas de t’enfuir dans la première direction choisie par les touristes et habitants fuyant… Non… Toi, tu étais un guerrier – euh… t’exagérais un peu là -, et tu devais te battre. Non, en fait, tu voulais juste récupérer des infos, car tu faisais partie des Yeux, et que ceux ci méritaient de voir ce qu’il se passait à Hosenka.
Recrachant un soupçon de fumée alors que tu sortais de cet établissement illégal qu’un certain Tomas gérait, dont le père te devait une dette charmante, tu empruntas la direction contraire des fuyards Parce qu’une étude avait prouvé… Bon, parce que généralement, les survivants couraient dans un sens contraire au problème. Aussi commenças tu à attraper ton flingue qui trainait dans la poche de ton sweatshirt, et dont la capuche était aplatie sur ton crâne, tandis que tu remettais ton cache œil pour avoir une vision uniquement présente, et ainsi ne pas gâcher le spectacle auquel tu allais sûrement avoir droit. Parce que tu te doutais qu’il fallait une grande puissance pour influer ainsi le climat sr une aussi grande surface, et, à moins qu’une armée de mage ne soit apparue pour faire dévier le soleil d’une calme matinée en un torrent d’éclairs, il devait y avoir un ennemi très puissant, ou un amuseur de galerie très cocasse. Dans chacun des cas, il devait sûrement valoir le détour.
Il y avait foule, alors que tu marchais tranquillement, observant ce paysage de ténèbres qui gravitait autour de toi. La terreur s’emparait des habitants, et tu les laissais passer quand ils étaient trop occupés pour te regarder. Lorsqu’une fillette fonça vers toi, tu changeas de direction juste à temps après avoir entendu un bruit sourd dans une ruelle plus loin. Comme si quelqu’un était tombé quelques mètres plus loin. De plus, l’épicentre de la puissance magique que tu ressentais se trouvait justement là où ce bruit était apparu. Alors tu fis quelques pas de plus pour trouver un homme, un blond – Les blonds, c’était des gens bien. D’ailleurs, un autre blond faisait son entrée -. Deux blonds, et de belles femmes, tu commençais à te dire que c’était une fête qui se préparait, et non un combat. Une partouze peut être. Tu n’en avais faite qu’une seule dans ta vie, et ce n’était pas dans tes activités favorites, mais cela pouvait s’avérer sympa en compagnie des bonnes personnes. Des blonds et des bonnets conséquents étaient parfaits. D’ailleurs, quelques une de ces jolies dames étaient aussi surmontées de chevelures d’or. Mais une ombre rouge faisait tâche dans ce tableau.
Oh, tu te souvenais d’Alouarn Grimolorson… Ou Gringorstone… Enfin Alouarn quoi… Il était un être particulier, un homosexuel qui ne se l’avouait que lorsqu’il n ‘était pas jugé, et un gars jaloux de toi, parce qu’Isaiah était passé de dégoût à acceptation avec ta personne, et que tu avais fait de même pour les évènements du cirque. Alouarn, c’était quelqu’un d’assez marrant, à court terme, même s’il devait vite devenir chiant sur le long terme. Mais cette tâche rouge qui venait de parler de toi et de se cacher derrière le troisième blond de la scène, tu ne l’aimais pas beaucoup, mais tu adorais ses réactions. Qui t’es déjà toi, le rouge ? T’avais que ça à faire : embêter Alouarn. Parce que le chien qui se trainait de belles pucelles – ou peut être pas si pucelles que cela, à voir -, il méritait tout ton respect par cette simple embrassades qu’il avait avec de charmantes créatures. Mais l’une d’entre elles était à terre, aussi tu refermas ta mâchoire avant de la désigner d’un mouvement de tête. Et bien poussin ? Que t’avait elle fait elle ? Tu sais, une femme, ce n’est pas un jouet que l’on a le droit de casser parce qu’elle est moche. J’avoue que celles à tes bras sont de ravissantes créatures et que celle par terre ne méritait qu’une note moyenne, malgré ce charmant bonnet, mais ce n’était pas une raison pour la frapper ou la tuer… T’avait elle attaqué ?
Non parce qu’il ne fallait pas se mentir tout de même. T’étais peut être un salopard, un monstre, et quelqu’un de tout à fait détestable, mais tu n’attaquais pas les femmes généralement, sauf si tu étais obligé. Surtout une avec des seins aussi volumineux. Ce gars avait intérêt à avoir une bonne explication, parce que ton flingue était prêt.
electric bird.
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 3 Avr - 20:53
Adrien Campbell
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Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Neuvième porte
Événement
FICHE ET CODES PAR ILMARË
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Mar 5 Avr - 17:07
Personnage Non-Joueur
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Too awesome to handle
Adrien Campbell-Toki DiCielo-Alouarn Grimsorson
9h33
La foule se tarit autour d’Erion, si ce n’est qu’il gardait son fidèle harem bien accroché à sa personne. Le corps sans vie à ses pieds attira l’attention d’un homme grand mais frêle à la longue chevelure éclatante. Erion lui trouva un charme tout particulier et lui adressa son sourire le plus ravageur – pas un de ceux qu’il avait utilisé pour toutes celles qui restaient agrippées, non, un sourire beaucoup plus puissant. Mais l’homme resta insensible, aveuglé par une colère déraisonnée et concentré dans ses pitreries. Le blond soupira, imaginant les folies qu’il aurait pu vivre avec un tel homme si seulement il arrêtait de parler. Il aurait été presque parfait s’il avait été muet. L’homme se montra plus qu’agressif en l’attaquant d’un coup de tête couplé d’un coup de genou bien placé. Toutes les femmes sursautèrent de stupeur face à la violence dont faisait preuve l’énergumène. Erion se laissa frapper sans réellement broncher. Il se massa le front – là où il avait été touché – et fut rassuré qu’aucune bosse ne se forma. Ses sourcils se froncèrent tandis qu’il essayait de trouver un terrain d’entente : « Voyons, il y a forcément un malente... » Il ne stoppa même pas sa phrase. L’homme rougeoyant fuyait en courant se réfugier derrière l’un des deux hommes qu’il avait pris à parti. Quelques femmes se détachèrent du corps d’Erion pour enfin s’inquiéter du corps de leur comparse qui trainait toujours à leurs pieds.
L’un d’eux était assez charismatique, mais il avait une nonchalance dans sa façon de se comporter qui déplut fortement à Erion – peut-être parce qu’ils se ressemblaient. Il s’adressa à lui, sur un ton beaucoup plus conciliant, ce qui était déjà plus rassurant. « Nous pouvons partager si vous le souhaitez, mes amies aiment faire plaisir. » Une des femmes pouffa en même temps qu'Erion et quitta son cou pour s’approcher lentement de Toki, l’air aguicheur. « Quant à celle-ci, par terre, je crains bien qu’elle ne fut foudroyée par une mort inexpliquée. C’est affreusement navrant. Cet homme aux cheveux rouge y serait-il pour quelque chose ? Son air est tellement étrange. Les hommes cachent souvent le vice dans leur folie. Je me méfierais de lui, même si vous semblez le connaître. »
D’un coup, les femmes sursautèrent toutes autour d’eux, comme se réveillant d’un long sommeil, et se mirent à fuir dans toutes les directions en hurlant, laissant Erion et Toki seuls – avec, plus loin, l’autre homme, ce blond à la longue chevelure dissimulant le fou. Erion remarqua alors un humanoïde squelettique. « Qu’est-ce que c’est encore ? Une telle horreur a fait fuir nos amies ! Les gens ont un sacré manque de toupet, par ici. » Le dernier homme s’adressa à Erion qui feignit ne pas entendre sa question, toujours outré par ce qui venait de se passer. Heureusement qu’il lui restait Toki à ses côtés – lui qui détestait la solitude.
Les cris des femmes, déjà loin, avaient attiré quelques miliciens qui rodaient dans les alentours. Quelques-uns s’esclaffèrent et sonnèrent l’alarme : « Ma parole, mais c’est Black Jack ! Vous tous, les mains en l’air, et que personne ne bouge ! » Erion soupira à nouveau et s’exécuta, posant ses deux mains sur le haut de son crâne. « Les problèmes, les problèmes, encore les problèmes ! Je n’aime pas ça, moi. Messieurs les forces de l’ordre, cette femme est morte, un homme est fou, et voici un squelette dégoutant ! Sortez-moi de cette folie, cette ville est un calvaire ! »
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Sam 9 Avr - 18:16
Alouarn Grimgorson
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PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Adrien Campbell & Toki Di Cielo
Résumé • Eté 792, à venir.
Too Awesome to handler
Lorsqu’Adrien s’était dégagé, je m’étais accroupi, dos à mes partenaires. Je n’écoutais plus vraiment les conversations : j’étais mort de trouille. Moi qui voulais être un chevalier, non, pas celui de pacotille, mais celui avec une armure rutilante qui sauvait toutes les princesses du royaume de Fiore, c’était raté. Mais, attention, je ne sauvais que ces altesses-là : les reines, ce n’était pas pour moi. Souvent, il était dit que les souveraines avaient de gros derrières : je ne voudrais pas qu’elles abîment mon cheval lorsqu’elles monteraient dessus. Pauvre animal : il aurait tôt fait d’être fatigué. Non, je ne pouvais décemment pas être le chevalier de ces dames. Haut les cœurs, moussaillons. Levons l’étendard ! Il est l’heure de prouver au monde que tu es un sauveur de demoiselles en détresse ! Bon, entre nous, s’il y avait aussi de jolis damoiseaux, je ne dirais pas non. Je ne cachais nullement le fait que j’aimais me faire désirer, mais pas par n’importe qui. Par exemple, cet homme, là, celui-là même qui tua cette pauvre âme en détresse, il avait essayé de me charmer. Je vous jure. Bon, il n’était pas moche. Enfin, moins moche que Toki. Toki, c’était un rat d’égout qui n’hésitera pas à se ranger du côté de ce scélérat.
Je ne vis pas tout de suite l’invocation de messire Adrien. A dire vrai, j’étais bien trop obnubilé par le discours du tueur. Il était en train de répandre le doute et le mensonge dans le cœur des miliciens. La milice. Grand dieu. Il ne manquait plus qu’elle pour rassemblait des personnages qui ne partageaient pas la même cause que moi. Linus m’avait dit de m’en méfier comme de la peste. Après tout, il ne reprenait que ce que le conseil avait instauré avant sa chute. Je ne pouvais néanmoins m’empêcher de penser qu’il pouvait être comme Yuuki. Ah Yuuki, si seulement tu pouvais être là. Peut-être que je n’aurais pas paniqué comme je l’ai fait. Et l’autre, ce Toki, qui ne faisait rien pour arranger les choses. Je savais qu’il se souvenait de moi. A moins qu’il ait une toute petite mémoire mais, après ce qu’on a vécu au cirque, cela ne pouvait être possible. C’était un traitre. Un larbin qui n’hésiterait pas à nous trahir dés que le moment sera venu. A dire vrai, qu’est ce que j’avais à lui offrir ? Pas grand chose ! Il ne fallait pas être dupe : si la proposition du monsieur était beaucoup plus convaincante que la notre, on sera à deux contre deux. Enfin, à deux contre un : ne nous voilons pas la face, j’étais bien inutile.
Mon pouvoir ne servait à rien dans un tel contexte. Je n’arrêtais pas de me dire que je n’étais pas assez puissant. Je voulais participer à de grandes causes, mais avec de petits moyens. Que faire ? Que dire dans de telles circonstances ? Je ne voulais pas paraître comme le boulet du prisonnier. C’était rageant d’être attaché par un tel arsenal alors qu’il était tellement plus facile d’avancer sans les plus faibles. On me disait souvent que seuls les plus forts régneraient en maîtres sur le royaume de Fiore. Je trouvais ça dégueulasse. Pourquoi est ce que les petits ne pouvaient pas non plus se permettre d’apporter leurs savoirs à l’édifice ? Tout ne passait pas forcément par la puissance physique. Les pyramides ne s’étaient certainement pas faites en un jour… Et les ouvriers qui avaient travaillé sur ces chantiers étaient tous de petites conditions. Est ce que nous étions condamnés à évoluer dans deux sphères différentes : une pour les riches et les puissants, et une pour les pauvres et les médiocres ? Je n’osais imaginer que la société soit réellement séparée de cette façon. Mais, qu’on se le dise, il était très difficile pour un homme en bas de l’échelle de rentrer dans le domaine des dieux.
Je secouais la tête. Je devais me reprendre. D’un bond, je me levais, et je me précipitais vers les miliciens, les bras en l’air, totalement terrifié. Je m’arrêtais, jetant un coup d’œil vers le gros méchant, avant de me retourner, et de courir à nouveau me cacher derrière Adrien. Lui, au moins, il voulait bien me protéger de ce vil mécréant. Mais, il fallait que je l’aide. Je savais que dans la vie, c’était souvent donnant, donnant et que, jusqu’à preuve du contraire, j’étais le seul à avoir vu ce qui c’était réellement passé entre le jeune homme et la femme. Il fallait que je garde mon calme. Je savais que lorsqu’une situation me dépassait complètement, je n’étais pas à l’abri d’une crise. Et si j’en faisais une ? Qu’est ce qu’il adviendra de moi ? Je dois dire que je ne ferais pas long feu face à ces hommes. Les maladies mentales étaient très mal comprises, et je pourrais être accusé, à tort, du meurtre de cette jeune femme. Je m’accroupis, et commençais à faire des petits dessins dans la boue avec un bâton que j’avais trouvé juste à côté du pied d’Adrien. Je me mis à ronchonner, alors qu’une seconde tige venait dessiner à côté de mes esquisses. Je levais la tête, surpris qu’on laisse un autre individu que moi jouer avec la boue. Non. Pas lui. C’était trop tard. J’allais être arrêté, et peut-être même jugé pour un crime que je n’avais pas commis.
❝ ▬ Ah, ça faisait longtemps. Je commençais à être vraiment compressé dans ta petite tête de linotte. Oh, par pitié, ne fait pas cette tête-là. Toi et moi, nous savons très bien pourquoi je suis là. Ah non, avant que tu puisses penser quoi que se soit, je suis bien le fruit de ton imagination, hein. Ne crois tout de même pas que le véritable Natsu serait venu gribouiller dans la boue avec toi. ❞
Je murmurais à son attention :
❝ ▬ Tu n’en sais rien. Tu ne l’as jamais rencontré. Peut-être qu’il aime bien faire des dessins dans la terre. Et puis, c’est censé me détendre, pas me provoquer des hallucinations. Si tu ne t’en vas pas tout de suite, les miliciens vont me punir pour une bêtise que je n’ai même pas faite. Pourquoi tu ne vas pas embêter l’autre, là ! C’est lui le méchant dans l’histoire.❞
❝ ▬ Mais, ça ne serait pas drôle ! C’est plus simple de compliquer la chose en venant te voir. Surtout que tu es incapable de te taire. Tu trouveras toujours le moyen de me répondre. En fait, tu ne peux pas te passer de moi. Et puis, au lieu de me reprocher d’être venu t’aider, prends plutôt le parti de me laisser t’apporter mes lumières pour éclaircir cette dangereuse affaire. Ne devrais-tu pas les prévenir du danger imminent qui les guette ? ❞
❝ ▬ Ils ne sont pas stupides au point de croire un fou. ❞
❝ ▬ Oh, arrête de faire ta fine bouche. Plus on mettra de temps à régler cette affaire, plus le repas sera servi tardivement. Et Astrid préparait des crêpes. Ca ne se fait pas de faire attendre un tel met. Et puis, en temps normal, ne ferais-tu pas tout ce qui est en ton pouvoir pour éviter les catastrophes ? Si tu ne fais rien, tu auras peut-être des morts sur la conscience. Quoi que, ce mécréant a l’air d’être assez intelligent pour ne pas trop brusquer les évènements. D’ailleurs, tu devrais aussi t’occuper de l’homme tout rouge. ❞
❝ ▬ Attends, attends, chaque chose en son temps. Je préviens les miliciens, et après on voit pour le… Quel homme en rouge ? ❞
❝ ▬ Euh… Celui qui a suspendu l’envoutement des jeunes demoiselles. Je crois que c’est une invocation mais je ne sais pas de qui. Il paraît que c’est Black Jack ! ❞
Je me raidis sur ma position. Je murmurais :
❝ ▬ Mais… Mais, je croyais qu’il était mort ! ❞
❝ ▬ Faut croire que la donne a changé. Il va falloir se mettre à l’abri avant que cela se mette vraiment à chauffer, tu ne crois pas ? ❞
❝ ▬ Pas avant que les miliciens se soient mis à l’abri. On ne va tout de même pas laisser de pauvres innocents se faire zigouiller sous prétexte qu’on a fait dans notre froc, tu ne crois pas ? ❞
❝ ▬ Et que fais-tu de Black Jack et de l’autre ? ❞
❝ ▬ Je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse. Et puis, on est vraiment sur que c’est Black Jack ? ❞
❝ ▬ Les miliciens l’ont identifié en tant que tel. ❞
Je devins blanc comme un linge. Je jetais un coup d’œil par dessus mon épaule et l’aperçus. Je balbutiais quelques mots incompréhensibles. Je m’approchais lentement d’Adrien et m’accrochais à son bras. Monsieur Natsu souffla, avant de s’asseoir à mes pieds. Je lançais tout bas :
❝ ▬ Je crois que grand frère ne va pas être très content. ❞
❝ ▬ Il me semble que tu as d’autres priorités. ❞
❝ ▬ Oui, mais les autres vont rigoler ! ❞
❝ ▬ Pourquoi veux-tu qu’ils rigolent ? Il n’y a rien de marrant dans cette situation. Tu n’as même pas fait le pitre. ❞
❝ ▬ Oui, mais j’ai eu trop peur et… ❞
❝ ▬ Et quoi ? Il ne manquerait plus que tu te pisses dessus pour ajouter une touche dramatique à la scène. ❞
❝ ▬ Hum… Et c’est grave si ça m’arrive ? Je ne voudrais pas faire mon rabat-joie, mais travailler avec un pantalon mouillé et plein de boue, ce n’est pas cool du tout ! ❞
Il se retourne vers moi, me regarde de haut en bas puis de bas en haut. Il se frappa le front avec sa main avant de me dire :
❝ ▬ C’est humain d’avoir peur mais, je ne pensais pas que tu pouvais avoir autant la trouille. ❞
Je devins rouge comme une tomate trop mûre. Je me penchais un peu avant et murmurais à l’oreille d’Adrien :
❝ ▬ Dites, monsieur, pourquoi est ce qu’on a maintenant deux adversaires ? Je ne voudrais pas faire les troubles fêtes mais… mais… ils font très peur à Alouarn. Peut-être qu’on pourrait leur demander gentiment de se rendre ? Parce qu’Alouarn n’a pas envie qu’il y ait de nouveaux morts. C’est trop triste de voir les gens s’en aller. Alouarn n’aime pas ça du tout. Non, non, non. Alouarn n’aime pas trop qu’on se moque de lui alors Alouarn va remédier à ce petit imprévu. Alouarn va se mettre en caleçon puisque c’est comme ça ! ❞
❝ ▬ Hey, ne déconne pas ! Ce n’est pas très… comment dire… Tu te souviens de ce que t’a dit ton grand frère. On ne se ballade pas en caleçon dans la rue. Ce n’est pas conforme au règlement de la société. Non, ne fais pas… Trop tard. Tu sais que tu vas te faire arrêter si ça continue ? ❞
Je fis trois fois le tour de moi-même, regardant mon caleçon sous toutes ses coutures. Mon pantalon était posé à mes pieds. Je me grattais la tête.
❝ ▬ Alouarn n’est pas très beau avec ses chaussures. Peut-être qu’Alouarn devrait les enlever. ❞
❝ ▬ Garde-les, il ne manquerait plus que tu te fasses mal aux pattes. Que comptes-tu faire maintenant ? ❞
Je me tournais vers mes compagnons, et lançais, d’un ton sûr et avenant :
❝ ▬ Bon, maintenant, ça suffit, Alouarn en a marre que ça soit n’importe quoi ici ! Il va falloir remettre de l’ordre dans tout ça ! ❞
Je me tournais vers les miliciens tout en désignant Black Jack.
❝ ▬ Bien qu’Alouarn ne connaisse pas personnellement ce Black Jack, vous devriez l’arrêter parce qu’il a une tête de gros méchant. Il a fait peur à Alouarn avec son maquillage tout rouge. Et si Alouarn a eu peur, même en étant un brave chevalier, les enfants et les honnêtes gens pourraient aussi avoir peur. Ce n’est pas bien du tout, monsieur, de faire peur comme ça ! Peut-être qu’une grand-mère pourrait avoir une crise cardiaque à cause de vous. Ou un grand-père. La population a assez soufferte dernièrement. Maintenant, faut faire le gentil. Vous comprenez pourquoi il faut qu’on vous arrête, monsieur ? Les miliciens vont vous lire vos droits… Enfin, je crois. ❞
❝ ▬ Il n’y a pas que lui qu’ils vont arrêter ! Rhabille-toi ! ❞
❝ ▬ Ah non, mais pas tout de suite ! Mon pantalon n’est pas sec. ❞
❝ ▬ Il faudrait peut être que tu l’étendes, tu ne crois pas ? ❞
❝ ▬ Bah, il faut le mettre au sale, mais comme on n’est pas à la maison, j’ai pas de panière à linge pas propre. ❞
Je me tournais ensuite vers le jeune homme et lui lançait un regard noir. Je lui tirais la langue avant de le pointer du doigt et de dire aux miliciens :
❝ ▬ Alouarn a tout vu ! Ce monsieur, c’est un gros méchant ! Il n’a pas voulu laisser partir la jeune femme qui est par terre. Il lui a fait un bisou de la mort qui tue. Alouarn sait que ce monsieur, il faut s’en méfier comme de la peste. Il ne faut pas l’approcher de trop près. Il faut l’arrêter. Alouarn ne veut pas que d’autres personnes meurent par sa faute. Le royaume a déjà assez souffert comme ça. Il faut faire quelque chose. Mais quoi ? Alouarn ne sait pas trop. Alouarn raconte seulement ce qu’il a vu. Peut-être que ce gros méchant stocke l’âme de la madame quelque part. Il faudrait lui demander. Alouarn ne veut pas qu’une autre ville soit détruite à cause de… de monsieur comme lui. ❞
Je fis ensuite trois fois le tour de moi-même et me mis à me déplacer comme les crabes vers Adrien. Je pris, au passage, un morceau de mon tee-shirt et me mouchait dedans. Monsieur Natsu leva les yeux au ciel.
❝ ▬ Tu vas te faire punir par grand frère ! ❞
❝ ▬ C’est trop tard, je me ferais quand même punir à cause de mon pantalon. Alors, un peu plus ou un peu moins, ça ne change pas grand chose pour le moment. ❞
Je vins murmurer à l’oreille du gentil monsieur :
❝ ▬ Maintenant, Alouarn ne sait pas trop quoi faire ! Alouarn espère que les deux messieurs se feront arrêter avant qu’il y ait d’autres victimes. Alouarn voudrait résoudre tout ça pacifiquement mais Alouarn sait que le méchant garnement ne se laissera pas faire comme ça. Alouarn pense que ça serait trop facile. Mais, les miliciens, ils sont censés être un peu fort, non ? Alouarn voudrait protéger toute la population de la ville. Les humains ne méritent pas que le sort s’acharne sur eux. Ils ont déjà trop soufferts. Alouarn est un petit gens du peuple, mais Alouarn, même avec toute sa bizarrerie, fera tout ce qui est en son pouvoir pour sauver le plus de vie ! ❞
Je me grattais l’oreille et lançais à Toki :
❝ ▬ Toi, ne t’avise pas de faire un mauvais coup ! Alouarn sait que tu es là pour l’énerver. Alouarn te pètera dessus si tu continues à être un petit chenapan ! ❞
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 10 Avr - 16:20
Toki Di Cielo
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Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
Nineth Door
évent « Les Neuf » with Alouarn, Adrien & Toki
Bonjour la misère, bonjour la folie, bonjour les crétins. Pourquoi avait il fallu que tu sortes de l'opium et de son ivresse pour te retrouver encadré tel une proie dans un filet branlant. Entre le blondinet aux femmes fatales qui te proposait quelque chose de tellement alléchant que tu te demandais pourquoi tu n'avançais pas vers lui - Ah ? Si en fait tu avançais doucement vers lui et cette charmante créature, à croire qu'une telle femme ne se refusait pas -, la blonde aux airs masculins qui invoqua le rouge de la mort, les miliciens, et surtout, le rouquin de la folie, tu étais dans de beaux draps. Le démon semblait même plus humain que les autres tourtereaux virevoltant dans ton champ de vision. Alors, Black Jack - parce que tout le monde savait qui il était, et tu commençais à te demander s'il n'avait pas toujours été l'invocation de la charmante demoiselle - parla. Et les femmes filèrent. De quoi te prouver qu'il était dans le camp ennemi ce maraud là... Tu jetas alors un regard mauvais à boucle d'or - Ah ? C'était un homme en fait... -, et tu remarquas un Alouarn complètement recroquevillé sur lui même, à ses pieds. Tu soupiras, avant que les chiens de la reine parviennent à identifier la véritable menace... Alors tu finis par te mettre aux côtés du vainqueur présumé, d'Erion, et tu lui soufflas dans un murmure inaudible Je doute que ce soit le rouquin qui aie tué la demoiselle, je ne suis pas dupe, il s'agit forcément de toi..., tandis que tu affirmais par la suite aux miliciens que Messieurs, je pense que vous devriez faire attention, Black Jack est un sacré morceau, voyez vous même, un seul de ses regards a suffi à supprimer notre sœur ici présente. En même temps, ton doigt montra le corps de celle à terre. Heureusement, elle était blonde, comme Erion - tu ignorais son nom - et toi, et elle pouvait donc facilement passer pour votre sœur à tous les deux. Oui, tu venais de changer de camp, retournant ta veste sans aucun scrupule. Et puis, ce non - humain était capable d'attirer les femmes aussi facilement qu'il était capable de jouer les innocents, et cela, tu devais avouer que tu appréciais tout particulièrement... Ton esprit te montra un instant les magnifiques partouzes que vous pourriez organiser. Finalement, tu n'aurais peut être pas à tirer sur lui. Tant pis pour tes soient disantes valeurs, tu allais conserver ton revolver et ses deux balles pour les assaillants se dressant contre le demon et toi... contre ton « frère » et toi.
Les miliciens semblaient ne pas t'avoir reconnu. Il fallait dire que tu avais enlevé ton cache œil au moment où ils avaient parlé, et tu l'avais rangé parmi ton briquet et tes trois paquets de clopes. Regardant ainsi la scène doublement, tu passais en revue les différents acteurs. Entre les toutous de sa majesté qui, grâce à Alouarn, à toi, à Erion, se braquaient sur Black Jack; le demon qui venait de passer dans ton camp - à moins que ce ne soit toi qui soit passé dans son camp -; le fou rouge qui venait de se déshabiller et semblait parler tout seul; Blondie, qui n'allait sûrement pas apprécier que tous se braquent sur son invocation, et Black Jack, tu semblais être bien parti. Vous sembliez être tranquilles. Il ne manquaient plus que... Messieurs les miliciens, si je puis me permettre... Sur les mots du blond aux cheveux longs, Black Jack est apparu. Ne serait il pas logique de penser que durant toutes ces années, vous vous soyez leurrés ? Et si Black Jack n'avait jamais existé ? Et si il n'avait été qu'une invocation durant tout ce temps ? Alors je crois que votre principal ennemi est cet homme, dis tu en pointant Adrien, et son invocation. Et veuillez prendre en compte que l'homme aux cheveux rouges, non content de répandre de fausses rumeurs sur mon frère, l'aide. Il serait logique de penser qu'il est son complice, qui sait depuis quand...
Alors là... Chapeau. Tu venais, en quelques mots, de terminer ton retournement de veste. Désormais, il ne fallait surement plus rien, ou presque plus rien, pour qu'Alouarn, Adrien, et Black Jack, soient considérés comme S les ennemis publics numéro un. Ton regard semblait effrayé, il s'agissait de la fin de ta prestation. Tu jouais les terrorisés, comme si le trio en face d'Erion et toi étaient les incarnations vivantes de la mort. Et, qui plus fut, Alouarn t'aidait. Se comportant comme un cinglé, comme un fou parmi vous, il ne faisait que démontrer plus facilement tes dires.
C'était assez méchant, assez vicieux, mais tu étais fier. Fier d'avoir réussi un tel tour de passe-passe. Il ne te restait plus qu'à agir. Il ne vous restait plus qu'à agir. Tout d'abord, il fallait que ton nouveau camarade et toi soient considérés comme les gentils définitivement. Aussi, tu finis par avouer Messieurs les miliciens, je dois vous prévenir... l'homme aux cheveux rouges, je le connais. Je l'ai déjà affronté. Il s'appelle Alouarn Grimgorson, et je suis quasiment sûr que par sa faute, de nombreux établissements, comme le cirque où je l'ai rencontré, près d'Arcadia, il y a peu, ont été démolis. Faites attentions, il paraît peut être dérangé, mais c'est un véritable psychopathe... Qui sait s'il n'est pas le cerveau de leur petite bande... Te mettre à la place d'une victime. Voila quel était le nouveau tour de force. En assurant que tu avais déjà croisé Alouarn sur les lieux d'une catastrophe, et en utilisant sa maladie mentale pour justifier une folie criminelle, tu étais pratiquement sûr que tu venais de te mettre la milice de ton côté... De votre côté... Peut être alliez vous vous en sortir plus facilement que tu ne l'aurais d'abord cru... Peut être alliez vous ensuite être tranquille. Peut être pourriez vous ensuite profiter tranquillement des douceurs des belles femmes... Tu te voyais déjà tranquillement assis dans un jacuzzi...
Khat en bouche, vin dans une coupe, harem merveilleux... Quel rêve ! Tu espérais que ce soit le futur de cette journée...
electric bird.
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Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Lun 11 Avr - 0:12
Adrien Campbell
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Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Neuvième porte
Événement
FICHE ET CODES PAR ILMARË
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Lun 11 Avr - 18:30
Personnage Non-Joueur
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Too awesome to handle
Adrien Campbell-Toki DiCielo-Alouarn Grimsorson
9h36
Les gardes restaient mobilisés, encerclant le groupe des cinq personnes. L’homme à la chevelure rouge perdait totalement son calme, et même avec la raison, en gigotant dans tous les sens. Le blond parla en même temps pour confronter sa propre version des faits. Les gardes passaient leurs regards de l’un à l’autre, jusqu’à ce que finalement tous se détournent pour fuir calmement. Encore un coup de cet autre blond à la longue chevelure. Erion fit la moue. « Moins on est de fou, moins on rit. » L’homme ne riait même pas du tout, il croisa les bras pour montrer son sérieux et rappela sa question, tout en l’accompagnant d’une menace. « D’accord, d’accord, laissez-moi être sincère – mais promettez-moi que ce squelette ne tentera rien d’insensé, je n’aime pas sa façon de se tenir. Je suis un démon. Et oui, ça peut vous étonner malgré mon apparence. Je ne sais pas pourquoi nous avons été libérés, mais pour tout vous dire, je m’en fiche totalement. Je suis EN-FIN libre. C’était mon rêve depuis tout petit, ça, de retrouver la terre. Fiore sent si bon, les femmes sont belles, et les hommes charmants. » Il lança un clin d’œil bien appuyé en direction de Toki.
« Cette femme qui est morte à mes pieds – malheureuse – a bien été ma victime. Il faut croire qu’utiliser mes facultés me pousse à perdre la raison. Peut-être pas autant que cet autre énergumène en caleçon. Mais désormais pleinement arrivé sur terre, je compte bien y rester. Alors, c’est quoi la prochaine étape ? Le procès, la prison ? Dites-moi, ce sont vous les humains, vous connaissez mieux vos règles que moi. On gardera ça secret pour nous, d’accord ? J’ai toujours rêvé de faire partie des vôtres. Alors je suis prêt à aller en prison quelques temps, ça ne sera rien comparé à l’attente que j’ai subi, là d’où je viens. Après avoir purgé cette peine, comme un gage de ma bonne foi, je me comporterai comme votre égal : un humain loyal et droit. » Il posa son bras sur l’épaule de Toki, se penchant en sa direction, les yeux dans les yeux. « C’est vraiment effrayant toute cette discrimination que nous éprouvons, nous, démons, vis-à-vis de certains humains. Alors que je viens en paix ! Excepté cette femme, certes, mais je ne recommencerais pas, c’est promis. Qu’allez-vous donc me faire ? Me livrer aux autorités ? Dommage qu’elles soient parties, mais nous pouvons les rattraper, sans doute. Ou vous allez me massacrer en guise de vengeance ? Je ne sais pas vraiment en quelle année vous êtes, mais il me semble que la loi du talion n’est plus qu’un mythe depuis longtemps chez vous, ou peut-être me trompé-je ? Ou alors vous m’attaquerez juste à cause de ma race ? Ciel, un démon, tuons-le ! Evoluez un peu, les temps ont changé. Vous savez que les premiers mages ont essuyé un terrible génocide quand les humains avaient encore peur d’eux ? Il en a fallu du temps pour trouver une entente ! Nous sommes dans le même bateau. Aujourd’hui est peut-être venu le jour où nous pourrons enfin nous entendre, tous ensemble. Alors, disons, devenons amis ? » Après sa longue tirade, il s’éloigna de Toki, tout sourire, pour s’approcher d’Adrien – tout en contournant soigneusement le squelette. Il lui tendit une main sincère, signe qu’il voulait sceller un pacte d’amitié avec lui. « Serrons-nous donc la main ! Ohatsu sera contente de votre choix, c’est certain ! » Il eut un léger rire, riant à sa propre blague, la main toujours tendue dans le vide.
Ordre de postage : Alouarn Grimgorson - Toki Di Cielo - Adrien Campbell - PNJ
Vous avez Neuf jours pour répondre au sujet.
Sujet: Re: 9ème porte : Too awesome to handle [Adrien-Toki-Alouarn] Dim 17 Avr - 14:30
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Adrien Campbell & Toki Di Cielo
Résumé • Eté 792, à venir.
Too Awesome to handler
Ca devenait vraiment compliqué pour ma petite tête. Je ne comprenais pas pourquoi on devrait faire confiance à ce démon. C’était un assassin. Et il utilisait très mal ses pouvoirs. D’un autre côté, il proposait une solution à notre problème. Enfin, façon de parler. Je ne voulais pas qu’il me vole mon nouveau copain. Je n’aimais pas trop partager mes amis. En plus, lui, il voulait me protéger de tous ces méchants. Je ne le connaissais pas vraiment, et grand frère ne serait pas très content que je parle à des gens dont je ne comprenais même pas les motivations. Je reniflais bruyamment avant de me lever, et de me tourner vers la scène. Voyons le bon côté des choses, j’avais un public pour exposer ma thèse. Je me mis à tourner autour d’Adrien, puis du démon, et je terminais par Toki. Je dis à haute voix :
❝ ▬ C’est dommage, je n’ai pas mon costume de détective. Il aurait été parfait pour la pièce de théâtre que nous jouons. ❞
Je me grattais la tête, et vins me planter entre les deux hommes qui se faisaient face. Je ris en voyant cette main tendue. Je me penchais pour l’examiner sous tous les angles. Je ne pouvais décemment par taper dedans. Elle était mal positionnée et, à mon grand regret, elle était presque trop parfaite. Je soupirais avant de reprendre :
❝ ▬ J’ai une mauvaise nouvelle pour vous, monsieur le démon. Nous ne pouvons malheureusement pas accéder à votre requête. Ca sent mauvais, vous comprenez ? Laissez-moi vous expliquer. Vous arrivez à grands coups de théories et autres élucubrations en tout genre. Vos déductions ne peuvent néanmoins s’appliquer à votre personne. Vous êtes un démon. Que les hommes s’entretuent entre eux à cause de la magie, c’est leur problème : après tout, c’était une histoire de résonnance. Il n’en reste pas moins qu’ils étaient tous humains. On ne peut pas vous traiter en tant que tel. Nous ne sommes – et ne serons jamais – de la même race. Je peux tout à fait concevoir que les êtres vivants, quel qu’ils soient, ont peur de ce qui ne leur ressemble pas. Un animal aura peur de l’homme. L’homme aura peur du démon. Cela ne nous empêche pas de vous arrêtez. Non pas que vos théories aient un mauvais fond, mais il n’est pas rare de voir la fourberie cachée sous de joyeuses et avenantes mines. ❞
❝ ▬ Comment sais-tu s’il ment ? ❞
❝ ▬ Ce mec est presque trop parfait. Et puis, ce n’est pas comme s’il venait de tuer une femme. Il lance des promesses au vent, je te le dis. Il est vrai que nous pourrions apprendre à nous connaître puisque, par définition, nous n’accordons pas notre confiance à ce que nous ne connaissons pas. Mais, il faudrait être stupide pour le croire. Je doute que ça soit le seul démon à être sorti de son antre. Si lui a réussi à s’enfuir de sa prison dorée, qui nous dit qu’il est venu seul ? ❞
❝ ▬ Et alors ? Qu’il soit venu seul ou à plusieurs, ça ne règle pas notre problème ! ❞
❝ ▬ Réfléchissons. La route doit être longue depuis les entrailles de la terre pour venir jusqu’à Fiore. Vous ne croyez pas que vous y aller un peu fort ? Je ne veux pas être désagréable mais je doute de vos propos. Enfin, ça, vous avez du le comprendre dés le début. Je ne voudrais pas être un rabat-joie, mais je pense que vous êtes plutôt venu ici pour vous amusez. Et l’imbécile qui a décidé de rejoindre vos rangs confirme plus ou moins que tout ceci est un jeu pour vous. Vous essayez de vous faire des amis par les mots. Mais tout le monde sait que la parole est un don bien trop précieux pour être gâché de la sorte. Vous devriez avoir honte de vous. Utiliser notre langue à des fins aussi funestes devrait vous valoir une punition. Malheureusement, peu de personnes peuvent témoigner de votre bonne foi… Hormis les démons… Et encore, je doute qu’ils veuillent vous venir en aide. Si vous vous êtes séparés dés votre venue dans le royaume, c’est que vous aviez à faire plus ou moins chacun de votre côté et que, à partir de ce moment-là, c’est chacun pour sa tronche. Décidément, je ne comprendrais jamais la bêtise. Vous êtes peut-être un démon, mais vous n’avez pas plus de jugeote qu’un être humain. Vous essayez de creuser, de trouver votre place dans un monde qui n’est pas le votre. Vous faites les mêmes erreurs que tout le monde. Il faut arrêter de vous prendre pour des grands. Vous faites toujours des raccourcis bizarres dans vos têtes. ❞
❝ ▬ Tu ne crois pas que tu devrais arrêter de parler ? Ca commence à faire beaucoup. Tu ne voudrais pas proposer une solution histoire que nous rentrions tranquillement manger à la maison ? En plus, Linus doit s’inquiéter pour toi, vu le temps. ❞
❝ ▬ Une solution, une solution, tu es marrant, toi. Tu crois vraiment que j’ai réponse à tout. Je dis juste que je ne veux pas que mon nouvel ami… Pas vous, monsieur le démon… Ni toi, Toki. Toi, tu es trop bête et assoiffé de facilités. Et en plus, tu es un voleur de copains. Alors, je te pète à la figure. Et puis, bah, monsieur le squelette, vous, vous faites trop peur pour être mon ami. Décidément, c’est difficile de se faire des copains. Grand frère avait raison : on ne sait jamais vraiment ce qui se cache derrière les gens. Peut-être qu’ils sont bons et sensibles. Peut-être qu’ils sont mauvais et perturbateurs. Peut-être, parfois, ils peuvent être les deux. Tout ceci est vraiment trop compliqué. Mais, quoi qu’il arrive, je ne laisserais pas monsieur aux cheveux longs se faire arnaquer par un homme tel que vous. ❞
❝ ▬ Et tu crois vraiment que tu as ton mot à dire depuis le début ? ❞
❝ ▬ Euh… Je ne sais pas trop. Je pense. Je fais parti de… de notre groupe de cinq, non ? Il ne faut pas se leurrer. Je suis sûr que mes monologues, autre que saouler grandement ces messieurs, pourraient aider l’un d’entre nous. Bon, sur ce fait, je vais de ce pas me diriger vers le gros cailloux que vous voyez là-bas. Je ferais les commentaires de ce que je vois depuis ce poste. Je reviendrais peut-être faire l’arbitre de temps en temps. Mais, ne croyez pas que je ne vous ai pas à l’œil, au moindre faux pas, je vous disqualifie de la compétition. Fais attention, Toki n’a qu’un œil d’habitude mais en a deux pour le moment, si tu continues à être passage, je vais être obligé de faire mon gros méchant moi aussi. ❞
❝ ▬ Ton gros méchant ? Laisse-moi rire. Tu es incapable de faire du mal à une coccinelle ! ❞
Je me tournais vers Adrien et lui lançais joyeusement :
❝ ▬ Si vous me cherchez, je suis là-bas, monsieur ! ❞
Je ramassais mon pantalon et commençais à me diriger vers l’énorme pierre. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle faisait là mais elle sera parfaite pour faire une cachette. Décidément, ces grandes personnes m’ennuyaient. Néanmoins, j’aurais bien invité mon nouveau copain à prendre le thé ! Mon hallucination me suivit. Nous nous assîmes tous les deux dans l’herbe. Elle était étrangement chaude : je fis la grimace. Je finis par répondre à monsieur Natsu :
❝ ▬ Bien sur que si que je peux faire mon gros méchant. Mais pas avec une mademoiselle coccinelle. C’est gentil les mademoiselle coccinelles. ❞
❝ ▬ Pathétique, c’est vraiment pathétique. ❞
Et nous continuâmes ainsi à nous disputer, ne tenant pas vraiment compte de la scène qui se déroulait non loin de là. A dire vrai, j’avais été blessé par le fait que Toki se joue de ma maladie pour me faire passer pour le méchant de l’histoire. Qu’est ce qu’il cherchait exactement à faire ? Le démon et lui étaient des êtres particulièrement venimeux. Il faudrait trouver l’antidote à leur poison. Je me mis à réfléchir.