Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Point of No Return
Sei Kurogami & Enya Taylor
On dit qu’il y a des jours sans et des jours avec. Je n’ai jamais vraiment compris cette phrase. « Des jours sans et des jours avec », ça veut dire quoi au juste ? Qui est le débile qui a inventé ça ? D’ailleurs qui sont les débiles qui, en général, inventent les adages ? J’aimerais sérieusement leur parler pour leur expliquer qu’il n’y a pas juste « des jours », il y a aussi « des vies ».
C’est vrai, des vies sans et des vies avec. Certains naissent avec une certaine bonne étoile au-dessus de leurs têtes et d’autres…Eh bien disons qu’ils ont juste une vie anarchique où rien ne va jamais. J’aimerais dire que ma vie est comme ça mais cela serait me donner une excuse, me donner un prétexte pour faire ce que je fais…Et on sait tous, maintenant, que je n’en ai plus besoin. Plus après tout ça. Plus après toutes ces années. Parfois je ris car dans les tavernes, on dit que j’ai disparue. On dit que je ne suis plus ce que j’étais. Certains n’ont plus cette « peur » en prononçant mon nom et je dois avouer que ça me vexerais presque. Même si quand j’y pense…Ils n’ont pas tout à fait tort. Cela fait combien de temps que je n’ai rien fait ? Quelques mois ? Un an peut-être ? C’est triste. Se faire voler la vedette par un groupe de pseudos terroristes attardés…Se faire voler la vedette par un groupe de personnages atypiques : Zadig, Oméa, Damaz…Il y avait bien des noms que je connaissais maintenant. Alors oui, comparer à eux, j’aimerais dire que je suis à la retraite.
Crime Sorcière. Jellal. Cette impression constante d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête…Isthar’s Eyes. Soledad. Encore aujourd’hui je me demande ce que j’y fous. Tous les matins je me lève entre ces murs et je me demande ce que j’y fais. Ishtar’s. Je pourrais très bien m’en occuper et faire plaisir à Jellal en mettant tout ce petit monde en prison…mais…Je ne le ferais pas. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs.
Question de caprice je dirais. Ils n’ont rien fait. Certains y sont parce que j’y suis…Dont Noah et Shane. Ils ne méritent pas ça. Pas la prison. Je sais trop ce que ça fait. Peut-être que j’y retournerais un jour d’ailleurs…Quand la Reine aura finie de jouer à la poupée.
Alors si on venait à me demander ce que je fais maintenant ou ce que je veux faire plus tard, je ne saurais quoi répondre. Me racheter pour ce que j’ai fait ? Certainement pas. Continuer sur la même voix qu’auparavant ? Non plus. Disons qu’actuellement, dans ma retraite spirituelle, je suis à la recherche d’un entre-deux. Un coin où l’on ne viendrait pas me faire chier. Un coin où personne n’oserait me défier sous prétexte que m’abattre c’est prouver à toute la plèbe qui est le meilleur mage du coin. Un entre-deux où je pourrais faire partie de leur monde.
Je veux croire en ce qu’ils voient en moi. Je veux croire en leurs mots. A ses mots plus particulièrement. Je veux croire que "changer" c'est possible…Encore faut-il le vouloir. Quand on a fait tout ce que j’ai fait…Je crois que ce n’est plus possible. On est de ces personnes qui sont « irrécupérables ». C’est triste. Vraiment.
Regardant les nuages dans le ciel, je me demande vraiment de quoi demain sera fait, si ma vie est vraiment une vie « sans »…Et si…Un jour, les choses changeront vraiment pour moi. Mon extra-amitié avec Chris, la présence de Sara et de Toby, la confiance de Luka….Je me dis que tout compte fait, les choses changent…Qui l’aurait cru hein ?
« - On va rester ici longtemps ? Ce n’est pas tout ça mais ça me manque moi les bains de sang Enya ! - Je sais… - En plus tu me fais poiroter en plein soleil depuis tout à l’heure. Qu’est-ce que tu me veux ? - Rien. Je voulais juste te faire venir parce que je savais que t’allais pas tenir deux secondes. - Avoue que ça t’amuses. - Un peu. - Je repars si c’est comme ça… - Attends. Attends un peu avec moi… - Non, va te faire foutre, je ne vais pas te consacrer ma vie, je ne suis pas à ton service. - Ah ? - Bon si un peu mais je trouve que t’abuses beaucoup. Me lier à des humains et me faire venir pour rien. - Oh ça va…C’est rien…Puis sois contente un peu, pour une fois que tu peux te balader librement dans ce monde. - Librement ? Après ce que t’as fait ? Quelle blague. »
C’est vrai…ça aussi j’avais oublié. Pourtant comment oublier ? Je vais avoir du pain sur la planche pendant un bout de temps.
« - Bon aller…On est repartit. Faut que je réunisse tout le monde. - Comptes-tu vraiment t’opposer à lui ? Genre vraiment ? - Si ce n’est pas moi…Qui le fera Lilith ? - C’est de votre faute aussi…A toi et ta stupide sœur. »
« Notre faute ». « Notre responsabilité ». On le savait déjà. On ne le savait que trop mais Sara n’allait rien pouvoir faire au vue de sa situation. C’était à moi de régler ça. Une bonne fois pour toute. Et puis l’affaire sera vite réglée…Je pense…
Descendant du toit sur lequel j’étais perché, j’en viens à me demander si je n’allais pas m’amuser un peu avec les miliciens en patrouille. Ça pourrait être drôle. Histoire de les faire suer un peu. Ahahaha.
« - Ah…… »
Glissant sur une tuile, j’en viens à finir par tomber par terre, ma chute fut heureusement amortie par quelque chose….Quelqu’un. Oh trop cool !
« - Merci à vous mon brave ! Vous venez de sauver mon royal postérieur ! »
Tiens…Un visage que je ne connais pas. C’est rare ça. On va le stresser un peu. Ça aussi ça me manque de ne plus pouvoir le faire. Tout le monde me connaît trop et à voir mon visage placardé sur chaque muret, c’est dur de faire dans l’anonymat.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Sujet: Re: Point of no return | Sei Dim 27 Mar - 23:49
▬ "Le silence est un ami qui ne trahit jamais." - Confuscius
Le silence était un bon ami, et j'en avais parfaitement conscience. J'aimais beaucoup marcher, en solitaire. Après tout, il vaut mieux être seul que mal accompagné, non ? Bien sûr, je ne cracherai pas sur un peu de compagnie ; le voyage que j'entreprenais était assez long. Cependant, il arrivait certains jours où j'avais besoin de m'isoler, où j'avais besoin de faire le point sur beaucoup de choses. En l'occurrence, ici, sur ce que j'allais faire dans les jours qui viendraient.
J'étais un mage itinérant, et j'aimais beaucoup voyager, mais j'avais conscience que la situation ne pouvait pas durer comme ça éternellement. Je vivais pour l'instant des ventes de mon livre, et parfois des services rendus aux habitants d'un village, de-ci de-là. J'avais une vie d'artiste et je m'en contentais assez, mais ça ne pourrait pas durer comme ça. Il arrivera un moment où je serai forcé de me poser. Tout d'abord parce que, même si on pouvait dire que j'étais né sous une bonne étoile, je ne pourrais pas continuer ainsi trop longtemps.
Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça signifie, exactement, être né sous une bonne étoile ? Est-ce être chanceux et confier son existence au sort, à un sort favorable ? Est-ce réellement vivre si on est incapable d'acquérir son bonheur et si on remet ce dernier à la chance ? Le bonheur n'est-il qu'une question de chance ? Alors... être né sous une bonne étoile suffit-il à nous rendre heureux ? Je n'aimais pas cette idée de s'en remettre au destin et aux astres pour obtenir notre bonheur. Je mets toujours un point d'honneur à mériter durement un bonheur, à l'acquérir par mes propres moyens et non parce que j'étais chanceux ce jour-là. Je préférais la liberté à la prédétermination de nos choix. Que quelqu'un dicte ma conduite avait un goût un peu trop amer pour moi.
Quoiqu'il en soit, je devrais probablement changer mes habitudes. Alors pourquoi pas aujourd'hui ? J'avais accumulé suffisamment de force pour commencer des missions et une vraie vie de mage. Je devais me faire un nom et réussir de nombreuses quêtes. Observant les nuages, je soupirai. D'agacement, de bien-être, de lassitude... Je ne savais pas trop quoi penser aujourd'hui. Je trouvais cette journée ennuyante, et même si je lisais un livre en marchant, ça ne changeait pas grand-chose à la situation.
Oui, j'aimais lire, peu importe que ce soit en marchant ou assis, sur la branche d'un arbre ou sur une chaise, le lieu m'incombait peu tant que j'avais la possibilité de le faire. Laisser mon esprit vagabonder était plutôt agréable. Le monde, ici, est parfois trop dur, trop froid, trop... réel. L'esprit heureux est l'esprit qui sait quand et où errer. L'esprit vagabond est celui qui est heureux de sa condition de marcheur. Et moi, j'étais ni plus ni moins qu'un vagabond, un peu heureux, un peu doux-amer parfois. Le silence est mon ami et je l'avais bien compris, loin de bon nombre de soucis.
Toujours est-il que je lisais tout en avançant. Les aventures des personnages se trouvant au milieu des quelques centaines de pages que je feuilletais étaient particulièrement intéressantes, si bien que, fut un moment où j'étais totalement perdu entre les quelques lignes que mes yeux parcouraient.
Alors que j'étais sur le point de fermer mon livre, je sentis un souffle derrière moi, puis... mon corps partit en avant. Littéralement. En fait, un poids énorme me poussa à terre, comme si j'avais été écrasé par quelque chose...
Ou plutôt... quelqu'un.
Oui, quelqu'un venait littéralement de me tomber dessus, m'obligeant à m'écrouler. Si la situation était risible, je ne riais pas vraiment. Déjà parce que ce n'est absolument pas drôle quand ça vous arrive à vous. Ensuite, parce que, si je n'avais pas été habile, mon livre se serait fermé sans que je ne puisse savoir où j'en étais. Et enfin, parce que, ça m'avait recouvert de poussière.
Lorsque je me relevai, je dévisageai mon interlocutrice qui me remercia d'avoir, je cite, « sauvé son royal postérieur ! ». Royal postérieur ? Non mais je rêve... Soupirant d'agacement, je passai un rapide coup du revers de la main sur ma tenue avant de lui dire :
« – Vous pourriez faire attention. Heureusement que j'étais là... Sinon, votre royal postérieur aurait fini dans la poussière. Enfin, ce n'est rien, passons à autre chose. Comment avez-vous fait pour me tomber dessus ? »
Je posai un regard inquisiteur, serein et amusé sur la jeune femme qui venait de me tomber dessus. Ce qui était étrange, c'est que son visage me disait quelque chose, mais je n'arrivais pas à me rappeler où précisément, dans quel contexte et pourquoi. Elle m'évoquait vaguement quelqu'un, mais qui ? Tout à coup, j'étais bien incapable de dire à qui cette jeune femme ressemblait et qui elle était.
Puis, soudainement....
Alors que je la dévisageai, je fis une drôle de grimace malgré moi et, poussant un « ah ! » de surprise, je pris mon carnet et un stylo. Je la regardai, puis j'écrivis quelques lignes...
« – Ne bougez pas, j'ai bientôt fini... »
En pleine concentration, je notai quelques mots que je ne montrais pas à la femme qui me faisait face. Mon visage tendu témoignait de la difficulté qui voulait sortir de mon crayon à tout prix, pour se poser sur la page blanche...
Sujet: Re: Point of no return | Sei Jeu 31 Mar - 9:55
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Point of No Return
Sei Kurogami & Enya Taylor
« Comment avez-vous fait pour me tomber dessus ? » C’est une vrai question ou y’a un piège ? Non parce que ça semble évident. J’étais sur un toit, j’ai glissé et je me suis retrouvé sur toi. Tu veux que je te fasse un dessin peut-être ?
D’ailleurs, j’ai même pas le temps de lui répondre, qu’il me fout un vent en m’abandonnant pour griffonner quelque chose sur un petit carnet. Ce que c’est malpoli de faire ça en présence d’une dame.
« - Surtout, vous me dites hein quand vous avez finis. Je ne voudrais surtout pas vous déranger dans votre travail qui semble si important ! »
Sais-tu au moins qui je suis ? Youhouu, lève les yeux et regarde-moi. Mon dieu, c’est bien la première fois que j’ai à faire à ce genre d’individu. D’habitude ma simple vue provoque toujours un petit effet sur le bas peuple mais celui-là…non. Même pas. Ni peur, ni crainte, ni insulte, ni colère.
Il n’y a rien. Juste lui et son petit carnet.
Je croise les bras, agitant mes pieds au sol, signe de mon impatience.
« - Bon sinon…vous allez me faire attendre longtemps ? »
Tu sais l’ami, il fut un temps, je tuais les gens pour moins que ça. Je pourrais te tuer, là de suite maintenant, mais je trouverais ça fade. Je veux dire, c’est toujours cool de trucider quelqu’un en pleine ville mais ça n’apporte plus autant de joie qu’avant et j’ai promis que je ferais un travail sur moi-même à ce propos.
« - Vous savez au moins qui je suis ? »
La question ne se pose même pas. Ce n’est pas comme si mon visage n’était pas placardé dans toutes les ruelles aussi sombres soient-elles.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
HRP : Désolé, c'est court. Je me rattraperais à la prochaine réponse ♥
Sujet: Re: Point of no return | Sei Jeu 31 Mar - 12:48
▬ "Le silence est un ami qui ne trahit jamais." - Confuscius
Enya Taylor.
Bien sûr que je me doute de ton identité. Bien sûr, je t'avais reconnue, en fait, ça vient juste de me revenir. Je sais qui tu es et je me souviens plus ou moins ce que tu as fait. Tu es un danger pour la ville, pour le royaume de Fiore. Je ne t'avais jamais rencontrée, mais je ne juge pas quelqu'un pour ses actes mais pour ce qu'il est. C'est pour ça que j'avais le nez plongé dans mon cahier.
Dire que j'étais indifférent à ta présence était probablement une erreur de taille... J'aurais pu être furieux, j'aurais pu être inquiet pour ma vie, j'aurais pu te craindre et fuir. Mais je préférais être serein et cacher mes émotions, parce que je n'aime pas me montrer faible. Pourquoi devrais-je me montrer faible face à toi, Enya Taylor ?
Bien sûr.
Tu pourrais me pulvériser en un claquement de doigt. Je n'étais pas assez fort pour faire face à un mage aussi dévastateur. Pas à l'heure actuelle en tout cas. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, même si tu es un mage extrêmement puissant et dangereux, je n'avais pas envie de me mesurer à toi. Pas maintenant.
Et même si tu inspires la crainte et la terreur, la colère et l'indignation, aujourd'hui, c'est ma plume que tu inspires...
Je soupirai d'agacement face à sa remarque, qui, bien sûr, était très désobligeante. Tu ne peux pas patienter deux minutes sérieusement ? J'avais, bien sûr, compris son sarcasme et son ironie, et son agacement latent était dangereux pour moi. Posant un point final à mon oeuvre, je refermais mon cahier avant de lever un oeil sur elle. Ignorer une dame n'était pas très poli mais je ne pouvais pas franchement faire autrement ; l'inspiration était trop forte.
« – Voilà, j'ai fini. Si vous voulez vraiment savoir ce que je fais, je vais vous le dire : j'écris. Notre rencontre est... inspirante, je trouve. Et très ironique. Ce n'est pas courant de tomber sur les gens, vous ne trouvez pas ? Vous auriez pu être un peu plus attentive, ne pas tomber ou alors tomber à côté de moi... Quoiqu'il en soit, c'est ainsi que les choses se sont passées. Quant à votre identité... Vous me dites quelque chose. J'ai vu votre visage quelque part. »
Un fin sourire accompagna ma réplique, pour paraître un minimum sociable. Le principal reproche que l'on me faisait quand j'étais gamin, c'était justement cette attitude à toujours tirer la gueule et à être solitaire, toujours plongé dans mes livres... Cela dit, ça n'avait pas changé, mais quelque chose me disait que me comporter comme ça avec cette fille ne présagerait rien de très bon.
Sujet: Re: Point of no return | Sei Dim 3 Avr - 8:23
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Point of No Return
Sei Kurogami & Enya Taylor
Je ne pus m’empêcher de rire parce que tu sais, ce n’est pas courant non plus de tomber, littéralement, sur des gens comme toi. Il y a ceux qui hurlent, ceux qui se jettent corps et âme dans une bataille perdue d’avance, il y a ceux qui attendent forcément quelque chose de moi, il y a ceux qui sont méfiants, sur leurs gardes…Et il y a ceux qui sont comme toi. Ceux qui n’ont pas peur, ni pour eux, ni pour la ville. Tu sais, c’est étrange pour moi d’avoir à faire à cette atmosphère détendue et je trouve ça amusant. Un jour, un homme blond s’est avancé vers moi, les mains en l’air et il m’a posé une question étrange « Est-ce que l’on t’as déjà abordé normalement ? »…Sur le coup, je pense que ce fut le premier à venir ainsi. Tout simplement et ça m’a fait réaliser que malgré le fait que Fiore ait la haine, tout le monde n’est pas comme ces imbéciles de mages légaux. Il y en a…Qui tentent juste leurs chances et espèrent, ou pensent, créer un quelconque lien entre eux et moi.
« - Bon j’avoue, c’est de ma faute mais tu sais, c’est plus pratique pour moi de me balader dans les airs que sur terre. Là-haut, personne ne viendra me chercher. Au fait…Moi c’est Enya ! Et toi ? Tu t’appelles comment ? Histoire que je sache quand même le nom de mon sauveur même s’il semble enclin à me faire des reproches quant à ma maladresse. Ça arrive pourtant à tout le monde de tomber. »
Tu vois, il fut un temps, je t’aurais demandé si je pouvais faire quoique ce soit pour te dédommager de cet incident, mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui je ne peux plus me montrer à la lumière du jour sans avoir toute la milice au cul et pour cause…Quand on est qui on est…On ne peut pas leur échapper.
Je pourrais clamer avoir intégrer Crime Sorciere et leur dire que je cherche la rédemption et tout le tralala tout joli, mais ça serait mentir. Seul Jellal et ses suivants ont l’air de penser que l’on peut se racheter d’une vie de fautes et de crimes. C’est beau et naïf à la fois. On ne changera pas ce que l’on a fait. Jamais. Alors autant vivre avec et l’accepter.
Accepter d’être faible et d’avoir sombrer dans toute cette merde de base.
« - Tu sais, ça fait un moment que l’on ne m’avait pas juste aborder pour taper la causette. Ça me change un peu. Alors ? Tu viens faire quoi dans le coin ? Tourisme ou boulot ? Ou un mix des deux…Quoi que je doute qu’il y ait grand-chose à faire dans le coin… »
Je te ferrais bien visiter mais vue du ciel, on rate beaucoup de choses. Les marchands, les gens, les sourires chaleureux, les salutations et si j’ai bien promis quelque chose de moins débiles que de me racheter pour mes fautes…C’est bien de n’entraîner personne dans mon univers. Plus jamais.
Personne ne mérite ça. Même pas toi, pauvre gars que je ne connais pas.
C’est bizarre non ?
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Sujet: Re: Point of no return | Sei Dim 8 Mai - 16:09
▬ "Le silence est un ami qui ne trahit jamais." - Confuscius
Tu sais, Enya... Si tu avais la faculté de lire dans les esprits, tu aurais peut-être été contente, peut-être en colère, peut-être surprise. Mais mon regard surpris n'était pas si différent du tien, finalement. J'aurais pu être normal, j'aurais pu vivre une vie de marchand, j'aurais pu être même simplement célèbre en écrivant des livres et en me servant de ce talent pour voyager. J'aurais pu visiter les salles de concert à la recherche de célébrité, de gloire, de fortune. J'aurais pu être comme tous les autres.
Mais non. Je ne suis tout simplement pas comme tous les autres.
J'ai choisi la voie la plus difficile, celle des mages. Et en tant que mage itinérant, je suis peut-être l'un de ceux qui sont les plus influencés, les plus influençables, les moins contrôlables et surtout ceux dont la destinée est complètement aléatoire. Aujourd'hui c'est toi que je rencontre... Mais qui vais-je rencontrer demain ? Après tout, je ne sais pas. Tu sais, ça se voit dans tes yeux. Tu as vécu, tu sembles être fatiguée, tu es perdue. La moindre normalité dans ce monde semble t'émerveiller. Quand on a dépassé ce stade, je ne sais pas si c'est merveilleux ou tout simplement triste.
Ton rire avait un petit éclat particulier, à mi-chemin entre l'éclat de verre qu'on brise au sol avant de tout quitter et l'éclat d'innocence d'un enfant qui découvre la mer pour la première fois de son existence. Tu as ce rire fatigué caractéristique, ce rire attirant et détestable à la fois.
A ce moment là, je ne sais pas si c'est la surprise qui a pris le pas sur cette espèce de joie qui m'envahissait. Je ne sais pas si j'ai haussé un sourcil ou si un discret sourire a déformé mes lèvres. Toujours est-il que ton attitude était déroutante, Enya Taylor.
« – Je vois...
Quand tu t'es mis à parler, j'ai laissé le flot de mots venir à mes oreilles. Est-ce que tu discutes souvent comme ça, Enya ? Moi, j'ai beaucoup de mal. Je préfère la douceur du papier. Est-ce plus mal ? On me dit souvent de me « décoincer », d'être plus gentil, d'être moins fermé aux autres. Ces gens-là ne comprennent peut-être pas toute la question... Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Et toi, tu sembles comprendre ça mieux que quiconque...
« – Mon nom ? Je m'appelle Sei. Sei Kurogami.
Tu es bien l'une des premières à me poser autant de questions sur ce que je fais, sur mon boulot, sur ce que je dois faire... Et ce n'est pas plus désagréable que ça, en fait.
« – Je... Je ne fais que passer, à vrai dire. Je suis en "tournée", si on peut appeler ça comme ça... Je suis écrivain. J'en profite pour visiter le paysage et me restaurer. Je pense que tu le sais peut-être mieux que moi... Mais la vie de mage n'est pas de tout repos.
La solitude était plutôt mon quotidien. Je n'étais pas connu, j'étais une ombre. Je vivais tranquillement de mes aventures, si on peut appeler ça comme ça... Peut-être ne sommes-nous pas si différents, Enya Taylor ?
« – Et toi ?
Je pris une grande inspiration. Peut-être est-ce que je te demande ça par pure politesse. Peut-être est-ce par curiosité. Ou pour mieux me comprendre.
« – Si ça fait longtemps que tu n'as pas tapé la causette, profite-en, je ne suis pas vraiment pressé, et je veux bien prendre de mon temps pour t'écouter. »
Un sourire, à la fois insolent, à la fois mystérieux, se peignit sur mon visage.
Sujet: Re: Point of no return | Sei Mer 11 Mai - 5:34
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Point of No Return
Sei Kurogami & Enya Taylor
Ce que je fais dans la vie ou en ville ? Bien des choses je dirais. Dans les deux cas. Généralement, mon métier à plein temps est criminelle mais on pourrait dire mage aussi. Les deux se confondent étrangement étant donné que l’un ne vient pas sans l’autre.
« - Moi ? Certains disent que je suis maîtresse de guilde, d’autres disent que je suis l’ennemi n°1 à abattre et d’autres encore disent que je suis …eh bien, bien des choses. Mais aujourd’hui, je suis tout simplement une vacancière. C’est cool les vacances. On a rien à faire, rien à dire, pas de comptes à rendre. »
Des comptes à rendre, je n’en ai plus depuis longtemps. J’ai beau codiriger ou simplement être l’assistante de Soledad, même cette vieille pieuvre me laisse tranquille, dans mon coin. Je pense qu’elle a compris maintenant, que rien ne me fera jamais lui obéir ni même l’écouter. Quant à Jellal, ça revient au même. Je suis libre. J’ai besoin de l’être. Je pourrais tuer des gens sinon…Et je l’ai déjà fait. Tant de fois. Tant de nombreuses fois. J’y pense comme s’il s’agissait de vieux souvenirs mais cela ne remonte à pas si loin que ça.
Entre temps…Disons que je suis comme une fumeuse. Je fume, j’arrête parce que tout le monde me dit que c’est mal et que j’y gâche ma santé, puis je me rends compte que je ne peux pas et je reprends. Encore plus fortement. Etre une criminelle, mener ce genre de vie, c’était comme fumer une cigarette. C’était éphémère. Notre vie l’était. On ne marque personne, ou alors juste au début et puis après, on se fait oublier.
Je me rends compte avec le temps, que Sei n’est pas le premier. Il y en a eu pleins des gens comme lui. Des gens me faisant face sans savoir qui je suis, ce que je suis, ce que je fais de ma vie ni pourquoi je leur débarque dessus en venant du ciel. Il y en a pleins des gens qui se demandent pourquoi je parle de moi avec tant d’arrogance et de fierté, parce qu’il fallait l’avouer…J’étais fière. Oh oui. J’avais développé ce que toutes les grosses têtes développent forcément : un putain d’égo. Le mien était juste le plus gros de Fiore. Du moins je crois. Damaz est pas mal non plus.
« - Tu n’es pas obliger de m’écouter si t’as autre chose à faire…D’ailleurs vue comment tu le dis, ça sonne comme une séance chez son psy à qui on déballe son enfance malheureuse. Non merci, je passe mon tour. C’est gentil en tout cas. Je t’aime bien..Pour un écrivain. Je lirais peut-être ce que t’as fait quand j’aurais le temps. »
En prison.
« - Bon, je devrais filer avant que quelqu’un ne me vois ici ahahah ! Ça serait con que je doive te prendre en otage dans ma fuite. Comme on dit : Tous les moyens sont bons. »
Parce que je l’ai déjà fait. Je ne les comptes même plus les gens que j’ai pris en otage juste pour me faufiler sous le nez de feu le Conseil ou de la milice présentement. Ils n’arriveront jamais à m’attraper ahaha. Pas dans l’état actuel des choses en tout cas.
Mais qui sait ? Je pourrais bien être surprise un de ces jours.