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A la recherche de Ranie |
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| Sujet: A la recherche de Ranie Lun 21 Mar - 6:06 | |
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Zenn
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A la recherche de Ranie Partie 1: L'affiche Aaaah ça faisait un bien fou de prendre un bain…trois jours passés dehors sous la pluie à espionner la femme d’un riche homme d’affaire un peu trop soupçonneux. A raison, puisqu’au bout de trois jours de planque, j’ai enfin pu la surprendre dans en compagnie de ce qui semblait être son amant. Et malgré la richesse du client, la paye n’était pas forcément au rendez-vous. M’enfin, elle était suffisante pour payer une belle chambre d’Hôtel et se relaxer un jour ou deux.
Enfin l’heure du repas ! Tout était compris dans la chambre que nous avions loué, on allait s’en mettre plein la panse ! Pendant le repas, Ariel avait l’air soucieuse, presque attristée. Pourtant on n’avait pas eu autant de veine depuis un petit bout de temps, à peine le contrat fini, j’avais trouvé un autre contrat, un contrat d’escorte, en plus de voyager à l’œil, c’était souvent bien payé.
« -Qu’est-ce qu’il y a Ariel ? T’as pas l’air contente, c’est l’hôtel qui te plaît pas ?
- Nan c’est pas ça.
-Alors c’est quoi ? Dis-moi…
-T’as déjà trouvé notre prochaine mission ? »
Sa voix était un peu tremblante, hésitante, soit elle voulait me demander un truc important, soit un truc l’attristait. Peut-être un mélange des deux. Elle tenait un petit bout de papier chiffonné dans sa main.
« Tu me fais voir Ariel ? »
C’était une affiche, un contrat, un enfant disparu d’après ce que ça disait. Moui je l’avais vu, mais c’était une somme dérisoire par rapport à l’endroit mentionné : les marais de Norkal.
« -Tu voudrais pas faire celui-là ?
-Mais Ariel…il est super mal payé et dangereux, c’est pas bon pour nous ça…
-Justement ! » Dit-elle, se levant brusquement.
« Si c’est mal payé, personne va le faire et la fille aura disparue complètement. Moi je veux qu’elle retrouve ses parents ! »
Raaah, je ne pouvais pas lui dire non, surtout pas à ça. Lui caressant doucement la tête en souriant, je lui ordonnai :
« Allez, vas te coucher, je vais régler ça. »
Une fois dans le lit, j’y réfléchissais encore. Ça faisait des mois qu’on n’avait pas eu une occasion comme celle de la caravane. Mais en même temps…je ne pouvais pas rester totalement sourd à ce qu’avait dit Ariel. Elle avait raison, ce genre de contrat sombrait dans l’oubli, et seulement des semaines plus tard, ça arrivait aux oreilles d’une guilde qui ne retrouvait alors que les restes.
Le soleil, était déjà haut, c’était presque midi. Ariel s’étira en baillant. Elle en avait bien profité, c’est normal. En se levant, elle aperçut un mot sur la table avec une bourse pleine de joyaux.
« -Voilà de quoi tenir au moins deux jours à l’hôtel, j’ai eu une subite envie de visiter les marais de Norkal. A plus tard, Zenn » Pendant ce temps, une silhouette encapuchonnée toqua à la porte d’une petite ferme. La silhouette sortit un papier de sa poche, l’observant longuement, elle le froissa, comme à regret et le jeta au loin. La porte s’ouvrit.
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| | | Sujet: Re: A la recherche de Ranie Lun 21 Mar - 6:16 | |
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Zenn
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Partie 2: Les parents Les parents de la petite m’ouvrirent. Ils faisaient peine à voir, ils semblaient faits d’un mélange de tristesse et d’anxiété intense.
« -Qu’est-ce que vous voulez ? »
Sans un mot, je leur montrai l’affiche qui portait leur adresse. La porte s’ouvrit alors complètement et le père me pria de rentrer. Pendant que la mère faisait réchauffer du thé, je m’assis dans ce qui leur servait de salon/salle à manger/cuisine. Sans perdre plus de temps, mais en restant poli, je ne voulais pas les brusquer, mais la vie de leur fille dépendait de ce qu’ils allaient me dire.
« -Je suis désolé d’avoir à vous rencontrer en de telles circonstances, mais croyez-moi, je ferai tout mon possible pour retrouver votre fille. Je suis Zenn, magicien indépendant. Vous pouvez me parler de votre fille ?
-Un magicien ? »
Une légère lueur de méfiance passa dans le regard du vieil homme, mais je m’en fichais éperdument, je m’y étais habitué peu à peu, à cette méfiance qui envahi le pays petit à petit.
« -Ma fille s’appelle Ranie, elle va faire 10 ans dans pas longtemps. Tenez, voilà une photo d’elle. »
Elle était souriante sur la photo, une gamine pleine de joie de vivre.
« -Tous les jours, elle va échanger nos œufs contre du lait à la ferme voisine, mais pour cela, il faut qu’elle passe brièvement par le marais de Norkal. Ce n’est rien juste un petit ponton à traverser qui est situé juste à côté du marais, elle n’y rentre même pas à vrai dire.
- Et ? Que s’est-il passé ?
- Elle n’est pas revenu, la garde a peur de s’aventurer dans les marais et les maigres recherches effectuées n’ont pas données grand-chose.
-Et ça va faire combien de temps ?
-Bientôt deux jours.
-Bien c’est tout ce qu’il me fallait, elle portait bien les mêmes vêtements que sur la photo ?
-Oui.
-Je vais y aller alors, vaut mieux pas traîner.
-Vous allez nous la ramener n’est-ce pas ?
-Oui sans aucun doute, je trouve toujours ce que je cherche. »
Mais inutile de préciser l’état dans lequel je retrouve certains… Finissant le thé que la mère avait préparé, je claquai la porte de leur demeure pour me hâter le plus vite possible vers le ponton qu’ils m’avaient indiqué.
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| | | Sujet: Re: A la recherche de Ranie Lun 21 Mar - 6:25 | |
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Zenn
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Partie 3: Ranie et les voraces. Si elle avait disparu dans les marais, même moi je n’avais pas envie de m’y éterniser. En effet, si les marais regorgent de créatures bizarres, la plupart ne sont pas vraiment dangereuses si l’on ne les cherche pas trop.
Mais pour les marais de Norkal, c’est différent, là-bas subsiste une race éteinte partout ailleurs. Les Voraces. Ces bestioles ressemblent grosso modo à de gros lézards bruns dont la bouche serait remplacée par de grosses mandibules à l’avant capables de déchiqueter n’importe quoi. Ces foutues bestioles disposent d’une espèce de petite de réserve de magie qui leur permet de se booster, autrement elles sont plus lentes que le plus lent des paresseux. Elles sont bien heureusement incapables d’utiliser elles-mêmes cette réserve de magie, c’est pourquoi elles ont développé une capacité leur permettant de voler la magie qui les entoure. Facile à comprendre n’est-ce pas ? Seules, elles sont quasiment inoffensives, en groupe, elles rasent tout sur leur passage. Il y a trèèèès longtemps, il existait littéralement des vagues de ces bestioles qui détruisaient des villages entiers, mais elles ont été massacrées et depuis, seules quelques spécimens subsistent encore. Notamment dans les marais de Norkal.
L’embêtant avec ces bestioles, c’est qu’elles ne se contentent pas d’absorber la magie de leurs congénères, mais également de tout magicien qui passerai par-là, et elles en sont friandes. Heureusement pour nous les mages, elles sont bêtes comme leurs pieds, et mangent tout et n’importe quoi. Même de la poudre. C’est pourquoi, avec ce qui me restait de joyaux, j’avais acheté une bonne dose de poudre que j’avais répandue dans une fosse autour du ponton. Cela me servira de point de repère et de refuge au cas où mes craintes s’avéreraient fondées. J’en emportai un baril avec moi, on ne sait jamais.
Au ponton, j’avais trouvé un bout de tissu devant certainement appartenir à la petite Ranie, ainsi qu’une chaussure. Quelque chose avait dû l’effrayer ou l’attirer vers les marais, en tout cas elle avait fui, et rapidement. Tout en m’enfonçant dans les marais, j’ouvrais l’œil, et surtout, je tendais l’oreille, m’aidant de ma magie pour capter le moindre bruit qui parcourait ces marais. Il ne me fallut guère plus de cinq minutes pour commencer à entendre le gémissement faiblard d’une fillette. Me précipitant vers là d’où venait le bruit, j’aperçu rapidement Ranie, perchée sur le haut d’un arbre, évanouie. Au pied de l’arbre, un vorace grignotait à une lenteur extrême le tronc de l’arbre. La fillette avait le temps de mourir de faim au moins deux fois avant qu’il n’arrive à faire tomber l’arbre. Alors comment s’était-t-elle faite poursuivie par un truc plus lent qu’une limace ? Il n’y avait pas trente-six solution, la petite devait être forcément un mage, et le vorace, attiré par sa magie, s’était servie de cette dernière pour s’accélérer et la poursuivre jusqu’à ce que sa magie s’épuise totalement.
Cette mort était la pire pour un mage, le manque de magie nous paralyse, et lentement le vorace qui ne peut pas s’accélérer nous dévore…toujours plus lentement. L’agonie est longue et douloureuse dans ces cas-là. Heureusement que je l’avais trouvée. Heureusement qu’Ariel avait mis le doigt sur ce contrat. Alors que je commençais à m’approcher, le vorace se retourna vers moi, et se mis à courir. Evidemment, je constituais une nettement plus grande puissance magique que la petite. Dégainant mon sabre, je n’attendis pas qu’il m’absorbe ma puissance magique, pour lui couper la tête. L’avantage de ces bestioles, c’est qu’en plus d’être bête à mourir, elles sont peu résistantes. Grimpant à l’arbre, je m’empressai de prendre Ranie dans mes bras et de la sortir de là. Lui donnant un peu à boire, je laissai couler un peu de ma magie dans son corps pour la ranimer. Doucement, elle commençait à ouvrir les yeux.
Bien, elle était consciente. Suffisamment pour quémander à manger d’après le maigre flot de paroles qui s’échappaient de sa bouche. Je lui donnai un bout de viande séchée qu’elle commença à mastiquer, comme si c’était un met de premier choix. Pas étonnant, cela faisait deux jours qu’elle n’avait pas vu le moindre bout de nourriture. J’installai Ranie sur mes épaules, en m’assurant de pouvoir courir sans trop être gêné. Bien m’en prit, à peine je posai Ranie sur mes épaules que je sentis un brusque coup de fatigue. Me retournant, j’entendis le claquement des mandibules…derrière moi, une vingtaine de voraces me fixaient d’un air avide, affamés.
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| | | Sujet: Re: A la recherche de Ranie Lun 21 Mar - 6:43 | |
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Zenn
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Partie 4: Final Pas le temps de réfléchir, ma magie allait me quitter à vitesse grand V si je ne mettais pas de distance entre eux et moi. Je détalai à fond la caisse, aussi vite qu’il était possible de courir avec une fille sur le dos. Boostés par le peu de magie qu’ils avaient pu me prendre, et par la magie qu’ils se prenaient entre eux, ils avançaient vite ces ordures, heureusement qu’ils étaient un peu ralentis par quelques bestioles qui croisaient notre chemins et qui finissaient invariablement déchiquetées en une fraction de secondes par les mandibules des voraces. Je descendis la petite pente qui menait au ponton. Mon pied glissa, et je m’étalai dans la boue du marais. Il fallait que je sauve la petite. Je sortis alors une seringue, je l’avais obtenue lors d’un voyage à Pergrande auprès d’un médecin non mage. Il appelait ça de « l’adrénaline ». Il m’a dit que ça pouvait réveiller un mort, j’espère qu’il disait vrai. Piquant rapidement Ranie, je la propulsai vers l’avant, lui criant de courir.
Je la vis alors se lever, comme si elle avait, je ne sais pas, un surplus soudain de magie, et elle s’élança à toute vitesse, droit vers le ponton. Je me relevai et commença à courir à mon tour, je sentais la magie me quitter à toute vitesse, les voraces approchaient. Dans ma course, je sortis mon briquet et lançant une poignée de poudre qui restait dans mes poches, j’y mis le feu, espérant les ralentir. A peine. Ils me rattrapèrent en quelques mètres, je m’écroulai au sol, j’entendais déjà leur mandibules claquer, ma vue se brouillait à cause du manque cruel de magie. Alors que je commençai à désespérer, je sentis du sable passer à travers mes doigts…non…c’était plus dure, plus…sombre…la poudre ! J’avais réussi à atteindre le fossé ! Réunissant mes dernières forces, je transperçai le premier vorace qui arriva au contact avec mon sabre, et pendant la fraction de seconde pendant laquelle il se fit dévorer par ses paires, je roulai hors du fossé, et étendant la main, je mis le feu aux poudres. Trop occupés dans leur bêtise à manger leur frère, les voraces périrent tous dans une belle et haute flamme. Ce fut la dernière chose que je vis avant de perdre connaissance.
Il faisait un peu sombre….il y avait des tâches floues…des voix ? Et je sombrais à nouveau…Je me vidais de ma magie, je le sentais, je n’allais pas survivre à ce train-là…et Ariel qui m’attend…
« Zennithar ! »
Quoi ? Personne ne connaît ce nom…ou alors ceux qui le connaissaient sont morts. J’ouvre les yeux…je suis en haut d’une montagne que je connais…je suis dans les montagnes de fer ? Et ce vieil homme c’est…. ?
« Zennithar, jeune abruti ! Je t’ai appris à contrôler ta magie dans ton corps mais aussi à l’extérieur, ne la laisse pas filer au vent sans te battre ! »
C’était bien lui ? Botzu ? Il était là devant moi…alors je devais être mort sûrement.
« Sombre abruti, si crois à ta mort, alors c’est comme si t’avais déjà abandonné ! Je vais t’aider Zennithar, mais je ne pourrai pas toujours te sauver la mise. »
Botzu se leva, et prit ma main dans la sienne.
« -Je vais te guider, tu te souviens de la première voie de la communion avec le vent ?
-Laisser filer, puis tout aspirer, comme si l’on respirait.
-Mais ce n’est pas de l’air comme lorsque l’on respire.
-Oui c’est de la magie. »
J’inspirai, et alors un vent d’une violence inouïe se déclencha, aspirant le décor de mon esprit dans un tourbillon. Je bondis du lit en hurlant de douleur. Autour de moi, les parents de Ranie, m’observaient, complètement effrayés. La maison était sens dessus dessous. A peine réveillé, je sautai sur mes pieds et courrai au chevet de Ranie, elle aussi devait souffrir. Appliquant mes mains sur son torse je me concentrai.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! Ranie est arrivée en furie puis s’est écroulée devant la porte en parlant du ponton. On vous a trouvé ensuite, agonisant près de ces cadavres calcinés. Qu’est-ce que vous lui avez donné ?! Qu’est-ce qu’elle a ? Et puis, tout à l’heure, une tempête s’est déclenchée en plein milieu de la maison, on a entendu une voix qui criait : « Zennithar ! » Et puis vous vous êtes levés, qu’est-ce que vous lui faites ?! »
Leurs interrogations incessantes m’empêchaient de me concentrer, il fallait que je sauve la gamine. Plus qu’une question de vie ou de mort, je pensais avoir mis le doigt sur quelque chose d’énorme.
« -Taisez-vous ! Les voraces volent la magie de leur victime en « ouvrant » une « plaie spirituelle » avec leur propre magie. De là s’échappe la magie de la victime dans un flot continu et elle se répand dans l’air. Les voraces sont capables de capter cette magie et de l’absorber. Si un mage perd la totalité absolue de sa magie, il peut en mourir. Votre fille a survécu uniquement grâce à son immense réserve de magie naturelle et grâce au fait que le vorace était seul et n’a donc ouvert qu’une plaie. Moi j’ai failli y passer presque immédiatement après la vingtaine de plaies que j’ai subies. Ce que vous avez vu tout à l’heure, c’était ma magie que je suis allé chercher dans les airs pour la faire réintégrer mon corps et cicatriser les plaies. Cette technique est extrêmement difficile et demande une grande concentration, peu de mage de vent peuvent se vanter de pouvoir aller chercher la magie dans les cieux ou de l’expédier dans les cieux. Alors maintenant taisez-vous, j’essaye de sauver votre fille, car oui c’est une magicienne ! »
Les parents de la gamines se turent instantanément. Mes mains commencèrent à briller intensément, je rassemblais toute les particules de magies que je pouvais trouver. Je clignai des yeux…ça y est j’arrivais à la voir ! La magie dans l’air, dans les gens, partout, je la voyais, brillante de mille feux. Une larme coula le long de ma joue…c’était saisissant. Ce moment…je ne l’avais vécu qu’une seule autre fois quand j’ai réalisé la communion parfaite avec le vent, avec Botzu. Doucement, de particule en particule, je tissais les liens qui s’étaient brisés. Et devant les yeux ébahis des parents, des « courants » de magie pure apparurent au-dessus de Ranie, semblant s’écouler en dehors de son corps. Me concentrant de plus belle, j’inversai le flux et les courants commencèrent à investir Ranie. Dans un flash lumineux, Le corps de Ranie se souleva pendant que je perdis une nouvelle fois connaissance. Quand je revins à moi, j’étais encadré par les parents, ne se séparant pas de leur mine inquiète, mais néanmoins heureuse, apaisée. Ranie me souriait et à côté d’elle se tenait Ariel. « Tu nous a fait une peur bleue gamin. » Fit le père en souriant.
« Juste après avoir ramené Ranie, cette fille a débarquée en disant être ta sœur. Elle semblait paniquée. »
Ariel acquiesça, la mine radieuse.
« J’ai sentie…je ne sais pas comme un appel.
-Désolé Ariel, j’ai dû t’inquiéter non ? »
Souriant le regard perdu vers le plafond, je déclarai :
« -Mais tu sais Ariel, je l’ai fait, ce dont Botzu parlait…la communion.»
Elle sourit, radieuse.
« Oui je sais, tu l’as sauvée et tu t’es sauvée grâce à ça grand-frère ! »
Elle me sauta dans les bras en pleurant de joie. Des fois je me demande si elle n’est pas plus vieille que cinq ans…elle est tellement…mature c’est le mot ?
« Que diriez-vous de rester quelques jours chez nous ? Pour vous remettre un peu et je crois que Ranie ne serai pas contre le fait de passer un peu de temps avec son hérons Ahahah ! »
Je souriais, finalement, cette histoire tournait plutôt bien….
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