Il était une fois, dans un royaume fort, fort lointain…Du sable. Du sable à perte de vue. Du sable partout, même dans vos chaussures. A l’horizon, un immense palais, une ville. Cela paraitrait presque trop beau sous un soleil de plomb comme celui au-dessus de votre tête à l’heure actuelle. Pourtant, ce palais est bel et bien réel. En baissant les yeux, vous semblez remarqué que votre tenue à légèrement changée : Un veston et un sarouel à moitié déchiré, des babouches trouées. Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?
Vous réfléchissez sur le chemin en direction de la ville. Vous croisez plusieurs marchands, un accepte de vous emmener à dos de chameau jusqu’aux portes de la ville. Aujourd’hui est un grand jour, on parle de la Princesse et de son mariage de partout. Toute la ville semble en extase et en fête et pourtant, quelque chose de ne va pas, mais vous ne semblez pas trouver ce que cela peut être.
Et vous volez une miche de pain au marchand sous son nez. Tant pis.
Vous vous décidez à faire un tour de la ville pour comprendre ce qu’il se passe et où vous avez bien pu mettre vos fesses autre que dans le sable. D’ailleurs, il doit encore y avoir quelques grains dans votre boxer, ça gratte ici et là.
Sujet: Re: Aladdin et la Lampe Magique Dim 24 Jan - 19:43
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
les hommes et leurs tempêtes
Sara & Ichiya & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
La foule s'oppresse sous la chaleur irradiante du soleil, déversant son effervescence dans un torrent de chair. Les mots portées d'une bouche à une autre sont les mêmes ; un homme va prendre la main de la fille du soleil. Zadig passe entre les gens, se sentant étranger, étant bien plus occupé à semer les cascades de sable qu'il a récolté lors de sa chute. Il voit les couleurs chatoyantes des tissus, des couleurs qui lui explosent comme un feu d'artifice dans sa rétine. C'est une bien jolie ville, vraiment. Sans réfléchir, sa main s'égare sur un étalage de marchandise et s'attarde sur une mie de pain qu'il attrape. Le marchand est bien trop occupé dans sa conversation pour s'attarder sur le vol de Zadig. Il frotte son front pour balayer les quelques perles de sueur à cause de cette chaleur et monte un muret qui lui offre un panorama de la ville. Il s'assoit avec sa nonchalance dessus, laissant ses jambes se perdre dans le vide. Il sent d'ici l'euphorie qui bouillonne comme une aura chaque personnes, ils ont l'air heureux, ils s'échangent des sourires et oublient un peu l'oppression d'un peuple que la noblesse exerce sur eux. Alors qu'il pense un peu à la princesse, à quel genre d'étoffe de femme peut-elle ressembler qu'un homme – un peu plus âgé que lui – est assit à ses côtés, sans pression. Zadig le scrute, l'homme aussi.
Tiens, t'as faim ?
Il hasarde et lui tends un autre bout de pain que l'homme prends suspicieusement, avant de lui faire un léger sourire et de le remercier. Ils discutent un peu, et l'homme s'attire la sympathie de Zadig. Il ne connaît pas la princesse mais l'homme si. L'homme connaît beaucoup de choses et un turban lui dissimule son visage, comme s'il désirait ne pas être connu. D'un signe de tête il désigne le palais.
Que penses-tu d'elle ? Tu aimerais coucher avec elle si elle te le proposait ?
Zadig manque de s'étouffer – pour être une question franche, il n'y a pas plus tranchant et inquisiteur.
Tu es drôle ! Je ne me suis jamais posé la question, je l'ai jamais vu.
Ce serait presque plus juste de dire que tu es perdu, mais tu ne te tracasses pas la vie avec les détails. T'aimes bien trop l'improvisation et la nouveauté, tu l’accueilles toujours à bras ouverts comme s'il s'agissait de la meilleure de tes amantes.
Comment ça jamais poser la question ? Mais à quoi tu penses toi dans ta vie ? Faut toujours se la poser cette question, bordel...
En guise de réponse, Zadig lui offre la courbe légère d'un sourire, comme le mirage d'un amusement, un flottement ténu, avant de porter à ses lèvres le morceau de pain qu'il déchire avec ses dents, balançant mollement sa jambe dans le vide en observant le palais au loin. Le mariage de la princesse, hein ? Il ne peut s'empêcher de ressentir de la compassion ; une fille de sang royal n'est faite que de contraintes, enchaînée à l'amour factice d'un mariage. Zadig est peut-être fait de pauvreté, mais il est un oiseau que personne ne peut mettre en cage. Son regard balaye la foule en émulation, débordante de joie à acclamer les cérémonies. Zadig pose sa joue contre son poing en observant le monde d'en haut tandis que ses yeux s'élèvent à nouveau vers le palais.
Vous vous éveillez tranquillement dans un lit plus que confortable tandis que l’on ne cesse d’appeler la Princesse à travers la porte. Vous ne comprenez pas vraiment où vous êtes ni ce que vous faites ici. Tout semble chambouler dans votre esprit et le seul souvenir certain que vous avez est ce maudit livre et cette tempête vous ayant tous embarqués. Un livre. Bien-sûr comme toutes petites filles de bas âge, vous les avez connus, les contes. Mais dans lequel vous trouviez-vous à cet instant ?
On frappe encore à votre porte et cette fois, une poignée de suivantes semblent rentrés s’attelant de partout autour de vous, vous poussant dans un bain, vous coiffant, vous habillant. On parle de cérémonie de mariage. On parle de promis. On parle de princes et de richesses et tout ceci semble bien trop confus. Vous vous y perdez.
La seule certitude est que cet endroit n’est pas fait pour vous mais dès que vous jetez un œil à travers la serrure de la porte, vous voyez un garde à chaque porte. Il y en avait partout. Même dans le jardin, plus bas.
Qu’importe, il fallait des réponses et ce n’est pas en restant dans une chambre que vous en aurez. Il vous faut partir, même en escaladant le mur s’il le faut.
Ce que vous faites, tant bien que mal, en essayant de passer inaperçu, cachée sous un drap servant de cape de secours pour vous cacher. Un tel accoutrement ne passe pas inaperçu il faut dire.
Et tandis que vous finissez votre ascension, votre pied glisse et vous perdez vos appuies avant de tomber et de finir sur les fesses, devant certains marchands qui vous regarde étrangement.
Il faut faire profil bas…Mais il faut surtout savoir à quoi rime ce petit jeu stupide ? N’y avait-il personne ici pour vous aider ?
Souviens-toi du soleil qui réchauffe ta peau. Souviens-toi du vent qui fait danser les arbres, de la pluie qui ruisselle le long de tes joues, se mêlant à tes larmes. Souviens-toi de la terre qui te soutient, qui t'ancre dans le présent, ici, avec nous. Δ Inconnu.
Tout ceci est grotesque. Ridicule. Quel est cet endroit ? Pourquoi t’es-tu retrouvé ici toute seule ? N’y avait-il personne d’autre avec toi ? D’ailleurs où sont passés tous les invités ?
Tu as beau de torturer l’esprit à travers mille et une questions, aucune ne semble avoir de réponses pour l’instant. La soirée commençait tout juste, l’orchestre avait cessé de jouer pour laisser le loisir au Comte de s’exprimer et puis, au milieu de son discours, ces mots étranges. Plus tu y penses et moins tu te souviens de ce qu’il a dit. Tu revois son visage mais c’était comme si plusieurs autres souvenirs affluaient en même temps. Des souvenirs d’une vie qui n’a jamais été la tienne. Des souvenirs d’une vie dans un palais. Toute petite fille rêve d’être, un jour, princesse mais cela n’a été ton cas. Quelque part, tu l’as toujours su. Les princesses, les princes charmant, les beaux et gros châteaux, une vie de luxe ? Tout cela parait désuet à tes yeux. Pourquoi vivre dans l’opulence alors que d’autres mourraient dehors. Pourquoi vivre ainsi alors que dehors, le malheur s’abat. Cela te rappelle tellement Minstrel et le clergé.
Rien que d’y penser, tu en as les nerfs à vifs alors tu t’efforces de jouer la comédie, de sourire même si tes sourcils se froncent légèrement quand il est question de grand jour, de cérémonie, de promesse de mariage et de maris. Un mari ? Mon dieu ! Qui serait assez fou pour se passer la corde au cou ? Le mariage n’est qu’une contrainte de plus imposée par de faux sentiments ne durant jamais toute une vie. La passion ? C’est éphémère. Il ne fallait pas se mentir. Il n’y aura jamais, dans une vie humaine, de fin digne du « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
Alors tu attends. Tu attends que tout le monde sorte, s’en aille loin et tu cherches une sortie, une issue à ce problème que de te retrouver coincée dans une cage dorée. Escalader le mur paraît être la solution la plus judicieuse même si regarder en bas t’en donne des migraines.
« - Ok….Ne regarde pas en bas…Ne regarde pas en bas…Ne regarde..Oh mon dieu si je me loupe je finis plus plate qu’un pancake... »
Tu finis tant bien que mal par atteindre le mur donnant sur une rue marchande et au dernier moment, ton pied glisse, s’écarte et tu descends le tout en tombant sur tes fesses devant des dizaines de personnes te regardant étrangement. Quoi ? Vous n’avez jamais vu une femme tombée peut-être ?
Remettant ton drap sur la tête, tu te mets en quête de réponses, d’un visage familier. Juste quelqu’un, n’importe qui. Cela pourrait être n’importe qui tant que l’on réponde à ta question. Tu te faufiles à travers la foule et le premier coup de vent soulève ta capuche et tous les yeux semblent braqués sur toi.
« - La princesse !!! C’est la princesse !!!! Regardez la princesse est parmi nous ! »
Sur l’instant, tu te préoccupes plutôt de sortir d’ici en ayant aux fesses, une troupe de fanatiques qui accourent vers toi. Tu tournes dans une ruelle…Et une autre…Et encore une autre. Tu ne sais même pas où tu es. Tu tournes et tournes un peu partout et la foule grossit au fur et à mesure. Cela ne semble plus en finir.
N’y a-t-il pas une seule personne pour te laisser tranquille en ce jour maudit ?
Vous entendez la foule s’affolant autour de vous et d’un coup, tout le monde semble accourir d’un même côté. On crie que la princesse est dans les rues, on crie qu’elle est à droite, puis à gauche, puis ici et enfin là. La princesse qui doit normalement se marier dans quelques heures est là, en train de se balader tranquillement parmi le bas peuple ? Etrange.
Curieux, vous essayez de vous frayez un chemin mais il n’y a pas moyen de passer avec tout cet attroupement alors vous décidez de passer par les toits. Au moins, ça ira plus vite. Il suffit de suivre les gens pour retrouver la princesse et savoir si vraiment, elle est aussi belle que prétendent les rumeurs. Qui sait ? Peut-être que vous pourrez rajouter une énième fille à votre tableau déjà bien impressionnant.
De là-haut, tout ce que vous voyez, ce n’est qu’une silhouette s’agitant, comme un chaton, coincé, pris au piège. Pourtant la princesse, elle dégage quelque chose de familier, vous ne saurez dire ce qu’il en est précisément mais le fait de ne pas être le dernier coincé dans cette histoire, vous fait un peu plaisir. A deux, vous saurez peut-être compléter les blancs qu’il vous manque.
Vous descendez dans l’arrière-boutique d’un marchand et tandis que la silhouette tourne droit vers vous sans regarder où elle va, vous l’attrapez et l’attirez vers vous. La foule passe, cherche, il y en aura pour un moment avant que tout le monde retourne à sa place et tandis que tout ceci vous amuse beaucoup, c’est avec une grande surprise que vous découvrez le visage de celle qui attire ainsi comme aimant.
Vous la connaissez et elle vous connaît et il faut dire que voir un visage connu, vous fait un petit quelque chose.
Maintenant deux choix s’offrent à vous…S’enfuir avec la princesse en risquant de vous retrouver à fuir toute cette troupe et les quelques gardes du palais qui y sont mélangés…Ou attendre ici, enfermés tous les deux dans une pièce bien trop étroite pour deux. Attendre des réponses et attendre un plan de secours car malgré tout…Vous ne sortirez pas d’ici si vous ne finissez pas l’histoire et fallait-il encore que vous sachiez où vous vous trouviez.
Sujet: Re: Aladdin et la Lampe Magique Lun 25 Jan - 17:08
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
les hommes et leurs tempêtes
Sara & Ichiya & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Y'a comme des échos qui éclatent comme des bourgeons de fleurs dans les rues, ce genre de caresse qui attisent la curiosité. Zadig redresse son visage, intrigué, les sourcils arqués d'une manière amusée. Il quitte son poste et offre son bout de pain à un enfant des rues lorsque leurs deux épaules s'embrassent douloureusement, avant de continuer, tentant d'entrer dans cette muraille de sang et de chair. Impossible, l'espace est bien trop restreint et limité pour pouvoir se mouvoir en toute légèreté. Zadig soupire légèrement en levant les yeux au ciel, est-elle aussi belle que les rumeurs le laissent entendre ? Évitant de s'entêter – il préfère s'éloigner avant de trouver une gouttière où se hisser tranquillement afin d'avoir une bonne vue d'ensemble. Et là, il la voit. On aurait dit une panthère effrayée, coincée comme dans un étau entre les éclats de voix et de surprise, cherchant à s'esquiver mais le piège se referme autour d'elle. La manière dont ses cheveux de flammes s'emmêle dans le vent, la vision apeurée et déterminée qu'il voit d'elle le laisse perplexe et sa main vint gratter sa nuque pour dissiper sa perplexité. Elle se déplace comme une fille qu'il croit connaître mais dont il n'est pas sûr – mais elle a eût le don d'attiser les braises de sa curiosité. Zadig se faufile dans une fenêtre et débouche dans une boutique, se cachant entre les lignes de bibelots, il va pour sortir, le marchand abandonnant son poste pour se mêler à l'euphorie de la foule. Zadig va pour sortir mais il sent un boulet de canon lui foncer dessus. Il sourit. Au moins il n'avait pas besoin d'aller jusqu'à elle pour la cueillir. Sa main se glisse sur les lèvres de la princesse pour l'intimer de se taire puis il l'attire puissamment contre son torse, avant de fermer la porte derrière lui, espérant que l'effervescence de toute cette chair en ébullition parvienne à mettre la milice dans la confusion. Il recule avec elle derrière une table et détache son emprise autour d'elle.
_ Alors, princesse... ? On s'amuse à quitter le palais sans permission ?
Sa langue claque contre son palais, jusqu'à ce que ses yeux s'écarquillent devant elle. Non... ? La princesse, c'est elle... ? Il éclate de rire, alors que ses mains se posent sur les joues de Sara et les tirent dans tout les sens.
_ Attends, Sara ? C'est toi ?
Il pose ses mains sur son front, tire son nez, lui envoie quelques pichenettes pour voir si ce n'est pas lui qui délire. Il éclate de rire à nouveau.
_ Bordel, c'est vraiment toi ?
Il pose sa main sur son visage pour tenter de se contrôler.
_ Alors ça c'est vraiment ouf...
Il écarte ses doigts et l'on y distingue la lueur d'amusement qui scintille dans ses yeux.
_ Tu sais pas à quel point je suis heureux de te voir. Je sais pas où on est mais c'est super drôle !
Sa main se pose sur celle de Sara et il l'attire à l'étage et referme à nouveau la porte derrière lui, guettant le moindre de bruit.
_ Je sais pas ce qu'on te veut, mais vaut mieux pas rester ici. Viens, on va passer par le toit, je crois qu'on sera plus tranquille que si on passe par les rues.
Il posa sa main sur le toit et se suspend dans les airs, alors que de sa main, il l'invite à monter avec lui.
_ T'es une bonne grimpeuse, j'espère... princesse.
Il lui tire la langue pour la taquiner et l'aide à se hisser sur le toit avant de monter à sa suite. Une fois dessus, il observa la foule qui se dissipait et la milice affolée qui s'enfonçait dans toutes les rues à la poursuite de la princesse disparue. Zadig pivota ses épaules vers Sara.
_ Tu sais comment t'as atterri ici ? Parce que perso, j'ai aucun souvenir.
Souviens-toi du soleil qui réchauffe ta peau. Souviens-toi du vent qui fait danser les arbres, de la pluie qui ruisselle le long de tes joues, se mêlant à tes larmes. Souviens-toi de la terre qui te soutient, qui t'ancre dans le présent, ici, avec nous. Δ Inconnu.
Ton cœur s’emballe et ta respiration s’accélère alors que sa main empêche ton cri de s’enfuir de tes lèvres et que tout ton corps semble appuyé contre le sien. La foule passe derrière vous en hurlant mais aucun ne semble remarquer que tu n’es plus là. Prise en otage, sentant ton visage se déformé de tous les côtés, tu lui frappes les mains comme une vieille femme empêchant un enfant de prendre un gâteau de l’assiette.
« - Aïe ! Ça suffit arrêter de jouer ! Mais aïe ! Arrête, pas mon nez, pas mon nez ! »
Tes yeux plongent alors dans les siens tandis qu’un léger soupire s’échappe de tes lèvres. Le soulagement de voir un visage connu, même le sien. Tu ne détestais pas Zadig, non, bien au contraire mais tu n’aimais pas non plus ce qu’il arrivait à faire de toi. Tu pourrais lui manger dans la main sans efforts sans qu’il n’ait à se faire prier et il était hors de question de rejouer à ce petit jeu malsain avec lui. Tu ne céderas pas. Tu ne te plieras pas. Tu ne lui feras pas ce plaisir. Malgré tous les signaux que tu ressentais en toi, il était hors de question de se laisser distraire par sa simple présence.
« - T’as des façon bizarre d’être heureux en voyant les gens toi ! Tu traumatises le visage de toutes les filles qui croisent ta route comme ça ou c’est juste le mien parce que je suis déguisée et que j’ai le charme et l’élégance d’une autruche ? »
Tu souris à ta propre remarque. Même Zadig ne semblait pas avoir ses propres vêtements. C’est quoi cette tenue d’ailleurs à se balader à moitié tout nu ? C’est de l’incitation oui ! De l’incitation ! Il le fait exprès. Forcément. Tout chez Zadig est fait pour provoquer quelque chose, une réaction, n’importe quoi…alors là…c’est le pompon.
Il attrape ta main et t’emmène plus haut le toit, te sommant de passer par-là en le suivant. Ahahaha, il n’a pas vu tes talents de tout à l’heure. Après avoir fait le lézard géant, ce n’est pas un petit toit de rien du tout qui va te faire …
« - Oh mon dieu… »
C’est haut. Très haut. Trop haut. Tu fermes les yeux et manque de tomber si tu n’avais pas secoué tes bras dans tous les sens à la recherche d’un équilibre certain. Tu vois ? La grâce d’une autruche cherchant à s’envoler !
« - Toi aussi t’es à la recherche de réponses hein ? C’est cool, je me sens moins seule. Je me rappel de la soirée, du bal… De ce hmmmm de Comte à la noix ! »
Tu te rappelles du livre. De sa voix vous avertissant pour la suite des évènements et puis tandis que tu cherches les yeux de Zadig pour penser à autre chose qu’au vide entre les deux maisons, deux miliciens passant par-là te remarquent. Evidemment…Accoutrée d’une telle façon, c’est comme si tu avais une cible vivante peinte sur le dos.
« - J’ai le vertige...La peur du vide. Ne rigole pas ! Je ne pourrais jamais passer entre les deux…Pars-toi, de toute façon, on arrivera à se retrouver. »
Les miliciens essayent tant bien que mal d’enfoncer la porte de la boutique par laquelle Zadig t’avais attrapé.
« - Et cette robe ridicule qui m’énerve et ces babouches à la noix !!!! Aaaah TOUT M’ENERVE !!! »
Dans un élan de colère, tu déchires le bas de ta robe qui remonte jusqu’à la hauteur de tes genoux et jettent tes babouches sur les miliciens juste en bas, leur tirant la langue.
« - Je peux servir de diversion...Maintenant va-t-en. Il ne t’arrivera que des ennuis si tu restes avec une pseudo princesse en fuite ! Cette fois on inverse ahaha ! C'est toi qui aura des problèmes si tu restes avec moi. »
Comme d’habitude, cette petite peste n’en fait qu’à sa tête. Le sultan court partout ou du moins, court aussi vite que son gras lui permet de courir, il serait à deux doigts de rouler par terre. Les gardes s’affolent et fouillent chaque recoin, soulevant chaque meuble. Je suis entouré par une bande de débile, ça en ai désespérant.
« - Alors Jafar ! Ca boom ? Qu’est-ce qu’il se passe ?! C’est quoi tout ce raffut ? - Yago…Survole la ville et retrouve-moi la princesse. - Oh ! Oh ! Elle s’est encore tiré la vilaine ? On devrait sérieusement l’attacher quelque part. - Va maintenant. Ça m’épuise que de devoir courir après une enfant, je me retire. - JAFAAARRR !!! - Oui votre altesse ? »
Il approche et plus je le vois de près, plus cela m’énerve que de voir un tel incompétent au pouvoir. Pourquoi est-ce lui le sultan ? Pourquoi est-ce que ce sont ses grosses fesses pleines de graisses qui sont assises sur MON trône ? Un jour…Un jour j’arriverais à me débarrasser de lui. Je me débarrasserais de lui et de tous ces idiots.
Je gouvernerais le pays. Je serais...sultan à la place du sultan.
« - Voyez-vous, nous n’avons toujours pas retrouvé la princesse et je m’inquiète pour elle. - N’ayez crainte votre altesse, je m’en occupe personnellement…Je retrouverais la princesse. - Oh ?! Vraiment ?! Vous êtes vraiment le meilleur des conseillers que je puisse avoir Jafar ! - Cela me touche… »
Mon œil oui. Si tu faisais un peu plus attention à cette petite effrontée on n’en serait pas là aujourd’hui à perdre notre temps.
De retour dans ma tour, je cherche toujours un moyen de mettre la main sur cette lampe. Cela fait dix fois que j’envoie un homme condamné à mort sans qu’il ne puisse me rapporter cette maudite lampe ! Si je l’avais je pourrais m’emparer du pays, du trône…Et de la princesse.
« - Oubliez les bouffons du sultan ! Envoyez les meilleurs parcourir les rues. Ratissez-moi chaque centimètre, chaque grain de sable et retrouvez moi cette princesse !!!!!! - Bien mon seigneur ! »
Tu vas voir ce que tu vas voir Princesse. Tu n’iras pas plus loin. Tu ne feras pas un pas de plus dans cette ville sans que je ne sois au courant. Tu ne t’enfuiras plus jamais de ce château.
Sujet: Re: Aladdin et la Lampe Magique Mar 9 Fév - 18:51
Zadig Cavalli
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les hommes et leurs tempêtes
Sara & Ichiya & Zadig
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Elle propose de vous séparer, ayant peur d'éparpiller ses problèmes, Zadig était déjà à mi-chemin, en train de jouer au funambule, menaçant de s'écraser au sol au moindre faux mouvement. Il se tourna vers Sara et manqua d'égarer son équilibre, il dû mettre un pieds dans le vide pour éviter la chute et récupérer son équilibre perdu.
_ Hein ? Mais qu'est-ce que tu racontes ?
Il la regarde sans comprendre ce qu'elle raconte. Elle qui est pourtant si combative, pourquoi baisser les bras aussi rapidement ?
_ Comment j'fais pour venir te chercher moi ?
Il reposa son pieds sur le toit, s'amusant à narguer les gardes en bas en posant son pouce sur son nez tout en agitant les doigts envers leurs directions. Il redressa son visage vers elle. C'est qu'elle en devenait colérique la princesse. Il se pencha vers elle pour lui faire une révérence.
_ Mais j'adore les problèmes ! Néanmoins vos désirs sont des ordres, princesse !
Il ricane, le jeu le rend totalement hilare.
_ Je ferais preuve de... Hm. D'innovation. Prépare-toi !
Il lui fait le même signe que la dernière fois, l'index sur la tempe, et parvint à se faufiler entre plusieurs tuiles. Il n'est plus qu'une ombre dansante sur les tuiles chaudes – il descendit sèchement d'un toit, l'impact de ses pieds sur le sol fait soulever un léger nuage de poussière. Son avant bras se place sous son nez, histoire de faucher les grains de sable qui s'amusent à se faufiler dans ses narines. Mettant ses mains dans les poches, il envoie son pieds contre une pierre qui vint s'écraser contre un mur.
_ Bon... Comment je vais faire pour aller la chercher moi maintenant ?
Vous décidez de vous séparer, car pour vous, le choix ne semble plus s'offrir à vous. En bas, la garde royale grouille et n'attends qu'une toute petite occasion pour vous mettre la main dessus. L'un pour être ramener au palais, l'autre..Pour être exécuter. Parce que oui, vous n'échappez pas à votre destin et votre visage est aussi connu dans cette vie-là. Pas de chance !
Les soldats arrivent sur le toit, s'entassent les uns sur les autres et puis dans la foule...Il y a...quelque chose qui cloche. Vous le sentez. Ce n'est pas de simples gardes royaux. Ils ont cette odeur de sang, cette envie meurtrière, vous le sentez jusque dans votre chair. Eux, ils ne vous feront aucun cadeaux.
Alors deux choix s'offrent à vous. Sautez...ou restez mais dans tous les cas, il faut absolument que vous finissez cette histoire, sinon, vous serez tous les deux bloqués ici-bas.