You don't know. | en cours (màj 02.03.2016 -> Magie)
Sujet: You don't know. | en cours (màj 02.03.2016 -> Magie) Lun 28 Déc - 17:35
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Gaëlle Emerald
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Informations Générales
Identity
Nom : Emerald Prénoms : Gaëlle Félicité Âge : 21 yo Date de Naissance : 26 Janvier 771 Origines : Joya
Activité(s) : Aucune Guilde : Quatro Cerberus Statut : Aucun Surnom : Gale Avatar : Gokudera Hayato - Hitman Reborn
Psychologie
La première question à se poser est : il ou elle ? Notre personnage ici présent se considère-t-il comme Gaëlle ou comme Gale ? Plus simplement, se considère-t-il plus comme une femme, ou plus comme un homme ? Bien qu'étant née du sexe féminin, Gaëlle se comporte, se revêtit, comme un homme. Gale, Gaëlle, sont une seule et unique personne, à la fois féminin et masculin. Au premier abord, on sent bien que quelque chose place notre personnage à part, c'est déroutant, quelque chose ne tourne pas rond. Pourtant, elle joue très bien la comédie, et d'ailleurs, ce n'en est pas vraiment une tant c'est naturel. Distante, elle n'en est pas pour autant totalement repliée sur elle-même ; non, Gale est quelqu'un de sympathique, qui ne joue peut-être pas assez d'humour, mais qui n'est pas contre une conversation autour d'une table avec une chope de bière à la main. On pourrait croire simplement à un mec efféminé comme on en croise parfois. Ses traits fins, ses yeux, rappellent sa féminité, mais le manque de poitrine et la démarche sont trompeuses : oui, on la pense facilement être un homme. Peut-être pas un vrai, un costaud, un dur, mais pas non plus cette tapette que tout le monde aime bien martyriser. En plus, elle aime fumer Gale, et elle ne manque pas de vous proposer une petite clope ou juste une latte sur sa propre cigarette.
Bien qu'elle ne cherche pas les noises aux voisins et ne se mêle que rarement aux bagarres de groupe de la guilde, elle ne se laisse pas faire pour autant. Ce n'est pas une chiffe-molle, ni une dure à cuir, mais elle n'aime pas qu'on vienne la déranger et la gêner, du coup elle ne se prive pas d'user de son poing ou autres dans ces moments-là. Les bagarres, elle aime bien, ça permet de s'améliorer, de jauger son adversaire et soi-même, et de se défouler aussi. Elle aime bien se défouler, et quand ses doigts ne jouent pas la mélodie sur un piano, c'est son corps qui le lui permet. Chez elle, elle a tout ce qu'il faut niveau musculation, et elle court matin et soir pour se tenir en forme, pour garder ses muscles fermes et empêcher sa féminité de ressortir. Pour une femme, être membre de Quatro Cerberus, c'est normalement proscrit, elle le sait, et elle est consciente que ça ne doit pas se savoir. Elle évite ainsi d'avoir à trop se mêler aux membres, elle passe souvent du temps chez elle, dans des bars, mais peu à la guilde en comparaison. Gale, elle rencontre des gens d'un soir, d'une heure, ou de quelques minutes, avec qui elle discute, avec qui elle se bat, passe de mauvais moments ou non, et leur chemin se sépare. C'est son train-train de vie quotidien.
Grande lectrice, elle a tout un tas de bouquins chez elle, mais ça ne l'empêche pas d'aller traîner dans les bibliothèques pour en emprunter quelques uns de plus, qui, s'ils lui plaisent, l'obligent presque à aller les acheter pour pouvoir jouir de leur lecture indéfiniment ! Armée de ses lunettes, elle pourrait passer des heures, couchée sur son lit, ses cheveux presque mi-longs attachés en une petite queue de cheval, à lire, lire, et encore lire. Parfois, cela lui arrive même d'emmener le livre jusque dans sa salle de bain pour continuer sa lecture dans un bain chaud, relaxant au parfum de myrtille. Parce que Gale, elle aime la myrtille, elle sent la myrtille. Même les pansements qu'elle scotche sur sa tête après s'être battue dans la ruelle derrière chez elle, ils sentent la myrtille.
Friande de mots, Gale c'est presque un dictionnaire sur pattes, même si elle ne le montre pas. Une fois, son père l'a obligée à le lire, ce-dit dictionnaire, et depuis, c'est comme si chaque définition était gravée dans son esprit : c'est en partie grâce à sa magie, la Couronne d’Émeraude entretenant un rapport privilégié avec la connaissance. En effet, l'émeraude est la pierre de la connaissance et du savoir, ce qui confère au Monarque lui étant associé une mémoire hors norme, active à plein temps. Le détail le plus infime y reste gravé. Elle aide ainsi aussi aux travaux intellectuels. Pourtant Gale, elle n'aime pas les études. Lorsqu'elle était chez ses parents, elle les fuyait comme la peste et les professeurs devaient presque la poursuivre et l'attacher sur une chaise pour pouvoir lui donner cours.
Homme ou femme, là n'est donc pas la question. Elle en a dans le pantalon et vous le montrera bien volontiers.
Background/Test RPG
Joya, connue pour ses pierres précieuses, Joya la belle qui émerveille plus d'un curieux passant et réveille plus d'un esprit avide d'or, d'argent et de pierres plus précieuses les unes que les autres. Joya qui aura su faire briller de ses mines quelques familles chanceuses ou si travailleuses que de la chair de leur main, elles ont su bâtir tout un trésor et une renommée à leur nom. La famille Emerald fait parti à la fois des premiers et des seconds. Gaëlle est leur descendante de bien des générations. Et bien des choses se sont passées.
La famille Emerald, issue de la petite bourgeoisie, était connue à Joya il y a de cela bien longtemps comme conseillère de la royauté en ce qui concernait le choix des pierres précieuses de la famille royale. Un de ces ancêtres était le tailleur personnel de sa majesté, l'on disait qu'il parlait aux pierres, mais ce murmure centenaire a toujours été considéré comme une simple légende. Cela a-t-il un rapport quelconque avec l'enrichissement de cette famille ? Peut-être. Voyez-vous, le Monarque ressent sa pierre et il aurait pu être aisé à ce dernier d'user de ce don pour en découvrir une mine et en jouir pour s'enrichir. Peut-être cela s'est-il passé, ou peut-être pas. Bien que cela soit très probable, la famille Emerald n'en parle ni entre elle, ni avec celles des autres Monarques : c'est un sujet tabous. Quel outrage cet ancêtre a-t-il fait à leur honneur s'il a bel et bien user de son pouvoir pour remplir ses coffres d'or ! La famille Emerald est fière, bâtie sur le respect, la renommée, et la parole. C'est une vieille famille que voilà, dont le nom est passée sur toutes les bouches et qui n'a pas à chercher gloire et honneur aujourd'hui. En revanche, honte à celui ou celle qui bafoue le nom de la famille, par ses gestes, ses paroles, ou sa manière d'être … Se respecter, c'est un premier pas pour inspirer le respect. Toujours bien vêtus, sans un mot plus haut qu'un autre, le visage joyeux et tête haute, ce sont les Emerald qui avancent dans l'assemblée de la Haute Cour.
***
_ Mademoiselle ! Mademoiselle !
Les cris retentissant de Madame Patafeu, à la fois horrifiée et en détresse quant à ma disparition dans le palais, me font rire. Et la suivante, qui a bon oreille, entendit ces rires, se dirigeant en relevant le devant de son vêtement, vers moi. J'étais cachée dans un des placards, entre deux gros manteaux laissés là tant que la saison ne permettait pas de les revêtir.
_ Mademoiselle, veuillez sortir de votre cachette avant que je ne me doive d'appeler votre père !
Soufflant, je cherchai à mettre mes mains dans mes poches avant d'ouvrir la porte d'un coup de pied, menton enfoncé dans mon cou, mais non, la robe que l'on m'avait obligée de porter ce matin-là n'avait aucune poche. La suivante, outrée de ce coup de pied disgracieux dans ce bois si soigneusement choisi par mes parents, ne se permit tout de même pas de m'attraper par le bras pour m'emmener dans ses sillages. Elle me fit la morale, une main sur sa hanche alors que de l'autre son index fendait l'air sur quelques centimètres.
_ […] Veuillez donc bien vous conduire je vous prie !
Alors qu'elle se retournait, mes lèvres s'étirèrent pour laisser ma langue s'échapper.
_ Et dépêchez-vous, votre professeur de danse vous attend depuis maintenant une demi-heure. _ Mais je n'ai que faire de la danse ! Combien de fois devrais-je vous le répéter Madame Patafeu ? _ Autant de fois que vous le souhaiterez, jeune impertinente !, j'aurais beau vous entendre geindre et vous plaindre, que cela ne changerait rien. Vous n'êtes plus une enfant et vous dansez comme un pied. On ne vous trouvera pas de maris à ce train-là.
D'abord ralentissant, mes pas se stoppèrent. La suivante, redressant ses lunettes sur son nez, se retourna sur mon visage dont les sourcils s'étaient légèrement froncés.
_ Et bien ? A quoi vous attendiez-vous, vous aurez bientôt quatorze ans. Et ce n'est pas en une nuit que vous apprendrez à danser. Reprenez-vous voyons Mademoiselle ! A votre tête c'est une chose horrible que de penser à ce futur de jeune mariée.
Elle se mit à sourire, liant ses deux mains comme si elle priait le seigneur alors que moi, je reculais presque face à ce discours affreux, qui n'avait certainement pas sa place en mon cœur.
_ Votre mariage sera fan-tas-tique, et vous serez aussi jolie qu'un cœur à ce que j'ai entendu ! _ Comment ça, ce que vous avez entendu ? _ Oh vos parents en ont déjà parlé, bien entendu ! C'est un grand événement et ils espèrent que tout sera parfait ! _ Oh. Parce que vous croyez qu'un homme sera attiré par la charmante Miss Emerald, passant plus de temps dans des écuries que devant sa coiffeuse, qui mange avec ses doigts plus qu'avec une fourchette ? Laissez moi rire !
Et pour accompagner les gestes à la parole, je me mis à éclater de rire, si bien que ce bruit ricocha sur les murs et scintilla aux fenêtres. La grosse dame devînt toute rouge alors que son bras m'indiqua vivement la direction à prendre pour le cour de danse. Haussant les épaules et relevant la tête, je pris des airs si faussement gracieux, que je manquai de trébucher, mimant la marche qu'on me demandait d'arborer dès que du beau monde venait à nous croiser. Riant de nouveau, je m'échappai en courant, tentant d'éviter ce cours si désastreux, le pire de tous ! Mais c'était sans compter sur mon père, que je croisai au détour d'un couloir, entouré de deux personnages importants. Me stoppant dans ma course, je les saluai poliment, histoire d'éviter quelques désagréments dans un futur proche. Mon père, cet homme avide de pouvoir et charismatique au possible, me dévisagea comme un objet perdu.
_ N'avez-vous pas un cours de danse, Gaëlle ?
Dans la famille, chacun se vouvoyait, et mon père y plaçait de l'importance, alors tout le monde obéissait. Tout le monde, sauf ma mère. Elle était sa perle, et parfois, je me demandais ce qu'une femme comme elle avait pu trouver dans un homme comme lui. Le mariage ne m'en dégoûtait que plus. Elle seule se permettait de me tutoyer et même si mon père arquait parfois un sourcil pour montrer son mécontentement à ce sujet, cela ne l'empêchait guère de déroger à cette règle.
_ Vous demanderez à Sarah de faire quelque chose pour vos cheveux. Il semblerait qu'ils se soient décoiffés à votre insu.
Faisant les gros yeux en mentionnant ce petit détail, il m'intima de partir. Saluant de nouveau les Messieurs l'accompagnant, je fléchis un genoux et effectuai un petit mouvement de robe avant de partir dans le sens contraire d'où se situait mon cour.
_ Gaëlle. Votre cour de danse.
Souriant, je fis mine de m'être trompée et partis en bougonnant en direction de la salle, avant de disparaître dans les cuisines, où, bien sûr, je piquais quelques douceurs en me retrouvant parfois couverte de farine. Sarah Patafeu allait encore être mécontente et se plaindre à mon père : qu'elle le fasse !
***
_ Gaëlle ? Il est temps.
Mes yeux plongèrent dans ceux de ma mère alors que la suivante finissait de coiffer mes cheveux. Elle y avait soigneusement orné une broche incrustée d'émeraudes qui attirait mon attention. L'émeraude était la pierre de la famille, au point que notre nom en était plus qu'étroitement lié. Me levant du siège sur lequel j'avais été obligée de passer plus de temps que ce que j'avais pu espérer, je m'approchai de ma mère. C'était une personne et attentionnée, qui débordait de douceur et grâce dans ses gestes. Tout le contraire de sa fille. Je n'avais hérité d'elle que des cheveux grisâtres tirant sur le nacré lorsque le soleil décidait de les inonder de lumière. Pourtant, elle s'accordait à tenir des propos se voulant porteurs d'un message contraire.
_ Tu es splendide ! Regarde-toi ma colombe !
Et elle se pencha sur moi, me tournant face au miroir. La grâce qui semblait mienne n'était pourtant qu'un voile, et ce visage neutre et presque fermé contrastait avec la tenue, la coiffure et le maquillage qu'on m'obligeait à arborer.
_ Je ne vois que Gaëlle. Gaëlle Emerald, fille de Sirius Emerald et Espérance Emerald. Ce visage ne représente qu'un nom, et ceci n'est pas moi, Mère.
Mes sourcils s'étaient froncés au fur et à mesure que la phrase s'allongeait, et mon doigt s'était porté sur le reflet qui me faisait face dans ses dernières notes. Ma mère, qui s'attendait certainement à ce genre de propos, prit place sur mon lit fraîchement refait, tapotant à côté d'elle pour m'intimer de m'asseoir.
_ Mademoiselle, tenez votre robe ou vous allez la froisser !
Madame Patafeu avait pris des airs apeurés quant à ce-dit froissement de robe alors que j'allais m'asseoir à mon tour, sans prendre garde aux plis de ma tenue.
_ Laissez, Sarah, ce n'est pas grave.
L'autre sembla vouloir répliquer mais se retînt, bien que je vis sur ses traits crispés et son regard attaché sur le derrière de ma robe qu'elle craignait pour cette dernière.
_ Tu n'es pas que la figure d'un nom, tu n'es pas que l'aînée des Emerald. Tu as certes certains devoirs du fait de ton statut, mais … _ Arrêtez Mère. Vous comme moi savons très bien que ceux qui me croisent ne me voient qu'à travers ce qui se trouve derrière mon prénom. Rien de plus ne les importe. Et Père et vous comptez bien vous servir de ceci pour m'unir de manière bien réfléchie à un autre nom qui pourrait être bénéfique aux Emerald.
Ayant croisé les bras et détourné la tête dans le sens inverse, ma mère me demanda de bien vouloir me tourner vers elle. Elle entama un monologue, tentant de me faire comprendre quelques petites choses qui concernaient un monde auquel il ne me tardait pas d'avoir accès : celui des adultes, des grandes responsabilités, et des obligations, des réelles obligations.
_ Viens, Gaëlle. Ton père doit déjà nous attendre, et nous allons finir en retard si nous continuons de converser ainsi.
Se levant, elle me tendit la main. Je ne pris pas la peine de la prendre et la contournai, avançant à pas rapide vers la voiture devant nous mener au bal où nous étions conviés. Celui où mes parents espéraient me trouver un mari. Celui pour lequel ils avaient voulu et veillé à ce que j'assiste à chacun de mes cours de danse, et à ce que de vrais progrès permettent de me faire remarquer dans l'assistance.
La soirée passait aussi lentement que ces changements de cavalier, que ces notes de musique qui berçaient l'air. Elle passa aussi lentement que ces visages me dégoûtant plus autant les uns que les autres, ceux des aristocrates, des riches, de cette population qui se pensait supérieur au petit peuple. D'un regard méprisant je passai de bras en bras, de musique en musique : violon, harpe, piano, ... à la fois terriblement différents et pourtant terriblement semblables. Un petit peu comme cette assemblée de plein de gras qui se voulaient briller plus que tous les autres, alors qu'ils étaient tous pareils. Mon père en rencontra des comme lui, des paternels aux noms glorieux, aux noms reconnus, qu'il espérait lier au nôtre par un mariage de raison. Je n'avais pas mon mot à dire, il me l'avait fait comprendre, à ma mère aussi. Bien qu'elle voulait mon bonheur, elle l'écoutait et le suivait, d'un air tout de même soucieux, mais sans jamais s'opposer. Devais-je la détester pour cela ? Peut-être nombre de jeunes filles dans mon cas l'auraient fait, mais je ne le pouvais pas.
_ Gaëlle ? Tu vas bientôt quitter la maison ?
Mon petit frère, Melvin, de cinq ans mon cadet, était inquiet. Il savait très bien ce que Père manigançait. Lui ébouriffant les cheveux en souriant pour le rassurer, je lui désignais notre mère d'un signe de tête :
_ Maman me protégera, Melvin. Elle ne me laissera pas partir alors que je n'ai que dix-huit ans, tu le sais. _ C'est faux, tu mens. _ Tu sais, parfois il faut mentir pour protéger ceux qu'on aime.
Il est vrai que j'avais dix-huit ans. Je l'oubliais parfois. Certainement parce que j'avais l'habitude de déroger aux règles et de me faire passer comme une enfant auprès de tous pour les agacer. Surtout Sarah. Sous mes airs de petite peste auprès d'elle, au final, je l'aimais bien. Qui aime bien châtie bien, après tout.
_ C'est à moi normalement de te protéger, et pas l'inverse. _ Des belles paroles pour ton jeune âge petit frère. Mais ne t'inquiètes pas, je saurai me protéger pour deux. _ Vrai ? _ Vrai. _ Je peux te faire promettre quelque chose alors ?
Arquant un sourcil, intriguée, je hochai lentement la tête.
_ Si un jour je peux te protéger, promets-moi que tu me laisseras faire. _ Melvin … _ Promets-le moi.
D'un petit sourire sincère, je le pris dans mes bras. Peu importe ce qu'en dirait Père, peu importe ce que les convives penseraient de ce geste dont on ne se permettait normalement pas en public.
_ Je te le promets.
***
_ Hé gamine !
En plissant les yeux, mon front se vaguela alors que je regardais l'homme de haut en bas et de bas en haut.
_ Tu veux pas venir passer un bout d'bon temps avec nous ahahahah ?! _ Vas te chercher une putain elle saura jouir à tes oreilles.
L'homme, excédé par ce comportement face à lui se leva lance en main.
_ Je serais toi je me barrerai d'ici. Sauf si t'es un homme, un vrai, et que tu te décides à abandonner ta putain de lance pour un combat en corps rapprochés ? T'aimes ça, les corps rapprochés, nan ?
Le garde se tourna vers ses amis en s'égosillant.
_ T'es une rigolote, toi, c'est ça ? Ok. Pas de lance. Si je te mets par terre, attention pour ta culotte ... _ Attention pour la tienne.
Me grattant le dos d'une main par dessus mon épaule, je laissai le garde me foncer dessus dans un cri qui se transforma en grognements alors qu'il ne put m'attraper entre ses gros bras. Lui soufflant d'abord sur le visage, mon pied partit en un coup éclair dans son ente-jambe et, le laissant agoniser sur le sol, je continuai ma route. Melvin était caché plus loin, au détour de la ruelle suivante.
_ Chose promise chose faite. _ Tu fais peur Gaëlle. Tu ressembles plus à un homme que la plupart des hommes. _ Ceux que tu croises durant tes parties de chasse peut-être.
Dis-je en marchant à reculons en ouvrant grand les bras.
_ Regarde autour de toi, il n'y a pas toutes ces tapettes d'aristocrates ici. C'est pas génial ? _ Merci, c'est gentil.
Fit-il en arborant un air bougon. Lui sautant dessus, je maintenais sa tête entre l'un de mes bras alors que de l'autre j'ébouriffai ses cheveux de mon poing.
_ Nan, toi t'es l'exception petit frère !
Riant à pleine voix, je passai mon bras sur ses épaules, lui tapant dans le dos au passage.
_ Tu es obligée de mettre tous ces bracelets, et de t'habiller comme ça ? _ Comme ça quoi ? Mes vêtements ne te plaisent pas, mon petit noble ?
Il reprit son air bougon.
_ C'est pas ça c'est que … ça fait bizarre … J'ai l'impression de faire ami-ami avec un garçon des rues. _ C'est toute la subtilité de la chose ! Regarde comme tu fais tâche dans ce décor, couvert de la tête au pied avec une cape. Si les gardes te voient, ils comprendront que tu es un jeune aristocrate venu gambader contre l'interdiction de ses parents, dans les rues bondées et mal fréquentés de la capitale ! _ Mouais. _ Et regarde moi à côté ! Ai-je l'air de Gaëlle Emerald ainsi ? _ Plus qu'à n'importe quel moment en fait.
Mon air jovial se stoppa net à cette remarque. Melvin avait de la répartie et savait quand et comment placer les mots, et surtout, les manier avec finesse. Plus qu'à n'importe quel moment, hein ?
_ Tu as peut-être raison. _ Ga …. heu …
Me tournant alors que mon frère semblait soudain apeuré, je constatai avec mécontentement que nous étions grillés, alors que nous étions presque rentrés. Merde.
_ Melvin et Gaëlle Emerald. Votre père nous envoie vous chercher. _ Vous voulez me lécher l'cul tant qu'on y est ? _ Gaëlle ! …
Il avait raison, il ne valait mieux pas répondre à ce genre de gardes-là, ceux qui étaient l'ombre de notre père, et qui iraient lui répéter loyalement chaque phrase sortie de ma bouche. On allait rigoler en rentrant.
Le garde nous ouvrit la porte du bureau de notre père. Son fauteuil, dos à nous et face à la grande baie vitrée donnant sur les jardins, pivota pour qu'il puisse nous faire face.
_ Melvin ? Voudriez-vous bien nous laisser, votre sœur et moi je vous prie ? _ Oui Père.
Et mon petit frère inclina sa tête brune avant de quitter la pièce, me laissant des regards suppliant pour que je n'aggrave pas mon cas.
_ Gaëlle. Vous partez dans un mois, le Comte Allistrel m'a demandé votre main pour son fils. J'ai accepté. _ Co … comment ça ? Et Mère ?! _ Votre Mère n'en sait rien, je lui annoncerai cela dans la soirée. Pour les … incidents … je ne peux passer outre. Regardez cette tenue, comment vous osez vous montrer ainsi en public ! C'est scandaleux ! L'honneur de la famille peut en pâtir. Et, comme si cela ne suffisait pas, vous entraînez votre frère dans vos bêtises. Qu'avez-vous dans la tête, Gaëlle ? Melvin prendra ma place dans quelques années, il n'a pas besoin d'une sœur telle que vous pour fausser sa condition et son image. _ Je ne fausse rien du tout contrairement à vous, Père. _ Cet … accoutrement … Combien de fois devrais-je vous le répéter ? Se respecter, c'est un premier pas pour inspirer le respect. _ En avez-vous terminé ? Puis-je me soustraire à votre présence ? _ Dans un mois vous n'y serez plus contrainte en effet. Vous dépendrez de votre mari, non plus de moi. _ Soit. _ Vous pouvez sortir Gaëlle.
Retenant quelques larmes qui ici n'avaient pas leur place, je sortis à pas rapide de la pièce, me faisant couvrir d'une cape cachant entièrement ma personne par Sarah. Comprenez, nous allions passé devant des personnes importantes et il était hors de question que l'on puisse me voir ainsi. Encore moins à un mois de mon prétendu mariage.
***
_ Gaëlle … _ Je suis désolée Melvin. _ Gaëlle … Attends … Grand-Père m'a demandé de venir te chercher. Il veut te parler.
Des dos à mon petit frère, j'en profitai pour sécher quelques larmes d'un revers de main, comme si elles n'avaient jamais existé. Soufflant en mimant un air surpris, je posai mes mains en équerre sur mes hanches, avançant vers lui.
_ Allons-y alors.
Nous passâmes dans les divers couloirs menant à la chambre de Grand-Père. Melvin s'était changé, sûrement à la demande de Père, et il lui avait certainement passé un savon, à lui aussi.
_ Tu sais … J'ai discuté avec Grand-Père tout à l'heure … Ne sois pas trop expéditive avec lui, il n'est pas très en forme …
Passant ma main sur la joue de mon frère en souriant, je poussais ensuite la porte. Melvin se détourna après un dernier sourire, et la porte se claqua derrière moi.
_ Gaëlle ? _ Oui, Grand-Père ? Melvin m'a rapportée que vous souhaitiez me voir. _ En effet, en effet. Approche-toi et assieds-toi sur le lit.
Effectuant ses demandes, mes yeux plongèrent dans les siens, fatigués et étrangement ternes, contrairement à leur habitude. Gênée, je détournai le regard : les yeux n'étaient-ils pas le miroir de l'âme, et le fait de s'y plonger ainsi n'était-il donc pas une intrusion dans cette dernière-même ?
_ Tu aimes te questionner, lire, n'est-ce pas Gaëlle ? _ C'est-à-dire que … oui … Si on en exclut les cours que l'on m'oblige à connaître, et ce dictionnaire …
Il me regarda avec un air intrigué à la mention de cet ouvrage-ci, dont on ne faisait pas souvent mention dans ce genre de conversation. Aussi, je tentai une brève explication :
_ Il m'est arrivé de fuir les cours et de faire des choses qu'une fille de ma condition ne peut se permettre. Alors pour me punir, Père m'a obligée à apprendre le dictionnaire par cœur. Le plus gros volume de notre bibliothèque. _ Je vois. Un homme autoritaire qu'est devenu mon fils. _ Vous n'avez même pas idée, Grande-Père. _ Oh si ne t'inquiètes pas, je sais tout ce qu'il est. J'ai entendu parler de ton mariage, dans un mois, c'est bien cela ?
Soufflant, je tournai la tête sur le côté, les sourcils froncés.
_ Cela aura-t-il fait le tour du château avant qu'il ne le dise à Maman, telle est la question. Tout le monde semble être au courant. _ Je le sais bien. As-tu déjà rencontré ton prétendant ? _ Il me semble. Il a dû être l'un de mes cavaliers à un bal, il y a deux ans de cela. _ N'as-tu jamais discuté avec lui ? _ Non Grand-Père … Je ne saurais même pas vous dire la couleur de ses cheveux, ou encore de ses yeux ! _ Je vois, que pré-
Et il fut coupé par une séquence de toux affreusement rauque. Mouchoir en papier devant sa bouche, il toussait, secoué de spasmes, la tête renversée vers l'avant. Cherchant alentour, je trouvai un verre d'eau et une carafe. Le lui remplissant, je le fis boire gorgée par gorgée.
_ Que … Que … Que prévois-tu ? _ Que pourrais-je bien prévoir ? Rien. Je n'ai aucun échappatoire. Êtes-vous sûrs que cela va, Grand-Père ? _ Roh tutoie-moi voyons Gaëlle. Nous allons passé les quatre prochaines semaines ensemble alors un peu de familiarité ne nous fera pas de mal ! _ Comment ça … les prochaines semaines … Que prévoyez-v … Que prévois-tu, Grand-Père ? _ Un tas de chose. Du mois j'essaie, mais sans ta participation ça risque d'être délicat. Sais-tu pourquoi nous portons le nom d'Emerald ? _ Notre famille s'est enrichie dans les mines d’Émeraude, et elle est le symbôle de notre bannière. _ Est-ce diable tout ce que tes parents t'ont appris sur le passé de ta famille ?! Bande de bon à rien.
Surprise par ce changement de ton et d'utilisation de termes, j'eus un mouvement de recul.
_ Quoi ? Tu pensais être la seule Emerald qui se sent plus à l'aide dans un bar la clope au bec que dans un château avec mille trous du cul saignant leur honneur sur leur passage ?
Je me mis à rire quelque peu, mais sincèrement.
_ Je suis désolée Gaëlle. Ce que je vais t'apprendre, et te donner en héritage, risque d'accentuer tes tendances … masculines on va dire. Mais tant pis, t'en as besoin, et t'es la mieux placée pour la recevoir. _ Recevoir quoi, Grand-Père ? _ Appelle-moi Ellis tiens. « Grand-Père », tu m'en diras tant ! J'ai l'air d'un vieux crouton pour toi ?
Bougeant mes mains en avant, gênée, je répliquai que non.
_ Tant mieux, j'suis pire que ça, gamin. Allez on a pas toute la soirée. Ce que tu vas recevoir ? Si ton père n'a même pas eu le cul de t'apprendre l'histoire de ta famille, la vraie, pas celle qu'on raconte aux bouffons, y'a encore plus que ce que je croyais à faire. _ Alors raconte la moi, Ellis. Quelle est cette histoire que les autres ne savent pas ? C'est genre … comme un secret ? _ On va dire ça comme ça gamin. Tu maîtrises pas de magie au moins dans le dos de tes parents ? J'ai besoin de le savoir c'est important. _ Euh, non. J'ai lu quelques livres à ce sujet, j'ai tenté mais rien …
Un peu honteuse au souvenir de ce que j'avais vécu comme des défaites personnelles, je baissai les yeux.
_ Pas d'honte à avoir petite. On aura tous rêvé d'être mage et de parcourir les pays. _ Est-ce vrai qu'il y a bon nombre de guildes à Fiore ? _ Vrai. Mais on s'en fout pour l'instant, on est à Joya, alors occupons-nous d'abord de nos propres joyaux : l’Émeraude. _ Oui, je sais très bien, l'émeraude est la pierre familiale … _ Stop. Tu écoutes maintenant, j'dois tout te réapprendre. N'as-tu jamais entendu parler de la légende des Quatre Couronnes ?
Bougeant la tête de gauche à droite pour faire signe que non, je le laissais continuer. Grand-Père … ou Ellis ; m'apprit tout sur l'existence des Quatres Couronnes, le passif de cette légende, sa part de vérité, la raison pour laquelle personne d'autre que les familles concernées n'était au courant.
_ Et qui est le détenteur actuel de notre famille ?
Il joua des sourcils avec un petit sourire enjôleur.
_ Moi bien sûr. Je suis Ellis Emerald, Monarque de la Couronne d’Émeraude. _ Tu rigoles en fait, c'est juste une grosse blague ?
Me mettant à rire, j'essayais de l'imaginer user de magie dans des batailles, terrasser des ennemis et sauver des jeunes filles sans défense.
_ Et non ! Je ne rigole pas. Et le prochain Monarque, ce sera toi, Gaëlle.
Pointant mon index en ma direction, j'arquai un sourcil alors que mon menton se baissait.
_ Moi ? Genre, moi, moi ? Et mon nom qui va disparaître avec ce mariage à deux balles, t'en fais quoi ? _ Parce que tu veux vraiment obéir à ton père et partir te marier ? _ Ben, nan. _ Problème réglé. Ton père n'a rien de ce qu'il faut pour être le futur Monarque, il n'apporterait que de mauvaises choses à notre Couronne. Ton frère est jeune et a encore le temps de changer. Mais moi, je ne l'ai plus le temps. Je te lègue la Couronne Gaëlle, et je t'aide à t'enfuir. Il n'y a que notre famille qui veut tant garder la Couronne pour le nom des Emerald. Tu le transmettras à ton enfant le plus méritant, le jour où tu en auras, ou même à tes petits enfants, ça dépendra de ton choix quant à la mort ! Alors, marché conclus ?
Me mordant une dernière fois la lèvre devant cette fragile main tendue vers moi, je l'agrippai de la mienne pour la serrer.
_ Marché conclus, Ellis.
Les jours suivants, il me parla encore des Couronnes, se plaisant à me conter sa jeunesse et l'utilisation qu'il avait faite de la Couronne. De joaillier, notre famille avait aussi connu nombre de soldats, et des Monarques massés dans l'ombre, méconnus, n'usant pas un poil de leur Couronne, gardant ce pouvoir lattant, le voyant comme inutile durant leur époque. Et la semaine passa, puis la seconde. Ellis, plutôt que de me conter des histoires, se décida à me montrer quelques facette de la magie, et une de ses plus grandes forces : l'épée d’Émeraude. Il me parla d'elle, de sa manière d'être utilisée, de ses faiblesses, des combats qu'il avait vécu avec elle, ceux qu'il avait perdu, mais surtout ceux qu'il avait remporté. C'était palpitant. C'était le genre de vie qui m'irait comme un gant. La renveloppant dans son soyeux tissu, il la rangea précieusement pour ne plus la ressortir.
Et, alors que les jours continuaient de filer, il fallait commencer à préparer mes affaires. Des femmes furent appelés pour des essais de tenues et de coiffure, ainsi que de maquillage. Les journées me semblaient plus longues et, dans l'ombre de sa chambre de malade, Ellis continuait ses plans. Le soir, je le rejoignais sans que l'on ne me voit.
_ Melvin ?!
Il me fit un coucou de la main alors que je pénétrai la pièce bercée de peu de lumière.
_ Qu'est-ce que tu fais ici ?!
Il répondit simplement à mon chuchotis en plaçant son index sur sa bouche, pour m'intimer de me taire. Grand-Père lui contait une de ses histoires. A la fin de cette dernière, Melvin, émerveillé, se tourna vers moi, des étoiles plein les yeux.
_ Et ce sera toi, la future Monarque ! C'est superbe Gaëlle ! Tu vas pouvoir partir, et oublier ce mariage à la con ! _ Melvin ! Surveille ta manière de parler ! _ T'es pire ! _ Je ne suis pas l'héritière des Emerald et je vais m'enfuir, je peux parler comme bon me semble. _ Alors fais-le, plutôt que t'attarder sur de beaux mots ! Ellis m'a envoyée te trouver une noivelle garde-robe en ville, ce que j'ai fait. _ Ellis ! Si Melvin se fait prendre … _ Et si toi, tu t'faisais prendre ? Comment t'expliques à ton idiot de père que tu revenais avec des vêtements de roturier, et d'homme en plus ?
Gêné et surprise, je fronçai légèrement les sourcils avant d'ouvrir la bouche, pour ne rien dire …
_ Voilà, tu te la fermes et tu écoutes. Le plan est en marche, tu pars demain soir. Ta garde-robe est prête. Voici le plan : […]
Ce dernier consistait à ce que je le rejoigne dans sa chambre le soir. Il me lèguerait ainsi la Couronne, le livre qui me permettrait de m'orienter dans cette magie presque inconnue au final, et il me remettrait l'épée d'Emeraude. De là, Melvin m’attendrait, mon cheval sellé, l'autre chargé de mes bagages. Il allait glisser la carte qu'il me présentait sous le cuir de la selle pour que je la trouve une fois en chemin. Traçant mon trajet de son doigt, il m'expliqua les endroits à éviter, les autres à passer en vitesse, ceux auxquels m'arrêter pour dormir ou faire un brin de toilette. De là, il nous demanda de rentrer dans nos chambres respectives.
_ Melvin, n'oublie pas : demain, quand ta sœur sera parti, tu devras être dans ma chambre. Mon décès sera ce qui va permettre à ta sœur de s'enfuir alors que tous les autres seront occupés. Tu dois crier à l'aide, mens et mens bien sur la raison de ta visite dans ma chambre dans une heure si tardive. _ Comment ça, ton décès ? _ Je te l'ai dit, Gaëlle : lorsque la Couronne est léguée, le précédent détenteur meurt. C'est comme ça. N'en sois pas triste, je suis heureux de mourir en sachant que ce sera toi, le Monarque de la Couronne d’Émeraude. Maintenant filez, j'ai beau avoir cinq fois votre âge, je peux encore vous botter l'cul !
***
Ce sont les yeux rougis et le poids de l'épée dans mon dos, les mains resserrées sur le livre de la Couronne, que je rejoignais Melvin aux portes du château. Le serrant dans mes bras, je passai ma main le long de sa joue pour lui relever le menton, l'obligeant à me regarder dans les yeux. J'essayai d'imprimer son visage dans mes pensées, pour ne jamais l'oublier, pour toujours pouvoir me le remémorer tel qu'il était, et pas dans une forme approximative. Il détourna la tête pour venir la plaquer dans mon cou, étouffant un sanglot.
_ Où comptes-tu aller ?
Le repoussant gentiment, je lui ébouriffai une dernière fois les cheveux, sautant en selle.
_ A Fiore, Melvin : à Fiore. _ Et qui seras-tu ?
Lui souriant, pour la toute dernière fois avant longtemps, je répondis une phrase aussi simple que cette impression que j'avais toujours été plus que Gaëlle :
_ Je serai Gale Emerald.
Et, poussant mon cheval au galop, je disparus dans la poussière, et dans la nuit.
La Couronne d’Émeraude
Gaëlle, Monarque de la Couronne d'Émeraude.
Cette magie fait partie d'un quatuor reposant sur les quatre pierres précieuses : le diamant, le rubis, le saphir et l'émeraude. D'autres magies se sont découlées de cette branche, bien que peu présentes dans le monde de la magie : celles reposant sur les pierres fines (telles que le lapis-lazuli ou le jaspe) et celles sur les pierres organiques (telles que l'ambre ou le nacre). Le quatuor de pierres précieuses pourraient être vu comme les clés d'or des constellationistes, tandis que les magies en découlant - pierres fines, pierres organiques - seraient comparables aux clés d'argent ou de bronze. Le quatuor (diamant, rubis, saphir, émeraude) est aussi appelée « La Couronne » et leur détenteur sont les « Monarques ». Les mages reliés à la magie des pierres fines et organiques sont quant à eux nommés les « Cristallins » et leur magie a un nom propre à la pierre à laquelle elle est liée. Les Monarques ont la capacité de se reconnaître sans se connaître, comme une sensation de « déjà vu ». Les Cristallins, eux, ne se reconnaissent pas entre eux mais reconnaissent les Monarques. Celui qui a rencontré un des Monarques sait ainsi directement qu'il a à faire à l'un d'entre eux lorsqu'il fait de nouveau face à l'un des détenteurs à l'avenir.
Le quatuor de Monarques possède bien entendu, de base, prétendument une magie plus puissante que les Cristallins. Il est cependant bien loin d'être impossible qu'un Cristallin puisse dépasser un Monarque. En tant que magie, les quatre Couronnes (diamant, rubis, saphir, émeraude) ne peuvent être apprises à travers un livre : il faut être lié par le sang au précédent détenteur, c'est ainsi une magie qui reste au sein d'une famille et qui se lègue d'une génération à une autre. Il ne peut y avoir qu'un seul détenteur à la fois. Une fois la magie léguée, le précédent détenteur trouve la mort.
L’émeraude. Déesse des pierres précieuses. Bénéfique tant pour le corps que pour l'esprit, cette pierre divine prête son pouvoir à celui qui peut prétendre le détendre. Pierre de sagesse et de connaissance, elle ne peut être léguée qu'à un esprit vif et intéressé. Descendante du premier porteur de cette magie disparue, un ancêtre de la famille Emerald ; Gaëlle en est le possesseur actuel, l'ayant hérité de son grand-père. Son père ne la méritant pas notamment de par son avidité et sa perfidie, la Couronne d’Émeraude a sauté une génération.
Techniques
Bebebe - FTRPG
Sujet: Re: You don't know. | en cours (màj 02.03.2016 -> Magie) Mer 13 Jan - 13:22
Hyun Ki Gan
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Titre : Trempe-ton-biscuit.com Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6256/35000) Mérite: (280/400)
Coucou! Tout va bien ici? Je te laisse 48 heures pour répondre!
Sujet: Re: You don't know. | en cours (màj 02.03.2016 -> Magie) Mer 13 Jan - 13:24
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
Ahah oui, je suis en train de bosser la magie oo
Sujet: Re: You don't know. | en cours (màj 02.03.2016 -> Magie) Ven 25 Mar - 22:21
Senji Kiyomasa
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Titre : "badasserie à son paroxysme" Crédit : Moé Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17610/35000) Mérite: (738/800)
Ta fiche est-elle toujours d'actualité?
Sujet: Re: You don't know. | en cours (màj 02.03.2016 -> Magie)