Le venin de la haine coule dans nos vies comme dans nos veines ♣ En cours.
Sujet: Le venin de la haine coule dans nos vies comme dans nos veines ♣ En cours. Jeu 19 Nov - 23:41
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Alden Connor Stark
Le venin de la haine coule dans nos vies comme dans nos veines
Nom : Stark Prénoms : Alden Connor
Date de naissance : Inconnue Age : 25 ans Origines : Bellum
Activités : Alcoolique Guilde : Weer Lopen
Statut : Mage Surnom : Aucun
Avatar : Noiz-Drammatical Murder
Psychologie
Y'a comme une odeur d’encens qui flotte dans l'air. C'est quoi cette odeur ? En tout cas, ça pue, ça te donne déjà des migraines pas possibles. T'es allongé sur le petit divan rouge bordeaux, les bras croisés derrière la tête et t'attends. Tu réfléchis. Ça te fait chier d'être ici, mais on t'a conseillé d'y venir et comme t'avais du temps à perdre, t'es venu. C'était aussi simple que ça. T'allais pas réfléchir au comment du pourquoi, t'es venu parce que les gens disent que c'est bon de se « confier » même si t'étais pas vraiment le genre de mec à te confier et à parler de ta vie à une inconnue te regardant d'un air inquisiteur derrière ses petites lunettes carrées. Elle fait flipper. Mais bon, t'es venu parce qu'elle avait des gros seins et c'était tout ce qu'il te fallait pour le coup. On dirait qu'elle attend que tu répondes à sa question, mais t'as déjà oublié ce qu'elle t'a demandé. On dirait qu'elle attend que tu répondes à sa question, mais t'as déjà oublié ce qu'elle t'a demandé.
Bon aller, tu vas lui faire une fleur et sortir ton plus beau sourire, peut-être qu'elle te laissera partir ? T’espère. Non. Elle veut juste une réponse à sa question. C'était quoi déjà ?
Comment pourrait-on te définir en tant qu'individu ?
Hmmm. En gros, c'est comment t'es dans ta tête ? C'est ça qu'elle veut savoir la p'tite dame ? Comment tu penses ? Bah dis donc, elle va vouloir sauter par la fenêtre dès que tu vas lui dire parce que c'est jamais bon de rentrer dans la tête des autres et c'est encore pire de tenter de les comprendre. Personne ne peut te comprendre toi.
Étrangement, tu la regardes en arquant un sourcil parce que tu ne savais pas trop ce qu'elle attendait de toi et t'étais comme un con, allongé sur ce divan poussiéreux et la séance allait bientôt toucher à sa fin alors t'allais pouvoir sortir, mais si tu ne lui répondais pas, elle allait sûrement t'analyser comme les psys, ils font souvent. Et ça, t'aimes pas. T’aime vraiment pas.
Alors tu cherches un début, un commencement. Une phrase d'accroche qui décrirait ta vie, ta façon d'être et tout ce que tu penses aussi brièvement que possible parce que t'avais pas envie de te faire chier avec les détails.
Comment tu es ? T'es bien des choses en fait. On pourrait commencer par dire que t'es flemmard, peut-être que ça, elle le voit déjà en faite. T'as pas envie de te compliquer la vie à chercher le comment du pourquoi du peut-être, non, non, ça c'est pour les intello ou les gratte-papiers qui aiment se prendre la tête avec tout ça. Toi, tu ne veux pas réfléchir, t'aimes ne pas réfléchir. Tu vas au plus simple et au plus rapide. Peut-être que cela fait de toi un idiot finit ou peut-être pas ? Aller savoir. Pour aimer la vie simplement, tu sais que les gens, ils se la compliquent beaucoup trop, à râler parce qu'ils ne sont jamais satisfaits de ce qu'ils ont, à toujours envier leur voisin. Les gens en fait, tu les trouves marrants parce qu'ils n'aiment pas quand tout est trop ennuyeux, mais ils n'aiment pas non plus quand tout est trop joyeux. Un peu comme toi. Il te faudrait trouver un compromis, un juste milieu de tout ça, mais t'as la flemme. Tu ne dirais pas que tu te laisses guider par tes envies du jour, mais presque.
En fait, le monde d'aujourd'hui, son fonctionnement, ses occupants jamais contents... Tout ça...Ça te blase profondément. Ils n'imaginent pas une seule seconde que t'en as rien à foutre de leurs vies respectives, que mamie puisse avoir perdu son chat ou que ce même chat se soit retrouvé écrasé au milieu de la rue devant chez elle, c'est triste, mais c'est tant pis. Si les choses arrivent, c'est pour une bonne raison, pour une certaine leçon puis voilà. Faut faire avec.
Peut-être que c'est bizarre de dire ça comme ça, de façon assez... Ils n'imaginent pas une seule seconde que t'en as rien à foutre de leurs vies respectives, que mamie puisse avoir perdu son chat ou que ce même chat se soit retrouvé écrasé au milieu de la rue devant chez elle, c'est triste, mais c'est tant pis. C'est plus de la franchise à ce niveau-là parce que généralement t'es pas un mec qui ment et qui prend des détours en glissant des sous-entendus dans tes paroles. Non. Parce que pour glisser des sous-entendus, faudrait réfléchir à une tournure de phrase correcte et tout le bordel qui va avec et ça, t'as pas le temps. Pas l'envie.
On pourrait peut-être dévier maintenant sur ce que t'aimes non ? Histoire de montrer à la p'tite dame que ne t'es pas vraiment associable.
Tu l'es. Enfin ce n'est pas de l’asociabilité comme elle pourrait le voir, t'aimes juste être, tout seul, dans ton coin, faisant ta petite vie sans rien devoir à personne, parce que de toute façon, les gens, ils ne t'aiment pas. T'as un sens de l'humour plutôt douteux et la plus part arrivent pas à avoir une conversation avec toi, parce que tu t'en fous. Tu parles que si t'as envie de parler. C'est simple. T'es un peu ce genre de gars solitaire traînant de bar en bar à la recherche d'une belle et douce compagnie aux formes plus qu'envoûtantes.
Et tu la trouves généralement dans ce genre d'endroit ta compagnie préférée. La bouteille.
L'alcool et toi, c'est plus qu'une histoire d'amour, une passion, c'est carrément fusionnel. Tu pourrais passer tes journées en tête-à-tête avec un verre ou deux... Ou trois... Ou peut-être plus. Des fois, tu perds le compte tellement tu les alignes et ton cerveau, il peut plus les compter. C'est drôle, mais pas tellement, mais ça te fait oublier. C'est drôle, mais pas tellement, mais ça te fait oublier. Parfois t'as juste l'impression que tu les attires comme un aimant, genre pire que la poisse. Alors la bouteille, elle est là, elle, toujours présente quand t'en as besoin. Plus qu'une véritable amie. Es-tu alcoolique pour autant ? Sans doute, mais t'aimes pas le dire. Ce n'est pas comme si t'avais une vie malheureuse et un passé lourdement chargé, mais comme tous les êtres humains sur terre, des emmerdes t'en as. Les femmes aussi, tu les aimais bien, houlà ! Qu’on ne fasse pas de méprise, mais les femmes, c'était à petite dose parce que tu ne savais pas trop comment les gérer. Elles étaient capricieuses et difficiles et... Tout un tas de choses que t'as pas envie d'énumérer maintenant. Mais peut-être que plus tard, tu viendras à parler des relations que tu peux entretenir avec le sexe faible... Pardon. Le sexe opposé.
Tu soupires un moment, gonflant tes joues comme un hamster et tu cherches de quoi tu pourrais parler encore, mais avec cette migraine infernale, ce n'est pas possible de parler de quoi que ce soit... Ça fait pas joli de dire qu'à ton âge, on peut avoir une telle préférence. Si on a dit que réfléchir ça te faisait chier, penser t'aimais bien. Ça avait un petit côté philosophe et c'était cool. Tu pouvais penser à pleins de choses différentes genre pourquoi le ciel est bleu ? C'est vrai.. Pourquoi ? T'as jamais compris...T'aurais bien aimé qu'il soit vert caca ou une autre couleur merdique qui donne moins la joie dès qu'on le voit.
Qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autres ? Non parce qu'on a presque fait le tour de la question-là... Enfin, c'est ce que tu crois.
Vue que maintenant t'appartiens à une guilde, le genre de groupe social louche, mais qu'est sympa, faudrait peut-être parler de comment tu peux être avec les autres non ? Enfin, on a déjà dit que les autres... Ils ne t'aimaient pas trop ou peu parce que t'es ce que tu es, mais t'es autre chose aussi. T'es égoïste par exemple. Oh oui que tu peux l'être ! Ce qui est à César reste à César ou la fourmi n'est pas prêteuse, des trucs du genre pourraient parfaitement te définir. pas prêter tes affaires et t'aimes pas qu'on y touche et tu peux te montrer hargneux parfois si on te fais chier. Quoi que tu l'es habituellement non ? Tu ne sais pas trop. En tout cas t'aimes pas trop qu'on vienne dans ton cercle d'intimité et t'aimes encore moins qu'on vienne te casser les couilles surtout quand t'es tout seul. T'es pas le bureau des plaintes de l'humanité et encore moins le conseiller en psychologie des mages de la guilde. Chacun sa vie, chacun ses emmerdes. Et si on vient te faire chier, tu mords. Oui, oui, tu mords, t'hésiteras pas une seule seconde.
D'ailleurs, ce n'est pas parce que t'as refait le portrait d'un gars que t'es allongé ici aujourd'hui ? Ils t'ont peut-être trouvé trop agressif pour rester en société ? C'est peut-être pour ça finalement qu'ils te font subir tout ça. C'est moche. C'est vraiment très moche de leur part.
Et là, elle regarde sa montre et elle t'annonce la fin de la séance alors tu te lèves, difficilement parce que t'étais bien calé quand même. Peut-être trop bien même et s'y avait pas eu cette odeur de merde, t'aurais bien piqué un petit somme histoire de dire. Avant de partir, elle t'annonce son diagnostic que t'écoutes à moitié parce que t'en as rien à foutre au final de ce qu'elle pense de toi et c'est certainement la dernière personne sur terre que t'as envie d'écouter.
Pour elle, t'es juste..... Irrécupérable.
Tant pis, ton âme ira en enfer comme tant d'autres, ce sont les choses de la vie. Pourquoi se faire chier à essayer de sauver, ce qui ne peut pas l'être ?
Tiens maintenant que toute cette merde est finit t'irais bien prendre un verre.
Histoire
En Cours [...]
Test RP
Sursauter. Râler. Se rendormir. Entendre Bob chantonner. Tu sais qu'il t'observe de derrière son comptoir tandis qu'il essuie ses verres à pied délicatement. Il t'observe et quelque part, t'as toujours cru qu'il allait te sauter dessus dès que tu baisserais ta garde et pourtant, il n'en fit jamais rien. Il t'a toujours regardé avec cet œil bienveillant, comme chassant tous ceux qui viendraient t'embêter ou te faire des mauvaises blagues pendant que t'es affalé sur le canapé de tout ton long, style étoile de mer. Il les chasse avec cet horrible torchon blanc à carreaux bleus qu'il porte sur l'épaule.
Pourtant, tu dors à moitié, t'attendant à ce que l'un de ces trous d'cul viennent te faire chier, mais ils ont compris depuis bien longtemps que t'es pas le genre de mec à rire à leurs blagues stupides, tu ne t'intéresses même pas à la clientèle féminine et encore moins aux filles de la guilde... Sauf Anri. Anri c'est l'exception à la règle. Anri c'est pas une fille...C'est Anri. Y'a rien, pas un mot sur terre qui ne pourrait la décrire. Puis à part Anri...Ah si. Y'a c'te blondinette toute mignonne aussi, mais elle est toujours fourrée de près ou de loin, avec ce type un peu étrange.
Enfin « étrange ». Il est normal. Banal. Il n'attire pas le regard comme les autres. Parfois, dans ta tête, tu le compares à un fantôme, car il est toujours en train d'errer ici et là, dans chaque couloir, tu le croises, tu le regardes pas, tu poursuis ta route. On dit que c'est un membre important, genre très important. Mage de talent ou d'exception, mais malgré que l'on chante ses louanges, il n'a jamais l'air heureux. Pourtant, il devrait. Il est entouré de superbes nanas et lui...Bah, il a constamment la tête dans les nuages. Pensif. Solitaire.
Au fond, ce mec, il t'intrigue de par sa nature. Il n'est pas comme les autres parce que t'a l'impression qu'une part de lui, reflète une part de toi. Cette part coincée entre deux. Toujours dans un dilemme cornélien. Ah merde, ça te fait chier tout ça.
Pourtant, ce mec, il n'est pas comme les autres.
Tu te relèves du canapé, car t'entends des voix derrière toi. T'entends des voix vers le comptoir, deux voix pour être précis et ça te dérange. Putain, ils ne peuvent pas aller discuter ailleurs, t'as déjà eu une nuit de merde à cause de Tic et Tac là.
« - Et sinon ton dernier travail ? Ça s'est bien passé ? »
Ça c'est la voix de Bob. Y'en n'a pas deux qu'ont cette voix-là. L'autre type est de dos, appuyé sur le comptoir avec ses coudes. Il est tout seul, il ne s'assoit même pas. C'est quoi ? Il veut grandir en restant debout ? Assis-toi, tu ne payeras pas plus cher mon gars.
Il marmonne quelque chose que ne t'entends pas trop, même en tendant l'oreille, ce qui fut certainement la réponse à la question posée par Bob.
« - Oh ! Mon petit Alden, tu es réveillé ? - Forcément. Comment je pourrais dormir avec tout ce boucan ?»
Tu lui lances un regard noir, qui sous-entends bien que c'est de SA faute si t'arrives pas à dormir et l'autre perche ne se retourne même pas. À croire qu’il n’en a rien à foutre de ta gueule, tout comme toi de la sienne. Tu t'étires de façon pas du tout gracieuse et tu cherches une de tes chaussures que t'as perdu en route. Elle est où cette connasse ? Sous le canapé ? Ah non, tu ne vas pas te mettre à quatre pattes pour aller la chercher, tant pis, tu resteras en chaussettes pour la journée, ce n'est pas comme si t'avais prévu de sortir de toute façon.
« - Vient ! Joins-toi à nous au lieu de rester dans ton coin. - Non merci. »
Il a quoi ton coin ? Il est très bien et t'es trop bien callé contre les coussins pour te lever et poser ton cul sur un de ses tabourets en bois.
« - Ne sois pas timide.. Nous n'allons pas te manger. Mignon comme tu es, cela serait du gâchis - Ça ira, je préfère m'en tenir à une distance de sécurité... »
Y'a des moments comme ça, quand Bob dit ce genre de chose, il te fait peur. Il te donne envie de fuir, de courir à toutes jambes et de t'en aller le plus loin possible de lui. T'as toujours cette impression qu'il te voit comme un bonbon géant.
Finalement, l'autre type s'en va et c'est quand tu vois à peu près sa tête que tu te souviens de son nom. Daryan. Putain si c'est pas un nom atypique ça.
Les jours passent, il y a toujours autant de boucan dans la guilde et parfois, tu sors faire quelques trucs toi aussi, parce que ça t'éloigne d'autant de monde et que t'aimes bien être tout seul, tranquille. Les jours passent et ta tranquillité s'en va.
La nouvelle est tombée comme ça. Comme l'effet d'une baffe. C'était violent. Ça faisait mal aussi.
On dit qu'ils ont disparu. Tous. On dit qu'ils ne sont jamais revenus de leur voyage. Foutu voyage. Puis finalement, t'as été pris de court et c'est eux qui sont partis. Puis finalement, t'as été pris de court et c'est eux qui sont partis.
Un battle royal. Qui est le connard qui a eu l'idée de partir aussi loin aussi ? Ils ne peuvent pas penser à ceux qui sont laissés derrière 5 minutes pour une fois ?! Qui va s'occuper d'eux ? De vous ?
T'es encore assis sur ce fauteuil miteux qui a soudain perdu tout son confort d'autrefois et t'attends. T'attends que quelqu'un l'ouvre pour vous dire que c'est une blague, qu'ils sont en vie, qu'ils vont bien. T'attends d'avoir des nouvelles...
Mais rien n'est venu.
Tu regrettes ces jours passés t'allais sous un arbre, dehors, juste pour avoir la paix. Le silence n'a plus cette même « saveur ». T'as plus cette même joie quand tu sors, en fait t'as l'impression que t'as perdu le peu de gaieté que t'avais. Tu ne voulais pas l'avouer et tu veux toujours pas l'avouer, mais au fond... Cette guilde...
Tu l'aimais. C'était ta maison.
Depuis qu'ils sont partis t'as constamment cette impression d'avoir un nuage au-dessus de la tête. Un gros nuage gris bien moche. Le genre qui annonce une tempête. Depuis qu'ils sont partis t'as constamment cette impression d'avoir un nuage au-dessus de la tête. Le genre qui s'accroche pour bien te faire chier.
Des coups de vent, y'en a eu, parce que la vie a continuée sans eux. Elle continuera toujours de s'écouler avec ou sans eux. La vie, elle a repris son court et toi, t'as repris ta vie en main. Finit de se lamenter, de s'apitoyer sur son sort, il fallait faire en sorte de survivre malgré les intempéries.
Parce qu'il ne vous restait que ça à faire, survivre. Parce qu'après la tempête vient le calme...Ou l'inverse, mais pour toi, vous étiez déjà dans la tempête et il ne restait qu'à prier pour que le calme revienne.
Il faut croire que ta prière a été entendue, car voilà quelques éclaircies qui s'annoncent au-dessus de ta tête, au-dessus de la guilde. On dirait que le beau temps revient.
Qu'ils reviennent. Ceux d'Yselin. Ceux qui étaient partit pour s'amuser.
T'as su que très peu de chose sur les événements sur l'île, que ce qui réussissait à se dire dans les grandes lignes, mais tout ne se rapportait qu'à des bruits de couloir, des murmures, des chuchotements, car ceux qui y sont vraiment allé...N'en ont pas beaucoup parlé.
Ce type y a été. Sur l'île. Daryan. Son retour et celui des autres avait rapporté quelque chose, quelque chose de plus que soleil.
Mais ça, personne ne s'en doutait encore. Mais ça, personne ne s'en doutait encore. Personne n'avait venu ce qui vous est tombé sur la gueule après parce que personne n'aurait pu prévoir toute cette merde.
Un soir, alors que la guilde avait regagné son calme d'antan, après les retrouvailles, t'étais descendu boire un coup ... Ou deux. T'étais descendu pour réfléchir à ce qui allait se passer maintenant et dorénavant.
C'est en allant vers le bar que tes jambes se sont figées. T'en reviens pas. Quelque part, t'avais toujours su que ça commencerait comme ça, mais pas que ça finirait comme ça.
Il était là, assis, tout seul. Il était là, perdu dans ses pensées, comme hanté par ses propres fantômes. Il était seul et tu l'étais aussi, tu l'as toujours été...Et sur l'instant t'as pensé qu'être seul à deux, ça ne devait pas être si mal que ça, alors tu t'es approché. Tu t'es approché de cette façon maladroite quand on essaye de paraître cool, mais qu'on ne l'est pas tout à fait, car tu ne savais pas comment approcher les gens. Toi, tu savais les faire fuir par contre, y'avait aucun doute dessus.
« - Salut. Tu permets, je m'assois, j'suis claqué. Moi c'est Alden! »
Tu t'es approché de cette façon maladroite quand on essaye de paraître cool, mais qu'on ne l'est pas tout à fait, car tu ne savais pas comment approcher les gens. Va vraiment falloir les changer ces vieux machins.
Il te regarde à peine, non pas qu'il en a rien à foutre de toi et peut-être qu'au final, il n'en a jamais rien eu à foutre de toi, mais c'était juste un paumé de plus dans un monde beaucoup trop vaste pour lui. Un paumé comme toi. Vous étiez deux...Et peut-être qu'au final, vous avez toujours été deux.
Vos silences se comprenaient mutuellement et ton nuage gris qui hantait ta tête ? Il disparut quand t'as commencé à l'écouter et à parler avec lui. Vous avez échangé les banalités, les politesses et puis au final, votre lien, il s'est tissé tout seul. Naturellement.
Vous avez rigolé. Oh oui, vous avez rigolé parce qu'il était marrant lui, pas toi. T'avais un sens de l'humour beaucoup trop douteux.
Il dégageait quelque chose de plus que Tic et Tac et que ce vieux bonhomme ailé. Il dégageait ce sentiment étrange qui prenait sa force dans l'admiration que tu avais pour lui au fur et à mesure de la discussion que vous aviez. Il dégageait au final, ce qui a toujours fait de lui ce mec étrange et dont t'as jamais rien compris, mais c'est maintenant que tu comprends ce qui le diffère des autres.
Lui, c'était Daryan Illunar, actuel leader de Blue Pegasus. Un ami, un conseiller pitoyable sauf si l'on veut se suicider, un mage de renommée ayant un talent certain, un petit romantique également. Du moins, il avait une sensibilité que tu n'avais pas...Ou alors ce n'était qu'une forme de courage. Parce qu'il était comme ça. Il ne cachait pas ses pensées, ses sentiments, ce qu'il ressentait, il l'exprimait, mais toi, ça te ferrait un trou de plus que d'avouer que Daryan, il t'inspire. Il force un certain respect pour ce qu'il était et le chemin qu'il avait fait.
Tout comme Abigail.
Ils avaient quelque chose de différents que n'importe lequel d'entre vous... Et ce, « quelque chose » indescriptible dont tu n'arriveras sans doute jamais à nommer...C'était ce qui faisait d'eux les leaders de la guilde ou de ce qu'il en reste aujourd'hui. Mais quoi qu'il arrive et depuis ce soir-là, Daryan t'allait le suivre.
Jusqu'au bout du monde.
Magie
Alden est un mage d'énergie. Par énergie on entend par-là, la capacité d'un système à produire un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de l’électricité. Mais Alden lui il peut tant bien la récupérer, la rajouter ou la transmettre. Ainsi, il n'est pas créateur mais manipulateur. En effet, il utilise la météorologie à son avantage afin de créer des effets naturels sur le temps. La météorologie a pour objet l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou le vent.