Acte 2
Épisode 4Before
Un jeu de recherche, pas comme les autres.
Dans ses précédentes aventures, le jeune assassin, répondant au doux nom de Yôshii Arima Shunsui, a fait la connaissance avec une nouvelle petite richesse. Après avoir simulé vouloir protéger un transport de fond important, il a retourné sa veste à la dernière minute et s'est emparé du magnifique trésor. Quelques jours plus tard, il participa même à une espèce de Festival dans Magnoria, avec pour partenaire un mage du conseil magique. Une véritable partie de plaisir et d'amusement pour le jeune homme. Mais maintenant, que lui réservait le destin ? Celle le temps nous le dirait.
9h du matin, Shirotsume -Un ciel teinté d'un bleu clair comme celui de la mer au bord des plages, tâché par ces quelques bavures de blanc qui composaient les nuages. Une odeur de printemps qui parfumaient mes narines de sa douce odeur. Le paysage était magnifique, du vert ici, du rouge, jaune, orange, bleu pour donner plus de couleurs aux fleurs. Leurs pétales scintillaient sous le mélange de la rosée matinale et des rayons du soleil. Une légère brise faisait valser mes cheveux mi-long, dans une danse incessante. La fraîcheur de l'air était agréable à sentir sur mon visage.
J’avançais dans les ruelles de la ville de Shirostume, sans vraiment avoir un quelconque but au bout. Je mettais un pied devant l'autre, répétant cette action interminable, me laissant pousser par le hasard. Peut-être allait-il m'emmener à un endroit intéressant ? C'est ce que j’espérais en tout cas. J'arpentais donc les ruelles de cette ville, en long, en large et en travers, jusqu'au moment où le hasard m'apporta enfin les fruits de la récolte !
Alors que je commençais tout juste à escalader une ruelle un peu trop abrupte à mon goût, en longeant le mur d'une sorte de jardin, les pleures d'une femme vinrent titillaient mes oreilles. Passant au mode curieux actif, je me concentrais pour savoir d'où venaient les pleures. Derrière le mur, dans le jardin ! Oye Oye...
« Comment vais-je escalader ce mur... Hum... »Me dis-je intérieurement.
Puis une petite ampoule apparut au-dessus de ma tête. J'avais trouvé une idée ! Bref coup d'oeil à gauche, puis à droite. Personne, parfait. J'aimais les petites ruelles comme celle-là, où il n'y avait personne pour vous déranger. Je pris donc quelques caisses qui traînaient là, sûrement des caisses de marchandises pour les magasins, je les empilais les unes sur les autres. Prenant un peu d'élan, je m'élançais sur elles, pour m'en servir comme tremplin et une fois arrivé au sommet, je fis un saut, bras tendus vers l'avant. C'est ainsi que je pus passer par-dessus ce vieux mur moisi qui me gênait. L'atterrissage se passe dans une roulade immédiate, puis un retour sur mes deux jambes comme si rien ne s'était jamais passé. Et même après tout ça, la femme qui pleurait ne m'adressa même pas un seul regard. Même pas un ! Tss... Je m'approchais d'elle, marchant avec légèreté, presque en effectuant une danse gracieuse dans mes mouvements. Aussi silencieux que la mort je me posais assis juste devant elle. La braquant de mon regard le plus tendre et enjoué, dessinant sur mes lèvres, un sourire inégalable par sa gentille et la chaleur qu'il dégageait.
J'étais donc là, à attendre une réaction de sa part, ne changeant en aucun cas l’expression de mon visage. Elle continuait de pleurer, noyant son visage sous une marée de larme. Mais lorsqu'elle releva enfin la tête, elle se mit à m'observer avec son regard le plus interrogatif... Pour enfin me faire honneur du doux son de sa voix affaiblis par les trompes de larmes et de pleures qu'elle avait déjà dû faire...
« Qui... Qui êtes-vous ?... »Dit-elle de sa voix faible.
« Je suis un ange et je suis venu t'aider, Enora. Confies toi à moi et je réglerais tout te soucies »Dis-je d'une voix angélique, arborant le même visage qu'au début.
Sur ce coup-là, j'avais un peu triché, on va dire... J'avais vu son nom sur une plaque décorative dans le jardin et je m'en étais servi pour qu'elle pense que je l'avais deviné comme si une voix divine me l'avait chuchoté à l'oreille, mais bon ça, elle ne pouvait pas le savoir. Hein ?...
« Co... Comment connaissez-vous mon... mon nom ?... »Dit-elle surprise, avec ses dernières larmes qui voulaient toujours le long de ses joues.
« Je te l'ai dit, je suis un ange venu du ciel, pour t'apporter son aide dans ces heures tristes et sombres. Laisses-moi t'aider, racontes moi tout et j'utiliserais mes pouvoirs céleste pour tout arranger. Crois en moi, Enora et toutes tes tristesses disparaîtront. Maintenant dis-moi tout, mon enfant. »Dis-je d'une voix harmonieuse, calme et chaleureuse.
Réchauffant le cœur de la dame, avec ces quelques maigres paroles. En même temps, il en fallait peu pour impressionner ou même surprendre des gens de cette classe sociale...
« C'est mon mari... Il est allé à la pêche, sur un petit cours d'eau dans la forêt à côté de la ville... Il y allait souvent... Mais cette fois il n'est pas revenu... Alors que d'habitude, il est déjà rentré depuis longtemps à cette heure-ci... Et les gardes pensent que c'est trop tôt pour penser à une disparition... Aidez moi... Pitié... »Dit-elle replongeant ses yeux dans une coulée de larme incessante et sous des sanglots de tristesse.
Toujours assis devant Enora, je m’avançais légèrement vers elle, l’enlaçant dans le creux de mes bras. Passant délicatement dans ses cheveux, l'une de mes mains tendres et réconfortante. Puis je la lâchais enfin de mon emprise. Ses larmes avaient cessé et elle me regardait avec un regard nouveau, mais toujours aussi surprise. Un regard de compassion lui fut offert par mes yeux. Puis j'élevais mes deux mains vers le ciel, entre nous deux et je murmurais ces mots.
« Sonzai no baiaru »Quatre tatouages se dessinèrent sur les paumes de mes mains, j'en activais un qui se mit ensuite à clignoter d'un rouge vif, puis une fiole en sortie enfin. Je la saisissais d'une main lente, mais confiante et j'en appliquais quelques gouttes sur le bout de l'un de mes doigts. Puis j'appliquais sensuellement mon doigt mouillé par ce liquide sur les lèvres de la pauvre Enora.
Je basculais l'avant de mon corps vers elle, penchant ma tête, pour que ma bouche ne se trouve qu'à quelques centimètres de son oreille. Là, je lui murmurais quelques mots pour la réconforter avant qu'elle ne pénètre dans le monde des rêves magnifiques et éternelles.
« Endors toi mon enfant, à ton réveille, ton mari sera là, à tes côtés. C'est une promesse... »Lui dis-je, glissant mes bras le long de son corps, pour la porter et la poser dans l'herbe verdoyante du jardin qui se trouvait à quelques mètres de nous.
Elle était donc allongée au milieu de ce petit bout de jardin, dans l'herbe. Autour d'elle, des magnifiques fleurs de toutes les couleurs. Et là... Plus je la regardais, plus j'avais envie de peindre un tableau sur elle. J'aimais la disposition des fleurs multicolors, avec la disposition de ma petite brebis au milieu... Mais avant de peindre quoi que ce soit... Je devais trouver l'élément manquant. Même si la scène semblait me plaire au plus au point, j'avais l'impression qu'il manquait quelque chose... Un petit détail... Puis je me rendis compte enfin, qu'il y avait de la place pour deux personnes au milieu de ces fleurs. Mais qui mettre à côté d'elle ?...
« Je sais ! Ghihih... »Relevant ma main délicatement, je la passais lentement dans mes cheveux. Une petite brise les fit virevolter en même temps, tandis que cette main douce qui était la mienne les caressait dans sa lenteur. Un fin sourire amusé et heureux arborait mes lèvres, tandis que mes yeux admiraient la scène presque fini sans jamais sans lasser. Les minutes défilèrent ainsi, jusqu'à qu'une heure passe, alors que je n'avais pas bougé d'un pouce.
Je me décidais donc à me mettre en route, mais d'abord un petit détour par la maison s'imposer. Histoire de voir ce qu'il y avait d'intéressant là-dedans. Je pénétrais dans la demeure de la jeune femme, par la porte du jardin, pour me rendre compte que la maison était plus grande qu'elle n'y paraissait, vu de l'extérieur. J'avais atterris dans un grand salon, servant aussi de cuisine visiblement. La pièce était tellement grande... Mais le plus choquant, c'était de voir toute cette verdure même dans la maison. Je n'avais jamais vu des choses pareilles à celle-là auparavant ! Mais j'aimais bien ce style... Ça sortait de l'original. Et le plus étonnant rester à venir... Dans l'un des coins de la pièce, un petit enclos, qui à première vue servait de décoration fantaisiste, en tout cas c'est ce que j'avais pensé, était en réalité un véritable enclos... A l'intérieur, des petits lapins tous mignons faisaient leur petit train-train habituelle. Un enclos de lapin dans une maison, on me les aura toutes faites là...
J'examinais attentivement la pièce, sous tous les angles et toutes les coutures. Je ne laissais rien au hasard et je retenais bien tout ce qui avait de la valeur. Pour revenir chercher après bien sûr, sinon pourquoi serais-je en train de faire tout ça voyons...Ah ba si, autant pour moi... Je fais tout ça pour le plaisir aussi ! Ghihi. Je continuais mon exploration pièce par pièce et dans ma mémoire j'incrustais tous les jolis petits trucs intéressants à venir chercher. Une fois cette petite visite achevée, je retournais dans le jardin. J'offris un dernier regard plein d'amour à cette femme endormie au milieu des fleurs, puis je repartais par là où j'étais arrivé et de la même manière que j'étais rentré.
12h30 du matin, Une forêt non loin de Shirotsume -Après avoir fait une petite pause pour me remplir le gosier, je m'étais remis en route et j'avais enfin fini dans la forêt dont m'avait parlé la femme du pêcheur. Pour le bonheur de sa dame qui... Hm... Passons ce détail. Alors voilà, j'étais dans cette forêt, en train de m'enfouir dans ses entrailles les plus profondes à la recherche d'un petit cours d'eau comme seule piste.
Au lieu de suivre les sentiers les plus utilisés, là où à force des passages continuels, la terre était toute retournée et l'herbe n'y poussait même plus. J'avais emprunté la voie naturelle. Voie Naturel ? Oui, disons que j'avais prit un chemin, où il n'y avait pas de chemin. J'escaladais les gros rochers pour prendre de la hauteur et voir où j'étais et si je pouvais apercevoir un cours d'eau, je grimpais sur les obstacles mineurs pour continuer ma route, je m'accroupissais pour passer en dessous de certains obstacles tels que les ronces et imposantes racines. Parfois, il m'arrivait même de tomber sur un ou deux être-vivants de la forêt, comme des lièvres, ou encore des renards. Mais à chaque fois, ils fuyaient et je ne pouvais faire la causette avec eux ! Quelle bande de mal éduqué franchement. Malgré la présence de ce soleil radieux dans le ciel et ces quelques bavures blanches qui étaient en réalité des nuages, l'épais feuillage des arbres offrait une ombre perpétuelle à tout ce qui se trouvait en dessous. Il y avait en plus de cela, cette petite brise qui apportait une certaine fraîcheur réconfortante à mon corps.
Mes pas s’enchaînèrent les uns après les autres, au fur et à mesure que mon périple dans le cœur de cette forêt avançait. Pour le moment, je n'avais pas vu une seule trace d'une rivière, mais j'avais la vague impression d'en être proche. Je continuais donc de marcher, ou plutôt de gravir les obstacles obstinément. La mousse visqueuse sur le sol, le contact froid et gluant avec une limasse sous le pied, les craquements de branches par un animal sauvage dont on ne savait l'identité, la chansonnette des oiseaux virevoltant dans ce vaste et infini ciel,à moitié recouvert par ces tâches vertes qu'étaient les feuilles. La forêt avait un certain charme, vu de cet angle là.
Ma ténacité rapporta enfin ses fruits ! Au bout d'une bonne heure de marche et de recherche assez superflue, je devais bien l'avouer, j'étais enfin nez à nez avec la rivière. Malheureusement ce n'était que le début. Car si ma mémoire était bonne, je ne devais pas seulement trouver une rivière, mais aussi trouver un pauvre bonhomme qui était pas revenu dans son doux foyer chaud et réconfortant. Il allait avoir une agréable surprise en rentrant chez lui, Monsieur je me cache dans la forêt pour emmerder le pauvre Yôshii.
Je m'approchais lentement du bord. Visiblement aucune trace de notre pauvre disparu, je décidais donc de remonter le petit cours d'eau et voir s'il n'y avait pas des marques ou des signes de son passage. Je fis quelques pas, puis quelques autres et encore quelques-uns, puis je pense qu'il y a assez de quelques non ? Bref, j'étais enfin tombé sur des preuves plus ou moins pas potable. De quoi me donner l'envie d'attraper un mammouth par ses défenses, les lui arracher et les enfoncer dans son orifice arrière sans aucune retenu et avec beaucoup d'amour. Oh oui, beaucoup d'amour.
Quand soudain... Une trace par terre !! Elle était assez profonde et fraîche, orienté vers le nord ! Ne me demandez pas où était le nord, je n'en avais aucune idée sincèrement. La seule chose dont j'étais sûr, c'était que j'avais une emprunte de pied, qui m'indiquait plus ou moins une direction à suivre, mais même là. C'était limite comme indice. Ma foi, pourquoi pas. Je suivais donc cet indice assez peu prometteur. Et c'est là que tout bascula.
« Yô Mr.Panda ! Ca roule au pays des nounours ? ♫ »Dis-je tout en sautillant vers lui, l'air heureux, vers un panda de ma taille. Un gros nounoursh rien que pour moi. Il est zouliiie le monde hein maman.
« Konkonbawa-Kick ! »Le sifflotement d'une grosse patte velu s'étalant peu à peu sur ma joue. Douceur, tendresse, amour, encore de la douceur, puis un peu de tendresse, ah et bien évidemment de l'amour ! Beaucoup d'amour. Ça. C'était l'amour d'un panda qui me foutait sa papatte dans la figure, me faisant voler quinze mètres plus loin en mode super zen man, complètement pas sur Terre. Comme si je venais de me faire étaler par un panda géant, aussi doux que puissant et que ça patte me provoquait à la fois une douleur douloureuse et une tendre douceur. Ah mince, c'était vraiment le cas...
Heure inconnue & Lieu inconnu -Un nuage, aussi confortable que délicieux. Un monde où le ciel était une crème vanille scintillante comme un diamant, où le sol était une géant plaquette de chocolat au lait, les arbres, les buissons et autres végétaux des magnifiques sucreries et la faune de splendide biscuit avec leur forme animal pour les reconnaître. J'étais assis sur mon trône nuageux, au-dessus de tout ça, entouré par des soldats armés de sucettes. Je me sentais puissant. Je me sentais fort. Je me sentais heureux. Jusqu'au moment où je suis me réveillé.
Heure inconnue, Quelque part dans la forêt -La sensation froide du métal, le derrière posé contre cette plaque de métal aussi froide qu'insensible. Des barreaux circulaires marqués par le temps et les efforts des dernières victimes. La trace de nos prédécesseurs incrustait parfaitement l'aisance même de cette prison. J'étais dans une cage, à l'air libre. Assis à même le sol, sans couverture pour me réchauffer alors que la nuit était déjà tombée. J'avais cette impression d'avoir mal aux fesses, comme après avoir été assis plusieurs heures sur une chaise..
Puis c'est là, que je sentis cette agréable douceur. Comme si ma tête était entre deux petits nuages. Enfin deux petits nuages, dans le sens où ils étaient plus petits que des nuages, mais qu'ils étaient tout de même gros. Je laissais mes yeux fantasmer de plaisir, m’emmenant aux portes du sommeil et de faire une petite sieste bien mérité avec cette douceur enivrante et incontrôlable, quand j'entendis une voix me chuchoter à l'oreille.
« NyahNyah ? »Chuchota une voix mystérieuse, dans ma pauvre oreille traumatisé par le froid, tandis que le souffle de cette personne miraculeuse me faisait frémir jusqu'au gros orteil de mon pied.
Mes yeux s'ouvrirent instantanément. Comme si j'étais foudroyé par un éclair d'illumination, les yeux grands ouverts. Je tournais rapidement la tête de droite à gauche, mais rien du tout. Juste un paysage tout blanc. Étais-je au paradis, seigneur ? Sûrement, cela expliquerait cette douceur inébranlable et inimaginable. Cette sensation de ne plus être les deux pieds sur Terre, mais dans une terre vierge de pureté et envahis par le mal. C'est le que je sentis de nouveau se souffle se faufiler entre mes cheveux. Je relevais lentement la tête vers le haut, le visage aussi pâle que mon pauvre derrière tout congelé par le froid.
« Shalut. Nyah. »Dit-elle tout en faisant une geste bizarre avec sa main.
Un visage. Un visage noir. On ne voyait strictement rien... Mise à part ses yeux rouges, comme ceux d'un démon. Il me glaçait le sang, en un simple regard. Son sourire aussi était visible. Aussi majestueux qu'effrayant. Des dents d'une belle blancheur, une dentition parfaite, tandis que plusieurs de ses dents était légèrement pointu, comme celles d'un félin. Elle avait quelque chose qui ressemblait à un uniforme en une pièce. Une mini-jupe, relié à une sorte de veste, étant elle-même rattaché à une capuche qu'elle portait avec fierté. C'était un vêtement fait sûr-mesure pour elle. Juste au-dessus de son torse, des orifices avaient été conçus exprès pour y faire passer ses deux couettes qui s'agitaient à ses mouvements de tête. C'est seulement au bout de ses quelques secondes de non-réaction, que j'atterrissais enfin. Ce n'était pas deux nuages que j'avais autour de ma tête, mais les bras de cette créature mystérieuse.
« NyahNyah ? »Dit-elle d'un air innocent, tout en penchant sa tête sur le côté.
Flash dans les yeux. Je lui sautais immédiatement au coup, sans prévenir. Nous faisant basculer en arrière. La patpatant fort dans mes bras, comme si je la connaissais depuis toujours. Mais en réalité, je ne la connaissais pas et c'était la première fois que je la voyais. Hors, elle répondit aussitôt à mon câlin affectueux et plein de gentillesse diabolique. Je la regardais avec des yeux émerveillé, comme un enfant devant les cadeaux que papa Noël lui a apporté quand il était sage. Mais le bonheur, c'était comme un bon gros cookie, ça ne durait jamais très longtemps. Une deuxième voix se fit entendre dans la cage. Un personnage à qui je n'avais pas apporté mon attention et qui était vexé et jaloux maintenant, peut-être ? Huhu...
« Vous avez fini les bébés ? Y en a qui se repose ici, alors fermez là. »Dit-elle d'un ton comme si elle nous était supérieure.
Il s'agissait d'une petite fille dans un autre coin de la cage. Oui, j'avais eu le droit à une cage aussi grande qu'une piscine. Elle était vêtue assez étrangement. Sa petite taille et son visage encore enfantin, reflété une beauté encore en voie d'éclosion. On aurait dit ma soeur dans notre enfance. Elle lui ressemblait beaucoup. Sauf qu'elle, on aurait dit une peste de première classe avec des airs supérieurs, la fifille à papa que l'on doit servir à longueur de journée.
« Alors, tu fais quoi ici, l'insecte ? »Dit-elle toujours sur le même ton.
« Je suis à la recherche d'un homme, qui a disparu depuis peu. C'est sa femme qui m'envoie. Huhu... »Dis-je d'un ton amusé, tout en fixant longuement le visage de la neko. Oui parce que la créature du départ était une neko. Histoire de voir, si je pouvais apercevoir à travers son visage. Mais, nada. Je n'arrivais pas à voir à travers ce noir épais qui engloutissait une très grosse partie de son visage.
« Ohh, je vois. Tu veux sûrement parler de cette chose là-bas. »Répondit-elle, tout en montrant un coin de la cage, où une personne était couché.
Enfin coucher, c'était gentil. Une fois à côté de la personne en question, je pus me rendre compte par moi-même que son corps nagé dans une flaque de sang et qu'il avait été très sauvagement torturé. Se noyant dans son sang rouge teinté de marron, à cause de la terre qui s'était mélangé à se liquide rouge. Il avait donc déjà rejoints sa femme... Et moi qui voulais lui faire une magnifique célébration de retrouvailles... C'était loupé.
« Hey bien. Je crois bien que je me suis fait voler ma cible. »Dis-je d'un ton sarcastique, tout en laissant s'afficher sur un visage un air sadique et diabolique.
A suivre.