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Magic Circus | Ethan & Cie
 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyJeu 14 Jan - 0:22

[PNJ] Casperita
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Magic Circus
Le Fantôme





T’aime pas qu’ils parlent de papa sur ce ton-là. Papa, il a rien à faire dans l’histoire, il faut qu’ils le laisse tranquille, parce que papa, il a pleuré trop de nuits. Tu es toujours-là, toi, mais jamais il ne te voit. Tu le regarde faire, tu le regarde encourageant ces artistes incompétents. Ils sont nuls. Tous nuls. Aucun artiste n’arrivera à la cheville de maman. Maman c’était une étoile, elle. Une vraie.

Alors tu l’écoute du coin de l’oreille alors que certains courent après les animaux et que le groupe commence déjà à s’effilocher. Le blond rigolo, il est partit dans la forêt derrière le cirque. La forêt où papa t’avais dit, qu’il ne fallait jamais y mettre les pieds. C’était un endroit maudit. Dans cette forêt y’avait des fantômes pas commodes. Des gros bras que même toi t’aimes pas trop quand tu passes.

Ils parlent de toi. Ils se rendent compte de ta présence. C’est rigolo, t’es juste là, assise parmi eux, entre eux mais ils ne savent pas que t’es là. Parce que c’est bête un mage. Très bête.

Un cri résonne. Un cri de fillette mais un cri quand-même. Ca provient de la forêt.

Cinq petits mages s’en allèrent voir les animaux,
Un lion de l’un fit la peau
N'en resta plus que quatre.


Ils ne le savent pas encore mais l’un d’eux venait de disparaître. Il n’est plus là. T’es sûr que c’est mamie qui s’est occupé de lui. Ou le lion. Dommage, tu l’aimais bien le blond rigolo.

Mamie, elle est là, elle aussi. Elle hante le cirque depuis bien plus longtemps que toi. Elle est méchante et tu l’aimes pas trop, parce que mamie, elle cause bien plus d’accidents que toi. Des fois, tu la vois passer entre deux tentes et elle te crie dessus. Tu ne l’aimes pas mamie et pourtant, elle est juste-là. Avec eux aussi. Mais Mamie, elle est puissante, elle était mage aussi. Mamie, personne ne saura qu’elle est là.

Alors une goutte se perd sur ton visage et tu lèves les yeux au ciel. Il est devenu tout noir le ciel. Comme si un tourbillon descendait droit vers vous. Ahaha, c’est Mamie ça. C’est elle qui joue avec les nuages. C’est elle qui va les souffler hors d’ici. Loin de papa. Tu la laisseras faire parce que tu ne les aimes pas les mages.

Le tourbillon descend et descend pile à l’entrée du cirque et un vent terrible ce lève. T’entends le rire de Mamie. Un rire froid. Un rire glacial. Il résonne dans le cirque. Tout le monde l’entend mais personne ne la voit. Ils ont contrariés Mamie ces idiots…

Alors tu disparais à ton tour parce que même les éléments peuvent rattrapés un fantôme.
Tu te demandes comment eux, ils vont y survivre.










Ordre de Post : Ethan (Hors-Jeu) - Isaiah - Alouarn - Toki - Kazuto
 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyDim 24 Jan - 19:03

Isaiah B. Stone
Isaiah B. Stone

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Plus on est de fou plus on ris.


La scène avec ce qui s’était passé auparavant, le coup de poing dans le visage de ce blond. Ses mots, des mots de lâches qui tentaient en vain d’énerver encore plus une personne qui avait tellement plus que lui. Il était simplement jaloux. Puis, son discours ne me touchait absolument pas. Il ne savait qu’insulter. J’arquais un sourcil et j’explosais de rire, c’était nerveux. Je ne pouvais pas m’empêcher, je ne voulais même pas répondre vu son niveau intellectuel ses insultes ne m’atteignaient pas.

Il me parlait, il me regardait dans les yeux et il me disait que rien ne s’était passé dans ce cirque, mais je ne savais pas. Moi qui était crédule, moi qui ne connaissait pas grand-chose aux normes sociales. Je n’arrivais pas, à croire à cet homme. Je ne comprenais pas pourquoi, cet homme qui nous avait engagé, alors que nous voulions l’aider, ne nous disais pas tout. Cependant, je ne pouvais pas faire celui qui allait insister, sinon il n’allait pas se livrer. Je m’inclinais pour signifier mon accord à ses paroles et faire de calmer le jeu et faire partir les deux troubles faits. Puis, je repartais vers l’endroit où tout le monde était. J’attrapais mon menton de mes deux doigts et je réfléchissais à comment faire en sorte de faire parler le directeur. Restait la carte de la compassion ou celui de lui faire comprendre que je pouvais le comprendre, il suffirait de lui raconter une histoire émouvante et le tour serait joué. Cependant, je devais bien réfléchir à la situation avant toute chose, il manquait des cartes et la puissance de ces lieux étaient beaucoup trop importante pour qu’il n’y ait qu’un seul esprit.

Je me rapprochais d’Alouarn et répondit à sa question : « Je lui ai demandé, si des personnes étaient mortes récemment dans son cirque, parce qu’il semble que ces esprits aient un fort lien avec ce cirque. Cependant, il m’a dit qu’il ne s’était rien passé. » La peine, peut-être simplement avait-il utilisé le fait de ne rien dire pour couvrir sa peine et faire en sorte que personne ne le sache, car en parler devait lui faire du mal. De plus, qui étions-nous pour comprendre ? Nous étions de simple inconnus qui étions là simplement pour se faire de l’argent sur le bon dos de ce pauvre monsieur. Puis, il me regardait et continuait en m’expliquant qu’il voulait faire un feu de camp, en attendant que je trouve un moyen d’atteindre le cœur de ce directeur, pourquoi pas. Même si, je pense que pour le blond il n’y aura pas de seconde chance, l’autre brun était avant sa bêtise quelqu’un qui semblait intéressant. Puis, il appelait les autres avant de me laisser même répondre. Puis, il me prit ma main, en sifflant que c’était pour lui donner du courage, je ne comprenais pas vraiment ce concept, mais je me laissais faire sans rien dire. Trop absorber par réfléchir à des possibilités pour aider dans cette situation.

Puis, tout le monde se retrouvait sous cette forme de feu de camp. J’étais absorbé par les flammes, je n’écoutais quasiment pas ce qui se passait autour de moi. Les flammes étaient douces, elles étaient belles et dansait comme la danse fantomatique de plusieurs fantômes qui se réunissaient autour de nous et qui faisait une ronde pour tourner autour de nous. Puis, la voix de Toki se mit à résonner. Il parlait d’une façon assez réfléchit pour une fois. Enfin, même s’il avait totalement tort sur toute la ligne. Puis Kazuto se mit à parler. J’écoutais attentivement. Puis, les pièces du puzzle commençaient à se mettre en route dans ma tête. Je me levais et regardais avec dédain le blond :

« -Malheureusement, il est hors de question que je fasse équipe avec cet homme. Cependant, je pense qu’au final, il n’a pas été totalement inutile. En effet, le fait est que le directeur n’a jamais été touché et ça c’est quelque chose que je pense est la clé du puzzle. Les fantômes ont commencé à attaquer à partir du moment où on était en désaccord avec le directeur. Je pense que tout simplement, les fantômes ne sont pas liés aux cirques, mais ils sont liés au directeur. Ils veulent le protéger des personnes qui veulent lui faire du mal, qui veulent lui nuire. Nous étions les premiers qui voulions faire notre travail, mais de manière la plus fainéante possible. Je pense qu’avant tout nous devions faire en sorte de reconstruire le cirque et assurer le spectacle. Kazuto et Toki je peux vous laisser faire ça ? Alouarn peux-tu aller voir où est Ethan, je commence à m’inquiéter. Quant à moi, je vais aller voir le directeur. Je pense qu’il a besoin d’aide. »


Je finissais de parler qu’une énorme tornade ou tempête se mit à faire son apparition et un rire, un rire glacial se répandait dans le cirque. Je regardais les autres :

« - Nouveau plan, Kazuto et Toki vous pouvez gérer la tempête ? Faites évacuer les gens. Alouarn, Ethan devient urgent. Quant à moi, je me dois d’aller voir le directeur, il doit posséder la clé de tout ça. »


Je ne leur laissais pas le temps de répondre que je me mis à courir vers la tente du directeur. Puis, je m’approchais de lui et tapotait devant la tente avant d’élever ma parole :

« - Monsieur le directeur, c’est encore moi. Je sais que vous ne m’avez pas dit la vérité, mais je pense savoir ce qui se passe ici. Des gens, des fantômes essayent de vous protéger, mais ils ne le font pas de la bonne manière. Ils doivent atteindre le repos éternel, ils doivent trouver la paix, car s’ils restent ici ils vont souffrir et vous aussi. En effet, ils pensent faire ça pour vous protéger. Vous êtes la clé, monsieur le directeur. Je ne sais pas qui ils sont, mais ils semblent être lié à ce cirque et vous par la même occasion, car vous êtes la seule personne à ne jamais être touché. Je ne suis qu’un étranger, mais s’il vous plait, vous devez arrêter cela. Seul vous en êtes capable, je ne veux pas que mes amis meurent. Je ne souhaite aucune mort. J’ai déjà trop perdu dans ma vie. Je vous en supplie monsieur le directeur. Parlez-moi. Je ne souhaite que votre bien ! »


(c) AMIANTE

 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyDim 7 Fév - 23:22

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

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Je suis un comédien Et je suis ma destinée !



PARTICIPANTSAlouarn Grimgorson & Ethan Faun et compagnie
Résumé • Eté 792,



Magic Circus


Il y avait beaucoup d’informations : chacun y allait avec son petit commentaire. Je n’aimais pas lorsqu’il y avait des tensions. Je rougis lorsque Toki éclata de rire devant mon air désolé : enfin, vu son commentaire, il était plutôt incommodé pat l’odeur de pisse qui se dégageait de mon pantalon. Je dansais d’un pied sur l’autre, tenant toujours la main d’Isaiah. Est ce pour ça que le fantôme n’était pas content ? Il fallait absolument que je change de pantalon. Je ne voulais pas être la risée de tout le monde. Et puis, qu’allait penser Isaiah ? Et s’il ne m’aimait plus ? Cette idée me terrifia. D’une oreille distraire, j’écoutais mes compagnons débattre sur le sujet. Je m’approchais discrètement de la tente et souleva un morceau de la toile : il me semblait avoir vu une malle remplie de vêtements – je devrais plutôt dire de costumes – non loin du mur de tissus. Je l’aperçus enfin, après quelques instants de recherches infructueuses. Je retins ma respiration et plongeais sous la tenture pour en extirper le coffre. C’est rouge comme une tomate trop mûre que j’amenais mon trophée au centre du petit groupe de mages : Toki ne voulait pas rester avec nous, Kazuto tenta de le résonner. La serrure de la malle n’était pas verrouillée : un grand sourire vint illuminer mon visage. Je sursautais lorsqu’Isaiah se leva : je lâchais le couvercle qui vint s’écraser sur ma main droite. Je retirais précipitamment mes doigts et me mis à tourner mon poignet dans tous les sens, comme si l’air pouvait soulager la douleur qui voyageait dans mes cinq extrémités en forme de saucisse. Je finis par arrêter de gigoter et reporter mon attention sur la caisse. Je fis attention en l’ouvrant, cette fois-ci. Je m’exclamais joyeusement :

❝ ▬ Oh, c’est un coffre magique. Regardez tous ces costumes suspendus : c’est un vrai dressing ! Même le mien n’est pas aussi grand ! Vous croyez que ça fâchera quelqu’un si je mets un de ces accoutrements ? ❞

Mes yeux s’étaient illuminés : ils ne savaient plus où se poser. Je me mis à fouiller dans les tenues. Mon regard s’arrêta beaucoup plus que de raison sur les robes : il m’arrivait souvent de jalouser les femmes parce qu’elles pouvaient les porter comme bon leur semblait. J’avais envie d’en porter une mais est ce que cela conviendrait pour la tâche que m’avait confié Isaiah ?

❝ ▬ Faut-il vraiment que j’y aille tout seul ? Ca se trouve, les copains de Roger vont vouloir me manger. ❞



Je finis par trouver une salopette verte avec des fleurs jaunes et des poches. Il y en avait partout : des grandes, des petites, des maigres, des joufflues. C’est alors que le temps se mit à rugir de colère. Le vent me fit frissonner, surtout au niveau du pantalon, là où c’était mouillé. Un rire froid et glacial tomba, telles des étoiles filantes, sur le campement. Ca suffit. J’en avais plus qu’assez que l’on rit de moi, à mes dépends. Isaiah voulait absolument que j’aille chercher Ethan. Je me mis à ronchonner :

❝ ▬ Mais, j’aurais préféré rester avec toi. Personne ne saura que je suis un super héros si je pars tout seul dans cette féroce jungle. Et puis, c’est très dangereux. Je ne voudrais pas paraître impertinent, mais il paraît que… ❞

Je fus vexé que le jeune homme ne m’écoute pas jusqu’au bout. Je n’avais pas vraiment conscience de l’urgence de la situation. Je tirais le coffre sur plusieurs mètres et me cachais derrière une tente. Il fallait que je mette un plan d’action en place pour retrouver le mage de Quatro Cerberus. J’enlevais mon pantalon et mes chaussures : je ne pouvais sciemment pas me présenter aux animaux dans cette tenue. J’attrapais la salopette que j’avais aperçu tout à l’heure et l’enfilais : elle était beaucoup trop large pour moi. Je mis les madeleines qui me restaient dans la poche de devant : certaines étaient mouillées. Je fis la grimace : c’était dégoutant. Je me décidais à emmener d’autres accessoires : je pris une paire de chaussures à talon, plusieurs cravates de très mauvais gouts qui me serviront de foulards, un canard en plastique qui fait « couack » quand on appuie dessus, un chapeau de pirates tout dépareillé, des personnages aux yeux globuleux faits à partir de chaussettes, et un petit arrosoir en plastique. Je fus surpris que tout rentre dans mes poches. Je pris mes chaussures et partis en courant. Mes pieds battaient le sol à toute vitesse. J’entrais dans la forêt, sans demander mon reste : les branches me fouettaient le visages, me griffant copieusement au passage. Je finis par m’effondrer au pied d’un arbre. Je tentais de reprendre ma respiration : où étais-je ? A vouloir être trop pressé, je n’avais pris garde au chemin que j’empruntais. Qu’allais-je faire ? Je n’avais même pas de boussole. Il fallait que je retrouve Ethan avant la nuit : l’idée de me retrouver seul dans le noir me rendait malade. Se fut avec de bonnes couleurs aux joues que je me mis à hurler le nom de mon coéquipier.




© By Halloween



 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyLun 15 Fév - 0:55

Toki Di Cielo
Toki Di Cielo

Ishtar's Eye

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« Vois le monde à travers tes cieux, tu comprendras rien... »
with Ethan, Alou, Isa, Kazu & Toki

Même si tu tentais d'être plus compatissant envers cette bande de tarés plus fauchés niveau intellect que toi, tu n'arrivais pas à le supporter, cet Isaiah. Il y avait chez lui une idiotie qui surpassait sa crédulité. Son rire, son regard. Il se croyait au dessus de toi, ou de n'importe qui d'autres, et c'était devenu gênant plutôt que marrant. Cet homme n'était tout simplement qu'un gosse dans sa tête, un idiot se berçant d'illusions pour se maintenir au flots. Un enfant dans un corps d'adulte.
En pensant cela, tu eus une soudaine envie de lui rendre service en lui donnant son corps d'enfant, mais rendre service n'était pas dans tes habitudes, surtout lorsque c'était pour le fretin qui ne devait pas avoir plus de deux neurones.
Quittant le lieu du feu de camp, tu sentis ta manche tirer, et ton regard caramel se figea en voyant Kazuto.
C'est ce que je fais. Je vais reconstruire chaque partie de ce cirque.
Ses yeux étaient resplendissants, comme s'il avait enfin une idée convenable, comme s'il prenait de l'assurance. Le petit Kazuto avait utilisé ta bataille de mots avec Isaiah pour grandir, et s'imposer dans le groupe. C'était gerbant.
Lâche moi.
Tu extirpas ton bras de son emprise, et la voix infestée d'idioties d'Isaiah te parvint.
Va chier. Je bosse en solo sur ce coup, vous allez me gêner, alors que ma magie me permet de reconstruire tranquillement le chapiteau.
C'était à la fois froid, et attentionné. En tant normal tu n'aurais que dit "va chier", mais tu avais voulu bien faire et montrer à cet enfant comment les grandes personnes réagissaient, et comment elles "s'acceptaient". Enfin... De ton point de vue.
Et lorsqu'enfin tu crus pouvoir t'éclipser, le temps et les tornades te retinrent.
Oh pitié ! Dites moi que je rêve !!!

Alors que le vent soufflait, et que la pluie tombait, tu reçus un autre ordre d'Isaiah, et là, plus que tout, tu ne le supportas plus. Ton bras tiras le marteau et tu faillis te jeter sur lui, mais tu compris bien vite qu'il n'avait pas tort pour une fois. Alors tu lâchas l'outil qui s'écrasa dans la boue, et tu courus dans les tentes sans te soucier de celui qui devait t'accompagner. Une fois à l'intérieur de ce qu'il en restait, tu cherchas les personnes, les acteurs et les artistes.
Tu ne mis pas longtemps à trouver deux d'entre eux, et te dépêchant, tu arrivas devant eux. Ils étaient affolés et se cramponnaient à leur coffre.
QU'EST CE QUE VOUS FAITES ENCORE LÀ ?! C'EST UNE TORNADE ! BARREZ VOUS ! FUYEZ NOM DE DIEU !!!
Mais ils n'avaient pas l'air de vouloir partir, sans doute apeurés. Tu te pris la main dans ta tête avant de ressortir ton flingue pour le pointer vers eux. Et tu tiras. La balle passa à côté de l'oreille du premier.
FUYEZ OU LA PROCHAINE NE MANQUERA PAS L'OREILLE !
Ils déglutirent, et lâchèrent leur trésor pour s'enfuir dans la direction opposée à la tornade.

Mais c'était encore loin d'être fini. Leur chemin était semé d'embûches. Tu allais donc devoir les accompagner.
Courant derrière eux, tu leur lançais de se baisser, une poutre menaçant de s'écraser vers eux, mais dès lors qu'ils entendirent ta voix, les deux artistes prirent peur. Ils pensaient évidemment que tu allais les tuer ou les menacer encore une fois de ton arme.
NOOOON ! PAS PAR LÀ !
Tu sautas vers eux, et attrapas la cheville de l'un, et le pantalon de l'autre. Ils s'écroulèrent avec toi juste avant de passer en dessous de la poutre qui s'écrasait justement.
VOUS ÊTES TIMBRÉS OU QUOI ?! VOUS VOULEZ MOURIR ?!?
Ils nièrent. Encore heureux. Tu les attrapas pas le col et tu les plaquas contre la poutre écrasée.
Ecoutez moi bien vous deux. Je ne suis pas votre ennemi. Je suis là pour vous sortir de là. Alors maintenant vous arrêtez de trembler comme des fillettes et vous vous comportez en hommes. Est ce CLAIR ?!
Ils acquiescèrent.
Et vous vous lançâtes alors sur l'unique voie d'accès permettent de s'en sortir vivant. Courant à en perdre haleine, le dernier obstacle était une autre poutre menaçant de tomber, mais ta magie te permit de la faire tenir, et vous arrivâtes dehors. Là, la tornade n'aspirait pas encore, et tu pointas du doigt la bonne direction.
Maintenant Fuyez !

Ils t'obéirent, et tu te retournas alors vers la tornade. T'aimais vraiment pas être du côté de ces mages. Ils étaient faibles. Bon, t'étais pas fort non plus mais ils étaient faibles et niais. Et la tornade allait les avaler. En soi, t'en n'avais rien à foutre. T'avais voulu sauvé les artistes car ta mission consistait à les aider. Mais Alouarn, Kazuto et l'idiot du groupe n'étaient pas ta mission. Cependant, étrangement, tu ressentis l'envie de les aider. Sans doute car ils devaient aussi accomplir leur mission pour que la tienne ne s'accentue pas. Tu soufflas, et repartis vers eux. En chemin, tu faillis tomber, tu te raccrochas, avant de sentir ton corps attiré vers la tornade. Un peu. Alors tu tiras, encore et encore, sur la corde à laquelle tu te tenais, pour sortir de l'influence de la tornade et arriver à l'endroit même où les autres s'étaient rassemblés avec toi près du feu... avant de te faire attraper par la même tornade. Et cette fois ci, tu n'eus qu'une poutre pour te tenir, mais elle te donnait des échardes.

Et t'allais bientôt lâcher prise. La tornade allait te happer...
electric bird.



 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyJeu 18 Fév - 7:20

[PNJ] Casperita
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Le Fantôme





Mamie s’est mise en colère. Elle a toujours fait peur. Toujours. Même de son vivant parce que mamie, elle n’a jamais aimé les gens. Jamais. Le vent souffle et les gens courent de partout. Mamie va détruire le cirque. Elle va détruire notre maison parce qu’elle ne veut pas que ça tombe entre les mauvaises mains, entre celles de ces mages. Maman elle disait que les mages, c’était des héros. Elle en parlait beaucoup des mages, parce que ça en était une aussi. Elle pouvait faire pleins de choses et ça faisait sourire les gens. C’est pour ça que papa l’aimait bien.

Mais Mamie, elle a jamais aimé maman non plus. Donc toi, mamie, tu ne l’aimais pas beaucoup non plus. Parce que mamie, elle arrivait à faire des choses comme ça, exprès pour faire le mal.

Alors tes yeux se posent sur celui qui retourne voir papa alors que la tempête souffle et que les piquets des tentes s’enlèvent. Un par un. Les tentes s’envolent, les animaux s’éparpillent par peur parce qu’ils savent qu’il ne faut pas défier la nature mais non. Eux, ils restent là.
Ou pas.

Y’en a un qui s’envole. Un type bizarre. Celui qui a fait peur aux animaux. Il part. Haut. Très haut dans le ciel. Bye bye.

Quatre petits mages défièrent grand-ma’,
L’un d’eux s’envola
N'en resta plus que trois.


Papa il parle avec le type bizarre qui donne des ordres. C’est le chef lui. C’est drôle ceux qui sont leader le temps d’une catastrophe…C’est toujours eux qui finissent par mourir le plus rapidement. Et mamie, elle l’a vu. Elle veut pas que papa dise la vérité. Alors mamie…Elle fait s’écraser la foudre entre eux. Voilà.

On ne pose pas de questions. Il ne faut pas poser de questions.
Dans le coin là-bas, y’en a un autre. Il va lâcher prise. Tu le sens bien. Ça serait drôle. Pourtant…Il s’envole pas parce que papa, il va l’aider.

Il le tire vers lui.

« - Réparez mon cirque avant de mourir ! »

Il n’y a plus rien. Les animaux, les artistes. Rien. L’un s’est fait manger, l’autre s’est envolé et dieu seul sait ce que mamie réserve encore…Mais là…La tempête dévie et va s’écraser ailleurs parce que malgré tout, Mamie se fait vieille et elle contrôle pas toujours tout.

Le calme va revenir et toi, tu vas repartir parce que maintenant que c’est le désordre…Il faut tout ranger. Tu reviendras quand il y aura quelque chose à détruire…Et Mamie quand il y aura quelqu’un à détruire.

Plus que trois !











Ordre : Isaiah - PNJ - Alouarn - Toki - PNJ
 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyMar 1 Mar - 16:19

Isaiah B. Stone
Isaiah B. Stone

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Plus on est de fou plus on ris.


Mes propos avaient été balayés par cette foudre. Par un rayon de foudre qui ne semblait absolument pas réel. La magie d’un être qui n’était présent que par sa force de son âme, un être que personne ne pouvait voir. Un être qui cachait sa place, qui cachait sa puissance qui allait nous détruire si elle continuait. Puis, je le vis ce directeur partir s’occuper de Toki qui manquait de s’envoler. Pourtant, je vis Kazuto s’envoler très haut dans le ciel. Nous n’étions plus que trois, car Alouarn semblait ne pas avoir retrouvé Ethan. Je me posais deux minutes parterre, je fis des petits dessins sur le sol. Il fallait que je comprenne. Le cirque était quasiment totalement détruit. Les esprits n’étaient définitivement pas reliés au cirque en soi. Je le savais, la clé était le directeur. Pour que la vérité n’éclate pas, l’esprit nous avaient empêchés d’avoir cette discussion. La clé de toute cette machination restait cet homme, il fallait que je comprenne. Il fallait que je sache la fin de cette histoire. Bon cette fois, je ne pouvais pas laisser ces esprits nous mettent des bâtons dans les roues. Je devais les comprendre, je devais les aider, mais comme ça c’était impossible pour le moment.

J’avais un esprit qui avait un lien particulier avec la nature, il n’était pour l’instant très utile pour le combat, car je n’étais pas assez fort pour maîtriser toutes les techniques. Puis ma voix retentit, la nature frémit et sa forme apparut au contact de ces paroles : « Héros de la forêt, par ton courage et ta dévotion, tu nous as subjugués ! Viens à moi Moine ancestrale ! » Un homme, un vieil homme apparut. Une flèche sur son crâne chauve apparut. Mon âme pleurait à peine de le voir dans ce décor, j’avais dû mal à l’invoquer, car il me rappelait nos sacrifices à tout deux. Il se retournait vers moi, il posait sa main sur ma joue d’un regard bienveillant : « Tu as bien grandit, mon fils ! ». Mon visage se mit simplement à sourire d’un geste quasiment aréflexique. Au final, il était comme un sourire figé dans un sens, mais il ne semblait même pas être un langage. Il semblait simplement être sincère, d’une sincérité quasiment inavouée en mon sens, je n’avais simplement pas réfléchi sur ce coup-là. Puis, je le posais mon regard et ma voix se fit d’elle-même présente dans un silence quasiment figé : « Papa, j’ai besoin de ton aide. Je t’explique, tu es mon esprit le plus lié à la nature et à moi-même. J’ai besoin de détecter quand des esprits apparaissent. Tu crois que tu pourrais les voir ? » L’homme me souriait, un sourire qui m’avait manqué et qui venait de réchauffer mon cœur en une fraction de seconde : « La réponse tu la connais toi-même. Je peux les voir, mais toi-même tu peux les voir. Tu n’as pas besoin de moi. Ton pouvoir réside dans le fait de pouvoir nous invoquer, mais dans le lien avec la nature que tu possèdes. Suffit d’avoir confiance en toi, mais si tu as besoin. Je peux faire l’intermédiaire en effet. » Je réfléchis un instant et j’attrapais sa main et l’entraînait avec moi. Je souriais toujours.

J’arrivais devant Toki et le directeur et je lui dis d’un ton assez fort : « Nous allons vous aider à reconstruire le cirque, mais en échange vous devez nous racontez toute l’histoire. J’en suis sûr que vous êtes la clé. Dans tous les cas, monsieur le moine couvrez nos arrières. » Puis, je tendais la main à Toki et lui disait d’un sourire : « On fait équipe cette fois-ci ? » Il ne manquait qu’Alouarn.

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 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyLun 21 Mar - 4:40

[PNJ] Casperita
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Magic Circus
Patron du Cirque





Ils n'ont pas tort les gamins, particulièrement le petit brun qui te harcèle de questions depuis tout à l'heure. Faut leur répondre. Tu es obligé. Peut-être qu'ils...non. Tu ne peux leur dire. C'est à cause d'eux tout ça. C'est à cause d'eux que tout ça est arrivé. Cela n'aurait jamais dû se produire. Les mages ne devraient pas exister. Ils se prennent tellement pour des êtres supérieurs.

"- Tu veux que je te dise la vérité mon garçon ? La vérité c'est que ce sont des gens comme vous, qui m'avez pris ma famille ! Des gens comme vous qui avez détruit tout ce que j'avais ! Des gens comme vous qui m'avez enlevé ce que j'aimais le plus au monde! La voilà ta vérité gamin ! Pourquoi on devrait continuer à croire en vous ou vous faire confiance ? Vous ne méritez rien de tout ça. Parce que vous avez des supers-pouvoirs, vous pensez que tout vous ai dû ? Vous pensez que vous pouvez régler les problèmes du monde ? Bah c'est justement quand on a besoin de vous que...OOOOH SURPRISE ! Il n'y a plus personne. Y'a trois mois, tu t'en souviens ? Les attentats ? Quelle blagueee !!! "Meilleurs mages du pays par ci" "Meilleure guilde par là." Ce n'est qu'un énorme ramassis de connerie tout ça. Vous vendez de la merde aux gens pour vous sentir exister mais vous ne valez pas mieux que nous! Pfff. Réparez-moi ça maintenant!"

Tu te souviens de cette journée. La représentation. Crocus chantant. Crocus applaudissant. Oui, tu te souviens de ce jour-là. Comme si c'était hier. Un rêve te hantant tous les jours. Encore et encore et encore. Cela revient sans cesse sans jamais vraiment te quitter.

Tout ça c'est de leur faute et tu leur fera payer. Peu importe comment.









 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyMer 30 Mar - 10:55

Alouarn Grimgorson
Alouarn Grimgorson

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Je suis un comédien Et je suis ma destinée !



PARTICIPANTSAlouarn Grimgorson & Ethan Faun et compagnie
Résumé • Eté 792,



Magic Circus


Assis sur un rocher, je m’amusais à tracer des cercles dans la boue avec un bâton. Je voulais rentrer chez moi, maintenant. Ce n’était pas drôle de jouer à cache-cache dans une grande forêt pleine d’animaux en tout genre. J’aurais pu m’essayer à être captureur de fauves, mais le lion n’avait pas voulu m’écouter, préférant faire une sieste, et le tigre, allongé tranquillement à mes côtés, finissait de manger Truckémouche. Truckémouche, c’était la chaussette marron avec un œil qui pendouillait et un chapeau de clown. Tant pis. Je l’aimais bien, mais c’était le dur prix à payer pour ne pas me retrouver tout seul dans l’immensité de ce labyrinthe touffu. Il fallait que je réfléchisse, mais de manière plutôt intelligente. J’avais du nez pour repérer les gens trop normaux, et je savais comment ils résonnaient, ces petits coquins : il fallait que je fasse exactement le contraire de ce que eux penseraient. Fier de mes déductions, je me penchais en avant pour ramasser le tas de cravates et les nouer les unes aux autres. Je pris le canard en plastique, appuyais plusieurs fois dessus (ce qui fit bailler mon compagnon félin), et attachais ma nouvelle « laisse » à son cou : le nœud était beaucoup trop gros pour la petite taille de l’animal. Je pris l’arrosoir puis, après avoir constater qu’il était bel et bien vide, je me dirigeais vers le campement.

Je ne savais pas trop comment annoncer à Isaiah que je n’avais pas retrouvé Ethan. Ma hardiesse de chevalier ne m’avait pas été très utile dans ce cas présent. Il fallait que je me rattrape pour faire bonne figure. Et puis, je n’allais pas laisser le directeur dans son puits de tristesse infinie. Sur la route, je semais des madeleines, intercalant des sèches et des mouillées, pour que ça fasse plus joli. Je n’oserais pas les manger même si mon ventre se mettait à grogner : ce dernier se fit entendre. Je soupirais. Je n’aimais pas travailler le ventre vide, mais je ne pouvais pas me permettre d’arrêter de nourrir le tigre qui me suivait. Ca n’avait pas l’air de le déranger qu’elles soient humides. J’espérais qu’il ne tomberait pas malade à cause de trop de sucrerie. A voir sa dégaine, elles ne devaient pas être trop mauvaises.

Je me perdis plusieurs fois, avant d’arriver au campement, complètement harassé ! Je confiais le tigre aux artistes, bavardait quelques instants avec eux, et je repartis. Je devais trouver Isaiah et Toki, enfin, plus Isaiah que Toki, et, à moins qu’il y ait eu une grosse dispute en mon absence, ils ne devaient pas se trouver loin. Je m’avançais donc, entre les tentes et les stands complètement détruits par la tornade, en tirant mon canard derrière moi. Je trouvais un seau rempli d’eau. Je m’arrêtais devant, un peu perplexe, m’accroupis, remplis mon petit arrosoir, et aspergeais mon canard. Le bruit de l’eau qui coule me donna envie de faire pipi. Je n’allais tout de même pas faire en plein milieu, ça serait dégoutant, et je n’avais pas envie qu’on me remarque. Tant pis. Ca sera pour plus tard.

Une fois que mon canard fut bien mouillé (je ne savais pas trop ce que j’espérais : peut-être qu’il se mette à grandir !), je repris mon exploration. Je finis par retrouver mes compagnons en présence du directeur. Je me dirigeais à grands pas vers eux, en faisant des signes, mais aucun ne sembla prendre en compte mon existence. Décidément, le destin m’était bien fatal aujourd’hui. Je me mis à ronchonnais silencieusement, et m’approchais. Le directeur ne semblait pas très content. Mon petit cœur se serra en entendant ses paroles. Il n’avait pas vraiment tort, à dire vrai. Avec les derniers évènements, comment pouvait-on nous faire confiance ? Quelque chose m’échappait. Je demandais, d’une toute petite voix :

❝ ▬ Pourquoi avoir fait appel à des mages si nous ne sommes qu’un tas d’immondices ? ❞




Je déglutis difficilement avant de reprendre :

❝ ▬ J’étais à Hajurion quand on a fait appel à des mages pour trouver et désamorcer les bombes. Je me rappelles les cris, les pleurs, et la peur, parfois même la haine se profilait dans les regards des passants qui déambulaient dans les rues de la ville, essayant à tout prix d’échapper à l’explosion. Pourquoi ont-elles explosé ? Certes, notre possible n’a certainement pas été assez pour beaucoup, mais vous ne pouvez pas blâmer tous les mages du royaume pour des fautes qu’ils n’ont pas commises. Je veux bien prendre ma part de responsabilités dans ce qui c’est passé, je me suis répété des centaines de fois que j’aurais pu faire mieux, mais, à quoi bon, rien ne nous rapportera les êtres chers que nous avons perdu durant cet effroyable jour. Je ne dis pas que nous devons oublier, mais nous avons un devoir envers la population. Je conçois que le votre n’est pas le même que le notre, toutefois, nous ne pouvons pas nous permettre d’arrêter le spectacle. Le peuple se fiche pas mal de nos déboires, ce qu’il veut, s’est trouver un peu d’amusement dans ce bien triste monde. Je sais, rien de ce que je pourrais dire ramènera votre tendre famille, mais il va bientôt falloir choisir : ne pas accepter l’aide de mages est une chose, se refermer sur soi-même en est une autre. Vous n’acceptez pas ce qui est arrivé il y a trois mois : qui accepterait ? Je ne peux pas vous plaindre car je n’ai perdu personne ce fameux jour, je ne sais pas ce que c’est de se retrouver tout seul, alors que ceux qu’on aime sont partis à tout jamais. Je ne veux pas non plus m’imposer car je n’ai aucun droit dans votre cirque. Ce qui advient aujourd’hui n’est pas que de notre ressort : si les fantômes ne veulent pas que nous vous approchions, il fallait y réfléchir à deux fois avant de nous appeler. Mais, maintenant que nous sommes là, il est hors de question que nous vous abandonnions à votre triste sort. Si nous n’avons rien pu faire il y a trois mois, laissez nous, je vous en prie, faire quelque chose maintenant. Ca ne rachètera pas notre conduite, espérons que nous pourrons néanmoins trouver un terrain d’entente. ❞

Je ne quitterais pas ce cirque sans Isaiah. D’habitude, les histoires de fantômes, ça m’amusait, mais, dans ces circonstances, tout ceci prenait des allures de tragédies. Tirant toujours mon canard, je me plaçais derrière le jeune homme. Je ne quittais pas du regard le directeur, j’étais peut-être naïf mais il ne fallait pas non plus me prendre pour un attardé. J’avais bien compris que le monsieur, il n’était pas content, qu’il était malheureux, et que, quoi que nous fassions, il aurait toujours une dent contre nous. C’était inévitable. C’était inacceptable. Toutefois, je ne pouvais que le féliciter d’avoir voulu continuer le spectacle malgré la douleur qui lui tordait les boyaux. Je n’aimais pas voir les gens malheureux, mais je ne pouvais pas ramener à la vie ceux qui lui étaient chers. Comment pouvais-je le soulager de ses maux alors que le simple fait de nous voir le faisait vomir ? Je tirais la manche de mon compagnon, et lui murmurait à l’oreille :

❝ ▬ Faut que je te parle ! Mais le directeur me fait peur ! ❞




Sans prendre le temps de voir s’il me suivait, je fis signe à Toki, et partit en direction d’une tente à moitié affaissée sur elle-même. Plusieurs artistes se trouvaient non loin de là, je leur souris, tristement, avant de me mettre à quatre pattes, soulevant la toile et disparus dessous. Je mis plusieurs minutes à récupérer plusieurs bâtons en fer : ils avaient pour mission de soutenir la bâche. La plupart d’entre eux s’étaient brisés durant la tempête. Certains étaient réparables, alors que d’autres étaient irrécupérables. Une question n’arrêtait pas de me tarauder : est ce que le directeur irait jusqu’à se venger sur nos personnes ? Bien sûr, c’était un homme civilisé, mais il avait de plus en plus de mal à cacher ses sentiments… Et j’étais persuadé qu’il voudrait à tout prix sa vengeance. En trois mois, il a du réfléchir à mille et une façons de mettre fin au règne des mages. Je déglutis difficilement alors que je sortais de ma cachette, chargé comme une mule. Je disposais les tiges sur le sol, et repartis à l’assaut de la montagne de draps, de fer et de cordes. Je ne savais pas comment dire mes peurs à mes compagnons : j’avais peur qu’ils me prennent pour un fou, ou pire, pour un dégonflé ! Ca serait la pire des insultes pour le chevalier que je suis !




© By Halloween



 MessageSujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie   Magic Circus | Ethan & Cie - Page 3 EmptyMer 30 Mar - 14:02

Toki Di Cielo
Toki Di Cielo

Ishtar's Eye

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« Vois le monde à travers tes cieux, tu comprendras rien... »
with Ethan, Alou, Isa, Kazu & Toki

C'était moins une ! Tu allais lâcher, les échardes s'étaient enfoncées dans tes mains, tu allais finir comme Kazuto. Une seconde de plus et tu aurais été voir les licornes au paradis, alors que la tornade t'aurais envoyé dans un monde où tu n'aurais plus pu sortir. Ouais, c'était moins une, et le directeur t'avais sauvé la vie alors que la tornade s'affaissait doucement. Parce qu'il n'y avait quasiment plus rien. Tout était détruit, excepté une ou deux tentes... Et encore. Tu retouchas bientôt le sol et Isaiah vous rejoignit. Il tenta de faire parler le directeur, et cela marcha peu de temps après, mais tu retins surtout qu'il venait de faire un grand geste, et tu devais bien faire de même, pour ne pas être considéré comme un moins que lui. Alors tu tendis la main, et tu la serras. Ok. Ma magie peut me permettre de réparer le cirque entièrement, mais cela va me coûter du temps, de l'énergie, de la concentration... Si les esprits continue à tout détruire, je ne pourrais rien faire...
Et le directeur parla. On sentait la rage, la colère. On sentait la haine et la tristesse... En fait, tu comprenait parfaitement le directeur. Toi aussi tu détestais les mages. Toi aussi, tu avais souffert à cause de la magie. Toi aussi, tu avais rêvé de te venger. Alors contre toute attente, alors qu'Alouarn n'était pas encore arrivé, tu lui répondis.
Vous savez quoi monsieur ? Vous n'êtes pas le seul. Je vais peut être vous étonner mais je suis bien placé pour comprendre ce que vous ressentez. Parce que moi, mon don, mon « super-pouvoir » comme vous dites si bien, il m'a détruit ma vie. Je me suis retrouvé perdu, j'ai souffert. Ma propre magie m'a fait souffrir. Alors je déteste les mages. Ouais, ça fait bizarre hein ? Je suis un mage mais je déteste les mages. Ben vous savez quoi, c'est pas parce que je ne supporte pas la magie que je vais me plaindre sur tous les mages du continent, en particulier ceux qui veulent m'aider ! Et pourtant - Isaiah pourra vous le confirmer -, je suis loin d'être quelqu'un d'appréciable. Limite je suis plutôt du genre à insulter, à me comporter comme le dernier des enfoirés... Mais vous savez quoi ? Même le dernier des enfoirés comprendrait que votre colère est mal dirigée ! Vous voulez vous venger ? Cool, mais arrêtez de vous plaindre ! Allez y plutôt !
Tu ouvris les bras et tu terminas.
Vous m'avez sauvé pour votre cirque, mais vous trouverez toujours un mage prêt à faire ce boulot alors si vous voulez vous venger, allez y ! Tuez moi ! Ou torturez moi ! Ça ne fera pas revenir votre famille mais vous pourrez peut être la venger...
Tu le regardas dans les yeux. Pourquoi faisais tu cela ? Pourquoi disais tu cela ? Pourquoi, alors que tu étais mauvais ? Parce que tu le comprenais.
Mais je peux vous assurer que vous ne vous sentirez pas mieux...
Et Alouarn arriva.

Il déblatéra d'autres faits, et au final, il te sembla que son mal, sa maladie qui le rendait enfantin, était de votre côté. Ses mots touchaient même ton coeur. Tu devenais gentil ? Mais après tout, gentil et méchant... Ce n'était que des visions de l'esprit non ?
Alouarn avait les bons mots. Sans doute les tiens n'avaient ils pas été très forts. Il parlait avec une logique que tu n'avais pas pu lui déceler plus tôt et tu étais assez ébahi.
Lorsqu'il eut fini, tu n'étais pas mort. Tu regardais ton torse, bien en évidence, mais il n'y avait aucune lame qui l'avait transpercé. Cool. Nan vraiment, c'était cool. Etre en vie c'était tellement cool.

Ramené à la réalité par le geste de l'homme aux cheveux rouges, tu jetas un regard franc au directeur, l'air de vouloir lui dire qu'il était un lâche ou un fou, et tu suivis les deux autres. Mais dans ton regard, on pouvait voir la détermination que tu avais soudain eue. Tu allais reconstruire ce cirque. Pas pour toi, pas pour les mages, pas pour le directeur... Mais pour sa pensée. Pour la même pensée qui t'avait fait haïr les mages... Oui... Tu allais reconstruire ce cirque parce que c'était un emblème de cette idée.

C'est alors que vous vous retrouvâtes sous la tente. En voyant qu'Alouarn n'arrivait pas à faire tenir tous les piquets, tu pris ceux étant cassés et considéré par le rouge comme « irréparable », et ta magie agit. Alors les piquets redevinrent aussi neufs qu'ils l'étaient il y avait de cela des années. Et tu les plantas pour que la tente tienne. Une fois dessous, tu regardas Isaiah. Etait ce une trêve entre vous ? Ou alors étiez vous sur la même longueur d'onde ? Aviez vous reconsidéré les faits qui vous poussaient à vous détester ? Tu ne le savais pas, mais en ces temps de crises, toute personne qui te proposait de taire les mauvaises pulsions te paraissait saine d'esprit. Tu espérais que tu l'étais aussi.
Tu avais entendu ce qu'Alouarn avait dit à Isaiah. Et tu le regardas enfin pour poser la question. Qu'est ce que tu as à dire, Rouge ?
Tu souris. C'était pas méchant, c'était amusant. Peut être que lui et toi pouviez aussi être en bons termes... Après tout il aimait les choses simples, et amusantes, et tu adorais t'amuser. Alors tu te tournas vers Isaiah Tu serais Bleu. Je serais Jaune., avant d'écouter ce qu'Alouarn avait à dire. Mais avant...

Une tragédie l'a touché et a touché sa famille. Il déteste les mages. Je le comprends. Mais c'est humain de crier. Il ne veut pas faire peur. Je ne pense pas.
Tu semblais vraiment être une autre personne... Mais tu avais failli mourir plus tôt. Peut être était ce pour cette raison que tu semblais condescendant. Ouais, c'était sans doute pour ça.
Bon faut réparer ce cirque coûte que coûte. Mais si les fantômes continuent de nous attaquer, on arrivera à rien. Il faut que tes esprits les fassent apparaître où je sais pas quoi Bleu. Sinon ils détruiront tellement le cirque que le directeur se retrouvera... Oh merde je sais !
Tu avais une illumination.

Sortant en trombe de la tente, tu courus vers le directeur. Tu lui crias VOUS DEVEZ LEUR DEMANDER D'ARRÊTER !! SINON VOUS PERDREZ TOUT !
Oui parce que tu ne savais pas encore que c'était bel et bien la famille du directeur les fantômes. Mais tu t'en doutais. Parce qu'Isaiah l'avait fait sortir de ses gonds en parlant des fantômes. Alors tu osas crier CE NE SONT PAS LES MAGES QUI VOUS DÉTRUIRONT ! CE SERA... et tu ne terminas pas ta phrase. Parce que tu n'étais pas sûr... ou parce que tu ne voulais pas qu'il pense que sa famille l'avait trahi. Tu n'étais pas doué pour annoncer les nouvelles, aussi espérais tu qu'Isaiah trouve les mots pour lui faire comprendre qu'il était le seul à pouvoir arrêter ce massacre.
Oui... Tu osais te l'avouer...
Isaiah était le seul capable d'annoncer cela. Il était le seul capable de s'en assurer. Il était finalement bel et bien indispensable. Alors tu regardas en arrière. Tu le regardas. Et tu espéras qu'il comprenait que tu lui demandait d'agir.
electric bird.



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