Ils sortent. Ils sortent grâce à lui. Ils sortent du piège grâce à un homme tout nu. Pourquoi il est tout nu ? Pourquoi ils sortent ? Ils ne devraient pas pouvoir sortir ? Ce n’est pas juste. Les hommes ne sont pas justes. Ils doivent mourir. Ils auraient dû mourir.
Oui. Il faut qu’ils meurent. Peu importe la façon de faire. Tant que papa n’est pas là, ils peuvent mourir. Papa ne dira rien, il est gentil, il a toujours pris soin de moi. Les hommes sont des monstres. Les hommes tuent. Les hommes meurent.
Cachée derrière la toile d’un autre chapiteau, j’entends leur conversation. Ils parlent de moi. Ils savent que je suis là. C’est tant mieux. Ce n’est pas drôle s’il n’y a pas de défi. Ils savent que je suis là mais ils ne savent pas où me chercher. Ils ne me trouveront jamais. Personne ne peut me trouver. C’est rigolo parce qu’ils ne savent pas où je suis. Je peux être partout à la fois.
Je dois tuer le brun. C’est lui qui m’a remarqué. Pas les autres. Il doit mourir le premier.
" Cinq petits mages s’en allèrent voir les animaux, Un lion de l’un fit la peau N'en resta plus que quatre.
Quatre petits mages s’en furent dîner, L’un deux mangea à s’en faire exploser N'en resta plus que trois.
Trois petits mages se couchèrent à minuit, L’un deux à jamais s’endormit N'en resta plus que deux.
Deux petits mages s’en allèrent voir le patron, Un serpent de l’un mordu le talon N'en resta plus qu'un.
Un petit mage se retrouva tout perdu Se pendre il s'en est allé N'en resta plus."
Alors tout doucement, pendant qu’ils discutent, les cages s’ouvrent. Les lions sont libérés, les tigres grognent, les éléphants piétinent tout sur leur passage. Bientôt, il ne restera plus grand-chose du cirque..Sauf si on les attrapes avant qu’il ne soit trop tard.
Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
« Vois le monde à travers mes yeux, tu comprendras... »
with Ethan, Alou, Isa, Kazu & Toki
Grandis un peu, Toki, veux tu ? Tu venais tout juste de les remonter contre toi, mais qu'est ce que t'en avais bien à foutre de leurs idées à la con, sérieusement ? T'étais là juste pour le show toi, alors les paroles du beau gosse (parce que tu n'allais pas changé d'avis comme ça : les blonds étaient les plus beaux) te passèrent loin au dessus de la tête, alors que, tout souriant, tu faisais tourner ton briquet entre tes doigts. Accro. Ouais y étais un véritable accro à ces trucs qui te tuaient à petits, ces cigarettes, ces drogues... T'écoutais leurs histoires pathétiques et tu riais. Oh petit mouton noir, tu aimais voir leurs visages se déformer par la colère ou l'exaspération. Cependant la tente du chapiteau ne tarda pas à te faire taire, et recracher ta clope, en tombant, et les flammes et la fumées se lancèrent. Instinctivement, tu redevins enfant, et tu courus, et te faufilais par le trou fait par le blondinet, avant de le voir littéralement pisser sur les flammes. A ce moment là, tu éclates de rire, et tu sauras dans les airs, réaction tout à fait surprenante, surtout en te connaissant. Mais le cirque, c'était ça... Le spectacle, le fou rire....
Hérisson, tu piquais les gens par tes dires, sans même t'en soucier. Le rouge et le brun étaient gênés ? Bof, et alors ? Miss Blondie t'en voulait ? Bof, et alors ? Mais le brun ne disait pas quelque chose d'insensé, et tu le compris avec les autres (bon sérieusement, tu le compris sûrement après les autres), vu que les cages libérèrent les bêtes, enragées ou affamées. Alors toi, tu braquas du doigt un tigre, avant de crier OUAAAAAAH On dirait vraiment qu'il veut nous manger hahaha, puis de courir en sens inverse, pour ensuite te cacher derrière Alouarn... à environ trois mètres de ce dernier, pour être sûr qu'il n'allait pas te manger. Vous croyez qu'il va faire « Groaaaaaaar ! » ? Ce serait trop cooooool ! Du haut de ta petite taille, tu semblais exalté, fasciné, un peu apeuré, mais surtout amusé. S'il y avait vraiment un fantôme ici, alors e cirque était encore mieux que tu ne l'avais cru. Tes yeux... (Enfin, ton seul oeil visible) semblait s'illuminer de flammes étincelantes. C'était vraiment génial !
Oh mais il y avait un risque, bien sûr. Mais les animaux ne méritaient pas de mourir, donc tu ne touchais pas à tes armes. Et tu restais à une bon ne distance, sans pour autant t'éloigner du groupe. Quelqu'un sait parler le tigre ? Oh mais... Il y a l'éléphant qui s'approche !!! Et le lion ! C'est trop cool on se croirait au zoo ! Alors, armé de tes petites jambes, tu te déplaças vers le centre, et tu tournais en rond. Tu t'amusais. Et l'enfant en toi s'amusait tout autant. Bientôt, les animaux auront fat un carnage, mais cela faisait partie du spectacle. Bon bon bon... Je commence par... toi ! fis tu en désignant le lion. Alors tu retirais ton cache oeil, montrant tes magnifiques yeux vairons au félin. BOUH ! Tu lanças ton sort. Qui échoua lamentablement. Pourquoi ? Le lion était trop jeune pour pouvoir être affecté. En t'en apercevant, tu affichais une mine assez effrayée. Euuuh... Euh... Nan mais... C... Couché minou... M... Miaou ?
Souriant, ou du moins tentant de sourire, malgré la situation, tu reculais, doucement... Avant de d'étaler comme un lapin, pour te cacher aux côtés de la tente au pipi et aux flammes. Enfin tu revenais vers le groupe (quelle girouette tu faisais) et tu ramassas un bâton, auquel tu attachas un tissu : ta veste. Tu allumas ensuite celle ci avec ton briquet, avant de redevenir adulte et de secouer, avec férocité ta torche improvisée, pour tenter de faire reculer les bêtes. Adulte, ton air affiché sur ton visage reflétait plus de l'énervement que de la joie, mais il en était tout autre. Tu adorais cette sensation, d'être comme Indiano Janes *, un héros de film, en te "battant" contre des bêtes sauvages. Ridicule...
Te valorisant bien trop, tu oublies que le bois brûlé aussi bien que le tissu, et tu dû lâcher, de douleur, ta torche. Et désarmé, tu choisis finalement de sortir l'un de tes flingues, et tu titans deux fois en l'air, ne touchant pas les animaux... pour les effrayer. Bon ! On va se calmer maintenant ! Le bon côté avec ce flingue, était que tu ne pouvais pas tomber à court de munitions grâce à ta magie. Le mauvais côté, c'était que tu ne voulais pas blesser les animaux, mais que s'ils étaient téméraires, eux, ne reculeraient peut être pas, et avanceraient peut être. Tsss... Bon... Pardonnez moi pour tout à l'heure s'il vous plaît, j'ai pas vraiment été super sympa, mais... Je ne tirerais pas sur les animaux, donc si quelqu'un a une idée, si jamais deux tirs de pistolet ne les effraient pas, c'est le bon moment pour y réfléchir, vous ne pensez pas ? T'aimais pas les excuses. T'aimais pas te rabaisser. Mais t'étais pas con, et tu savais que si tu pouvais très bien te défendre contre des humains armés, des animaux, s'ils n'étaient pas craintifs, pouvaient te terrasser... Alors tant pis...
Alors que chacun des hommes présent dans la pièce se mettaient à discuter, se chamailler tout en ignorant le pauvre jeune homme qui s'était vanté de ne pas avoir de pouvoir spécial. Quelque-chose apparut dans l’atmosphère, une présence non-loin du chapiteau qui s'empressa de mettre le feu au lieu de repos des artistes provisoires.
En écoutant la voix, il l'entendait se plaindre, souffrir de la mort de son père, pleurer et se plaindre des inconnus qui n'avaient rien à faire dans ce lieu qui appartenait à son défunt paternelle. Mais Kazuto n'avait pas le temps de chercher d'où cela venait et encore moins de comprendre l'énigme qui lui faisait face.
Il évacua l'endroit avec les autres, une fois dehors, en plus de voir l'un des gars entièrement nu et qui en même temps énerva Yuna, Alice et Stela qui ne supportaient les nudistes, Denzel quand à lui rigolait et se moquait des filles :
- Bah alors ? Vous voulez celui de Kazu, mais dès que quelqu'un à le lombric à l'air vous en avez peur ? Les vierges je vous jure !
La dispute devait s'écourter, la voix d'une fillette qui devint beaucoup plus clair, elle chantait une berceuse parlant de comment les cinq hommes allaient mourir. Ishaiah demanda à tout le monde s'ils avaient pas ressentit une présence.
- Oui, moi. Fit Kazuto en levant la main. Appelle ça comme tu veux, mais j'arrive à ressentir la présence des gens, mais surtout quand ceux-là on une envie empli de colère, de meurtre. Toute la malveillance humaine à partir du moment qu'elle devient réalité.
Le garçon ne pouvait pas terminer, des cages s'ouvrirent et des animaux s’échappèrent pour leur foncer dessus pour tenter de les tuer, celui dont le nom était Toki arriva à effrayer les créatures temporairement en tirant dans les airs avec un pistolet.
- Méfiez-vous, cette présence compte nous tuer de cinq façon. Je ne sais pas qui sera le premier à y passer, mais l'un d'entre-nous va se faire déchiqueter par le lion..
Le jeune mage séraphin, lié aux esprits et pouvant du coup ressentir leurs présences et les entendre que leurs malveillance est grande, oublia de préciser qu'il entendait l'esprit qui les menaçaient, mais juste à ses paroles ils avaient dû le deviner.
Les éléphants s'enfuirent au coup de feu pour aller défoncer les chapiteaux plus loin, mais les tigres et les lions revenaient à la charge, après tout ils étaient considérés comme les maîtres de la jungle pour certains.
- Je n'ai pas de pouvoir pouvant empêcher les animaux de nous attaquer.. A part être offensif et blesser, c'est tout ce que je peux faire en plus d'entendre la voix de cette fillette. Par contre sa présence est trop flou pour deviner où elle est...
Il fallait mettre en place un plan pour remettre les animaux dans leurs cages et vite. Sinon les blessés s'étendront au-delà du cirque.
- Toi le nudiste, tu es fort ! Va t'occuper de chercher les cages pour les amener dans le chapiteau centrale. Le mec au tatouage sur le visage tu vas l'aider. Toi avec les pistolets, tu vas tirer dans les airs pour effrayer les animaux vers le chapiteau. Le brun et moi on va servir d'appât pour les créatures qui vont pas dans la bonne direction et nous allons essayer de trouver où se cache cet esprit malicieux qui nous cause tous ces soucis. Si vous n'avez pas d'objection, il nous reste plus qu'à foncer les gars !
Kazuto n'avait pas encore les noms en tête et pour le moment il leur donna que des surnoms sur les apparences physiques. Il prenait un peu les devants en donnant des ordres, mais c'était un moment de crise où ils devaient agir vite et avec une stratégie. Il espéra qu'il serait écouté et qu'ils pourraient vite remettre en cage les animaux en fuite.
Le temps était tellement court qu'un lion fonça droit sur le type brun qui ressentait les présences comme lui. Kazuto décida de montrer une partie de ses pouvoirs en se transformant avec l’incantation suivante :
- Transperce et Noie mes ennemis, Ryu !
Aussitôt, le jeune homme fût revêtit d'un habit blanc comme les anges, ses cheveux devinrent blonds et ses yeux d'un bleu pur comme de l'eau. Un arc de taille imposante se manifesta dans sa main gauche et il créa une flèche dans sa main droite qu'il tira en direction du lion qui une fois en contact avec la flèche, se retrouva emprisonné dans une bulle d'eau.
- Je vais te refroidir mon chaton et par la même occasion je vais te faire prendre une petite douche !
La voix de Kazuto avait changée quelque peu, en plus de sa voix habituelle, il y avait comme une autre voix qui parlait par-dessus et qui donnait une impression bizarre. Le lion immobile dans sa bulle d'eau qui éclata pour le laisser redescendre et lui éviter la noyade s'étala sur le sol.
- Faites attention, ce n'est pas le seul prédateur à griffe, il y en a d'autres ! Alors au lieu de vous prendre la tête, bougez-vous et on tapera une bavette ensuite !
Le jeune mage séraphin devait se montrer autoritaire pour se faire respecter s'il voulait être écouté par ses coéquipiers temporaires. Il espérait simplement que certains ne joueraient pas les fortes têtes...
Qui aurait cru que ça se passerait comme ça ? Qui aurait cru que ça se déroulerait de cette façon ? Ce n’était qu’une simple annonce, un souhait, il voulait juste de l’aide pour son spectacle et voilà qu’il retrouve son cirque saccagé. Au début, ce n’était qu’un banal incendie jusqu’à ce que des coups de feu retentissent, entendant les animaux hurlant dehors et les mages embauchés sur le tas. Il n’a jamais aimé faire appel aux mages, surtout depuis qu’il a perdu sa femme et sa fille dans les attentats, mais il n’avait pas le choix. Pour lui, ils sont responsables de son malheur et cela semble le poursuivre alors que tout, tout semble se transformer en véritable chaos sur terre.
Il sort de son camping-car et il voit, l’effroyable spectacle se déroulant sous ses yeux. La tente ruinée, les animaux en liberté et les mages excités. Ce n’était pas possible. C’était un cauchemar. Cela ne pouvait être qu’un cauchemar. Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire la scène qui se déroulait sous ses yeux à cet instant précis.
« - ARRÊTEZ !!!! ARRÊTEZ TOUUUUUUTTTT !!!! »
Il se précipite, entre deux tigres et s’avance entre vous. Il vous regarde, son expression est juste un mélange de terreur, d’effroi et de colère. Une colère profonde. Une colère noire. Il vous en veut. Il veut votre tête car vous n’êtes pas capables de régler la situation sans vous déchaînez.
« - Je vous ai embauché pour sauver mon cirque ! Pas pour le ruiner !!!! Regardez ce que vous faites ! Vous effrayez les animaux, vous tirez en l’air ce qui inquiète le peu d’artistes qu’il me reste et…et….Ouuuuh, vous n’êtes qu’une bande de fripons bon à rien !!! Sortez de là ! Sortez de mon cirque bande d’incapables ! On ne peut régler la situation que soi-même ici. Dégagez ! Vous êtes virés ! Zouuuu !!! Je ne veux plus vous voir ! »
Il pensait sérieusement que vous réussirez à régler les choses. Il pensait sérieusement que vous sauverez son cirque mais même le chapiteau principal sous lequel les quelques artistes restants répétés, se retrouve à présent piétiner par les éléphants et autres animaux exotiques.
Il ne reste plus rien du cirque. C’est fini.
« - Je suis calme…très calme….Si vous voulez être payé à la fin, vous êtes priés de me remettre tout ça en état !!! Les mages…Tous les mêmes ! Avant de vanter vos talents, vous feriez mieux d’assurer votre travail convenablement ! »
Il repart, furieux. Il repart, vous confiant cette fois, non plus le sauvetage du cirque mais sa restauration depuis que les animaux se sont éparpillés de partout.
Le calme plane de nouveau mais c’est pesant, lourd, car vous savez que vous êtes en tort et qu’il y avait bien des façons plus délicates de régler cela que de se donner des ordres mutuellement. Vous ne faites pas une bonne équipe et une certaine ombre, pesante, le sens très bien.
Titre : Bouche à queues Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5647/35000) Mérite: (82/160)
Mission Impossible
AVEC — La Dream Team
Tu ne pensais pas que ça tournerait de cette façon-là. Les animaux en liberté, certains parlant de présence ou d’envie de meurtre. Ça te donne envie de partir. Là. Tout de suite. Maintenant. T’as envie de rentrer à la guilde. T’as plus envie de participer à tout ça. T’as pas signé pour ça et t’aimes même pas certains que ton assurance vie couvre ce genre de boulot périlleux. Alors tu les regarde faire, tu les écoutes, ils font peur, certains. Ils se battent contre des animaux alors que t’es certainement le seul à pouvoir leur parler mais c’est vrai, t’as voulu leur dire. Tu ne t’es pas présenté. Tu t’es juste contenté de leur montrer ton zizi, parce que c’était rigolo. Même pas ils t’ont remercié…
Sauf le rouquin. Il était rigolo lui. Tu l’aimais bien.
Alors pendant que la cacophonie règne parmi vous, pendant que certains gueulent, que d’autres se cachent, que d’autres encore donnent des ordres, toi, t’es là, au milieu de tout ça. A la base, t’es même pas certains que ça se fait, ce qu’ils font. Ce sont juste des animaux et eux, ils les maltraitent, sans chercher à comprendre ce que valait la liberté provisoire pour eux.
Assassins. Criminels.
Tandis que tu t’apprêtes à lever la voix, le patron arrive, rouge, furieux. Il arrive et constate avec horreur ce que vous avez fait à son cirque. Oups. Ce n’était pas censé se passer comme ça mais d’un certain côté…
Comment faire autrement ? Vous ne vous connaissez pas, vous n’avez jamais travaillé ensemble et vous ne vous faites certainement pas confiance. Chacun à juste fait ce qu’il pensait juste. Juste ce qu’il pensait.
Le patron gueule, cache sa fureur et ses larmes devant ce spectacle et vous ordonne de tout remettre à neuf. Ca fait chier. Y’en a pour des heures de boulot avec leurs conneries. Faut rattraper les animaux qui se sont tirés aussi. Ça te pète les couilles tout ça. Mais bon, t’es certainement le plus apte à cette tâche.
« - Bon…les gars, soyons sérieux. Vous remettez les tentes sur pieds et vous essayez de voir s’il y a des blessés ok ? Moi, je vais chercher les bestioles. »
Puis, tu remarques, sous la brise qui caresse tes fesses, que t’es toujours tout nu alors t’attrapes une un pantalon trouvé là et l’enfile. Tant pis pour le caleçon ! Ca attendra !
« - Je suis Ethan Faun ! Mage de Quatro Cerberus…Et ma magie me permet de communiquer avec les animaux. Je vais gérer ce problème ! A plus tard ! »
D’un geste de la main, tu les salues, les laissant à leur délire et leur envie de meurtres et de fantôme bizarre tandis que tu quittes le cirque pour t’enfoncer à travers la forêt avoisinante, sur les traces d’un lion. T’as maté Charles alors c’est pas celui-là qui va te faire peur. Même pas peur.
« - Youhouuuuuuu Monsieur le Lion !!!! Youhouuuuuu !!!! Vient-là !! Je ne te veux pas de mal »
Tu t’avances, tu t’enfonces à travers les branchages, à travers les feuillages et tu le cherches. Il ne manquerait plus qu’ils aillent en ville semer la panique. Vous avez besoin de tout, sauf de ça sur l’instant.
Et même si tu ne veux pas de mal au lion…Qui te dit qu’il en pense de même ?
Titre : Adopte-un-attardé.com Crédit : Déesse Lulu Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6200/35000) Mérite: (298/400)
Plus on est de fou plus on ris.
L'histoire des flammes, l’histoire de l’entité n’était pas resté longtemps dans les idéaux de chacun. La suite semblait de plus en plus problématique, je souriais à la réponse d’Alouarn en lui répondant tout en lui faisant un câlin : « Qui n’aime pas les câlins ? » De plus, il avait ajouté après interloqué de quelle entité je parlais. Je réfléchissais, il était assez dur de mettre des mots dessus, mais j’allais essayer : « Une entité assez troublante, elle faisait ressentir une souffrance énorme dans ces flammes. Comme si la nature s’était allié à cette chose pour nous attaquer. Elle avait une telle souffrance et une telle colère déversée sur nous que la Nature elle-même pleurait. C’est même bizarre que Lucas n’est rien dis. Il a dû pouvoir la voir, à moins qu’elle était déjà partie… Sinon, Alouarn tu ne peux pas toucher à Lucas, il est assez spécial, il pourrait essayer de t’empaler sur son trident et je pense que les filles sont plutôt son genre. »
Puis, avant que je puisse pousser la pensée plus loin, le cirque semblait redevenir une agitation énorme. En effet, les animaux du cirque avaient tous été libérés. Un lion, des tigres, un éléphant. Tout cela semblait tellement compliquer que mon cerveau ne savait plus où donner la tête et cette nature qui criait qui se déversait comme le flot d’une rivière dont la tristesse envahissait nos cœurs comme le poison de baie de sureau. J’avais peur en cet instant, j’avais terriblement peur, mais le courage devait passer par-dessus comme cette fois avec Hyun. Le courage était la seule chose assez bonne en ce monde pour affronter cette énorme catastrophe. Je voyais le blond s’amuser comme un enfant, j’avais beau avoir le caractère d’un enfant dans beaucoup de chose, cet adulescent commençait à me taper sur les nerfs et quand il se mit à tirer dans les airs, la nature criait, la nature pleurait, les animaux avaient peur et la nature détestait ça. Tu t’approchais du blond et tu lui mis un coup de poing dans la tête et ton sang ne fit qu’un tour : « Je ne suis pas du genre à me mettre en colère. Cependant, t’as un problème de cerveau. Je pense que l’information que tu aurais due nous dire dès le début c’est que t’avais le QI d’une huître et je suis sûr que c’est insulté l’huître. Depuis, quand la résolution en face de fauves c’est de leur faire peur. Ils ont été en captivités, les balles, les bruits comme ça leur rappellent de mauvais souvenirs, c’est le meilleur moyen pour les faire entrer dans un mode de rage et finir par qu’ils nous attaquent. C’est ça que tu souhaites ? La peur, n’est pas une solution. Un animal peut comprendre un certain langage si tu essayes de l’écouter pauvre crédule, arrête de te croire supérieur et essaye de gagner la lumière à tous les étages. Bon sang ! »
Puis, tu voyais l’autre brun un peu plus timide qui se mit à prendre la parole. Il souhaitait que tu fasses l’appât, mais avant de pouvoir réagir il s’était changé en quelque chose qui semblait ressembler à ta magie, mais lui il fusionnait avec ses esprits. Ce qui était assez spécial. Il semblait pourtant pouvoir capter la présence de la jeune fille et je le pensais avoir un petit lien avec la nature, mais il n’avait pas hésité à attaquer le Lion. Je me jetais sur lui trop tard avant que la flèche ne soit décoché. Je regardais le brun avait haine : « Comment, tu as pu attaquer un animal, surtout avec de l’eau. Tu veux le noyer, criminel. C’est pour ça que je déteste la société humaine. Ils pensent qu’à leur propre petite vie. La vie du lion est aussi importante que celle d’Alouarn, la mienne ou celle d’Ethan. Si, je devais donner ma vie pour l’un de vous, je la donnerai également pour un animal. La nature, a déjà assez souffert et ce lion aussi pour qu’on puisse l’attaquer de nouveau. » Puis, le directeur débarquait de nouveau. Il était en colère, car on nous avait demandé de sauver le cirque et on l’avait détruit plus qu’autre chose. Il allait repartir et Ethan demandait qu’on puisse reconstruire la tente, mais avant ça je devais m’occuper d’autres choses. Je courais après le directeur et je lui assénais des paroles :
« - Excusez-moi, monsieur ! Fallait que je vous demande, avez-vous perdu quelqu’un récemment dans le cirque d’une manière assez effroyable pour que l’esprit soit toujours triste ou en colère qu’il veuille détruire le cirque ? Je vous explique, j’ai ressentie une présence assez bizarre toute à l’heure et cette présence semblait très en colère et il me semblerait qu’elle soit aussi en grande partie responsable de la libération des animaux et de vos précédents maux ? Surtout, s’il y a un lien avec des mages. Parce que cette entité semble nous en vouloir particulièrement. Si, rien ne vous revient. Je vais aller ranger avec mes amis, promis. »
Puis, je lui souriais pour essayer de faire passer la pilule, parce que c’était quand même beaucoup d’informations à subir pour quelqu’un qui n’était pas habitué à côtoyer le monde de la magie.
Résumé : Isaiah répond à Alouarn, puis il réagit de façon virulente avec Toki et Kazuto en écho à leurs actions. Puis, il écoute Ethan, mais préfère aller demander au propriétaire des questions sur la présence de l’entité. Il se retrouve seul avec le propriétaire…
Il part, enragé de voir toute sa vie ainsi partir en fumée. Il part, furieux d’avoir fait appel à de telles personnes, irresponsables. Ils n’ont jamais eu le moindre respect pour l’environnement les entourant, les mages sont comme ça, ils sont brutaux, agressifs, sauvages et barbares. Ils sont toutes sortes de choses mais certainement pas des êtres dont l’on venterait les louages et les mérites. Loin de là. Ce petit groupe n’échappe pas à l’exception.
Alors, il écoute ce que le brun a à lui dire et réfléchit à ses questions. Sa colère s’évapore et tente de se rappeler le moindre événement lié au cirque et à une perte.
« - Non. Il ne s’est rien passé ici. Pas depuis 30 ans de carrière mon petit gars. »
Il hausse les épaules et la notion de perte semble relative quand il repense à sa femme et à sa fille qui a toujours voulue faire partie du cirque quand elle serait en âge. Malheureusement, elle n’en a jamais eu l’occasion et tous les jours, leur manque se fait ressentir. Tous les jours, ces deux femmes de toute une vie, lui manque.
Regardant par-dessus son épaule, il voit que le groupe se dissout tandis que certains partent chercher les animaux et d’autres s’attèlent à réparer le cirque et à ranger. Il vaut mieux que cela soit fait rapidement.
« - Vous avez l’air d’être le plus lucide de la bande. Veillez à ce que ce genre d’incident ne se reproduise pas. Comprenez que cet endroit représente toute ma vie et la petite troupe restante et comme une famille, je pense que vous comprenez facilement ce que je peux ressentir. Je vous fais confiance. Nous devons absolument maintenir les représentations…. »
Il hésite et soupire. Peut-être que tout compte fait, il n’avait pas besoin d’autant de monde.
« - Dites à vos amis de partir quand ils auront fini. Je n’ai besoin que de trois personnes après tout. Surtout les deux débiles qui détruisent tout. Je ne laisserais pas un mage gâcher une énième fois ma vie. Si vous voulez bien m’excuser maintenant, j’ai à faire. »
Il s’éloigne, il part voir plus loin les blessés et faire le compte des animaux étant restés sur place. Tous ne se sont pas échappés mais il ne manquerait plus qu’un éléphant ou qu’un lion aille jusqu’au centre-ville pour ruiner, à jamais, des années d’effort dans une vie.
Sujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie Mar 12 Jan - 23:51
Alouarn Grimgorson
Click
Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Ethan Faun et compagnie
Résumé • Eté 792,
Magic Circus
Danse des feuilles qui virevoltent et qui s’élancent. Je ne veux pas, je ne veux plus comprendre. Je n’avais pas été d’une grande utilité lors de l’incendie. Je me mis à penser que je n’avais vraiment pas ma place ici. Pourtant, je n voulais pas m’avouer vaincu. Il fallait que je trouve mes marques. Je souris faiblement à Isaiah. Je murmurais d’une toute petite voix en désignant Toki :
❝ ▬ Lui, il est trop bizarre pour pouvoir aimer les câlins. C’est un grand parmi les orgueilleux. On est vraiment obligé de le garder avec nous ? ❞
J’écoutais ensuite son discours sur cette forme invisible qui nous avait férocement attaqué.
❝ ▬ Est-ce qu’une entité c’est pareil qu’un fantôme ? Si elle ressent de la souffrance et de la colère, serait-elle en mesure d’éprouver d’autres émotions ? Messire Kazuto a souligne le fait qu’il ressentait sa peine… non, pas la peine… la haine, oui, c’est ça ! La haine est un sentiment profond : elle ne nait jamais par hasard dans le cœur des gens. Elle va même plus loin qu’une simple colère. Réfléchissons. Qu’est ce que peut bien être cette entité ? Pourquoi n’est-elle pas passée de l’autre côté ? Si elle s’en prend au cirque, c’est qu’elle est liée à ce dernier, d’une façon ou d’une autre. ❞
Je gardais Lucas dans un coin de ma tête : je n’en avais pas fini avec lui. Il y avait néanmoins d’autres préoccupations pour le moment. Elles étaient, dans notre situation, de taille. Je ne pris pas tout de suite conscience que les animaux s’étaient échappés de leur cage.
❝ ▬ Supposons que se soit elle qui est mis le feu à la tente, que le chapiteau se soit effondré à cause d’elle, ça veut dire qu’elle est assez forte pour toucher la matière. A moins qu’elle est un complique au sein même du cirque ? Si c’est le cas, ce partenaire peut-il la voir, entrer en contact avec elle ? Avons-nous seulement des preuves de la présence d’un acolyte ? Il faut envisager toutes les possibilités. Qu’est ce que recherche cette entité ? Isaiah, il faudrait demander au patron du cirque si… ❞
Des coups de feu. Ils me firent sursauter. Complètement affolé, je cherchais du regard d’où pouvait bien provenir cet horrible son. C’est alors que je pris conscience du capharnaüm qui régnait dans le cirque. Quand est ce que les animaux avaient été libérés ? Qui les avait lâché dans la jungle ? Peur, quand tu nous tiens. Qui d’eux ou nous avaient le plus peur ? Je devais admettre que certaines bêtes étaient plutôt impressionnantes. Mon cerveau fonctionnait rapidement. Etaient-ils vraiment dangereux ? La plupart devaient être nés en captivité. Ils n’avaient jamais joui de la liberté que tous les protagonistes de cette aventure connaissaient, ou du moins, avaient effleuré du bout des doigts. C’est pour ça que je détestais, en parti, le cirque. Les animaux n’étaient pas faits pour vivre en cages. Etaient-ils pour autant malheureux ? J’étais tenté de dire « oui ». Mais qui étais-je pour répondre à leur place ? Après tout, l’entité et les animaux étaient un peu pareils : ils exprimaient des sentiments que jamais personne n’avait pris le temps de questionner. Parce qu’ils parlaient un langage différent du notre, nous, du moins, la race humaine, n’avions jamais pris le temps de s’asseoir et de converser avec eux. Isaiah se mit en colère contre Toki. Un lion rugit : je me figeais. Je me retournais lentement. Il était là, majestueuse bête : il bailla, ce qui me fit sourire. Je tendis lentement la main devant moi, après avoir récupéré dans ma poche une madeleine. Kazuto était en train de donner des ordres : pourquoi c’était lui le chef ? Je n’avais pas particulièrement un grain contre lui, mais je ne trouvais pas spécialement qu’il avait le charisme pour prendre le commandement de notre petite troupe. Je m’accroupis pour être à la hauteur de l’animal, pour finalement m’asseoir : je ne tenais pas à entrer en confrontation directe avec le lion. Après tout, c’était le roi de la savane. Je considérais que le singe était le maitre de la jungle. Et comme l’homme descendait du singe, peut-être qu’en tant que lointain cousin d’un seigneur, le lion voudrait bien m’accorder audience. Essayant de ravaler ma peur (les animaux sont très doués pour sentir certaines émotions), je me mis à lui parler :
❝ ▬ Bien le bonjour, messire… Roger, je peux vous appeler Roger ? Moi, c’est Alouarn. Mon grand frère m’appelle plutôt Alou’ ! Tout à fait entre nous, il ne m’appelle par mon prénom complet que quand j’ai fait une grosse bêtise ! ❞
Je souris. Il est vrai que Linus prenait grand soin de moi : qu’est ce qu’il me dirait s’il savait que je tapais la causette avec un lion en liberté ?
❝ ▬ Je… Je suppose que vous en avez vu des choses, hein ? Vous avez du beaucoup voyager même, si, je vous l’accorde, ça ne devait pas être dans les meilleures conditions. Dites-moi, je suis curieux, de quoi rêvez-vous ? Aimeriez-vous retourner dans les grandes plaines sablonneuses ? ❞
Je posais la madeleine devant moi. Je rougis.
❝ ▬ Ce n’est pas grand chose mais je suis sûr que vous apprécierez un petit casse-croûte. Je les ai faites avec Astrid : c’est moi qui est mélangé les ingrédients dans le saladier. J’ai fait attention à ne pas faire de grumeaux. ❞
Je dis à voix basse, comme si je disais un secret à l’animal :
❝ ▬ Vous savez, mon grand frère dit souvent que ce n’est pas bien de manger des gâteaux : ça fait grossir ! Bon, admettons qu’il ait raison, - bon, il a très souvent raison, et parfois, ça m’agace un peu -, je dois admettre que je ne suis pas contre un peu de formes. Un ventre plat, c’est moche. Par exemple, le ventre est… bon, n’allez pas imaginer des choses… mais, disons que… Je ne voudrais pas vous vexez, messire Roger… il est… hum… un peu trop plat… grand frère devrait vous prescrire un régime de madeleines au beurre. Croyez-moi, les quelques kilos qui vous manquent, vous les reprendrez rapidement. ❞
Le lion vient renifler la madeleine, la léchouilla avant de la happer avec sa langue. Je souris :
❝ ▬ En fait, vous êtes un peu comme un gros chat. On a qu’à dire qu’on est copain, d’accord ? ❞
Oups. Je m’étais peut-être un peu trop avancé. Roger se mit à rugir, toutes crocs dehors. Il se mit à courir vers Isaiah. Je me relevais précipitamment en hurlant :
❝ ▬ ISAIAH, FAIS ATTENTION À MESSIRE ROGER ! ❞
C’est alors que Kazuto, enfin, je crois, tira une flèche en direction de l’animal. Je criais :
❝ ▬ NON ! ❞
Roger fut enfermé dans une bulle d’eau. Comment le faire sortir d’ici ?
❝ ▬ ROGER ! TU M’ENTENDS ? CLIGNE DES YEUX ! UNE FOIS SI C’EST OUI ! DEUX FOIS SI C’EST NON ! ❞
Je m’arrêtais une fraction de seconde : ce que je venais de dire était complètement stupide. C’est à ce moment là que la bulle éclata, libérant le pauvre lion qui s’écrasa sur le sol, complètement sonné et trempé. J’entendis Isaiah disputer Kazuto. Que devais-je faire ? Je finis par enlever mon haut et le mis sur le lion : ce dernier était beaucoup trop grand pour mon ridicule tee-shirt.
❝ ▬ Ne bougez pas, messire Roger, je vais chercher une serviette… Une couverture serait peut être plus appropriée… ❞
Je finis par me relever. Je cherchais du regard mes camarades : Isaiah courait après le directeur, je n’accordais pas beaucoup d’importance à Toki et Kazuto (avaient-ils vraiment voulu bien faire ? Devais-je vraiment les juger sur leurs performances ? Qu’avaient-ils envie de prouver en agissant de la sorte ?), et Ethan se dirigeait vers la cambrousse profonde pour aller chercher les animaux portés disparu ! Je courus vers lui en hurlant son prénom :
❝ ▬ ETHAN ! ❞
J’arrivais, rouge comme une tomate, à ses côtés. Je plongeais vers mains dans mes poches et en sortis des madeleines. Je les tendis au jeune homme :
❝ ▬ Tiens ! C’est au cas où les animaux aient un petit creux. Bon, elles sont un peu écrabouillées mais elles sont cool. Roger les a bien apprécié en tout cas. Je ne sais pas ce que ça mange pour de vrai un animal. Mais ça doit bien aimer les gâteaux. ❞
Puis je repartis de là où j’étais venu, pensif. Je ne vis pas le mage de Quatro Cerberus nous faire un signe de la main. Je me dirigeais vers la tente qui avait été en partie détruite par le feu. Je soulevais un coin : la flaque de pisse qui s’était formée dans un creux de la bâche (et que je n’avais malheureusement pas vu) dégringola sur mes pieds. Je fis la grimace. Il fallait que je voie les dégâts causés par le feu. Il était hors de question que je retourne là-dessous : il y faisait beaucoup trop noir. Je passais ma main dans mes cheveux : ça n’allait pas être facile de réparer la tente. Du coin de l’œil, je regardais Isaiah et le directeur : de là où j’étais, je n’entendais pas très bien. Je fis signe à mon compagnon lorsque je vis le patron s’éloigner. Tout en continuant à étendre le tissu qui recouvrait ce qui restait de l’architecture de la tente, je demandais :
❝ ▬ Dis, tu lui as demandé quoi au monsieur ? ❞
Alors que je tirais, quelque chose se bloqua sous l’étoffe. Je me mis à maugréer des jurons qui m’auraient valus un sermon de Linus s’il m’avait entendu.
❝ ▬ Qu’est ce qu’on fait avec Toki et Kazuto ? Je crois qu’on est parti du mauvais pied avec eux. On devrait peut-être faire une réunion « feu de camp » avec eux, qu’est ce que tu en penses ? ❞
Traditionnellement, chez les festivaliers, l’opération « feu de camp » consistait à ce que tous les comédiens et leurs familles se réunissent au centre du village ambulant pour prendre de grandes décisions. Il est vrai que certains ne semblaient pas porter la discussion dans leur cœur, mais il fallait passer, à mon humble avis, par là, pour élaborer un plan d’action.
❝ ▬ Monsieur Toki, monsieur Kazuto, pourriez-vous venir par là pour que nous puissions faire le point sur notre situation ? ❞
Je rougis. Je n’étais vraiment pas à ma place. Je n’étais pas fait pour commander. Je n’avais pas vraiment attendu la réponse d’Isaiah : je m’en voulais un peu. Si je lui fais un câlin, les autres vont encore se moquer. Je n’aime pas qu’on rigole : enfin si, mais pas de moi. Je vins doucement prendre la main d’Isaiah. Je dis d’une toute petite voix :
❝ ▬ C’est pour me donner du courage. ❞
J’étais rouge pivoine. Je pris une grande inspiration et serrais fort la main de mon compagnon. Je n’arrêtais pas de me répéter que c’était une pièce de théâtre. Mais c’était dur de se jouer soi-même, surtout quand la confiance n’était pas au rendez-vous. Je reniflais bruyamment, me raclais la gorge et pris la parole :
❝ ▬ Que savons-nous exactement de cette entité ? ❞
Je me tus. Et bien, pourquoi ne continuais-je pas ?
❝ ▬ A dire vrai, il n’y a pas que ça qui me chiffonne. Le patron a souligné, dans un accès de colère, que nous étions tous les mêmes. Nous ne sommes donc pas les premiers mages qu’il rencontre et, à mon avis, à qui il a demandé de l’aide. Il nous a traité comme des artistes dès le départ : était-ce une manœuvre pour nous inclure dans sa famille ? Dire que nous étions tous dans le même bateau ? La famille a beaucoup d’importance à ses yeux… Qu’est ce qui s’est passé dans ce cirque ? ❞
Je revins alors brusquement à la réalité.
❝ ▬ Depuis quand le cirque est-il victime de cette entité ? Est-ce qu’elle passe à l’action à n’importe quel moment de la journée ? Qu’est ce qui la fait rentrer dans une rage folle pour qu’elle détruise tout et tue ? Elle a comme une dent contre nous. Est-ce du à notre statut de mage ? Il y a des chances puisque… Non, ce n’est pas logique. Elle s’en est aussi prise à des artistes. Qu’est ce qui la lie à ce cirque en particulier ? Ce n’est pas possible… Nous avons du rater quelque chose. Qu’est ce que vous en pensez ? ❞
Je n’attendais pas vraiment de réponse de la part de Toki : ce garnement prenait tout à la rigolade. Je ne l’aimais pas. Quand à Kazuto, je redoutais son jugement. Il était encore si jeune. Il était aussi impulsif que le blondinet. Et Ethan qui n’était pas là… Je me tournais vers Isaiah : il semblait avoir plus ou moins la situation en main.
Sujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie Mer 13 Jan - 0:35
Toki Di Cielo
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Titre : Toki n'a qu'un oeil mais il peint avec ses pieds Crédit : Yuukiël *___* pour le vava, Misto *___* pour la signa, merci à elles Feuille de personnage Maîtrise Magique: (2320/35000) Mérite: (40/160)
« Vois le monde à travers les cieux, tu comprendras... »
with Ethan, Alou, Isa, Kazu & Toki
Isaiah... Ce piètre mage. Il avait ce quelque chose que tu ne supportais pas : la candeur et la naïveté. Il avait la lumière, et tu détestais cela. C'était sans doute un idiot croyant au père noël, un petit être chétif qui se recourbait derrière de grands airs. Même son coup de poing était peu digne d'une mauviette comme lui, tandis que ses insultes te redonnaient le sourire. Tu avais la tête penchée sur le côté, une trace de coup sur la joue et tu souriais, comme extasié. S'il t'avait touché par ses mots tout droits sortis d'un monde de bisounours, peut être l'aurais tu juste changé en môme et tente de le jeter aux lions, pas si affamés que cela. Eh bien... Si ce n'est pas une frappe de tafiole, ça ! Tu tournais la tête pour le regarder dans les yeux, ton cache œil retiré. Tes yeux vairons, couleur chocolat et océan, se reflétaient dans les siens et tu souriais encore plus de son air crédule. J't'aime pas. T'es trop idiot pour le comprendre, peut être, mais le monde n'est pas beau, mon p'tit pain. Alors j'ai mal agis et t'attends des excuses ? Pfeuh Tu crachas à ses pieds. Estime toi heureux que je ne t'ai pas refait ton maquillage, princesse.
Sortant du champs de vision de mage aussi peu instruit sur la vie, tu le vis s'accrocher à Kazuto. Lui, tu le trouvais juste... pas à la hauteur. Il avait voulu prendre les commandes, mais personne ne voulait l'écouter. Pauvre bout de chou. Tu t'approchas d'eux, et plaçais ta main sur l'épaule d'Isaiah, te retenant de le frapper pour son manque de clairvoyance. Ecoute moi bien, p'tite frappe. Ce gars, là - Euh il s'appelle comment déjà ? - il t'a sauvé la mise et il n'a pas blessé le lion. Il l'a juste trempé. Mais toi, t'aurais pu finir dans sa gueule bien ouverte. Que tu me détestes, je passe, j'm'en fous. Mais que tu lui reproches de t'avoir sauvé la vie... Ça, non. Pourquoi tu le défendais ? Par vengeance ? Ou parce que tu avais vu un truc en ce mage invoquant des flèches bulles ? A l'y bien regarder, tu fus content d'apprendre que ce n'était que par vengeance que tu avais défendu Kazuto, et, passant, tu te mis à ta mission. Malheureusement, tu avais été embauché pour aider, donc tu commençais à réparer les torts, grommelant dans ta barbe inexistante. Tu redressais les piquets d'un chapiteau, en voyant Ethan partir vers le lion. Tu t'en fichais.
Alors que tu retroussais tes manches pour aider, car même si tu n'étais pas là pour cela, tu te devais bien d'avouer que ton instinct de survie avait causé de grands dégâts. Tu allais chercher les différents bouts de bois éparpillés partout, et laissais le travail des animaux aux autres, lorsque les deux clowns t'appelèrent toi, et un certain Kazuto. Tu regardas autour de toi, avant de reconnaître le niais qui avait voulu bien faire, et tu souris. Kazuto... Kazuto Kusatruc... Tu te souvenais presque de son nom. Arrivant là où Alouarn t'avais appelé, tu éclatas de rire en voyant le bas mouillé, et ton regard valsa sur la bâche et ton nez renifla l'air. Qui t'a pissé dessus ? Tu t'assure et écoutas. De toutes façons t'avais rien d'autre à faire.
Il y eut un petit moment de réflexion, avant de le rouge parle de nouveau. Tu l'écoutais, vaguement. Tu ne l'écoutais que d'une oreille, avant de l'entendre dire des choses plutôt intelligente. Tu en dis un moment étonné, avant de te souvenir qu'un couple, c'était pas forcément le même niveau de QI, et que niveau quotient intellectuel, Isaiah était trop bas... Tu fus d'ailleurs bien satisfait. Un idiot, passe encore, mais deux, c'aurait été de trop.
Alouarn demanda alors ce que toi et les autres en pensiez. Apres qui il ou elle en a ? Si ce fantôme existe bel et bien, il n'est pas lié aux artistes, je pense. Ni au directeur. Il a l'air de nous viser, mais est ce qu'il ne serait pas lié au cirque en lui même ? Hmmm... Je fais sans doute fausse route. Je pense qu'il a un compte à règle avec le directeur. Ce n'est pas la première fois. Et il ne l'a toujours pas visé. Des artistes ont été blessés, ou apeurés, et nous étions visés. Le cirque aussi, mais le directeur est indemne et n'a rien vu. Enfin il a vu ce qu'il voulait voir. Il n'a pas pu mentir à propos du cirque, donc si c'est réellement un esprit, il veut peut être se venger du directeur en détruisant les choses qu'il aime. Et vu que celui ci a l'air d'adorer le cirque et de considérer ces gens comme sa famille. Mais un esprit, c'est un fantôme, comme un revenant ou comme le mec là, de... euh... Isa ? Le feu de camp... C'était idiot, personne ne t'écouterait. Tu te levas avant de leur dire cela :
Habituellement, j'aurais confirmé mon hypothèse... Que ce soit un esprit vengeur ou un mage s'amusant à détruire la vie du directeur. Mais bon. Je ne suis pas un homme de science et les esprits, tout ça, ça me dépasse. En plus, qui me croirait ? Haha, déblatérez vos idées entre vous, je vais aider à réparer le reste. Et tu partis rattraper ton marteau. Tu touchais les poutres de bois, pour les réformer, et ainsi avancer à la reconstruction.
electric bird.
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Sujet: Re: Magic Circus | Ethan & Cie Mer 13 Jan - 15:27
Les êtres humains étaient fascinants, mais bizarre. Kazuto venait de sauver l'un d'entre-eux et il se faisait disputer pour avoir arrêté une boule de poil géante aux crocs acérés. Pourtant, le jeune mage essayait de se considérer comme un humain, il l'était. Mais il avait grandi au milieu des séraphins, dans un univers complétement différent de celui-ci.
- Je n'ai pas blessé cette créature. Rétorqua Kazuto qui reprenait sa forme normal, arborant un air sérieux et non gamin avec un sourire niais comme il aurait l'habitude de sortir. Je l'ai juste sonné pour pas qu'il fasse de mal.
Mais ce type ne voulait rien savoir, faire du mal aux animaux était interdit selon lui, comme un blasphème. Kazuto commençait à s’interroger sur la culture de ce pays.
- Alors certains sacrifient... Les animaux.. D'autres... Sont vénérés ? Comme des dieux ?.. Décidément vous avez de drôle de croyances. Répondit le garçon en ayant d'abord un air curieux, puis d'un enfant content de ses découvertes.
L'homme aux cheveux rouge s'approcha, il chercha à calmer la malentendu et semblait réussir à créer des madeleines en les sortants de ses poches, Kazuto regarda avec plus d'insistance, remarquant seulement cela. Il regarda avec un œil presque admirateur.
Mais la personne qui en voulait toujours à Kazuto pour le lion mit sous bulle temporairement n'avait pas l'air de vouloir se calmer. C'est alors que le blond du nom de Toki s'approcha d'un air agressif. Kazuto se croyait maintenant chez les fous, entre le directeur qui criait à la calomnie, deux qui se crêpaient le chignon et un qui essayait de calmer les ardeurs de chacun, dont en prenant l'un d'eux par la main d'une façon féminine et timide.
Le groupe fini par se retrouver autour d'un feu de camp pour discuter des faits. Tout le monde était bien d'accord pour dire qu'une entité hantait ce cirque, Kazuto en ressentait un sentiment de tristesse et de haine au point d'en comprendre que cet esprit voulait blesser et tuer ceux qui le dérangeait.
Une longue discussion ce faisait entre les membres du groupe, Kazuto écoutait sans rien dire, de toute façon personne ne l'écoutait quand il prenait la parole. Quand la petite réunion commençait à toucher à sa fin pour certains qui n'en pouvaient plus d'attendre, le mage séraphin retint ceux qui voulaient commencer les réparations.
- Avant de partir... Monsieur Toki... Ne devrions-nous pas faire équipe et mettre à profil chacune de nos capacités ? Car après tout, plus vite on aura réparé nos dégâts, plus vite on pourra chercher pourquoi cette entité en veux aux membres du cirque sauf son directeur.
Il marqua une pause, lâchant le morceau de tissus qui le servait à retenir Toki, il dirigea son regard vers les autres et d'un air plus sérieux, s'adressa à eux.
- Il est clair que notre mission n'est pas de faire les clowns, le directeur nous cache des choses. Il s'est passé quelque-chose obligatoirement pour qu'un esprit décide de causer du malheur dans cet endroit. Nous nous devons de coopérer et surtout de trouver un terrain d'entente. Car ce n'est pas en faisant ce que chacun à envie qu'on va réussir.
Il détourna son regard vers le type qui avait une dent contre lui au sujet du lion.
- Même si on ne s'apprécie pas. Il faut mettre les différents de côté et mettre en place un plan. Donc, que proposez-vous ? Qui fait quoi ?
Il lança un nouveau regard sur tout le groupe, attendant une réponse de chacun et ainsi mettre en place les tâches de chacun et s'il devait en avoir, mettre en place des binômes.