Vacances. Plage. Soleil. Maillot de bain. Océan. Glace. Tu étais arrivé la veille à Akane Resort mais le fait que ce soit pour le travail te déprime totalement. A croire que tu n’auras jamais de vacances. Pris à fouiller dans les dossiers alors que tu n’y as pas été autorisé, cela fait une semaine que les hauts-gradés se vengent sur toi en te filant divers travaux en tout genre et aujourd’hui…C’était ça. Un petit bar au bord de mer se plaignait que l’on vol régulièrement la clientèle et tu as été envoyé pour mettre la main sur ledit voleur et ainsi faire cesser ses activités. Malgré tout. Cela ne t’a pas empêché de venir en short, lunette de soleil sur la tête et serviette de plage autour du cou. Si on apercevait ne serait-ce qu’un fil de l’uniforme de Silver, il était certain que tu n’aurais eu aucune chance quant au fait d’attraper cet homme. D’ailleurs tu n’as qu’un bref signalement : Grand, costaud, tatoué dans le dos et brun. Ce n’est pas comme si ça courait les rues les gars comme ça pourtant.
Tu regardes un peu partout sur la plage et tu ne vois pas l’ombre de ton homme alors tu t’installes prêt du bar, sous un parasol attendant l’heure de pointe pour voir les clients afflués de part et d’autres. Il se montrera certainement à ce moment-là. En attendant, tu es bon à regarder les filles jouant au ballon au bord de mer et les pseudos dragueurs de plage. D’ailleurs, tu remarques cette vieille femme accoté de toi, elle te fait des signes de la main et elle finit par te montrer son pot de crème solaire. Tu te retournes en faisant mine de ne pas l’avoir vu. Désolé mamie mais draguer des jeunes, cela ne se fait plus trop.
L’heure tourne et tu ressembles plus à un œuf au plat qu’à un milicien en service. Rouge d’un côté, blanc de l’ordre.
« - Regarde maman !! Le monsieur il est vanille fraise ahahahaha !! - Chuuuut !!!! Voyons ça ne se dit pas. »
Mais il marque un point le petit. T’as l’air malin comme ça. Va falloir que tu fasses comme toutes ces femmes topless et que tu peaufines ton bronzage parce qu’il était hors de question de retourner à Arcadia comme ça. Tous les gars se moqueraient de toi et c’était hors de question…Déjà que certains se posent des questions quant à tes origines. De quelle guilde viens-tu ? Où étais-tu avant ? Viens-tu d’un autre pays ? Il y avait tant de questions que tu ne voulais pas aborder…Pas avec eux du moins.
« - AAAAAAAHHHHHHH !!!! »
Une femme crie au bar et tu te relèves, armé de ton pot de crème soleil à ton tour et cours voir de quoi il en retourne quand tu surprends un homme correspondant parfaitement à la description assis à côté d’elle. Sur l’instant, t’en oublier de regarder de plus prêt et tu te jettes sur lui, crème solaire en main.
« - Monsieur vous êtes en état d’arrestation veuillez-vous rendre avant que je n’emploie la force ! »
Et à cet instant, tu te dis que tu devrais apprendre à réfléchir…Chose que tu fais habituellement mais il faut croire que cette fois, le soleil n’a pas grillé que ta peau blanchâtre mais aussi le peu de neurones que tu pouvais avoir depuis quelques temps à force de chercher cette fille...Cette sœur perdue. Celle d’Orihime. Ça te coute tes nuits mais tu lui avais promis.
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Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Mer 27 Jan - 22:31
Bacchus Groh
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Titre : La pucelle mais pas d'Orléans, bien du zgeg Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (23460/35000) Mérite: (920/1400)
Bats les pattes!
Robin et Orihime
Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Jeu 28 Jan - 11:54
Orihime Katsura
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Titre : Attaque bébéfaceporte ! Crédit : Yuukiël Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4400/35000) Mérite: (150/160)
Black Magic
with Robin, Bacchus & Orihime
La passion quelqu'elle soit ne peut ni ne veut avoir raison. La passion qu'est-ce sinon l'expression des désirs et des besoins de quiconque a ouvert un jour les yeux dans cette terre aux mille et unes histoires ? Toute passion n'est pas amoureuse, ne vous y trompez pas, mais toute passion obnubile son détenteur et parfois, dans ton cas, ceux auxquels tu tiens. Ta passion, Orihime, c'est ta sœur. Ta passion c'est ton obsession et, la recherchant à t'en faire saigner les mains, tu as conduit un ami sur un chemin dangereux et agaçant...
Robin. Robin Marshall est cet homme, cette personne, cet ami, ce seul camarade qui t'a compris depuis Alouarn. Robin est celui qui t'a promis de retrouver ta double, ta jumelle... Aujourd'hui en ce jour chaleureux, où dans l'ombre tu amassais les possibles indices sur la deuxième Katsura et sa localisation, Robin était puni par ton égoïsme, et envoyé près du lieu où tu te trouvais. Il était sujet à la fatigue causée par ton probleme. Tu aurais pu en avoir honte mais occupée comme tu l'étais, tu ne le savais pas encore. Cependant pas d'inquiétude : tu allais très vite ressentir cette boule au fond de ta gorge lors ce que tu allais découvrir ce que ton ami avait enduré par « ta » faute...
Les passions sont destructrices. Cela peut se montrer en de grandes catastrophes comme les batailles d'Ajatar Virke et de Fiore, comme en de plus petites. La tienne n'était pas grande, et sûrement que se faire toucher, frapper par la magie d'un puissant et pervers maître de guilde n'était rien pour Robin. Cependant, malgré la petitesse de la chose, ta passion détruisait l'un de tes seuls amis. Si tu avais été là à temps, sans doute aurais-tu pu prendre ce coup à sa place.
Mais tu étais un peu trop loin, au moment où le cerbère pervers avait fait hurler la demoiselle. Tu étais en train de découvrir une autre passion, moindre que l'originelle et pourtant... Tout aussi bonne. Aoko avait des lèvres divines, et alors que tu l'avais emmenée avec toi, car comme Robin, son aide résultait d'une promesse, son corps t'était tombé dessus, et son visage, proche du tien, avait écrasé sa bouche contre la tienne. Rougissant au début, sans réellement comprendre, tu t'étais laissée porter par cette sensation qui t'était connue, mais lointaine, avant d'entendre un drame du gamin de l'espion de cette ville qu'Aoko connaissait. Deux hommes, plus loin, sur la plage se battaient. L'un d'eux avait tenté d'arrêter l'autre au nom de la loi et le second semblait s'être rebellé. Ni une Ni deux, le petit n'eut même pas le temps de te voir coincée entre Aoko et le mur que ton regard jaune se vida. Ton aura, en une demi seconde, se renforça d'une couleur d'or, et l'autre demi seconde constituant cette dernière te suffit pour être quatre mètres plus loin. Aoko soupira, et le temps de ce souffle suffit à te faire disparaître. En à peine quelques secondes, tu avais parcouru deux ou trois centaines de mètres. Et là, tes yeux écarquillés virent la figure bien connue du maître des Puppy, debout, et en position de force et de combat, devant celle qui te fait frémir d'horreur, de Robin à terre. ROBIIIIIIN !
La passion quelqu'elle soit ne peut ni ne veut avoir raison. Elle est destructrice. Sans réfléchir, sans raisonner, tu te lanças contre le maître des cerbères. Ta magie fila dans l'air, et celui ci se retrouva prisonnier espace carré de deux mètres sur deux mètres. Il ne put alors pas sortir de ce carré, et sans doute que ses mains, placées en faucon, se sentirent repoussées vers intérieur tandis que toi, Orihime, tu te précipitas vers Robin. Est ce que ça va ? Ta magie n'était pas très puissante, surtout alors que tu sentais la colère t'envahir, n'ayant pas eu toute l'histoire. À peine t'accroupis tu près de l'ex membre d'Echoic Roar, devenu milicien, que Bacchus fut libéré, et quand tu te tournas vers lui, tu eus envie de l'insulter de tous les noms. Mais ce, uniquement parce qu'il avait agressé ton ami. Bien entendu, tu avais aussi peur que Robin ne te reconnaisse pas, vu que tu avais vu ton apparence être un peu modifiée : tes cheveux s'étaient allongés mais surtout tes yeux verts s'étaient décomposés en jaune et/ou en bleu. Ayant utilisé quelques coups de la Reine pour te déplacer rapidement, tes yeux étaient constitués de la pupille noire et de l'iris jaune autour du cristallin et bleu sombre autour du jaune. De plus ton corps c'était un peu agrandi.
Être un maître d'une guilde machiste ne vous donne pas le droit d'attaquer Robin ! Tu avais envie de le frapper, de le faire regretter son geste. Mais tu savais aussi estimer sa force, et tu savais que la chose à faire n'était pas un combat. Tu te retournas vers Robin. On dirait que je ne suis pas arrivée à temps pour t'éviter les ennuis. Je n'ai toujours pas remboursé ma dette envers toi. Tu n'avais pas ton arme. Tu n'avais plus ta faux. Et tu paraissais déterminée. Tu avais un but, tu te l'étais fixé, et tu n'étais plus cette chiffe molle qu'il avait rencontré quelques temps auparavant. La dette dont tu parlais était une accumulation de plusieurs petits gestes pour parer à ta maladresse légendaire. À chaque fois que tu gaffais, il avait une solution. Il venait à ton secours. Et toi, tu n'avais même pas réussi à l'aider. Quelle honte.
Tu lui tendis ta main, tout en inspectant les mouvements de Bacchus. T'allais pas être très utile, vu l'énergie magique que tu avais déjà dépensé, mais tu pouvais toujours aider Robin. Enfin... t'espérais...
electric bird.
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Hors Rp : Aoko est un PNJ intervenant dans un futur rp solo dont la chronologie se situe avant ce rp
Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Jeu 28 Jan - 23:04
Tout se passa vite. Peut-être même trop vite. Si on t’avait demandé si tu avais une dernière volonté à ce moment-là, tu aurais certainement souhaité qu’Orihime n’intervienne pas. Tu le savais pourtant. Tu la connaissais. Cette fille n’était que malchance et bêtise.
Tu la regardes, les yeux écarquillés alors qu’elle se jette vers toi comme si tu allais mourir.
« - Qu’est-ce que tu as fait ? »
Oui…Qu’est-ce que tu as fait ? De quel droit de mêles-tu de cette histoire ? Ne pouvais-tu pas rester en retrait et comprendre le malentendu qui venait de s’établir ici ? Non, il fallut que tu tentes une intervention comme tu as tenté ce jour-là à Joya. Mais comprends-le, la précipitation n’amène rien de bon.
Tu te relèves comprenant ton erreur en voyant l’homme en face de toi et tu ne saurais dire lequel de vous deux est le plus dans la merde. Toi pour l’avoir confondu avec un voleur ou elle pour l’avoir attaquée sans se priver devant une foule de civils déclenchant certainement un combat de mage qui ravagera cet endroit tout juste remis à neuf par des passages déjà destructeurs de certains. Tes supérieurs vont te hurler dessus. Adieu la brillante carrière et le fait que tu aurais pu te rattraper avec cette journée.
Tu te penches en avant vers Bacchus Groh, maître de Quatro Cerberus, gêné par une telle situation.
« - Je suis profondément désolé….Je…Je n’ai pas les mots mais il semblerait que je vous ai confondu avec un individu que j’étais venu appréhender qui pourrait de loin, vous ressemblez. Veuillez m’excuser car j’ai aussi autre chose à faire. »
Le regard sombre, tu attrapes le bras d’Orihime et l’entraîne légèrement plus loin. A quelques pas dans le sable, prêt de l’eau.
« - M’éviter les ennuis ?! MAIS TU VIENS DE M’Y PLONGER ! Sais-tu seulement qui est cet homme Orihime ? C’est un maître de guilde ! Oh seigneur…Ne peux-tu pas réfléchir à deux fois avant de te lancer dans quelque chose ?! Je te l’ai pourtant déjà dis que la précipitation ne rimait à rien et ne servait à rien ! Si l’on ne se prend pas une méchante leçon suite à cela toi et moi, on pourra s’estimer heureux. Il y a une différence entre vouloir aider quelqu’un et se jeter dans un duel suicidaire. »
Si tu étais un taureau, on aurait pu voir un léger souffle sortir de tes narines. Il ne manquait plus que ça maintenant. Ton regard se perd alors sur le bar et sur Bacchus attendant, visiblement agacé par toute cette histoire.
« - J’ai du travail Orihime, on parlera plus tard. Je remercie ce que tu as voulu faire mais par pitié, réfléchis-y à deux fois avant de vouloir te lancer dans une quelconque action héroïque. Cela n’aura rimé à rien si ton adversaire te mets au sol avec une simple pichenette. On devrait déjà s’estimer heureux qu’il ne nous poursuive pas sur le sable…Bon sang. »
Tu repars, la laissant là, méditer sur cette action complètement folle et irréfléchis avant de te rendre à la hauteur du mettre de guilde à nouveau. Maintenant tu en es certain, à l’heure actuelle et avec tout ce raffut, ton voleur ne se montrera pas aujourd’hui ou alors, il avait déjà commis son méfait. Fais chier.
« - Veuillez pardonner mon amie, ce n’était pas dans son intention de vouloir vous agressez. Elle est jeune et manque encore de jugeote. Punissez-moi si vous le souhaitez à sa place. Après tout, je suis le premier à vous avoir pris pour quelqu’un que vous n’êtes pas. »
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Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Dim 31 Jan - 23:40
Bacchus Groh
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Robin et Orihime
Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Ven 12 Fév - 15:43
Orihime Katsura
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Black Magic
with Robin, Bacchus & Orihime
Tu n'as jamais réellement appris à réfléchir lorsque tes sentiments entraient en action. Tu n'as jamais appris à distinguer une dispute d'une colère, et tu as foncé dans tas sans même te rendre compte de ta lourde erreur. Tu as même insulter un maitre de guilde, mais sa position, cette fameuse position du faucon, n'était pas sans arrière pensées, tu le savais. Il n'allait pas le laisser partir et en un sens tu te sentais fière d'avoir agi... jusqu'à ce que Robin t'attrape par le bras pour te faire comprendre ton erreur.
Là, tu réalisas. Tu te rendis compte de ce que t'avais fait. T'étais morte. Bacchus allait sans aucun doute vous faire part, ou te faire payer. Légalement, tu étais en tort. D... Désolée je... Tu n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit de plus que Robin se lança à ton secours en allant s'excuser, pendant que tu t'inclinais, de rage, d'impuissance...
Et Bacchus se dirigea vers toi. Chacun de ses mots était exagéré, chacun de ses mots était juste fait pour te pousser à bout. Lorsqu'il cracha, ta main partit, et lorsque tu t'en rendis compte, tu venais d'arrêter ton mouvement de justesse. Ta main était dans les airs, à une dizaine de centimètres, à peine, de la joue du maitre. Tu forçais pour ne pas le frapper, il en profita pour se retourner, et à peine t'eut il de nouveau insultée que tu te retrouvas aux côtés de Robin, lui attrapant le bras pour rester derrière lui, et surtout pour ne pas faire quelque chose d'irraisonnable. Tu lui serrais le bras, tout en serrant les dents. Crispée, t'avais qu'une envie : écraser Bacchus et le faire nettoyer le sol de sa langue... T'avais tellement la rage que tes yeux semblaient être allumés d'un feu turbulent. Avec ta nouvelle apparence de la Reine, ceux ci flamboyaient de jaune. Comment pouvez vous encore soutenir votre regard dans le miroir ? chuchotas tu. Il y avait peu de chances que le maitre pitoyable entende, mais c'était un exutoire à ta colère, à ta honte, et à ton embarras. Après tout, son ignoble salive t'était tombée dessus, et il t'avait souillée de ses mots sales. Tu lâchas Robin, avant d'inspirer fortement. Se tenir en public face à un maitre n'était en général pas si dur, mais lui... Lui... Lui, t'avais juste envie de le frapper.
Mais t'étais celle en tort. T'étais, en ce moment, celle qui n'avait pas le droit de faire un faux mouvement. T'étais celle qui n'avait pas le droit à l'erreur. Aussi lanças tu, dans un élan de courage envers toi même et ce dégoût que ce rustre t'inspirait : Pardonnez moi, monsieur Groh. J'ai agis sans réfléchir.
Puis, le regardant, tu ajoutas Mais si vous m'insultez encore je ne regretterais pas mon geste... En vrai, c'était ton amour-propre qui était touché. Tu te retenais. Tu te retenais beaucoup. Surtout que tes aces pouvaient causer divers problèmes à Robin. Tes poings étaient serrés, tu ne savais pas s'il te fallait pleurer ou crier, mais tu ne tiendrais pas longtemps. Il t'avait complètement humiliée, et t'en rageais.
Tu regardas Robin, avant de baisser la tête, tes cheveux te tombant par dessus le visage. Tu tremblais. Tu ne savais pas quoi faire... À part faire profil bas. Malheureusement, la catastrophe que tu étais n'arrivait jamais à faire profil bas, et tu redoutais le moment où tes sentiments prendraient le dessus via tes émotions. Tu pourrais malheureusement provoquer un incident diplomatique, car attaquant un maitre de guilde aux côtés d'un milicien allait faire sauter la paix qui tentait désespérément de lutter contre les révolutions à travers le pays, et la peur.
Je suis désolée... chuchotas tu si faiblement que seul Robin pouvait entendre... et encore...
electric bird.
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Excusez mon retard T_T, il est impardonnable malgré que mes deux dernières semaines étaient très prises >.> heureusement c'est bon, le pire est passé.
Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Mer 17 Fév - 9:52
Tu soupires. Tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais pas quoi faire, tu n’as jamais aimé faire dans le relationnel et arranger la merde des autres, ça n’a jamais été ton point fort. Pourtant, te voilà pris en sandwich entre deux. Le complexe de la tomate coincée entre deux bouts de pain. C’est tout à fait ça. Ça te fais chier qu’il te parle comme ça mais tu ne dis rien. La faute te revient. A toi et à Orihime. D’ailleurs, tu ne bronches pas non plus quand il lui crache dessus allégrement. Et tu ne bronches pas quand tu entends Orihime médire, accrochée à ton bras comme si tu étais une bouée de sauvetage.
Tu lui jettes un regard noir alors que tu l’entends s’excuser encore une fois.
« - Ce n’est pas à moi que tu dois des excuses…Grandis un peu, je ne serais pas toujours là. »
Tu te décroches d’elle en reprenant possession de ton bras et en t’avançant vers Bacchus.
« - Je ne l’arrêterais pas. Je veux dire, sinon, il faudrait m’arrêter aussi et je pense que votre geste à son égard, quoi que certainement justifier de votre point de vue, est largement suffisant après je m’en bats les reins et je ne vais pas faire les démarches pour elle. Vous avez l’air d’avoir un passif avec elle que je vous suggère de régler dans les plus brefs délais. »
Enya elle faisait comme ça. Quand il y avait un conflit, elle laissait les gens se battre entre eux. Pourquoi essayer de faire l’arbitre ?
Orihime ne s’excusera pas pour son geste et son intervention grotesque dans ta vie privée et Bacchus Groh ne s’excusera pas…D’être tout simplement lui. La fierté humaine…Que du bonheur.
« - Ecoute Orihime, tu devrais éviter de médire sur les gens également. Cela a toujours des répercussions. Crois-moi. Ton intention était touchante, bien que dés plus maladroite mais la prochaine fois, n’intervienne pas dans le cadre de mon travail. J’ai déjà un mal fou à garder ce job sans qu’on sache d’où je viens alors je n’ai pas besoin qu’une tierce personne vient mettre ma pauvre et misérable vie sans dessus-dessous. D’accord ? »
Calme. Tu poses une main sur sa tête, ébouriffant légèrement ses mèches rebelles. Elle avait peut-être changé d’apparence mais ce n’est pas le physique qu’il faut faire évoluer, c’est l’intérieur, aussi vide qu’il soit. Pourtant, tu ne la sais pas bête. Elle est intelligente, vive d’esprit bien que maladroite, courageuse bien que timide. Elle est tout un tas de belles choses Orihime, mais comme beaucoup de gens, elle laisse parler son cœur un peu trop souvent au lieu de se servir de sa tête. Tu n’as rien contre les émotions mais l’impulsivité est certainement le maux de toute l’humanité.
Une guerre aurait pu être déclenchée. Entre toi. Lui. Elle. Une guerre mêlant Quatro Cerberus et Silver Sword et cela ne t’aurait pas du tout amusé que de devoir expliquer cette situation à tes supérieurs. Tu n’étais déjà pas très productif en temps normal.
« - Je devrais sans doute vous laisser seuls à présent car le travail m’attends mais je doute que cela soit une bonne idée. Donc vous avez le choix. Soit vous réglez ça ici et maintenant et je fermerais les yeux sur l’incident, même si cela risque d’être à sens unique. Soit chacun promet de détourner le regard de l’autre. Je me fou de votre passif et je ne doute pas qu’Orihime soit une ENORME source de problèmes également mais elle n’est pas mauvaise. C’est juste…une fille. Non une femme. Considérez-la comme telle. Cela vous évitera des tracas et je tiens encore une fois, Monsieur, à vous présenter personnellement des excuses pour mon geste et votre agression. »
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Sujet: Re: Black Magic | Bacchus & Orihime Dim 21 Fév - 22:49
Bacchus Groh
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Black Magic
with Robin, Bacchus & Orihime
Tu avais merdé. Complètement. Mais tu le savais, et tu savais aussi que la meilleure chose à faire était d’arrêter tout simplement de penser à lui. A cet ignoble gros bonhomme. Robin s’était libéré de ton accrochage, et il parlait avec lui, alors que tu n’avais pas envie d’écouter. Tu rêvais juste de le voir à terre, Bacchus. Malheureusement, ceci ne pouvait pas arriver. Pas grâce à toi. Robin revint t’ébouriffer la tête, et tu eus un maigre sourire, que tu perdis immédiatement après, lorsque Bacchus s’avança vers lui. Tu choisis de l’ignorer, mais son regard pervers en disait long. Trop long.
Alors tu t’avanças. Tes pas te rapprochaient des deux hommes, et ton regard luisait dans celui de Bacchus. Tu l’affrontais du regard, des yeux. Tu le regardais avec toute la haine et le dédain que tu étais capable de lui donner, avant d’arriver à quelques centimètres d’eux. Tu le dévisageais, et tu ne comprenais pas. Enfin, tu n’avais jamais compris ce type. Un macho de premier ordre, qui faisait pale figure aux côtés de Robin… Lui, c’était un vrai homme, assumant ses erreurs et, l’espace d’un instant tu avais cru, les tiennes. Robin était honnête, bien trop envers lui.
Tu avais envie de lui cracher dessus en retour, mais cela n’aurait été que provocation. Et cette provocation en aurait entrainée une autre de sa part, qui aurait favorisé une suivante de ta part, et cela n’aurait fini que lorsqu’il en aurait eu marre, lorsqu’il t’aurait attaquée et battue. Tu ne pouvais pas rivaliser avec lui. Tu ne pouvais rien faire. Rien à part revenir sur tes paroles, pour faire de tes excuses de vraies excuses. Mais tu n’avais pas envie. Vraiment pas.
Alors tu songeas à une autre idée, tandis que tu continuais à maintenir cet air méfiant envers le grand con. Puis tu soupiras, venant au fait qu’il avait de son côté la loi, et que la loi te sommait d’être arrêtée. Sauf si tu l’affrontais, mais ce n’était que pure folie. Robin… Tu détournas ton regard perçant, pour te mesurer à celui qui t’avait tant aidée, qui t’avait tant donné lorsque personne n’osait ou ne voulait le faire. Cet homme pour qui tu avais lancé un sort en public. Et ta décision était prise. Tu calculais juste les risques. Combien de temps cela allait il durer ? Comment tes comptes avec Bacchus seraient réglés. Tu avais aussi pensé à Aoko, qui devait vous épier de loin. Et tu savais qu’Aoko te suivrait quoi que tu fasses, et que vous alliez vous retrouver à ta sortie. Alors tu continuas ta phrase après avoir dégluti. Arrête moi…
Et tu te tournas vers Bacchus pour lui cracher au visage. Ce n’était qu’un acte de gamine effrontée, certes, mais tu tendais déjà les mains pour les menottes. C’est la meilleure méthode pour régler nos comptes avec lui… Tu m’arrêtes, et il n’a plus à se soucier de me mettre une branlée… Je n’ai pas vraiment envie de finir en compote ici. Arrête moi, et tout sera réglé.
Tu avais au moins le courage d’avouer ta lâcheté, et les tripes d’assumer les conséquences de tes actes. Robin était milicien, de toutes façons il était de son devoir d’arrêter les délinquantes. Tu espérais ainsi tout réglé, et tu prias intérieurement pour que ta sentence ne soit qu’un jour ou deux derrière les barreaux, ou une amende. Tu tournas la tête de quarante cinq degrés vers la droite pour voir Aoko qui te regardait en s’exaspérant. Tu souris, avant de retourner à Robin, l’air serein. Au moins, cette fois ci, tu avais écouté ta tête, et non ton cœur.
Parfois, tu te dis qu’au lieu de t’enrôler dans la milice, tu aurais dû t’enrôler pour la maternelle ou la crèche du coin, les comportements des bébés ne différent pas tellement de ceux des « adultes » et là encore, tu as l’impression que tout t’échappes, que tout dérape. La situation s’enlise et tu te sens glisser sur cette pente dangereuse, boulet au pied.
Tu passes alors ta main sur ton visage en essayant de trouver une situation qui conviendrait à tout le monde mais rien ne convient. Le moindre petit mot pourrait offusquer l’orgueil et la fierté du maître et le moindre petit geste pourrait déchaîner la capricieuse Orihime.
D’ailleurs, cette dernière se retourne vers toi, poings liés, te signifiant de l’arrêter et à cet instant, tu te surprends à visualiser sa tête rencontrant le sable sous vos pieds. A croire qu’elle le fait exprès. A croire qu’elle ne cherche que le bâton pour se faire battre. A croire qu’être le martyr est le rôle de sa vie. Elle pense un eu aux conséquences de ses actes où elle a juste arrêté de penser à l’âge de raison ? Penses-t-elle sérieusement que tu vas l’arrêter sur l’instant ? Que tu vas lui passer les menottes aux poignets et l’embarquer comme ça ? Laissant le dernier mot au maître de guilde ?
« - Franchement, Orihime, tu me fatigues. Arrête de te faire passer pour la victime. Je ne vais pas t’arrêter, non. J’ai autre chose à faire de mon temps que d’arrêter les innocents et à ce que je sache, tu n’as commis aucun crime sauf celui d’avoir foutu en l’air ma journée de boulot et d’avoir froissé l’égo d’un maître de guilde. Donc maintenant tais-toi avant qu’une autre idée stupide traverse ton cerveau. »
Tu étais froid. Sec. Implacable dans l’intonation et ton regard sur elle changea du tout au tout. Jusqu’à présent, tu t’es toujours plié en quatre pour autrui, à courir après tout le monde, à faire plaisir à la grand-mère du quartier. Tu n’as jamais protesté et jamais personne ne s’est plaint de toi. Tu as voulu changé….En arrivant à Fiore. Cet être là…C’est ton toi d’avant. Celui qui n’a aucunement envie de se mêler des affaires des hommes, celui qui veut être seul. Qui peut être seul.
Alors tu décroches une paire de menotte de ta ceinture, donnant la clé et son ensemble à Bacchus.
« - Vous voulez l’arrêter ? Faites-le vous-même. Moi je m’en vais. Je ne suis pas un conseiller maritale et en plus j’ai à faire non à des hommes mais à un lama qui crache partout, et c’est dégoutant, et à un gorille. Vous voulez vous tapez dessus ? Faites-le, je m’en bats les cacahuètes. Sur ce, bonne journée. »
Tu quittes la plage et dans un dernier volte-face, ton visage rencontre celui d’Orihime.
« - J’espère que la prochaine fois que l’on se croisera tu auras grandis. Je ne te reconnais pas là. Et je ne te reconnaitrais pas tant que tu te comporteras en gamine puérile crachant sur tout le monde et se faisant passer pour le martyr du siècle alors que la gamine que tu es m’a juste bousillé une journée de travail et certainement, une relation possiblement paisible avec une guilde. Merci. »
En rentrant à Arcadia, tu allais te faire taper sur les doigts, tu le savais, c’est comme si tu voyais leurs visages d’ici et que tu entendais leurs remarques si prévisibles. Mais comment leur dire ? Comment leur dire que tout…Tout est de la faute de cette fille incapable de raison et de penser. Tout est de la faute de ce maitre trop susceptible pour trouver un compromis. Tout est de ta faute, à toi, qui t’es trop précipité alors que cela ne te ressemble en rien.
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