“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

'en a marre. Tu dois bouger, tu dois jouer. C’est tout, juste tu dois bouger. Ta tête souffre, à force de n’avoir rien à faire. T’as qu’a ... Qu’a ... Bon, cherche, bon sang ! Va faire du shopping, ou je ne sais pas, moi ! La petite voix dans ta tête, c’est ta raison. Tu as le teint plus pâle que d’habitude, et t’as l’impression d’être morte. Il ne se passe rien. Bouge, « move on » ! Tes fesses et tes jambes te le rappellent, stop. Maintenant, tu te bouges. Tu sors. C’est finalement, ce que tu fais, surpassant ta flemme immense. Armée de ton portefeuille, tu es prête à y aller.

u t’arrêtes devant tout. Les magasins de vêtements, auquel tu n’as rien acheté, juste essayer, pour voir ce qu’il te va. Ou bien les magasins de sucreries délicieuses. Mais bon, comme tu es rabat-joie, bah tu fais gaffe à ta ligne. Bah oui, parce que tu tiens à ta silhouette frêle. Tu t’arrêtes aussi devant les vendeurs d’accessoires en tout genre. Il y a des boucles d’oreilles, comme il y a des colliers. Bref, t’aime bien un peu tout. Ton portefeuille en poche, tu regardes ce que tu peux t’offrir. Tu serres les fesses, et sors de la boutique. Les prix sont exorbitants, et ton porte-monnaie est presque à sec. Tu jettes un petit regard dédaigneux au vendeur, et tu t’en vas, vexée. Tu te diriges finalement vers le seul endroit de Magnoria que tu apprécies le plus : le magasin de magie. Tu trouves toujours de tout, ici. Mais tu trouves aussi des prix. Et quand un objet magique t’a tapé dans l’œil, bah y’a des jours ou ton porte-monnaie, bah il saigne. Finalement, tu rentres, et tu regarde attentivement la boutique, aux milles et une couleur. Il y a de tout. Et surtout, il y a des livres. Des livres par centaines, par milliers. Il y en a partout, sur tout.

omme une enfant devant un arc-en-ciel, tu t’émerveilles sur tout. Autant sur la poudre rose, que le chapeau bleu. Pour toi, tout peut être source d’amusement. Un rien peut faire ton bonheur. C’est fou, mais tu es comme ça. C’est tout. Tu regarde aussi les divers objets, ne comprenant pas parfois leurs utilités. Mais ... ils sont tellement jolis ! Tu les regardes avec envie, avant de te rappeler ton portefeuille. Il faut vraiment que tu fasses une mission, voir même intégrer une guilde, ça à l’air d’être un bon plan. Tu marches, sans vraiment savoir ou tu vas ? Tu regardes tout, touches tout, comme une gamine, tu es intenable. Mais bon, comme tu es clémente, tu te pardonnes. Puis, un contact physique te sort de ta rêverie. Tu viens de toucher un joli jeune homme à la crinière aussi rousse que le soleil levant.

« Oh, excusez moi, je suis ... désolée ! »

Dans ta confusion, tu fais tomber une petite boîte contenant de la poudre rose. Tu crées un petit mouvement d’air avec ta main pour na pas la respirer. Tu ramasses discrètement la boîte, avant de plonger ton regard améthyste sur celui du beau jeune homme devant toi.

© Starseed