Je sens que le jeu se referme sur moi. Finalement j'avais rien compris, c'était pas ça les règles, y'a pas de gagnant y'a pas de perdant. Juste un ultimatum. L'amour ou l'amitié, qu'est ce qui vaux le plus, pour quoi ça vaux plus la peine qu'on se batte. L'amour, le vrai, la sensation de vivre qu'avec cette personne ou l'amitié, des amitiés indescriptibles, sans qui je ne pourrais vivre. Pourquoi c'est si compliqué, pourquoi on ne peut pas être pleinement heureux avec quelqu'un.
Il vous paye un verre quand même, à toi et à Abigail qui le remercie d’un petit clin d’œil malicieux. Coquine. Vous trinquez alors à la santé de Quatro Cerberus, sa guilde et il glisse une invitation à ton égard et tu ne peux t’empêcher d’en rire.
« - Peut-être qu’un jour, je viendrais y faire un tour. Peut-être…Qui sait ? J’espère que vous payerez votre tournée aussi ce jour-là ! »
La discussion se poursuit le temps de quelques minutes et il finit par vous quittez, allant dans son coin. Tu l’aimais bien ce Bacchus Groh, il avait un petit truc de sympathique, un petit truc de simplicité appréciable. Pas comme les autres.
Tandis que tu le vois partir, tu sens une main sur ta cuisse, une main pressante. Et tes yeux quittent Bacchus pour croiser ceux d’Abigail. Si ça ce n’était pas un signal d’appel, tu ne savais pas de quoi il en retournait alors. Elle en voulait la cochonne et ça te plaisait bien parce que t’étais peut-être le grand perdant de cet impossible défi mais t’avais la plus belle des récompenses à ta table, qui avait une main drôlement baladeuse.
Tu attrapes cette dernière et tes doigts s’entremêlent avec les siens alors que vos verres vides, s’échouent sur la table et que vous quittez cet endroit encore bien peuplé, peut-être même trop pour l’heure pour aller dans son hôtel à elle.
Sur le chemin, elle te plaque contre un mur, dans une ruelle et commence à dégrafer ta chemise. C’est rare les femmes entreprenantes.
Ça te fait rire les petites sauvageonnes dans son genre et alors que tu contiens les désirs de cette petite Abigail, une fois dans sa chambre, ne rencontrant aucune difficulté, tu lui arraches son chemisier tandis que les boutons explosent de partout. Ça…C’est fait.
La nuit promets d’être longue. Très longue.
Et t’as l’impression, que pour la première fois de ta vie, tu finiras à poil avant elle. Tant pis !