Plus tu y penses et plus tu te dis que tu es en décalage. En décalage avec toi-même, avec le monde t’entourant et avec tous les phénomènes qu’il s’y passe. Ce décalage total et ce désintérêt pour le monde de la magie. Il n’était pas rare que de croiser des hommes, comme toi, s’intéressant de près à ce qu’il se passe autour d’eux, c’était normal même. Tout le monde voulait savoir ce qu’il se passait chez le voisin, c’était de la curiosité. C’était humain. La curiosité est perverse mais qui n’a pas un jour, jeter un œil au travers d’une serrure ou écouter aux portes ? Personne. Parce qu’on est toujours en quête de ce « petit quelque chose ». Ce petit truc qui fera qu’on en saura plus que les autres. On aime à se sentir supérieur aux autres. On aime à avoir de l’avance sur les autres. C’est humain.
Pourtant, toi, tout ce qui t’intéressais c’était de remplir ton agenda. Ces jours-ci, la clientèle ne courait pas les rues et tu devais parfois, te contraindre à aller voir à l’Eden. C’était bien comme endroit, tu n’avais rien à y redire..Mais t’aurais aimé avoir ton petit coin à toi. La patronne n’était pas chiante…Juste un peu soupçonneuse sur les bords. Enfin, tant qu’elle s’en mettait plein les poches…
Cela fait déjà une semaine que tu n’as pas fait l’amour à une femme et cela te parait être une dizaine d’années. Les journées sont fades et l’excitation disparait. Il n’y a rien à faire.
Tu sors, laissant un mot que le comptoir à l’entrée. T’avais envie de voir le monde, de conquérir le monde et surtout, les cuisses d’une femme. T’avais envie de t’amuser et de voir plus loin que le bout de ton nez. Dans la rue, ton regard se pose sur un bistrot et les images de cette rencontre avec ce gamin, maître de guilde, te fis sourire. Il était tellement jeune….Trop jeune. Mais c’était à force de confier l’avenir aux gamins qu’il arrivait ce qu’il était arrivé aux pays. Les jeunes comme eux ont le sang chaud, ils sont téméraires, intrépides, ils feraient n’importe quoi comme une bonne bagarre.
Tu te sens dépassé quand tu penses à cette nouvelle génération. Aaaaaah, c’est horrible. T’aimes pas te dire que t’es vieux, parce que tu l’étais pas et ça, tu te le prouvais par les mille exploits que t’arrivais à faire le soir dans un lit mais là…C’était différent.
Tout semblait, te dépassait. Alors tu te caches dans la dépravation. Tu te caches sous les jupons des dames de Fiore. Tu te caches en faisant l’amour à ces femmes en te disant que « c’est comme ça ». Ca a toujours été comme ça.
En déambulant dans la rue, tu croises cette affiche placardée un peu partout. Tu l’arraches car l’affiche, elle attire l’œil et la curiosité. Elle était rose déjà…Différent du jaune pipi des avis de recherches. Tu lis brièvement ce que ton unique œil peut lire et t’as le sourire jusqu’aux oreilles.
Un concours ? Rien que ça. Ça a l’air drôle puis la récompense a l’air juteuse, tu pourras surement la dépenser en faisant des folies.
C’est dans un cabaret concurrent pas très loin du tiens. Tu le connaissais pas mais il avait l’air plus réputé et plus vieux, jouissant d’une réputation que l’Eden n’avait pas. Hmm…Voilà un nouvel endroit où traîner de temps à autre…Tant que la patronne ne l’apprend pas.
Tu rentres, curieux et amusé par le défi lancé à quiconque viendra s’inscrire et y’avait pas foule mais ce n’était pas vide pour autant. Y’en avait un tas…D’hommes en rut. C’était drôle. Très drôle. Trop drôle.
« - Excusez-moi !!! Je viens pour le challenge ! »
Tu secoues l’affiche en l’air en cherchant une quelconque secrétaire ou personne qui y ferrait office et une brune au bonnet C se présente à toi, en te donnant une feuille à remplir. Ouuuh pas mal..Mais tu préfères quand ça remplie toute ta main.
Tu t’assois sur le canapé et juste en face, y’a un autre gars. Les gens murmuraient dans son dos et certaines filles avaient le regard admiratif. Une célébrité hein ? Mage par déduction. Génial. Il se baladait torse poil tandis que toi, tu étais en costard cravate. Deux parfaits opposés se rencontrant le temps d’une bataille qui promettait d’être épique….Et coquine. Surtout coquine.
« - Enchanté l’ami ! J’suis Damian…Je suis venu pour le défi et toi ? »
Lui tapant la causette, t’es même pas certain qu’il te réponde. D’habitude, tu n’abordes pas les mages, tu ne les aimais pas mais si vraiment ça en était un, ce petit jeu était un moyen parfait de le ridiculiser publiquement et de prouver que le commun des mortels sait encore se défendre.
Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Ven 20 Nov - 19:37
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Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Dim 22 Nov - 6:47
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Bacchus. Une divinité hein ? Cela t’a toujours plus ou moins amusé de te confronter aux dieux car c’était contre eux que se jouait les plus grands duels de l’histoire de l’humanité. Même si aujourd’hui, tu auras le dieu du vin comme adversaire. Bacchus. Bacchus Groh, maître de Quatro Cerberus. Tu avais beau ne pas être intéressé par le monde de la magie, tu connaissais plus ou moins les grandes lignes histoire de ne pas jouer les imbéciles. La seule question qui persistait dans ton esprit était de savoir ce qu’un maître de guilde pouvait bien faire ici ? N’avaient-ils pas tous une réputation à tenir ? N’étaient-ils tous pas censés représenter des valeurs ou des choses comme ça ? C’est dans un concours entraînant la débauche que tu retrouves un homme comme lui ?
L’idée était amusante. Les mages n’avaient plus le soutien du peuple et voilà que certains se reconvertissent. Intéressant. Très intéressant. Tu ne pus t’empêcher rigoler fortement à sa question. Une légende hein ?
« - Ce n’est pas la taille de votre réputation qui compte. Sauf si vous comptez dessus pour faire les yeux doux à ces dames ? Vous êtes maître de guilde si je ne m’abuse, n’avez-vous pas autre chose à faire que de traîner l’image de votre guilde ici ? Sauf si les temps sont durs…Ce qui ne m’étonnerais pas. Il parait que les guildes locales ont du mal récemment. »
Qui n’aurait pas de mal ? Le peuple, le travail des mages, n’existait quasiment plus. Ils avaient beau se cacher dans des tours à jouer à qui faisait pipi le plus loin avec leur nouveau conseil ridicule là..Mais ce n’était pas en s’enfermant dans un bâtiment, réunit autour d’un thé et d’une table que cela réglera les problèmes du monde. Bien au contraire.
Cela ne faisait que jeter de l’huile sur le feu. Peu de gens avaient dorénavant une grande considération pour le métier de mage et bientôt, alors que la tempête reviendra, ils ne verront rien venir. Encore une fois. L’histoire ne fera que se répéter.
Alors tu t’installes au fond de ton canapé, pieds sur la table sortant une cigarette de son paquet.
« - Et vous maître Groh ? Etes-vous de taille contre un simple mortel ? »
Un léger sourire provocateur apparait sur ton visage. Il n’y avait pas photo entre cet homme et toi. Il n’y avait pas photo entre la débauche et l’élégance. Vous ne jouez pas dans la même cour de récréation. Monsieur est au bac sable tandis que toi, tu as déjà anticiper les prochains cours de la maîtresse.
« - Que le jeu commence Monsieur. Et que le meilleur d’entre nous gagne »
C’était plus qu’un duel. Plus qu’un simple concours. C’était un véritable combat. Celui opposant les dieux et les hommes. Celui opposant deux forces de la nature. Les favoris et les laissés pour compte. Ceux qui sont dits « mages » et ceux qui ne sont que d’humbles humains.
Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Mer 2 Déc - 1:04
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Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Mer 2 Déc - 9:33
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Tu n’as le temps de soulever ce qu’il te dit que le départ est lancé. Les plus attardés partent en courant comme si tout n’était qu’une question de vitesse mais tu savais pertinemment, que tout n’était qu’une question de patience. La fable du lièvre et de la tortue. Tu peux bien laisser le maître de guilde partir devant après ce qu’il venait de te dire. De toute façon, les gens comme lui, ont en pas gros dans le cerveau. Toutes leurs pensées sont dans leur pantalon. Et encore. Cela serait gentil. Tu te dis qu’il est maître, donc sa place, il ne l’a certainement pas volée et tu te dis que dans un vrai duel, de force pure, il t’étalerait comme un pancake. Sans la chantilly de préférence.
Alors il part dans les premiers et toi tu sors, mains dans les poches, à la sortie tu t’arrêtes deux ou trois minutes, le temps de fumer ta clope. Tu ne pourras pas fumer devant ces dames, c’est quelque chose qu’elles abhorrent particulièrement, l’odeur de la cigarette que l’on porte sur soi.
Tu te dois d’être propre, irréprochable et alors que là, peut-être tu auras une chance.
D’un geste grossier du pied, tu écrases ton mégot et tu pars en attachant tes cheveux que tu retiens avec un élastique traînant dans la poche de ta veste.
C’est partit.
Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. Ces dames se font rares. La partie n’en sera que plus dur. Même le maître doit en baver un petit peu. T’aimerais tellement le voir à l’œuvre, voir quelle tactique il applique…Quoi que non. Tu le sais. Tu les connais les gars comme lui. Ca pense que le « Hey mademoiselle t’es charmante ! Ça te dirait un diabolo menthe ? » marche à tous les coups. Eh bien non cher ami. La drague est un art. Le flirt une tactique de combat. Il faut y être préparé. Il faut en dégager les signes les plus basiques.
L’allure. L’aura. Parce que les femmes pensent toujours qu’elles savent lire dans l’esprit des hommes, elles se bercent d’illusions depuis tant d’années qu’on leur dit « oui, oui, tout à fait » rien que pour leur faire plaisir. La gestuelle. La parole. Chaque mot doit être choisit avec précaution. Chaque mot doit être étudié, fait pour aller dans son sens, fait pour aller dans le sens d’une femme, fait pour que seule une femme puisse comprendre le petit sous-entendu fin et agile qui se dissimule dans la phrase que tu lui murmures à l’oreille. Parce que les femmes, n’importe lesquelles, aiment être désirées. Elles aiment se faire attendre. Elles sont perverses, coquines, vicieuses et certainement plus malines que vous les hommes.
Une femme est un général de guerre. Un homme est juste l’éplucheur de patates.
Alors tu te penches, tu lui écartes délicatement ses mèches brunes, tu lui susurres deux ou trois mots doux à l’oreille. Tu lui frôles le bout de l’oreille des lèvres, ta proximité dégage une chaleur significative….Elle le comprends. Elle te suit.
A l’autre, tu lui offres un verre, tu lui parles du malheur du monde car les femmes se pensent être une association caritative à elles toutes seules. Alors tu lui parles de ces enfants seuls. Tu lui parles de la peur et des pleurs. Tu lui arraches une petite larme, prise à la volée. Et elle se lève…T’acceptes de la raccompagnée. Mais pas jusqu’à chez elle.
Au bout d’un moment, tu finis par croiser le barbare, le sauvage, tout seul. T’as envie de lui rire au nez mais ça ne te fais même pas rire. Il ne comprend pas que les femmes ne veulent juste pas du zizi, elles veulent des mots, elles veulent de la douceur. Les femmes sont délicates comme une rose mais aussi dangereuses que ses épines.
Tu rigoles quand il te parle de « n’importe quoi ».
« - On dit qu’il vaut mieux rentrer seul que mal accompagné. Je crois que cette phrase vous va à ravir ! Mais je serais déçu si vous abandonnez maintenant, vous êtes un homme, brusque mais vous avez un certain….cachet pour ne pas dire charme. Je suis sûr que vous pouvez faire mieux que zéro demoiselle à votre actif. N’est-ce pas ? »
Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Mer 9 Déc - 22:14
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Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Mar 15 Déc - 9:39
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Tu ne lui réponds pas et tu te contentes d’un bref sourire quand tu le vois sortir avec une dizaine de filles autour de lui. Il n’a pas perdu de temps celui-là. Les demoiselles à ton bras te regarde, curieuses, au regard inquisiteur, se demandant certainement dans quoi elles se sont embarquées. Pourtant, tu savais qu’elles fuiront dès qu’elles apprendront la vérité que tu en auras pour ton grade. Une gifle ne te fais pas peur mais la colère d’une furie, c’est autre chose. Alors tu souris, résolut, les mains dans les poches, l’air de rien, l’air d’un imbécile, l’air d’un inconnu venu de nulle part. Ce n’était qu’un concours, il n’y avait rien à en tirer. Juste un concours, opposant plus l’orgueil des hommes que leur propre charme. Dommage, t’aurais bien aimé avoir le droit à un peu plus de sympathie ici et là, mais bon, les hommes ici, ils sont tous comme ce maître de Bacchus. Ils ne savent pas rire. Dès qu’on touche à leur fierté, ils sortent les dents. Ils s’emportent pour si peu.
« - Bon mesdemoiselles, je présume qu’il est temps de rentrer nous aussi. Suivons donc ce brave homme ! »
Bon à payer des putes. Bon à gagner. Chacun à sa façon de faire. Si c’est là, la sienne, tu respectais un point c’est tout. Tout le monde n’avait pas le tact et la délicatesse nécessaire…Toi-même t’en ai encore loin mais parfois, ce deux choses, sont les deux éléments qui payent tes fins de mois. Tu dépendais de tout. De toi, de ton charme, de ton attitude. Tu n’étais pas vraiment libre et peut-être qu’être gigolo n’était rien de plus qu’un métier dans une cage dorée.
Vous traversez la route, tous les quatre et sur le chemin, t’as appris leurs prénoms. Il y avait Nola, Cristina, Ashley et la jolie Abigail. T’aime bien ce prénom…Abigail. Ça fait un petit quelque chose quand on le prononce. Puis tu peux le raccourcir en « Abi »…T’aimes bien les prénoms où t’as pas à te faire chier à le dire en entier. C’était cool. Abigail, c’était d’ailleurs la plus jolie de la soirée. Avec ses cheveux noirs de jais et ses grands yeux gris.
D’ailleurs, t’es certain, qu’Abigail, elle ira dans ton lit ce soir, tu le sais, elle te regarde différemment que les autres. Elle te regarde avec ce message illuminant son regard. Elle t’a percé à jour Abigail, elle sait que t’es pas un type lambda et que t’as un métier qui en répugnerait plus d’une mais elle a l’air intéressée. Pourquoi pas ? Faut bien repartir avec une quelconque récompense de toute façon. Si ce n’est celle du concours, ça sera le corps d’Abigail. Ahaha ! Et puis le maître de guilde, il a ses putes. T’es sûr qu’il saura profiter de sa soirée lui aussi.
Une fois de retour au cabaret, il était déjà là, avec d’autres aussi, plus accompagnés que toi, moins que lui. Certaines étaient vraiment vilaines d’ailleurs…Wow. Tu sais pas trop si c’est le désespoir qui les a poussés ou juste l’appât du gain mais là…Pour un coup de pêche…Certains ne sont tombés que sur des thons. Dommage.
Tout doucement, tu t’approches du maître, le saluant en rigolant comme un attardé et en lui faisant un clin d’œil.
« - Je m’incline, peut-être que vous avez plus de ressources que ce que je ne croyais ! Chapeau bas l’ami ! »
Parce que certaines situations, dans la vie des mages, nécessitaient certainement qu’ils rebondissent sur leurs pattes, changeant de plans. Ils vivaient du danger. Naissaient du danger. Cherchaient le danger. Les mages étaient des fous mais peut-être que certains étaient plus respectables que d’autres…Aller savoir ?
A la mention de ceci, tu eus l’image de ce pauvre type croisé dans un bistrot…Arzel. Maitre de guilde lui aussi. Il voulait t’avoir. Aucun talent pour la drague mais beaucoup d’attirance pour la boisson, il était drôle Arzel. Il te faisait rire Arzel…Mais il était fou. Fou de croire qu’un jour, tu rendras des comptes à quelqu’un. T’aime pas ça. T’aime trop ta liberté. Tu l’embrasses tous les matins en te levant. La liberté d’aller là où tu voulais, faire ce que tu voulais, sans rien dire à personne.
C’était ça, la vie pour toi.
Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Jeu 17 Déc - 14:52
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Sujet: Re: S.E.X # Bacchus Sam 26 Déc - 10:36
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S.E.X
Je sens que le jeu se referme sur moi. Finalement j'avais rien compris, c'était pas ça les règles, y'a pas de gagnant y'a pas de perdant. Juste un ultimatum. L'amour ou l'amitié, qu'est ce qui vaux le plus, pour quoi ça vaux plus la peine qu'on se batte. L'amour, le vrai, la sensation de vivre qu'avec cette personne ou l'amitié, des amitiés indescriptibles, sans qui je ne pourrais vivre. Pourquoi c'est si compliqué, pourquoi on ne peut pas être pleinement heureux avec quelqu'un.
Il a gagné et il porte le poids de la victoire jusqu’à hauteur de son visage où s’affiche non sans gêne un de ces sourire satisfait. Il pouvait l’être. Il fallait avouer que pour une fois, tu t’étais fait battre sur un terrain où tu te pensais imbattable, ton propre terrain. Il y a de ces jours où l’on trouve tout simplement plus fort que soi. Il fallait simplement l’admettre et ravaler sa fierté et son orgueil alors que ses putes se chamaillent sur le sofa. Les femmes se battent vraiment pour un rien. Rien qu’une place sur un canapé où le ressort vous lèche la fesse droite et ça y est, cela peut être un objet de discorde entraînant des pays dans des guerres improbables.
Alors tandis qu’il salue la foule, toi, tu pars avec Abigail sous le bras. Elle est charmante Abigail, elle a ce petit sourire coquin et ces yeux pleins de charmes qui font brûler quelque chose en toi.
Vous en oubliez le concours et sa vulgarité et vous vous asseyez au bar, rien que tous les deux et t’apprends à la connaître Abigail. Parce qu’elle est de ces femmes que tu veux revoir et que tu veux connaître, quelque chose allant plus loin que de connaître les simples courbes de ses hanches, de sa poitrine et de son corps en lui-même.
Elle te parle pas de la vie ni de la situation actuelle, parce qu’elle n’a pas vraiment une âme charitable Abigail, elle a l’air d’être, finalement, celle qui laisse mourir les gens si ça peut l’arranger. Elle est le genre de femme qui fait sa vie sans compter sur aucun soutien. T’aimes bien les femmes un peu sauvage comme elle, elles ont ce caractère si commun. Ça te fait rire les femmes comme ça. Elles sont si rares parmi les petits objets fragiles qui vous entourent. Abigail, elle finit son verre d’une traite, ayant une descente encore plus rapide que la tienne et alors que tu rejoins son geste, revoilà le maître qui vous rejoins, vous proposant un verre. Finalement, il est tout seul le bougre et s’incruste non sans mal dans ta soirée. Tant pis.
« - Pourquoi se contenter d’un verre quand vous pouvez payer une tournée générale avec ce que vous venez de gagner ! Vous savez, si tous les mages sont comme vous, c’est étonnant que certains trouvent la vie si déprimante ahahah ! »
Tu l’aimes bien le maître de guilde, il est rigolo lui aussi et il a la même classe que Arzel. Aucun charme mais très doué pour la boisson, il ne fallait pas être idiot et encore moins un simple d’esprit pour connaître les rumeurs à propres de Bacchus Groh. Mais ça, ça te dépassait et de loin. Chaque homme était libre de faire ce qui lui plaisait et si t’étais mage, tu te serais pas gêné pour aller voir sa guilde de plus près…Mais tu l’es pas alors sa guilde, tu la regarderas de loin. C’est préférable.
Vos verres arrivent parce que t’as commandé autre chose en attendant que le vainqueur fête sa victoire comme il se devait de le faire et tu le regardes, levant ton verre en sa direction.
« - A votre victoire épatante ! Et aux hommes pleins de ressources….Ainsi qu’aux futurs nuits de folie à venir ! »