Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish)
Sujet: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish) Dim 8 Nov - 17:25
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Liam Xerses Fa Long
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Name, N² : Liam, Xerses Surname : Fa Long Member of : Iratus Orationis Relashionship Status : single Work as : guilde member, ex-Gard Born in : X775 (30/09) Come from : Amethyste, in Joya Age : Seventeen (17) Avatar : Lagi El Nagil, from Wand of Fortune
My Mind, guys
« Go look in my head »
Tel l'oiseau dont on aurait coupé les ailes, tu rampes au sol quand les autres courent. Tu es un simple mortel, autrement dit, un « rien » devant les mages, et pourtant, tel l'oiseau, tu rêves de te créer ces ailes artificielles, pour voler auprès de tes compères. Après tout, vous êtes tous humains, non ? Tu incarnes l'Espoir et le Désespoir à toi seul, car si tu gardes espoir pour ce qui est de la nature humaine, ou de ta condition, tu désespères facilement quand on en vient à parler de Joya, de tes parents, ou de ce foutu patriotisme. Joya te met mal à l'aise, malgré que ce soit ton pays natal, car trop de mauvais souvenirs y vivent, et tu es recherché pour trahison, là bas. Évoquer tes parents te met tout autant mal à l'aise, car ils ne sauront sans doute jamais la vérité et te croiront criminel. Et ce patriotisme... Ce n'est plus du simple désespoir qui anime ton visage lorsqu'on en parle. Pour toi, le patriotisme n'est qu'une invention de l'homme de pouvoir pour contrôler plus encore les citoyens. Pour toi, c'est une invention horrible, malgré qu'avant tu pensais le contraire, mais la prison t'a changé...
Tu es patient. Beaucoup ne le sauront jamais, mais la prison, le fait d'être enfermé vingt quatre heures sur vingt quatre, rend les gens patients. Tu sais attendre le bon moment, sauf - il y a toujours un sauf - lorsqu'il y a une bagarre à la clé. Tu es patient, et tu te permets facilement d'attendre une semaine, ou plus, avant de faire quelque chose.
Pour autant, tu n'es pas prudent. Tu vas facilement vers le danger, car tu aimes le genre humain, malgré ses défauts. Tu n'hésites donc pas à faire barrage de ton corps pour protéger un innocent. Tu es un rêveur, Liam. Un rêveur qui croit aux super héros et qui voudrait en devenir un. Tu rêves d'aider les gens au maximum, tu rêves d'être incorruptible, d'être inébranlable... Tu rêves d'accomplir les promesses de chacun, et de vivre dans un monde meilleur... Pour un rêveur, d'ailleurs, tu dors beaucoup plus que la moyenne...
Tu es de ces personnes fainéantes, le matin, qui rêvent de dormir encore une dizaine d'heure lorqu'elles se réveillent. Dormir est un luxe que tu aimes t'offrir. Cependant ce n'est pas ce petit défaut qui t'empêche d'être sportif, et tu pratiques quelque art martial, pour pallier à ton manque de magie. Ainsi, on te retrouvera souvent en train de frapper un sac de sable, ou un arbre, ou tout autre objet pouvant permettre de t'entrainer. On verra aussi ta chevelure rousse immobile durant quelques heures, parfois, lorsque tu t'immobiliseras pour ne plus bouger, et te concentrer, de manière à effacer toute éventuelle trace de colère restant en toi, et ne pas faire quelque chose que tu regretterais...
Car tu es colérique. Tu t'énerves facilement lorsque quelqu'un se fait agresser, lorsqu'une injustice se produit. Ce n'est pas tant ton sort qui t'inquiète, mais celui des autres. Et lorsque la fureur envahit tes veines, alors tu attaques. Peu importe que tu ne sois pas capable de gagner.
Après tout, tu n'as jamais gagné.
Tu n'es pas quelqu'un de distant, et au contraire, tu sympathises facilement, et tu sais te faire des amis. Tu as une personnalité attirante, chaleureuse, tu es un homme bon, et la plupart des personnes que tu rencontres le sentent. Tu sais t'amuser, et tu traîneras souvent tes amis dans des bars, le soir, pour décompresser. Tu sais t'amuser malgré ce qui t'est arrivé, car tu es quelqu'un qui va de l'avant, Liam.
Ton esprit n'est plus embrumé par ton passé, et tu vois le présent sans penser à l'avenir.
Recherchant désespérément - il y a peu de chances que tu puisses un jour la retrouver - Eileen, ta grande sœur, tu as été attiré par Iratus Orationis, la guilde nouvellement créée par une simple mortelle spécial à ton cœur, malgré que tu ne saches pas encore qu'elle est celle que tu aimes le plus au monde et que tu recherches...
Oui, Liam... Tu as toujours, depuis ta naissance, été subjugué par ta grande sœur. Elle a été ton modèle toute ta vie, malgré qu'à tes six ans, elle n'était plus là. Tu t'es engagé sur la même voie qu'elle, car elle représentait tout pour toi. Elle était ton idole, elle était ton héroïne. Malgré qu'elle ne t'a sûrement pas connu, vu qu'à ta naissance, elle était déjà occupée en tant qu'apprentie, tu l'as toujours regardée, et aimée.
C'est d'ailleurs l'une des trois seules femmes que tu as aimé. Elle, en tant que sœur, ta mère, en tant que mère, et Charlotte... Cette dernière, tu en as été amoureux, mais pour autant, tu ne sais pas y faire avec les femmes. Tu n'as aucune expérience, et tu t'embrouilles parfois. Tu te penses incapable de les impressionner, ou d'être normal avec elles, et tu caches cette faiblesse derrière la phrase : « Je ne pense pas à cela lorsqu'il y a tant d'injustices dans ce monde. » Pitoyable...
Tu es aussi un excellent cuisinier, ce que tu adores faire, et tu voudrais t'améliorer dans ce domaine, pour pouvoir satisfaire tes compagnons, après une dure journée, ou simplement pour se détendre. Ton plat favori, et celui que tu sais faire presque en fermant les yeux, est le bœuf bourguignon, dont on te dit souvent moult compliment.
Raffiné, comme ta sœur, tu sais te conduire en tout lieu, même royal, cependant tu sembles bien plus décoincé qu'elle, et cela s'entend, et se voit. Tu es une personnalité qui va de l'avant, qui s'amuse, qui rit aux éclats, tandis que tu te souviens de l'avoir vu comme une personne calme. Toi, tu n'es pas calme, hormis dans tes moments de pure concentration.
Toi tu es un super héros... enfin t'aimerais.
History
« How I lost »
Mon histoire commence là où tant d'autres ont débutées, là où tant d'autres ont crié comme je le fis. Ceci n'est pas un souvenir, c'est une réalité. Les bébés pleurent souvent en sortant du ventre chaud de leur mère, et ma mère était de celles qui ressassaient chaque souvenir. C'était son souvenir. Tant de fois, alors que du haut de mes cinq ans, je déambulais au travers des couloirs du château, j'avais surpris ma mère en train d'occuper son temps de pause en regardant par la fenêtre. Cette fenêtre qui était le reflet de la quête de Shira Fa Long. Ma mère. Alors que sa petite fille grandissait et se dévouait à une voie trop physique pour elle, s'entraînant contre un sac de sable, sans doute, même si je me souviens avoir eu l'imaginaire qu'Eileen - le nom de ma sœur - se battait contre des monstres venus de l'espace pour s'endurcir et avoir la chance d'ensuite se tenir devant les portes royales, une lance à la main, un casque sur la tête, ma mère regardait par la fenêtre pour tenter d'apercevoir, peut être, la cour où l'aînée se dévouait. Cependant je ne m'en suis jamais plains. J'étais aimé, plus que j'en avais besoin, je n'avais aucune raison d'être jaloux. D'autant qu'à cette époque, je passais mes journées à me planquer dans les chambres vides du palais, à comploter avec les femmes et hommes de chambres pour éviter l'heure du bain, à crier les gros mots que je n'avais pas le droit de prononcer dans les couloirs pour tester l'écho de celui ci. Contrairement à ma sœur, j'étais plus dynamique qu'elle au même âge, c'était ce que s'amusait à me dire Arthur Fa Long, mon père. Évidemment je n'en avais cure et cela ne m'arrêtait pas.
Mais passons. Le reste de mon enfance ne peut pas être évoqué sans que je vous dise plus sur les Fa Long, il serait déplacé vis à vis d'eux d'attendre plus longtemps. Commençons par les femmes, comme tout gentlemen le ferait. Ma mère, Shira Fa Long. C'était une belle femme, travaillant main dans la main avec mon père à la confection des bijoux de Sa Majesté. Bijoutiers Royaux, tel était leur métier. D'une nature plutôt joviale mais discrète, cette femme qui nous avais mis au monde débordait d'amour, et mon père, plus indifférent, ne nous aimait pas moins, Eileen et moi. Eileen, quant à elle... Eh bien j'ai toujours été attiré par ma grande sœur, tant par l'admiration que par sa force. Mais je ne l'ai pas vraiment connue. Elle était déjà sur sa voie lorsque je fus assez grand pour le rendre compte de ce qu'elle avait choisi...
Et ce qu'elle avait décidé de faire était d'entrer dans la garde du Roi et de la Reine de Joya. Tous les cinq ans, un tournoi était organisé le jour d'équinoxe d'automne, et dix candidats visant la haute distinction de garde de la Reine, s'affrontaient dans une arène sableuse. Les vainqueurs représentait la future génération des protecteurs de sa Majesté et sa famille, et ce fut peu de temps après mon cinquième anniversaire que j'assistai à ce qui devint un rêve pour moi. Mon père aurait pu vous le confirmer, mes yeux brillèrent dès lors que je vis ma sœur, natte fièrement arborée, s'avancer aux côtés des autres candidats. Elle eut d'ailleurs la gloire du premier combat, et celle de la victoire. Quant à moi, je devins obsédé par cette voie guerrière...
Mais quelques temps après cette belle victoire de ma sœur, quelques temps après que je me sois mis à jouer avec quelques domestiques au bâton, Eileen fut atteinte d'un coma. J'étais trop petit pour savoir ce que c'était, mais bien assez grand pour comprendre la gravité. Ma sœur, telle une princesse attendant le baiser de son prince - les disneys existaient aussi, à peu près, en Joya -, était plongée dans un sommeil qui sembla durer une éternité. Ma mère m'emmena la voir une seule fois, et ensuite, devint plus protectrice qu'avant envers moi. Mon père ne voulut pas m'emmener la voir, ne supportant pas la douleur de la voir couchée sur ce lit. Et Bastian... - Oh je ne vous en ai pas encore parlé ? Bastian était cet homme aux cheveux roux, comme les miens, mais avec cette touche de rouge sombre, qui lui créait un air plus grave que le mien... Il était aussi très amoureux de ma sœur... Je crois -, que je ne rencontrai qu'une seule fois avant, me promit de sans cesse parler à ma sœur durant ses jours/mois/années de coma qu'elle subirait.
Cela dura une année, après quoi on vint nous apprendre le réveil et le départ d'Eileen Fa Long de la cité. Et je ne m'en remis jamais. Alors les années suivantes, je finis par désobéir plus qu'auparavant, aux ordres de mes parents. Je n'errais plus dans le château à partir de mes douze ans, j'étais un garçon belliqueux, impétueux, et sale gosse. Oui ce terme est parfaitement bien choisi. J'étais celui qui n'acceptait pas le départ de ma sœur, alors que j'étais celui qui la connaissait le moins parmi ses proches. J'étais celui qui ne savait pas s'il était en colère contre elle parce qu'elle était partie, ou s'il était en colère contre nos parents parce que je n'étais pas né plus tôt. Après mes douze ans, je fuguai trois fois, et me retrouvai avec des problèmes. Instable, je cherchais la bagarre à tout instant, car me battre m'occupait, et me faisait me sentir proche d'Eileen. C'était risible, d'autant que je ne revenais généralement qu'avec des bleus et des bosses.
Mais à quinze ans, le deuxième tournoi après celui auquel j'avais assisté à mes cinq ans arriva. Et je me portai volontaire. J'étais jeune, plus que les autres, mais j'étais déterminé. Je ne suivais plus ce parcours par admiration, mais par nécessité. Je suivais le parcours qu'avait emprunté Eileen, pour me hisser à un semblant de son niveau. Je voulais prouver au monde et à Joya que j'étais plus qu'un adolescent problématique, je voulais leur montrer qu'en tant que Fa Long, j'étais capable de tout... comme elle...
Mais lorsque s'ouvrit devant moi la porte menant à l'arène, mon cœur s'arrêta de battre. Mes oreilles semblèrent se boucher, et un sifflement métallique sembla me traverser. La peur, l'angoisse, l'adrénaline, conjugués en un puissant cocktail me clouait sur place. J'avais l'impression de faire les plus grands efforts du monde pour me placer avec les autres. Je n'entendis même pas la Reine parler, ni même mon nom. Je sus instinctivement que l'on m'appelait, mais je ne me souvins pas que l'on m'ait appelé. Et au premier coup au menton de mon adversaire, je tombai. Il s'appelait Berthold, et était sacrément grand.
Cependant me croiriez vous si je vous disais que jamais je ne pus remercier assez mon concurrent ? Il m'avait réveillé, et sorti de ma torpeur.
Alors en tout honneur, je me relevai, et avec la fougue d'un avorton, je me jetai sur lui. Je ne sais plus combien de temps cela a duré, je ne sais plus combien de coups j'ai pris. Petit et rapide, je lui avais échappé plusieurs fois, mais je suis quasiment sûr de m'être évanoui après le match. Par je ne sais quel miracle, j'avais gagné. Par je ne sais quel miracle, j'avais tenu, et était resté conscient jusqu'au bout. Par je ne sais quel pied, je crois que j'avais visé son entrejambe...
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Il me fallut une bonne nuit de sommeil pour rattraper ce que ce Berthold m'avait fait endurer, mais au petit matin, je fus prestement amené dans les quartiers des recrues. J'étais bien, j'avais l'air fin, avec mon oeil au bords noir. Avec moi se trouvaient quatre autre garçons et deux filles, nous étions inhabituellement sept. Et je fis leur connaissance sous les rires de mes nouveaux "colocataires" et frères d'armes, tous n'arrêtant pas de me charrier et de vanter leur capacité à terminer un duel sans tomber à la suite. Heureusement pour moi, ils n'avaient pas tous dix huit ans, et je me sentais moins seul en découvrant Charlotte, blonde aux yeux verts, petite mais bien pesante, qui en avait seize depuis trois mois. Annie, elle, dans sa grande taille et son air farouche, en avait dix-sept, tandis que chez les garçons il y avait Tim, Reiner, et Eren, âgés de dix huit ans, et Gaël, l'aînée d'entre nous, avec un total de dix neuf printemps. Apres que les présentations eussent été faites, nous nous dirigeâmes vers les camps, où nous étions attendus pour notre premier jour.
Un premier jour qui resta gravé, à tous, dans nos mémoires. Nous avions de simples bouts de bois, et nous apprenions quelques figures, cela passait encore, mais lorsque le maître nous ordonna d'attaquer et que nous ne comprîmes pas, Annie se fit mettre à terre. Il criait « Mais attaquez enfin ! Mettez moi à terre ! ». Nul doute qu'il voulait s'assurer de quoi nous étions capables, mais après quelques minutes lorsque nous fûmes tous à terre, il recommença. Encore et encore, sans jamais laisser la fatigue que nous accumulions se dérober à nous. Au bout d'une demi journée, nous étions éreintés. De vrais larves pour le déjeuner. Certains, comme Charlotte et Eren, dormaient sur la table de bois tandis que d'autres, comme moi ou Tim, étaient en train d'essayer de manger proprement... Ou du moins, d'essayer de manger tout simplement. Les coups de notre maitre étaient puissants, et mes lèvres m'en voulaient sûrement encore de les avoir mises, sans le vouloir, sur la trajectoire du poing de l'instructeur. J'avais mal.
Lorsque le repas fut terminé, nous nous crûmes en train de mourir, et je fus le premier à lancer l'idée de la sieste. L'instructeur n'apprécia pas, et le reste de la journée se déroula en deux parties. Une durant laquelle on me regardait faire une centaine de pompes - je ne pus pas aller au delà de cinquante-quatre, alors j'écopai de cinquante nouvelles pompes -, tout en apprenant comment bien affûter sa lame. Une autre durant laquelle il nous posta par deux, chacun devant désarmer le couteau de bois de l'autre. Évidemment, étant un groupe de sept, je fus celui qui passa avec l'instructeur, et à peine voulus-je me lancer qu'un coup de genou me parvint au ventre. Il en fut ainsi jusqu'à six heures, avant que je rejoigne mon lit, oubliant de manger.
Les jours suivants furent à peu près équivalents, à peu de choses près que je préférais éviter de proposer des siestes, n'ayant pas apprécié la punition.
Le quatrième jour fut celui des épreuves magiques. On évaluait le potentiel magique de chacun pour connaître sa magie, ses caractéristiques et ses risques. A ce moment là, je n'étais pas bien. La magie et moi... Je n'avais pas de magie. Pas la moindre goutte de potentiel magique. J'étais incapable d'exercer la moindre petite magie, le moindre petit sort. “Non - doté”, comme le disait mère. Bref, nés de deux parents mages, ma sœur et moi ne pouvions pas maîtriser la magie. Alors lorsque l'on me demanda de lancer un sort, je ne pus tout simplement pas. Je restai le reste de l'après midi assis sur une marche, et l'instructeur vint me voir. Ce dernier me proposa - enfin c'était un ordre mais... un ordre gentil - une session d'entraînement au corps à corps, que je voulus refuser poliment. Mais il m'attrapa et me jeta au milieu des six autres, proclamant « Dernière séance de la journée ! L'objectif : me prendre cette médaille. Vous avez intérêt à réussir. C'est un entraînement sans magie, attention ! » Comme vous le devinez sûrement, nous perdîmes avec une facilité déconcertante. Chaque tentative d'approche était réduite à néant, et à la fin, nous ne tenions plus en place. C'est à ce moment que l'instructeur m'ordonna de venir avec lui, en faisant attendre les autres. Il me conduisit vers une porte et me demanda d'y entrer. Ce que je fis.
Je passai alors par un escalier froid, et mon souffle se retint alors que je parviens à la salle. Sur les murs de celle ci, armes en tout genre étaient. Il y avait des épées et des boucliers, des couperets et des arcs, des lances, quelques hallebardes, trois ou quatre masses de guerre et des simple fils de fer. On pouvait également voir quelques bijoux, qui ne donnaient clairement pas envie de les porter, des boucles d'oreilles à plusieurs crochets, des frondes, et... Lui.
Oubliant totalement ce qui se trouvait autour de moi, j'allais poser mon doigt sur la pièce lorsque j'entendis un flottement d'ailes. Surpris, mon réflexe premier fut de me mettre en position, et je vis alors un oiseau, un cacatoès entre mes poings ramenés en position de boxe. « Oh ! Ce n'est que toi... »En voyant ce magnifique perroquet, je tendais la main pour le caresser mais un peu trop vite, et je le gratouillai sous la gorge lorsqu'il me sortit « Coco. Un peu plus vers la gorge. Bonjour Coco. » Je dois vous avouer avoir eu la frayeur de la vie à ce moment là, et avoir reculé jusqu'aux escaliers, avant de sentir quelque chose de dur. Le mur. Un mur plutôt. Invisible. J'étais emprisonné avec un volatile, qui se mettait à tourner la tête par "à coups". Il me regardait, avant de regarder le bijou que j'avais voulu regarder avec les mains. Affolé par l'idée même qu'un oiseau puisse parler, je dis « C'est quoi ce délire ? » J'eus alors droit à une réponse du type : « Coco veut un biscuit. Coco veut... Coco veut... Jeune Fa Long, tu n'es pas mage... » Oubliant de tenter de me convaincre de l'irréalité probable de la scène, j'entre pris de lui répondre. S'en suivit le dialogue suivant. « Oui et alors ? »« Parfois, les recrues de la gardes sont dépourvus de magie. Elle viennent donc ici pour choisir une arme. »« Vous êtes réel ? »« Coco. Bonjouuuur Coco. »« Génial... Donc je choisis une arme... N'importe laquelle de celles ci ? »« Coco veut un biscuit. »« Cela te tuerait de me répondre ? »« Coco veut... Hum. Oui. Prend en une seule. Coco. »
Alors je me redirigeai vers Lui, ce collier. C'était une tête de mort, un crâne avec, à la place des yeux, quelque diamants. Je ne saurais vous dire quelle valeur ils avaient, mais ce n'était pas leur prix qui les rendaient beaux... La chaînette qui rattrapait la figure de crâne se trouvait être en mithril, elle était ainsi fine légère et résistante. Le perroquet était en train de me regarder, et lorsque je demandai si je pouvais sortir, il m'assura que oui... Je me pris donc en pleine face le mur énergétique, et remarquai le fou rire et le faux semblant du cacatoès. Quel fourbe.
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Durant les mois qui suivirent, j'appris quelque chose de fondamental : les rêves sont étonnamment bien gardés en mémoire par le cerveau humain. En effet, mes rêves étaient habités par Elle, cette dame qui disait s'appeler Graceling. Cette femme aux longs cheveux noirs d'ébène, à la peau blanche comme de la porcelaine, dans sa robe rouge comme le sang, qui restait aussi droite que pure. Ses yeux plus sanguinolents que les miens étaient incroyablement attirants, son zèle et son charme masquaient ce petit rire qu'elle avait lorsque dans mes rêves je lui parlais. Elle s'appelait Graceling, parce que son ancien nom était du passé. Elle était l'âme de mon acquisition, le collier. Elle était la pulsion de vie qui rendait ces yeux de diamants plus vrais que nature, et ce changement dans ma vie me dit-elle. J'avais compris, au bout d'une dizaine de rêves, d'une vingtaine de leçons en dormant, et d'une trentaine d'exercices épuisants, comment elle fonctionnait. Elle était une arme. Et au bout de cette année je sus m'en servir. Elle était une arme, et elle avait une vie et une conscience. Et un amour. Je ne le voulais pas forcément mais je lui avais fait une promesse, pour qu'elle accepte de m'enseigner les rudiments de son fonctionnement. Je devais l'aider à retrouver Changeling, un certain bracelet qui avait disparu une décennie auparavant. Changeling qui était aussi une âme dans un objet, le rendant magique, et son amant et amour de toujours. Je trouvais cela tout à fait fascinant, vers la fin de l'entraînement nuptial, mais je dois vous dire qu'au début ce fut troublant. Pendant que les autres apprenaient à contrôler leur magie, je tentais de remettre de l'ordre dans mes idées, et lorsqu'ils se battaient avec moi, je devais toujours utiliser un sabre d'entraînement.
L'année qui suivit mon entrée dans les jeunes recrues me permit de m'expérimenter sur le terrain : on nous donnait la responsabilité de veiller sur les premières portes. Ce n'était pas grand chose mais cela représentait beaucoup. J'étais de garde avec Charlotte, la nuit. C'était agréable, c'était doux, et c'était surtout le créneau le plus paisible. Charlotte et moi étions les plus jeunes, ils ne nous voulaient pas près de la famille pour le moment. Graceling portée fièrement autour du cou, celle ci ne pouvait pas parler lorsque je ne dormais pas. J'avais également une arme, un poignard. Discret, visible, tranchant et léger, il s'accouplait parfaitement à la fonction de la dame qui se pendait à mon cou. Le metal dans lequel elle était faite intrigua par plusieurs fois ma sœur d'arme, et j'avais beau lui dire et expliquer que je n'en savais rien, elle revenait à la charge. Charlotte était une tête de mule, avec un arc majestueux, et la magie de perception. Elle pouvait voir en pleine nuit comme en plein jour, ou voir les rayons infrarouges ou ultraviolet. Elle voyait derrière les murs, elle voyait même, il paraissait - je ne l'avais jamais vu faire cela - dans les pensées des personnes. Mais cela devait être fatiguant car jamais elle ne tenta de le faire sur moi, ou sur un de notre groupe.
L'année qui suivit, nous fûmes placés près de la salle du trône. Nous gardions les portes y menant. Et lorsque la relève arrivait, nous faisions nos rondes. J'avais pour habitude de passer dans le couloir où, petit, je déambulais, et j'imaginais la scène du point de vue du garde par lequel je filais toujours entre les jambes, sous son sourire de plombs. Mais un jour je fus victime d'une injustice. Enfin je fus témoin d'une injustice avant. Laissez moi vous raconter ce qu'il s'est passé, car c'est pour cela que vous êtes là, n'est ce pas ?
J'étais dans une ronde, et je vis la jeune servante qui s'occupait de moi étant petit. Celle ci, discutant avec ma mère, me reconnut aussitôt, et me salua, avant que Shira, ma douce mère, ne m'admire. Elle était fière. Fière de moi, parce que j'avais réussi, et même si elle n'approuvait pas totalement mon choix, elle ne pouvait que me féliciter. Cependant, alors que je repartai faire ma ronde, je croisai notre bon prince, fils du frère du roi. Aussitôt je m'inclinai respectueux, et il me dit relever, avant de s'approcher de mon ancienne "nourrice", la servante appelée Geneviève. Ils eurent une discussion que je ne devais surtout pas entendre, mais alors que je m'éloignai d'eux, mon chef l'instructeur, arriva vers moi en courant. « Liam. Annie a fait un malaise. » Alors que, inquiet, je m'apprêtais à partir auprès d'elle, l'instructeur ajouta « Non. Je m'en occupe. Mais il se peut que ce soit une origine magique, on ne sait jamais. Reste auprès du prince, je reviens dans cinq minutes. Deux si je suis assez rapide. » Acquiesçant, je me dirigeai vers le duo, près à le défendre. Car c'était mon devoir. Aussi me mis-je suffisamment près pour ne pas entendre la conversation, mais sans le faire exprès je parvins à entendre un « À partir de ce soir, je ne veux plus vous voir ici ! »
Censé être imperturbable, je me sentais mal pour Geneviève. Celle ci fut d'ailleurs obligée de partir, réparer sans doute un tort qu'elle avait causé au prince et je m'approchai. Mon rôle était simple, mais l'accomplir risquait d'être plus compliqué. Finalement, lorsque le prince décida de partir, il m'ordonna de le suivre. Après tout, j'étais son garde pour le moment. Durant tout le reste de l'après midi, je restais à ses côtés, tandis que mon supérieur m'en donnait l'aval. Et lorsque la journée s'acheva, et que l'on décréta qu'aucune attaque n'avait été lancée, lorsque j'allais prendre congé du prince, celui ci cria. Je me retournai immédiatement, mais ce n'était pas un cri de détresse. Il hurlait de rage, après qu'un de ses informateurs lui ait chuchoté quelque chose à l'oreille. Alors il courut vers les quartiers de Geneviève, et je le suivis. Il entra dans la petite pièce où elle était logée et j'étais sur ses talons. Il attrapa le poignet de la domestique en la menaçant, celle ci n'étant pas partie. Il lui hurlait dessus, et elle se défendait tant bien que mal. Lorsqu'elle évoqua leur passé je bondis. Instinctivement, ma main attrapa l'épaule du neveu du roi, et mon poing s'écrasa sur son visage, alors que je le faisais tomber en arrière et rattrapai Geneviève. La vérité que j'avais apprise était qu'il avait couché avec elle et ne voulait pas que cela ce sache. Il voulait donc qu'elle s'en aille pour cela, et cette injustice m'avait mis hors de moi. La pauvre n'avait nulle part où aller et il la bannissait à cause de ceci. Le sang du prince était sur ma main, son nez était bien amoché, et, furieux, je l'avais provoqué. Bien vite cependant je fus rejoins par l'instructeur qui opérait aussi, et bloqué par celui ci, je ne fis rien d'autre.
Les jours qui suivirent, je fus interdit d'exercer. Je restais dans les quartiers des recrues, et j'attendais. À cause de mon emportement, le prince exigeait que je sois enfermé dans les geôles du palais, l'instructeur plaidait pour ma défense. Mais le père du prince et le Roi était de l'avis de leur protégé, aussi l'instructeur avait il du mal à convaincre la Reine. Il y eut débat sur mon cas durant plusieurs jours, et le soir je stressais. Charlotte, qui était toujours mon duo, restait avec moi le soir. On se parlait, elle me parlait. Elle était belle, et au fur et à mesure je cherchais réconfort. Je pense que vous devinez aisément : elle était la personne la plus présente pour moi, et cette aisance qu'il y avait entre nous finissait par nous rapprocher. Lorsqu'enfin il fut décidé que je devais partir, lorsque je dus faire mes adieux à mes camarades, je sus que c'était la fin d'une belle aventure, qui n'aura que trop mal tourné. Graceling était en colère, Charlotte était attristée et les autres ressentaient plus ou moins les mêmes émotions. Le soir de les quitter, Charlotte me retrouva, et doucement, nous échangeâmes un baiser. Un premier et unique baiser, avant de nous quitter.
The End
Or not...
Et oui, mon histoire ne s'arrête pas là. Laissez moi vous conter mon injustice. Je venais de partir, depuis quelques jours, de la garde royale. Et je m'étais présenté à l'armée royale. Les militaires m'avaient accueilli, et cela faisait quelques jours justement que je passais des tests. Lorsque je fus par la suite affecté à un corps de l'armée, la 104 ème brigade d'infanterie, sous la direction d'un sergent, je me suis senti revivre, mais ce ne fut pas pour bien longtemps. En effet, lors d'un événement annuel, lors des fêtes, alors que la famille royale et la Reine défilaient, je fis l'erreur de ne pas afficher un sourire. Lorsque l'on me demanda pourquoi, je ne vis pas l'intérêt de mentir et je révélai à mon coéquipier ce qu'avait fait le neveu par alliance de la Reine.
Je ne pensais pas que cette information passerait par tous les corps de l'armée, ni que le Général convoquerait mon sergent pour savoir pourquoi un certain nouveau profanait ainsi la famille royale. Je fus convoqué et j'expliquai tout simplement la vérité. Il n'y avait rien sur mon visage à part un dégoût total pour le prince, mais je fus accusé sans aucune preuve de trahison envers Joya. Je fus emmené et enfermé le soir même, dans les geôles du Palais Royal. Là, je vis Charlotte qui patrouillait et surveillait les prisons, et je pensais avoir au moins de l'empathie de sa part. Mais rien. Elle qui avait été l'épaule sur laquelle me lamenter, elle qui avait reçu de moi mon premier baiser, elle qui m'avait fait confiance, avait retourné sa manche. On lui avait fait croire, et on avait fait croire à tous que j'étais bel et bien un traitre, ce qui me valu un crachât de sa part au visage, et des larmes. Je restai ainsi durant un mois. Un mois à haïr Joya, un mois à enfin comprendre la rage de Graceling. Elle qui avait été séparée de son amant par simple injustice de la vie, et à laquelle j'avais fait la promesse de l'aider. Je venais de subir un sort équivalent, et même plus encore, et ce fut elle qui, dans mes rêves, me fit la promesse qu'elle m'aiderait à réparer le tort qui m'avait été causé. En un mois, toute ma foi en le patriotisme de Joya avait été réduite à néant. Ce n'était pas du patriotisme, c'était un culte de la personnalité envers la famille royale, c'était une tyrannie à laquelle les gens prenaient plaisir. C'était uniquement par ces trahisons envers les personnes qui avaient le plus la foi, que l'on pouvait s'apercevoir de la tâche de moisie qui ornait ce joli tableau de fortune et d'espoir. Joya était rongée par l'injustice, et personne ne voulait le voir... Ma haine était tout simplement grandissante.
Mais une nuit, ce fut l'instructeur qui patrouilla vers les prisons. Il portait à son col l'une des broches de mes parents, je le savais pour les avoir déjà vus la fabriquer. C'était lorsque mère avait fait se tortiller une branche de metal, et que père avait demandé à l'émeraude de s'ouvrir en fleur verte. En la remarquant je me collai à la grille alors qu'il insérait les clés dans la fente et me libérait. Je fus perplexe. Il me fit sortir en toute discrétion, et me conduisit aux écuries, ou un étalon noir et tacheté d'une ovale blanche sur le front, nommé Saturn, était scellé. Il me remit une bourse et me fit monter sur l'animal, qui ne hennit même pas. « Tes parents sont des gens bien Liam. Ils ont donné cette bourse pour que je te fasse sortir, mais j'aime à penser que je suis moi aussi quelqu'un de bien. Aussi je te la donne. » Complètement à ouest, j'essayais de comprendre. « Ils ne méritent pas d'avoir un traitre pour fils, alors pars, et ne reviens jamais. Ils ne méritent pas de se lamenter toute leur vie pour un fils hors-la-loi emprisonné dans les cellules de Joya. Pars Liam. » Offusqué, je répondis que je n'étais pas un traitre, mais il était déjà trop tard. Il frappa l'arrière train de Saturn, et le lança au galop. C'était ma chance, même si elle me séparait de ma famille et de mes amis. C'était mon unique chance de vivre une vie, même si mes larmes coulèrent lorsque je pensai à mère et père. Alors durant des jours et des semaines, à dos de Saturn, je traversais les différents pays en bordure de Joya.
Il y a de cela une semaine, je suis arrivé en Fiore, après avoir appris pour les assauts d'Ajatar Virke et Légion, en pensant qu'un homme comme moi pouvait peut être aider, que ce soit à la reconstruction, ou pour quelques missions. Et puis... j'ai entendu parler de cette guilde, Iratus Orationis, la guilde des non-mages. Attiré comme la mouche est attirée par le miel, je me suis renseigné et je l'ai intégrée hier. Dans ma chambre, j'écris ces lignes, tout en espérant un jour avoir l'opportunité de revoir ma sœur, Eileen. Il se fait tard cependant, je reviendrais vers vous vous conter la suite de mon histoire, en attendant, je rencontrerais bientôt les deux maîtres de la guilde d'Iratus. J'espère bien m'entendre avec eux...
To Be Continued...
Graceling
• l'artefact •
Graceling, qu'est-ce, si ce n'est le nom de ce collier étrange et magnifique que tu portes constamment autour de ton cou ?
C'est un artefact. Une relique. Sous forme d'un crâne miroitant, aux orbites fermées par deux diamants noirs, fait d'un mélange de plombs et d'aluminium, rattaché à une chaînette en acier, ce bijou est incontestablement unique et d'une beauté tape-à-l'œil. Ancienne, elle n'a pourtant pas l'air d'avoir vécu autant de temps, et l'on pourrait presque croire qu'elle a été créée il y a de cela quelques heures.
De plus, comme nous le verrons sans doute très bientôt en action, ce malicieux collier est mouvant : il bouge selon son gré, car habité par l'âme d'une demoiselle aux cheveux noirs, et aux yeux plus rouges que l'enfer ne saurait le dire. Il est elle, et elle est Graceling. Son véritable nom ? Elle ne sait pas si un jour elle en a vraiment eu un.
Le fonctionnement de ce collier, est très simple : il est un conteneur en premier lieu, c'est à dire qu'il accumule de l'aethernano lorsqu’il te pense en danger. Lorsqu'elle sera prête à l'utilisation les yeux de diamants du crâne s'enflammeront de flammes factices (comme dans Hunger Games, les flammes factices ne sont pas dangereuses et ne brûlent pas) ; il te suffira d'engouffrer ta chair (ton doigt, ta paume, ton cou, comme tu veux) dans la gueule du crâne qui s'ouvrira alors, et celui ci te mordra pour récolter quelques gouttes de sang. Alors le crâne se détachera de la chaînette, et il se changera en l'arme de sa représentation : la faux de la Faucheuse (Crâne, Faucheuse, vous avez saisi le truc ?)
Il y a plusieurs modes à cette faux, et chaque mode entraîne une couleur particulière des flammes factices du collier.
Qu’est-ce qu’un mode ? Il s’agit d’une propriété. La faux pourra être, dans un mode, flexible, ou alors explosive. Chaque mode possède ses propres techniques, ses propres faiblesses, ses propres consommations. Et à chaque mode correspond une couleur. A sa puissance maximale, Graceling peut avoir 14 modes.
En gros, ton collier est une arme qui se voit octroyée différentes caractéristiques selon le mode (la couleur) utilisé(e). Pour changer de mode en cours d'utilisation, il te faut attendre que Graceling stocke la quantité d'aethernano nécessaire, et si ton sang agit toujours, la faux se changera d'elle même. Sinon, elle redeviendra crâne pour que tu la nourrisses.
Si jamais le crâne ou la faux se perd et devient trop éloignée de toi, naturellement, elle redeviendra crâne (si elle ne l'était pas) et sera attirée comme par un aimant surpuissant par la chaînette d’acier autour de ton cou. Il t'est donc impossible de la perdre… Normalement
Note également que Graceling ne fonctionne que pour un seul utilisateur : toi.
CODE by Elle
Sujet: Re: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish) Dim 8 Nov - 18:24
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Modes de Graceling
• techniques •
Graceling...
Cet artefact est une arme, ne l'oublions pas, mais une arme à plusieurs modes (définition d'un mode dans le paragraphe précédent). Chaque mode possède ses propres particularités. Deux modes ne peuvent pas être utilisés en même temps tant que le pallier des 6000 MM n'est pas pas atteint, et lorsque ce sera le cas, seules deux couleurs (modes) uniquement pourront être utilisées en même temps (par exemple, rouge et vert uniquement). Les couleurs compatibles doivent être complémentaires (Ce qui est le cas du rouge et du vert).
À chaque entraînement, une technique pourra être acquise, et elle sera répartie entre les couleurs. Les entraînements pourront en plus, à la seule condition que la technique apprise ne soit pas pour les modes déjà créés, permettre la création d'un nouveau mode sous une nouvelle couleur (N'oublions pas qu'il n'y a que 14 couleurs maximum).
Graceling est un objet magique, accumulant l'aethernano environnant, mais elle ne se changera en faux uniquement si Liam lui donne, en plus, du sang. Lors du changement de mode, Graceling grésille, pour ensuite avoir le nouveau mode enclenché. L'arme reste la même en apparence à chaque mode, et il n'y a qu'en forme de crâne que l'on a la possibilité de voir les flammes factices de la couleur utilisée.
La chaîne d'acier autour du cou de Liam en permanence fait également partie de Graceling mais ne peut pas bouger.
Bien entendu, plusieurs modes de suite épuisent Liam, car à cause de son statut et de son corps de simple mortel, c'est son énergie personnelle qui s'épuise...
Sujet: Re: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish) Ven 20 Nov - 1:49
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Fiche terminée. En attente de première correction ~
*s'incline*
Sujet: Re: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish) Jeu 10 Déc - 20:10
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Alors voilà pour la modération de Misto. Certaines parties sont retranchées. Si tu veux le message en entier, tu me le feras savoir!
Misto a écrit:
Modération
Psychologie
-Beaucoup de paragraphes inutiles (genre des parties d'histoire qui n'ont pas leur place là)
-Certaines caractéristiques du personnage sont mal comprises/ ou pas du tout comprises. Je te demande d'aller relire la description du personnage et d'être concis.
-En gros, c'est presque effacer et recommencer cette partie en entier pour permettre de bien lire et de comprendre le personnage dans sa tête et pas dans son environnement.
Background
J'ai pas eu le courage de la relire après le truc avant *meurt*
Magie
NB : Bien se rappeler que Liam n’a pas un gramme de magie dans le corps. Donc il est exclue qu’il fasse « popper » des trucs sans raison logique.
Bon, on va condenser le blabla Arme polymorphe prenant l’apparence d’une faux d’environ 2m de haut pour 1m de large. Son poids se rapproche de celui d’un katana Dans le vif du sujet ? Ok mais euh, dans quels matériaux tu ne passes pas ? Non mais … Soit tu fais une description correcte normalement soit tu fais ta figure de style correctement. Sérieusement, on dirait que tu fais juste du bouchage de trou. Et c’est d’autant plus marquant que d’une, j’m’en tape qu’elle soit ergonomique, belle, en quoi elle est faite, comment sont ses blessures (parce qu’en plus, c’est faux et archifaux pour ce type d’arme). Et euh, il est où ton bout de torchon rouge sur l’arme ? (on s’en fout de quoi ça représente, garde ça pour toi)
Tellement célèbre, la lance de Knightwalker, qu’elle n’existe pas sur ce forum. Mais je vois le rapport. Deux modes en même temps ? C’est pas comme ton modèle. Si tu te base sur un système, suis le ou change. En plus tu nous sors qu’on peut combiner les modes, mais on ne sait pas à quoi ils correspondent ni le pourquoi du comment. Va falloir développer. De plus, y’a-t-il des modes non compatibles entre eux ? Pareil pour le processus de fusion, je ne sais pas à quoi correspondent les modes, je peux pas valider. Va falloir développer. Y’a combien de couleur ? Elles correspondent à quoi ? Pourquoi j’ai l’explication de ma première question en sneaky en fin de paragraphe et pas en gros comme ça pourrait être UTILE au début du paragraphe expliquant à la plèbe que je suis ce que c’est que ton « mode » ?
Sinon pour le mode de progression, pourquoi tous les 3000 et pas tous les 1000 ? Après tu fais comme tu veux, c’est toi qui gère ta magie, le validateur n’a pas grand-chose à redire dessus.
Alors là, je dis non. Un artefact MAGIQUE utilise de la MAGIE. Après tu lui donnes comme ça te chante mais c’est et reste de la MAGIE. Tu alimentes ton arme, ok. Mais pourquoi et comment ? C’est pas plus logique de l’enclencher une fois, puis de refaire la manip pour changer de mode ? Parce que parlons-en, du passage d’un mode à l’autre. Comme je ne sais toujours pas à quoi correspondent lesdits mode, bah c’est couillon je comprends pas trop trop. Puis si tu passes d’un mode à l’autre, techniquement la morphologie ou la propriété de l’arme change, donc sa consommation/portée/durée d’utilisation aussi. Après j’dis pas que tu dois rengainer à chaque fois hein, mais reste cohérent quand même.
En parlant de cohérence, si la faux est en acier, pourquoi le collier est en mithril ? Et pourquoi du mithril ? Je ne suis même pas sûre que ça existe dans FT en plus. En parlant de ça, ta faux sort d’où ? C’est un crâne qui prend forme, c’est un truc qui sort du décors comme un cheveux sur la soupe ? Parce que si le cas number one est bon, c’est pas DU TOUT le cas du deuxième puisqu’il faudrait être mage pour ça. Rien à redire sur le dernier paragraphe si ce n’est que donner son sang comme tu le fais, ça provoque des anémies, et donc potentiellement des pertes de connaissance, ect, ect…. Reste cohérent et assume les conséquences.
…. ENFIN TU M’EXPLIQUES CE QU’EST UN MODE. TROIS JOURS APRES QUE J’EN AI BESOIN. Et en plus il manque la moitié des infos.
Bleu : Mode solide oui, si tu veux, si ça te fait plaisir Mode liquide, euh…. Non ? L’eau à haute vitesse oui, ça coupe, mais alors à vitesse de tournoiement humain, tu pourras toujours crever pour que ça le fasse. A modifier donc. Mode gazeux . Un gaz, ça ne coupe pas. Dans AUCUNE possibilité. A modifier. D’AILLEURS PARLONS EN TIENS DU MODE BLEU QUI REUNIS 3 POSSIBLITES EN UNE. Un mode, une propriété : c’est non négociable puisque tu n’es pas mage élémentaire et encore moins mage. Je ne corrigerais pas les techniques associées du coup, le temps que tu choisisses. « Quantité de sang suffisante », c’est quoi cette consommation là ? A refaire. Et en plus t’es pas logique : si le gaz est un gaz, un coup de vent et t’as plus lame, du coup c’est totalement stupide comme mode, en plus d’être incohérent dans la consommation. UN METAL CA A BESOIN D’ENERGIE POUR SE SUBLIMER. Et la durée ? Elle est où ma durée ? Bref. Tout à refaire.
Or : « Incrusté de particule explosive » oui, mais sous quelle conditions ? Parce que si tu exploses au contact, tu peux pas exploser à distance à moins de lancer l’arme (Ah oui c’est con hein).Du coup va falloir clarifier ça. Technique : En fait, tu peux marquer « Grand épuisement donc forte consommation » parce que si tu te vides de ton sang, tu vas pas tenir longtemps. Tiens compte de tes propres décisions et des limitations que ça engendre mal. Alors là par contre, tes facteur de caca tu te les gardes.0 Un facteur 1.5 d’explosion, c’est LARGEMENT trop puissant. C’est comme si je te donnais 1.5 de bombe H dans la tronche à chaque commentaire. Certe, je n’en ferais jamais qu’un. Mais bordel, je serais vite au chomage.
Pour la consommation, je ne veux pas de comparaison entre les différents modes. Je veux une vrai conso bien marquée et pas un truc nébuleux à trouver dans du baratin chiant. Et encore une fois tu ne tiens pas compte du facteur Anémie. Ensuite je veux une portée des explosions et la durée que tu tiens.
Rouge : Si ta lame chauffe et que ton arme est en acier, tu vas te brûler les mains à un facteur tellement rapide que t’aura même pas le temps de te rappeler que l’anémie ça engendre des perte de tonus. Et en plus le coup du crâne qui passe 99° à 0° c’est le pompom. Alors après pour l’accumulation de chaleur, tu parles d’expulsion. J’aimerais que tu clarifie le terme : c’est de l’exothermie ou une langue de feu qui te saute à la gueule? Technique : Bon. C’est pas très cartésien mais pour le principe, ça passe. Après de là à perdr 60% de la thermo, j’suis pas d’accord. T’es débutant et pas mage, donc tu n’atteindras sans doute jamais les 60% mais alors déjà arriver aux 50% ce serait une chance monumentale. Par contre, la consommation est à refaire. La chaleur n’est pas un état naturel, ça te pompe FORCEMENT de l’énergie et encore plus si la température augmente avec le temps sans avoir de plateau. Je veux une durée VALABLE et une portée de l’onde de chaleur tant qu’à faire.
En Attente de modifications
Sujet: Re: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish) Jeu 24 Déc - 15:01
Invité
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Tout d'abord, merci d'être passée et, oui, je sais, je suis en retard de deux semaines, mais voilaaaaa *__* c'est fait. J'espère ne pas avoir oublier quelque chose ^_^
Et j'attends avec (im)patience votre prochaine venue sur ma fiche.
*s'incline*
Sujet: Re: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish) Dim 27 Déc - 14:03
Adrien Campbell
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Titre : King of the Hill Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13100/35000) Mérite: (525/800)
Misto passera sous peu et donnera son avis sur ce qui a été modifié
Sujet: Re: Un soupçon de corruption conduit inévitablement vers un refus d'obtempérer - Liam (finish)