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Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish
 MessageSujet: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptySam 15 Mar - 16:14

Anonymous
Invité


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♠ Sora Nakamura ♠
♦ feat Oearba Yun Fang ♦



♦ Généralités ♦
♠ Identity ♠

Nom : Nakamura
Prénoms : Sora
Sexe : ♀
Age : 25 ans
Date de naissance : 21 décembre X766

Lieu de naissance : Inconnu
Activité(s) : Mage, musicienne solitaire
Guilde : Indépendante pour le moment
Statut : Euh... ?
Surnom : Dark Sky

♠ ♦ ♠ ♦




♠ Psychologie ♠



Lorsque l'on a vécu une humiliation toute une partie de sa vie, on en garde des marques. Ces marques qui nous rappellent chaque jour ce qu'on a subi, ravivant toujours la douleur. Ces mêmes marques qui, malgré elles, transforment la personnes qui les porte.

Ce sont ces choses, ces marques qu'on ne peut oublier. Qui font que l'on ressasse chaque jour le passé, sachant qu'on ne pourra pas s'en débarrasser. Ces cicatrices qui font de nous un anachronisme vivant.

J'aurais aimé pouvoir être capable de sourire, de montrer ma joie, de montrer que j'étais vivante. Mais ça aurait été me mentir à moi-même, et je place la franchise avant tout. Je ne sais pas rire, ou profiter de la vie, sans doute parce que je ne peux pas en profiter comme je le voudrais. Toutes mes journées, je les passe à observer mon environnement, mon entourage, dans le plus profond des silences, terrée dans mon obscurité et combattant chaque jour ma folie intérieure.

Lorsque je traverse les villes, les gens me regardent marcher. Je les sens vouloir m'aider, mais il doit émaner tant de froideur de ma personne qu'ils n'osent sûrement pas. Je ne veux pas de l'aide des gens. Il aurait fallu me la proposer plus tôt, bien plus tôt. Je suis sans nul doute une personne solitaire. Mais je préfère ça à passer mon temps avec des gens à qui je ne pourrais jamais donner ma confiance. Je vois tant d'hypocrisie sur les visages, que je préfère me refermer encore plus.

Et puis, d'un autre côté, je protège aussi les autres de ma personne. Toutes ces années traitée comme un spécimen m'ont rendue folle. Je porte une haine en moi qui est parfois incontrôlable. J'imagine, que cette haine a donné naissance à ce qu'on peut appeler un démon. C'est là l'origine de mon trouble de personnalité, ou peut-être une bipolarité, je ne connais pas le terme exact.
Il y a ces jours où je perds mes moyens. Où mon passé refait surface sans prévenir. Où je revois toutes ces scènes de torture et d'expérimentation sur mon corps qui hantent mes nuits. Et alors la folie me prend. Ma seule envie est de tout détruire.
C'est aujourd'hui une chose que je peux prévenir. Et alors je veux simplement qu'on me laisse seule, juste le temps que je me calme. Mais parfois, je ne contrôle rien. Alors, je ris, pestant contre le monde, pestant contre la vie. Et cette personnalité, plus osée, plus farouche, plus sadique que celle que je suis, me donne une certaine forme, et prime sur mon sens stratégique lors des combats. Il en faut parfois peu pour qu'une crise commence, un simple accès de colère suffit. Alors j'apprends à rester calme, j'évite les combats tant que je peux, je bouche mes oreilles aux moqueries, parce que je sais que ma susceptibilité et mon impulsivité déclenchent tout. On pense qu'en restant les yeux clos et les bras croisés alors qu'on me parle ou qu'on me défie, je provoque les autres. Ce n'est pas le cas, mais c'est le seul moyen que j'aie d'épargner le monde de mes crises.
Elles ne passent jamais inaperçues, jamais. Toutes les personnes qui ont eu l'occasion d'en voir une n'oublient jamais mon regard. Je ne sais pas vraiment quelle couleur prennent mes yeux, mais je sais qu'ils changent.

Je ne suis pas particulièrement attachée aux gens, parce que je suis une personne très froide, mais aussi très distante et que je ne fais confiance à personne. Mais pourtant, lorsque j'arrive à créer une sorte de lien avec les autres, je ne peux pas l'oublier. Et je suis ainsi toujours présente pour aider, malgré mes accès de colère et mon impulsivité. Moi, je ne sais pas voir la vie comme il le faudrait, mais j'aimerais que ceux que j'aime puissent le faire pour moi.

Je ne tiens pas forcément à ma vie, comme je ne tiens pas à celle des autres. Je reste toujours de glace, et cette insensibilité me rend encore plus difficile à approcher. Mais ce n'est pas un problème pour moi, ça n'a aucun intérêt à mes yeux. Ma solitude est la meilleure amie de ma haine, et je préfère que ça reste comme ça.

Je ne me sens pas encore prête à changer. Même si je veux faire l'effort de trouver une guilde, je sais que jamais je ne pourrais m'habituer à une ambiance familiale. J'ai en moi trop de chose à haïr pour ça, à commencer par ces gens qui forment le Conseil de la Magie.

Mais je pense que ce qui fait de moi celle que je suis, c'est principalement la peur, en plus de la haine. Ces cauchemars qui me hantent chaque fois que je ferme les yeux, qui m'ont poussée à devenir noctambule, ne font qu'accentuer ma peur. Cette peur qu'une jour on vienne me chercher, qu'un jour on me trahisse, qu'un jour on m'injecte de nouveaux produits dans le corps, et que la boucle se referme. C'est dans ce genre de moments que je cherche à m'évader. Je n'ai pas une vie qu'on souhaiterait avoir, et plutôt que d'y mettre fin complètement, j'ai choisi de me créer un monde. Ce coté rêveur de moi m'anime parfois d'une souffle de bonheur éphémère, que je ne retrouve que lorsque je joue du violon. Je peux alors penser, et tout oublier pour un court moment, vivre dans mon monde sans me soucier de rien, oublier mes peurs, ma haine, mes démons, tout. Et puis vivre, même si ça ne dure pas.



♦ Magiepom-pom ♦



La magie astrale, ou magie du Corps Céleste, est une forme puissante de magie qui va permettre à Sora d'utiliser les propriétés de nombreux objets astronomiques en combat. Les propriétés de la magie du Corps Céleste comptent principalement sur des objets astronomiques comme des météores, les trous noirs ou la génération et la manipulation de l'énergie d'étoiles dans le corps de Sora afin qu'elle puisse se battre aisément en combat rapproché. Sora peut créer des explosions légères, puissantes ou des rayons de haute puissance, destructifs pour leurs adversaires. Ce dégagement d'énergie est traduite sous une forme lumineuse. Sora est aussi capable d'utiliser la puissance de la force de ses astres contre l'adversaire pour une utilisation destructive ; la force peut être comparable avec les effets causés par un météore s'écrasant. La couleur des cercles magiques et des principaux sorts de Sora est jaune-dorée.


♠ Techniques ♠





♦ Background-Test Rpg ♦





" Commence dans le noir, et tu ne trouveras pas le blanc.
Naît dans les ténèbres, et tu ne trouveras pas la lumière.
Tout s'oppose, jusqu'à ta propre personne...
"

Premier acte.

Prologue

Un vingt-et-un décembre. Celui de l'année X766. Ce n'était pas une année particulièrement marquante de ma vie, si ce n'était qu'il s'agissait du jour de ma naissance. Un jour que je déteste jusqu'à aujourd'hui.
Je ne sais pas ce que j'avais fait pour mériter un tel sort. Je ne passai pas beaucoup de temps avec mes parents, juste assez pour que le bébé n'ait plus besoin de téter.
Arrachée à ma famille comme on prend un objet, tout ce que j'avais, c'était mon nom et mon prénom, tatoués en bas de mon dos. Sans doute parce qu'on savait déjà ce que j'allais subir. Histoire que j'aie un maigre rappel de mes origines.
J'étais devenue une enfant sans famille, enfin une enfant... Un spécimen, une espèce non étudiée, un objet au service de sombres mages. Livrée à moi-même...
Du début à la fin, j'étais seule. Mais plutôt que de vous dire tout ça comme ça, je vais faire au mieux pour être plus précise et plus claire.

Chapitre 1

La solitude est une amie qui m'accompagne depuis toujours. Je pourrais presque dire que je suis née avec elle en moi.
Ce que je peux affirmer en revanche, c'est que je n'ai jamais eu de bonne étoile.

Je suis née un jour, ou plutôt une nuit où la neige tombait sans s'arrêter. Le ciel était si couvert qu'il était impossible de voir les étoiles. Cette nuit-là, ma mère me donna la vie au péril de sa vie.
Vous savez, il y a ces gens qui, peu importe ce qu'ils font, sont toujours guidés par une lumière. Et puis il y en a d'autres qui, malgré eux, doivent vivre dans l'ombre parce qu'on leur destine un horrible sort, une vie de chien. Mes parents faisaient partie de ces gens qui devaient vivre dans la lumière. Mais moi, j'ai dû naître dans l'ombre.

Je n'avais jamais eu l'occasion de connaître véritablement mes parents. J'aurais eu besoin de plus de six ans pour les connaitre comme je l'aurais souhaité. Mais ces années avaient suffi à préparer mon corps d'enfant à ce qui allait m'arriver. Tout ce qu'il fallait pour me préparer à vivre sans ma bonne étoile, mes parents l'avaient fait, jusqu'à me tatouer mon nom dans le bas du dos pour espérer que je n'oublie pas mon nom.

Je me rappelle parfaitement du jour où ma vie a pris fin. C'était le jour de mon sixième anniversaire. Mes parents avaient organisé quelque chose, mais j'avais bien remarqué malgré mon jeune âge qu'il y avait un problème. Tout me paraissait lent, comme si le temps voulait s'arrêter. Comme si c'était la fin. Je ne saurais dire s'il s'agissait d'un sixième sens ou d'une fausse impression, mais je savais.

« Maman, Maman...
- Qu'y a-t-il Sora ?
- Pourquoi tout à l'air mort ? »

Je regardais ma mère qui me prit dans ses bras. Chaque fois que je posais des questions, mes parents s'étonnaient toujours de voir que je comprenais ce qu'ils me disaient. Je ne comprenais pas tout bien mais je comprenais des choses, ou du moins, je commençais à les comprendre.

« Ma petite puce... J'aurais tant aimé que tu gardes cette innocence. Je suis tellement désolée. »

Depuis quelques temps, j'étais seule avec ma mère. Mon père sortait tous les jours, je ne le voyais plus autant qu'auparavant. Et ma mère pleurait beaucoup, pendant la journée et la nuit. Je le savais parce que je l'entendais. J'entendais beaucoup de choses, tout comme je les pressentais. Et ce pressentiment que j'avais eu lorsque j'avais entendu quelqu'un frapper à la porte était mauvais. Ma mère alla ouvrir, et je découvris mon père comme je ne l'avais jamais vu.

« Papa...
- Ils arrivent. On ne peut plus rien faire, ils vont la prendre.
- Mais ils avaient dit que..., commença ma mère avant d'être coupée par des sanglots.
- Peu importe. Ils ne l'auront pas tant que je suis vivant. »

Je ne comprenais plus rien. Ma mère s'empressa de venir me prendre dans ses bras, me murmurant à l'oreille que tout irait bien mais qu'il fallait que je me rappelle du petit jeu que nous avions fait il y avait quelques jours.
Je sentais que le rythme des événements s'accélérait, et je sentais la peur grimper en moi. Le petit jeu me revenait clairement en mémoire, tout comme les petites étincelles qu'avait produit ma mère. Quelqu'un cogna dans la porte.
Cette fois, tout devenait sérieux. Des hommes entrèrent. Ils avaient l'air mauvais mais ce qui me faisait le plus peur, c'était sans doute les flammes qui entouraient ces hommes.

« Ils ont envoyé des mages... Les enflures. »

Ma mère me posa au sol et se mit devant moi pour essayer de me protéger. Je ne faisais rien d'autre que de pleurer tant j'avais peur. Je voyais des flashs lumineux sortir des mains de ma mère, des étincelles. De son côté, mon père brillait tant qu'on aurait dit une étoile. Mais je ne savais pas ce que c'était. Plus tard, j'appris que c'était de la magie, et qu'inconsciemment j'en avais appris les bases.

Tout s'écroula lorsque je vis mes parents tomber au sol, inertes. Ils savaient déjà ce qui allait m'arriver, mais ils espéraient vainement pouvoir me garder plus longtemps. Mais l'enfant de deux mages astraux ne courait pas les rues, et lorsqu'on avait l'occasion d'en trouver un, on le prenait. C'était la politique de ces gens qui me prirent à ma famille.

« Maman ! Papa ! »

C'est comme ça que mon semblant de vie prit fin.

Chapitre 2

Faible, jeune, frêle. C'était tout ce que j'étais. Mes parents étaient morts sous mes yeux en même temps que moi. L'un des meurtriers s'était approché de moi. Il m'avait attachée et soulevée comme on portait un sac à patates sans que j'oppose la moindre résistance. L'effet du choc. Je n'étais plus apte à rien. J'étais comme vidée de toutes mes forces, et je ne pouvais que pleurer.

Je n'avais aucune idée de ce que j'allais devenir. Je ne sentais même plus la peur. J'étais ailleurs, dans un état second. Présente sans vraiment l'être comme si mon esprit s'était évadé. Il s'agissait en fait d'un symptôme de mes crises à venir.
Je ne réalisais juste pas ce qui venait de m'arriver, ni ce que j'allais subir.

Les hommes s'arrêtèrent devant un grand bâtiment. Partiellement revenue à moi, je les vis prendre soin que personne ne les suivait avant de frapper à la porte.
Ils échangèrent quelques mots avec la personne qui surveillait la porte puis ils entrèrent. Ils parcoururent la petite distance qui nous séparait du bâtiment principal et mon voyage se termina dans une pièce sombre et glaciale. On m'installa de force sur une chaise à laquelle je fus attachée. Mais je ne réagissais pas plus que ça. Il fallait croire que j'étais complètement à l'ouest.

« Ce sujet est plutôt docile.
- Nous avons dû tuer les parents.
- Elle est donc encore en état de choc... Ça ne rendra les expériences que plus intéressantes. »

Je n'étais donc rien d'autre qu'un sujet d'expérience. C'était à cela que tout se résumait. Je pouvais dire adieu à la lumière.
Mais il fallait croire que mon jeune âge et ma naïveté faisaient face à mon sens de la logique.

« Monsieur. Où est-ce qu'on est ? »

La naïveté me porta préjudice tout le long de la captivité. Je n'étais pas qu'en état de choc, j'étais traumatisée, ce traumatisme avait créé une amnésie semi-permanente. Il y a ces jours où j'aimerais oublier sans vraiment le vouloir, même si aujourd'hui, certains éléments sont bien plus précis que d'autres dans ma mémoire. A cette époque de mon enfance, c'était comme un auto-délestage que je ne contrôlais pas.

Les premiers jours furent sans doute les meilleurs. Il fallait que je me sente bien au départ avant qu'on ne commence à me torturer. Mais les jours qui suivirent, la donne changea du tout au tout.
J'avais droit à une injection chaque jour, puis on m'abandonnait dans une pièce close et horriblement petite pour étudier ma réaction. Visiblement, je ne réagissais pas comme il le fallait alors on augmenta les doses et la fréquence de mes injections. Jusqu'à aujourd'hui, je ne supporte plus ni seringue ni médecine. Ce système est sans doute l'un des plus hypocrites du monde.

Quand je n'avais pas de piqûres, on me plaçait sur une table et on m'inscrivait des choses sur le corps que je ne comprenais pas. Mais lorsque je retournais dans ma chambre, je me sentais chaque fois prête à exploser, comme si mon sang était subitement devenu bouillant dans mes veines et que quelque chose de puissant était accentué en moi. C'était douloureux, tellement insupportable. Je ne pouvais pas tenir très longtemps et je perdais connaissance chaque fois. Mais je ne m'inquiétais pas, je me disais que c'était sans doute normal et que ça faisait partie de ce qu'il fallait pour me soigner – car on m'avait persuadée que j'étais malade et qu'il fallait me soigner, on m'avait persuadée que tout dans cet endroit était fait pour mon bien – et donc je ne rechignais pas, j'obéissais. On tirait facilement avantage d'une amnésie, tout comme on se sentait lamentable de ne pouvoir se souvenir de tout ce que l'on voulait.



Chapitre 3

Les semaines passaient. Elles étaient longues mais elles passaient. Entre sorts et injections, radiations et observations, j'étais devenue un sujet d'expérimentation exceptionnel. Jusqu'à ce que quelque chose me pousse à ne plus coopérer. Ce quelque chose que je m'efforce de maitriser comme je peux, sans savoir quand il prendra le dessus sur moi. C'était ma première crise.

Allongée et attachée sur une table, je sentais que les choses se passaient différemment, que je disparaissais et que quelqu'un d'autre prenait ma place. Je devenais spectatrice de mon propre corps sans vraiment savoir pour quoi. Je pouvais me voir, m'entendre, mais je ne contrôlais rien. Ce n'était plus moi, mais quelqu'un d'autre qui ne semblait pas content.

Depuis que j'avais eu l'occasion de sortir dehors, quelque chose en moi s'était comme brisé. Je fuyais ma prison pour me rendre à la bibliothèque qui n'était pas loin. Ce n'était pas facile, je jouais sur ma discrétion et ma petite taille aussi. Là-bas, les bibliothécaires m'avaient appris à lire, alors j'avais commencé à chercher des livers sur ces petites étincelles qui venaient illuminer mes cauchemars. J'avais découvert ce qu'était la magie et je ne comprenais pas pourquoi personne ne m'en parlait au centre. C'est la veille de la première crise que j'eus l'occasion de parler avec un enfant plus vieux que moi, bien plus vieux. Je lui donnais facilement dix ans de plus. En fait j'étais même la plus jeune, et les autres enfants me paraissaient hostiles. Je les connaissais depuis plusieurs mois pourtant. Enfin, peut-être même plus comme je n'avais plus de réelles notions du temps.

« T'es bien trop naïve toi. Tout ce qu'il se passe ici, c'est rien d'autre que de la torture.
- Mais nous sommes malades, ils nous soignent.
- Attends les premiers effets de ce qu'ils nous injectent et tu verras.
- Je ne comprends pas.
- Tu sais depuis combien de temps t'es là ?
- Non.
- Alors faut croire que t'es un spécimen. »

Le lendemain, je voulais qu'on réponde à mes questions. Ce que m'avait raconté ce garçon m'avait rendue plus méfiante.

« Qu'est-ce que c'est ? C'est quoi ce que mettez dans mon corps ? »

Pour la seconde fois depuis mon arrivée, j'avais peur. Lorsqu'on apprenait, on devenait toujours méfiant, plus encore quand on n'avait qu'un morceau d'informations. Ce jour-là, je savais que je n'étais peut-être pas si malade que ça et j'avais peur. Tout m'apparaissait différemment, je me demandais pourquoi on m'attachait avant de me piquer, pourquoi on ne parlait pas de magie alors que c'était si naturel. Je me demandais ce qu'on me voulait, ce qu'on attendait de moi.

« Non ! Laissez-moi ! Je ne veux plus !
- Le sujet C36C7 oppose une première résistance.
- Maîtrisez-la. »

Quelqu'un lança un sort, et j'eus l'impression de disparaître cette fois plus que jamais. Je pouvais m'observer rire à gorge déployée, une rire mauvais, psychopathe. Et je voyais les étincelles. Ces étincelles, je les avais créées.

« Vous connaissez la magie ? Moi oui ! Et vous ne m'aurez pas. Ha ha ha. Menteurs ! Menteurs ! Mourrez les menteurs ! »

Je n'avais plus peur. Je le savais. Ce que je voulais, c'était les voir tomber tous au sol sans qu'ils puissent se relever. Qu'ils voient ce que ça faisait de perdre sa vie si tristement sans jamais pouvoir la retrouver. Ce jour-là je perdis quelque chose de précieux pour une enfant : mon innocence et ma confiance aveugle envers ceux qui m'entouraient.

Pour mater mes crises, on n'eut pas d'autre choix que de me battre. Cependant, lorsqu'on avait remarqué que j'avais commencé quelque chose avec la magie, on préféra m'isoler et observer mon cas plus sérieusement. J'avais toujours droit à mes injections, mais à plus forte de dose encore, qui me rendaient plus folle que je ne l'étais devenue.

Chapitre 4

Les journées étaient très longues, mais les années passaient. Une, deux puis trois jusqu'à ce que j'aie dix ans. Toujours le même traitement. Tout était plus horrible mais je supportais. Il fallait croire que je m'étais habituée. Le garçon qui m'avait prévenue plusieurs années plus tôt était devenu complètement fou. Ou plutôt à moitié. Il avait en réalité le même genre de crises que les miennes mais elles étaient bien plus violentes et le battre sans arrêt ne suffisait plus à le maîtriser. Alors je me débrouillais chaque fois pour aller le voir dans sa cellule pendant ses crises et lui jouer du violon.

C'était quelque chose de nouveau que j'avais appris à faire, depuis que j'avais accès à la bibliothèque du centre, comme j'étais le seul sujet qui remplissait enfin les attentes. J'y allais seule, préférant me méfier de tout le monde, sauf de ce garçon. Il n'était finalement pas si vieux que ce que je croyais quand j'avais six ou sept ans. Il était simplement bien plus mature et donnait l'impression d'avoir seize ans alors qu'il n'en avait que quatorze tant il était grand. Il s'appelait Aaron. Je passais mon temps – le peu de temps – que j'avais avec lui et nous avions appris à nous connaitre. Nous nous étions même fait une promesse : il attendrait que je sois plus forte et plus grande pour nous enfuir ensemble. Dans ce genre d'endroit où on utilise la magie à des fins plus machiavéliques qu'autre chose mais qu'elle restait un secret pour ceux qui ne la maîtrisait pas, on ne pouvait plus attendre que ces activités soient remarquées par quelqu'un qui pouvait les arrêter. Alors il fallait être solidaire dans un monde où la confiance était une belle blague.

« C'est moi Aaron. »

Il riait, il ne parlait pas mais riait sans s'arrêter. Il me regardait dans les yeux. Ce rouge luisant qui changeait tant du bleu océan rieur que je voyais habituellement. Mais malgré son état second, je comprenais qu'il n'attendait qu'une chose, que je joue.
Alors je commençais sa mélodie préférée. Il faisait nuit, et à travers la fenêtre je voyais la lune et les étoiles, ces astres qui étaient la source même de mon pouvoir. Après quelques minutes de jeu, j'ajoutais quelques paroles à ma mélodie et je m'évadai dans mon monde, ne remarquant même pas qu'Aaron s'était calmé et qu'il était venu me faire un câlin.

« On partira Sora, et tu ne joueras plus ces mélodies si tristes. Tu les peindras du doré de la joie et elles rejoindront les étoiles.
- J'ai tellement mal. Et j'ai si peur... Ils me font si mal, se nourrissent de ma douleur comme s'il s'agissait d'un nectar. Ils me prennent tout... »

Aaron était inquiet pour moi. Il ne retrouvait plus la fillette rieuse et souriante dans le bloc de glace que j'étais devenue. Il n'avait de cesse de me dire que mes yeux ne brillaient plus comme auparavant, que j'avais l'air de plus en plus triste, et que je ne souriais plus. Que mon regard, si clair qu'on aurait pu me croire aveugle mais la plupart du temps tellement sombre, était si froid, et l'expression de mon visage si neutre, impassible. Je n'y pouvais rien, je réalisais tout si brusquement que j'en avais perdu ma joie de vivre d'enfant.

« Il y a ces jours où je me dis que la vie n'a aucune utilité.
- Ne parle pas comme si tu étais une adulte. Tu as à peine vécu. Tu auras tout le temps de vivre.
- Tu crois vraiment qu'on peut profiter d'une vie après celle qu'on a vécu. Moi je sais que je ne saurais pas. Mais je ferais ce que je peux pour toi. »

Mais après crises, tortures et coups de fouet, tout finit par s'écrouler.

J'allais retrouver Aaron en cachette après qu'on m'ait violemment battue. J'avais droit à ça tous les jours depuis ma première crise parce que je n'étais plus si docile qu'au début. Depuis que je maîtrisais parfaitement mon sort de projection astrale, tout était plus simple pour m'évader.
Mais ce jour-là, Aaron n'était pas dans sa cellule. Il y avait juste un petit mot. Je le parcourus rapidement. On allait tester quelque chose de nouveau sur Aaron. Mais je savais qu'il ne pouvait rien supporter de plus. Il était malade depuis quelques temps et rien ne s'arrangeait. J'avais peur qu'il ne tienne pas plus longtemps.
Ce vingt-et-un décembre, Aaron et moi devions partir. Mais j'allais être la seule à m'en aller.

Je ne pouvais questionner personne au risque d'être frappée de nouveau pour ne pas être dans ma cellule. Je devais trouver Aaron moi-même. Mais ce ne fut pas très long. Je perçus ce cri strident propre à ce qu'Aaron poussait lorsqu'il était à bout. Je me mis à courir dans cette direction, mais mon sixième sens me disait que c'était fini.



Chapitre 5

Pourquoi je déteste le Conseil ? Parce que c'était aux incapables mages qui le composaient d'intervenir. Je ne savais rien des problèmes qu'Il avait pu rencontrer. Ce que je savais, c'est que le Conseil était le seul à pouvoir arrêter cette torture.
Mais c'était peut-être l'odeur et le goût âpre et amer de la mort qui me faisait parler ainsi.

Vous ne savez sans doute pas la sensation qu'on ressent lorsqu'on n'a plus rien pour se raccrocher. On tombe au sol à genou, le regard perdu dans le vide. On a les larmes qui montent mais pas la force de pleurer tant le choc est grand. On reste béat, anéanti, mais on n'est capable de rien. On n'arrive pas à sortir le moindre mot. Tout parait irréel, tout perd son sens, le temps, la vie. Plus rien n'a de sens.

Quand on se débloque enfin, on hurle. On vomit toutes ses tripes et on hurle de nouveau sa rage. On hurle contre le monde, contre ses espoirs futiles de s'en sortir un jour. On se dit que quand on se fait des promesses à deux, il ne reste toujours qu'une personne et que ce n'est pas la bonne. On pense que même les coups de fouet, les coups de poing ou de pieds, les bleus, les hématomes, les piqûres et les sorts sont les meilleures tortures à côté de celle qu'on a en face de soi. On lâche tous les jurons du monde et laisse exploser sa colère, prêt à détruire tout ce dont on est entouré. On a tellement mal qu'on veut que les autres ressentent cette douleur.

On se jette ensuite sur le corps, dans l'espoir qu'il bouge, qu'on puisse penser qu'on a en fait mal réalisé, que son cerveau termine cet effort inutile que de se persuader qui s'agissait d'un rêve. On secoue le corps bien plus que si sa vie en dépendait. Et on se prend la gifle de pleine fouet. C'est trop tard et on le sait. On ne veut pas l'admettre parce que c'est trop dur. Alors on se laisse tomber, serrant le corps encore chaud contre soi. On attend la dernière petite étincelle. On sait que tout est fini, mais on reste collé au corps parce que c'est la dernière fois. On serre fort le tissu du t-shirt entre ses mains et on se lève comme un robot.

La crise arrive sans prévenir. On sent la force de la rage et de la haine enhavir son esprit. Alors on détruit tout, tout ce qu'on peut. On détruit jusqu'à la dernière petite miette. On fait tout exploser, utilisant un sort tout à fait au hasard. Et lorsque l'on est vidé de son énergie magique, on tombe. On se laisse tomber au sol parce que la crise est passée et que la fatigue est la plus forte. On perd connaissance et on laisse la tristesse devenir maître. Alors on pleure enfin toutes les larmes de son corps, parce qu'on n'est resté inconscient que pendant un laps de temps. Et on attend.

Voilà ce que fait de perdre quelqu'un. Sans Aaron, je n'avais plus de raison de me battre. Il me redonnait du courage quand je ne voulais plus rien, il me motivait. Je voulais le voir vivre sa vie du mieux possible. Mais les meilleurs partaient toujours les premiers.
J'avais lâché un hurlement si sauvage. Je n'avais plu rien à perdre. Les coups ne me faisait plus peur. Les marques de fouet, j'en avais tant sur le corps qu'en avoir une de plus ou une de moins ne me faisait ni chaud ni froid. Mais je n'étais pas assez forte. Ou du moins, pas comme je le souhaitais.
Je voulais me venger, venger Aaron qui lui ne méritait que de vivre. Alors j'avais décidé de fuir. J'allais vivre pour lui comme j'aurais aimé qu'il vive pour moi. Et je fis la promesse silencieuse de revenir ici le venger.

Le lendemain, j'avais disparu du centre, abandonnant une projection astrale dans ma cellule. Le sort n'avait duré longtemps, mais assez pour que je puisse passer par un petit passage. Une fois sortie, il ne fallut pas longtemps pour que j'entende l'alarme du centre. Alors je me mis à courir. Derrière moi, j'entendais des bruits de pas. Je ne pouvais alors qu'accélérer. La peur donne une certaine force qu'on n'aurait jamais imaginé. J'avais l'avantage de ma taille, même si j'avais vu ma constitution s'affaiblir grandement, ça ne m'avait pas empêché d'être la plus rapide. Une énorme poubelle me servit alors de refuge mais surtout de cachette pour la nuit, jusqu'à ce que je reprenne ma fuite le lendemain.



Deuxième acte.

Chapitre 1

Tout était différent. Et je le savais parfaitement. J'avais abandonné mon âme et mes espoirs dans ce centre une ou deux semaines plutôt, lorsque Aaron était mort. Je n'avais rien sur moi, et je ne connaissais rien de ce monde où je mettais les pieds. Je pouvais bien marcher encore longtemps, lorsque j'aurais atteint mes limites je ne chercherais pas à me battre.
Aaron, lui, savait beaucoup. Il n'était pas un petit garçon lorsqu'on l'a emmené au centre. Il avait pu marcher pendant la nuit sur des sentiers, voir les étoiles allongé sur l'herbe, voyager. Je n'avais besoin que de lui pour apprendre, et on me l'avait arraché. Je me demandais toujours pourquoi personne n'avait remarqué l'activité malsaine de ces gens.
Tout ce qu'ils nous faisaient, nous battre, nous ensorceler. Aaron m'avait dit que c'était dans le but de trouver une arme, un enfant au potentiel magique suffisamment important pour qu'on puisse l'augmenter. Il m'avait dit que les autres enfants qui ne possédaient rien de tout ça restaient de force au centre parce qu'ils ne devaient pas parler. Et ils leur offraient de la torture gratuite. Aaron disait qu'ils étaient stupides, parce que la magie était quelque chose qui s'apprenait, et que peu de personnes leur magie pour la première fois sans l'avoir apprise. Mais c'était ces personnes là qu'ils cherchaient.

Aaron savait tout. Et moi j'étais perdue dans un monde dont je ne savais rien. Et je ne savais pas quand on viendrait me chercher, ce qui me faisait bien plus peur encore. J'étais parvenue à ouvrir la boucle, mais je ne pouvais pas prévoir quand elle se refermerait. Alors il y avait des jours où je cédais à la panique, et je courais, tout en regardant derrière moi, de peur qu'un ennemi invisible ne m'attrape. Et puis je m'arrêtais quand la peur était passée.

Je traversais des villages, mais je restais discrète, évitant les hommes comme les femmes. Je m'arrêtais souvent pour cueillir des fruits quand j'en trouvais et boire un peu. C'était dur de se débrouiller seule. Je n'étais qu'un enfant de onze ans après tout. Je ne trouvais pas toujours ce que je voulais alors pour économiser, je ne croquais qu'une ou deux fois dans mon fruit pendant la journée, et je gardais le reste dans un bout de tissu que j'avais nettoyé dans l'eau d'une rivière. C'était mieux que rien.

Mais un soir, je ne tenais plus. J'étais tellement fatiguée que la première pierre sur laquelle j'étais tombée s'était transformée en siège improvisé. Il y avait une petite cabane à côté, que je pris la peine d'explorer une fois mes jambes reposée. Il n'y avait pas grand chose à l'intérieur mais j'avais au moins un abri pour dormir, ou pire. Je pris le dernier fruit que j'avais dans mon sac improvisé et je le mangeai en entier, parce que la fin me tenaillait l'estomac. J'avais traversé des endroits où je trouvais de quoi manger chaque jour. Mais là, ce n'était plus le cas et je n'avais rien dans l'estomac depuis deux ou trois jours.
Une fois mon court repas terminé, je m'allongeai au sol et je m'endormis immédiatement. La fatigue était une chose contre laquelle on ne luttait pas facilement. Lorsque je me réveillai, je n'étais plus dans la petite cabane.

Chapitre 2

J'étais allongée dans un lit. Il était très confortable. Je gardais les yeux mi-clos à cause de la lumière à laquelle je ne m'étais pas encore habituée. Il y avait quelqu'un au dessus de moi, mais ma vue était trouble et je ne voyais pas bien. Pourtant, j'avais comme l'impression de discerner la silhouette d'une seringue alors je hurlai.

« Non ! Ne m'approchez pas ! Laissez-moi tranquille ! »

Je sautai du lit et allai me réfugier derrière une table. Mais mon manque d'énergie n'ayant pas été palié, je perdis connaissance. Lorsque je me réveillai, j'étais dans le même lit, mais il n'y avait personne au dessus de moi.

« Hé bien ! Tu as dormi près d'une semaine entière ! »

Je sursautai. Il y avait quelqu'un assis sur la chaise derrière laquelle j'avais voulu me cacher. C'était une femme et elle me souriait gentiment. Ce n'était pas un sourire hypocrite comme ceux que nous adressaient les gens du centre du centre. C'était un sourire franc, un peu comme ceux d'Aaron.
La femme se leva. Je serrai la couverture contre moi et reculai le plus possible dans le lit avant d'être bloquée. Lorsque je vis qu'elle s'approchait et que je ne pouvais plus reculer, ma respiration s'accéléra. J'avais peur, je ne savais ce qu'elle voulait de moi.

« Je ne sais pas d'où tu viens, mais je ne te veux aucun mal, me dit-elle en posant une main sur ma tête.
- N-Ne me touchez pas. NE ME TOUCHEZ PAS !
- Calme-toi. Je ne te touche plus. Calme-toi. »

Je pressentais bien qu'elle ne voulait pas me blesser. Mais j'avais peur, c'était plus fort que moi. Elle se leva et se dirigea vers une table pour y prendre un plateau tout en me parlant calmement.

« Je m'appelle Yukino. Et toi, tu as un nom ?
- ...
- Je suis heureuse de voir que tu vas bien. Quand je t'ai vue dans cette cabane, j'ai eu peur que tu sois morte. »

Elle déposa le plateau sur le lit, me proposant de manger. J'avais très faim alors je ne fis pas d'histoire. Je commençai par prendre le petit récipient et en approchai ma bouche. Mais je le reposai vite sur le plateau et commençai à faire du vent avec mes mains. Yukino se mit à rire.

« Attention, c'est chaud.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Du thé. Tu n'en a jamais bu ?
- Non.
- Quel âge as-tu ?
- Onze ans.
- Et d'où viens-tu pour te trouver dans un tel état ?
- Je ne sais pas. »

Yukino ne me posa pas plus de questions et me laissa manger en silence. Je la regardais de temps en temps, et elle avait l'air de réfléchir. Lorsque je ne la regardais pas, c'était elle qui le faisait. Et puis elle finit par briser le silence.

« Dis-moi. Qu'est-ce qui te fais si peur pour que tu refuses que je te touche ?
- Les adultes sont méchants. Je ne leur fais pas confiance.
- J'imagine que tu ne me diras pas pourquoi. Que dirais-tu d'aller prendre une douche ? »

Je hochai positivement la tête et Yukino me guida dans les couloirs de sa maison jusqu'à la salle de bain. Elle me prépara des vêtements – sans que je sache comment – et attendit patiemment.

« C'est quoi cette chose blanche ? C'est tout léger dans ma main.
- C'est de la mousse, c'est le savon qui fait ça.
- J'aime bien. Ça sent bon. »

J'étais étonnée que Yukino ne me questionne pas sur toutes ces marques que j'avais sur le corps. Mais ça m'allait très bien comme ça.



Chapitre 3

En peu de temps, j'avais fini par m'habituer à Yukino. C'est avec elle que j'ai passé près de sept ans. Elle était vraiment très gentille et même si il y avait toujours une part d'ombre sur mon passé à ses yeux, elle ne me questionnait jamais trop souvent. Elle m'apprenait tout un tas de choses, tout ce qu'elle jugeait bon que je sache, et en échange, je le montrais plus ouverte. Même si je ne lui accordais pas la confiance qu'elle méritait, elle ne m'en voulait pas.

Ce jour-là, deux ou trois ans s'étaient déjà écoulés. J'étais seule dans le jardin, parce que Yukino avait une mission. Elle était partie pour une semaine et revenait ce jour-là. Alors j'avais profité de cette semaine pour mettre au point un petit sort. Je prévoyais de lui offrir une petite explosion d'étoiles puis de lui jouer une mélodie avec le violon neuf qu'elle m'avait offert.
Dès qu'elle passa le portail, je ne perdis pas de temps. Mon sort fonctionna à merveille, et je pouvais voir ses yeux briller devant ce feu d'artifice étoilé pendant que je jouais.

Je n'avais pas imaginé ce petit spectacle pour la seule raison qu'elle revenait de mission. Ce jour-là était le premier jour de la nouvelle année et aussi celui de l'anniversaire de Yukino.

« Bon retour. Mais surtout bon anniversaire Yukino.
- C'est magnifique Sora. Merci beaucoup. C'est un merveilleux cadeau.

Je ne fêtais jamais mes propres anniversaires parce que c'était un jour que je détestais. J'avais perdu une personne précieuse le jour de mon anniversaire alors je ne le supportais plus. En revanche, j'aimais fêter l'anniversaire de Yukino parce que ça la rendait heureuse. Et j'aimais voir la voir heureuse et vivante, parce que moi je n'étais pas capable d'en faire de même. Les anniversaires de Yukino étaient des jours si spéciaux et inoubliables.

Mais ce jour-là, Yukino semblait intriguée plus qu'autre chose. Elle me regardait avec de grans yeux ronds, comme si j'avais fait quelque chose d'incroyable.

« Sora, quand as-tu appris à te servir de cette magie ? Tu sais ce que c'est ?
- Quand j'étais petite. Je voyais des étincelles quand je dormais alors j'ai voulu les reproduire. C'était si beau.
- Mais ta magie est une forme de magie plutôt rare. Tu le sais ça ?
- Non. Tout ce que je sais c'est qu'on l'appelle magie astrale. Et je l'utilise depuis longtemps.
- Je n'aurais jamais imaginé que tu puisses utiliser la magie. »

C'était visiblement une découverte aux yeux de Yukino, et elle proposa de m'aider à utiliser ma magie. Parce que je devais admettre qu'il y avait des fois où je ne la contrôlais pas.

Yukino devint donc mon professeur particulier. Ça me faisait bizarre d'apprendre quelque chose que j'aimais sans être forcée. La magie astrale, je l'avais découverte par hasard, et puis on m'avait obligée à l'apprendre, et j'étais battue chaque fois que je refusais. J'aurais pu être entièrement dégoutée, et ça a d'ailleurs été le cas jusqu'à ce que je rencontre Aaron. Il ne maîtrisait aucune magie, et pour partir, nous aurions eu à nous défendre sans aucun doute. Mais le jour de mon anniversaire, il y avait trois ans, la magie avait une nouvelle fois perdu tout son sens.
C'était Yukino qui me redonnait l'envie d'apprendre, qui me donnait la force de me trouver des objectifs pour qu'elle, qui savait profiter de la vie, puisse être la plus heureuse du monde. Elle était comme une mère pour moi, et même si je savais que nous finirions par nous séparer, j'aurais du mal à le supporter. C'était encore mon sixième sens, quelque chose qui me disait que dès que je saurais voler de mes propres ailes, je devrais la quitter.
Alors je m'étais décidée à lui dire ce que je ne pourrais jamais dire à qui que ce soit.

« Yu.
- Qu'y a-t-il ? Tu veux qu'on arrête ?
- Non. J'ai juste beaucoup réfléchi. Tu sais il y a quelque chose que je ne t'ai encore jamais dit. Et je voudrais le faire avant que mes pressentiments ne se justifient. Je te fais confiance Yu. A toi et à personne d'autre. C'est important pour moi que tu le saches.
- Sora, commença-t-elle en souriant, je ne sais pas ce que tu crains. Mais si ça peut te rassurer, j'ai confiance en toi moi aussi, et je t'aime comme une petite soeur. Saches que si je devais disparaître, cet amour, lui, ne disparaîtra pas. »

Je ne lui fis pas de sourire, parce que je n'aimais pas ça et elle le savait. Mais ça ne m'empêcha pas d'aller me réfugier dans ses bras et de la serrer contre moi.

Chapitre 4

Si j'avais eu droit à de longues années de répit, on me rappela vite que la seule amie que je pouvais avoir c'était la solitude et personne d'autre.
Yukino partait souvent en mission, et elle revenait de plus en plus blessée. Et ma bipolarité n'arrangeait pas la situation. Elle avait besoin de moi, et je ne lui sortais que des propos blessants que je ne pouvais qu'observer, extérieure à moi-même, bien que je ne pensais aucun des mots que je lui disais.

« Yu. Je suis désolée. Tu le sais. Je fais ce que je peux pour contrôler ça, mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas.
- Je ne t'en veux pas, ne t'en fais pas. J'aurais juste aimé trouver une solution pour régler ça.
- Je n'ai ces crises que parce que mon coeur est rempli de haine. Et je ne veux pas l'en débarrasser. Pas maintenant. Je ne peux pas me débarrasser de cette haine parce que pour ça, je dois faire une croix sur mon passé. Et je ne peux pas, même après tout ce temps.
- Je te comprends. Mais j'ai l'impression de te laisser te détruire.
- Non. Tu m'as aidé à me construire. Ne t'occupe plus du reste et vis pour toi. »

Le jour de mon anniversaire approchait. Aurais-je de la chance ? Y avait-il une seule raison pour que les choses se passent bien pour une fois ?
Je ne me berçais pas de futiles illusions. Mais je devais cacher ma peur, cacher ce que je craignais le plus à Yukino. Je vivais chaque jour dans la crainte, chaque fois que Yukino partait en mission et qu'elle revenait plus tard que prévu. Chaque fois que je la voyais rentrer bandée de tous les côtés. Je savais qu'elle ne tiendrait pas ce rythme plus longtemps et qu'elle se briserait comme une poupée de porcelaine. Mais elle ne s'en rendait pas compte.

Le vingt-et-un décembre de l'année de mes dix-huit ans. Yukino devait rentrer de mission, elle me l'avait promis. Mais les heures passaient et je ne voyais personne. J'avais peur.
Quelqu'un finit par toquer à la porte. Je me précipitai pour aller ouvrir, sentant mon rythme cardiaque s'accélérer.
Derrière la porte, ce n'était pas la personne si chère à mes yeux que j'attendais. Il s'agissait d'un homme qui portait Yukino dans ses bras. Il ne semblait pas s'attendre à me voir et posa sur moi un regard des plus désolés du monde.
Yukino avait été grièvement blessée et elle s'était effondrée à l'entrée du village, là où se trouvait la boutique de l'homme qui avait ramené son corps inerte.

Je ne vous expliquerai pas de nouveau ce que provoque la perte d'un être cher. Mais cette perte était pour moi insoutenable. L'homme quitta la maison, me laissant un mot et un paquet de Yukino pour moi.
Elle expliquait dans sa lettre pourquoi elle démultipliait les missions. Elle voulait gagner de l'argent pour m'offrir la meilleure arme qui soit. J'ouvrai ensuite le paquet et y découvris une magnifique lance à deux lames, relativement longues. L'arme était rétractable et faite dans un matériau solide.

Les larmes le montèrent aux yeux en même temps qu'une nouvelle crise pendant laquelle je détruisis tout ce que je pouvais. Elle n'avait pas besoin de faire tout ça pour moi. Je savais qu'elle n'avait pas beaucoup d'argent, et pour l'aider, j'acceptais tous les petits travaux en ville. Elle savait que je n'avais pas peur pour rien. Mais elle ne m'écoutait pas quand je lui disais de faire attention à elle.
Yukino était connue en ville, et elle fut enterrée le lendemain.
Je pris l'argent qu'elle m'avait laissé et je quittai le village le jour suivant son enterrement. Je laissai derrière moi l'âme et les espoirs que je m'étais reconstruits et je devins plus fermée, plus froide et plus distante encore au point de devenir celle que je suis aujourd'hui.
J'errai pendant plusieurs longues années encore avant de le trouver un objectif. Si j'avais été plus puissante, j'aurais pu partir en mission avec Yukino. Alors je suivrais son conseil, et trouverais une guilde. J'avais connu assez de souffrances et perdu assez d'êtres chers. Je ne laisserais plus la vie m'arracher d'autres choses encore. Et pour ça, je devais apprendre à vivre pour ceux que j'aimais. Pour Aaron et Yukino.
J'avais pris la décision de quitter l'ombre dans laquelle j'étais terrée, et de trouver ma bonne étoile, quitte à la créer de mes propres mains.

♦ © Bebebe ♠ & ♦ Fairy Tail Rpg ♠
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyVen 21 Mar - 20:31

[PNJ] Sheen
[PNJ] Sheen

PNJ

Click

Bonjour,

Est-ce que cette fiche est toujours d'actualité ?
En cas de non réponse, elle sera archivée dans les 24 à 48 heures. Merci de votre compréhension.
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyVen 21 Mar - 23:37

Anonymous
Invité


Click

Elle est toujours d'actualité. Désolée, j'ai un peu de mal à la finir rapidement.
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptySam 22 Mar - 18:08

Anonymous
Invité


Click

Fiche terminée en attente d'évaluation.
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyLun 24 Mar - 13:27

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

Click


♦️ Welcome sur Fairy Tail RPG ♦️
♠️ Premier Passage ♠️



Tout d'abord bonjour et bienvenue sur Fairy Tail RPG ! =)

Je vais m'occuper de ta fiche dans un premier temps, mais tout d'abord voici comment cela va se passer :

¤ Je vais effectuer une première modération, afin de soulever les éventuels problèmes que peut contenir ta fiche, les incohérences, les points flous et autres choses du genre. N'y voit en rien un acharnement contre toi, c'est comme cela que cela fonctionne ici et ce dans le simple but de pouvoir garantir à terme une insertion réussie de ton personnage dans notre contexte. Durant cette étape je repasserai voir ta fiche autant que fois que je le jugerai nécessaire en fonction des modifications apportées. Quand je ne verrai plus de problème nul part je laisserai alors la main à un second validateur qui lui aussi viendra voir ta fiche pour relever les éventuelles incohérences et problèmes que je n'aurai pas vu. S'il est satisfait eh bien tu seras validée et pourras commencer le rp =)
¤ Tu commenceras le jeu avec une maîtrise magique allant de 0 à 1000. Elle correspondra à la notation que nous aurons effectué sur la qualité de ta fiche.
¤ Garde bien en tête que mes commentaires, comme ceux de celui ou celle qui me suivra sont là pour t'aider à améliorer ta fiche, à mieux inscrire ton personnage sur le forum et donc un plaisir optimal lors de son insertion dans le rp.

Bien et si on commençait ?


Aspect général


Un des codes du forum que tu as personnalisé, assez clair et lisible, même si foncer le bleu de la couleur du texte aurait été peut-être pas mal. Je note pas des tonnes de fautes vue la longueur de la fiche, mais par contre elles m'ont pas mal frappé quand je les ai vue, donc je te demande tout de même une relecture Wink.

Psychologie


J'ai saisis le personnage, en lien avec son histoire, même si la chose qui me dérange un peu étant que tu dis qu'elle s'en souvient en rêve dans le background et pourtant tu justifies la psychologie sur ce passé. Peut-être pourrais-tu nuancer, en disant qu'elle s'en rappelle de manière flou au quotidien, mais que en rêve elle a des flashs précis ? (enfin tu verras ce que j'ai mis dans la partie histoire, vue que ça ne concerne pas directement ce que tu as écris dans la psycho Wink)

Pour son côté sombre avec ce que j'ai lu dans l'histoire et que ce soit quelque chose de pleinement conscient je n'appellerai pas ça une double personnalité, mais plus que tout ce qu'elle a subi l'a rendu vraiment bipolaire avec de violents changements d'humeurs/personnalités qu'elle a du mal à contrôler. Après libre à toi d’appeler cette face d'elle-même le démon, mais c'est pour qu'on soit clair là-dessus.

Une petite relecture serait pas mal, sinon à part ça :

Je valide la psycho.


Histoire


Alors alors, premièrement comme dis plus haut j'ai remarqué des fautes assez grosses qu'une simple relecture devrait chasser. Des mots manquants, où des "longued" pour "longues", de mauvaises conjugaisons/accords, mais vraiment rien de dramatique, une relecture et ça devrait disparaître Wink

Attaquons vraiment l'histoire, bon alors j'ai surtout un soucis lié au début de ton histoire :

¤ Déjà je vais commencer par te signaler un petit fail repéré car tu dis être née en X762 dans l'histoire, or nous sommes aujourd'hui en 791 Wink

¤"Je me rappelle parfaitement du jour où ma vie a pris fin. C'était le jour de mon troisième anniversaire"
Trois ans je trouve ça réellement très jeune pour te rappeler de tout ça et d'en parler avec autant de précision, qui plus est en cumulant avec la petite incohérence que tu introduis en disant te souvenir parfaitement de ce jour, et pourtant tu dis plus loin ne t'en rappeler qu'en flash en dormant. Après je comprends le pourquoi de cette incohérence car tu écris à la première personne et vrai que ça fait étrange du coup. De même je trouve que sa façon de s'exprimer pour l'âge qu'elle est censée avoir tout au long de l'histoire est pas très crédible pour une enfant, surtout pour le début de trois ans.

Donc je te demanderai simplement de vieillir un peu Sora pour son entrée au centre (5-6 ans ?) et de choisir si maintenant et donc en rp tu te rappelles précisément où simplement quand tu dors (confère psycho), sans pour autant modifier ton histoire. Tu écris à la première personne donc c'est comme ça tant pis pour le côté étrange qu'elle raconte sans se souvenir, mais du coup raconte simplement sans rentrer dans le "Je m'en rappelle pas, mais là je m'en rappelle je sais pas pourquoi", je sais pas si tu saisis ce que je veux dire ? x)

¤ Les deux parents mages stellaires, qui ont une fille avec la même magie, je trouve ça un peu gros, mais on va dire que ça passe puisque il est clair que ton histoire repose dessus, et que sur le principe posséder une magie par hérédité est tout à fait logique pour moi, c'est plus que les deux parents la possède, mais bon c'est du détail, je voulais juste te le signaler Wink

Attaquons le global : Alors pour le coup du centre ça ne me dérange pas, on en a la preuve avec Ultear, même si je ne pense pas que c'était aussi violent. Par contre ce qui me gêne plus c'est que avec notre contexte et le bond de six ans, ces centres étent tenus par Grimoire Heart (guilde détruite dans notre contexte), en toute logique les centres devraient aussi avoir disparus.
Donc je te propose sois de vieillir Sora de six ans pour que en gros ce centre remonte à la même époque que ceux où Ultear a subi des expérimentations.
Ou alors tu laisses comme ça pour le moment, mais faut que ces centres soient vraiment secrets et que Sora ignore même par qui ils sont tenus. (faut que je vois en zone staff un moyen pouvant en justifier de nouveaux avec notre contexte, donc je te retiens au courant par mp si tu dois modifier ou pas Wink).

Pour le reste de l'histoire ça me va. Donc simplement de petites modifs Smile

Modifications requises.


Magie et Techniques


Bon la magie, on est dans de la magie à la Jellal, mais tu es beaucoup trop vaste et large dans ta description, déjà que c'est une magie puissante. Donc une magie du corps astrale, des objets stellaires, mais en aucun cas "d'autres formes de vie en combat" et tu ne contrôle ni lumière, ni gravité directement, juste les objets stellaires, et la possibilité de canaliser leur énergie dans ton corps.

Modifications demandées pour la description de la magie.

Passons aux techniques :


Verdict : Eh bien, j'ai bien compris le personnage, peu de choses à modifier au final, une relecture générale, quelques détails de l'histoire et ta magie à modérer/préciser clairement, bref ça devrait être plié rapidement, je repasse une fois les modifications faites. Bon courage Wink (Je te mp dès que c'est vue avec le staff pour le centre)



♦️ ♠️ ♦️ ♠️
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyMer 26 Mar - 19:23

Anonymous
Invité


Click

Modifications effectuées, au niveau des fautes j'ai fait au mieux, il en reste sûrement et je m'en excuse, je terminerai ce week-end.
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyMer 9 Avr - 13:50

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

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♦️ Welcome sur Fairy Tail RPG ♦️
♠️ Premier Passage ♠️



Me revoilà ! =)

Je tiens à m'excuser du retard, j'étais absent toute la semaine dernière, je voulais passer avant de partir, mais j'ai pas eut le temps au final, enfin bref me revoilà Wink

Aspect général


Validé.

Psychologie


Validé..


Histoire


Pas grande chose à dire, tu as modifié les deux-trois détails qui me gênaient donc

Validé. Wink


Magie et Techniques


Alors la magie, les modifs sont faites aussi, ça me parait bon du coup même je vais pas te le cacher son potentiel et sa puissance me pausent un problème. Néanmoins cette magie existe, Jellal l'utilise, et même si Jellal est du manga je ne vois donc pas pourquoi cette magie serait refusée pour un inventer alors qu'il ne s'agit ni de dragon slayer, ni de god slayer, donc je valide, mais je compte sur ton auto-modération en rp et n'oublies pas que tu commences débutante en magie.

Validé.

Passons aux techniques :



Verdict : On y presque ! Plus que du blabla magique concernant les techniques, je repasse dès que tu as modifié Wink



♦️ ♠️ ♦️ ♠️

 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyMer 9 Avr - 14:05

Anonymous
Invité


Click

Modifications effectuées.
Pour la deuxième technique, j'avais déjà re-précisé qu'il s'agissait de l'explosion d'une étoile sous la cible.
Je tiens à préciser que bien sur, le but de ce sort n'est pas de tout faire tomber mais de toucher la cible par une explosion. Je pense notamment à une cible aérienne.
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyMer 9 Avr - 15:29

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

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♦️ Welcome sur Fairy Tail RPG ♦️
♠️ Premier Passage ♠️



Me revoilà ! =)

Okay c'est noté Wink

Verdict : Bah écoutes pour moi c'est good, voyons ce qu'en pense le second validateur Wink J'invoque donc le second passage =)





♦️ ♠️ ♦️ ♠️
 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish EmptyDim 20 Avr - 16:04

[PNJ] Sheen
[PNJ] Sheen

PNJ

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Correcteur Mystère au rapport ~ ♥



Tout d'abord, je te souhaite la bienvenue - ou plutôt re-bienvenue - sur le forum.

Nous allons - oui nous sommes deux - procéder à l'examen approfondi de ta fiche personnage afin de nettoyer les imperfections qui pourraient s'être glissées à l'intérieur. Nous ne sommes donc là que pour nous assurer que tout va bien et que tu n'auras aucun mal à évoluer parmi nous. Nos remarques pourraient parfois te paraître laide et blessante, nous nous en excusons d'avance et te prions de ne pas le prendre pour une attaque personnelle mais comme un tremplin vers un chemin meilleur. N'hésites pas à poser tes questions via MP en cas de problème de compréhension, nous seront ravis de t'aider.

Nous te souhaitons une agréable lecture et nous te remercions de ta patience.


  • Général


    Une fiche bien sympathique. Je trouve cependant regrettable de ne pas savoir si la magie est une reprise d'un ancien compte sur un autre forum ou un vol pur et simple de travail.

  • Psychologie


    Une psycho très bien faite et très bien structurée. Rien à redire, je valide.

  • Background


    Quelques répétitions. Attention également, vers la fin du texte, tu confonds des homophones. Il y a certains endroits où tu as écrit deux fois la même chose d’ailleurs… Il serait bon que tu te relises, tu a tendance à remplacer régulièrement les « me » par des « le ».
    Une histoire très triste mais très bien écrite, j’ai été totalement absorbée. Une chose que je peux te demander, c’est si ton personnage a tiré de toutes ses mésaventures un but, quelque chose pour lequel elle veut se battre. J’aurais aussi aimé que tu développes d’avantage ton évasion du centre , puisqu’on peut se demander pourquoi Sora en sort aussi simplement alors qu’il a l’air aussi dur. Je veux dire par là que ça a l’air d’être un minimum protégé et encadré donc l’évasion doit être plus complexe que tu ne la présentée, non ?

  • Magie


    Magie trouvée sur ici. Ne sachant pas si j'ai affaire ou non à l'auteur de la fiche, je ne corrigerais pas tant que je n'en aurais pas la preuve.


En Attente de Modifications

 MessageSujet: Re: Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish   Sky without Stars ~ Ciel sans étoiles | Finish Empty

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