Il y a des jours, des jours comme celui-là, où tu te maudis. Des jours où tes pensées s’envolent comme des papillons à travers les nuages. Des jours où la raison elle-même semble t’abandonner, te quittant, remplacée par on ne sait quelle folie. Il y a des jours, des jours comme celui-là, où tu te maudis de ne pas avoir appris à tourner ta langue plusieurs fois dans ta bouche avant de parler. Des jours, où tu te maudis, d’avoir croisé son chemin. Des jours où tu voudras l’oublier et où tu chercheras, un homme, portant ses traits, parce qu’au fond, tu savais, que Zadig est l’homme fantôme. Il est l’enfant qui court au gré du vent. Il est celui qui ne reste jamais enchaîné à un endroit particulier. Il est celui qui disparait, la nuit, sous le ciel étoilé. Il ne préviendra pas. Il ne te dira pas un mot, il gardera le silence et préférera te regarder, une dernière fois, avant d’embrasser l’obscurité. Tu le savais, que ce vous vivez aujourd’hui, était unique. Pour toi. Lui, il en avait certainement l’habitude. Des femmes dans son lit il a dû en voir de toutes les couleurs : rousse, brune, blonde, châtain et on en passe. Des femmes dans son lit, il a dû en voir de toutes les formes. Ses mains expertes s’étaient certainement posées sur plus d’une femme.
Tu le savais.
A ses caresses tu sais. Il disparaîtra dès que tu as le dos tourné. Et toi, petite Sara, toi la femme qui a grandis parmi les hommes, tu ne le savais que trop bien…qu’il reviendra. Un jour. Là où tu t’y attendras le moins. Il reviendra, il te sourira, fera comme si rien ne s’était passé. Comme si tout ceci n’était qu’un rêve. Un plaisant rêve.
Sa voix. Son souffle chaud. Ses mains. Tout en toi semble se déchaîner dès qu’il te frôle, dès qu’il te touche et pourtant, tu réprimes se besoin. Tu ne lui feras pas ce cadeau. Pas cette fois. Tu veux le fuir, tu veux lever la main sur lui mais ta main se pose sur sa joue, ses yeux plongent inévitablement dans les siens quand il te regarde, quand il te parle de liberté. Tout semblait tellement simple. Zadig rendait les choses simples. Il avait ce don pour apporter cette touche de légèreté à la vie.
Tu veux le fuir mais tu ne peux pas. Pas dans cette position. Pas quand il est entre tes jambes. Pas quand il te regarde ainsi. Pas quand il te fait te sentir ainsi. Tu ne peux pas le fuir. Mais ô tu le veux. Cette folie que de désirer deux opposés. Fuir Zadig et resté ainsi, entre lui et la terre, pour encore un bon moment. Entre lui et cette terre bafouée et violée. Entre lui et ce monde détruit.
« - T’es un bel homme, même si t’es un idiot. »
Lui souriant au nez, tu sais qu’il n’en faut que peu pour te laisser aller, à ses caresses, à cette main sur tes fesses alors que ton cœur rate un battement. C’est…surprenant. Ce feu qui s’allume à chaque contact. C’est étrangement…bon et satisfaisant.
« - Idiot que de croire que je te laisserais me voler mon bien le plus précieux aussi facilement. »
D’un geste expert tu le pousses et roule sur lui de façon à ce que vos positions soient inversées. Il est en bas, tu es en haut. Tu commandes. Alors tu rigoles, tu rigoles tellement fort que l’écho semble ne plus prendre fin. Tu rigoles parce que sa tête surprise te fais rire alors que malencontreusement ta main se perds à la hauteur de son sexe.
« - C’est moins mou que ce que j’imaginais…C’est étrange et c'est plus gros que ce que j'imaginais également ahaha! »
Sara l’enfant. Sara la naïve. Celle qui n’y connaissait rien. Celle qui ne savait même pas comment ce genre de chose se faisait. Celle qui ne savait pas comment dire non à un tel homme. Celle qui avait envie de le prier de rester, encore. Juste un peu plus. Pourtant, tu restes silencieuse. Tu te mues dans cette certitude qu’il disparaîtra quoi qu’il arrive alors autant le laisser partir. Jamais tu ne pourras lutter contre cette amante naturelle. Jamais tu ne pourras faire le poids contre cette volonté et ce désir qu’à Zadig de voyager et d’être libre. Pourtant un jour, cette liberté qu’il chérie tant, le condamnera. Un jour.
« - Merci. »
Merci pour cette journée. Merci pour m’avoir trouvé. Merci pour avoir eu la patience et la délicatesse d’attendre. Merci d’être là. Lui faisant un bisou sur la joue, tu roules sur le côté, tout sourire, rouge tomate, ayant la constante impression que cette sensation de feu intérieur ne s’éteindra jamais vraiment et tu le regardes, cet homme dénudé.
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Dim 10 Jan - 16:19
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
à ton étoile
Sara & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Elle a le regard aussi brûlant que ses baisers, comme s'il tenait entre ses bras un incendie alors qu'il l'imagine déjà sienne, cambrée sous ses mains. Il y n'a pour l'instant que l'écho ténu entre leur deux respiration. Un mélange de braise et de cendres, alors que son sourire brise la beauté de ses traits. Il ne voit que Sara à cet instant – mais elle se dérobe à ses caresses, comme une comète, lui glisse entre les mains alors qu'elle se trouve sur lui. Ses yeux iris sauvages se plongent dans les méandres de Sara ; de la surprise éclabousse le contour de ses paupières. Elle est pure encore, aucun homme n'a perdu ses mains sur elle et Zadig se sent bizarre. C'est une fille bien Sara, il n'a pas vraiment envie de la froisser, de lui arracher ce voile de pureté parce qu'elle semble y apporter de l'attention. Mais son instinct bat comme un torrent dans ses veines. Les mèches de sa crinière blonde s'étendent au sol alors qu'il la dévore du regard.
_ I want you so bad.
C'est comme un murmure alors qu'il sent sa main sur son entrejambe. Elle sourit, éclate de rire, désactive la tension naissante qui doit régner sur elle. Zadig soupire légèrement de plaisir au contact, mais sa remarque lui fait exploser des éclats de rire un peu partout, à leur deux rires, ils brisent le monde en miette.
_ Ahahahaha !! Mais quoi t'es sérieuse ? Putain tu pensais que j'avais un petit kiki, je pourrais limite me vexer.
Elle s'échoue à ses côtés et le remercie, il tourne la tête vers elle et l'esquisse d'un sourire se mue sur ses lèvres. Elle ne sait pas faire Sara encore, alors il a envie de lui montrer un peu ces plaisirs-là, qu'il partagera encore avec elle si un jour il la recroise. Il reste dans son silence, un peu ceux d'avant la tempête parce qu'il semble qu'il a l'impression de prendre feu sous sa peau. Elle le rend barge, fou, elle l'endiable. Il a l'impression qu'il n'y aura qu'en enfer que sa carcasse bardée d'envie s'éteindra.
_ Ne me remercie pas, Sara.
Il lui fait une légère grimace.
_ On dirait que ça sonne comme un adieu. [/b][/color]
Il rit.
_ On en est pas encore là.
Y a quelque chose de trop entre lui et elle, alors Zadig étale sa main sur sa hanche, la caresse puis la dirige vers le bas de son ventre. Il a presque envie de sentir l'incendie la consumer de l'intérieur alors il se met sur elle, alors qu'il fait jeu de ses doigts vers le bas. Un sourire mutin s'étire alors que ses lèvres se perdent un peu partout sur elle, qu'il s'amuse à esquisser le contour de ses seins avec sa langue, alors que ses yeux ne lâche pas les siens. Il veut sa bouche, il veut son corps, il veut la sentir contre lui.
_ Laisse-moi faire, et prends ce que j'ai à t'offrir.
Il se met sur elle, alors que ses doigts se pressent un peu plus, qu'il prends le temps pour la faire languir, qu'elle s'éternise sur les premiers élans de plaisir, jusqu'à ce qu'elle le désire entièrement, qu'elle s'enflamme dans cette passion qui va les animer encore et encore comme une brûlure qu'on ne saurait guérir, et que même le plus violent des blizzards ne saurait éteindre. Alors quand il sent qu'elle est prête, qu'elle ne veut plus que lui et lui seul, il se met au dessus, écarte ses cuisses doucement pour s'y mettre.
T'as vraiment pas envie de faire le con avec elle, Zadig, t'as pas envie qu'elle emporte avec elle un mauvais souvenir de toi. T'as juste envie qu'elle t'accueille avec le sourire, la prochaine fois. Qu'elle se donne peut-être encore à toi.
Et il se trouve nu, raide contre elle. Il souffle pour se calmer, l'excitation au bord des lèvres. Son sexe pressé contre le sien, il n'en peut plus, il ne tient plus.
Décidemment, il te fait rire Zadig. Peut-être même trop. N’avait-il pas comprit ce que tu lui disais ? Que tu ne lui feras pas ce cadeau ? Elles n’apprécieraient certainement pas trop que tu t’abandonnes au premier inconnu croisant ta route, encore moins quelqu’un ayant le passif de Zadig. D’ailleurs, tu t’étonnes qu’à l’heure actuelle, aucune d’elles n’est encore rien fait ni ne s’est manifesté. Peut-être comptaient-elles trop sur ta propre capacité à te restreindre ? Peut-être espéraient-elles que tu refuses de ton plein gré de t’offrir à cet homme allongé de tout son long sur toi. Pourtant il est beau Zadig. Il a le regard enflammé, des flammes dansantes. Il dégage une certaine chaleur torride et sensuelle à la fois, il a la peau douce comme les nouveaux nés Zadig. Comment ne pas craquer ? N’importe quelle femme se ferait prendre au piège dans cette toile d’araignée quand on voit qui y est suspendu. N’importe quelle femme mais pas toi.
Tu te courbes et te crambes à chacune de ses caresses et tu oublies ce duel cornélien qui se joue dans ton âme et dans ton cœur. Deux parties déchirées par ce qu’il se passera. L’une regrettera de n’avoir rien fait, de ne pas avoir céder et l’autre, en ressortira entièrement satisfaite et gonflée de fierté. C’est vrai, Zadig est un homme à femme…Ils les aiment. De trop.
Alors tu ne seras pas celle qui regrette. Tu n’as pas envie de regretter ce moment, de regretter de ne pas avoir saisi l’occasion d’avoir eu ce moment avec lui. On dit que c’est magique mais tout ce qui semble magique c’est cet effet qu’il a sur toi. Comme si à chaque baiser tout ton corps brûlait. Comme si ton cœur battait au rythme de ses souffles chauds. Alors oui, tu le désires cet homme que tu ne connais pas, celui qui représente et représentera sans doute toujours, un mystère pour toi.
La température de ton corps augmente, peut-être même un trop et soudain, tout semble avoir une odeur de brûler. A jouer avec le feu on finit par s’y brûler l’ami.
« - Merde ! »
Tu t’écartes en le poussant légèrement et tu regardes ta peau, rouge, ici et là. Comme si tout ton corps était en combustion instantané. Tu le savais, tu savais qu’elles interviendraient. C’était juste trop beau pour être vrai.
« - Je suis désolé…Petit soucis..Technique. - Comment ça "petit soucis technique ?" Je viens de te sauver les fesses ma fille ! Et c’est le cas de le dire. T’allais vraiment offrir ta petite marguerite à cet homme-là ? au premier voyou qui croise ton chemin ? Nous ne t’avons pas élevé comme ça Sara. Petite dévergondée ! - Caritas ça suffit, tu n’as pas à te mêler de ma vie. - T’appelles ça une vie toi ? Et toi…. »
La femme à la chevelure rouge cendre se dirige vers Zadig en secouant son index dans tous les sens comme si elle disputait un enfant de bas âge.
« - Toi, t’as pas honte un peu ? Et si tu la mettais enceinte hein ? T’allais prendre tes responsabilités peut-être ? Ouuuh vous les jeunes ! Vous me donnez des migraines. Je m’en vais ! »
Et elle disparait, tout naturellement. Elle disparait, mettant un terme entre ce qu’il s’est passé et coupant certainement tout appétit sexuel et tout désir qui pouvait bien exister entre Zadig et toi.
« - Tu as entendu la madame…ça ne sera pas pour de suite ahahah ! Désolé si tu t’es brûlé…En fait, désolé pour tout. On aurait peut-être pas dû se croiser toi et moi ahaha. Tant pis. »
Aux alentours, tu cherches alors tes vêtements que tu retrouves en grimpant sur la petite colline et tu balances les affaires de Zadig à la figure de ce dernier en éclatant de rire encore une fois parce que malgré tout, l’intervention et la mise en garde de Caritas était trop drôle.
« - Il fait pratiquement tout noir dis donc..Waw..Le temps passe vite. Je présume que l’on va reprendre chacun notre vie toi et moi n’est-ce pas ? Et ne t’avises pas de mettre une jeune fille enceinte dans mon dos. Ça serait la honte quand même ! »
Tu fronces légèrement les sourcils mais tu continues de le regarder avec ces yeux compatissant et ce sourire amusé, cela donne un étrange mélange, une étrange grimace. Partagée par deux émotions. La tristesse de savoir qu’il va disparaitre et la joie, aussi immense soit-elle, d’avoir fait la connaissance de cet homme.
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Mar 9 Fév - 18:37
Zadig Cavalli
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Et c'est la frustration qui fleurit comme une mauvaise herbe au niveau dans son bas ventre, alors qu'elle repousse. Il s'étala sur la pelouse en soupirant de déception, sa main recouvrant une partie de son visage alors qu'il entendait des éclats de voix. Une femme avait fait son interruption, obligeant Zadig à découvrir l'un de ses yeux parce qu'il n'arrivait pas bien à la distinguer. D'un signe de main il lui fit un salut sympathique, il n'aurait jamais du, parce qu'il se fit disputer par la harpie aux cheveux de feu. Il l'observa, assis en tailleur tout en lui souriant et en hochant la tête à chacune de ses phrases, comme hypnotisé.
_ Vous êtes vraiment belle.
Il hocha la tête pour approuver ses dires, comme un enfant amusé. Il était réellement sincère en plus, mais sitôt son attention fut détournée par le coulis de l'eau qui brisait la roche. Son regard dévia à nouveau vers elle lorsqu'elle lui parla d'enfant, le faisant éclater de rire.
_ Oui, c'est vrai que pour les enfants ce serait vraiment pas top.
Il frotta son menton, mimant la réflexion.
_ Ça voudrait dire qu'il y aurait forcément un mariage.
Il blêmit. Effrayé par sa propre phrase. Ce fut ses vêtements atterris en plein dans son visage qui le fit brutalement revenir à la réalité. Sara lui fait la morale à moitié, comme si elle regrettait ce qu'il s'était passé. Ca ennuyait un peu Zadig si elle regrettait parce qu'il ne s'était pas imaginé la contraindre ou la forcer. Elle parla de détour, de chemins à emprunter, Zadig hocha la tête.
_ Certes. On devrait continuer la route et pas tomber enceinte tous les deux. Je suis pas prêt à assumer, fiouh...
Il enfila ses vêtements. Mais cette pensée le terrorisait sérieusement.
_ Tu attends pas de mariage, rassure-moi ?
Et il lui donna une légère tape amicale sur l'épaule en explosant de rire. Sara n'était pas une fille faite pour lui, elle attendait sûrement le bon, le rêve plein le front, prête à construire de beau. Zadig n'a pas envie de piétiner tout ça, lui il n'est bon qu'à aimer la liberté. Et toute sa vie. Alors les femmes à combler d'un soir lui convenait plus.
Toutes les jeunes filles qui se respectent se sont déjà imaginées ce moment-là de leurs vies. Le moindre détail, le moindre parfum de fleur, la moindre couleur, la robe et sa longueur. Tout. Absolument tout. La nourriture, la liste des invités, les demoiselles d’honneurs ou les témoins et ce qu’elles allaient dire précisément à celui se tenant en face d’elle devant l’hôtel. Pourtant, quand Zadig mentionne le mariage, rien ne vient pour toi. Une image noir, sans couleur ni odeur, rien. Tu ne sais pas si un jour tu te marieras et d’ailleurs, tu n’es même pas certaine de le vouloir non plus, la question ne s’était jamais vraiment posée jusqu’à présent. Jusqu’à ce qu’il la soulève.
Le mariage oui, mais avec qui ? D’ailleurs ça te fais sourire.
« - Je ne suis pas de bonne famille pour être née avec un mariage arrangée dans les mains. »
Ça t’aurais fait chier que d’être forcé d’épouser un type que t’aimerais surement pas. Un de ceux se la jouant grand monsieur. Alors tu regardes Zadig s’habiller, enfilant son jean, sa veste. Tu détailles les traits de son visage. A quoi ressemblerait l’homme qui déclencherait ce petit frisson en toi ? Surement à celui se trouvant juste à côté de toi. Le même genre un peu bizarre et peu abordable. Parce que ça t’amuses de t’imaginer un futur où tu croiserais cet homme, un peu trop souvent à ton goût.
« - J’aime bien comment tu le dis « Le devoir du terroriste », à Fiore cela paraît plus comme un droit. Après tout, personne ne vous cours après n’est-ce pas ? Personne n’ose affronter de face Ajatar Virke et beaucoup d’autres comme vous ? Vous faites trop peur. »
Pourtant Zadig ne te fais pas peur. Tu n’as pas peur du Zadig en surface mais tu crains ce qu’il y a en profondeur, ce qui le ronge de l’intérieur, ce qui un jour le détruira, parce qu’il n’aura pas osé se confier à quelqu’un. Parce qu’à force de tout garder pour lui et de se cacher derrière des masques de faux-semblants, il oubliera la vérité. Il oubliera cet être aux abords brisés.
Tu attrapes sa main dans le silence et vous vous mettez à faire le chemin retour, puis tu t’arrêtes, tes jambes cessent d’avancer et tu attrapes son visage, le coinçant entre les deux paumes de tes mains.
« - Tu sais, je t’ai fait une promesse. Je te remettrais sur le droit chemin. Je reviendrais te chercher où que tu te trouves. Bon pas maintenant car j’ai moi-même quelques affaires à régler mais un jour, quand je serais en mesure de le faire, je viendrais te sortir de là, de tout ça. Je viendrais pour toi et j’aimerais que tu ne l’oublie pas…J’aimerais que tu te souviennes que, quelque part dans le monde, tu as une amie, quoi qu’il advienne. »
Ayant attrapé ses manies, tu lui souris et lui fais une pichenette sur le nez comme pour te venger de toutes celles qu’il s’est permise de te faire. Cette fois, c’est toi qui auras le mot de la fin et s’il y a, quelque part, non loin d’ici, une promesse que tu ne peux pas tenir, celle-là, tu n’y manqueras pas.
Tu reviendras pour lui…Et pour tous ceux s’étant embourbé comme lui. Parce que quand on commence à mettre son nez dans l’obscurité de la vie, quand on commence à lui tendre les bras, cette dernière nous happe sans jamais nous lâcher. Sans jamais nous laisser espérer, qu’un jour, on retrouvera la lumière.
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Mer 9 Mar - 16:35
Zadig Cavalli
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Sara & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Sara réagit à la question du mariage et un sourire amusé flotte sur les lèvres de Zadig juste un temps.
« Ça tombe bien, je suis pas de bonne famille non plus. »
Elle réagit beaucoup Sara, comme un félin, prête à sauter et lacérer les mots pour faire débusquer la vérité. Comme si, de manière détournée, elle cherchait à comprendre les rouages qui font la mécanique de Zadig. Comme si, de ses doigts, elle essayait d'ôter le masque invisible qui recouvrait peut-être plus sombre qu'on aurait pu l'imaginer, ou peut-être pas. Peut-être que Sara s'enlisait dans le traquenard qu'était Zadig, peut-être s'élançait-elle dans un néant et qu'il serait bientôt trop tard pour rebrousser chemin. Mais elle s'accroche, Sara, elle est tenace. Il glousse. Il ne sait plus trop pourquoi.
« Ç Trop peur ? Ahaha ! Peut-être, faut dire qu'on a des sacrés gueules de tarés. Enfin surtout Circé. »
Il préfère contourner les questions, plongeant les agissements d'Ajatar Virke dans le flou le plus total. Ajatar Virke était les contours brisés d'un miroir semblable à l'existence de ceux la rejoignant. Elle saisit sa main, comme pour le faire revenir parmi les vivants et oublier les ombres mais Zadig s'est déjà condamné dans ce sentier Sara, ni toi ni personne d'autres ne pourra le sauver. Il est un être de l'obscurité et il aura toujours ce besoin malsain de s'y réfugier. Parce que Zadig est un enfant et les représailles, il ne connaît pas, il sera toujours dehors, à observer le voile des étoiles. Personne ne peut se mettre dans le chemin de Zadig parce qu'il n'en a pas, il contourne, s'esquive, réapparaît et disparaît.
Sa main se déposa sur celle de Sara.
« Ah ouais, vraiment ? »
Il glissa son autre main valide sur sa hanche et pianota dessus, comme s'il mimait un semblant de réflexion. Pour lui ça ressemblait à la vaste ouverture d'un nouveau jeu.
« C'est noté, Sara, je t'attendrais. J'espère que tu sais être persuasive.»
Il relâcha sa main – et attrapa son menton entre ses doigts.
« T'es courageuse et totalement timbrée comme meuf. »
Il souffla sur ses lèvres, avant d'y déposer un léger baiser. Il s'éloigna en ricanant, les larmes hilares qui menaçaient de jaillir de ses yeux.
« Désolé, ma douce, c'était bien trop tentant ! Faut dire que tu m'aides pas en t'approchant de moi comme ça. [/color][/b]»
Il secoua la tête, avant d'esquisser quelques pas en arrière et de lui faire le salut d'un soldat partant à la guerre.
« On se reverra très bientôt, la guerrière folle ! »
Et dans l'ombre de la nuit, il disparût entre les branchages. Il venait de la laisser là, au coeur d'une forêt palpitante - mais il savait qu'elle s'y retrouverait. Elle n'avait pas l'air d'être de celles qui abandonnaient à la première complication. Dans tout les cas, il saura où elle se trouve - ses pieds foulent son empire, alors il saura toujours la retrouver. Ou l'abandonner.