Tu le savais, qu’il était de ces hommes appartenant à son monde. Tu le savais, qu’il était de ces hommes capables du pire comme du meilleur, mais s’illustrant dans le pire. Tu le savais que son monde, résonnait avec celui de ta sœur. Peut-être que tu ne comprendras sans doute jamais les gens comme eux, les gens faisaient ce qu’ils font, préférant faire le mal…Pourtant dans le mal, il y avait une part de bien, il y avait cette volonté de vouloir faire quelque chose, n’importe quoi. Les hommes comme lui étaient dangereux. Il l’était. Le danger était son sang et l’infortune sa chair. Tu le savais.
Pourtant, tu n’avais pas peur de lui. Il était ce mystère que l’on rencontre une fois dans notre vie. Celui que l’on ne veut pas résoudre par peur de l’inconnu, par peur de ce que l’on trouverait derrière, alors on tourne en rond, autour. Il est ce livre qui jamais ne te laissera l’ouvrir. Scellé par le destin et par l’ensemble de ses actes. Scellé par l’impossible et la monstruosité de la vie. Tu savais qui il était, ce qu’il avait fait. Tu étais au courant de ses méfaits.
Il était cette tumeur dans le cœur du pays. Cet homme ayant fait de l’impossible, possible. Quelque part, y penser, ça te fais rire. Fallait-il le blâmer ? Le torturer ? L’exécuter publiquement telle une bête de foire ? Tu ne penses pas. Tu serais bien naïve que de penser qu’il était de ces hommes, qui s’est laissé porter par le courant, se laissant entraîné. Peut-être, que tu lui demanderas « pourquoi ». Peut-être qu’il aura, sur son visage, cette expression amusée avec laquelle il glisse sur les questions délicates. Parce qu’il glissait, tel un enfant fuyant la réalité.
Le départ vous appel, les soldats arrivent.
Les vertus grognent à l’intérieur de toi depuis que ta main est entrée en contact avec la sienne. C’était ton système d’alarme personnelle. Celle qui t’évitais de faire des erreurs et des bêtises. Celle qui te disait de fuir avant qu’il ne soit trop tard pour toi. Elles n’étaient pas contentes du tout que tu sois à ses côtés. Elles n’étaient pas contentes que tu sois là, sans bouger. Tu le sentais au fond de toi, leur colère dévastatrice. Leur haine envers ce genre d’individus.
Sa remarque sur ton importance te fit sourire. Parce qu’on ne condamnait plus seulement un groupe d’individus pour ce qu’ils avaient fait...Mais aussi tous ceux qui pourraient avoir un lien quelconque avec eux. Etait-ce mal ? Etait-ce mal que de vouloir savoir ? Que de vouloir comprendre « pourquoi » ? Pouvait-on blâmer les hommes pour leur curiosité ? La préférence était à la justice arbitraire. Quelque part, Fiore n’était pas si différente de Minstrel.
Quelque part, Zadig représente ici…Ce qu’Enya représente là-bas. Un danger pour le pouvoir. Toute ta famille était considéré comme tel et toi, tu n’avais fait que fuir, tournant le dos à tous ceux qui autrefois, t’avais aidé.
Tu ne dis rien, tu le suis alors que sa capuche recouvre bien la moitié de ton visage, t’arrivant jusqu’au nez. Le bout du nez. Il avait une grosse tête Zadig.
Tu sentais son souffle dans le creux de ton cou. L’excitation de devoir courir tout le temps, partout. La crainte de n’être jamais réellement à l’abri tandis que les patrouilles ratissent les rues et les ruelles à sa recherche. Tu t’accroches alors à son tee-shirt, une main sur sa poitrine, sentant les battements de son cœur.
« - Pourquoi avoir choisis cette vie ? »
Tu sais qu’il comprendra. Tu as envie de comprendre Zadig et son monde. Tu as envie de t’y heurter et de le bousculer jusqu’à ce vos deux mondes entrent en collision. Tu as envie de voir…Juste pour voir. Sortir de la ville sera un jeu d’enfants. Tu connaissais les ruelles. Avoir le visage d’Enya Taylor avait au moins un avantage. Tu connaissais les petits passages pas trop fréquentés dans les bas quartiers…Ou ce qu’il en restait.
Tu attrapes sa main, enlevant la capuche qui couvrait jusqu’à lors ton visage.
« - Tu sais, je n’ai pas besoin de me cacher, je n’ai pas peur. La peur ça nous paralyse quand on en prend conscience mais je n’ai pas peur, ni de toi, ni de ce que tu es, ni de ce que tu promets. Je te suis en mon âme et conscience. Je te suis, parce que je le veux. Je n’ai pas peur de me montrer à tes côtés. »
Tu le regardes et dans ses yeux, il y a cette lueur qui te rappelle qu’au fond, Zadig n’était qu’un homme. Les hommes sont fragiles. Les hommes, à l’intérieur d’eux-mêmes, ont peur aussi. Ils sont humains, ils éprouvent des sentiments. Ils ressentent les choses avec la même intensité que tous les autres.
Alors tu lui passes devant.
« - Suis-moi ! Etre la sœur du diable a bien ses quelques avantages ahaha ! »
Tu rigoles à ta propre blague avec légèreté parce que trop de fois, trop de nuits, tu en as pleuré. Un cadeau du ciel ? Une malédiction ? Va savoir. Tu sais juste qu’être Sara Taylor n’a pas toujours était facile et ne le sera sans doute jamais.
Sans lâcher sa main, tu l’entraînes, alors qu’une patrouille arrive juste à votre suite.
« - Parce que mon aventure commence avec toi. Aller vient ! »
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Dim 1 Nov - 18:05
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
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Sara & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Vite il faut déguerpir pour pouvoir espérer d'éviter cette armée d'hommes trop glorieux. Vertueux dans l'art de défendre une cause qui leur est cher. Utopiques de croire qu'ils arriveraient à faire régner l'ordre alors que la terreur courre dans les ruelles la nuit, quand les ombres murmurent des menaces silencieuses et voraces. La nuit, c'est là où les loups s'éveillent. Mais ils ne sont pas dans tout ça, Sara et Zadig. Ils sont ces « moi sans toi » « je ne sais pas » Ils errent comme des enfants entre les murs des rues désertes qui s'étendent à l'infini autour d'eux. À s'amuser d'un cache-cache qui coûterait peut-être le prix de leur liberté. Mais ne pensons pas à ça, Sara, on est tellement bien à courir pour s'échapper. Zadig rit alors qu'il la suit de derrière, ses yeux se baissent machinalement pour observer la silhouette de ses fesses en mouvements. Un sourire discret étire ses fossettes en un rictus amusé. Elles lui plaisent bien. On ne refait pas un homme, ça a toujours les yeux un peu baladeurs, des yeux qui parcourent les courbes. Encore plus quand elles ne regardent pas,
C'était grisant dans un sens, de se perdre avec une telle facilité dans la galaxie des rues. Zadig rit à nouveau parce que c'est drôle de courir pour préserver sa liberté.
« Je t'ai déjà dit que j'aimais ton côté téméraire Sara? »
Il voit ses cheveux qui se balancent dans son dos. Sa main qui tient fermement la sienne, comme s'ils s'étaient englués l'un dans l'autre. Comme si leur rire résonnait dans l'osmose d'un écho. C'était presque beau. Mais c'était quelque chose que Sara et Zadig partageront toujours.
«C'est vrai, au final, pourquoi se cacher ? On s'en tape ! »
Il l'arrête légèrement par le poignet pour stopper sa course et il lui sourit. Une idée un peu con vient de germer dans son cerveau et fait fleurir un sourire amusé.
« On fait la course ? Celui qui perd a un méga gage ! »
Il lui fait un clin d'oeil. Alors qu'il la tire dans un angle de rue pour se cacher à nouveau. Elle est contre lui, dos au mur, il sent son odeur envoûtante, séduisante, perturbante. Une effluve qui a un goût d'infini.
« T'es prête ? »
Et il s'éloigne brutalement d'elle et se met à courir comme un dératé, son rire s'entend encore dans les ruelles comme quelque de loin. Evanescent. Il se tourne, s'esquive, essaye de ne pas perdre Sara.
« Allez Sara ! Je sais bien que t'as pas envie de perdre. »
Et ses jambes vacillent, décollent du sol pour voler dans les airs tandis que sa joue rencontre le sol. Une grosse boîte, genre des choses qui ne se passent que dans les films. Il a l'esprit qui décolle et les jambes emmêlées alors qu'il voit Sara.
« Hé mais. J'ai pas dit mon dernier mot ! »
Il se soucie plus de sa course que de voir si la milice les voient, à hurler dans tout les sens, à rire comme un attardé. A ne soucier plus de rien. Vraiment.
Il n'y avait que Sara et lui pour ce moment. Il ne pensait qu'à eux. Il murmura dans sa tête.
«J'irais toujours te chercher quand t'auras besoin de moi, bien que tu partes dans un monde qui ne sera jamais le mien »
Parce que Sara est une fille trop bien pour un monde comme le sien.
Il t’arrête dans ton élan affichant ce sourire amusé. Ses yeux t’indiquant qu’il avait changé d’avis. Il voulait jouer, jouer avec toi, jouer contre toi. Il voulait s’amuser. Passer du bon temps dans l’insouciance du moment. Il veut faire la course, il veut parier. Sait-il seulement à quoi s’attendre ?
Fuir, courir, tu n’avais fait que ça pour les 18 premières années de ta vie. Courir, te cacher, profiter de la moindre occasion, ça te connaissais comme méthode mais là, il y avait quelque chose en jeu et tu ne saurais lui refuser ce petit plaisir. Tu ne saurais profiter de l’occasion. Mais que lui demander ? Que voudrais-tu de lui si tu venais à gagner ? Probablement rien.
Il t’attire contre lui, contre un mur alors une patrouille vous repasse sous le nez. L’adrénaline qui monte et qui te redresse les poils à chaque passage. A chaque fois qu’ils vous frôle de peu sans réellement remarquer votre présence. Leurs cries contre vos rires. Leur détresse contre votre insouciance.
Tu t’approches de lui, lui murmurant à l’oreille un quelconque avertissement, que tu aurais donné à n’importe qui s’approchant trop de ton domaine de jeu.
« - Tu joues avec le feu. »
Zadig il avait cette odeur sur lui. Ça pourrait enivrer n’importe quelle femme. L’odeur du danger. On y devient vite accro. Comme un drogué. Alors que tu attends le bon moment pour lui fausser compagnie, il prend les devants, partant le premier et mettant quelques mètres de distances entre vous et puis survient le crash. C’était brutal, violent mais follement amusant. Un Zadig qui s’étale dans sa propre bêtise, c’était drôle. Tu lui ris au nez avant de lui passer devant en tournant dans une ruelle.
« - Je suis désolé. Je suis joueuse mais très mauvaise perdante. »
Tu contournes dans la ruelle, avant d’arriver dans la rue principale où tu tombes nez à nez avec une patrouille qui te regarde, légèrement surprit de te voir débarqué ainsi.
« - Jouons à chat ! C’est vous le chat et mon ami est le rat, moi la souris. »
Tu leur tire la langue avant qu’ils ne se chargent de te courir après tandis que tu salues Zadig de loin.
« - J’aime à avoir des spectateurs quand je gagne un défi. Tu ne m’en voudras pas j’espère. Changement de règle du jeu. Le premier qui sort de la ville, sans se faire attraper. On se retrouvera à l’extérieur. »
Un petit clin d’œil malicieux tandis que tu continues de courir en rigolant comme une enfant. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas autant ris, que tu ne t’étais pas autant amusé, sans te préoccuper de la situation dans laquelle tu étais. Peut-être qu’enfin, ce monde qui était le sien, allait t’ouvrir ses portes. Voir à travers la serrure n’était plus suffisant.
Avec toute cette histoire, tu as perdu Zadig de vue et l’armée toute entière semble être derrière toi alors que la distance vous séparant semble se réduire considérablement à chaque enjambée. Ca…ce n’était pas prévu. Tu tournes alors dans une ruelle, puis dans une autre, descendant plus profondément dans les bas quartiers, t’enfonçant dans les ténèbres du fantôme de cette ville.
Essoufflée, tu te caches derrière un muret, accroupie, ayant un point de côté affreusement douloureux alors que les pas toujours plus présents de la milice semblent revenir sur ta position. Un regard derrière toi te fais remarquer que tu es dans cul-de-sac. Génial. Brillante idée Sara. Bravo.
« - Au moins c’était drôle ahaha…. - Hey vous là-bas dans le coin ! »
Ni une ni deux, tu attrapes le couvercle d’une poubelle et assomme le garde avec. Pur réflex. Ce n’était pas voulu. Tu repars alors, rejoignant la rue principale dans laquelle le petit groupe finit par te rattraper et à quelques mètres, la sortie de la ville. A quelques mètres, les portes de la victoire.
A quelques mètres…Ton premier pied dans la tombe.
« - ON DIRAIT QUE JE VAIS GAGNEEEEEEE !!!!! »
Tu ne sais pas s’il t’entend. S’il est là. S’il regarde. Tu ne sais pas où il est ou même s’il va bien. Peut-être. Surement même. Il était de ces hommes qui résistaient à tout même à la colère des océans.
Toi en revanche, tu savais à peine nager et tu avais une sainte horreur de l’eau.
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Dim 15 Nov - 12:56
Zadig Cavalli
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Sara & Zadig
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Sara l'échappée – elle apparaît comme chétive mais son calme n'est qu'un mirage voilée dont elle se maquille, car elle est colorée et frétillante de vie. Il l'entends quand elle est proche, la chamade déboussolée qui dérègle son cœur quand il est proche d'elle, quand son torse effleure son buste de biche. Il l'entends, mais c'est qu'il est accablé d'adrénaline, de l'aventure.
Alors qu'il est au sol, hilare de sa propre chute même si ses genoux crient à la douleur, même si l’éraflure se marque sur ses coudes. Zadig reste au sol, à éclater sa voix en des bouts de rire qui résonne dans la ruelle comme des échos lancés à l'infini. Il l'entends, l'échappée, elle et son rire de fée délicieusement cruelle, s'évader des labyrinthes de la vie, poursuivie par la milice, sûrement avertie que cette fille puisse posséder le visage d'une légende dont on en entendait plus parler : Enya. Mais elle était de celles qui aimaient se faire désirer ; elle se faisait attendre jusqu'à ce que les murmures sur elle se taisent. Et à ce moment-là, elle reviendrait éparpiller ses éclats d'enfer sur le monde.
Zadig était toujours au sol, d'un mouvement d'épaules il roula sur le côté quand la milice observa les angles de rue, intriguée mais aussi trop occupée à pourchasser Sara, qui se répandait en poussière d'Enya dans les rues. Zadig observa la poignée d'une porte pas très haute, il tendit son bras pour l'atteindre et tenter de l'ouvrir ; chance ou pas, elle s'ouvrit et s'engouffra discrètement à l'intérieur.
Il venait d'entrer dans une maison aux teintes baroques et pas spécialement rassurante ; lumières tamisées, comme si tout n'était que chuchotement ou silence. Zadig déambulait tranquillement au milieu des couloirs, comme un enfant conscient de sa faute mais bien trop euphorique pour faire demi-tour. Alors qu'il avançait, il crut voir une silhouette s'esquisser face à lui, ses sourcils se froncèrent. C'était une fille... en serviette. Son cri rugit comme une alarme.
« Non mais attends ! C'est vraiment pas ce que tu penses, écoute, je t'explique vite fait la situation et tu vas pou -
Elle cri encore, Zadig lève les bras comme si sa déception atteignait son apogée.
_ Non mais voilà avec vous les femmes quand vous criez ben on peut pas en placer une ! C'est méga chiant, surtout que je viens pas là pour te.. hein, voilà, je passais juste dans le coin. _ MAIS VOUS ÊTES QUI ?! _ Ben ça c'est compliqué en fait du coup je vais juste passer mon chemin avant que -
Et les hurlements éclatent comme si la foudre s'abattait sur lui, comme s'il venait de réveiller un déluge endormi. Alertés par la détresse hystérique de l'opéra, la milice fracassa la porte en violence. Zadig détourna la tête de l'autre côté pour ne pas qu'ils distinguent son identité, de son index et son pouce, il remonta la capuche sur le haut de son crâne. Il s'élança dans le salon et brisa la vitre grâce à son coude, poursuivi par une milice dépassée.
_ Arrêteeeez-vous !
Sa course effrénée était comme une machine folle ; il se tourna pour les voir. Sa main se posa contre le mur d'une maison, d'un mouvement circulaire, la palissade s'offrit comme barrage pour stopper l'élan de la milice. Zadig continuait de courir en grimaçant ; non pas parce qu'il avait fait exploser sa magie mais bien parce que Sara devait avoir de l'avance. Merde merde merde. Et il l'entendit, dans une autre rue, courir et avoir presque tout un régiment dans son sillage. Zadig eût un léger sourire. Il coupa la rue nette pour se trouver à côté d'elle.
« Tout s'est bien passé de ton côté ? Tu nous as ramené toute une armée ? Vraiment, Sara, t'es la pire.
Il lui fit un salut en posant son index sur sa tempe.
_ Tu permets ? J'ai une course à gagner !
Et il se mit à sprinter plus vite encore, la distançant de quelques mètres en riant pour la narguer, parce que ça serait drôle de voir ses joues se teinter d'un rouge de colère et de frustration. Zadig parvint jusqu'à l'arrivée en levant droit les poings en l'air pour souligner sa victoire. Lorsque Sara arriva à sa suite, il ferma le passage aux soldats en leur mettant à nouveau un mur sous leur nez. Un sourire aiguisé de satisfaction régnait sur ses lèvres, faisant naître de légères fossettes sur ses joues.
_ Alors ? What did you expect ?
Sa réaction le fit éclater de rire. Alors il se pencha vers elle en posant sa main sur son épaule. Un murmure s'échappa de ses lèvres.
_ La prochaine fois ça ne se jouera qu'entre toi et moi.
Un léger clin d’œil pour sous-entendre que la prochaine fois, ça ne sera pas une course mais autre chose. Bien pire. Il lui prit subitement le bras pour l'amener dans une rangée de voiture magique garée. Il posa son index sur sa bouche pour lui intimer son plan et lui conseiller le silence. Il l'aida à monter sur l'un des sièges et passa côté conducteur. Il posa le bracelet pour la faire démarrer autour de son poignet et actionna sa magie. La voiture partie comme une fusée, Zadig hurla de bonheur.
Il te passe devant. Il te passe devant comme s’il avait toujours été là, à courir à côté de toi, riant aussi fort qu’il était possible de rire. Il te passe devant comme si pour lui, il ne s’agissait pas d’une simple course pour la victoire, c’était une course pour la vie. Il avait dû passer sa vie à courir, partout. Courir pour survivre. L’espace d’un instant, alors que tu vois son dos dans le mouvement, tu l’imagines, plus jeune, beaucoup plus jeune, tu l’imagines courir, le visage déformé par la peur, par la douleur. Tu l’imagines, fuyant avec toute une armée aux fesses voulant sa mort. Tu imagines un instant, ce scénario-là. Tu imagines et tu te rends comptes qu’à côté de lui, il y a toi. Chassée, traitée comme une sorcière. Tu revois encore les religieux te courir après. Tu revois encore ton père mourant.
Cette colère envers eux…Cette haine envers les gens comme eux. Pourtant, tu étais différente d’Enya. Tu ne cherchais pas la vengeance. Il fallait simplement accepter le passé. Il fallait simplement tirer un trait dessus, le fuir. Toujours plus loin. Le fuir pour que jamais il ne nous rattrape. Vous étiez de cette génération d’enfants, nés comme des armes, perçus comme des monstres, traités comme des abominations aux yeux des autres. De ceux qui se disaient « normaux ». La normalité est un bien étrange concept.
Tu finis par le rattraper, tant bien que mal, essoufflée, les cheveux en bataille, le visage aussi rouge qu’il était permit de l’être. Gonflant les joues, tu le regardes avec cet air vexé. Oui tu lui en voulais. Oui tu étais certaine qu’il avait triché. Il ne pouvait qu’avoir eu recours à ce genre de méthode, les gens comme lui ne se battent jamais à la loyale, seule la victoire comptait. Mais malgré cela, tu t’entêtes à réprimer ce sourire moqueur et sournois sur ton visage. Oh tu peux bien gagner cette bataille fils de la terre, mais jamais tu ne gagneras la guerre. Pas tant que le jeu n’aura pas pris fin et la fin, cela sera quand Sara l’aura décidé. Tu détestais perdre.
Tu avais horreur de perdre. La défaite signifiait la faiblesse et tu as toujours vécue dans un monde où les faibles étaient exterminés, voire pire encore. Tu te souviens alors avoir grandis dans un monde où personne ne te faisais de cadeau. Femme ou pas. Enfant ou pas. Tu te souviens d’un monde où tous les jours tu as dû faire tes preuves. Tous les jours, tu avais à leur montrer que tu n’étais pas que « la sœur de » tu étais aussi « Sara ».
« - Qu’entre toi et moi hein ? C’est comme ça que tu dragues les filles quand t’es en manque ? Tu leur promets monts et merveilles et après tu t’évanouis dans la nature n’est-ce pas ? Tu disparais. »
Comme un de ces génies. Il réalise votre vœu et s’en va. Il n’y en avait pas trois, ni deux de possible, seulement un. Zadig était ce génie que tu avais osé faire sortir de sa lampe…Alors il lui restait un vœu à accomplir avant que tu ne le relâches au profit d’une autre demoiselle comme toi. Parce que Zadig était du genre à aimer les femmes, beaucoup, peut-être de trop. Un jour, cet amour, ça le perdra. C’est quand on aime de trop, que l’on finit toujours par se blesser. Zadig se blessera et il n’y avait personne qui viendra penser ses plaies.
Vous partez en voiture. Chose à laquelle tu n’avais même pas pris la peine de penser. Ni même d’imaginer. Monsieur au volant, forcément. On dit toujours que « Femme au volant, mort au tournant » Mais bon. Tu croises les bras, regardant de l’autre côté pour ne pas à avoir à regarder ses grands yeux illuminés, son sourire charmeur qui en ferait tomber plus d’une mal avertie. Tu ne voulais pas à avoir à affronter son visage. Non. Tu résisteras. Toujours.
« - Ah ? Tu veux savoir si je boude hein ? »
Le ton était au défi tandis que tu lui attrapes le volant des mains et que tu le tournes sèchement vers la gauche, précipitant la voiture dans un fossé avant qu’elle n’aille finir sa course contre un arbre.
Ta tête se cogne et pendant quelques instants, tu vois les étoiles et le paysage tourne autour de toi.
« - Ahaha on dirait qu'on va devoir finir à pieds tous les deux... »
Tu clignes plusieurs fois comme si ça allait se remettre en place tout seul et en te détachant, tu tombes par terre, dans l’herbe fraîche, roulant sur le côté tant bien que mal. Tout ton corps te hurlas de t’arrêter là, de t’accorder une pause mais t’avais envie de continuer à jouer, parce que c’était drôle, parce que c’était dangereux et enivrant.
« - Je me suis explosée le peu de neurones que j’avais….wow. Dis-moi, je te dois un gage ou quelque chose non ? Je te préviens ! Rien de sexuel, sinon, je dirais que c’est du viol ! »
Y’avait pire comme situation…Entre une course poursuite qui n’en finit plus, un accident de voiture improvisée et puis…Se retrouver allonger dans l’herbe en étant sans réponse de Zadig.
« - Hey ! Tu m’entends ? T’es pas mort au moins ? »
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Lun 30 Nov - 1:22
Zadig Cavalli
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Sara & Zadig
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Il y a Sara qui passe près de lui, comme un courant d'air, et son contact sur le volant a comme l'effet d'un maelström déchaîné, alors que dans sa force imprévisible, elle fait dévier la voiture qui s'égare des sentiers. Zadig se sent violemment projeté, son corps vacille et la voiture perd l'équilibre alors qu'elle rencontre un arbre contre laquelle elle s'impacte dans un baiser douloureux. Ses mains se crispent et s'enferment sur du vide, alors que sa tempe ricoche contre le volant comme une nage maladroite, et qu'elle dépose un hématome violacée.
Son visage se secoue machinalement le temps qu'il retrouve ses idées qui se sont éparpillées partout autour de lui. C'est l'écho de la voix de Sara qui le pousse à se retrouver dans la réalité. Il sort de la voiture et ses jambes, encore dopées par l'adrénaline, parviennent de justesse à le rattraper. Il l'observe allongée au sol, il la trouve délicieusement attirante. Et ses mains rêvent déjà de parcourir ses courbes. Puis il chasse ses pensées d'un éclat de rire, qui s'envole comme un oiseau libre.
« MEUF MAIS T'ES UNE OUF. Je te kiffe vraiment, mais là, t'as failli quand même nous buter sale malade. »
Son visage est parcouru d'un sourire en coin, alors que son rire s’essouffle entre ses lèvres. Il s'avance vers elle – et se laisse tomber sur le dos à ses côtés. Il pose sa main sur son visage pour retenir son sourire.
« J'y crois pas comment t'es une folle... Préviens-moi la prochaine fois, histoire que je sache quoi faire avec toi, mauvaise perdante. Rien de cassé au moins ?»
Il tourne vers la tête vers elle et lui sourit à nouveau en tirant la langue. Un peu comme un enfant. Lorsqu'elle lui parle de viol, il glousse à nouveau.
«Je suis bien trop fair-play pour réclamer ce genre de chose. »
Il lui affiche un léger clin d’œil, alors que ses yeux ne l'ont toujours pas quitté. Il la scrute, alors que de ses mains, il l'attrape avec puissance par les hanches pour l'attirer vers lui. Les lèvres se frôlent, comme un ricochet.
« Mais avant ça, faut que je te punisses. J'ai eu mal. »
Il fait une moue presque compatissante, comme s'il partageait sa détresse pendant un temps alors que ses mains remontent le long de sa taille pour lui faire des chatouilles. Zadig referme légèrement sa prise, pour lui rompre toute possibilité de retraite. Alors qu'elle tente de s'échapper, Zadig la rattrape par le bras, glisse sa main derrière sa nuque et vint l'embrasser, histoire de la déstabiliser. Alors qu'il s'éloigne en rigolant comme un abruti, il la pointe de l'index sans possibilité de s'arrêter.
« Là, là j'ai eu ma vengeance. Puis tu l'as bien mérité ! »
Il lui sourit à nouveau alors qu'il désigne le chemin, la douleur qui tordait ses articulations finissent par s'estomper.
« On va passer par là, je vois un chemin. Tu te sens de marcher ? »
Tu rigoles même en prenant conscience de la situation. Tu rigoles même en comprenant que tu as bien faillit être l’acteur de votre propre mort. Tu rigoles parce que sa réaction t’amuse. Tu rigoles parce que c’était trop drôle et que s’il fallait recommencer, tu le referas, rien que pour voir ce visage mitigé entre la surprise et l’amusement. Ce mélange qui déforme ses traits et qui lui donne un petit air. Ce mélange qui le rends ridicule parce qu’à ce moment-là, il perd son sérieux. Il perd cette assurance et cette suffisance qu’il avait acquises en te battant à la course. Il perd toutes ces choses qui font que tu n’aimes pas les hommes. Tu ne les a jamais aimés. Ils étaient brutes, vicieux, sans merci. Les hommes étaient des sauvages, des barbares aux allures déguisées par des costumes distingués.
Les hommes étaient mauvais. Mais pas lui.
Lui, il était différent. Tu ne saurais dire pourquoi. Lui, il était cette rose poussant au milieu des orties. On s’approche, on se fait mal, on se blesse mais au final, on la tient là, dans le creux de nos mains. Cette fleur qui, au milieu d’un désordre sans précédent, a réussi à fleurir en défiant quiconque voudrait venir l’arracher.
La seule question qui te vient à l’esprit était de savoir si tu étais la seule dans ce jardin où s’il y avait bien là, l’écho des pas que tu n’entendais pas. Tu te doutes que lui. Zadig était un homme à femme. Un aimant. C’était le miel. C’était le nectar. C’était tout ce qui attirait mais qui s’épuisait et qui finissait par disparaître. Parce qu’il disparaîtra, même devant toi.
« - Te prévenir viendrait à ruiner tous les efforts que je mettrais dans l’effet de surprise non ? Pour rien au monde je ne voudrais ruiner ça, surtout pas quand tu fais une tête pareille ! Ahahaha ! »
Et ça ? Tu ne l’avais pas vu venir hein ? Et ça ? Tu penses toujours que Sara, elle est comme sa sœur ? Penses-tu deux minutes qu’elles soient pareils ? Qu’elles soient capables des mêmes choses ? Du meilleur, comme du pire ?
« - Je compte sur ton fair-play alors ! Et je m’en remets à toi. »
Peut-être avais-tu dis ça trop tôt. Peut-être que tu aurais dû réfléchir à deux fois, peut-être même à quatre ou cinq fois avant de lui dire ça car tandis que ton regard se perds dans les branches et dans les nuages, tu sens une main sur tes hanches. Sa main. Tu ne sais pas ce qu’il fait, ce qu’il compte faire. Il parle de punition et t’as soudainement peur. Tu veux te relever, mais tu n’y arrives pas. Pourtant quelque chose au fond de toi, ne veux pas se battre. Tu veux rester-là et voir s’il osera. Voir ce qu’il osera faire.
Tu reconnais l’expertise à travers ses gestes et sa façon de faire. Tu n’es pas la première Sara et tu ne seras sans doute, jamais, la dernière. Tu reconnais l’habilité qu’il avait dans ses gestes.
Il t’embrasse et quelque chose s’allume en toi. Comme une vieille amie. Une vieille compagne de route se rallume en toi. Une flamme qui brûle-là, quelque part. Ça chauffe, ça pique, ça fait mal à l’idée de le sentir s’éloigner alors que tu as envie de prolongé le moment. De profiter du moment mais cela ne serait pas correct…Profiter d’un inconnu au milieu de l’herbe. Au milieu des arbres et des branchages.
Il s’éloigne, rigolant comme un abruti et toi, tu restes allongée, par terre en te demandant ce qu’il venait de se passer. Ton cerveau est déjà au septième ciel mais ton corps n’a pas bouger.
Réveille-toi.
Tu te relèves soudainement, grimaçant dans la violence du geste et tu le regardes, les joues en feu. Tu le dévisages l’air mécontente et contrariée.
« - Et c’est tout ? »
Ta main se pose sur tes lèvres en comprenant que ta pensée s’est élevée à hauteur de ses oreilles. Merde.
Merde. Merde. Merde.
Cela lui ferrait trop plaisir de lui avouer qu’il embrasse bien. Ne lui dis rien. Ne lui dis pas que tu attendais un petit « plus ». Un petit…Enfin voilà. Merde quoi ! Ne lui dis rien. N’y pense plus. Oublie. Tu te lèves brusquement, furieuse contre toi-même et pars devant lui comme si cet accident n’avait eu aucun impact sur ton corps. Il fallait mettre de la distance entre vous. Il fallait que tu redescendes sur terre. Ressaisis-toi bordel. Aller. Pense. Putain ! Pense !
Vous vous enfoncez à travers la forêt et à plusieurs heures de marches silencieuses alors que tu manques plusieurs fois de te prendre les pieds dans les roches, les crevasses ou les branches, jurant à chaque pas, tu sembles entendre de l’eau qui coule.
Il y avait là, une rivière…Une cascade peut-être ? Tu t’approches puis quand tu aperçois, le point d’eau tu souris.
Une idée lumineuse, même du tonnerre venait de te traverser l’esprit.
Te retournant vers lui, tout sourire, tu le regardes mais dès que tu repenses à ses lèvres et à ses mains te tenant et à la chaleur de son corps…..Putain, c’est tellement pas fair-play du tout.
Mais vous pouvez être deux à jouer à ce petit jeu où seule la folie dessine les limites à ne pas franchir.
Tu enlèves l’élastique qui retenait tes cheveux qui tombe comme un rideau brun jusqu’à la hauteur de tes fesses avant de faire passer ton tee-shirt par-dessus tes bras, défaisant par la même occasion la ceinture de ton pantalon, laissant le tout gisant sur une pierre, te retrouvant en sous-vêtements devant cet homme.
« - Bien-sûr, je présume que ton fair-play ne t’autorises pas à regarder une femme, faible, se détendre n’est-ce pas ? Cela ne serait tellement pas juuuusssteeee. Dommage hein ? »
Tu insistes en sachant qu’il comprendrait le sous-entendu. Tu insistes en sachant qu’au fond, tout ne dépendait que de lui et que ce n’est pas la pudeur qui allait te gêner. Passant une main agile dans ton dos, tu dégrafes ton soutien-gorge noir avant de lui jeter à la figure, morte de rire, libérant tes seins et sautant à l’eau dans un boucan pas possible.
« - A chacun sa vengeance et moi, je ne fais que commencer ! »
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Dim 6 Déc - 13:25
Zadig Cavalli
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Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
à ton étoile
Sara & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Alors elle a serré les dents, le feu qui danse au coin de ses prunelles, alors qu'elle étale ce rouge éclatant sur ses joues. Elle se fait violence, n'a pas besoin d'en dire plus, que ses mots ripent, s'échappent d'elle comme un soupir alors que de son sourire Zadig se fait mutin. « Et c'est tout ? » Il ne répond pas, l'amusement se distille dans ses yeux espiègles comme de l'acide. La fierté écartelée par ses aveux sûrement, Sara se dresse et s'égare dans sa colère, s'enfonçant comme une balle de revolver dans les méandres de la forêt. Zadig lui emboîte le pas, les mains dans les poches, en baladant sa nonchalance. Il chérissait cette faille qu'elle lui avait offerte, même si ses mots s'étaient éteints. Elle fait rire Sara, lorsque ses pieds se cognent aux troncs, quand elle étouffe un râle de fierté, qu'elle envoie un peu des tempêtes d'insultes qu'elle ne saurait contenir quand elle s'énerve contre le creux de crevasse dans laquelle elle aurait pu tomber. Elle jette des mots de haine et de colère peut-être pour maquiller son trouble.
Elle pivote vers lui alors qu'il entends aussi le chant des cascades. À présent, dans son regard, Zadig perçoit l'envie de jouer. Jouer à jusqu'à ce que leurs corps s'endiablent et s'abandonnent l'un dans l'autre. Sa chevelure dégringole comme une chute d'eau jusqu'à la naissance de ses fesses, alors qu'elle se dépouille ses vêtements. Il aperçoit son corps et il sent un picotement lui brûler l'entrejambe. Ses yeux dévorent la courbe de ses seins, dans laquelle il rêve de s'y plonger, saisir l'arrière de sa nuque pour lui dévorer chaque parcelles de chair qui serait comme une offrande à ses lèvres.
C'est lorsqu'il l'entendit plonger dans la cascade qu'il reprit brutalement ses esprits.
« Y'a des moments où il faut emmerder le fair-play, surtout quand la personne en face de moi en abuse. »
Et il lui fait un sourire charmant alors qu'il se mords les lèvres. Il ôte son haut et fait tomber son pantalon à ses pieds. De quelques pas, il se recule alors qu'il prend de l'élan pour faire un plongeon et remonter tout près de Sara, et laisser filer un petit jet d'eau entre ses lèvres pour lui arroser le visage. Ca le fait rire, alors que ses mains viennent à nouveau chercher les hanches de Sara, qu'il l'attire un peu plus contre lui. Il sent la caresse de ses seins sur son torse, il a envie de lui faire l'amour comme d'autres savent faire la haine.
« Et tant mieux si t'en es qu'au début car moi aussi. »
Et c'est les flammes de l'enfer qui vous consume tout les deux, il fait face à cette rage amoureuse qu'il excite comme les braises d'une flamme. Alors qu'il se penche et que ses lèvres se posent à nouveau sur les siennes comme un fer chaud, sa main remonte le long de son dos comme un serpent pour étreinte l'arrière de sa nuque pour l'approfondir un peu plus, alors qu'il plante tendrement ses crocs dans sa lèvre du bas pour l'embêter. C'est passionné lorsque Zadig se laisse emporter dans les creux d'une femme, quand il ressent l'extase de l'envie l'enivrer comme de l'alcool. Il est terrible, Zadig, Sara tel un astre l'a brûlé comme Icare, tandis qu'entre ses lèvres il se jette dessus et qu'il y dépose un sourire, puis un rire. Et dans un murmure, il souffle sur elle.
« Voilà le début de ma vengeance, Sara »
Sa main supprime l'étreinte qu'il maintenait à l'arrière de sa nuque. Il n'a pas envie de la laisser partir, mais il lui laisse l'opportunité de le faire encore une fois. Pour ne pas qu'elle regrette car Zadig n'est pas un homme qui contrait, il a bien trop de libertés pour pouvoir se permettre d'enchaîner celles des autres.
Tu savais qu’il viendrait. Tu savais qu’il ne résisterait pas à cet appel silencieux que tu lui avais lancé entre deux sous-entendus coquins. Il est drôle Zadig, il fait rire Zadig parce que contrairement à tous les autres, il est léger. Zadig il est ce roseau qui se plie sous le vent de l’amour. Il est celui qui se plie sous les caprices de la marée féminine et ça t’amuses. L’espace d’un instant, tu oublies qui il est. Tu oublies comment vous vous êtes retrouvés. Tu oublies ce qu’il t’a promis. Tu oublies qu’il la connait elle et qu’il a certainement joué son numéro de charmeur à ta sœur aussi. Alors tu n’oses imaginer ces deux êtres faisant exactement la même chose. Quelque part, tu es jalouse. Tu ne sais pas pourquoi. Quelque part, ça te fais chier, d’imaginer, l’espace d’une seconde, qu’Enya ai pu passer par là avant toi.
Ta pensée s’envole quand tu sens le jet d’eau sur ton visage et que tu entends son rire résonnant au milieu des vagues qu’il avait fait naître. Elle te brûle, cette flamme dans le creux de tes reins. Elle te brûle mais ça ne te fais pas mal, quelque part, c’est même agréable. Quelque part, elle te rappel qu’avant d’être toi, tu étais aussi une femme, une fille. Elle te rappel que tu crois en l’amour et au conte de fées et elle te rappelle ce vœu silencieux que tu as formulé quand, lui murmurant dans l’oreille, tu lui as dit que tu ne le laisserais pas vous égarez.
Alors tu oublies jusqu’à même ce vœu tandis que tu sens son corps contre le tiens, son torse contre ta poitrine. Ses mains sur tes hanches. Alors tu oublies, l’espace d’une seconde, pour te noyer en lui. Tu oublies tout ce qu’il venait de se passer et tout ce qu’il reste à voir, à faire et à apprendre sur cet homme que l’on prénommait Zadig.
Tu l’entends parler dans le creux de ton oreille et tu souris. Tes mains s’accrochent désespérément à ses bras comme s’il était cette bouée qui te sauvait tout juste. Tes mains s’accrochent à ses bras et tes yeux se perdent sur les traits de son corps. Sur les courbes de son buste. Il est musclé Zadig. Pas de trop mais juste ce qu’il faut. Il a ce petit creux qui forme un V au niveau des reins. Ses deux traits qui disparaissent, engloutis par l’élastique de son boxer qu’il a gardé. T’as bien envie de lui enlever pour le coup.
Quelle dépravée tu fais Sara.
Son étreinte se relâche comme dans un message silencieux, te disant de fuir, de partir. Son étreinte se relâche et c’est à toi qu’il confie les rênes du jeu. Souriant et riant comme d’habitude.
« - Je suis née dans un monde où la tricherie et l’injustice son monnaie commune. Alors pour une fois, j’emmerde le fair-play et tout ce qu’il comprend. »
Tu t’accroches à son épaule alors que ta main libre remonte le long de son bras, pour trouver son visage et ton pouce effleure délicatement cet hématome sur sa tempe. Signe de ton passage. Tu regrettais tellement. Tellement de lui avoir fait ça mais quelque part, au fond de toi, il y avait quand même de la fierté. Cette marque, c’était un signe de ton passage. C’était signe que Zadig avait croisé ta route. Que cet homme se prétendant dangereux, n’était peut-être pas aussi dangereux que toi qui n’as jamais supporté la défaite.
Tes lèvres viennent trouver les siennes comme dans une excuse silencieuse pour l’accident et tout ce qui le précédait puis tes dents viennent se refermer sur le bout de son nez. Il n’y avait pas que lui qui pouvait jouer à ce petit jeu.
Tes mains se détachent de lui, l’éclaboussant au mieux puis, tu pars vers la chute en rigolant tellement fort que cette fois, c’était ton rire qui trouvait écho en ce lieu.
« - Dis-moi...est-ce que l’on sera toujours libre ? »
Cette promesse que tu avais faite à ton père, il y a 7 ans, paraît maintenant comme un simple boulet. Cette promesse qui t’enchaînais au plus profond de toi à cette famille maudite et à tous les malheurs qui leurs sont tombés dessus. Cette famille détruite. Ta mère est morte. Ta sœur est…ce qu’elle est et puis tu te souviens avoir fuis ton pays parce qu’être mage…C’était pour l’élite. Pas pour toi. T’as jamais demandé à être mage. T’as jamais voulu de cette vie de souffrance et t’as jamais voulu de sœur non plus. Pourtant, le fait est…Que tu es Sara Taylor, l’ombre d’Enya et que cet homme, connaît à présent aussi bien l’une…Que l’autre.
Tes bras s’enroulent autour d’un rocher sur lequel ta tête fait naufrage et ton sourire s’efface au profit du poids des chutes s’écrasant sur toi.
« - Tu m’as dit que c’était dangereux de te suivre…Montre-moi comment. Montre-moi combien ça l’ai ! Je veux savoir si vraiment…Nos deux mondes, ne peuvent pas en faire qu’un. »
Parce que ta naïveté sur les choses de la vie n’a pas de limite et parce qu’il a promis qu’il veillerait sur toi. Mais tu ne veux pas être, à ses yeux, cette petite fille sur laquelle on veille, comme si on était retenu captif par un vieux serment. A ses yeux, tu veux être une femme, cette femme qui s’amuse et qui ris à son nez. Cette femme qui l’a fait plonger au milieu de nulle part.
Au moins à ses yeux, tu veux être toi et pas juste, l’ombre de celle qu’il connaît déjà.
Sujet: Re: You Drive Me Crazy | Zadig. Sam 2 Jan - 19:50
Zadig Cavalli
Click
Titre : Mon pain dans tes reins grrr Crédit : un chat sauvage qu'on appelle Damaz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11360/35000) Mérite: (465/800)
à ton étoile
Sara & Zadig
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Le rictus amusé est toujours là, moins marqué mais plus tranchant. L'ardente brune vint dessiner des ombres dansantes sur sa peau et ses lèvres, Sara adore laisser ses marques, l'hématome est comme un baiser raté qu'elle a légué comme un héritage pour votre prochaine rencontre, qui sait. Une promesse éclatée, déjà brisée par vos prochaines étreintes de haine ou d'amour, qu'en sait-on. Alors elle s'éloigne et emporte avec elle ses caresses qui abreuvent les combustibles qui tends tout ses muscles. Elle s'éloigne, et le fredonnement de ses éclats de rire trouvent écho dans le chant de l'eau. Elle s'écrase comme si elle était en plein naufrage et qu'elle se laisse briser contre un rocher. Il l'observe, parce qu'elle attise son brasier, elle le contourne habilement, joue avec sa frustration. Mais Zadig ne se laisse jamais trop prier longtemps.
« Laisse-moi te montrer, laisse-moi faire et ne dit rien. »
Et pour appuyer ses dires, il l'a rejoint et l'attrape à nouveau par les hanches pour puissamment la coller contre lui. Ses mains exercent une pression presque bestiale sur elle. La voix de Sara résonne à droite, à gauche, ou bien est-ce dans sa tête. Le soleil se meurt mais il ne fait pas vraiment sombre, ça jette juste un peu de noir dans l'eau et dans le ciel. Tout juste pour que vos contours se floutent, se troublent dans l'eau et que le décor s'étiole comme une bombe lancée, presque comme s'il alimentait à ce que vos corps s'unissent dans l'obscurité. Les lèvres de Zadig s'égarent sur la peau de Sara alors qu'il descend habilement ses mains au niveau de ses hanches, et il effleure ses cuisses, sa peau est agréable. C'est comme une obsession qui s'installe qui n'en déloge plus, c'est les traits de son visage qui cherchera encore un peu auprès des autres. Il l'abandonnera, elle le haïra, il la recherchera, la retrouvera et recommencera.
C'est comme une vague qui le submerge alors qu'il sent la respiration de Sara, les gémissements de Sara, les frissons de Sara, l'extase de Sara alors qu'il veut la faire sienne pendant un temps. Et son besoin qui hurle jusqu'à en brûler la nature. Il lui colle le dos doucement contre la berge pour lui couper toute retraite. Que son torse se colle contre son buste de biche, que ses mains descendent son dernier habit. Qu'il la veut. Qu'il la désire à ne plus la supporter. Et ses mains se perdent derrière son dos alors qu'il la soulève pour la coller contre lui.
L'acide le submerge au niveau de son bas ventre, alors qu'il se glisse entre ses cuisses pour que la notion d'espace n'existe plus entre vos corps. Il la tient entre ses bras, et pourtant à cet instant elle est si belle, le souffle hélée par la brutalité passionnelle de Zadig. Il souffle, les lèvres collées dans son cou.
« Sara. C'est qu'un concept la liberté, si tu veux la tienne, t'as qu'à tendre le bras et la prendre. »
Il redresse son visage près du sien.
« Et fait ce qu'il te plaît, quand tu voudras. »
Sa main dégringole jusqu'à l'une de ses fesses qu'il empoigne et dont le galbe le surprend.
« T'es une belle fille, même si t'es une tarée. »
Et lui il prend son temps, il ne la brusque pas. T'as pas envie de lui faire peur à Sara, t'as juste envie qu'elle se laisser aller. Qu'elle oublie un peu toutes ces questions et qu'elle se laisse bercer par ses envies. Ca l'anime, ça l'a consume.