Parfois, tu te la poses cette question. Elle revient sans cesse comme les paroles d'un vieux disque rayé. Elle arrive à toi le matin dés que tu te réveilles, le soir avant que tu t'endormes. Cette question pratiquement existentielle : "Qu'est-ce que je fous là?". Tu te l'es souvent posé sans jamais avoir de réponse concrète ou alors la réponse que tu avais ne te plaisais pas. Au début, tu te disais que c'était parce que tu ressentais la même chose qu'eux. Tu te disais que c'était pour "la bonne cause", que toi aussi, l'Ordre t'avais quelque part, tué.
Mais aucune de ses choses ne pouvaient expliquées ce que tu faisais là, à te battre avec ce macaque de Noah ou à t'enfermer à lire dans la bibliothèque se garnissant chaque jour un peu plus quand tu revenais, le sac pleins d'ouvrages.
Alors ton explication, ta réponse, celle que tu attendais du moins, tu l'as eu à Joya. Tu sais pas trop ce qu'il s'est passé là-bas, t'essayes de mettre de l'ordre dans tes souvenirs mais t'as l'impression qu'ils se sont tous grimpés dessus et qu'ils te font un doigt d'honneur dés que t'essayes de comprendre la logique.
Là-bas, t'avais rencontré Oméa.
Tu savais pas trop qui elle était, encore moins ce qu'elle faisait là mais ce dont tu étais sûr, c'était que sa présence, n'était pas dû au hasard. Enya t'avais parlé d'Oméa comme de sa soeur. Une soeur adoptive. Une soeur au caractère tous feu, tous flammes. Une soeur unique.
Une princesse des enfers.
Oméa, elle était dangereuse mais envoûtante. Tu avais vu ce dont elle était capable, ce qu'elle faisait à ceux se retrouvant sur son chemin, tu avais vu les atrocités de ses actes mais quelque part, ton cerveau avait balayé ce genre de souvenirs, pour ne retenir que ce qu'elle était au fond.
Une fille. Une femme. Un cœur battant.
Et ton cœur en avait raté des battements avec elle. Tu te souviens de la douceur de ses caresses, de la passion de ses baisers, de la chaleur de son corps contre le tien. Oméa c'était toutes ces choses étranges mais hypnotisantes et depuis quelques temps, tes livres, tu les avaient abandonnés pour avoir le privilège de sa compagnie.
Et tu l'eus. Du moins, t'aurais aimé que cela se passe dans d'autres circonstances, que cela ne soit qu'entre vous, juste elle et toi. Juste...
"- Robin! Cervelle de moineau bouge toi!"
Noah cet enfoiré. Toujours à te couper dans les meilleurs moments de ta rêverie. Il te balance un coussin à la figure, que tu ne prends même pas la peine d'éviter et tu le vois, planté là, avec cet air contrarié.
"- Tu veux quoi face de babouche ? - Enya t'appelles, y'a quelqu'un d'autre dans son bureau, la blondinette là et..."
Il n'a même pas eut le temps de finir sa phrase que te voilà partis, bondissant sur tes deux jambes comme un félin, gambadant, jusqu'au bureau d'Enya.
Une blonde ? Cela n'était pas Akane, ni l'autre brune là..Cela ne pouvait que concerner Oméa. Forcément.
Tu frappes à la porte et tu attends qu'on t'y invite, laissant le privilège à ses dames, de s'entretenir en privé.
Sujet: Re: My Sacrifice | Oméa & Enya Jeu 12 Nov - 23:05
Oméa K. Shizuka
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Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
Let's train us all ~
Du bout des doigts, tu joues avec la couronne que tu as récupérée à Joya en patientant sagement devant le bureau d’Enya. Une semaine, voilà ce que tu t’es octroyé de vacances dans les locaux de la fameuse Echoic Roar, dans l’espoir d’échapper à Ajatar Virke et ton sexy mais lassant supérieur hiérarchique. Une tentative qui s’est soldée par une victoire retentissante puisque tu n’as pas revu Zadig ni aucune des petites têtes de marsouin de la guilde. Mais, comme tu le sais, toutes les bonnes choses ont une fin. Aussi est-ce en partie la raison de ta présence et de celle de la couronne ici. Ton butin doit revenir à qui de droit. Tu te moques pas mal de la récompense que ta sœur a prévue à l’origine. Toi, tu as déjà une idée de ce que tu peux demander, et des choses que cela va vous apporter à toutes les deux.
Un bruit tonitruant remue le couloir, faisant décrire un bond fantastique au lion qui dormait à tes pieds, et tu secoues la tête en souriant. Quelqu’un a-t-il heurté le mur ou ta très chère compagne de magie vient de réaliser un nouvel exploit ? Tu ne saurais le dire mais tu opte implicitement pour la première réponse en voyant le type sortir du bureau, blanc comme un linge. Lorsque vos regards se croisent, tu lui souris carnassière ment avec la ferme intention de renforcer son malaise avant d’éclater de rire en le voyant déguerpir comme un lapin après qu’Azariel est fait mine de le poursuivre. Encore une fois, tu attends. Non pas que le bureau soit vide, cette fois, mais que ta tendre sœurette soit d’humeur plus propice à ce que tu vas négocier aujourd’hui. Une fois certaine de ton coup, tu poses la couronne sur la tête du lion et le pousse vers l’entrée.
« Dame Enya Taylor, je vous présente sa majesté la princesse de Joya . » Azariel ronronne et s’assoit au milieu de la pièce alors que tu passes le pas de la porte. « Tu as fait la peur de sa vie au type qui vient de sortir. Vraiment ma sœur, il n’est pas bon d’être ton larbin mais bien plus profitable d’être de ta famille… » Posant tes fesses sur l’un des fauteuils, tu l’observes attentivement récupérer son butin. « Si je puis me permettre, qu’est-ce que tu comptes faire de ça, maintenant ? »
Tu l’écoutes attentivement en hochant la tête, avant de sourire lorsqu’elle te décrit ses plans. Vraiment, ta tendre sœur est un véritable rayon de soleil. Tu n’arrives pas à te lasser de la regarder échafauder des stratagèmes pour s’enrichir et renforcer son influence. Tu aimes cette imagination dont tu es dépourvue et surtout, tu aimes le goût d’aventure et de difficulté qu’elle semble promettre à chaque fois. Pour la première fois depuis sept ans, ton cœur las sautille dans ta poitrine, non pas de tract mais d’excitation à l’idée des prochaines péripéties qu’elle pourrait te proposer. Mais lorsque tu l’entends parler de récompense, tu ne peux t’empêcher de rire.
« Petite sœur, range ton argent, je sais ce que je veux . » Tu ne cilles pas sous le regard scrutateur d’Enya. Elle a l’air d’un requin, maintenant que tu parles affaire et cette différence avec la jeune femme que tu as connue t’amuse volontiers. « J’ai une requête. Peut-être même deux, au final . » Tu inspires profondément avant de poursuivre sous un regard aussi acéré qu’un rasoir. Tu sais que ce qui va suivre est le premier pas vers la signature d’un pacte qui t’emmènera en enfer. « J’ai besoin de m’entrainer et j’aimerais que toi et Robin me filiez un coup de main. Un pour chaque domaine . »
*
Lorsque Robin entre enfin dans le bureau, tu ne peux pas t’empêcher de lui adresser un sourire radieux et un clin d’œil taquin.
« Merveilleux, tu étais bien là . » Avant même qu’il est pu dire quoi que ce soit, tu fais signe à Azariel qui s’empresse de claquer la porte derrière le dernier de tes invités. « Enya, j’aimerais que tu m’aides à contacter un démon très particuliers. Je suis sûre que le nom de Verdelet t’es vaguement familier, n’est-ce pas ? »
Sujet: Re: My Sacrifice | Oméa & Enya Jeu 12 Nov - 23:43
Enya Taylor
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Titre : Ultimax Bourrinator Crédit : Bourrina Factory Feuille de personnage Maîtrise Magique: (29280/35000) Mérite: (1654/2000)
Promesse dans le sang.
Avec - Oméa & Robin
Le voyage a Joya ne s’est pas tout à fait déroulé comme je l’aurais espérer. J’aurais espéré qu’ils comprennent, qu’ils apprennent. J’aurais espéré qu’ils réalisent l’importance de la chose. Au-delà du simple vol de bijoux, s’attaquer à la famille royale de Joya, c’était s’attaquer à un symbole, au pouvoir en place, c’était montrer aux plus petits que c’était possible de le faire, qu’il fallait le faire. Qu’il fallait faire tomber cette princesse ridicule de son trône. C’était possible de rire aux détriments d’un roi incompétent face à une bande de débutants. Oui, je voulais qu’ils comprennent que s’attaquer à une institution, c’était possible et c’était dangereux. Trop dangereux. Mais malheureusement, les choses ont tournées au plus mal et quelque part, j’ai l’impression que j’en porte la responsabilité.
Orihime avait été bannie de la guilde sans doute sous le coup de la colère ou sans doute était-ce un acte auquel j’avais murement réfléchit. Elle était jeune, elle était fragile malgré ses grands airs. C’était certainement la plus potiche d’entre nous et elle n’avait pas l’étoffe pour aller jusqu’aux portes d’Era. Aller affronter le Conseil. A vrai dire, aucun d’eux n’en était capable. Peut-être devrais-je attendre, prendre mon mal en patience et voir. Les voir grandir, les voir évoluer. Peut-être devrais-je…Non. Ce n’était pas à moi d’être derrière eux. C’était marche ou crève.
C’était la loi de la jungle. Le plus faible n’a pas sa place dans nos rangs. Mes rangs. Et c’est sans doute pour le propre bien d’Orihime que je l’ai sortie de là avant qu’il ne soit trop tard pour elle. En réfléchissant à tout ça, je manque de me prends les pieds dans le tapis alors que j’allais vers mon bureau et je me rattrape tant bien que mal aux tableaux suspendus au mur qui tombe à ma place. Putain de merde. Tant pis. Amy nettoiera ça pour moi. Je n’ai pas le temps de penser à tout moi. Merde à la fin.
En arrivant dans le bureau, je vois Oméa, déjà présente, s’amusant à tuer le temps et alors que je me jette dans mon fauteuil, je lui parle de l’avenir. Je lui parle de mes projets et de ce que je veux. Je veux qu’elle comprenne, je veux qu’elle me dise, qu’ensemble, c’est possible. Je veux y croire. Je ne veux pas me dire que j’en espère trop et que je me fais des mauvaises idées. Je veux toutes ces choses, je veux faire tomber l’ordre et le Conseil avec. Je veux la tête de chaque haut-conseillers et je veux le corps de cette pétasse de Sybilia en lambeaux. Oui. Je veux tout ça. Je veux trop de chose mais n’était-ce pas pour cela que j’avais un attrait particulier avec le pêché de l’envie ? Alors Oméa parle de ses requêtes et l’on est interrompu par Robin. Ah oui. C’est vrai. Je voulais le voir. Sur l’instant, cela m’étais sorti de la tête. Totalement. Le pauvre.
Ma sœur parle et j’écoute en buvant ses paroles. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas affiché cet air bien trop sérieux pour elle qui la vieillissait plus qu’autre chose. J’ai envie de rire mais quelque part, j’ai envie de l’aider. Peut-être le pourrais-je maintenant ?
« - Verdelet hein ? J’en ai entendu parler de ce démon. Si je peux t’aider je suis partante mais j’ai une question…Que viens faire Robin dans ta requête ? En fin, qu’il soit là, c’est normal, j’ai quelque chose de personnel à voir avec lui mais sinon ? Si vous comptez faire des enfants…y’a des chambres ici ! Un peu de tenue. Je suis au courant de ce qu’il s’est passé à Joya. Franchement dans un moment pareil…Vous auriez pu vous retenir de batifoler ! Sale dépravée….Et toi Robin, t’es qu’un débauché qui ne vaut pas mieux. »
Mais en réalité. Je l’ai envié. Beaucoup. Depuis combien de temps n’ai-je pas eu le loisir de saisir la main de l’amour ? De l’entrelacer le temps d’une soirée ? Depuis combien de temps me suis-je lassée de ça ?
Depuis son départ. Depuis Senji et ses mots. Depuis cette fausse promesse d’éternité. Depuis qu’on s’est brisé mutuellement.
Sujet: Re: My Sacrifice | Oméa & Enya Sam 14 Nov - 9:06
Tu laisses ces dames s’entretenir entres elles et quelque part, cela pourrait presque être gênant que d’assister à toute la scène. Enya s’enfonce dans son fauteuil quand elle vous parle de Joya et à cet instant précis, tu ne pus t’empêcher que de poser les yeux sur Oméa. La belle Oméa. La fille des enfers. L’amante de la barbarie et de la sauvagerie. Ô Oméa. Tu regardes ses mèches blondes comme les blés, ses traits fins cachant un secret bien plus sombre que les ténèbres eux-mêmes et depuis que vos regards se sont croisés à Joya, tu ne pus t’empêcher de penser que cette fille…N’était pas une fille pour toi.
Oméa enlaçait la dangerosité et embrassait un monde que tu n’as fais que frôler, un monde dans lequel, Enya t’as poussé, un monde dans lequel tu t’es jeté corps et âme comme un soldat durant une bataille. Un monde dans lequel on perdait son âme. C’était pour ce monde que tu avais quitté Mia, lui promettant de revenir et de tirer toute cette histoire au clair sur ce qu’il s’est passé pour toi, pour tes parents. C’était pour ce monde que tu as renoncé à ton pays natal et à tout ce que tu avais. Un monde te livrant à tous les dangers. A l’excitation et à l’adrénaline. C’était comme une drogue, un sortilège. On ne pouvait s’en défaire. Oméa et Enya étaient les dealeuses de ce genre de monde, elles vous vendaient du rêve et vous n’aviez plus qu’à y croire, de toutes vos forces. Il vous suffisait simplement d’y croire et de ne pas regarder au-delà de cette promesse d’impossibilité. Il vous suffisait juste de fermer les yeux sur certains détails.
Sur beaucoup de détails à vrai dire.
Car même si Oméa est une princesse, elle n’en reste pas moins habillée de cette nappe rouge. Celle qui lui coule le long des bras, descendant comme un filet le long du dos. Le sang des gens. Le sang d’innocents. Le sang de toutes ces personnes qu’elle a tué…Et qu’elle continuera de tuer si personne ne se décide à l’arrêter. Oméa était cette fille jouant de cela. Elle le savait.
Alors ces dames parlent d’entraînement et de compte personnel et rien que pour ça, tu veux déjà quitter le bureau et fuir dans un pays lointain.
« - Vous savez, si vous avez juste besoin d’un cobaye, vous pouvez prendre Noah. Je suis certain qu’il sera ravi de servir de souris d’expérience plutôt que moi. Je refuse la violence gratuite et si c’est pour m’en prendre une, je préférerais encore quitter ce bureau pour retourner vaquer à mes occupations précédentes. Je n’ai rien contre vos plans mais il ne faut pas être idiot pour savoir qui vous êtes. Il faut simplement être fou pour le nier. »
Dehors, le temps était clair, propice aux promenades dans les bois ou aux abords d’un lac. Tout sauf ce genre de tête à tête pas du tout romantique…Même si un plan à trois à toujours été le rêve d’un homme.
« - Avant de m’embarquer dans quelque chose, j’aimerais en savoir plus. Des détails par exemple ? »
Il n’y avait que cet idiot de Noah, pour croire que s’entraîner avec Enya, c’était comme s’entraîner avec un ours dans la forêt. Non. S’entraîner avec Enya, c’était se coltiner toute la forêt elle-même, la fureur et la haine de Dame Nature se déchainant sur vous, vous entraînant jusqu’au seuil de votre mort par moment.
Alors Oméa en plus ? Hors de question. Tu n’avais pas signé pour ça. Tu étais un homme de lettre, un homme de pensée, tu restais à l’arrière pour réfléchir….Pas pour aller te battre contre les pulsions et les fantasmes de ces femmes que la haine a rongée.