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Un marais avec pleins de monstres. On dit que dans ce marais existerait des animaux superbe ! La jeune fille doit en avoir le cœur net afin de préparer dans un avenir prochain une potentielle forme. Enfin, la personne qui lui avait dit ça paraissait quand même assez louche de toute façon elle n’avait rien à perdre qu’à gagner. Elle se décida donc, à aller voir ça dans le marais de Yaulny. Elle prévint quand même au cas le maître de la guilde de ce qu’elle envisageait de faire. Le Maître n’avait pas trop l’air exalté par la requête de son mage, mais il avait confiance en elle et la laissa donc s’en aller pour ce marais. La jeune fille se prépara comme elle put, mais elle se demandait à quoi pouvait bien ressembler un marais. Oh Innocence quand tu nous tiens, ne nous perd pas. La jeune femme s’en alla donc dans un petit short vert et un top bleu claire. La jeune femme partit en direction des marais sous un soleil éreintant elle passa une partie du voyage en voiture et l’autre partie elle l’a fit à pieds. Pour enfin arriver à sa destination. Quelle fut sa surprise quand elle arriva dans ce lieu complétement horrible et désopilant. Cet endroit lui faisait littéralement froid dans le dos. Pourquoi elle était venue ici ? Maintenant qu’elle était devant elle ne pouvait pas rebrousser chemin, mais quand même elle était devenue complétement folle d’écouter un homme qu’elle ne connaissait pas et qui en plus était véritablement louche.

Un endroit comme ça a peut-être des chances d’abriter un animal rare qui a peur du soleil ou bien peut-être qu’en son centre il y avait un paradis, comme parfois on trouve à côté d’un enfer, un paradis une loi antique qui dit que dès qu’il y a de la lumière il y a des ténèbres et a contrario dès qu’il y a des ténèbres il y a de la lumière. Un monde empli de ténèbres dans lequel une jeune femme qui ressemblait à la lumière pénétrait de son plein gré, à croire que cette endroit l’attirait comme si une attraction magnétique était à l’œuvre. La jeune femme avec les bras sur ses épaules marchait prudemment dans le marais. Le sol était étonnamment visqueux et elle était obligée de marcher en équilibre sur les racines des arbres pour pouvoir se balader assez convenablement sans s’empêtrer dans quelque chose. Lorsque soudain une chauve-souris passa juste au-dessus de la tête blanche de la jeune fille. Elle sursauta assez haut et en retombant glissa de la branche et la tête la première elle vint s’écraser dans la boue immondice qui lui faisait face. La jeune femme se releva comme une sorte de monstre de boue elle en avait partout elle était effrayé par sa propre vue. Ses vêtements étaient d’une telle saleté. Elle allait se mettre à avancer dans la boue pour essayer de regrimper sur les racines lorsque soudain une personne se jeta sur elle.

[HRPG: désolé pas top, mais va rp dans ces conditions X)]

On n'est jamais sali que par la boue.

PV Lisanna

Gaap. Fichu démon de mes deux. Même pas capable de rester sur place cinq petites secondes le temps que je puisse sceller notre contrat. Le démon des transports réputé pour filer d’un bout à l’autre du monde parce qu’il en avait envie. Et surtout parce que ça me faisait chier. En plus l’animal n’avait pas choisi n’importe quel endroit. Non, il n’avait pas pris une ville. Cela aurait été trop facile. Non pas une forêt non plus. Il avait foncé … aux marais à l’autre bout de Fiore.

Je marche donc, les pieds dans la vase, le sourire aux lèvres et les moustiques vissé à la peau. Un jour, j’investirais dans un démon chasseur d’insecte. Enfin faut-il encore que ça existe … Je saute sur une mangrove et attrape une branche pour observer mon environnement. Des crocodiles à trois heures de ma position, rien à neuf heures. Je saute à pieds joints dans la boue et commence à marcher en direction des crocos. Pourquoi ne pas avoir pris le chemin libre ? Parce que nous sommes dans un repaire de monstre. Si y’a pas un chat c’est parce que la bestiole du coin est grosse, moche, puante et qu’en plus elle a les moyens de vous tailler en pièce pour faire son festin du jour. Bref, que des bonnes raisons d’aller se faire un sac en similicuir maison avec trois pauvres reptiles qui trainent. Je saute sur le premier et appelle une de mes armes pour la charmante créature qui se rebelle sous mes pieds.

« Morbid Gluttony. »

Je lui enfonce l’arme dans le dos et me sert du manche pour me propulser dans les airs. Le bois craque et me reste dans les mains. Génial. Absoooolument fantastique. Je profite de mon saut pour changer d’arme et redescend de toute ma masse sur un second croco avec Lucifer. La pauvre bête n’y survécu pas. Deux de moins deux. Je tire sur l’épée bâtarde comme une forcenée sans réussir à la retirer. Magnifiquement chiant. Je m’accroupis derrière la lame pour éviter le missile sac à main en réfléchissant à une parade.

Je change d’arme ? Je change pas ? Oh y’a l’autre hurluberlu après aussi … Oh ça fait chier.

Je me relève, tourne les talons et me précipite dans la direction opposé. Tant pis pour la peau de crocodile. Je commence un petit marathon dans la boue et, comme j’ai une veine légendaire, je trouve le moyen de me prendre les pieds dans une racine et de tomber tête la première dans l’eau.

« Bordel de … »

J’entends un grognement derrière moi. Tic Tac vient de se pointer on dirait. Crotte. Je me relève en hâte puis retombe. Mon pied est coincé. C’est l’ironie du sort ou le dieu croco m’en veut pour deux spécimens au cimetière alors que les braconniers les suppriment par millier ? Monde cruel. Vie de merde. Alors. Comment je me sors de là sans me faire bouffer …

« Fatal Sloth »

Je tire sur la corde et prie pour que ce flemmard de Belphégor travaille mieux et plus vite que d’habitude. Je décoche ma flèche. Flèche qui trouve sa cible entre les deux yeux.

« Je n’aurais jamais pensé que je dirais ça un jour mais Belphégor, je t’aime. »

L’arc disparut en vrombissant doucement comme s’il avait compris le message. Je tire un coup sec pour extraire ma cheville mais tout ce que je réussis à faire, c’est m’entailler profondément. J’invoque alors Mammon et taillade la branche après avoir dégager le cadavre de croco qui m’était tombé dessus. Finalement j’aurais dû prendre le chemin de la grosse bestiole. Ça m’aurait moins pris la tête. Je commence à me nettoyer quand j’aperçois un mouvement non loin de moi. Ah non ! Ça ne va pas recommencer ! Ni une ni deux je me jette sur l’inconnu toutes griffes dehors. J’utilise mes réflexes d’assassin pour la plaquer au sol, les deux poignards sous la gorge près à œuvrer.

« Ça y est je t’ai retrouvé Gaap. »

Je m'apprête à me venger quand ... je m'aperçois que je ne tiens pas un homme mais une femme couverte de boue. Par tout les incubes de l'enfer. Qu'est ce qu'elle foutait là elle ? C'était dangereux dans le coin ! Il y avait des monstres, des démons, des champignons vénéneux, des serpents, des ... assassins en vadrouille. Je m'écarte, les dagues toujours serrée dans mes mains.

« Nom d'un archidémon mais qu'est ce qu'un civil fout là ? Allez file miss, c'est pas prudent de trainer dans le coin, y'a plein de ... »

A peine je termine ma phrase qu'une charmante colonie de caïmans ramène sa fraise. Je commence à jurer comme un charretier. Et puis l'autre gourde là j'en fais quoi ? Je la laisse se faire bouffer et je me casse ou je la protège ? Haaaaaan. Dilemme Cornélien. Où est ma troisième porte de sortie ... ?

« Bon. Alors bande de stupide reptile, c'est pas que je vous aime pas mais j'ai d'autre chat à fouetter alors si vous pouviez dégager que j'aille à la chasse aux démons en paix pendant AU MOINS une heure dans ce putain de marais puants... »

Le chef, celui qui faisait le double de la taille de ses congénères commença à brailler. Je pris donc ça pour un non. Je jette un oeil à la pauvre fille que j'ai failli égorger.

« Qu'est-ce que t'attends pour courir ? Que les ailes te poussent ? hurlais-je, Allez casse toi, c'est pas le moment de rêvasser. »
Punaise, je ferais pas la gentille avant aux moins trois bonnes années je vous le garantie mes mignons

Spoiler:

La scène allait au ralentit en quelques minutes, la jeune Lisanna faillit se faire égorger par une femme, puis elle s’est fait insulter, ensuite des caïmans veulent la bouffer. Alors ça c’est ce qu’on appelle communément une réaction en chaîne, mais comment tout ça était arrivé déjà. Comment la jeune femme pouvait se retrouver au milieu de tout ça. Ah oui à cause d’un charlatan qui lui avait dit qu’elle pourrait trouver de précieux animaux dans cet endroit pour agrandir sa panoplie d’âme, mais comment dire d’un point de vue esthétique, aucun animal pouvait correspondre au gout de la jeune fille puis, elle ne voulait pas faire une forme avec la jeune femme qui avait failli l’égorger. Enfin tout ça pour comprendre qu’elle s’était mise elle-même dans une merde royale et qu’elle se serait bien vue dans un autre endroit à une bar en train de siroter un bon lait fraise. Au lieu de ça, elle se retrouve en compagnie d’une femme qui a failli l’égorger comme une truie et des caïmans qui veulent la manger et qui n’ont pas l’air très commode. Là où résidait le véritable problème, c’est de savoir quoi penser de cette femme, car elle pourrait peut-être se révéler un plus gros problème que les caïmans, car elle avait l’air assez sauvage pour une femme. Une femme est sensée être raffinée, mais elle était tout le contraire. Puis, elle l’a confondait avec une civile, elle ne serait pas un peu blonde la jeune femme, car faudrait qu’elle nous explique comment une civile aussi frêle et fragile que la jeune Strauss aurait pu sans magie vivre jusqu’à l’endroit où elle se trouvait.

Puis, dans cet accoutrement plein de boues, elle paraissait vraiment gourde. Enfin bon, elle ne pouvait pas laisser une jeune femme se battre toute seule contre des caïmans aussi, mal polie qu’elle était. Un peu piquée au vif la jeune mage de Fairy Tail se releva et enleva un peu de boue de ses vêtements prête à combattre. Puis, elle dit :

« -De un, après avoir essayé d’égorger une personne on s’excuse ! De deux, je ne suis pas une miss et je sais me battre ! De trois, si je suis ici c’est que j’ai mes raisons, donc avant d’agresser et de gueuler sur des gens on se renseigne espèce de malpolie ! De plus, c’est quoi ton histoire de démon ? »

La jeune mage aux cheveux qui d’habitude étaient d’une blancheur éclatante était à ce moment même vert tapis sous la boue, pris au mot les dire de la sauvage et se changea en oiseau, afin de se préparer à combattre les caïmans. Elle s’occuperait du cas de cette «dévergondée » après s’être débarrassé de ces voraces reptiles. Elle s’envola vers, les prédateurs, mais elle n’avait pas réellement pensée au fait que la boue aller entraver sa vitesse, en effet voler avec des plumes coller par de la boue c’est assez difficile, mais bon elle devrait faire avec. Et d’un seul coup elle se mise à piquer vers ses ennemis les assénant de plusieurs coups de pieds, tout en prenant bien soin d’éviter tous les coups de mâchoires qui vibraient dans l’air. Après, avoir martelé l’ennemi de coup de pieds plusieurs caïmans prirent la poudre d’escampette, pourtant le chef restait toujours là, mais il s’était dirigé vers l’autre femme, comme s’il avait un compte à régler avec celle-ci. De toute façon, l’oiseau vert avait d’autre chats à fouetter et elle devait donc, s’occuper des caïmans qui restaient en dessous d’elle qui en avaient véritablement marre de ne pas pouvoir l’atteindre à ce moment précis, ils auraient bien aimé pouvoir voler.

Après, plusieurs coups de pieds la plupart des caïmans étaient parties ayant marre de se faire marteler le corps, cependant d’autres avaient misés par la ruse. Ils avaient préféré aller sous l’eau et prendre de la vitesse afin, de pouvoir se projeter dans les airs. Lors de ces attaques la partie se corsait pour la jeune femme qui devait passer plus de temps à les éviter qu’autre chose. Elle ne voulait pas se blesser, car elle ne savait pas ce que l’avenir allait donner avec l’autre fille qui paraissait dangereuse. Elle commençait à en avoir marre de ces caïmans et s’appliqua à jouer au baseball avec les reptiles, en effet à chaque fois qu’un de ces animaux sortaient de l’eau elle se postait de manière à pouvoir lui asséner un coup de pied rotatif qui faisait rappeler à une batte de baseball et qui lui permettait de les expulser assez fort pour que les sortes de crocodiles ne reviennent pas à l’assaut.
Une fois, débarrasser de tous les ennemis et alors que l’autre malpolie avait battu le chef. Lisanna se rapprocha de celle-ci et dit :

« - J’exige des excuses ! »

La jeune fille avait quand même une certaine dignité et n’aimait vraiment pas qu’on la piétine à ce point-ci.

[HRP: Si, quelque chose ne te va pas dis le moi! Désolé du temps de réponse]

On n'est jamais sali que par la boue.

PV Lisanna

J’ignore superbement le sermon de la pimbêche à plume. J’ai les yeux focalisés sur le chef caïman qui remue sous mon pif comme s’il se payait ma poire. Je le fixe, les mains crispées sur mes armes.

Aller mon tout beau. Viens voir maman …

Je modifie ma garde et attend patiemment. Je sentis l’aura de ma rencontre du jour se modifier dans mon dos. Un piaf vert rose et jaune, soit un des trucs les plus moches qui puisse exister, me dépassa pour aller chatouiller les gros reptiles. A elle seule, elle créa suffisamment de remue-ménage pour que j’ai le temps de disparaitre de leur vue grâce à Bélial. Je me faufile tranquillement jusqu’au chef caïman, le privant de quelques un de ses sujets dans la foulée. Je me retrouve alors nez à nez avec lui, ses yeux scrutant les miens à travers le voile du démon. Par toutes les flammes de la maison de Lucifer … S’il peut voir à travers les sorts démoniaques c’est pas bon pour mes affaires. Je lui monte dessus les poignards lacérant son museau sans pitié.

« Si tu pouvais crever d’un AVC ça m’arrangerais. Je n’ai pas envie de m’éterniser là. »

Je lève l’une de mes armes pour la replanter alors qu’il se secoue dans tous les sens. Je grommelle, essayant tant bien que mal de continuer à lui labourer le cuir mais il n’est pas de cet avis. Mais alors pas du tout. Je lâche involontairement un cri de douleur quand il donne un violent coup de tête dans un tronc d’arbre. Bon dieu que ça fait mal. En plus il y est allé franco. J’en ai lâché mes armes, à demi sonnée, avant de glisser dans l’eau crade du marais.

Et bordel de …

La morsure de l’eau me réveille illico presto. Qu’est-ce que … J’ouvre les yeux justes à temps pour voir la bestiole me foncer dessus. Je hais les caïmans. C’est définitif. Je m’aperçois que je suis désarmée et que les deux dagues de Mammon sont toujours fièrement plantées à leur place. Mon dieu. Plus chanceuse que moi tu meurs. Je commence à manquer d’oxygène, je n’ai pas d’arme et je suis dans le milieu de prédilection d’un chef caïman. C’est quoi l’étape suivante ? Il me fait rôtir et il me parfume au poison des marais ? Je n’ai pas vraiment le temps de me pencher sur la question que ce salopiot est déjà la bouche grande ouverte prêt à me digérer avant même de m’avoir gobée.

Oh mais attend mon petit. Vend pas la peau de la Shizuka avant de l’avoir chopée mon tout moche.

Je le laisse approcher et, au dernier moment, troque mes poignards contre Gluttony. Je la lui fourre dans la gueule, la lame plantée dans le palais et la garde en guise de barrière à l’énorme clapet qui voulait me couper les jambes. Sauf que, voyez-vous, j’ai besoin de mes jambes. Je me propulse sur la barre du naginata et commence à nager vers la surface. J’ai très peu de temps avant que le manche ne cède. J’émerge en catastrophe et me précipite sur la terre ferme où je fais volteface.

« Fatal Sloth »

Je génère la flèche rapidement et relâche mes doigts quand il sort de l’eau, écumant de rage. L’empennage noir de la flèche se plante entre ses deux yeux avec un bruit mat. Je laisse échapper un soupir de soulagement. Je l’avais échappée belle. Mais alors vraiment de très peu. Je fis disparaitre toute mes armes et m’éloignait du cadavre quand l’autre revint à la charge.

« J’exige des excuses !
- Tu m'emmerdes, rétorquais-je »

Je pose mes yeux vert sur la demoiselle. Elle m’ennuie. Pire, je dirais presque qu’elle m’énerve. Elle a la façon d’être de quelqu’un qui n’a jamais été dans le besoin ou même de quelqu’un qui n’a jamais eu à se battre pour assurer sa propre survie. Je la dépasse sans me préoccuper autre mesure d’elle. Gaap était prioritaire sur cette gamine casse-pied. Je me craque les phalanges et claque des doigts. Le pendule apparait dans ma main et je pose ma question. Il m’indique le nord. Soit la lisière du marais. Je commence à jurer comme un charretier en révoquant mon arme.

« Putain de salopard de démon des déplacements et des morts… je te garantit que si je te chope tu vas comprendre ce que vengeance féminine signifie chez les humains. Lucifer lui-même ne te reconnaitra pas quand je lui ramènerais ton cadavre desséché pour avoir des explications sur ce qui lui a pris de m’envoyer deux merdeux pareils …. »

Je commençais à avancer vers la sortie sans me préoccuper de l’autre cruche. Si elle voulait se faire bouffer par une bestiole, elle se débrouillait mais moi je ne resterais pas une minute de plus dans ce trou à rat puant.

Si, le terme goujat existait pour une femme. Elle en serait la parfaite incarnation cette blonde était aussi malpolie qu’un môme qu’on n’aurait pas éduqué, mais à vrai dire avait-elle eut au moins un semblant d’éducation. La question se posait, de toute façon cela ne l’excusait en rien. De plus, elle parlait d’un démon et puis quoi encore elle possédait des pouvoirs qui ressemblaient à ceux de sa sœur. Cette jeune malpolie commençait à énerver la mage de Fairy tail et autant dire que c’était vraiment très rare qu’elle puisse s’énerver facilement. Elle arqua un sourcil et balança une sorte de grosse boule de boue sur cette femme qui venait de terrasser un caïman si grand que Lisanna l’a trouvait d’un certain côté assez monstrueuse. Cependant, elle ne pouvait pas permettre qu’on piétine sa dignité comme elle venait de faire. Puis, elle dit :

« - Et oh la blondasse qui se croit supérieure à tout le monde ! Je suis une personne tout comme toi et comme telle tu devrais te montrer un peu plus respectueuse envers les autres personnes ! Tu sors d’où de la jungle où quoi ? L’éducation c’est comme tout, ça s’apprend ! »

La douce Lisanna ne l’était plus vraiment en ce moment. Comme si, quelque chose l’avait véritablement énervée chez cette femme peut être le fait qu’elle semble croire que tous les malheurs du monde lui soit arrivé et que de cette manière elle a le droit de se comporter comme ça. De toute façon encore une de ces filles qui doit croire que la jeune femme aux cheveux blancs avait dû avoir une vie parfaite, mais cela n’était pas le cas. Son lot de souffrance, elle l’avait eu aussi. De toute façon, il semblait que parler avec cette sauvageonne c’était perdu d’avance.

De toute façon après avoir jeté cette boule de boue. Elle savait que la situation allait tourner à l’orage, avec ce genre de femme. Oublier l’animal qu’elle était sensée chercher, seule le fait de remettre cette femme sur le droit chemin comptait à présent pour la plus petite de la fratrie des Strauss.

[HPRG : Désolé du temps de réponse encore et de la longueur ! Je suis grave débordé ^^’]

On n'est jamais sali que par la boue.

PV Lisanna

Je me décale légèrement pour éviter le projectile et me retourne. Aucune expression sur le visage, je fixe un regard ennuyé sur elle. Le stylet de Baal se dessina brièvement dans ma main avant de disparaitre à sa vue. Je le lance, visant suffisamment bien pour qu’il trace un trait ensanglanté sur sa joue en passant.

« La blondasse en question n’éprouve pas le besoin d’être respectueuse avec les emmerdeuses dans ton genre. »

Je fis un premier pas vers elle. Je la dépasse sans un mot de plus et récupère mon arme dans l’arbre avant de repasser en sens inverse. C’était mon avertissement. Mon unique et seul avertissement.

« L’éducation, j’en ai eu une. La seule différence c’est que des fillettes comme toi ne peuvent pas la comprendre. Maintenant tu m’excuseras mais je vais sortir de la Jungle où j’ai été élevée. »

Je repasse devant elle sans me retourner et reprend ma place initiale face à elle. Mon arme a disparue mais je me maintiens en garde malgré cela. Je n’en ai pas fini avec elle. Pas encore.

« Maintenant si t’as des réclamations. Oui ? Non ? Qui ne dit mot consent chez moi. »

Elle reste silencieuse. Grand bien lui en face d’ailleurs. Les grandes gueules ont un don certain pour me mettre en rogne. Je souris vaguement et me retourne une fois de plus.

« Parfait. J’ai été ravie de manquer de te tuer. On se revoit un de ses quatre hein ? Cette fois je te promets de ne pas oublier ta jolie gorge sur le chemin des enfers... »

Je commence à avancer et me retourne après avoir parcouru une centaine de mètre.

« Bye Bye ♥ »

D’un claquement de doigt, je me soustrais à sa vue et m’installe contre un arbre dans l’ombre. Oui oui, je ne m’en vais pas tout de suite. En fait j’avais très envie de lui trancher la gorge. Et puis vous me connaissez. Je résiste très mal à mes envies …

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