Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Mar 14 Juil - 5:21
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Mar 14 Juil - 22:30
Olivia Felicis
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Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
La menace évaporée sous l'action d'un geste qui relève de la télékinésie, tout comme celui qui l'avait créé, je soupire un bon coup alors que tous mes muscles étaient tendus. Son corps se modifie sous l'absence de sa magie et ainsi je peux voir son visage, le vrai, et je tente de trouver son regard parmi toute cette carcasse masculine pour savoir si mes raisons l'ont convaincu. Elles ont servi à ôter sa peur, mais non pas à gagner sa confiance. Et là, sa voix s'élève. Une voix qui restera à jamais gravée dans ma mémoire car elle va énoncer les préceptes de la vie que j'étais prête à adopter. Des frissons parcourent mon corps alors que c'est là de l'origine que j'entends parler, que les livres n'arrivent même pas à conter tant l'histoire s'est perdue au fil du temps. Et dans une succession de synonymes il dévoile le réel but de la guilde. Séduite par le fait de tout recommencer, je fais naître en mon regard encore plus d'enthousiasme. Je veux rejoindre Ajatar pour ne pas oublier tout ce qui a été négligé, je veux voir de mes propres yeux ce nouveau monde et participer à sa création. Pour toutes ces erreurs rencontrées dans ma vie : pour ces valeurs oubliées par les humains telles que le partage, la modestie et l'altruisme, pour ces viols, ces rapts, ces vols qui n'ont amené plus de pertes que de gains aux hommes, pour ces abominations présentes sur Earthland tels que les zombies que j'ai du éradiquer à Shirotsume. Il y a tant de choses qui ne devraient pas exister et tant de choses qui n'auraient pas du être oubliées, je veux être médiatrice de cette nouvelle ère pour rappeler les erreurs déjà faites afin qu'elles ne soient plus répétées.
Son regard s'envole vers le ciel alors qu'il hésite, et finalement se justifie lorsqu'il prend le choix de nous raconter ces histoires qui relatent de personnes victimes d'injustice, victimes de fléaux créés par les humains tels que la guerre et le rejet. Et lorsqu'il se présente, je ressens comme un choc. Les Walkyries ne sont-elles pas supposées être une légende ? Ce n'est pas que je ne veux pas y croire, mais cela m'étonne de ne pas être la seule affiliée à des êtres supérieurs. J'avais peur au début, d'être la seule, de croire que tout cela n'était que mensonge et psychose de ma magie mais je regrette d'avoir douté, mes chères. Je regrette. Ma main caresse ma harpe, comme pour présenter mes excuses aux Muses et rien ne répond. C'est ainsi que je reçois leur pardon, car même malgré le doute je leur ai dédié tous ces chants durant toute ma vie dans le seul but de les flatter. Mais elles avaient un tout autre objectif pour moi, elle voulait faire de moi la dixième Muse lorsque mon talent aurait égalé leur splendeur. Je n'ai rien contre cela mais mes projets semblent entrer en interférence avec le leur et risque de retarder leur procédure. Je voulais voyager pour tout découvrir d'Earthland, ne rien regretter, mais il semble que ce pèlerinage se fera dans une autre vie. A quoi bon continuer si c'est pour tout recommencer ? La réponse est simple, l'expérience ne se fera qu'enrichissante, et cela même si elle outrepasse les limites d'un monde, car le temps est immuable mais ma vie n'est pas éternelle et chacune des secondes où je respire contribue à ce que je deviens et à ce que je serai. Je veux sauvegarder les erreurs pour me réjouir de ne plus les voir. Je veux chanter dans cet autre monde les récits de guerre, vantant la paix de ne pas avoir à connaitre la violence. Je veux jouer pour ces enfants qui naîtront de la génération mère et leur apprendre le mérite d'une quiétude inégalée.
Soudain je le rencontre, son regard qui s'immerge dans le mien, ses iris noirs plongeant dans ce qu'il y a de plus pur et de plus profond en moi. Mes yeux répondent à son appel aussitôt. Ils expriment mon désir et ma motivation sans cacher quoi que ce soit, la barrière du mensonge a été dissipée, le masque de l'impassibilité a été ôté depuis longtemps.
Je ne le sais que trop bien et je remarque que vos histoires, vos douleurs, semblent correspondre à la mienne. Je ne suis pas seulement victime d'une perte mais de bien nombreuses dont je n'ai jamais pu avoir le contrôle. Je pense que l'on peut adhérer à une doctrine seulement si l'on en connaît soi-même les fondements et je ressens ce désir de recréer. C'est indubitablement la seule chose que je souhaite faire actuellement. Mon corps n'est que petite chose à côté de mon âme mais ils seront vôtres, ils seront vos armes. Ils vous aideront malgré le coût que cela engendre et cela car de toute manière je vous cède, en prenant compte de vos valeurs, ce que j'ai de plus sacré : ma vie.
La vie, voilà quelque chose que les Muses m'ont appris à respecter plus que tout. Seuls les dieux ont le droit de jouer avec celle-ci et les hommes qui se l'approprient ne sont que des monstres. En voilà le paradoxe de mon choix, je cède ma vie à cet homme bien que je sais qu'il s'apprête à en faire disparaître plus d'une seule lors de l'explosion de la bombe. Mais il connait la douleur des guerres, il connait les pertes et le coût des sacrifices qu'il faut faire pour parvenir quelquefois à la victoire. Et peut être est-il un monstre, mais ses valeurs sont plus louables que ceux qui régissent ce monde. Mais la harpe ne semble pas en accord, elle se met à vibrer alors que mon coeur semble mépriser les valeurs d'une vie. Ce n'est qu'un homme après tout, je ne peux lui céder ma vie s'il méprise celle des autres.
Mais c'est alors que l'homme aux cheveux flamboyants se met à parler. Il répond à son tour à Zulria pour tenter de comprendre ce que les Muses ne semblent pas approuver non plus. Seulement, il y a quelque chose de différent chez lui. Ce "nous" qu'il utilise pour parler est étrange mais on obtient directement la raison à cela lorsque l'on observe le spectre entourant le corps du mage. Il est en train de s'accaparer son corps, si bien que sa voix change et que le loup parle en sa personne. Le passé se découvre lentement tel un voile glissant sur le mystère qu'il dissimule. Une meute, voila ce qu'ils formaient et pourtant ils sont là, face à face. Il ne semble plus y avoir d'alpha, du moins les règles de l'alpha ne s'appliquent plus tant que tous ne font pas partie de la même meute. Et malgré l'imposance qu'applique le poids du dieu loup, il inflige dans ses paroles un certain respect qui en résulte presque caché par la nonchalance dont il fait preuve. Hautain, il ajoute qu'il pourrait m'aider en utilisant ma voix intérieure, une voix ample et délicate à la fois, variée depuis les plus aiguës vers la douceur plus grave. Seulement je suis certaine de le trouver, cette dernière histoire contée par Zulria, elle semble correspondre à celle de Yoan, même si je ne sais rien de cette vie qu'il a menée. Le début en est tout bonnement identique. Je ne sais alors quoi répondre à cela, le silence semble d'or alors que déjà le loup reprend la parole et s'adresse à Zulria cette fois. Et dans un bilan de nos essences respectives, il nous juge malgré qu'il prétende ne pas l'avoir fait et présente l'hypothétique destin du cycle de la haine. Ma voix s'élève délicatement alors qu'il s'attend à nos explications.
Le cycle n'est que prévision des choses passées lorsque l'on observe que les erreurs sont répétées. Et souvent c'est à la base que l'on obtient l'évènement déclencheur et la cause d'un chaos démesuré. C'est le prélude qui donne à la musique son envergure, il annonce et donne l'ampleur de ce qui suit bien que des surprises peuvent nous surprendre de temps en temps. Alors comment décider dans ce cycle infernal quelle en est la cause ? Comment tout a commencé ? Est-ce à la base ou en amont de cette spirale que l'on a provoqué cette décadence ? Je pense qu'il est futile de le savoir. Nous devons seulement mémoriser. Tout recommencer en ayant conscience des erreurs à ne pas répéter.
Une inspiration alors que vient le sujet fâcheux. Le prix de tout cela.
Seulement tout cela parait beaucoup trop simple. Mémoriser, c'est faire des sacrifices. C'est oublier sa douleur, oublier à quel moment l'on s'est arrêté dans ce cycle. Et si certains ne sont pas prêts à le faire, alors il faut... les éliminer. Mais comme dans une mélodie, ce qui ne rentre pas dans la partition est tout simplement oublié, on ne peut jouir d'un fiasco sur-joué d'un grotesque désaccord. Je comprends les douleurs mais aussi les convictions d'Ajatar, ils sont prêts à endosser l'oubli de leurs pertes et à mémoriser leurs différentes défaites dans l'optique d'un monde meilleur. C'est un énorme sacrifice fait pour les générations futures qui bénéficieront de ce présent. Ne pensez-vous pas que si tout le monde faisait de même nous pourrions parvenir à cet objectif ? Et bien moi oui. Mais je ne pense pas que tout le monde soit prêt à faire ce sacrifice en raison de l'égoïsme porté par les humains. Ils ne veulent pas oublier ce qui les a forgé, leur égo en ressortirait affligé.
La harpe ne cesse de vibrer, si bien qu'elle s'élève et lévite et que de ses cordes émanent plusieurs sons. Le désaccord se fait entendre, l'incompréhension alors que dans une succession de voix distinctes on peut comprendre la désapprobation des Muses elles-mêmes.
La voilà qui se met à rêver d'utopie ! Elle ne prend que la mort pour motif. En pensant que c'est nécessaire. Les sacrifices, ce sont eux-mêmes à la base de tous les conflits. Non, ce sont les humains. Les sacrifices sont nécessaires : regarde les prières. Tant qu'ils seront imprégnés de défauts, rien ne fonctionnera. Elle va devenir une terroriste ! La Muse du Chaos ! Une honte !
Un surplus de colère face à toute cette incompréhension se fait sentir et pour la première fois je me permets d'interrompre ces dames. Je m'affirme en tant que maîtresse de mes propres choix et le silence s'installe en l'instrument.
C'en est assez ! Ceci est mon choix de fusionner mon coeur avec les idéologies d'Ajatar. N'est-elle pas celle que vous avez tant charmée de vos chants pendant qu'elle inspirait votre créativité. La nature a toujours été la Muse mère. C'est elle qui a inspiré le premier des artistes lorsqu'il arriva sur cette terre alors donnez lui un peu de respect. Elle n'est que terreur en raison des erreurs de jugements qu'elle a subi lorsque les hommes se sont attaqués à son sanctuaire. Vous même vous les avez entendues, ces paroles sorties de la bouche de Zulria. Oubliez, ressentez simplement et ne répétez pas les mêmes erreurs. Revenez à l'état primaire où vous connaissiez la nature comme une soeur. Où la musique n'était que chants d'oiseaux, sifflements de vents et bruissements de feuilles, c'était là l'origine de vos chants. Jamais la musique n'avait été plus pure qu'avec Ajatar. Ne pensez vous pas qu'elle a été pervertie par les hommes ? Complexifiée, embellie sûrement et parmi vous vous aviez pu vous différencier, vous trouver vos attributs mais ne serait-ce pas formidable si l'on pouvait revenir à cette époque ?
Il en reste la mort. D'innocents, encore. Oui... S'il te plait, réfléchis avant de faire ton choix. Ouvre les yeux Olivia. Que vois-tu autour de toi ? Que penses-tu voir après cela ? Des débris, des ruines, des morts. Ne penses-tu pas avoir tord ?
D'innocents, je ne vois pas un seul innocent ici. Nous sommes tous coupables par notre éducation, par nos aïeuls, par les systèmes instaurés par notre société. Et même en m'isolant j'ai fini par être victime de ces défauts. Et tout cela en raison du premier déclin, du premier homme s'attaquant à la nature. Harmonie était pourtant possible lorsqu'il pénétra en son sanctuaire, il aurait pu se contenter d'une vie modeste mais ne le fit. Et cela perdura jusqu'à notre génération. Et l'on traitera de fou celui qui cent ans plus tard tentera de se défaire de la société alors qu'il aura fait ce qu'il y a de plus juste. Je veux être avec Ajatar car j'ai compris que je n'ai plus besoin de m'isoler pour fuir les erreurs, il me faut les réparer maintenant que j'en ai le pouvoir.
Le silence se fait, une nouvelle fois alors que neuf silhouettes féminines se dessinent au-dessus de l'instrument et examinent avec attention le mage d'Ajatar. Et comme dans un chant, elles se succèdent dans leurs paroles.
De la guerre il porte en lui les divinités. N'en est-il pas plus perverti ? Je parie qu'elles le poussent à agir ainsi. Le loup n'a-t-il pas raison de se méfier ?
Olivia tes paroles ont du sens en quelque sorte Mais nous préfèrerions nous assurer Que ses convictions soient justes et fortes Alors nous te laisserons l'accompagner.
La harpe cesse de vibrer, plus aucun son n'en sort alors que légèrement elle redescend et que les neuf silhouettes m'entourent telles des gardes. Elles sont là pour s'assurer que rien ne m'arrive même si je ne contrôle pas leur venue et ne sais même pas si elles pourront me protéger de quoi que ce soit. Elles attendent la réponse à la question du dieu loup sans faire attention à la menace qu'il avait jeté. Les bêtes ne sont que facile à dompter, Erato a déjà séduit tant de dieux et d'animaux que le mélange des deux semble être une part de gâteau.
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Dim 19 Juil - 16:14
Impassible il reste là alors que sa bouche se clos, attend les réactions, réactions qui ne tardent pas alors que l'air se charge de cette gravite étrange en des émanations de magie. Patient il écoute alors que les motivations se révèlent, que les masques tombent comme les feuilles à l'automne.
Dans l'air la pression grandit alors que le loup s'impose et dans ses yeux, dans ses mots c'est comme un écho familier qui résonne dans ce nous qu'il emploie et dans ces mots qu'il laisse échapper. Comme un sentiment de malaise alors qu'il le sait qu'il le sent, cette part de Tyndra qui s'exprime à travers lui. Puis c'est Olivia qui s'exprime et dans ses yeux il peut lire cette conviction comme un signe du destin alors qu'en cet instant il le sait, elle est comme lui, comme eux, et en son cœur vibre la même pulsation.
Un silence alors que l'air s’alourdit davantage dans un déferlement de l'aura du mage aux yeux écarlates, comme un monstre s'imposant à son corps et son esprit alors que sa voix change, attirant l’intérêt déjà grandement stimulé des entités attendant en secret et dans ses traits, dans ce spectre qui grandit il peut les voir tour à tour ces visages défiler, celui des divinités alors qu'il est tour à tour Odin, Freya, Hell, Thor... Avant de devenir une succession de visages des hommes lui faisant marquer un mouvement de recul alors qu'en son sein elles ne sont pas dupes de ce qui se joue ici.
Il le sait, il le sent ce n'est plus un homme qui lui fait face mais autre chose, une chose au langage étrange alors qu'elle juge, juge et toise leur essence comme une incarnation terrible de la justice, que les mots se déchargent en changeant de voix qu'elle devient celle d'Olivia puis la sienne comme un terrible reflet. Pourtant il reste là à le regarder, ne dit rien et attend. Une attente qu'Olivia brise alors qu'elle répond et dans ces mots il ne voit que le signe qu'il ne s'est pas tromper quelques instants plus tôt, elle est des leurs.
Tout d'un coup la pression de l'air semble devenir encore pus écrasante alors que la harpe s'anime comme pour signifier sa protestation, une protestation prenant voix, des voix alors qu'il assiste à la manifestation d'un nouveau divin, que les muses s’élèvent pour jauger et convaincre, des muses auxquelles elle tient tête et il est bien inconscient qu'en lui elles bouillonnent, attendent tout en exultant face au déferlement des présences s'imposant. Et très vite alors que l'air se charge encore davantage des énergies mystiques sous l'apparition des neufs femmes tel un bouclier humain son aura explose, ses yeux deviennent entièrement blanc alors que la silhouette féminine entoure son corps tel un halo d'une blancheur immaculé. Qu'elles imposent leur présence, le spectre de leur beauté resplendissant comme celui d'une seule femme à travers l'homme alors que ses lèvres s'ouvrent pour laisser échapper une voix qui n'est pas la sienne, une voix composée de dizaine de voix féminines parlant comme une seule tel un écho résonnant alors que l'air se sature de la magie des forces en présence, le vent se lève soudainement alors que les nuages noirs se forment comme le symbole de leur courroux alors qu'au loin retentit le bruit sourd du tonnerre. Ses yeux banc toisant le spectre puis les uses avec une leur de défi.
"Vous n'êtes pas les seuls à pouvoir imposer votre présence, nous ne sommes pas dupes de vos menaces voiler et de vos tentatives d'intimidation. Puisque vous avez décidez d’élever cette discussion à un autre plan nous vous répondons"
Un silence alors que la silhouette habité des entités de la guerre s'approche du spectre de l’humanité jusque à ce que son souffle s’écrase sur son visage.
"Jadis tu présidais peut-être sur les hommes mais tu as perdu tout crédit il y'a bien longtemps déjà Crépuscule des Hommes. Nous étions là, nous avons vue tes ravages. Et si l’humanité en est la cause, tes actes et ton ingérence passé ne te donnent aucun droit de juger ce qui arrive aujourd’hui"
Son visage se tourne vers Olivia et les silhouettes féminines l'entourant avant de se reporter sur lui.
"Comme tu peux le constater certains de tes enfants ont reçu des soutiens qui ne te donnent plus aucun droit sur eux. Tu n'es pas la seule divinité en présence, les muses comme les Walkyries n'ont aucun compte à te rendre et en cela leurs protégés non plus. Nous ne sommes pas tes enfants mais tes égaux, ne taches pas de l’oublier, surtout quand tu en viens à écraser un de tes semblables pour t'imposer, comment oses tu t'imposer au loup sans son consentement pour l'animer de ta haine sous-jacente ?"
Il se détourne alors que son regard se braque désormais vers les muses.
"Nous allons néanmoins répondre à la question posée puisque que c'est ce que vous attendez même si cette jeune femme l'a déjà fais en quelque sorte.
Premièrement comme tu l'as compris nous t’empêcherons de le "dévorer".
Ensuite contrairement a ce que tu crois il n'est nullement question de haine, de peur et d'amertume. Tu les as déjà jauger n'est-ce pas et je doute que tu es décelé la haine et la volonté de détruire comme moteur de leurs choix et de leurs actions.
La haine, la peur et la mort que tu vois dans les histoires qui ont été contées ne sont que symptomatique, mais nullement la cause de ce qui se joue ici. La haine et la peur, la mort ne sont que des symptômes de la véritable maladie que l'humanité a laissé croitre au fil des siècles : l'oublie. L'oublie de la valeur de a vie, l'oublie de ce qui régit ce monde, l'oublie de la conscience.
Nous ne nous sommes pas engagées dans cette voie par gaieté de cœur mais nous allons vous révéler un secret, le secret qui nous a pousser pour la première fois de notre existence à interférer dans le monde des hommes.
Savez-vous combien d’âmes nous avons escorté au Valhalla ce siècle passé ?
Une centaine. A peine.
Beaucoup s'y étant vue refuser l’accès car dans ce monde malgré la justesse de leur cœur ils ont été incapable avant leur mort d'avoir la chance de prouver leur valeur..."
Son visage se tourne vers les uses alors que lentement il s'approche d'elles comme il l'a fait quelques minutes plus tôt auprès du spectre agonisant de humanité.
"Et vous, dites-nous ce dernier siècle combien de personnes avaient vous pu inspirer ? Combien de ceux qui l'auraient mérité n'ont pu recevoir vos messages et vos hymnes car vous avez été oubliées, oubliées car ce que vous représentez n'entre plus en adéquation avec le monde des hommes, ce qu'il incarne et attend désormais de ces paires ?
Nous sommes peut être des divinités de la guerre mais les guerres d'aujourd’hui sont vides de tout sens, car il n'est plus question de se battre pour la vie, pour la survie dans le respect des ennemies, mais de faire la guerre pour détruire et acquérir le pouvoir sur ses paires..."
Son visage se tourne vers Akyshan.
"Tu as parler du cycle de la mort et de la vengeance, mais nous y sommes déjà. Un cycle de mort sans fin car tout ce qui compte, la valeur de la vie elle même a été oubliée alors oui. Oui nous espérons, nous espérons que cette mort que nous allons porter sera la dernière de ce cycle afin qu'enfin l'ordre naturel des choses reprenne son cours, que de cette mort renaisse enfin la vie, la vie et la mémoire du monde, car se souvenir est la seule manière de pouvoir crier à l'unisson "plus jamais !"
A ton avis ce cycle de mort aurait-il perduré si tous se rappelaient aujourd’hui de la folie qu'ils t'ont causé ? Des guerre du fiel et de ce qu'elles ont engendrer ? Nous ne le saurons jamais car justement l’humanité l'a éclipsé de son histoire comme une parenthèse, incapable d'accepter qu'elle était la seule responsable. Qu'elle était malade..."
Et sur ces mots ses lèvres se closent alors qu'elles attendent le dénouement approchant, une chose était désormais sur plus rien ne sera comme avant...
Ordre de poste : Uriel - Olivia - Zulria Vous avez sept jour pour répondre.
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Jeu 30 Juil - 3:10
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Ven 7 Aoû - 18:49
Olivia Felicis
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Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
La scène se présente telle une pièce dont les spectateurs n'ont connaissance de l'histoire alors qu'ils ont été eux-même acteurs dans la pièce autrefois. Les Muses redécouvrent leur histoire d'après mes oreilles mais seuls quelques détails attirent leur attention, les noms, qui semblent éveiller un recoin assombri de leur mémoire et qui, comme un mystère tenant à être résolu, amuse leur curiosité. Divinités présentes sous un état partiel, elles n'ont de sens que pour mes actes tandis que les autres étoffent la sonate de leur voix presque vides de sons et de mots, juste des noms. Elles auraient pu s'indigner, approuver, elles ne font qu'écouter et protéger. Chanter alors qu'une manipule la lyre, que l'autre se mire et que devant toutes, Calliope croise les bras face à cette épique rencontre. Un tableau qu'elle aurait pu décrire durant des décennies et que jamais aucun mortel assez dévoué ne pourrait écouter sans manquer du détail. On la provoque, on la prend pour victime, victime d'une femme aux buts chaotiques mais elle garde le front haut et entend de ces paroles un simple bémol, un la dont la tournure est bien triste. Et pourtant dans ce ressenti, elle y trouve la raison. Combien d'humains avaient-elles, elle et ses soeurs, inspiré depuis ? Clio lui fait un clin d'oeil alors qu'elle entrevoit elle aussi le schéma de l'épopée se dessiner peu à peu. Un seul était la réponse. Il s'agit de moi. Elles ont très bien vu qu'on les oubliait et c'est pour cela qu'elles ont choisi une dernière élue. Dans cette situation inconfortable, elles voyaient l'espoir, la continuité sous une nouvelle forme, une renaissance. Elles ne voulaient pas d'une telle fin. Et elles connaissent alors ce sentiment qui est réfugié en moi. Elles sont là, pour moi. Ma voix s'élève alors pour répondre à la question alors ques les Muses chantent l'écho de mes paroles.
Une seule(Une seule) Mais le nombre importe peu, les sciences n'appartiennent pas aux Musiciens (Musiciens)
Un regard empreint de compassion se dirige vers l'individu habité par les divinités guerrières, nous avons été choisi. Mais avons-nous été choisi pour un but qui nous est destiné ou pour accomplir celui que nous nous serons créé ? La question est ambiguë, ou l'était plutôt puisque les Muses ont compris. Elles ont donné leur accord, elles savent qu'il s'agit d'un accord qui va dans les deux sens. Elles me serviront en échange de mon service, un remerciement sûrement, une promesse d'engagement, cela n'est que la simple raison de leur présence.
Veule(Veule) Le Héros ne s'en sortira qu'en l'accord de chacun. (Chacun)
Certaines des Muses sont tentées de répondre à la provocation, mais avec ces vers je les appelle à la communion de chacune d'entre elle. L'esprit habitant l'homme aux cheveux de flamme semble vouloir obtenir une réaction de celles qu'il interpelle. Mais il n'aura rien, un souffle laissé par les paroles des Muses, qui ne voient que par mes yeux, ressentent que par mon coeur, et laissent agonir ce sentiment de compréhension. Elles oublient, sous ce nouveau présent dont je suis la forme. Elles oublient, toutes les erreurs qu'elles ont pu conter jusqu'aujourd'hui et elles ressentent la remontrance dont fait preuve l'esprit à l'origine du conflit spirituel. Les Muses restent là, tout comme la menace du grand loup. Et sous leur forme fantomatique, où l'on peut à peine discerner leurs cheveux et leurs drapées, elles cessent de chanter. Le destin évoqué par l'esprit leur fait peur, mais elles aussi connaissent ce que l'on peut appeler l'instinct de survie et s'il y a un sacrifice à faire pour qu'elles conservent leur immortalité, alors elles le feront. La harpe cesse de vibrer alors que l'homme semble maintenant dénudé, que la menace s'en est allée et je les vois disparaître une à une. La dernière, Calliope, venant m'enlacer dans ses bras avant de s'évaporer, lui donnant alors la bénédiction et l'assurance qu'elle avait besoin pour continuer son chemin. Ma voix résonne alors en un adieu, adieu qui fait résonner la harpe pour une seconde mélodie divine.
Valete, Musae, bellissime voce et magna venustate, Vobis novam occursum promitto, formosior atque, Sub caeruleum caelum, sub splendem solem Et in pectoris, mellius animus cum frater recuperatum habebo
Spoiler:
Traduction Adieu, Muses, aux plus belles voix et aux plus grandes beautés, Je vous promets une nouvelle rencontre plus belle encore, Sous un ciel bleu, sous un soleil radieux, Et dans le coeur un meilleur sentiment, lorsque j'aurai retrouvé mon frère.
Du sol, où les dagues reposaient silencieusement, deux chaines d'or surgissent de cercles magiques pour s'enrouler prestement autour des poignées, puis autour du corps du mage. La pointe des lames menace l'homme alors qu'animées par Clio, la muse de l'Histoire, les chaînes conservent leur étreinte autour de leur proie. Ma voix se fait sèche alors qu'elle avertit le brave fou.
Quel gâchis. Tu ne fais que répéter les erreurs, pourquoi s'armer alors que nous conversions jusqu'à maintenant. Des menaces, toujours des menaces, et une qui en entraîne une autre. Le cycle ne fait encore une fois que se répéter. Cela en devient presque fatigant.
Toujours sur ce balcon, je place ma main vers ma harpe pour m'en saisir alors qu'elle avait joué toute seule jusqu'à maintenant l'air de la Muse Clio, puis caresse avec douceur l'instrument sculpté dans l'or le plus pur en attendant de voir la réaction de Zulria ou encore de cet homme, qui sait, il arrivera peut-être à se dégager avec une magie similaire à celle d'Orihime.
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Mar 1 Sep - 14:43
Le crépuscule reprend ses farces, les mots coulant de la bouche de son hôte comme un torrent de violence, violence et provocation, virulence. Il juge, toise et se présente comme le gardien, la raison qui met en garde alors que le loup le rejoint, ironique spectacle alors qu'il émane d'un être que la folie consume.
Un situation qui aurait normalement fait entrée les divinités guerrières dans un état de rage, et contre toute attente ce n'est qu'un rire sinistre, entre tristesse et pitié qui franchit les lèvres masculines en un écho.
" Qui a dit que pour notre combat nous avons tout sacrifié ? Même si la mort frappe, le courage, l'honneur et la bravoure ne lui sont pas étrangère. Nous te répondrons simplement que tu es celui qui écrase ton hôte, car le notre est là avec nous et ses yeux assistent aux moindres mouvements, ses oreilles entendent le moindre mot. "
Il disparait et dans sa suite les muses l'imitent alors qu'elles semblent donner leur approbation, le corps lourd aux cheveux écarlate s'écrase au sol et elles ne cillent pas, un simple regard indifférent alors qu'à leur tour elles tirent leur révérences sur une dernière phrase alors que le visage se tourne vers Olivia.
" Ce fut un plaisir jeune femme. "
Et l'écho s'envole alors que l'aura se dissipe, le corps s'affaissent légèrement en une violente inspiration alors que les yeux reprennent leur couleur cacao, une respiration haletante alors que son corps encaisse le choc pour se redresser. L'échange était terminé même si certains points étaient restés soulevés sans attentes de réponses, réponses qui auraient certainement étaient inutiles vue les paroles proférés.
L'homme au sol saisit son arme, comme affolé, dans un piteux état alors qu'ils semblerait que ses alliés lui aient joué un bien mauvais tour et c'est Olivia qui réagit dans l'instant pour l'enchaîner, son regard se tournant vers sa silhouette.
" J'en déduis que tu as donc fais ton choix. Je te souhaite la bienvenue à Ajatar. "
Un silence alors que soudainement son visage se braque dans une autre direction, comme pour toiser quelque chose d'invisible alors que son visage se ferme.
" Laisses-le en paix, peut-être qu'un jour il nous rejoindra, mais en cet instant il n'est pas une menace, mais il y'en a une bien présente. "
Et sans attendre de réponse il s'élance dans la ruelle pour revenir sur le chemin qu'il avait jadis emprunté, il pouvait le sentir jusque dans ses tripes, quelqu'un approchait dangereusement de la bombe et il était hors de question de laisser quelqu'un tout saboter.
Ordre de poste : Olivia - Uriel Vous avez sept jour pour répondre.
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Mer 2 Sep - 5:29
Uriel Rudraksha
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Titre : Rude crachat Crédit : bebebe ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10638/35000) Mérite: (272/400)
Sujet: Re: 10h55 : Les Larmes d'Ajatar Dim 13 Sep - 21:30
Olivia Felicis
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Titre : ♫♪ Olive Fetishiste Feuille de personnage Maîtrise Magique: (4290/35000) Mérite: (123/160)
Le lion lutte vainement face aux rets comme dans cette fameuse fable qui ne cesse de ressasser la défaite des plus grands. C’est un sentiment de pitié qui s’installe quand je le vois se débattre et je ne peux me défaire de cette éternelle empathie. Responsable de cette situation, maintenant les chaînes de ma propre volonté, je sens la résistance et la force exercée par l’individu. Je ressens sa volonté d’être libre qui va en travers de mes convictions. Je l’avais averti par le biais de ces lames de ne pas bouger, menacé de l'égorger par leur simple présence sous son menton et pourtant il n’en a que faire. C’est un appel à la violence, à la réponse, et je n’y réponds pas. Je ne peux pas. Cette douleur, cette pulsion mentale, elle me fait comprendre que la violence est tout simplement futile et pourtant la peur me pousse à conserver l’étreinte. C’est comme si, en ayant conscience de ma sécurité, je me sens prête à pardonner. Mais comment s’attendre à une réciprocité lorsque l’autre est ligoté, menacé ? Il ne pense sûrement pas de la même manière que moi car je représente le danger pour lui.
Cette pitié s’amplifie et me vient presque cette envie de le libérer. Zulria s’exprime alors pour m’accueillir dans la guilde et là, c’est une folle surprise qui vient me frapper. Je… Je. C'est comme si ma vie prenait un autre tournant, retrouvait un sens aussitôt les paroles entendues. Le choc vient affaiblir la résistance des chaînes qui s’étirent sous la force d’Uriel mais je renforce la constriction aussitôt. Nos corps ne bougent plus, excepté celui du mage d’Ajatar qui commence à prendre les devants lorsque je m’attends à ce que la rencontre se finisse sur cette dernière scène. C’est fini pour moi, ou plutôt c’est le début de ma nouvelle vie.
Mon regard se tourne vers l’élu des Walkyries tandis qu’en revenant vers mon impétueux captif, je ressens une douleur mentale depuis les artefacts de Clio sous les crocs de nouveaux esprits loups. Les chaînes libèrent le mage avant de replonger sous terre, creusant des galeries pour s'y réfugier. Je remarque que ses loups sont bien puissants pour de simple spectres, il a sûrement un niveau bien avancé par rapport à moi mais ce n'est qu'un détail. Maintenant que nous sommes plus ou moins à égal, il est temps de proposer une trêve. Douceur dans le regard alors que fusent les assaillants, mélopée naissante au rythme du galop de la meute, et tel un chef d'état face à la plèbe, je scrute les mutins avec une sérénité inconditionnelle. Il n'est plus question de charmer l'un des loups cette fois même si la défense est concentrée sur eux, il est temps de faire taire les mensonges. Jusque là, je me proclamais comme mage de soutien et tout ce que j'ai fait c'est attiser la haine, engager le combat pour précipiter son issue. Je vais considérer cet instant comme une offrande à Ajatar, un baptême alors que ma magie se révèle sous sa plus belle incarnation : Thallie, qui révèle un à un les pétales carmins sortant du sol autour de moi, fleur épanouie où dans son coeur je réside, camélia gardien de la Muse au tempérament très prononcé prenant forme au rythme que la troupe s'avance. Je la sens aboutir, je les vois s'avancer dangereusement. Sauter alors que la harpe résonne les dernières notes, que la mélodie s'achève en un tintement cristallin de l'instrument et soudain c'est la fleur qui se referme autour de moi. C'est alors un bourgeon qui me coupe du monde et me protège de la menace arrivant sur le balcon, lutte contre l'assaut des spectres tentant de traverser la barrière, laissant les marques d'une lutte magique sur les sépales encaissant griffures et coups de crocs.
L'offense du mage, bien qu'elle soit compréhensible, me provoque un léger sourire sincère et ironique à la fois. J'aurais aimé qu'il abandonne suite aux paroles de Zulria mais ce n'est qu'un détail, je serai l'arme d'Ajatar quoi qu'il en soit.
Je sens encore les divers assauts des spectres qui me paraissent comme une légère secousse et je patiente jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent. Les chaînes quant à elle se sont attachées au bulbe afin de le déraciner en le soulevant puis s'enroulent en une courroie chacune qui permettent de l'avancer. Le carrosse aux allures de conte pour enfants se dirige alors vers Zulria, les chaînes assurant la stabilité du véhicule, qui retombe lourdement du premier étage sur le sol et poursuit sa course initiale pour finalement s'arrêter aux côtés du mage en question. Les chaînes disparaissent en laissant retomber délicatement le bourgeon, j'attendrai que mon nouveau coéquipier décide s'il est nécessaire de riposter.