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[Second Event] "Dessine moi un mouton." |
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| Sujet: [Second Event] "Dessine moi un mouton." Dim 16 Jan - 16:35 | |
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Personnage Non-Joueur
| - Citation :
Personnage joué : Nookie Minasa
Niveau : 3 Le soleil laissait apparaitre ses premiers rayons tout au loin, à l'horizon. Dans quelques minutes, on reconnaitra l'aube parfaitement. Nookie, elle, avait réussit à s'échapper du bâtiment principal d'Era, après avoir accomplit sa simple mission : séparer les mages légaux. Ces derniers mois, elle avait vécu une vie assez mouvementée. Déjà, Grimoire Heart s'était dissout, et elle s'était retrouvée seule, puis avait finit par se faire attraper par les autorités pendant qu'elle ne faisait pas attention et était arrivée en prison. Là, un homme était apparut, Seisui Nova. Il l'avait sauvée. Nookie était tombé sous le charme des idées du jeune Nova, qui avait son âge. Elle rejoint sa guilde, prête à renverser le conseil. Mais la guilde ne fit pas long feu... Un homme, Black Jack, connu pour avoir renversé Grimoire Heart, arriva sur place, et prit le contrôle de la guilde. Nookie ne savait que faire. Elle était énervée, et s'apprêtait à déserter les rangs, quand soudain, un nouveau chef fit son apparition. Aleksander. En l'écoutant, elle se ressaisit. «Une nuit. Une seule nuit je servirais Legion, cette nouvelle guilde. Après, suite à mon jugement, je resterai ou bien je quitterai cette guilde à jamais.» C'était cette nuit. Aleksander était venue lui parler en privée, lui disant que son rôle était très important. Il lui parla exclusivement de ce qui allait se passer, et il lui raconta alors qu'ils se dirigeraient donc vers Era au beau milieu de la nuit. Elle devrait les attendre là bas, et si des mages légaux apparaissaient, elle devrait user de sa magie pour les séparer. Elle trouva cela simple. Elle n'avait qu'à dessiner des murs. Ce qu'elle fit. Et elle s'amusa à voir les têtes désemparées des mages légaux, quelques secondes, puis, respectant les ordres, s'échappa par une fenêtre. Elle était donc dans les jardins qui entouraient le magnifique bâtiment. Les jardins étaient immenses, et derrière la façade se trouvait des buissons taillées, et même un labyrinthe de haie. Elle aimait les labyrinthe. Si elle avait le temps, elle serait rentrée dedans, histoire de s'amuser. Mais le soleil allait se lever. Aleksander lui avait dit «Après que tu ais séparés les mages, tu peux partir. N'importe où. C'est ton choix. Si tu ne retournes pas à la guilde, je considèrerais que tu l'as quittée, mais je ne t'en voudrais pas pour ça. Je respecte tes idées, Nookie.», et sur le coup, elle s'était dit qu'elle allait quitter la guilde, recommencer sa vie. Mais rien que le fait de servir Legion lui avait donné envie de continuer. Sa soif d'aventure était grande. Et apparemment, il y en avait dans cette guilde.
«Et pourquoi pas ?»
Elle s'arrêta, préférant rester immobile pour réfléchir. Si elle quittait Legion, son foyer actuel, où allait-elle aller ? Elle était connue par le conseil pour être ex-mage de Grimoire Heart. Qu'allait-il en être de la suite ? Elle fut arrachée à ses pensées en entendant des crissements. Quelqu'un marchait dans l'herbe, non loin d'elle. Elle aperçut un homme, grand, élancé, presque élégant, malgré un semblant de mauvais état, qui marchait vers le bâtiment principal. Elle ne l'avait jamais vu, auparavant. Il n'était pas de Legion. Serait-ce lui aussi un mage légal ? Il se dirigeait vers les autres membres...Heureusement, le nombre de mages légaux était égal à celui de mages de Legion, sans se compter elle même. Mais avec cet homme, s'il prenait part au combat ? Legion pourrait-il perdre ? Il fallait qu'elle intervienne. Pour Legion. Elle regarda autour d'elle. Le labyrinthe. Une idée germa dans sa tête...
Elle dessina un javelot, qui apparut rapidement, et le lança en l'air avec agilité. Il s'enfonça juste devant l'homme, qui se tourna pour voir d'où il venait. Il aperçut alors Nookie, qui se mettait en évidence au milieu du jardin.
«Hé ! Arrête toi !»
Elle arriva prêt de lui, montrant un faux essoufflement.
«Désolé pour le javelot, je ne t'avais pas aperçu. Je m'appelle Nookie, et...»
Elle eut un énorme sourire.
«...je suis de Legion. Armoire Expresse !»
Elle poussa l'homme en armoire, car elle avait prit la précaution de dessiner une armoire juste derrière lui, discrètement. C'était sa technique : Armoire Expresse. Dès que l'homme tomba dedans, elle se referma, et quand elle se rouvrit, il n'y était plus...En vérité, il est apparut dans la seconde armoire, que Nookie avait prit soin de créer au sein même du labyrinthe. Le mage était donc bloqué entre les haies immenses, et le jeu allait pouvoir commencer. Nookie s'aventura à son tour dans le labyrinthe. Elle savait qu'il était immense, et qu'elle ne tomberait peut-être pas sur l'homme. C'est pour ça qu'elle sortit trois nouveaux crayons, et qu'elle dessina un serpent, un lion et un aigle. L'aigle survola le labyrinthe, prêt à prévenir Nookie de la position de Mikio. Le lion, en rugissant, bondit vers l'avant, courant à travers les couloirs pour trouver Mikio. Le serpent, lui, agile, passant en travers des haies, pour emprunter un chemin que lui seul pouvait utiliser. Nookie, elle, continuait alors de marcher gaiement, se demandant ce qu'il se passerait si Mikio croisait le lion... |
| | | Sujet: Re: [Second Event] "Dessine moi un mouton." Mer 26 Jan - 13:22 | |
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Mikio Kiyomizu
| Parmi les bruit de la cohue et les cris, j'ouvrais lentement les yeux, le corps engourdit par le combat que je venais de mener. Autour de mon corps sur le sol, les soldats et les mages se croisaient dans des cris d’effroi, ne prêtant pas attention à ma dépouille jusqu’alors inerte. Les mages se donnaient des indications à haute voix, mais ils étaient si pressés que je ne pu les entendre. Quant aux gardes, certains d’entre eux s’étaient arrêtés, désemparés.
- A Era ? Les criminels se sont rendus à Era ?! disait l’un à son compagnon d’armes. - Je ne sais pas. Qu’est-ce qu’on doit faire, à ton avis ? dit l’autre en panique.
A cette nouvelle, je me relevais brusquement, me causant un affreux mal de crâne que j’ignorais avec dédain. Je cherchais, désorienté, autour de moi, afin de trouver le corps caché d’Aleksander qui avait failli me retirer la vie. Avec horreur, je constatais que, à l’endroit où il s’était posé, son corps n’était plus. Sans aucun doute, le jeune homme s’était relevé avant moi, continuant ainsi le plan qui avait été organisé dans la guilde de malfaiteurs. Ce plan qui m’est inconnu, je parie qu’il se déroule en ce moment-même à Era, siège du conseil magique. A en juger par le nombre de gardes ici présents, le conseil doit être vide de toute protection à présent, à la merci de la guilde noire. Les mages noirs étaient là-bas, que faisais-je encore ici ? C’était plutôt en courant que je devais m’y rendre, au lieu de rester debout ici à me tenir le crâne de ma main droite tout en restant tremblant sur mes deux jambes. Chancelant, je fis de mon mieux pour courir sans perdre l’équilibre.
« Je suis fière de toi, mon fils ! Ton allure de majordome et ton regard hautain te rendent bien digne de me suivre ! » « Mikio, tu es si mignon !! Tes cheveux sont si lisses, et ton visage est tellement chou !! »Mikio se tenait face à ses deux proches, habillé de sa nouvelle tenue. Il les regardait toujours de la même manière, sans rien laisser paraître de ce qu’il pensait. Au fond de lui, leur attitude l’agaçait. Il n’aimait pas les compliments, il préférait les reproches à l’amitié. Pour être plus fort, seules les critiques sont utiles. Avoir connaissances des choses utiles ne sert à rien, c’était ce qu’il avait déduit de ses expériences lors de sa tendre enfance. Personne ne comprenait pourquoi il se moquait des autres, pourquoi il mettait en avant les défauts de ses camarades. Certains pensaient qu’il voulait seulement se mettre en valeur. Cette hypothèse avait, au fond, une légère vérité, puisqu’il voulait devenir le plus grand et le plus fort aux yeux de tous. Pourquoi tant d’ambitions ? Pour son honneur et son ego, tout simplement… La chère a son cœur l’avait bien remarqué, ce détail. La demoiselle avait beau avoir une longue et soyeuse chevelure blonde, elle n’était pas comme le prétendait la réputation de ces dernières : cette demoiselle était très intelligente, et n’était pas une fille futile seulement attirée par l’argent. Du moins, au début, Mikio croyait ceci. Tout ce qu’elle voulait, c’était accéder à la fortune de sa famille. Perfide et calculatrice, elle avait très bien préparé son coup et se montra vraiment sans pitié. Lorsqu’elle eu réussi a s’accaparer l’argent présent sur le compte de Mikio, elle se fit oublier avec un riche basketteur, qui lui aussi allait sûrement se faire dépouiller. C’était tout le mal que Mikio lui souhaitait…
Durant mon sommeil, c’était mon passé qui avait ressurgit, accélérant mon cœur fatigué du précédent combat. Depuis ce moment-là, que pouvais-je éprouver d’autre envers la gente féminine, hormis du mépris et de la moquerie ? Tant de choses d’un coup, mon pauvre cœur en était bien fatigué. Ces moments me reviennent tant de fois que souvent, ma réserve magique s’écoule lentement, même lorsque je ne fais rien. Cette gente dame, si je la revoie, je l’écraserai sous les critiques et les moqueries, à tel point que jamais elle ne pourra s’en remettre. Je ferais la même choses pour toutes les demoiselles qui se dressent face à moi. Bien évidemment, je garderais ma subtilité légendaire, je refuse de me transformer en un jeune pervers brusque à cause des femmes… Essoufflé, je reportais de nouveau mes pensées aux événements présents. Je ne serais pas très utile pour le moment, ma magie à peine de moitié retrouvée s’est transformée en un petit tiers de ma réserve habituelle, tout ça, encore une fois, à cause des femmes… Lorsque enfin l’immense bâtiment, siège du conseil magique, se dressa devant moi, je ralentissais l’allure. Tant de calme, tant de sérénité alors que les combats doivent sûrement faire rage au moment-même ou je prends le temps de regarder le paysage… Tout ça cache quelque chose, aucun doute là-dessus. C’est rapidement que je compris ce qui se passait ici. En me rapprochant, de grands murs blancs se dressaient de pars et d’autres autour du bâtiment. Malheureusement pour moi, passer par la grande porte principale me semblait être défendu… Cherchant une issue à mon problème, j’apercevais une ouverture qui menait aux jardins. En me dépêchant, je m’y rendais en restant sur mes gardes. Mais tout à coup stoppé dans mon élan par un javelot se plantant à mes pieds, je m’arrêtai, surpris et prêt à combattre. Arriva alors face à moi une jeune fille a l’air énergique et étrange, venu vers moi en courant.
- Hé ! Arrête toi ! me dit-elle avant d’arriver. Désolée pour le javelot, je ne t'avais pas aperçu. Je m'appelle Nookie, et…
C’est alors qu’elle me tira un énorme sourire malsain. Comprenant que j’étais tombé dans un piège, je n’eu même pas le temps de m’enfuir qu’elle avait continué ses paroles.
- … Je suis de Légion. Armoire Expresse !
Elle me poussa et m’enferma dans une armoire dessinée préalablement. J’avais beau me débattre pour en échapper, je n’avais aucun moyen de m’échapper. Je jurais contre moi-même, me reprochant ma triste stupidité. Encore une fois, j’avais la preuve qu’il ne fallait pas faire confiance aux femmes… Il se passa alors une secousse puissante. Durant celle-ci, je me cognai la tête contre la paroi de l’armoire. L’attrapant en me plaignant, je perdais l’équilibre et me retrouvais hors de l’armoire. Perplexe, je me levai, observant les lieux dans lesquels je me trouvais. Cet endroit était vert et rempli de bon nombre de fleurs multicolores. Je me mettais à marcher avec curiosité. Quelle était cette techniques, et où me trouvais-je à présent ? A force de marcher, je déduis une triste vérité : je me trouvais dans les labyrinthes rattachés aux jardins d’Era, ceux-ci même qui avaient la réputation d’être si compliqués que rares sont ceux qui en eurent trouvé la sortie. De plus, je me doutais que la demoiselle qui m’avait envoyé ici n’allait pas en rester à une simple technique de ce genre, et allait profiter du fait que je sois perdu pour m’attaquer vivement. Qu’allais-je donc bien faire ? Je suis presque impuissant au niveau de la magie, je suis perdu et je risque d’être attaqué par surprise à tout moment.
*Le temps passe…*
Je m’enfonce de plus en plus dans les haies de verdure, et jamais je n’ai eu ne serait-ce qu’une minuscule intuition pour trouver la sortie. Le calme de ces lieux va bientôt me rendre fou, je suis torturé du fait que je suis prisonnier d’un lieu si enfantin alors qu’Aleksander est sûrement en train de mettre son plan à exécution. Alors que je m’attendais à rapidement être attaqué, aucune menace ne se présenta à moi, et jamais je n’ai entendu de bruit suspect. Je commence à croire que je me trouve seulement dans une illusion créée par la demoiselle, qu’en fait je suis toujours dans l’armoire. Cependant, le fait que je me sente vidé de ma magie comme auparavant me persuade que je suis bel et bien réveillé, que je me trouve bel et bien dans ce labyrinthe.
Le temps passe, lentement… Je parcoure des centaines et des centaines de chemins, tous sans issues. Vais-je donc rester infiniment perdu en ce lieu, mourir de faim et de soif ? Une telle mort n’a rien d’attrayant, je refuse de mourir d’une manière si indigne… Un rugissement, une patte griffues s’abattant sur moi… J’émettais un gémissement de douleur des suites d’une attaque dans mon dos. Ouvrant les yeux, je me dégagea rapidement du lieu ou j’étais allongé, tenant mon épaule sanglante. Face à moi, un lion blanc aux contours noirs se tenait, grognant de rage. On devinait facilement que c’était un simple lion dessiné, mais qui bougeait des suites du invocation. L’origine de cette technique était facile à deviner, c’était encore la jeune Nookie qui m’avait attaqué. De par de mon manque de magie, il me fallait attaquer ce lion rapidement et puissamment. Je ne pourrais sûrement pas tenir plus de 2 ou 3 techniques, autant que ce soit rapide et efficace pour que je puisse économiser ma magie pour les autres futures attaques. Mon épaule gauche, blessée lors de la précédente attaque, me faisait bien souffrir. Ce lion n’est pas réel, mais les attaques qu’il porte ont bel et bien un effet dévastateur. Je serrais les dents, et commençais à concentrer ma magie dans ma main gauche, tenant mon poignet à l’aide de ma main droite pour calmer les tremblements qui s’étaient emparés de mon bras. En un court laps de temps, j’avais réussi à créer mon Aquarafale de taille moyenne et m’étais précipité vers le lion qui rugissait. Tout ce passa vite, mais plutôt bien dans l’ensemble. Lorsque mon Aquarafale eu atteint le front de la bête, et se volatilisa en une explosion d’encre. Mon beau costume déjà taché de sang et de terre fût désormais tâché d’encre, me donnant un air encore plus pathétique qu’auparavant. Mais j’avais réussi à me sortir, blessé à l’épaule, de cette première attaque, qui ne serait sûrement pas la dernière…
[ Hrp : je me permet de m’arrêter là, comme ça, tu pourras décider de l’issu de ta prochaine attaque, soit avec le serpent, soit avec l’aigle. Si tu désires que je m’occupe également de ces attaques, alors dis-le moi, et je m’en chargerais ! =) ]
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| | | Sujet: Re: [Second Event] "Dessine moi un mouton." Ven 28 Jan - 20:09 | |
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Personnage Non-Joueur
| - Citation :
Personnage joué : Nookie Minasa
Niveau : 3 Nookie continuait sa marche, s'arrêtant parfois pour regarder, sentir, toucher les fleurs qu'elle croisait et qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire, et balançait gaiement ses bras en avant en arrière pendant qu'elle sautillait presque sur place. Il était difficile de le croire; mais à cet instant, Nookie était, malgré les apparences, pleinement concentrée sur le combat à distance qui se menait contre les deux mages. En effet, quelques secondes plus tôt, elle avait senti que le Lion avait été vaincu. Ce Mikio, si mal en point qu'il paraissait, avait encore de la ressource. C'en était mieux pour Nookie. Se battre contre un tel infirme aurait été une perte de temps. Elle qui n'avait pas combattu depuis longtemps voulait à tout prit s'amuser, jusqu'au bout. Sans que son jouet ne casse. Seulement, comme pour chaque jeu, il viendra un moment où, lassée, elle abandonnera le jouet. Et c'est elle, elle seule, qui décidera quand est-ce qu'il ira à la casse. Elle assurait donc ses arrières avec l'Aigle, qui volait suffisamment haut pour être discret, mais planant toujours au dessus de sa maitresse, et jaugeant du regard si la situation s'envenimait; c'est-à-dire, si Mikio s'approchait trop dangereusement de Nookie. Le serpent, lui, sentait les vibrations faites sur le sol, et se rapprochait donc d'un homme qui marchait lourdement. C'était sans aucun doute Mikio. Le reptile glissa sous les feuillages, traversant les haies à sa façon, et, finalement, arriva dans un couloir où Mikio avançait, devant lui. Le serpent, satisfait d'avoir fait sa mission, se volatilisa. Au même moment, Nookie sentit le signal. Elle tourna la tête vers l'ouest, où le serpent avait disparut. Elle savait exactement à quelle distance se trouvait Mikio. Elle dessina alors, avec un de ses stylos magiques, des longes échasses sur le sol, longues de plus de trois mètres, soit la hauteur des haies. Elle monta facilement, agile, dessus, et, avec souplesse, marcha vers l'ouest. Les bâtons bravaient difficilement les feuillages, mais elle se dessina une faux qu'elle utilisa pour déblayer le chemin devant elle en écartant les plus grosses branches. Enfin, sans se faire voir, elle vit Mikio au bout d'un long couloir devant elle. Elle fit apparaître une planche, qu'elle posa sur le haut d'une haie, et puis s'allongea à plat ventre dessus, de sorte que, si Mikio se retournait, elle ne puisse se faire repérer. Elle dessina alors une arbalète, avec un carreau, et visa le dos de Mikio. Elle avait le choix : son tir toucherait soit la colonne vertébrale, soit un organe vital. Elle attendit quelques secondes, ajustant son tir. Elle était déjà entrainée à ça, elle savait qu'elle réussirait. Elle ferma un oeil, retint sa respiration, et tira. Au même instant, une simple goutte d'eau traversa le ciel et atterrit sur l'œil entrouvert de Nookie. Déstabilisée, elle tira la flèche plus haut, qui effleura l'épaule gauche de Mikio, et tomba sur le côté dans un cri, perdant l'arbalète qui tombait de l'autre côté de la haie. La chute de trois mètre fut rapide, mais Nookie vu parfaitement tout ce qui se passa avant qu'elle ne touche le sol : elle aperçut au loin Mikio qui se retournait avant de se cogner au sol, brutalement. Elle se tordit le bras droit, mais étant gauchère, elle n'y fit pas attention. Mikio était face à elle, désormais. Elle était à découvert. Elle sortit un crayon puis s'empressa de dessiner un sabre, ce fut la première chose qui lui vint à l'esprit, et ayant trop dessiner ces dernières minutes, elle ne pouvait annuler pour recommencer, sinon elle perdrait trop de forces. Elle devait donc faire face à Mikio avec ce simple katana, les dents serrées...
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| | | Sujet: Re: [Second Event] "Dessine moi un mouton." Ven 4 Fév - 21:18 | |
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Mikio Kiyomizu
| Je suis fatigué. J’ai l’impression que ma magie disparaît au rythme de mes pas, menaçant de me quitter à tout instants. J’ai les jambes flageolantes, les mains qui tremblent et mon cerveau qui tourne au ralenti. Depuis le monde des rêves, je n’avais connu de tel effort, mais celui-ci était bien supérieur encore. On dit bien « La valeur n’attends point le nombre des années », mais de mon côté, on dirait plutôt que ce sont les années qui n’attendent ma valeur. Les magiciens ont une ligne toute tracée, celle de l’aventure et des combats, de la guerre et du sang. Qu’importe son niveau, fort ou non, débutant ou professionnel, les épreuves deviennent de plus en plus compliquées et douloureuses, qu’importe le fait que notre niveau soit plus élevé ou non. C’est en un court laps de temps, alors que j’étais à peine rétabli de mes précédents combats, qu’une guerre surgissait de nouveau des entrailles des enfers pour me consumer lentement. Qu’ai-je fais contre les kami de ce monde ? Moi qui ai fait la justice et qui ai aidé le peuple de ce monde, mériterais-je donc tant ce châtiment ? Qu’importe, si les dieux en ont décidé ainsi, alors je me battrai contre les dieux. Ma vie n’est pas importante, je le sais bien, mais j’ai des objectifs personnels à remplir avant de rendre l’âme, et je compte bien m’y tenir. Je me battrai contre la volonté des créateurs de cet univers sans la moindre hésitation, je passerai par tous les chemins possibles, bons o mauvais, mais je mourrai sans le moindre remords. C’est ainsi.
Les halls fleuris se ressemblent tous et ont tous la même manière de se terminer : ils aboutissent tous à un impasse, riant de mon malheur et de ma fébrilité, se moquant de mon niveau pitoyable en cet instant. Si les murs ont des oreilles, alors ils ont également des bouches, et ils s’en servent d’une manière narquoise et perfide. De la même manière que moi, sans aucun doute… La fatigue commence réellement à me faire délirer. Je m’arrête quelques secondes pour m’appuyer contre l’un de ces murs de verdure. Depuis longtemps, j’ai l’impression qu l’on m’observe, mais impossible de distinguer ma folie de ma raison. Sûrement que je baigne dans une illusion engendrée par mon lobe cérébral, pour essayer de réveiller mes cinq sens en perdition. Mes poumons sont dangereusement faibles, et n’exercent qu’à peine à moitié leur travail. Si rien n’arrive à me rendre bien, d’après mes calculs, je tomberais dans l’inconscience dans un peu plus de trois heures. Trois heures, c’est exactement le temps qu’il me faudra pour arrêter ce chahut. Tout à coup, au moment où ma vigilance était relâchée n son plus haut point, ou douleur s’empara de mon épaule, et ma joue gauche fut légèrement aspergée de sang, de mon sang. Une flèche se planta dans le mur sur lequel je me tenais après avoir effleuré mon épaule gauche, et un cri se fit entendre à une dizaine de mètres de moi. Me retournant, il y avait devant moi la jeune damoiselle qui m’avait enfermé dans ce labyrinthe par un tour de magie. Elle se releva, et, confuse, elle sorti son rouleau et son pinceau pour y faire je ne sais quoi. Cette technique, il n’y avait aucun doute, cette jeune fille maîtrisait la magie du dessin. Lorsqu’elle eu fini au bout d’à peine trois seconds, elle saisit une épée matérialisée plus tôt tout près d’elle. Un combat à l’épée, voilà ce qu’elle demandait ? Après tout, pourquoi pas ? Vu le court temps qu’il me reste avant de m’endormir à jamais, il me faut rapidement terminer ce combat pour retrouver Aleksander et le battre dans un combat qui n’aura sûrement rien de loyal, se transformant seulement en un combat avec peu de magie et beaucoup de sang. Démarrant mes incantations alors que Nookie restait simplement à me regarder en serrant les dents, c’est un bout de six secondes qui me parurent intensément longues que ma fidèle épée d’eau se matérialisa entre mes doigts. Lors de notre combat, Aleksander m’avait fait remarquer que j’étais auparavant plus réactif, que j’agissais avec plus de tact. Les plus grands mages ne peuvent rester les mêmes infiniment, s’ils gardaient toujours les mêmes techniques, jamais ils ne pourraient rester grands : leurs techniques et leur particularités seraient logiquement connues de tous. Qu’importe, tout du moins, c’était un combat à l’épée qui allait être engendré en cet instant. Il n’était plus question pour moi de victoire ou de défaite, j’en venais aux mots mort et vie, comme un simple fou de combat qui aime le sang et la douleur. Si je ne fais de mon mieux, je me couvrirait de honte dans l’au-delà pour n’avoir par réussi atteindre mon objectif. Bonnes manières ou non, c’est pour moi que je vais me battre et que je vais écraser cette jeune demoiselle sans le moindre scrupule. Dans un simple cri bestial, je m’élançais vers elle, épée en main. On devinait au regard que Nookie était prête à répliquer facilement, et ce n’était pas dans le domaine de la force dans l’état où j’étais que je pouvais battre ne serait-ce qu’un petit être comme elle. C’était sur le plan tactique, ce qui était loin d’être mon fort, que j’allais pouvoir la battre. Je sautais, et rapidement, je me retrouvais derrière elle, en l’air, alors que je pouvais me prendre le moindre coup. De mes petites forces, je levais mon épée pour l’abattre fortement. Je ne savais ce que j’avais cogné, mais si elle avait paré mon attaque, dans la position dans laquelle je me trouvais, cette attaque me serait fatale…
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| | | Sujet: Re: [Second Event] "Dessine moi un mouton." Ven 4 Fév - 22:16 | |
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Personnage Non-Joueur
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Personnage joué : Nookie Minasa
Niveau : 3 Nookie tenait difficilement l'épée. Elle avait trop concentrée d'encre, ce qui faisait que l'épée était assez lourde, enfin plutôt normale, mais de son point de vue, elle était considérée comme lourde, car Nookie reste avant tout extrêmement petite. Et voir un tel fauve comme Mikio courir vers elle, puis sauter, l'épée en l'air, n'arrangeait pas le comique de la situation. Soudain, alors que Nookie s'apprêtait à attaquer, un rayon de soleil apparut à l'horizon, devant elle, et l'éblouit. Elle fut déstabilisée, pour la seconde fois en une minute, et ne vit pas alors Mikio sauter au dessus d'elle. Elle le sentit, par contre. S'habituant presque immédiatement à l'intense lumière qui émanait au loin, elle se rendit vite compte que Mikio n'était pas devant, et donc... Elle se baissa au dernier moment, sentant la lame lui couper la pointe de ses cheveux verts. Elle n'osa même pas jeter un coup d'œil derrière, ni même de tenter une contre-attaque, elle prit la fuite en faisant une roulade derrière elle, ce qui fut assez difficile, car elle devait trainer l'épée derrière elle. Pourtant, alors qu'elle pensait être hors de portée, elle s'aperçut que Mikio se retournait seulement, venant tout juste de maitriser l'atterrissage de son vol plané. Il semblait encore plus mal en point qu'auparavant, mais cette fois, il semblait animé par la rage de vaincre. De vivre. Nookie eut un frisson qui lui traversa l'échine. Le combat pouvait-il être mortel ? Oui, bien sûr. Elle n'avait jamais envisagé cette idée. Pourtant, là, elle lui sautait aux yeux. Elle avait dix-huit ans, elle était jeune, elle était encore un enfant devant la vie qui l'attendait. Et pourtant, elle pouvait mourir dans les minutes qui suivaient. Mikio s'avança dangereusement et donna un coup d'estoc en avant, que Nookie évita en sautant en arrière. La jeune fille se décida à ne plus défendre et à attaquer à son tour, elle leva alors l'épée, et tenta de porter un coup sur les côtes de Mikio. Ce dernier, agile, renversa son épée pour parer le coup, puis il dégagea l'épée de Nookie puis tenter une attaque sur le bras gauche de la fille, qui ne put l'éviter. Pour éviter que son bras ne passa, elle se courba vers l'avant, cachant son bras derrière son dos, et ce fut son omoplate droite qui se prit un violent choc, lacéré par l'épée d'eau. La jeune fille cracha un mélange de sang et de salive, un goût répugnant dans la bouche, mais elle se ressaisit et se relevant et en attaquant Mikio, malgré la douleur qui persistait horriblement. Mikio esquiva le coup de la fille, puis il tenta de nouveau une attaquer, latérale cette fois-ci, mais Nookie, poussée par une haine nouvelle, s'attaqua, au risque de perdre sa défense, à la jambe d'attaque de Mikio : la jambe gauche. Les deux lames se croisèrent à quelques centimètres d'écart, puis continuèrent leurs chemins, l'une vers le ventre de la fille, l'autre vers la jambe. Tout était au ralenti. Nookie serrait des dents. Elle appréhendait déjà la douleur. Le coup fut désastreux. L'épée de Mikio taillada de gauche à droite le ventre de Nookie, la coupure passa juste au dessus de son nombril, et l'épée s'enfonça de quelques centimètres au maximum. Ses yeux sortirent presque de leurs orbites, mais elle savait qu'elle aussi, avait touché Mikio : son épée avait sciée la jambe de Mikio, créant une large entaille. Mikio, perdant appui, tomba légèrement sur le côté. Nookie, elle, en profita pour vomir à ses pieds, vomir de douleur, de fatigue, de peur. Elle reprit ses esprits, enfin ce qu'elle pouvait, et lâcha son épée pour sortir un pinceau. Mikio était toujours à terre, elle pouvait le faire : dessiner une armoire. Elle traça de grands traits en l'air, puis quand l'armoire apparut, entre elle et Mikio, elle s'y laissa tomber.
Elle réapparut dans le labyrinthe, mais loin de Mikio. Elle s'étala par terre, sanglotant, ne pouvant s'empêcher de mordre ses lèvres au sang pour tenter d'oublier la douleur. Elle avança un bras, faible, devant elle, et dessina une trousse de secours. Elle sortit des compresses, des herbes médicinales, et étala le tout sur son ventre, ensanglanté. Elle hurla de nouveau, car l'application brulait. Mais, au bout de quelques minutes, la douleur commença à s'apaiser. Elle reprenait ses fonctions élémentaires, pouvait se lever, tendre les bras,s ans trop sentir la douleur. Elle accrocha son pansement sur la blessure, puis se mit à avancer, de nouveau, prête à se venger. En marchant, elle dessina à côté d'elle une carabine, comme on en trouvait dans les grandes villes. Elles faisaient la vogue en ce moment. C'était l'idéal, elle usait beaucoup de magie, mais elle tenait désormais en main une arme surpuissante. Une arme à feu, un nouveau type d'arme révolutionnaire qui faisait peu à peu son entrée dans le Royaume. Nookie, guidée par l'aigle, s'approcha de l'endroit où était Mikio. Elle y arriva quelques minutes plus tard. Elle vit, au loin, Mikio, debout, face à elle. Rapidement, elle mit en jour Mikio. Elle appuya légèrement sur la détente, mais retint son geste.
«Donne moi une bonne raison de ne pas te tuer, donne moi une bonne raison de te laisser repartir vivant, sinon, je presse la détente et tu meurs, enfoiré !»
Elle pleurait presque de rage, tant elle voulait se venger. La haine remplaçait la douleur. Elle tremblait. Son doigt força un peu plus sur le mécanisme. Elle attendit une réponse de Mikio, juste pour entendre ses prières.
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| | | Sujet: Re: [Second Event] "Dessine moi un mouton." Dim 6 Fév - 20:07 | |
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Mikio Kiyomizu
| Jusqu’au dernier moment, cette demoiselle ne pris même pas la peine de bouger. Pire encore, lorsque le soleil l’aveugla, elle n’eu pas la moindre réaction. J’en venais presque à penser que c’était une provocation, comme si elle me mettait au défi de la tuer. Son sang pourpre, si elle ne bougeais pas, allais tacher mon beau costume tâché auparavant de mes combats. Voilà le seul remords que j’éprouvais à la tuer. Si tel était son choix, elle n’avait qu’à se laisser faire, c’était avec plaisir que j’allais lui rendre service. Finalement, au moment où je croyais que le combat était définitivement scellé, elle se baissa et esquiva mon coup avec agilité. La seul chose que je lui enleva fut le bout de ses cheveux verts flamboyants qui me faisaient tant mal aux yeux au soleil. De mon côté, sans la moindre grâce, j’atterrissais sur mes pieds fébriles pour reprendre mon ancienne posture d’attaque. Tant de fatigue s’accumulait dans mon corps et mon esprit que je ne pouvais rien faire face à la demoiselle. Et pourtant, cette détermination qui m’avait envahi dès le début ne quittait pas mon cerveau. J’avais bel et bien l’intention de gagner, ou de mourir. J’attaquais encore une fois, tentant de m’emparer de la vie de la jeune fille pour qui le destin était plié. Il était évident que jamais sa vie n’avait été en jeu. J’en étais arrivé à cette conclusion car elle semblait déstabilisée face à la détermination avec laquelle je faisais preuve. Elle doit à peine avoir mon âge, bien que son visage enfantin laisse à penser le contraire. Mais les stratégies qu’elle a mis au point depuis le début de notre combat ne peuvent avoir été créé que par un esprit mature, bien qu’elles n’aient pas été des meilleures. J’ai plus d’expérience qu’elle dans le combat, et je compte bien profiter de cet avantage.
Elle évita mon attaque, et en porta une à son tour que je bloquai avec expérience. Tous ces combats n’auront pas servis à rien, j’ai réussi maintes fois me sortir de situations désespérées. Malgré ma fatigue actuelle, je pourrais remporter le combat grâce à mon esprit calculateur et à mon expérience. A peine son, attaque bloquée que je contre-attaquais par un coup impossible à éviter dans la posture dans laquelle elle se trouvait. Je ne lui ai causé qu’une légère blessure superficielle à cause du fait qu’elle ai sacrifié son omoplate pour sauver son bras, mais chaque blessure a son effet, et celle-là aussi. La douleur se lisait dans ses yeux, mais elle s’était enfin pris au jeu du combat, où le seul trophée gagné à son issue est la vie ou la mort. Il était évident que dorénavant, elle ne rigolait plus et avait bien compris les règles : attaquer pour tuer. Finalement, le temps s’arrêta presque, pour nous enfermer dans une illusion. Chacun de nous pouvais voir l’épée de l’autre s’approcher dangereusement pour nous apporter une atroce torture psychologique. Nous savions pertinemment que ces deux attaques seraient douloureuses pour l’un comme pour l’autre. Du sang et des cris… Voilà ce qui s’ensuivit de l’attaque simultanée que nous avions créée. Ma jambe profondément tailladée ne supportais plus mon poids, et je m’écroulait mollement sur le sol. Je tenais toujours mon épée, et je serrais les dents. Le long de sa lame, le sang de la jeune fille coulait. L’avais-je tuée ? La suite me montra clairement que non, car une nouvelle armoire apparue fac à moi, et disparut rapidement. Il ne restait plus que du sang, les crachas de la demoiselle et l’épée d’encre qui se volatilisa dans un flot de tâches noires. Encore une fois, elle m’avait piégé avec sa technique de transportation, et s’en était allée loin de la portée de la lame. Un flot de sang continu s’échappais de ma jambe. Cette fois-ci, l’attaque de Nookie n’avait pas ratée, loin de là. En m’appuyant sur les coudes et en résistant fébrilement à la douleur, j’arrivais à m’asseoir en m’appuyant contre le mur de verdure à présent taché de nos deux sang mélangés. La première chose à faire était de reprendre conscience, mon cerveau emporté dans une folie. Je serrais ma tête entre me mains, et reprenait lentement mon souffle, croupissant sous la douleur grandissante. Lorsque j’eu retrouvée ma raison, je m’employa à soigner avec le peu de moyen que j’avais à disposition ma jambe qui n’arrêtait à aucun moment de saigner. Déchirant avec l’aide de mes dents la manche de ma chemise blanche, je serrais ce mince bandeau autour de ma jambe, en ne cherchant même pas à empêcher ces gémissement de douleurs de s’échapper de ma gorge. Lorsque cette action douloureuse fut accomplie, j’essayais de m’appuyer sur ma jambe droite encore valide. Ce combat n’allait pas en rester là, j’en étais certain. Mais pour sortir d’ici, tout serait sûrement bien compliqué.
Encore une fois, mes calculs furent approuvés. Je ne pris pas la peine de me retourner, mais les pas que j’entendais approcher me signalèrent clairement qu’elle revenait à la charge. Je me retourna, et arriva alors Nookie, armée de l’un de ces instruments barbares que je détestais tant. Je les détestais, mais je savais aussi pertinemment que si j’étais touché avec ça, je ne m’en relèverais pas. Je ne bougeais pas d’un cil, n’étant pris d’aucune panique. De la folie ? Peut-être bien oui, j’étais bel et bien fou… Le regard haineux de Nookie était pointé sur moi. Osera-t-elle tirer ? - Donne moi une bonne raison de ne pas te tuer, donne moi une bonne raison de te laisser repartir vivant, sinon, je presse la détente et tu meurs, enfoiré ! - Une bonne raison, dis-tu ? dis-je avec un regard détaché. Allons Nookie, ta main crispée et ton doigt tremblant montre clairement que tu n’arriveras pas à appuyer. Si c’est un discours mortuaire que tu attends, alors… De la folie… Je suis bel et bien fou, mais qu’importe, il faut qu je termine vite ici avant d’avoir une deuxième jambe en moins. Me mordant la lèvre, je marcha lentement en avant, vers Nookie, qui s’apprêtais réellement à tirer. La folie s’est aussi emparée d’elle, et elle est capable de tirer. De ma main gauche, je concentrais la magie. Dans ma tête, je prononçais les incantations au rythme de ma marche. Cette attaque sera la dernière, je tiens bien à qu’elle soit des plus puissantes. Tout se passa très vite, mais bien pour moi. Dans un rapide mouvement de bras, alors qu’elle se mettait à tirer, je lançais mon Océan de Sang. On m’avait dit qu’en concentrant un peu plus longtemps cette technique, elle pouvait paralyser l’adversaire. C’était sur un coup de chance et de théâtre que je comptais. Rien n’empêcha la balle de passer, mais elle en fut dévier. Alors que l’eau la recouvrai, la balle qu’elle m’avait envoyé traversa ma main gauche, provoquant chez moi une nouvelle douleur atroce. Lorsque l’eau se fut dissipé, je constatais avec satisfaction que la demoiselle avait les yeux fermée. Ses muscles crispés suffirent à me faire comprendre que l’effet de la paralysie avait bel et bien fonctionné, et en prenant sa tension, je m’assurai de ne pas l’avoir tué. Contrairement aux mages noirs, je n’aime pas tuer les personnes ayant l’objectif de vivre. Nookie voulait vivre, elle vit encore, il n’y a rien de plus simple. Par précaution, je m’emparais de l’arme à feu qu’elle avait employé contre moi. Cette jeune fille aurait put être utile à la justice, quelle dommage qu’elle soit tombée si bas… Carabine d’encre à la main, jambe lacérée et main gauche blessée par balle, je marchais, boitant, dans le but de trouver la sortie et de me battre contre Aleksander…
« Aucune cause même désespérée n'est vraiment perdue tant qu'un homme debout est prêt à mourir pour elle. » Auteur inconnu. |
| | | Sujet: Re: [Second Event] "Dessine moi un mouton." | |
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