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Comment était devenu le monde ? Comment la magie avait-elle évoluée ? Comment les mages en faisaient-ils désormais usage ?
Nombre de questions traversaient l'esprit de l'homme alors qu'il marchait en direction de la ville qu'il apercevait au loin. Son apparition en ce temps ne s'était pas faite sans encombres, et il se doutait bien qu'il rencontrerait encore bien d'autres soucis aussi longtemps que les heures s'écouleraient et qu'il n'aura pas accompli ce pour quoi il avait été envoyé...
L'une des premières choses qu'il avait déjà à faire était de s'informer autant que possible sur l'histoire qui s'était écoulé depuis plus de trois siècles. Il se souvenait d'un temps où les hommes parvenaient encore à communiquer entre eux, et ses quelques voyages en dehors de son village lui avait donner la preuve que la magie pouvait être utilisée à des escients aussi bons que mauvais. Il n'avait donc qu'à voir ce que cette époque avait fait de cette forme mystique qu'était la magie.
Crocus lui avait indiqué comme une ville où il pourrait trouver des informations en tout genre, bien qu'il savait sa tâches des plus ardues, ne serait-ce qu'à cause de la différence de langage. Non pas qu'il ne comprenait pas quand on s'adressait à lui, mais plutôt qu'il n'était pas encore habitué avec cette écriture qu'il avait apprit à lire et écrire il y à peu... Des bâtiments lui faisaient donc face, mais il n'avait aucun moyen de différencier un salon de coiffure d'un magasin de chaussure, si encore il savait ce que ces deux là étaient...
Franchissant les murs de cette ville dite Capitale, il erra donc les rues à la recherche d'un lieu lui parlant plus qu'un autre. Son gant ne sembla guère déranger les habitants des lieux remarqua t-il d'ailleurs, comme si ces derniers étaient habitués à voir des gens en armure ou armés à tout les coins de rues. Le mal était-il donc si présent que tout les citoyens ne voyaient aucun problème à voir de quoi se battre de partout... ?
Erio passa une main sur son collier pour se rassurer, et vérifia rapidement que ses dagues étaient bien à leur place au cas où un de ces fameux combats "ordinaires" auraient lieux et l'impliquerait. Des voix fortes attirèrent alors son attention, des voix qu'il aurait pu identifier parmi des milliers d'autres, des voix d'hommes et femmes qui allaient boire quelque part en racontant histoires et autre. Et comme tout peuple qui se doit, et si cela avait traverser les générations, ils devaient se rendre dans une taverne. Le voyageur les suivit donc de manière naturelle jusqu'au bâtiment en question où il rentra à leur suite.

L'ambiance des lieux lui rappela presque aussitôt quelques bons souvenirs avec son clan. Des fins de journées qui se terminaient autour d'un bon alcool et où l'on parlait de tout et de rien en s'imaginant comment serait le futur. Et voilà qu'il en faisait maintenant partie, de ce même futur qu'il avait imaginer, et que ce dernier était loin d'être aussi idyllique qu'on aurait pu l'espérer...
L'homme se posa donc à une table, attendant qu'un serveur vienne prendre sa commande pour lui demander l'une des boissons citées. Puis ses oreilles s'ouvrirent alors tout en grand, à l'écoute de tout ce qu'elles pouvaient entendre et que son cerveau pouvait assimiler...

Wesh on est des alcoolos nous, ~ Enfin... Surtout toi Erio, moi j'suis mineure ~

Les tavernes étaient depuis toujours des lieux de ripailles, de fêtes et de boissons... Tout comme d'infos, de bagarres et d'incendies - Il y en avait eu beaucoup ces derniers temps -.

♦

Faux géante en son dos, ornée d'une chaîne presque indestructible, Orihime, dite à presque tort "La Faucheuse", car oui elle avait Dead Scythe - sa faux justement - en permanence, mais non elle ne tuait pas... presque pas... Mais les temps étaient durs. Ajatar Virke, Legion, et tous ces événements comme la destruction de Blue Pegasus et de Fairy Tail, ou la ... résurrection des mages prisonniers du temps durant six années dans le palais Mercurius... Orihime, ayant vécue dans le désert d'Oura, n'était pas trop portée sur l'actualité, mais là, elle était bien obligée...
Marchant dans la ville fleuries, son capuchon sur la tête, et son arme effrayant la plupart des personnes, elle était à la recherche de détente... Une petite bière lui disait bien, et elle tourna alors à droite pour arriver dans une rue remplie de tavernes en tout genre.

Je connaissais l'existence de cette rue des plaisirs, située à l'est de Crocus, depuis que j'avais écumé la ville de nombreuses fois dans l'espoir de retrouver ma jumelle perdue. En vain évidemment. Mais l'alcool, peu fort sinon je ne le supportais pas, m'aidait à faire passer cette douleur au coeur.
Ainsi, j'entrai dans la taverne à la suite d'un brun, et tous dans le bâtiments s'écartèrent de peur de ma faux. Je soupirai, et tendis des jewels au barman, pour prendre une petite brune. Et mes lèvres pulpeuses goûtaient alors au breuvage avec délice, tandis que de mes yeux je cherchais, instinctivement, des informations. Mais je préférai, lorsque je le vis, la vison de cet homme qui, seul, ne s'était pas éloigné, comme si mon arme ne le dérangeait pas.

- Dis donc petite... Tu n'veux pas bouger c'truc d'mon bar ? J'apprécie pas trop perdre des clients.
Orihime, interpellée par le cafard... pardon... le barman, fit volte face, avant de boire une nouvelle gorgée et de répondre simplement...
- Non.
Les yeux écarquillés, le baron la regarda férocement.
- Comment ça non ? C'était pas une question gamine. C'était un ordre. Subtil pour pas blesser ta grande gueule mais bon... Insolente comme t'es j'vois pas pourquoi je t'ferais des cadeaux. Alors soit t'sors ta faucille, soit t'sors d'ici.
- De un, c'est une faux, pas une faucille, inculte. De deux, j'ai payé pour cette pinte et je ne sortirais pas d'ici sans l'avoir terminée. De trois, si je suis insolente, toi t'es carrément le mal incarné, or c'est faux. Donc je ne suis ps insolente. Et enfin, parle moi encore sur ce ton et je bouge ma faux...
- Parfait connasse. Alors j't'parle sur ce ton et j't'emmerde. Sors d'mon bar. Mainten...
- J'ai dit que je bougeais ma faux, mais j'ai pas dit où je la mettrais... l'interrompit la Faucheuse et dégainant et menaçant de lui planter dans la gorge, sa faux, sa ponte toujours dans sa main droite.
- Donc laisse moi être plus claire. Si tu ne me laisses pas en paix, tu ne seras plus en mesure de diriger ton bar... Est ce clair ?
Le barman était paralysé par la peur, mais ne le montra pas... enfin, essaya. Il déglutit avant de dire "Oui Mademoiselle", et la laissa enfin tranquille.

Chercher des noises à la Faucheuse n'est jamais une bonne idée.

*

Désolée, c'est un peu court. S'il faut que je change un truc préviens moi ^_^

Il n'avait pas fallu bien longtemps avant qu'un serveur vienne s'occuper d'Erio en venant prendre commande auprès de lui. Ne connaissant rien aux alcools de cette époque, ni même aux alcools en grande généralité, le voyageur se contenta de répéter ce qu'il avait entendu quelques temps auparavant et commanda donc une pinte d'hydromel.
Ses yeux scrutant la salle, tomba bien assez vite sur la demoiselle qui l'avait suivit dans son entrée dans le bar, et qui semblait effrayer bien des clients, si ce n'était le barman lui même. Le jeune homme se demandait bien en quoi une faux pouvait bien effrayer plus qu'une masse, une hache ou une hallebarde. Vu le nombre de personnes armées dans l'établissement, et le nombre potentiels de mages, une faux était loin d'être le plus grand soucis que pouvait se faire le barman...
Assis à sa table, le voyageur temporel observa donc la scène en silence, s’apprêtant presque à se relever lorsque le ton monta entre le barman et la demoiselle et que l'arme de cette dernière siffla jusqu'à se placer sous la gorge du propriétaire. Mais la scène ne s'étant pas recouverte de sang, et le barman ayant presque prit ses jambes à son coup sous ce qui devait surement être des menaces, Erio se reposa doucement sur sa chaise, heureux de ne pas avoir eu à intervenir dans un conflit qui n'était pas le sien. Mage ou pas, il ne pouvait quand même pas accepter de voir des conflits éclater sous ses yeux sans rien faire, surtout si ces derniers devait se terminer dans un bain de sang.
Ramenant sa chope à ses lèvres pour boire une nouvelle gorgée, Erio remarqua alors le regard de la demoiselle qui observait dans sa direction, chose bien étrange lorsque l'on savait qu'il n'y avait qu'un mur derrière lui et personne à sa table... et que le contact semblait se prolonger plus que la coutume le voudrait. Y avait-il donc quelque chose chez lui qui attirait le regard de l'inconnue ?
Inspirant doucement, et ne pouvant qu'observer les autres clients qui l'évitait tant que possible, Erio désigna alors un siège non loin de lui, l'invitant à venir s'asseoir avec lui. Surement qu'en arrêtant de se tenir au milieu de la salle, elle effrayerait moins de clients, et que le barman en aurait moins après elle se disait-il...

-C'est une bien belle arme que vous avez là...

Se penchant en arrière sur son siège, Erio se permit de la détailler un peu plus. Elle était de bien belle facture, et l'homme y ressentait comme une étrange chaleur qui s'en dégageait. Etait-elle parcourue de magie, ou bien était-ce son amour des armes qui parlait, il n'aurait pas sur le dire. Toujours était-il que la faux qu'il avait sous les yeux était sans comparaison possible avec les armes de son époque. Elle semblait avoir fait preuve de bien plus d'attention que les armes qu'il avait manié de ses propres mains. Et si quand bien même l'arme était déjà exceptionnelle, Erio pouvait également dire que l'attention que lui portait sa propriétaire devait l'être également. Une lame tranchante et aiguisée, un reflet que l'on aurait presque pu croire capable de trancher la lumière elle même. Il n'y avait rien à dire là dessus, il aurait donner beaucoup pour pouvoir ne serait-ce que faire une passe d'arme avec elle...
Avalant une nouvelle gorgée d'hydromel, il revint alors à la demoiselle.

-Je ne pense pas qu'il soit bon d'abreuver une telle beauté avec n'importe quel sang.
Et je ne pense pas que vous même désiriez perdre l’occasion de boire tranquillement de ce qu'il m'à été donné d'entendre...

Spoiler:

« Qu'est ce t'as là »

Un gentil compliment ~

Tu t'étais bien imposée, le barman en avait peur. Il ne te restait plus qu'à boire tranquillement l'orque cet individu louche t'aborda.

♦

« Merci, je l'ai depuis mes douze ans, et malgré sa taille démesurée, je l'aime bien. »

Gênée, la fée noire dut au moins admettre que ce nouveau venu avait de l'allure, et était d'une gentillesse rare. Néanmoins, cela l'intriguait. Il était très... trop convivial, à l'abreuver ainsi de compliments, et sa réponse ne fut pas des plus belles...

« Vous êtes un pervers ? Car si vous êtes un pervers, vous allez la sentir la lame. Sinon... merci beaucoup. »

La politesse exigeant que la Faucheuse rétorque un compliment à l'inconnu, celle ci choisit de viser la visible forme physique de cet être, et elle ajouta

« Peut être pourrais je vous payer votre boisson, en retour ? Et puis, n'oubliez pas qu'un bel homme doit savoir accepter de se faire offrir une liqueur de temps à autre. »

Ce n'était pas qu'il l'intéressait, mais elle le trouvait aventureux et charmant, alors autant le récompenser par un alcool gratuit pour lui. D'autant qu'il avait une démarche particulière, et l'on aurait presque pût croire qu'il revenait de très loin.
Attrapant de nouveau son verre, elle le porta à ses lèvres, en souriant, tandis que ses mirettes d'un vert des plus profonds, entra en collision avec le regard du jeune homme. C'était un regard intense et elle sourit en ajoutant enfin

« Si vous vous intéressez tant que cela aux armes blanches, voudrez vous échanger quelques coups avec moi, après ? Et me dire votre nom aussi ? »

Souriant et affichant son plus beau sourire, elle gloussa un instant avant de terminer son verre, et de jeter un regard au serveur qui, comprenant le message, se hâta d'aller chercher de l'alcool plus fort pour la Joueuse. Celle ci le remercia d'un regard, avant de descendre cul sec la pinte. Et dans le savoir, l'alcool avait gagné. Elle était saoule, et allait bientôt le montrer en se faisant la plus ridicule possible. Mais en attendant, elle ne fit qu'hoqueter, avant d'attraper la bougie dans son verre plutôt que la bière, et s'apprête à boire la flamme et la cire allant avec...

Car lorsque la Joueuse était atteinte de l'ivresse, elle était capable du pire, le pire allant pour elle de : "mal estimer un mouvement aux échecs", à "faire un strip-tease"
Et si elle avait pu prier, elle aurait demandé de ne pas tomber aussi bas...

Tu as de la chance, si tu bois la cire et la bougie, tu ne fera sans doute pas le strip-tease...

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia

❤️

Sujet: Re: Les tavernes sont toujours là [Orihime]

» Une association curieuse [pv: Orihime Katsura]
» Come and Get Your Love | Orihime
» la baie des anges ─ orihime
» carpe diem. - orihime.
» [-16]Le prix à payer pour un peu de sécurité (PV Ohatsu et Orihime)

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