« Et Maintenant ? » Maintenant, ils fuyaient. Une bonne partie du quartier avait été submergé par le gel de Frost qui s’était déchainée contre ses deux cibles. Mais la reine des neiges avait perdu, et désormais c’était son corps inanimé qui se trouvait dans le dos de Jiro qui, habilement, suivait Yoite vers un endroit plus sûr, là où ils ne pourraient plus être surpris. Ils se stoppèrent seulement quelques centaines de mètres après les dernières maisons de la ville, perdus dans une plaine glaciale enveloppée par la nuit. Jiro, enfin, relâcha son fardeau pour laisser Frost tomber dans la boue. Il se laissa lui aussi choir, mais avec plus de prestance. Reprenant son souffle, il contempla Yoite, le discernant à peine dans l’obscurité.
« Qu’est-ce qu’on vient de faire, Yoite ? Ce n’était pas réellement de la détresse, mais plutôt de l’amusement. L’incohérence de la situation amusait beaucoup Jiro, car ils avaient depuis longtemps franchi les limites de ce qu’ils devaient faire, et désormais ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Si lui ne se préoccupait pas de l’urgence de la situation, cela ne devait pas être le cas de Yoite, qui jouait alors sa vie et son avenir pour l’occasion. « Alors Black Jack te soupçonnait depuis le début ? Tu es un vilain garçon, Yoite, un très vilain garçon. » Il posa sa main sur le corps de Frost. « Ce serait bête de la tuer, maintenant qu’on peut en faire ce qu’on veut... » Jiro saisissait l’occasion : il pouvait infiltrer Legion par l’intermédiaire de Frost, avec Yoite en complice, et tout cela dans le dos de Black Jack qui ne se douterait d’absolument rien. Mais Jiro ne souhaitait pas agir sans l’autorisation de son ami.
« Pendant que tu étais à Legion, j’ai pris le temps de développer mon art. Yoite, je suis sérieusement capable d’arranger la situation, de faire en sorte que tout redevienne comme avant. Que tu retournes à Legion, avec Frost, comme si rien ne s’était passé... et même plus, que Jack t’acceptes enfin comme un mage à part entière de sa guilde. Je pense que c’est le meilleur choix que nous pouvons envisager. » En effet, si Yoite rendait sa trahison publique, Jack allait entrer dans une rage infernale et se déplacer lui-même pour retrouver les deux renégats, et cette fois il n’était pas certains qu’ils puissent s’en sortir vivants, déjà que Frost les avait malmenés plus que prévu et qu'elle avait facilement retrouvé la trace de Jiro, pourtant d'un naturel indécelable. Le mieux à faire était donc de se faire petit : que Jiro ne soit plus une préoccupation pour Jack, et que Yoite apparaisse comme un légionnaire fidèle. Facile à dire. Mais quand on avait la trempe d’un Yu, c’était davantage facile à faire. « Le meilleur choix, oui. Mais ce n’est envisageable qu’à la condition que tu me racontes absolument tout, que tu me dises ce que Jack ait pu te reprocher en lisant dans tes pensées les plus intimes. Alors, Yoite, pourquoi as-tu été un vilain garçon ? »
Sujet: Re: Erase me • Jiro x Yoite Sam 18 Avr - 21:00
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
It's because I love her
Feat. Jiro Yu (Björn)
Tu es là, en face de moi. Et tu me parles comme un père le ferait à son fils. Je boude... Enfin je fronce les sourcils. Et te plante un regard noir.
Il me narguait, mais cela ne m'amusait pas. Ce n'était pas le fait d'avoir trahi Black Jack, mais la raison de ma trahison qui m'hantait l'esprit. Pourquoi avais je été un mauvais garçon ? Car j'avais succombé...
L'amour c'est vache. Chiant. Tellement agréable. Et moi, le Corbeau, j'étais tombé amoureux de celle qui présidait les pégases. Abigail Phoibos. Blonde aux yeux océans, magnifique et si pure, si douce. Une voix chaude, des lèvres pulpeuse, un regard déterminé. Elle avait son intelligence et sa volonté, elle avait la bonté et la générosité. J'étais tout son contraire, et plus encore. Et pourtant, elle faisait battre mon coeur même si l'avouer n'était pas facile.
Parce que...
Mes iris or plongèrent dans ceux de Jiro. Il avait une idée. Il allait me permettre de tromper Jack, de retourner vers lui sans éveiller le moindre soupçon.
- Pfff... J'imagine que tu ne peux pas agir sans savoir... Très bien...
Je fermais les yeux, soufflais longuement, avant de les rouvrir, pour faire face à mon coeur.
- Abigail... Abigail Phoibos... Je l'ai sauvée... Enfin... Protégée... Alors que le toit de Blue Pegasus lui tombait dessus...
Je pesais chaque mot, afin d'être sûr de ne pas dire quoi que ce soit de mauvais. Il ne fallait pas que je fasse de la Dame de Fer une cible, mais que j'en parle...
- Et...
Je soupirais. Apparement je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit de cacher mes sentiments à Jiro, si je ne voulais pas finir tué par le crâne rouge. Mais dévoiler ainsi ce que je ressentais était une telle épreuve, je croyais que le sort qui m'attendait à la fin de ma déposition serait pire que la mort.
- ... je... Je suis tombé amoureux d'elle...
Ma bombe fut enfin posée, et elle explosa de toute sa signification sur Jiro. J'aimais une ennemie. La Dame de Fer. Cette personne importante était mon centre d'intérêt. Et je ne pouvais rien faire...
Je ne te regarde plus. Je pense à elle. Je la vois. Je l'aime et les yeux pétillent. C'est un réel sentiment, mais Jack est au courant. C'est fichu...
« Abigail Phoibos... » Jiro se remémora le visage de la blonde. Il l’avait à nouveau croisée lors de sa trahison envers Legion lors de l’attaque envers Blue Pegasus, il avait fui avant la fin des évènements : s’il avait appris que Legion était sortie indemne, comparé à Blue Pegasus, il n’avait pas trouvé plus d’informations sur les rescapés légaux. Que s’était-il donc passé après sa disparition ? « « Je suis tombé amoureux d'elle... »
« Et Jack veut t’assassiner pour cela ? C’est vrai qu’il n’a jamais semblé l’apprécier, celle-là. Décidément, elle arrive à se mettre tout le monde à dos, que ce soit d’une manière ou d’une autre. » La désinvolture de mage pourrait troubler Yoite : alors qu’il venait de lui confier un de ses plus lourds secrets, voilà que Jiro n’y trouvait rien à redire. « Ne t’inquiète pas, je peux faire en sorte que tout soit oublié. Tu auras juste à éviter qu’elle ne finisse comme Candice, ce serait dommage de la voir tomber entre tes mains, si jamais tu arrivais à la surprendre. »
Il s’étira, prenant son temps. L’endroit était calme, vidé de toute âme sinon les leurs : il pouvait dévoiler ses intentions sans craindre une seule seconde qu’elles ne soient dévoilées. « Que dirais-tu de ça : tu me tues en compagnie de Frost, tu t’attaques à Abigail que tu n’as jamais aimée mais elle s’enfuit, cela te permet néanmoins de retourner à Legion voir ce bon vieux Jack qui sera enfin convaincu de ton allégeance. Tu auras tué ton ami et tenté pour ton soi-disant amour, n’est-ce pas merveilleux ? Difficile à faire passer, mais pourtant la meilleure alternative qu’il te reste. »
Il se décala pour s’asseoir aux côtés de Yoite et passa son bras autour de sa nuque, posant son visage sur l’épaule de son ami. « On n’en serait pas là si tu n’avais pas aimé cette pétasse. » Il se redressa, tout sourire, et avec ses deux mains se saisit des épaules de Yoite pour le forcer à s’allonger à même le sol, sur le dos, tout en le suivant, ne restant qu’à quelques centimètres au-dessus de lui. « Alors voilà le plan : tu restes tranquillement allongé pendant que le chirurgien du cerveau vient gommer toutes ces mésaventures de tes souvenirs et qu’il remplace tout cela par les souvenirs que Jack veut que tu aies. Tu seras persuadé de m’avoir tué – je ne te ferais pas sentir mal pour ça, ne t’inquiète pas – et de ne plus avoir l’once d’un sentiment envers la pauvre pégase. Je fais la même chose avec Frost pour qu’elle soit convaincue de ta bonne foi. Vous vous réveillerez dans un hôtel de la ville, pensant vous être arrêtés là après vos deux combats, et vous repartirez rejoindre Jack. Moi, on retrouvera mon corps dans les ruelles de la ville assez rapidement. Et ce sera la fin de Jiro Yu, mais le début du grand Yoite Kyumizu de Legion ! » Un rire – froid. La main du marionnettiste grimpa jusqu’à son visage pour replacer ses cheveux en arrière et les empêcher de tomber dans les yeux de son ami qui était toujours sous lui. « Acceptes-tu ? »
Sujet: Re: Erase me • Jiro x Yoite Lun 4 Mai - 22:12
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Erase Me, Don’t Blame, or I kill you ▬ Björn (Jiro) et Yoite
C’est dans un élan d’incompréhension que je crois Jiro devenu fou. Changer mes souvenirs ? J’ai déjà entendu parler de magies comme celle de la mémoire et des souvenirs, mais à ma connaissance, Jiro n’est qu’un marionnettiste… Le plus grand que j’ai rencontré, mais pas un mage… psychique. Alors comment ?
Mais cette question, j’aurais tout le loisir de me la poser plus tard, Jiro venant de dire les mots interdit : Abigail et pétasse. Ma fureur, générakement, lorsque le maitres des marionnettes était dans la même pièce que moi, était contrôlée, mais ces derniers jours, ces dernières semaines, c’est la folie pure et dre dans ma tête. Abigail envenime gracieusement les méandres de mes pensées. Je l’idéalise, la surestime, la vois comme le rêve et la perfection, l’aime avec ses défauts et ses qualités. J’ai dépassé le stade de l’attirance physique. J’ai dépassé le stade de l’admiration mentale… Désormais, je ne peux dire qu’une seule chose à propos de mes sentiments envers la blonde Dame de fer : Je l’aime… Parce que c’est Elle. Et la voix de Jiro, d’habitude assez attrayante, devient pour moi la plus vile. Cette simple insulte fait surgir la Mort Noire, et tout d’un coup, d’un frémissement de plaisir, Kyofu me prête sa force pour le Nightmare.
C’est désormais dans un espèce de monde post apocalyptique, dans une lande désertique, que pense se trouver Jiro. Ses plus grandes peurs sont là, tout comme quelques scénarios effrayant. Et devant lui, sa marionnette, celle qui lui sert d’apparence, celle de son frère décédé, s’évade de sa possession, révélant ce qu’il y avait à l’intérieur… Et en se retournant, la marionnette vivante se change en une image très claire de moi, une épée sous la gorge de mon ami, lui même entouré de tous les Yu, morts ou non, le pointant du doigt. Dans ce cauchemar, ma voix est froide. Terriblement froide…
▬ Ne t’avise plus jamais d’insulter Abigail… Plus jamais.
C’est effrayant, c’est horrible… c’est fini. Jiro, libéré de l’emprise de ma technique, peut avoir la confirmation de mes sentiments envers la belle blonde de Blue Pegasus, et Kyofu, en moi, même s’il désapprouve mes émotions, jouit de voir la tête de marionnettiste… ou plutôt de sa marionnette de frangin, avant de se refermer en moi, fatigué et déçu que l’action n’aie pas été plus longue. Mon corps, chaud à cause du Nightmare, ne semble pas étonné Jiro qui me couche, et, ma langue passant sur mes lèvres je lui souris.
▬ Ta Peur a bon goût, ne l’oublie jamais…
Est ce une qualité ? Ou une menace ? Sans doute un peu des deux. Je lui montre un côté positif de son être, tout en insinuant que je n’aurais aucun mal à le vider en lui insufflant la terreur, pour me renflouer… Mais alors que je suis allongé, mon regard se fait grave. Il sait. Il n’a pas intérêt à mal parler, la Mort Noire étant incontrôlable.
Jiro avait déjà eu à faire face à la noirceur des cauchemar que Yoite aimait imposer à ses adversaires, mais jamais une telle intensité de frénésie ne lui avait été ainsi imposée. Plongeant dans le regard rancunier de l’autre homme, il se retrouva dans une plaine désolée, au centre d’un cataclysme invisible mais oppressant qui s’abattait ainsi sur tout son être : la solitude. Même son frère le quittait, résorbant le contrat passé entre la marionnette et lui-même pour le laisser lui-même, chétif, nu, tel qu’il était réellement. Ce fut Yoite qui apparut par la suite, faisant émerger des terres sèches les cadavres rapiécés des derniers Yu – Sayuki, mère, père, grand-père – tous entourèrent Jiro, pointant de leurs derniers doigts rongés par le temps et la désolation l’ultime survivant de la dynastie. Leurs orbites étaient vides, mais dans l’obscurité de leurs cranes paraissait néanmoins l’ombre d’une rancœur à son égard, la flamme inavouée d’une désapprobation totale. Ce simple semblant d’opprobre suffit pour ôter la dernière chose qui constituait Jiro : son patronyme. Sans lui, sans son passé, il n’était rien ; et rien ne peut survivre ici.
La frayeur ne parut durer qu’une seconde, et à peine émergée, elle se dissipa dans l’esprit du marionnettiste qui revint à la réalité, toujours allongé sur le corps tendu de la Mort Noire. Il pourrait en venir à se demander si tout avait été réel, mais il ne doutait pas des capacités de son alter ego. Le comportement de ce dernier suffisait même à confirmer les maigres doutes qui auraient pu l’assaillir : « Ta peur a bon goût, ne l’oublie jamais... » Jiro ne répondit pas, tout avait été fait, dit, pour que leurs adieux se déroulent désormais correctement. Machinalement, il se redressa, appliquant du bout des doigts une légère pression sur le thorax de l’autre homme pour lui signifier qu’il devait rester allongé. Dans sa tête, malgré les automatismes qui le guidaient jusqu’au summum de sa concentration, les dernières paroles de Yoite résonnaient toujours avec une vivacité étonnante – Ne l’oublie jamais – et il se jouait presque de l’étrangeté de cette menace qui frôlait presque le conseil, du paradoxe de la situation : il allait voler les souvenirs de Yoite et serait la seule personne capable de le lui remémorer les détails de sa réelle existence.
Il invoqua sa marionnette Sayuki à leurs côtés et se tourna vers elle, posant ses doigts sur les tempes de la jeune femme. « Accepte le contact. Tu te nommes Yoite Kiyomizu, ton apparence est celle de l’homme qui est allongé ici là. Tu as rencontré Abigail Phoibos et tu as été intrigué, perturbé par elle, mais tu t’es rendu compte lors de l’attaque de Blue Pegasus qu’elle n’était qu’une personne nocive pour toi, pour tes buts et ceux de Black Jack, et si tu l’as sauvée, c’est pour mieux la pourchasser, jouer avec ta proie jusqu’à ce qu’elle meure. Quand Black Jack t’as demandé de poursuivre le traitre Jiro Yu en compagnie de Frost, vous l’avez retrouvé à Shirotsume et après une longue bataille, où Frost autant que toi avez été blessés, Frost a réussi à le congeler sur place et tu l’as fait exploser en mille morceaux, le tuant sur le coup. Vous avez ensuite croisé le chemin d’Abigail Phoibos, et vous l’avez poursuivi, frappée, maltraitée, presque tuée avant qu’elle ne puisse fuir sans que vous ne sachez retrouver sa trace. Tu as promis autant à Frost qu’à toi-même de la retrouver et de la tuer. Vous vous êtes reposés de ces deux combats épuisants dans un petit hôtel de Shirotsume et vous vous réveillerez demain matin pour repartir au QG de Legion, votre mission accomplie. » Les souvenirs s’imprimèrent dans le cerveau mort de la marionnette comme s’ils étaient réels, obéissante et fidèle à son maitre. Celui-ci se détourna légèrement vers Yoite, lui adressa un léger sourire – le dernier – et le frappa d’un coup sec au crane pour l’assommer.
Il procéda ensuite à l’échange de souvenirs entre Sayuki et Yoite, récupérant tous les sentiments de Yoite envers Abigail, les souvenirs de cette soirée, pour implanter ceux, factices, qu’il venait de créer dans la tête du pantin. Il répéta tout le processus avec Frost, cette fois, faisant coïncider leurs missions, et insistant bien sur le fait qu’elle soit persuadée de la bonne foi de la Mort Noire, de quoi lui assurer une survie à Legion malgré la méfiance de Jack. Le processus dura des heures, et le soleil commençait déjà à naître à l’horizon. Bien qu’épuisé, il s’empara des deux corps et se dirigea vers la ville, profitant de la dernière obscurité que lui offrait l’aube pour se faufiler entre les ruelles. Il utilisa sa marionnette pour louer une chambre d’hôtel et lui ordonna d’aller ouvrir la fenêtre, ce qui lui permit de s’y introduire avec les deux corps inanimés en toute discrétion. Il posa Yoite et Frost dans leurs lits respectifs, les contempla une dernière fois et disparut.
Jiro Yu était mort, Yoite Kyumizu et Frost venaient de le tuer – officiellement. Le voilà débarrassé pour l’avenir de la menace de Legion et de Black Jack, mais il ne devait pas pour autant abaisser sa garde et oublier son mot d’ordre : la discrétion. Du moins, jusqu’à ce qu’il soit en mesure de se confronter sans crainte au groupuscule dans son intégralité.
Alors qu’il quittait la ville, il croisa sur un sentier un homme mal en point, la peau basanée, les cheveux excentriques, des blessures béantes malgré une imposante musculature, qui tentait de ramper en direction de la civilisation. Intrigué, Jiro se pencha sur lui et lui pansa ses blessures – pour la forme, il doutait grandement de sa survie. L’homme, malgré sa souffrance, parvint à lui expliquer qu’il était un mage de Quatro Cerberus en mission importante mais que tout s’était mal déroulé. Jiro lui confia qu’il n’était pas en mesure de le sauver et qu’il allait mourir. L’autre lui répondit qu’il était conscient et qu’il n’avait qu’une ultime volonté : qu’il ramène son corps à sa guilde et qu’il dise au maître qu’il était désolé pour tout. Jiro accepta et lui proposa d’abréger ses souffrances. L’air grave, le mourant accepta.
« Avant ça, peux-tu me confier ton nom ? _ ...Björn. »
C’était parfait. Sèchement, Jiro tua l’autre mage. Puis il invoqua à nouveau Sayuki et lui demanda de modifier son apparence pour qu’il ressemble trait pour trait au cadavre. Björn, mage de Quatro Cerberus, c’est ça ? Legion n’ira jamais vérifier par là bas. C’est parfait pour moi.. Il détruisit le corps du défunt, et fier de sa nouvelle apparence, rebroussa chemin pour se diriger vers son nouveau chez soi.