Nous allions partir pour l’ile de la lune. Je devais avouer que j’étais assez excité par l’idée de prendre le bateau : il devait être immense puisque les roulottes faisaient la traversée avec nous. Assis à la place du conducteur, Astrid à mes côtés, nous roulions en silence. Je brisais à contre-cœur ce dernier :
« Je suis inquiet pour Linus. »
Le visage de ma camarade s’assombrit, laissant planer un voile de tristesse sur notre duo :
« Ne crois-tu pas qu’il serait venu nous en parler ? »
« Je connais assez mon frère. Il n’aurait pas le courage de venir nous en parler. Il n’est pas assez fort pour le moment. Il se croit à l’abri de ce genre d’aide puisqu’il est l’un des hommes de la maison. Il est père de famille. Il se veut tout ce qu’il n’a jamais pu être jusqu’à présent... Je pense que l’un de nous deux devrait lui parler. »
« Pourquoi ne pas aborder le sujet durant le repas de ce soir ? »
« Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée. Il y aura tes frères. »
« Ils sont au courant du problème d’alcool de Linus. »
« Crois-tu vraiment qu’ils te laisseraient rester avec nous s’ils soupçonnaient mon frère d’avoir des pensées et des actions violentes envers toi ? »
« Je suis assez forte pour me défendre. Et il fait de gros efforts pour ne plus toucher à la bouteille. »
« Je sais. Mais ce n’est pas suffisant. »
« Serais-tu en train de blâmer mon mari ? »
« Non, je suis en train de dire qu’il va falloir faire plus attention à lui durant ce voyage. »
Le silence tomba une nouvelle fois sur notre duo. Il était brisé que par la voix d’Astrid qui me donnait la direction à prendre. Nous étions en tout trois caravanes à être parties : celle d’Asgeïrd, celle de Béralde, et la notre. Nous n’avions pas rencontré de problèmes particuliers pendant la traversée des différents territoires.
Le soir tombait et nous décidâmes de nous arrêter pour la nuit. On monta le campement, et nous installâmes aussi bien que possible. Alors que la famille Arthius préparait le repas devant le feu qui crépitait joyeusement, je me décidais à aller voir Linus. Je vins frapper à sa porte de chambre : comme personne ne répondit, je voulus entrer mais la porte était verrouillée de l’intérieur. Je sortis ma propre clé et l’introduis dans la serrure : le verrou tourna.
Mon frère était allongé sur son lit, recroquevillé dans la position de fœtus. Une légère odeur d’alcool flottait dans les airs. Je me dirigeais vers la couchette et vins m’asseoir sur le rebord. Je vins doucement caresser la tête du médecin. Il gémit avant de sursauter. Le lit était recouvert d’une substance qui empestait. Comment pouvait-il rester dans cet état là ?
« Il faut se lever. »
Aucune réponse.
« Tu ne peux pas rester comme ça. Va te laver. »
C’est à ce moment-là qu’Asgeïrd entra dans la chambre. Il souleva avec une facilité déconcertante Linus et, d’un geste de la tête, me fit comprendre qu’il l’emmenait à la salle de bain. Je le remerciais du regard. Une bouteille roula sur le sol. Je la ramassais et vins la déposer à l’entrée de la pièce. Je défis le lit et les mis dans le panier à linge sale. Je le descendis alors que j’entendais l’eau couler. Je n’aimais pas quand Linus était comme ça. Je sortis et demandais à Astrid si elle voulait bien laver les draps pour qu’ils puissent sécher cette nuit près du feu.
Je fis ensuite le tour de la chambre pour trouver toutes les bouteilles que Linus aurait pu cacher. Je vins les vider dans l’évier de la cuisine et mis les récipients au recyclage. Je mis de nouveaux draps sur le lit et aérais la chambre. Je sortis le pyjama de mon frère que je vins déposer sur mon lit : il dormirait avec moi ce soir.
Les jours qui suivirent furent assez laborieux pour le médecin. Astrid resta à l’intérieur pour veiller sur lui et le bébé. Je me retrouvais à faire le travail du pilote et du co-pilote. Je me trompais plusieurs fois de route ce qui nous rallongea considérablement le voyage. Nous arrivâmes au port avec le strict minimum de nourriture et d’eau.
La traversée fut rapide. A nous l’ile de Galuna !
J’avais ouï dire dans le port que Galuna était la proie de nombreuses attaques de monstres en tout genre. Je voulais voir ces créatures de près. Je voulais remplir mon folio de nouvelles créatures. Nous arrivâmes à la nuit tombée sur l’ile de la lune. Ne sachant trop comment m’y prendre, je décidais d’attendre le matin pour m’adresser aux habitants.
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Ven 12 Juin - 5:53
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
What a good doctor, Mister ▬ Alouarn & Yoite
C'était l'un de ces jours, aussi noir que déprimant, qui tombait par dessus la nuit pour l'étayer des cris, et des larmes des enfants et des habitants. Voulant bien faire, et espérant sans doute une quelconque reconnaissance de la part d'Abigail, je m'étais, à contre-cœur, engagé dans cette folle aventure, qui m'avait mené jusqu'en Galuna, l'île au démons mystiques.
En moi, le Dieu n'arrêtait pas de me prendre la tête pour un morceau. JUSTE UN morceau, m'assurait il... Mais ce n'était pas dans mon but de bouffer une partie de la Peur de ces êtres violets, verts et jaunes. Aussi me contentais-je de semer la zizanie au travers des forêts, cherchant de jour ces monstres qui la nuit attaquaient.
Aujourd'hui, alors que j'épluchais au peigne fin le port de l'île maudite, un navire franchit la brume, et mon corps devint plumes. Le vent entraînant chacune des petites noires vers le pont du dit bâtiment marin, mon esprit eut le temps de voir tout une ribambelle d'êtres fascinants, des comédiens itinérants, des joueurs de flûtes ou de trompette, et certains en habit de fête.
Mais alors que diable venait il faire ici ?
Quelle importance Yoite, ils sont appétissants comme tout...
Soupirant, mon être se reforma des plumes et celles ci devinrent corps, tandis que mes ailes aussi longues que noires, sauf le dégradé menant au gris de leur pointes, battaient l'air pour expulser le brouillard autour de mon corps. La lumière du Soleil remplacée par la noirceur une nuit, cette action et ma descente me donnèrent une allure d'ange de la mort, et à peine touchai-je les planches du pont, que je sentis une main sur mon épaule.
Le sang ne faisant qu'un tour, et l'être de Peur existant en moi, mon corps pivota avec la prestance d'un maitre, et mon poing partit vers cet agresseur... qui n'était finalement qu'un mec abattu par l'alcool, en manque ou en excès. Soupirant, et affichant une fausse mine désolée, je le relevai pour me présenter, mais ce type jugea bon de le faire en premier, et j'appris qu'il était médecin et non vivant, Linus Baxter.
▬ Cool pour toi, mais tu veux un conseil ? Arrête la gnole et retourne soigner plutôt que de t'abimer...
C'était affligeant de voir un maitre soignant tomber aussi bas. Le Terrible en moi se délectait de sa présente peur, celle de perdre trois personnes lui étant chères, une certaine Astrid Baxter, aux cheveux verts et aux allures de déesse, un petit entre les entrailles de la belle, surement le produit de son sperme, et un homme aux cheveux de feu, longs, et au regard déjanté de braises diverses. Ce dernier semblait être tellement important pour lui, car il y avait de la passion tout comme de l'amour, et un air hautain, pour paraître puissant. Oui, Alouarn Grimgorson, de son nom, était plus important encore aux yeux de ce Linus que sa femme ou son fils. Et alors qu'une fumée grisonnante partait de mon corps pour se remplir la panse, je tournai les talons pour amener la proie loin de Kyofu, permettant à celui ci de m'indiquer sa caravane pour le sevrer complètement.
Pourquoi fais tu cela, Yoite ?
Soupirant, mes pupilles écarlates roulant, je finis par lâcher l'individu aux cheveux argentés, pour m'assoir sur les marchés de sa caravane. Et avec un demi tour magistral, je tombai face à face avec une femme, cette Astrid.
En la voyant, un rictus s'afficha sur mon visage, et je détournai les talons pour ouvrir la porte non verrouillée de la maison roulante de Linus, sous les yeux de l'épouse, et je fouillai tranquillement, pour tomber sur une sorte de bouteille. Du moins au toucher. Mais en la retirant, j'arrachai de sa cache une sorte d'automate, et, surpris, je reculai et roulai sur une bouteille vide, pour tenter de me rattraper à la porte. Mais sous la surprise, ma lame noire se déverrouilla de mon bras, et la porte fut arrachée à ses gonds, tranchée net, pour s'écraser juste à côté de Linus, qui se recroquevilla alors dessus.
Moi sur le dos, je soupirai, avant d'entendre en mon esprit le rire de la Terreur, et en me relevant, je sentis une main m'aider. Il s'appelait Homere, d'après ses dires, et me demandait évidemment qui j'étais.
▬ Un ami d'Alouarn.
Ce fut une réponse donnée sous une impulsion désastreuse, mais il répondit, heureux
▬ Oh, moi qui croyait qu'il ne faisait vivre ses hallucinations que dans sa tête...
Mon dieu, quel crétin ! Même si j'avais été une illusion ou une hallucination, comment aurait il pu me toucher la main ?
▬ J'étais là pour enlever les bouteilles restantes de la chambre de Linus, mais mon "ami" a oublié de me dire qu'il y avait de petits automates dans la maison. D'ailleurs où est il ce freluquet ?
Linus commençait à tourner de l'œil, le fait que je puise dans sa mémoire et ses craintes pour répondre correctement ravivant des frayeurs. Il tomba finalement, et je parus idiot sur le moment, en vouant se dessiner derrière Homere, la tête rouge d'Alouarn...
S'il faut changer un truc, n'hésite pas à me MP ^_^
Pour toute question tu m'as sur Skype
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Mar 16 Juin - 19:27
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Yoite
Résumé • Hiver 792, Alouarn se rend sur l’île de Galuna dans l’espoir de répondre à une mission de rang A. Il espère trouver sur place un mage qui répond à tous les critères de la quête puisqu’il n’a pas le niveau pour la faire seul. La route entre Fiore et leur destination est assez laborieuse : Linus a, une nouvelle fois, touché à la bouteille. Une fois arrivés sur place, ils décident, d’un commun accord, d’attendre le levé du jour avant de débuter les recherches. Auprès des habitants. Alors qu’ils s’installent pour la nuit, un homme fit irruption dans leur campement, accompagné d’un Linus en manque d’alcool. Il prétend être un ami d’Alouarn, et être là pour aider à enlever les dernières bouteilles de la caravane. C’est alors que le jeune homme fit irruption dans la pièce principale où se déroule la scène qui nous intéresse.
Chasse aux monstres de la lune
C’est les bras chargés que je montais en direction de la chambre de Linus. Je devrais plutôt dire la chambre de Linus et d’Astrid. Je n’arrivais néanmoins pas à me faire à l’idée qu’il partageait maintenant son lit avec une partenaire fixe. Et pourtant, il avait tout fait pour que j’accepte sa femme et son fils. Je devais avouer que je m’entendais beaucoup mieux avec la jeune femme à l’époque où elle n’était ni fiancée ni mariée à mon frère. Même si je les appréciais, j’avais du mal à leur faire une place dans mon petit cœur, l’amour que je pouvais alors partager, allait et existait, en grande partie, uniquement pour le médecin. Depuis que je m’étais fait honteusement violé, j’avais du mal à faire confiance à autrui, laissant mon ami gérer mes émotions et mes « crises » (en tout genre) passagères. Alors que j’entrais dans la demeure de mon compagnon, je fus surpris de ne voir personne, ou presque. Un petit gazouillement me fit tourner la tête. Je posais mes affaires sur le bureau, et m’approchais du landau : le petit Joshua était tranquillement en train de s’amuser avec son pied. Lorsqu’il m’aperçut, il tendit les bras vers moi, comme pour m’inviter à le prendre : je le soulevais avec toute la douceur dont je pus faire preuve. Je le mis contre moi, sa tête contre mon épaule. Il vint enfouir son petit nez froid dans mon cou. Je souris : j’aurais tant aimé, moi aussi, avoir des enfants. Le soir, avant de m’endormir, je pensais souvent à la famille que je pourrais fonder. Néanmoins, avec mes maladies, je ne savais comment trouver une moitié qui me prendrait et m’aimerait comme je l’étais. Et puis, il fallait l’avouer : ce n’était pas facile tous les jours. Je secouais la tête, chassant ces mauvaises pensées. Leurs résolutions viendront en temps et en heure. Le petit se mit à pleurer alors qu’Asgeïrd entrait dans la pièce. Ce dernier n’était pas très doué avec les jeunes, et préféra donc me laisser son neveu. Je me mis à le bercer calmement : je lui murmurais une petite comptine qui eut des effets bénéfiques sur les larmes de Joshua. Il se mit à mâchouiller mon tee-shirt, prenant alors son temps pour s’endormir. Je demandais à voix basse :
❝ ▬ Sais-tu où est Linus ? Je pensais le trouver dans sa chambre, mais il n’était pas là lorsque je suis arrivé. Et, de mémoire, il n’était pas non plus au rez-de-chaussée. Ce qui m’inquiète, c’est qu’il laisse seul Joshua : il pourrait lui arriver n’importe quoi. ❞
❝ ▬ Béralde était là il y a quelques minutes seulement. Il n’a pas du tout resté bien longtemps seul. Ce qui est néanmoins étrange, c’est qu’il soit parti sans prévenir personne. Crois-tu qu’il aurait attendu que mon frère ne le surveille plus pour se faire la malle ? ❞
❝ ▬ Je ne sais pas trop. Quand il est dans tous ses états, il ferait n’importe quoi pour mettre la main sur une bouteille d’alcool. Il n’a pas du chercher bien longtemps dans la maison car la plupart de ses cachettes ne contiennent plus de fiole de ce poison. Et il ne se serait pas risqué à les faire une par une, de peur de se laisser surprendre par l’un d’entre nous. Il a du sortir en douce. ❞
Béralde entra à cet instant dans la pièce, portant des draps propres pour le lit et une bombe de mousse pour laver le matelas. L’air soucieux qu’il prit après avoir regarder dans tous les coins de la pièce ne présageait rien de bon. Il affirma :
❝ ▬ Je ne suis parti que quelques minutes. Il n’a pas du aller bien loin. Je vais partir devant avec Asgeïrd pour faire le tour des alentours. J’ai entendu dire que nous étions près de la rue des commerces, mais aussi de celle des restaurants et autres tavernes. J’espère que nous le rattraperons avant même qu’il puisse entrer dans les boutiques.❞
❝ ▬ Je descends prévenir Astrid et Homère. J’espère qu’il ne lui ait rien arrivé. ❞
❝ ▬ Ne nous imaginons nous rien tant que nous ne l’avons pas retrouvé. Il est inutile de se faire plus de souci que nécessaire. Et puis, Linus est un coriace : il connaît l’alcool et ses tavernes mieux que personne. Il connaît les personnes à éviter. ❞
❝ ▬ Je ne suis pas sûr qu’il soit capable de différencier le bien du mal lorsqu’il est sous l’emprise de sa liqueur de la mort. Allez, viens mon bébé, on va aller voir maman. ❞
Je descendis prudemment les marches alors qu’un grand bruit se faisait entendre au rez-de-chaussée. Les deux frères se précipitèrent à l’étage inférieur. Je tenais fermement le bébé contre moi, espérant qu’il ne soit rien arrivé à personne. N’entendant aucun éclat de voix, du moins, comme je me l’étais imaginé, j’avançais avec réserve et sagesse (du moins, je l’espérais). Arrivé en bas des escaliers, je me mis à écouter les voix qui s’envolaient dans les airs. Je reconnus celle d’Homère. Hallucinations ? Je n’en avais point eu depuis quelques jours déjà, bien trop pris par mes devoirs envers la caravane. Il y avait des mots qui provenaient d’une bouche inconnue. Pourtant, cette dernière affirmée qu’elle me connaissait. J’en fus quelque peu surpris. Je m’avançais lentement, tandis que cette voix me traitait de… freluquet ? Qui était-elle pour me juger ainsi ? Je dévisageais alors l’homme qui me faisait face dans le plus grand silence. La porte était mystérieusement sortie de ses gonds : j’eus la surprise de trouver sur cette dernière le corps recroquevillé de… Linus ! Astrid se précipita vers nous, prenant alors son fils dans ses bras : elle n’hésita pas à me foudroyer du regard au passage. Elle m’en voulait, oui, pour l’intrusion de cet inconnu. Asgeïrd et Béralde étaient prêts à passer à l’offensive : une certaine rage brillait dans leurs regards. Je ne pouvais pas leur en vouloir : cet homme, à première vue, semblait avoir un quelconque lien avec l’état de notre ami. Le sourire qu’Homère avait affiché sur son visage quelques instants plus tôt n’était plus : il avait, lui aussi, sentit la pression monter de plusieurs crans. J’entendis Astrid murmurer à ses frères :
❝ ▬ Faites attention ! Il est armé ! Il a une lame : c’est elle-même qui a fait sortir la porte de ses gonds. Méfiez-vous de lui comme de la peste ! ❞
Ne perdant pas mon sang-froid, je demandais poliment, sans aucune trace de peur dans la voix :
❝ ▬ Bien le bonjour, messire. Me permettriez-vous cette audace ? Oh non, ne vous fatiguez point pour moi, je m’autorise cette impudence : qui êtes-vous ? Tout le monde dans cette maison crie au loup : y aurait-il anguille sous roche ? Je ne peux que remarquer que votre entrée a attisé bien des colères. Pourriez-vous me tenir informer de votre présence en ces lieux ? ❞
C’est Homère qui prit la parole. N’étant pas un combattant dans l’âme, et ne s’étant pas totalement remis de la perte de sa femme, une certaine peur se faisait sentir dans sa voix :
❝ ▬ Il prétend être là pour enlever les bouteilles restantes de la chambre de Linus.❞
❝ ▬ C’est fort généreux de votre part. Néanmoins, pour le bien de tout le monde, je vous demanderais de bien vouloir sortir de cette maison. Pour le moment, et jusqu’à nouvel ordre, vous n’êtes pas le bienvenu. (Linus gémit et Homère voulut aller l’aider.) Non, ne bouge pas. Personne ici ne connaît cet homme, et je doute que Linus ait eu le temps de boire depuis que nous lui avons enlevé ses bouteilles. Il y a de fortes chances pour que cet énergumène utilise un quelconque moyen pour octroyer les informations qu’il souhaite à ses victimes. De vous à moi, cher monsieur, je ne souhaite pas que vous ayez utilisé une quelconque torture sur cet homme. Quoi que, à votre allure, cela ne m’étonnerait pas. Mais, voyez-vous, j’ai appris à ne pas juger les personnages que je rencontre sur leur apparence, bien que, je vous l’accorde, parfois, cela m’aurait sauvé la mise. Nous allons sortir calmement, et nous allons discuter dehors. Peut-être que nous pourrons tirer au clair cette déplaisante aventure.❞
❝ ▬ Rassure-moi, Alou’ ! Il me semble t’avoir entendu dire que tu quittais la caravane pour aller disputer quelques mots avec cet inconnu. Tu ne vas tout de même pas faire ça ?❞
Je pris une veste, et me dirigeais vers ce qui restait de la porte. Je lançais à Béralde, avant de sortir :
❝ ▬ J’ai bien peur que tes oreilles fonctionnent encore à merveille, mon ami. Allez, venez messire. Nous avons des choses à nous dire vous et moi ! ❞
Je ne savais pas par quel tour de magie il était au courant de tous les petits problèmes de notre famille, mais il allait de soi que nous avions tous besoin d’éclaircissements. Et puis, éloigner cet homme de Linus était la meilleure chose à faire… Du moins, pour le moment. Je sentais une sourde peur commençait à monter en moi : il fallait que je la fasse taire à tout prix si je voulais garder la tête froide. Cet homme me mettait mal à l’aise. Je m’assis sur une grosse pierre près du feu, et tendis les mains pour me les réchauffer. Je tentais d’afficher un sourire décontracté, peine perdue. Je lançais sur un ton qui se voulait joyeux :
❝ ▬ Alors, messire, qu’est ce qui vous amène en ces lieux ? Ne me dites pas que c’est pour les jolies filles et les tavernes du coin, je ne vous croirais pas. Je ne pense pas que vous êtes de l’île de Galuna, vous n’êtes pas typés comme les gens d’ici. Comment avez-vous eu en votre possession toutes ces informations ? Il vous arrive souvent de rentrer ainsi dans la vie de personnages lambda ? ❞
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Mer 15 Juil - 12:23
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
I just am a nightmare ▬ Alouarn & Yoite
À peine nous retrouvions nous seuls dehors, Alouarn et moi, qu'il me demandait pourquoi j'étais là. Et moi, qui mangeait toujours dans les cauchemars de Linus, je souris.
▬ Mon bon chapelier, je suis là pour vous...
En lisant une simple peur dans l'esprit d'Alouarn, qui le mît un peu plus mal à l'aise, je sus que Linus avait un problème, et que c'était une crainte de l'homme aux cheveux de feu, ce freluquet.
▬ Sachez, que j'ai toujours été là. Vous aviez per que Linus recommence à boire, alors je me suis permis d'entrer dans ce monde pour lui retirer ses bouteilles. Je ne savais pas que j'allais me retrouver entre vos amis, et surtout qu'ils allaient me détester à ce point...
Puis je lui tendis la main, et lui attrapa la sienne brutalement, tout en collant mon aile contre sa bouche.
▬ Ne criez pas, chapelier fou. On va juste avoir peur pour rien du tout sinon...
Et un cri se fit entendre. Aussitôt, je tirais Alouarn dans la caravane, d'où venait le cri, et nous vîmes Astrid, agenouillée près de Linus, inconscient. Totalement inconscient. Son corps tremblait parfois, il faisait un rêve infini, où il perdait tout. Il faisait un cauchemar.
▬ Où sont les bouteilles ?! Il faut voir s'il n'a pas été empoisonné par cette liqueur de poison.
Cette expression était dans l'esprit d'Alouarn.
Lorsque je voulus l'approcher du corps à terre, Astrid m'ordonna de ne pas bouger, et aussitôt ses frères se mirent entre moi et elle. Homère restait en retrait. Quand à moi, je tenais Alouarn.
▬ Je suis là pour l'aider, enf...
Et une voix forte se fit entendre. Une femme âgée, que je ne pouvais connaître car elle ne représentait pas une peur.
▬ Astrid ! Que se passe t'il ?
La jeune femme tremblait et désignait l'ombre de mes ailes, tandis qu'Asgeird parlait de moi comme un ennemi, et dit le nom de la vieille : Isa. Celle ci me toisa, avant de me demander tout d'abord calmement.
▬ Lâchez Alouarn.
Mais je voyais clairement que la crainte suggérée par ma magie, en même temps qu'elle me livrait des informations, les liguait contre moi. Il était clair que si je lâchais Alouarn, j'allais le regretter. Mais, Kyofu, fier d'avoir enfin un petit quelque chose à se mettre sous la dent, me dit lâcher. Et Asgeird dirigea un coup de poing vers moi, et me heurta la joue avec succès. Ma tête se tourna même sous la force du coup, et mes yeux tournés vers Isa grisonnaient subitement.
▬ ASGEIRD, ATTENTION
Mon aile disparut, et mon poing partit. Mon corps entraîné au combat au corps à corps se tordit magnifiquement, et j'esquivai son coup pour l'attraper par le col et le plaquer au mur. Mes yeux parlèrent d'eux mêmes, et Asgeird abandonna, en disant
▬ J... Je capitule.
Et Beiralde, qui avait attrapé une épée, les festivaliers ayant déjà eu à se défendre auparavant, tenta un coup dans mon dos. Kyofu prit le contrôle de mon corps, et d'un regard, je le vidais. Il cria, comme Asgeird que je tenait toujours. Mon corps était brûlant, le géant se dégagea avant d'interdire aux autres de me toucher, et Beiralde vécut ses plus grands cauchemars. Lorsque la bagarre fut achevée, étant donné que je les avais prit de courts, et qu'ils devaient mieux se préparer pour me faire face, ils acceptèrent d'un commun accord, que j'étais là pour aider Linus... pour l'instant seulement. Alors j'attrapai le médecin et le posait sur la grande table, avant de passer en lui sous forme d'esprit. Son corps s'agita, je lui créais une terreur inimaginable qui allait sans doute laisser des traces indélébiles dans sa vie, mais utilisant le Nightmare en lui, je pus entrer dans son rêve effrayant. Et je le giflai mentalement, jusqu'à être expulsé de son corps. Linus avait désormais un poûl normal, et dormait.
▬ Bien. Je me nomme Yoite
Étant recherché, j'avais un peu d'appréhension a donner mon nom, étant donné que même si mon apparence avait changé, la Mort Noire avait été connue...
S'il faut changer un truc, n'hésite pas à me MP ^_^
Pour toute question tu m'as sur Skype
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Dim 26 Juil - 15:59
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
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Résumé • Hiver 792, Alouarn se rend sur l’île de Galuna dans l’espoir de répondre à une mission de rang A. Il espère trouver sur place un mage qui répond à tous les critères de la quête puisqu’il n’a pas le niveau pour la faire seul. La route entre Fiore et leur destination est assez laborieuse : Linus a, une nouvelle fois, touché à la bouteille. Une fois arrivés sur place, ils décident, d’un commun accord, d’attendre le levé du jour avant de débuter les recherches. Auprès des habitants. Alors qu’ils s’installent pour la nuit, un homme fit irruption dans leur campement, accompagné d’un Linus en manque d’alcool. Il prétend être un ami d’Alouarn, et être là pour aider à enlever les dernières bouteilles de la caravane. C’est alors que le jeune homme fit irruption dans la pièce principale où se déroule la scène qui nous intéresse.
Chasse aux monstres de la lune
Il était une fois un enfant qui rêvait de devenir le chevalier des âmes en peine. Il s’était entrainé jour et nuit pour trouver la recette miracles. Après avoir parcouru tout le royaume de Fiore, il conclut que chaque être était unique en son genre et que, de ce fait inexorable, il fallait tirer profit. On dit souvent que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Laissez-moi vous guider dans les méandres de mon esprit, et comprenez, avec moi, le personnage qui nous faisait face. Il inspirait la peur, certainement un peu de dégoût, mais guère de sympathie. Tu éprouvais même un peu de pitié à son égard : il devait se sentir bien seul, laissant certainement le passé, le présent, et le futur se mélanger. Qu’espérait-il en intervenant de la sorte ? Certainement pas nos bonnes grâces. Tu ne le quittes pas des yeux alors que tu te dirigeais d’un pas léger vers Linus. Tu pris son pouls : il était régulier ; tu pouvais respirer. Ce qu’il y avait de bien à vivre avec un médecin, c’est que nous pouvions reconnaître, presque sans problème, certains détails de l’anatomie humaine. Tu donnas quelques directives et le hall d’entrée se vida dans sa quasi totalité. Lorsqu’il ne resta plus que lui et toi, tu te décidas à laisser toutes tes craintes de côté : il te fallait méditer. Tu n’allais pas avoir le calme nécessaire mais il fallait que tu parles à ta conscience. Tu posas tes deux genoux à terre et tu vins délicatement placer ton fessier sur tes talons. Tu fermes les yeux et te voilà projeter dans le curieux mais insaisissable monde de Wonderland. Tu es pieds nus dans une herbe bien grasse : ton regard s’étale sur les alentours et tu peux apercevoir, non sans une pointe d’horreur, que les fleurs ont fané, laissant un sol jauni par les lourds rayons chatoyant de l’astre lumineux. Lui qui, d’habitude, était si bienveillant, avait pris en grippe nos amis de la terre ferme. Lorsque tu t’approchas du moulin, tu remarquas aisément que le niveau de la rivière était trop bas pour faire tourner la roue. Quelle désolation.
Tu t’approches doucement de la table de thé : tes camarades étaient tous prostrés devant leurs tasses. Tu t’assoies à ta place : une tendre mélodie vint alors caresser tes oreilles et tes compagnons s’animèrent telles des marionnettes qui avaient attendu toute leur vie que leur maitre arrive. Et maintenant qu’il était là, elles dansaient au rythme de la chanson. Le loir, qui dormait dans une théière, s’éveilla soudainement et sortit de sa cachette. Il courut quelques instants sur la table avant de se cogner contre une tasse, marchant du même coup sur une petite cuillère qui, en se relevant, le sonna un petit peu. Le lièvre de Mars tenait l’un de ces récipients et semblait vouloir lire l’avenir dans les feuilles de thé. Ses longues oreilles s’entortillaient l’une contre l’autre, laissant peu de place à ce petit vent frais qui commençait tranquillement à souffler sur notre joyeuse petite bande. Le lapin blanc secouait énergiquement sa montre, comme si le tic tac de cette dernière ne tournait plus très rond. Il but une gorgée de cet infecte breuvage (faute d’avoir assez d’eau pour faire le thé, il était imbuvable) et recracha presque aussitôt ce qu’il avait dans la bouche. Quant au chat de Cheshire, il s’amusait à disparaître puis à réapparaître à une autre place. Il commençait par la queue et finissait par son grand sourire : d’ailleurs, ce dernier flottait quelques instants dans les airs avant de s’évanouir complètement. Voilà un monde que je connaissais bien. Ma peur fut peu à peu mise de côté, laissant ce paysage de désolation reprendre de la vigueur : au loin, un orage se préparait ; je le soupçonnais d’être magique.
Tu te forces à boire une gorgée de ce sublime breuvage : le goût est à faire tomber les mouches. Tu poses ta tasse et prends une serviette que tu tapotes avec légèreté sur tes lèvres : il ne manquerait plus que tu effaces ce sublime maquillage. Oui, voilà ce que tu allais faire : pour que cette mission soit de toute beauté, il fallait que tu sois le Chapelier fou. Tes inquiétudes te frappèrent à nouveau de plein fouet lorsque tu pensas, à nouveau, aux paroles de ce Yoite. Il n’était pas bon de trainer avec lui, mais tu étais sûr que tu pouvais faire quelque chose pour sauver cette âme en peine. Ton grand-père t’avait bien appris les leçons de bonne conduite : il n’a jamais dit que cela serait facile. Bien qu’il ait touché à ta famille, tu aspirais à lui venir en aide. Tu réglerais tes comptes avec lui plus tard. Tu reportes ton attention sur tes compagnons de route : ils avaient du sentir ta peur, tes doutes, puisque maintenant, ils te regardaient tous les quatre avec de grands yeux. C’est alors que la litanie des mots commença. Ils se voulaient être rassurants, mais ils avaient une bien curieuse façon de le faire.
❝ ▬ Il court, il court, le furet, le furet du bois joli ! Il est passé par ici, il repassera par là. De quoi a peur le Chapelier fou ? Il devrait se comporter en tant que tel : la crainte est humaine, mais la folie qui t’habite est encore plus ancienne que celle-ci ! Ne crois-tu pas que tu devrais faire ce pour quoi tu as été formé ? ❞
❝ ▬ Il court, il court, le furet, le furet du bois joli ! Il est passé par ici, il repassera par là. De quoi a peur le Chapelier fou ? Il a connu bien d’autres tourments avant celui-ci ! Est-ce parce que cet homme qui se fait appeler Yoite peut lire, sans l’ombre d’un doute, dans la moindre de tes peurs ? Ne soyons pas dupes. Ne nous laissons pas avoir ! Laisse-donc ta joie de vivre et ton bon sens prendre le dessus. Après tout, nous sommes là pour ça ! Allez, du nerf ! ❞
❝ ▬ Vous m’exaspérez avec votre chanson ! Comment ne pas avoir peur pour la sécurité de sa propre famille lorsqu’on se fait attaquer de la sorte par un vulgaire mage ? Enfin, si l’on peut dire ! Il est beaucoup plus puissant que moi, et je n’ai aucun moyen de le contrer. Que vais-je devenir ? ❞
❝ ▬ Donnez-moi un tic ! Donnez-moi un tac ! En retard, en retard, nous sommes en retard ! Non pas pour le thé mais pour la mission qu’il t’a proposé ! Ne sois pas timide ! La puissance magique ne fait pas tout ! Il te faut faire preuve d’un peu plus de cran, Chapelier fou ! Nous t’avons connu beaucoup plus courageux ! Allez, jette-toi à l’eau ! Personne ne va te manger, ou presque ! ❞
❝ ▬ La première chose que tu dois accomplir est, sans l’ombre d’un doute, un travail sur ta peur. Tu ne dois pas montrer qu’elle est là. Même toi ne dois pas savoir qu’elle est là, tapie quelque part dans l’ombre. Regarde-le : il l’utilise à son avantage pour te faire payer je ne sais quoi ! Si tu veux remplir à bien ta double mission, il va falloir faire preuve d’un peu plus de jugeote, et d’un peu moins de bêtise ! ❞
❝ ▬ Voilà de bien belles paroles ! Comment vais-je faire pour oublier ma propre peur ! Nous allons partir pour une mission de rang A contre des monstres qui, selon les rumeurs, sont sanguinaires et sans pitié ! De plus, mon partenaire a tenté, par un quelconque tour de magie, de prendre notre conscience, notre histoire grâce à notre peur. Qui me dit qu’il n’attend pas que j’ai le dos tourné pour frapper à nouveau ? ❞
❝ ▬ Réfléchis quelques instants ! Pourquoi se serait-il présenté à toi s’il n’avait pas besoin d’une aide extérieur ? Rappelle-toi que rien n’arrive par hasard ! Peut-être a-t-il choisi le chemin de la rédemption mais qu’il a du mal à trouver sa voie ! Qu’est ce que tu en penses ? Ton âme de Chapelier fou ne prend-t-elle pas le dessus ! Allez, du nerf ! Tu peux le faire ! ❞
❝ ▬ Tic tac tic tac ! L’heure passe ! N’est-ce pas toi qui rêver de découvrir qui étaient réellement les monstres de la lune ? Toi comme nous savons très bien que le monde est empli de rumeurs, et que ces rumeurs ne sont souvent que pures conjonctures. Tu ne peux pas te baser sur de telles allégations tant que tu n’as pas vérifié par toi-même la véracité de ces dires. Prends ton matériel, et fais de ces prochaines heures une mission dont tu pourras raconter tes rencontres, tes batailles, tes doutes, et même tes espérances. Ne te laisse pas abattre aussi facilement, Chapelier ! ❞
❝ ▬ Vous avez raison ! Si je dois être quelqu’un pour Yoite, c’est bien le Chapelier fou. Peu importe la façon dont il a su à propos de nous ! Mais, je me dois d’avancer ! Je dois le faire pour lui, pour eux, pour moi ! Voilà ce à quoi je dois me rattacher jusqu’à la fin de cette quête ! ❞
Je reviendrais, oui, je reviendrais lorsque j’oublierais qui je suis, d’où je viens. Je repris doucement contact avec la réalité. Je me levais d’un pas qui se voulait tranquille et me dirigeais vers un buffet où plusieurs petits coffrets trônaient nonchalamment. Je mis quelques secondes à choisir l’une des boites et à l’ouvrir : une douce musique emplit la pièce ; elle fut rapidement rejoint par un cœur ; les voix chantaient à l’unisson quelque chose que je ne comprenais pas mais dont les consonances me faisaient rêver. La mélodie finit par gagner toute la caravane : souvent utilisée pour apaiser les tensions, l’air se fit plus léger bien que la présence de Yoite en gênait encore plus d’un mais qu’importe, nous ne serons bientôt plus là ! Je pris alors la parole :
❝ ▬ Je suppose que vous parlez de la mission qui inclut le problème avec les monstres de la lune ? Voyez-vous, messire Yoite, il se trouve que je suis ici pour les étudier ! Et j’ai beau être un Chapelier fou, je ne suis pas dupe à ce point : je ne suis pas un combattant physique, et j’aurais bien du mal à approcher ces bêtes-là sans avoir un peu d’aide ! Je propose que nous commencions par interroger les habitants. Ils sont souvent très bavards lorsqu’il s’agit de parler de ses problèmes et ça, quelque soit l’endroit où vous allez ! Je suggère que vous vous occupiez de mettre à mal nos adversaires, tandis que je m’occuperais du relationnel. Laissez-moi quelques instants pour me préparer, et je suis à vous. ❞
Je me précipitais dans ma chambre et sortis de sous mon lit un sac de voyage : il était assez petit pour être transporter confortablement, mais il était tout de même assez grand pour contenir plusieurs de mes ustensiles de comédien. Je devais avouer qu’il avait été un peu trafiqué : un sortilège, certainement le même qui avait été jeté sur nos roulottes, avait été lancé sur ce dernier pour qu’il y ait assez de place pour mettre une marionnette (ni trop grande ni trop petite), une corde, des bombes qui, une fois activées, explosaient en une myriade de feux d’artifices (ça avait du bon d’être un acteur), mes jeux de cartes d’illusionniste (on ne sait jamais, ça pouvait éventuellement servir), mon carnet de dessin, des crayons de couleurs, quelques crayons de papier, une gomme, une bouteille d’eau, et des petits gâteaux pour la route. Ne me demandez pas comment des friandises se sont retrouvées dans ma chambre, mais j’en avais toujours quelques paquets d’avance pour les petits coups de blues et le gouter. Alors que je fermais tant bien que mal mon sac, Astrid et Béralde entrèrent dans la pièce. Un silence lourd s’abattit sur notre trio. La jeune femme ferma la porte pour que notre « invité » n’entende pas notre petite conversation.
❝ ▬ Nous devons te mettre en garde contre ce personnage. Tu ne fais pas le poids face à lui. Même si Asgeïrd et moi-même sommes des combattants aguerris, nous ne sommes pas préparés à ça. Il semble utiliser nos peurs pour se régénérer ou je ne sais trop quoi. Ne le laisse pas te toucher si tu te sens défaillir. Il n’est pas bon de trainer avec ce genre de bonhomme.❞
❝ ▬ Es-tu sur de ce que tu fais, Alouarn ? Linus ne nous le pardonnerait pas de te laisser aller avec ce personnage-là. Même s’il a sauvé la vie de ton frère, n’oublions pas que c’est aussi lui qui l’a mis dans cet état. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un membre de plus. Mon mari ne s’en remettrait pas, et tu le sais très bien. Qu’est ce qui te pousse à faire ça ? Laisse-le partir, il n’est rien pour nous ! Il va nous apporter que malheurs et désolations ! ❞
❝ ▬ Grand-Père m’a toujours appris à venir en aide aux âmes en peine. Je sais très bien que je ne suis pas assez fort physiquement pour le battre. Néanmoins, les mots sont avec moi. Je sais que je peux l’aider, même un tout petit peu, à sortir de ce chemin qu’il a décidé d’emprunter, bien malgré lui. Tout homme, à sa naissance, doit apprendre. Disons qu’il s’est plus instruit en choses mauvaises. Non, je ne peux pas abandonner. Vous ne me ferez pas changer d’avis. Et puis, cela vous permettra de vous mettre à l’abri. Je me chargerais de vous retrouver, ne vous en faites pas pour moi. Je suis peut-être malade, mais je sais encore me débrouiller. Et puis, j’ai de quoi me défendre… Du moins, je l’espère. Allez, assez parlé, je dois y aller ! Notre ami doit commencer à s’impatienter !❞
Je les embrassais puis filais rejoindre Yoite. Je lui fis signe que j’étais prêt et sortis dehors. Je pris l’une des lanternes qui étaient accrochées à l’entrée et me dirigeais d’un bon pas vers la ville. Nous y entrâmes une heure plus tard, alors que le soleil atteignait son apogée. Mon ventre se mit à gargouiller : avec toutes ses émotions, je n’avais pas pensé à prendre un bon petit déjeuner avant de partir, et les gâteaux que j’avais dans mon sac ne suffirait pas à me nourrir suffisamment. J’haussais les épaules : ce n’était pas la première fois que mon estomac resterait vide. Je n’aimais pas faire la manche, et je n’allais certainement pas demander à mon compagnon de me payer quoi que se soit. Nous n’étions pas là pour ça. Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes sur un marché. J’avais un très mauvais souvenir des interrogatoires sur un tel lieu, mais c’était le meilleur moyen que nous avions pour le moment. Je m’approchais d’un vieux monsieur. Elle était toute petite, et avait un regard qui pétillait de malice. J’engageais la conversation :
❝ ▬ Bien le bonjour mon brave, mon compagnon et moi-même sommes venus de loin pour répondre à la mission de rang A qui a été proposée aux mages de guildes et indépendants. ❞
Il me regarda de haut en bas et de bas en haut, comme si elle cherchait à me jauger ! Cela me mit à l’aise. Son regard se planta dans le mien, puis il répondit d’un air moqueur :
❝ ▬ Qu’est ce que cela peut bien m’faire que vous veniez d’loin ! Tant d’mages sont venus sur l’île pour nous débarrasser de ces satanés monstres, mais jamais aucun n’a réussi à venir à bout d’ces chimères. Comment veux-tu qu’un gringalet comme toi fasse le poids face à de telles horreurs ? ❞
❝ ▬ A dire vrai, je suis venu pour les étudier ! J’aimerais comprendre leur fonctionnement, pourquoi s’en prennent-ils à vous et vos concitoyens. C’est mon camarade qui s’occupera de leur botter les fesses si cela s’avère nécessaire ! ❞
❝ ▬ Les… Les comprendre ? Pourquoi essayer de comprendre des monstres ? Après tout, ce ne sont que des bêtes, des créatures sans foi ni loi. Vous m’faites penser à notre jeune herboriste. Il a fait des années d’études pour tenter de comprendre les plantes. Et puis, un beau jour, il a entendu parler de nos problèmes. Il est venu, il a vu, mais il n’est jamais revenu de la jungle. Certains ont eu le courage d’aller jusqu’à sa demeure qui se trouve à quelques kilomètres de la lisière des bois, mais seulement de jours. Mais jamais plus loin. Il manquerait plus qu’on tombe sur un d’ces satanés bestiaux ! C’est d’ailleurs un exploit que notre ami ne s’soit pas fait bouffer comme un gigot d’agneau. ❞
❝ ▬ Je ne veux pas tenter de vous convaincre. Je suis là pour mes connaissances personnelles. Peut-être que je trouverais quelque chose d’intéressant en les étudiant. Si vous pouviez m’en dire un peu plus sur ces animaux, je vous en serais éternellement reconnaissant. ❞
❝ ▬ Bien entendu, si cela peut aider un jeune fou et son compagnon à trouver la mort plus vite que prévu. Je te donne tes renseignements à deux conditions : la première est de rester en vie le plus longtemps possible. Tu m’as l’air d’un brave type prêt à faire tous les sacrifices nécessaires pour apprendre et comprendre la vie autrement que ce que le monde veut bien nous raconter. La seconde est, qu’une fois que tu auras compris comment fonctionne toute cette chaine alimentaire, vient donc à la maison me faire part de tes découvertes ! Je me sens bien seule, et c’est toujours bon d’avoir un peu de compagnie par ces sombres nuits d’hiver ! ❞
❝ ▬ Je ne compte pas mourir durant cette aventure, mon brave, bien au contraire. J’ai une famille non loin de là qui attend mon retour. Et puis, mon grand frère ne me pardonnera jamais si je ne rentre pas à la maison. Mais, c’est promis. Je reviendrais vers vous pour vous conter les histoires d’ici et de là-bas ! Vous m’avez l’air bien curieux, plait-il ? ❞
❝ ▬ On m’a toujours dit que la curiosité était un vilain défaut. Je crois surtout que c’est ce qui nous permet de rester en vie le plus longtemps possible. Et toi ? Pourquoi tant de fascination pour ces créatures venus de l’au-delà ? ❞
❝ ▬ De l’au delà, dites-vous ? L’au-delà n’a jamais envoyé personne pour punir qui que se soit. Du moins, pas sous la forme d’animaux de cette sorte-là. On parle bien de bêtes géantes, n’est ce pas ? Oh vous savez, je suis comédien, et je m’intéresse aux phénomènes qui sortent un peu de l’ordinaire. Et il est vrai que cette histoire de monstres m’attire comme une mouche l’est par le miel. ❞
❝ ▬ Ne parle pas si fort, les Dieux pourraient t’entendre. Déjà qu’ils ne portent pas les comédiens, itinérants si j’en juge par ton accoutrement, dans leurs cœurs, il ne faudrait pas en plus que tu t’attires les foudres divines. Du moins, pas avant de m’avoir raconter cette incroyable histoire que tu sembles vouloir découvrir à tout prix. Fais donc venir ta famille au village, ils seront plus en sécurité. Et puis, nous avons besoin de divertissements en ces heures bien sombres, n’est ce pas ? Pour en revenir à ce qui nous intéresse, les monstres nous attaquent seulement de nuit. Au départ, nous étions pris au dépourvu mais nous avons appris de nos erreurs. Nous avons érigés des palissades, souvent de bois, et creusés des fossés profonds où des solides tiges en fer attendent nos adversaires. Si vous le souhaitez, vous pourrez descendre dans les tranchés : il y a encore les cadavres de certaines de ces abominations. Nous ne pouvons pas tous les brûlés, et nous ne disposons pas assez de mages pour nous défendre. Les gars font c’qu’ils peuvent pour éviter que les contaminations et autres maladies se répandent dans les villes mais, à ce train-là, nous aurons la peste d’ici la fin du mois dans les rues. Adressez-vous à Romuald Teineicier, c’est lui qui organise les battus et les tours de garde. Il pourra vous en dire plus ! Et c’est lui qui vous permettra de descendre voir ces cadavres. Il doit se trouver en c’moment même au messe des officiers ! ❞
❝ ▬ Je vous remercie bien, Grand-Père. Que les Dieux vous garde dans leurs bonnes grâces. Eh, Yoite, j’ai des informations intéressantes. Les villageois ont organisé leur défense, mais les bêtes se font de plus en plus nombreuses. Grand-Père m’a proposé de rencontrer deux personnages : Romuald Teineicier pour que nous puissions aller voir les cadavres des animaux qui se trouvent dans les fosses, et un jeune herboriste qui habite dans la jungle, à quelques kilomètres de là. Apparemment, il ne s’est pas encore fait bouffé par ces monstres, il porterait même secours à certains d’entre eux qui sont blessés. Il y a quelque chose de pas net derrière tout ça ! C’est moi qui te le dit ! ❞
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Lun 26 Oct - 15:18
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
The beginning ▬ Alouarn & Yoite
Finalement, avoir parlé de la mission s’avéra être une bonne idée, car aussitôt, je reçus une proposition alléchante. Il fallait avouer que je n’étais pas doué dans le relationnel, surtout avec le Dieu qui habitait en moi. J’étais souvent trop en proie à mes démons, et il était pour le moment hors de question que je succombe au côté obscur une nouvelle fois. Cette mission, ce défi, c’était un pari. Etais-je une tâche de noir, ou possédais-je quelques sursauts de blancs par ci par là ? J’étais désireux de voir jusqu’où j’étais capable de réprimer ces pulsions que toute ma vie j’avais laissé échapper.
C’est impossible… Tu ne sais pas réprimer tes pulsions… Et n’oublie pas que je vis en toi… J’ai trop d’influence sur toi.
Tais toi Kyofu. Je sais que je peux réussir.
Je te rappelle que par ma faute, parce que j’ai failli te dominer, j’ai réussi à modifier ton corps pour le mien.
Mais je suis parvenu à reprendre le contrôle. De plus, je te remercie, car grâce à ce corps, je suis quelqu’un d’incognito.
Bien sûûûûr, et je suis la princesse Hisui E. Fiore aussi. Tss, quel con, je vous jure. J’ai tellement envie de te voir rater ton pari, tuer cet Alouarn, et te faire bannir de sa vie par ta jument.
Oh, ta gueule, et laisse moi.
Cette discussion, qui se déroulait au quotidien dans ma tête, m’avait un peu écarté de la réalité, et lorsque je repris mes esprits, Alouarn était prêt.
- Merci.
Nous partîmes pour le village, à deux cent mètres du port. Il était risible, préhistorique… Quelques cabanes de bois jonchaient l’entrée, et semblaient être la demeure des gardes, des monstres verts, avec des ailes, de grosses mains, et des cornes. Ils auraient pu paraître hideux et repoussant, mais en fait, ils étaient fascinants, et adorables. C’était une première pour moi, et Kyofu riait, car je m’affaiblissais de jour en jour. Certains monstres avaient des casques qui leur faisaient de charmantes têtes rondes, tandis que d’autres avaient des chapeaux de pailles. Le village étant petit, les paysans et les soldats se confondaient. On rencontra un vieux, qui discuta avec Alouarn, tandis que je notais dans mon esprit tout ce que je pouvais. Je voyais des sortes de tranchées au loin, et des barbelés. Je voyais que les palissades de bois étaient taillées en pointes, pour pouvoir embrocher les bêtes. Je voyais même un cadavre de serpent géant qu’ils tentaient de repousser le plus loin possible du village. Et il fallait dire que même moi, je ne savais pas si je pourrais, seul, me battre avec de telles créatures. La tête du serpent en question dépassant largement la taille des palissades, déjà deux fois plus grandes que moi, je ne pus que déglutir.
Alors ? Que vas tu faire ?
Tu verras.
Pff, mais t’es pas marrant. Je veux manger, laisse moi en prendre un.
Tu goûteras aux monstres.
NON
Autour de mon corps, une épaisse volute de fumée grise se forma. Et mon corps chauffait de l’extérieur. C’était mal. Alors je fermai les yeux, et forçai le dieu à se recroqueviller dans la jambe de plumes, la prothèse qu’il avait le devoir d’habiter. Il m’en coûta un long moment d’absence. Je fus sorti de ma pensée par Alouarn, mon jeune freluquet, qui m’indiqua deux personnes. Nous commençâmes par Romuald. Il ne fut pas difficile à trouver, le bougre, la peau jaune, avec un casque de plombier sur la tête, était en train d’organiser la crémation du serpent géant.
- Vous êtes Romuald Teinancier ?
- Exact. A qui ai-je l’honneur ?
- Bonjour, je suis Y… Yoann, et voici mon acolyte Alouarn. Nous sommes les mages envoyés pour résoudre votre problème.
Oui, j'avais menti sur mon nom... Mais uniquement car il n'était pas vraiment utile et nécessaire que ces gens... Enfin, ces démons, sachent qu'un mage noir était chez eux.
- Oulah. Oulalalalalah. Mais vous n’êtes que deux ? V’savez, ce monstre, on l’a eu grâce à un piège empoisonné, mais on a mit quoi ? Une trentaine de jour à l’abattre. C’était l’un des plus gros, et lors de la dernière attaque, vers le temple de la Lune, il s’est fait prendre. Il est resté longtemps au temple, donc on a pu l’avoir. Et il y a deux jours, il a tenté d’attaquer à nouveau, mais il était déjà faible. Alors Ouais, d’accord, c’est le plus gros, mais vous pensez réussir à les avoir à deux ? Regardez là
Romuald nous indiqua, à mon cher associé et moi même, la tranchée, où l’on voyait quelques fourmis. Mais ce n’étaient pas de simple fourmis, non… Elles avaient la taille des palissades. Enfin, elles étaient un peu plus petites. Et un rat de la taille de la tête du serpent se retrouvait aussi dans ces tranchées.
- Eh bien… Nous vous garantissons que nous réussirons.
- Vous m’semblez bien jeunes pour mourir. Qui êtes vous donc pour espérer vous en sortir vivants ?
- Haha, si vous saviez… On nous a aussi conseillé d’aller voir l’herboriste, savez vous où il est ?
- Mickey Bousborne ? Oui, bien sûr. Il faut aller par là, en continuant sur deux kilomètres. Puis vous prenez la gauche, au grand chêne, et vous continuez sur trois ou quatre kilomètres. Vous le trouverez facilement. On ne sait pas pourquoi, mais les monstres n’attaquent pas sa demeure. Par contre, ils tenteront sûrement de vous empêcher d’y aller, surtout que la nuit n’va pas tarder. Z’êtes sûrs de vous les p’tits gars ?
- Oui Monsieur Teineicier. Merci.
C’était très inhabituel, tant pour moi, que pour Kyofu, de voir de quoi j’étais capable, quand il s’agissait du relationnel. J’avais eu envie, tout au long de la conversation, de relâcher Kyofu sur Romuald, pour m’en libérer un peu. Mais au lieu de cela, j’avais réprimé toute envie, et j’avais papoté…
- Allez, viens.
Nous marchâmes un long moment, jusqu’au crépuscule. Nous étions au grand chêne. Durant le trajet, j’avais réussi à calmer mes pulsions, et mon aura. Je n’avais plus aucune emprise sur l’esprit d’Alouarn, et même s’il devait se sentir mal, il devait se sentir mieux que tout à l’heure. Lorsque nous eûmes tourné au chêne, nous vîmes arriver trois fourmis comme celles que nous avions vues.
- Ah ! Merde.
Tu fis couler de tes bras les lames emplumées, tandis que tes ailes apparurent, grandes d’au moins deux mètres chacune.
- Recule Alouarn. J’ai géré avec Romuald, mais je vais avoir besoin de toi pour parler à Mickey, car les plantes, j’suis pas trop fan. Alors reste en vie, et derrière mo…
L’un des mandibules de la première fourmi frappa. Je m’écartai avec l’agilité d’un gymnaste, et la mandibule s’enfonça dans le sol. L’instant suivant, je la tranchai, avant d’envelopper le monstre avec mes ailes. Celles ci durcirent, et s’agrémentèrent de piquants, de quoi râper la cuirasse de l’insecte. Je serrai, et mes lames purent, alors que la fourmi se débattait, toucher l’autre mandibule. Dans un cri strident, l’insecte se leva sur ses pattes arrières, avant de se mettre sur le dos. Je n’eus alors qu’à enfoncer mes lames dans sa tête. En me relevant cependant, et en essuyant le sang non rouge de cet ignoble chose, je vis que la seconde fourmi était presque sur Alouarn. De son point de vue, il put alors sûrement voir le monstre s’approcher, avant de se stopper. Et s’il regardait bien, j’avais envoyé mes deux serpents à plumes. Ils mordaient les pattes de la bête. Avec une force plus forte que je ne m’en pensais capable, et surtout, avec l’armure de plumes qui me permettait de rester ancré dans la terre meuble, je pus amener le monstre vers moi. Ensuite, ma jambe artificielle se plaça sur son torax, et elle se changea en une sorte de massue, mais brisée, avec des plumes tranchantes de partout. La fourmi ne put plus rien faire, et je la tuai ensuite.
Essoufflé, je ne vis que trop tard que la dernière visait aussi Alouarn. Sans doute parce que ses cheveux étaient et attirants pour ces animaux. Alors mes ailes me propulsèrent vers la fourmi, alors que je criai
- Ecarte toi ! Vite !
Armé de mes griffes, j’atterris sur le dos du monstre qui gigota pour tenter de m’en déloger. Ce qu’elle réussit. Mais mes griffes explosives avaient été plantées. Elle fut gravement blessée, et à terre, tandis que mon corps fait de plumes avait protégé Alouarn de l’explosion. Cette explosion n’avait eu aucune flamme, car mes explosions n’étaient que de souffle. La fourmi tenta de se relever, mais ses pattes étaient devenues trop faibles. Je souris, et envoya un projectile traverser sa tête. Puis je pris Alouarn par la main
- J’espère que tu n’as pas le vertige.
Je m’envolai avec lui, et, grâce à ce moyen de transport, nous arrivâmes rapidement chez Mickey. Nous vîmes que celui ci cultivait une plante, spéciale, tandis que les monstres n’approchaient pas.
- Bien le bonsoir étrangers. Je suis Mickey Bousborne. Herboriste de talent, à ce que j’aime imaginer, j’ai découvert le Mickus Bousbornus Monus. C’est une plante qui semble avoir des propriétés repoussantes envers ces monstres qui assaillent notre jungle. Mais Elle est trop rare pour que je puisse en tapisser le village. Au fait, je ne sais même pas pourquoi je vous dis cela… Peut être parce que je viens de recevoir un pigeon voyageur m’indiquant que j’allais recevoir la visite des fameux mages. C’est vous ?
Il me tapait déjà sur les nerfs. Mais ailes disparurent, et j’acquiesçai, répondant à sa question. Puis je laissais Alouarn s’occuper des relations avec lui.
S'il faut changer un truc, n'hésite pas à me MP ^_^
Pour toute question tu m'as sur Skype
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Ven 13 Nov - 14:18
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Yoite
Résumé • Hiver 792, Alouarn se rend sur l’île de Galuna dans l’espoir de répondre à une mission de rang A. Il espère trouver sur place un mage qui répond à tous les critères de la quête puisqu’il n’a pas le niveau pour la faire seul. La route entre Fiore et leur destination est assez laborieuse : Linus a, une nouvelle fois, touché à la bouteille. Une fois arrivés sur place, ils décident, d’un commun accord, d’attendre le levé du jour avant de débuter les recherches. Auprès des habitants. Alors qu’ils s’installent pour la nuit, un homme fit irruption dans leur campement, accompagné d’un Linus en manque d’alcool. Il prétend être un ami d’Alouarn, et être là pour aider à enlever les dernières bouteilles de la caravane. C’est alors que le jeune homme fit irruption dans la pièce principale où se déroule la scène qui nous intéresse.
Chasse aux monstres de la lune
Le voyage fut des plus plaisants. J’avais toujours rêvé de voler tel le mythique phénix. Nous étions loin du gracieux vol de cigognes mais le détour en valait la peine. J’écartais les bras, aux anges. L’atterrissage fut, en revanche, des plus douloureux : je me retrouvais, non sans raison, le fessier contre terre, la poussière s’élevant de tous les côtés. J’en avalais un peu, ce qui me fit tousser. Je me relevais tant bien que mal. Nous nouvel interlocuteur avait pris la parole : je n’écoutais qu’à moitié ce qu’il disait. J’étais bien trop occupé à me dépoussiérer. Je toussotais pour me départager de ces particules de terre. Je fus un peu déçu de constatais que mon « ami » (je ne savais pas trop s’il s’appelait Yoite ou Yohan) avait rangé ses ailes. Je me mis à effectuer des cercles autour de lui : où pouvait-il bien les cacher ? Je soupirais avant de constater que le silence s’était abattu sur notre petit groupe. Je m’éclaircis la gorge, comprenant que mon compagnon de fortune de prendrait pas la parole. La première question qui me vint à l’esprit fut la suivante :
❝ ▬ Cela ne vous dérange pas trop de porter le prénom d’une souris qui, ma foi, est très connue dans tout le royaume de Fiore ? ❞
Mon interlocuteur afficha un sourire fort triste, avant de répondre d’un ton un peu sec :
❝ ▬ C’est pour éviter ce genre de remarques que je suis venu habiter à l’écart de la population. Vous auriez du périr lorsque les fourmis voulurent faire de vos carcasses leur repas. ❞
J’enchéris, ne me démontant pas face à tant de haine :
❝ ▬ Ne vous vexez pas pour si peu ! Vous auriez tôt fait de répondre aux petits plaisantins avec un trait d’humour. Cyrano et son nez en sont un très bon exemple. ❞
Puis d’un air suspicieux :
❝ ▬ Comment saviez-vous pour le combat ? A moins d’avoir été sur les lieux du drame, vous ne pouviez pas savoir. ❞
Il détourna la tête, ses joues changèrent légèrement de couleur. Il ne dit rien pendant un moment avant de murmurer :
❝ ▬ Partez ! Sur le champ ! Vous n’avez rien à faire chez les honnêtes gens ! ❞
Je lançais, sur de moi :
❝ ▬ Vous n’êtes pas très convaincant, mon bon monsieur ! Non, ne dites plus rien ! Votre corps tout entier supplie que l’on vous sorte de cet enfer ! Que cherchez vous tant à cacher ? Et ne me dites pas qu’un type dans votre genre n’est au courant de rien, je ne vous croirez point. Vous êtes les yeux et les oreilles de cette jungle plus dangereuse que verdoyante. ❞
Il serra les poings et continua à nier. La colère se lisait dans son regard :
❝ ▬ Non, tais-toi ! Que ta dépouille et ta langue fourchue se fassent dévorer par le cerbère des enfers. Tu entres dans un conflit qui n’est pas le tien. Retourne d’où tu viens. ❞
Je croisais les bras avant de rétorquer :
❝ ▬ Je ne bougerais pas de cette île sans au moins tenter une demi-douzaine de plans. Et si aucun d’entre eux ne fonctionne, je me ferais une joie de trouver de nouvelles idées pour contrer ces monstres qui vous assaillent de tous les côtés. ❞
Il répondit, surpris par ma ténacité :
❝ ▬ Que cherches-tu exactement à sauver ? ❞
❝ ▬ L’histoire d’un peuple ! ❞
❝ ▬ N’es-tu pas là pour l’importante somme d’argent que propose le village ? ❞
❝ ▬ Je n’étais pas au courant. Mais, sans devoir vous mentir, une telle somme, si elle est aussi importante que vous le dites, pourrait bien sauver des familles de la famine qui les guette. ❞
❝ ▬ Qui es-tu pour prétendre avoir le cœur sur la main ? Pourquoi partager quand on peut tout garder pour soi ? ❞
❝ ▬ Je suis comédien dans une troupe itinérante. Quelques unes des roulottes composant deux caravanes distinctes se sont regroupées pour se rendre sur Galuna. Les mots d’ordre sont l’entraide et le partage. Il ne me viendrait pas à l’idée de garder de l’argent pour moi tout seul. En plus, c’est mon frère qui gère toutes les rentrées et les sorties de la famille. Il dit que j’ai déjà assez de soucis en tête pour en plus m’occuper de ça. ❞
❝ ▬ Mais alors, tu n’es pas mage ? ❞
❝ ▬ Bien sûr que si ! J’utilise l’illusion par le son. Bon, je ne suis pas encore très fort mais je ferais tout pour venir en aide à mon prochain. ❞
❝ ▬ Tes intentions sont nobles par les mots. Qu’en est il de tes mains ? Comment puis-je être sûr que vous n’êtes pas là pour nous nuire ? ❞
❝ ▬ Vos collègues posaient beaucoup moins de questions. ❞
❝ ▬ Ils ont d’autres soucis en tête. Que vous mourriez n’arrangera certes pas leurs épineux problèmes mais cela ne leur fera ni chaud ni froid. Nous ne faisons pas partis du même peuple. ❞
❝ ▬ Je ne comprends pas. Tu as des yeux pour contempler les bienfaits de notre mère nature, il se trouve que j’ai les mêmes que toi. Tu as des oreilles pour entre le merveilleux chant des créatures qui peuplent notre monde, moi aussi. Tu as des mains pour donner et recevoir les bienfaits de nos frères et sœurs, moi aussi. Qu’as-tu de si différent pour que je ne puisse faire parti de ton peuple ? Chaque être vivant est unique en son genre : nous ne pouvons donc pas, par définition, être semblable en tout point. Nous avons les mêmes attributs, mais nous ne serons jamais pareils. ❞
❝ ▬ Tes paroles sont sages mais ne te garantissent pas une confiance totale et aveugle. ❞
Il se tourna vers Yoite et lui demanda :
❝ ▬ Tu es bien silencieux. Aurais-tu perdu ta lange ? Tu n’aideras point ton camarade si tu restes aussi muet qu’une carpe. ❞
Il fallait que j’intervienne, et vite. Je ne voulais pas que Yoite ruine tous mes efforts. Néanmoins, si nous devions être partenaires de mission, je devais apprendre à lui faire confiance. Mon corps tout entier me hurlait qu’il n’hésiterait pas à me trahir à la première occasion ; mon cœur me laissait croire que ma survie dépendant de lui et que, s’il ne voulait pas de moi, il m’aurait laissé à la merci de ces monstrueuses fourmis. N’arrivant pas à me mettre d’accord avec moi-même, je décidais de laisser la question en suspend et de donner une chance à mon camarade : il fallait qu’il se débrouille avec l’affront que l’on venait de lui faire.
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Lun 23 Nov - 13:56
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Guilty ▬ Alouarn & Yoite
L'art de la parole, était chez lui inné. Il semblait totalement pris à ce petit jeu avec Mickey, et ils déblatéraient inepties sur inepties. Tu grommelais discrètement, n'étant à ce moment que l'ombre d'Alouarn. Mais très vite, Bosbourne me toisa méchamment. Cet homme... enfin ce monstre n'était pas net, et moi non plus. Peut être était ce pour cette raison que nos regards fut froids l'un envers l'autre.
- Et vous, pourquoi ne dites vous pas comment vous savez pour le combat entre fourmis et nous ?
- Ne vous écartez pas du suj...
Il était trop tard. D'un geste plus rapide qu'un simple rush, je me retrouvai contre lui. Je ne le touchais pas, mais j'étais assez proche pour lui faire per, sans même utiliser la magie.
- Je ne vais pas me répéter. Vous m'avez vu à l'œuvre et ce n'est qu'un début. Les fourmis n'étaient rien, comparé à ce qui arrivera si vous ne dites pas ce que vous savez. Nous sommes en règles, nous avons accepté la mission, nous avons été faire nos présentations et nous avons défait trois monstres. Alors désormais...
Je créai un espace empli de menaces silencieuses entre les syllabes.
- NE VOUS A-VI-SEZ PAS DE NOUS CA-CHER QUOI-QUE CE SOIT !
Le ministre déglutit, et se retourna vers sa plante. Il la prit, et tenta de me la jeter dessus, enfin c'est ce que je crus. Je l'esquivait, le pot se brisa à quelques mètres, et mes quetzalcoatls attrapèrent les bras de Mickey pour les lui menotter dans le dos.
- Non attendez ! Regardez !
Et là, mon oeil fut attiré par un fait tout à fait étonnant. Une souris géante traversa la forêt alentours, pour ensuite ramasser avec sa bouche la plante, laquelle elle garda en bouche pour s'enfoncer dans les bois.
- Cette plante n'était elle pas sensée repousser ces mon...
- J'ai menti. Je ne suis pas un herboriste de talent. J'ai voulu l'être mais quand je me suis installer, les monstres sont arrivés. C'était une fourmi. Elle allait m'attaquer mais en voyant la plante qu'un ami d'Edolas m'avait donné et que je cultivais, elle s'est stoppée. Alors je la lui ai donné vu que c'est ce qu'elle voulait. Et depuis je... Hum... Je suis le fournisseur de ces monstres. Je cultive les graines et je les leur donne, mais je ne sais pas ce qu'ils en font.
- Et pourquoi ne pas l'avoir dit ?
- Parce que sinon je meurs. Elles attaquent le village mais ne me touchent pas.
- Vous êtes ignoble... Savez vous au moins ce qu'elles y cherchent ?
- Non. Non je vous jure... Je ne...
Je n'en entendis pas plus, et je le cognais pour l'assommer. Je ne pensais pas qu'ils avaient la tête si dure, et mon poignet se tordait.
- Alouarn. Suivons la souris, si nous pouvons la rattraper.
Mes ailes se déployèrent et je pris les mains du festivalier, pour m'enfoncer à toutes vitesse dans la forêt. Je ne le tenais que par les mains cette fois ci, mais c'était pour pouvoir plus facilement esquiver les branches en le balançant à droite et à gauche pour que son corps ne touche aucun bout de bois. Très vite nous trouvâmes le corps de la souris mais nous devions alors être discrets.
- Ne fais pas de bruit.
Je le posai sur une branche en hauteur, et mes ailes se rangèrent. Ensuite je m'enduis de mon armure de plumes invisibles, et alors eu je disparaissais de sa vision je lui dis
- N'oublie pas que les bêtes sont sensibles au niveau de l'ouïe. Tes illusions par le son te seront peut être utiles. Je vais la suivre de près, suis là de plus loin. Si tu es repéré, fais tout pour les empêcher de te trouver. Crie. Fais du bruit. Crée des illusions qui les déstabiliseront. Et cache moi cette chevelure rouge. Le rouge est trop voyant.
Alors je lui tendis une cagoule.
- Ton rôle est de m'aider, n'oublie pas. Je serais juste derrière sa queue et ... Elle se barre. J'y vais. À tout à l'heure.
Invisible, je fusais vers l'animal, qui entrait dans une grotte...
S'il faut changer un truc, n'hésite pas à me MP ^_^
Pour toute question tu m'as sur Skype
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Dim 13 Mar - 18:10
Alouarn Grimgorson
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Titre : Incestuous People. Hmm pchhh :perv: Crédit : Yuukiel Feuille de personnage Maîtrise Magique: (5345/35000) Mérite: (216/400)
Je suis un comédien Et je suis ma destinée !
PARTICIPANTS • Alouarn Grimgorson & Yoite
Résumé • Hiver 792, Les habitants de Galuna, L'île de la lune se plaignent de fréquentes attaques de monstres. Rats géants, Loups géants, Serpents Géants et de toute sorte ... Protégez les. Il est déconseillé d'y aller seul.
Chasse aux monstres de la lune
Assis sur ma branche d’arbre, je regardais disparaître mon compagnon dans une grotte non loin de là. Perplexe. Tout ceci me rendait perplexe. Je ne savais pas du tout où me mettre. Ce Yoite avait quelque chose du combattant, du chevalier qui sauve la veuve et l’orphelin… Enfin, il s’y prenait vraiment très mal. Je ne le comprenais pas. Devais-je seulement apercevoir quelque chose ? Il fallait que je reprenne mes esprits. A dire vrai, j’avais perdu le fil de tout ceci à partir du moment où il avait pris le tout en main. J’avais l’impression d’avoir été doublé. Comme si la peur pouvait tout régler. Et puis, qu’est ce qu’ils avaient mes cheveux rouges ? Ils étaient très bien. Je les aimais parce qu’ils étaient justement voyants. Etait-ce un handicap dans une mission comme celle-ci ?
Je tentais de me rapprochais du tronc. La branche sur laquelle je me tenais ne semblait pas apprécier le passage de deux hommes. Enfin, j’étais seul maintenant. Non, il ne fallait pas que je perde mon temps à raconter la vie d’un bras touffu. Il fallait que je me concentre. Oui, la mission. Je me déplaçais encore de quelques centimètres, laissant la sève se déposer sur mon pantalon. J’eus une pensée pour mon grand frère : il disait souvent que ce genre de tâche, c’était dur à faire partir. Je me mis à bouder, croisant les bras sur ma poitrine, manquant ainsi de tomber de mon perchoir. C’était l’un de mes préférés, et l’idée qu’il serait peut être irrécupérable me rendait triste.
Un grand sourire s’afficha sur le tronc de l’arbre. Je ne le remarquais pas tout de suite. Le vent souffla, faisant ainsi tanguer les branches des seigneurs des bois. Je poussais un hurlement digne d’une princesse en détresse, et m’accrochais de toutes mes forces à mon support technique. Je priais pour qu’il ne lâche pas. Je ne savais pas comment j’allais me sortir de cette situation. J’avais l’impression d’être Indiana Jones… Mais quand il était jeune, hein. Faut pas croire que j’étais adepte des situations aussi dangereuses que celle-ci. Mais quelle idée de me poser sur ce bras, je vous jure. Je n’étais décidément pas fait pour grimper… Enfin, ça dépendait sur quel support. Des perches, personne n’avait peur de monter sur des perches pour faire de grandes jambes, mais, un arbre, je vous jure.
Un rire retentit. Qu’est ce que… Dos contre le tronc, je cherchais d’où il pouvait bien venir. J’étais persuadé de l’avoir déjà entendu. Un désagréable sifflement parvint à mes oreilles. Mes mains vinrent alors couvrir mes tympans. Du coin de l’œil, je vis quelque chose bouger. Je déglutis difficilement : je priais pour que cela ne soit pas une petite bête. Je n’aimais pas les petites bêtes. Elles se baladaient partout, s’insinuaient dans les petits trous pour venir nous embêter. Non. Les petites bêtes, ce n’était pas cool. Grand frère me répétait souvent que ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse. Je ne suis pas d’accord : il fallait voir la taille de la petite bête avant de dire quoi que se soit. Etrangement, le fait que leur volume ait été multiplié par… disons, par beaucoup, je me sentais plus à l’aise avec elles, comme si le fait de les voir aussi grosse me donnait du courage. Soyons franc, c’était surtout parce qu’elles ne pouvaient plus monter sous la chemise pour me chatouiller le dos ou le cou. Non, mais vous imaginez des petites bêtes dans les cheveux ? Beurk, c’était dégoutant !
Qu’est ce que c’était ? Ca avait encore bougé. Etrangement, je ne sentais rien du tout : j’avais juste un contact visuel. Et c’était bien suffisant pour que mon esprit se mette à gamberger. Le chat de Cheshire s’extirpa tranquillement du tronc. Il se laissa tomber sur une branche en contre bas : à le voir se laisser porter par le vent, j’aurais bien cru que c’était une feuille. Comment pouvait-il être aussi léger ? Je savais que c’était le fruit de mon imagination… Enfin, il fallait que je m’en persuade. Que faisait-il là ? Pourquoi faire une crise de schizophrénie maintenant ? J’avais besoin d’avoir les idées claires. Je secouais la tête dans tous les sens : j’étais de bien mauvaise foi. Je savais que je possédais de meilleures facultés de raisonnement lorsque je parlais à mes amis imaginaires. Que la honte m’emporte dans sa tombe. Grand frère disait souvent que je ne devais pas nier que j’étais schizophrène. Il fallait que j’en fasse une force. Parfois, j’aurais aimé être comme tous les petits garçons de mon âge : était-ce trop demander à mes hallucinations que de me laisser tranquille ? Comment Linus voulait-il que je fasse d’une maladie une puissante énergie positive ?
Je me sentais bien seul en cet instant. Mes premières pensées allèrent à ma famille. Je l’avais quitté il y a quelques heures seulement, et je m’inquiétais. Oui. Elle était déboussolée, certainement inquiète quand à mon départ précipité avec cet inconnu. Il nous avait fait beaucoup de mal. Est ce qu’il avait toujours été comme ça ? Je veux dire, est ce que ses maladroites intentions étaient toujours teintées d’un soupçon de malveillance ? Je l’avais suivi pour l’éloigner des êtres qui m’étaient chers. Mais, avais-je assez de cran pour lui tenir tête ? J’étais actuellement dans de beaux draps, et je ne savais pas comment lui venir en aide sans être un boulet. Je me demandais d’ailleurs pourquoi il était venu se poser près de notre caravane : avait-il seulement besoin de mon aide ? Quelque chose m’échappait, une notion importante me faisait défaut. Pourquoi n’avais-je pas écouté Astrid ? A dire vrai, j’aimais avoir l’esprit de contradiction, surtout avec elle. J’avais bien trop peur que, dans le cas contraire, elle me vole mon grand frère, ou encore pire, qu’elle rentre dans ma tête pour me faire oublier tout l’amour que j’avais pour le médecin.
❝ ▬ Tu te tortures l’esprit pour des choses aussi futiles qu’exaspérantes. Tu auras le temps de te pencher sur la question dans d’autres circonstances mais, voyons le côté pratique de la chose, tu as été bien trop absent de la réalité pour te rendre compte que ta situation n’était pas des plus brillantes et que ce Yoite t’a certainement laissé ici pour se débarrasser de toi. Tu es un poids mort pour lui. Tu n’as pas été d’une grande utilité depuis que vous êtes partis. Tu devrais réagir. Que penserait Linus s’il te voyait ainsi ? ❞
Je me frottais le bout du nez avec mon petit doigt. Il n’avait pas tort… Enfin, je crois. Il fallait que j’exprime mes sentiments à haute voix, que j’extériorise ce qui me tourmentait.
❝ ▬ Grand frère est bien trop mal en point pour imaginer quoi que se soit pour le moment. Je n’ose concevoir son désarroi et son désespoir lorsqu’il se rendra compte que je suis parti avec cet homme. Je n’aurais jamais du le quitter alors qu’il avait tant besoin de moi. Mais qu’aurait fait Yoite si j’avais refusé de le suivre ? Il respire la mort comme toi et moi reniflons l’air frais de cette forêt. Mon cœur est partagé entre deux devoirs : celui de venir en aide à la mort elle-même, et celui envers les membres de la caravane. Je ne peux pas me départager pour porter secours aux deux en même temps. Je ne peux que penser avoir choisi mes responsabilités en fonction de l’urgence de la situation. Linus n’est pas seul, et les habitants de cette île semblent avoir de bonnes intentions à notre égard. Ils nous aideront autant qu’ils le peuvent, j’en suis certain. Ne nous préoccupons plus, pour le moment, des roulottes et de leurs occupants, je sais qu’ils ont de nombreuses ressources et qu’ils sont donc capables de se sortir de cette situation sans moi. Ca me fait un peu mal au cœur de penser que je ne suis pas à leurs côtés pour les aider à se relever, mais c’est un mal pour un bien. Peut-être que cet herboriste de pacotille aura une plante pour soulager les maux de grand frère… Ne nous berçons pas d’illusions, je doute qu’il est le courage d’avouer ses fautes… ❞
Le chat de Cheshire bailla à s’en décrocher la mâchoire. Il réprima un nouveau sourire, avant de continuer mon monologue :
❝ ▬ En voilà un discours des plus monotones. Ne crois-tu donc pas qu’il faut te secouer ? Si tu tiens tant à régler les problèmes qui s’offrent à toi, il va falloir faire mieux que ça. Réfléchis. Comment venir en aide à ton compagnon de fortune ? Tu semblais bien parti tout à l’heure. Il est temps de réagir. Je sais pertinemment bien que tu n’abandonneras pas le navire tant que la mission ne sera pas terminée. Tu penses avoir un devoir envers les habitants de l’île. Il serait sage d’admettre que tes capacités en combat sont inexistantes. Tu n’es pas un soldat de naissance. En revanche, tu peux être un meneur ! ❞
Je le regardais avec des yeux ronds. Je me grattais la tête. Je ne voyais pas où il voulait en venir !
❝ ▬ Être meneur, en voilà une belle affaire ! A moins d’être un leader pour moi-même, je ne vois pas qui je pourrais mener au combat ! ❞
❝ ▬ Si tu ouvrais les yeux, tu aurais pu voir que des paires d’yeux nous regardent depuis tout à l’heure : certains se demandent même à qui tu parles. Sois humble dans tes actes, les habitants de l’île de Galuna ne t’en seront que redevables. Ne prends tout de même pas la grosse tête, tu vaux mieux que ça, crois moi. ❞
❝ ▬ Et si je me trompe ? J’aurais des morts sur la conscience si je ne fais pas attention. ❞
❝ ▬ Qui te dit que ces monstrueuses créatures vous veulent du mal ? Après tout, les animaux n’attaquent que lorsqu’ils se sentent menacer. Qu’est ce qui, selon toi, les a fait réagir de la sorte ? Utilise tes méninges. Peut-être que tu n’as pas encore toutes les clés en main. Descends donc de ton perchoir et vas de l’avant ! Te faut-il autant d’encouragements pour que tu sois toi aussi le chevalier que tu as toujours rêvé d’être ? ❞
Nous nous figeâmes tous les deux lorsqu’un buisson bougea. Je retins ma respiration. Le chat de Cheshire, toutes dents dehors, commença à s’effacer : il débuta par la queue, pour finir par son sourire, digne d’un prince charmant. Il avait une idée derrière la tête : je lui aurais bien demandé plus d’explications, mais le temps nous était compté. Yoite avait disparu depuis un petit moment déjà, et je n’avais strictement aucune idée de comment ça se déroulait à l’intérieur. Je reportais mon attention sur le sol : si l’une de ces créatures apparaissaient, j’étais plus ou moins en sécurité sur mon perchoir. Il fallait que je sois plus malin qu’elles… Chose plus facile à dire qu’à faire. Qu’elle ne fut ma surprise lorsque la tête de Mickey Bousborne sortit des broussailles. D’autres bosquets se mirent à bouger, et des visages apparurent. Je souris en reconnaissant Romuald Tenancier et… Asgeïrd, Béralde et Linus. Qu’est ce qu’ils faisaient là ? Que les frères Arthius soient là, à la rigueur, je comprendrais, mais que mon grand frère soit venu, dans cet état, ce n’était guère raisonnable. L’herboriste leva les yeux vers moi, et, passé la surprise de me voir ainsi perché, il me fit de grands signes :
❝ ▬ Qu’est ce que tu fais là haut ? Où sont ton compagnon et la souris ? ❞
Je devins aussi rouge qu’une tomate trop mûre. A dire vrai, j’étais une fraise intégrale : j’étais gêné qu’ils me trouvent dans une telle position. Linus prit la parole :
❝ ▬ Descends de là, mon grand ! Tu seras plus à l’aise pour discuter et nous mettre au parfum ! ❞
Je maugréais :
❝ ▬ Non, mais, je n’ai pas envie de donner du parfum à qui que se soit. En plus, ça sent mauvais. Par contre, je veux bien vous mettre au savon ! Le savon, c’est cool ! ❞
Mes camarades éclatèrent de rire. Je me mis à ronchonnais de plus belle devant leur bonne humeur. Je mis dix bonnes minutes à descendre de mon perchoir, maudissant de tous les noms d’oiseaux celui qui m’avait posé si haut dans les airs. J’étais festivalier et comédien, pas acrobate. Une fois à terre, je me précipitais vers mon frère, et le pris dans mes bras. J’enfouis mon visage dans son cou. Béralde prit la parole :
❝ ▬ Alouarn, je sais que tu te faisais du souci pour Linus, mais il va falloir que nous avancions. Je suppose que tu ne voudras pas rebrousser chemin tant que la mission ne sera pas terminée. Ces messieurs nous ont déjà raconté ce qu’ils vous avaient dit, en revanche, il faut que tu nous dises ce que vous avez découvert… Et surtout, que tu nous explique pourquoi tu te retrouves tout seul au milieu de nul part. ❞
Je lâchais le médecin, et m’assis à même le sol après avoir enlevé mon sac de mon dos. Je l’ouvris en grand et me mis à farfouiller à l’intérieur. Linus vint se mettre à côté de moi, et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tout le monde était installé autour de la sacoche. Je sortis les gâteaux et la bouteille d’eau. Je les fis passer dans les rangs et, une fois que tout le monde fut servi, je pris la parole :
❝ ▬ Il n’y a pas grand chose à dire. Nous avons suivi la souris jusqu’à la grotte qui se trouve non loin de là. A en juger par la rapidité à laquelle elle est entrée à l’intérieur, je pense que c’est un repère de monstres. ❞
Asgeïrd intervint :
❝ ▬ Tu veux dire que nous sommes sur leur route. Qu’est ce que tu as dans le crâne, Alou’, il ne faut pas rester là. Nous sommes des cibles faciles. ❞
Mickey prit la parole :
❝ ▬ Pas de panique ! J’ai mis des plantes un peu partout autour. Si les monstres sont accrocs à cette substance, ils passeront forcément par les chemins que j’ai tracés. ❞
Béralde continua :
❝ ▬ Les animaux ne sont pas stupides. Ils prendront le chemin le plus court pour aller à la grotte. Et je doute que les plantes s’envoleront le temps qu’ils fassent l’allée retour dans l’antre de la bête. ❞
Les deux hommes se jaugèrent du regard. Je mordis dans mon gâteau avant de lancer :
❝ ▬ Ne nous prenons pas la tête. De ce que j’ai pu constater, les monstres ne s’en prendront pas à nous tant qu’ils auront cette plante en pitance. Elle est plus importante que tout le reste. Je ne sais pas ce qu’il y a dans cette grotte, mais cela semble être le point où tous nos problèmes convergent. Comme Yoite n’est toujours pas ressorti de cette dernière, c’est qu’elle est soit plus grande que ce que nous pouvons espérer, soit il s’est fait prendre. Néanmoins, vu ses compétences, je pencherais pour la première solution. Et, comme il a tendance à frapper tout ce qui bouge sans poser de questions, il va falloir que nous nous creusions la tête pour trouver la source du problème nous même. Eliminer tous les monstres de l’île n’est pas une solution. Il faut que nous trouvions la source de leur mutation. Et je pense que cette plante y est pour beaucoup. Si c’est elle qui les fait muter, est ce pour autant irréversible ? Ce que je veux dire c’est, qu’une fois que nous aurons coupé tout approvisionnement, il faut que nous nous arrangions pour que plus jamais ils ne tombent sur des objets ayant la même propriété que cette plante. Mickey, vous qui l’avez cultivé pendant longtemps, pourriez-vous nous dire si ses particularités peuvent être fabriquées par un autre moyen ? ❞
Il répondit sèchement :
❝ ▬ Je suis herboriste, pas alchimiste. Je ne peux vous dire que ce que je sais : elle a besoin de conditions assez spéciales et étranges pour pouvoir grandir et se reproduire. Elle a une survie assez limitée une fois sortie de terre. En revanche, lorsqu’elle est séchée comme les plantes destinées à un herbier, elle peut garder ses propriétés assez longtemps. Une fois infusée, elle les gardera aussi longtemps que la décoction sera à bonne température. ❞
Je conclus donc :
❝ ▬ Je suppose que, même avec une intelligence supérieure à celles animaux normaux, je doute que ces monstres soient capables de faire sécher ces plantes. Il ne reste plus que l’infusion… Dis comme ça, c’est étrange. Je doute qu’ils fassent chauffer de l’eau sur le feu… ❞
C’est Romuald qui trouva la solution :
❝ ▬ En revanche, il y a des bassins d’eau chaude éparpillés dans un réseau de galeries. Personne n’y va jamais car il y fait aussi chaud que le sauna lui-même. Je me demande comment des monstres peuvent survivre dans une telle ambiance… L’une de ses sources est reliée directement au village… Ca pourrait expliquer pourquoi ils le prennent d’assaut. ❞
Linus demanda :
❝ ▬ S’il n’y a qu’une source de reliée au village, est ce si important de récupérer le breuvage ? ❞
Je lançais :
❝ ▬ Je pense que ces monstres ne peuvent plus se passer de cette décoction. C’est comme une drogue. Si nous coupons leurs réservoirs, ils risquent de devenir violents, avant d’apprendre à vivre de nouveau sans. ❞
»
Asgeïrd demanda :
❝ ▬ Et comment comptez-vous assainir plusieurs bassins ? Je ne veux pas faire mon écologiste, mais si ces cuvettes naturelles sont là, c’est pour une bonne raison. ❞
Mickey lança :
❝ ▬ Il est en revanche possible d’annuler les effets de l’infusion avec un mélange de plantes. Il faudrait en préparer en grande quantité et les déverser dans les cuves. ❞
❝ ▬ Dites-moi que vous avez le nécessaire pour le préparer ! ❞
❝ ▬ Je n’en aurais malheureusement pas assez. Si tous les bassins sont infestés, cela me prendra quelques heures à réunir les ingrédients… Après, il faudra que je le prépare… Seul, je n’y arriverais jamais… ❞
❝ ▬ Haut les cœurs, camarades ! Romuald, combien de temps vous faudra-t-il pour réunir plusieurs compagnons pour aider à la récolte ? ❞
❝ ▬ Le temps de retourner au village, de trouver les gars, d’organiser la défense, et de nous mettre en marche, je pense que nous pourrions partir d’ici la nuit tombée. Malheureusement, je ne connais pas beaucoup de gars qui seraient prêts à risquer sa vie, dans la jungle, une fois que la lune sera à son apogée… ❞
❝ ▬ Réunissez-en autant que vous pouvez. Je propose que nous nous retrouvions tous au levé du jour chez Mickey. D’ici là, il faut que je retrouve Yoite. Je ne peux pas le laisser seul affronter ces monstres. Il n’a aucune chance face à eux. ❞
Je me levais : il fallait que je sois courageux. Je n’avais aucune envie de descendre dans les galeries et, même si je ne portais pas spécialement mon compagnon de mission dans mon cœur, je ne pouvais pas le laisser ainsi dans la mouise. Après tout, il avait encore toute la vie pour changer. Je pris mes affaires, et, oubliant complètement les autres, je me dirigeais d’un bon pas vers l’entrée de la grotte. Linus me rattrapa : je ne pus l’éviter car il se planta devant moi.
❝ ▬ Tu ne comptes pas venir en aide à cet enfoiré ? ❞
Je soupirais.
❝ ▬ Ca serait trop long à t’expliquer les raisons pour lesquelles je le fais, grand frère. Mais il a besoin de moi. Je t’en prie, laisse moi passer. ❞
❝ ▬ Je t’interdis de pénétrer dans le domaine des monstres. ❞
❝ ▬ Sinon quoi ? Je suis un grand maintenant, je fais ce que je veux ! ❞
Je me mis à bouder, avant de me rendre à l’évidence que cela ne rimait à rien. Je vins doucement poser ma main sur la joue du médecin, l’autre vint l’enlacer au niveau de la taille.
❝ ▬ S’il te plait, grand frère, laisse moi faire mes devoirs. Je te promets que je rentrerais à la maison. Bon, ça ne sera peut-être pas en un seul morceau, mais je rentrerais. ❞
Un cri retentit dans les airs. Nous nous bouchâmes les oreilles. Deux énormes rats albinos se présentèrent, toutes dents dehors. Je criais à Romuald et à Mickey :
❝ ▬ On suit le plan ! Ne vous en faites pas pour nous ! ❞
Puis à l’adresse de mes compagnons :
❝ ▬ Tous à la grotte ! ❞
Je pris la main de Linus qui était comme tétanisé face à nos adversaires, et l’entrainais à ma suite, talonné de près par Asgeïrd et Béralde. Nous rentrâmes dans la grotte et nous nous perdîmes dans les méandres des galeries.
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite) Jeu 2 Juin - 19:48
Logan S. Crow
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Titre : Yoite la-plume-au-cul Noire Crédit : Dadou Feuille de personnage Maîtrise Magique: (16990/35000) Mérite: (792/800)
Le corps tiré par l'étrange souris, tu la filais doucement, profitant de ton manteau d'invisibilité (la cape d'invisibilité étant déjà prise par un héros de roman que tu ne connaissais cependant pas bien) pour ne pas te faire repérer. Les sens de l'animal aurait pourtant dû te faire remarquer, mais il semblait que cette plante qu'elle tenait en sa bouche ne favorisait en rien son odorat belliqueux. Et les autres animaux que tu croisas sur ton passage eurent l'air aussi drogués et accros que cette rongeuse de taille moyenne. Elle n'était en réalité pas si grande face à tout ceux qui habitait ces diverses galeries. Et lorsqu'elle parvint à une espèce de bain naturel, tu t'envolas en un battement d'aile pour te percher sur une poutre de pierre plus haut. Il faisait une chaleur monstrueuse, et la plante plongea dans l'eau bouillante. Infusait elle ? Ces animaux étaient-ils donc assez intelligente pour faire du thé ?
Tu ne pouvais pas supporter la chaleur, et alors que tu t'apprenais à explorer les galeries alentours, un cri retentit, et des bêtes semblèrent se précipiter vers la sortie. Tu soupiras. Alouarn devait avoir besoin d'aide, sinon tu aurais entendu un autre cri en réponse aux animaux. Alors tu décollas, pour fuser vers la sortie le plus vite possible. Il y avait deux bestioles, deux rats blancs et gigantesques, bien plus gros que la souris d'avant, qui s'attaquait à deux groupes d'humains et de monstre de la lune. Tu te demandais bien ce qu'Alouarn avait pu faire pour ramener trois de ses compagnons, Romuald et le connard, mais tu n'avais pas le temps de tergiverser. Le rat allait sauter sur Linus, les deux zigotos de frangins et Alouarn, et même si tu étais mal vu d'eux, tu devais bien au moins cette faveur au rouge. Alors tes lames sortirent de tes bras, tes ailes devinrent dures et coupantes, ton corps accéléra, et le pauvre rat saura au mauvais moment. Ton armure de plume se teinta de rouge et te recouvrir entièrement, tandis que le rongeur se faisait trouer littéralement l'estomac. Il tomba, tu atterris, et des plumes aussi coupantes que des couteaux vinrent se loger dans la queue du deuxième, ce qui ne le ralentis qu'un peu mais donna quelques secondes à Romuald et Mickey. Tu finis par agrandir tes ailes pour finalement plaquer les quatre autres contre un mur et les cacher de ton corps plumeux. Chut ! Je sais que vous ne m'aimez pas, mais si vous faites du bruit, ils vous détecteront. Tes longs cheveux noirs te tombaient sur le devant des yeux, tandis que tes ailes se frottaient à Asgeird, puis Beralde, puis Linus et Alouarn. Tu les enduisais du sang du rat. C'était pour que votre odeur feinte le nez des autres animaux rassemblés vers l'entrée de la gallerie. Ils plongent les plantes dans des espèces de sources chaudes, mais la chaleur est telle que l'eau doit bien être à 130 degrés. Je n'ai pas pu m'approcher à moins de cinq mètres, et encore... J'avais l'impression de brûler vif. Les animaux sont immunisés contre la chaleur du coup. Puis, alors que le pire était passé et qu'aucune bestiole ne sembla subsister dans cet environ, tu finis par les relâcher, ces quatre fanfarons, avant de demander Qu'est ce qu'ils font là Alouarn ? De la fumée grise s'échappait de ton corps, la Peur se manifestait autour de toi. S'ils étaient là pour t'attaquer, ils allaient bien évidemment plonger dans une terreur incroyable, et tes quetzalcoatl bouillonnaient d'envie de leur mordre le cou. Tes bras étaient déjà enduits de plumes, et les serpents se manifestaient sans pour autant lancer l'offensive.
Soudain, une chauve souris vois tomba dessus. A TERRE ! Ta magie frappa. La chauve souris sembla avoir peur et se cogna contre le mur, avant de tomber assommée, emportant avec elle des dizaines de roches énormes, bloquant ainsi la sortie et réduisant la visibilité au minimal. Tu ne voyais rien. Genial... Les bêtes se répètent à l'odorat et à l'ouïe donc elles peuvent se déplacer aisément, moi je vais devoir utiliser mes facultés de Kyofu. C'est à dire que dès que je regarderais un etre vivant je verrais sa plus grande peur. Mais je ne pourrais pas détecter les parois. Juste le nombre d'ennemis. Alouarn, es tu capable de trouver les differentes parois ? J'ai retenu globalement le chemin jusqu'à la première source chaude, mais tout va être plongé dans le noir. Tu ne demandais pas, ni à Linus, ni aux deux autres. Ils ne servaient à rien. Tu avançais en attrapant les mains d'Alouarn et Asgeird avec tes serpents à plumes, qui ne faisaient alors pas trop mal, et tu les guidas en leur désignant les ennemis. A trois mètres à quinze degrés vers la gauche et vingt vers le haut, à quatre mètres droit devant, à deux mètres sur votre droite et juste au dessus de nous. Ils n'ont qu'une seule et même peur : la destruction de la plante.
Vous arrivâtes finalement à environ cinq mètres de la source chaude, et miracle, le fond du bain était parsemé d'une roche luminescente. Mais c'était le seul endroit partiellement lumineux. On ne voyait rien d'autre. Bon, on dirait que les sources ont leur lumière. Les plantes en ont peut être besoin ? Tu lâchas les membres de la famille d'Alouarn, et tenta de plonger ton serpent à plume dans le bain, mais alors que ce dernier s'agrippait à l'une des pierres luminescente, une fourmi arriva. Tu tiras mais la pierre était trop encastrée, et elle coupa le serpent de ses mandibules. Tu rétorquais avec ta jambe factice qui se déplia en une espèce de massue garnie de pointes, le tout dans la même matière : les plumes tranchantes, et tu lui explosa littéralement la tête, avant de passer sous ses jambes et tu lui perforer le thorax, laissant de son sang dégouliner sur tes ailes par mégarde, tu ne pourrais plus voler tant que tu ne les aurais pas nettoyées, et la fourmi s'écrasa sur toi. Tu eus tout juste le temps de te protéger d'une barrière équivalente à une demi sphère noire, avant de t'en extirper. Vous croyez qu'ils ont senti que je m'en prenais à la source ? Peut être ont ils même senti que je pouvais être une menace pour la plante ?
Mais aucun autre incident n'arriva, et grâce à l'odeur des animaux sur vous, vous étiez plutôt libre de vos mouvements. Mais vous restiez tout de même sur vos gardes.
hors rp:
Yoite n'a bien évidemment pas l'apparence de Logan hein ^__^ son apparence est celle de Demon Eyes Kyo ^__^
Sujet: Re: Chasse aux monstres de la lune (PV Yoite)